(#23) on trinque ensemble, on baise ensemble , mais on va pas tomber amoureux quand même. :: Maël

Celest' & Maël On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

Enfin à la maison ! J’avais passé le reste de ma journée au boulot à trier des papiers que mon patron voulait sur son bureau demain matin. Il était plutôt cool mais très exigent quoi qu’il en soit, j’avais entendu qu’il allait bientôt être remplacé et heureusement ! J’étais donc rentré sans réel envie de manger, trop épuisé pour faire de la popote et pas assez pour aller dormir. Ni une, ni deux j’allais me brosser les cheveux, faire une retouche à mon maquillage et je repartais juste à côté de chez moi vêtue d’un jeans brut taillé en cigarette, d’un débardeur blanc et de bretelle bleu marine étant ma petite touche perso de folie, je toquais à la porte. Espérant que mon séduisant voisin soit là ou qu'il n'ait pas déjà une invités, j’enlevais d’ores et déjà mes escarpins beiges qui m’avaient tant torturé les pieds. D’une main mes chaussures de l’autre, un petit sac contenant un paquet de chips et deux canette de bières. Simplement de quoi passé une bonne soirée entre amis.

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« Coucou toi ! » dis-je alors avec un sourire jusqu’aux oreilles lorsque celui-ci ouvrit la porte. Quelle joie de le retrouver ! C’était une personne formidable qui me mettait tout de suite de bonne humeur, j’avais une chance inouïe de l’avoir comme voisins. Maël faisait partie des seuls personnes à m’appeler Titi, c’était à se demander s’il n’était pas LE seul. Alors qu’il me dit de rentrer je m’exécutai sans enlever mon sourire de mon visage. Tandem, son bébé labrador tout aussi beau que son maitre me sautait alors dessus, bien content d’avoir de la visite « Hé bonjour mon grand ! » dis-je alors que je m’accroupis afin de le caresser serrant sa petite tête entre mes mains, je laissais tomber mes chaussures à côté de moi afin de les reprendre plus tard. Je relevais mes yeux alors que Maël me demandais si j’étais venue pour passer la soirée ici. « Non en fait je me demandais si tu voulais pas qu’on aille danser la macaréna avec trois babouins qui sont sur le trottoir en bas. » me relevant pour aller déposer les chips et les bières dans la cuisine, je pris bien soin en passant de donner une petite tape sur le front de mon sexy voisin en rétorquant : « Evidemment que je viens passer la soirée ici, idiot. » Me dirigeant vers la cuisine sans rien demander comme si j’étais chez moi. Bon dans un certain sens je l’étais vu que nos appartements étaient les mêmes sauf qu’ils étaient décorés différemment.

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Le chiot de Maël était adorable, j’avais moi-même une petite chienne, un petit yorkshire que j’avais pris dès mon arrivé à Bowen afin de ne pas être complètement seule, déjà trois ans que je l’ai et je ne pourrais m’en passer. Amusée par ma propre réponse à sa question évidente, je me dirigeai vers la cuisine. Maël de son côté faisait mine d’être vexé par cette petite tape sur le front, chose qui ne dura pas. « Donc c’quoi le plan, télé, chips et bière ? » « T’as tout compris, Darling ! » dis-je alors avec un sourire en me rapprochant moi aussi de lui pour essayer de rivaliser avec son sourire. (Chose qui n’était pas gagnés) « Bon aller va préparer un bon dvd, je m’occupe du reste. » ajoutais-je en tournant des talons vers un placard de la cuisine où se trouvait si je ne trompe pas un récipient pour les chips. « Et j’ai dit un BON dvd ! » criais-je alors que j’entendais les pas de Blazhou s’approcher de la télé. Il savait de toute façon très bien que si le DVD ne me plait pas je passerai mon temps à l’embêter. Rien que pour l’embêter. Voilà que je finissais mon travail, je retournais alors dans le salon pour m’installer sur le canapé juste après avoir posé les deux canettes de bières et le récipient de chips qui je le sais sera bientôt vide. « Alors ? »

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Faire comme si j’étais chez moi, chez Maël était une habitude, c’est lui-même de sa voix douce qui m’avait ordonné de faire comme chez moi dès la première soirée passé ensemble, chose qu’il ne faut pas me répéter deux fois. « Salt, ça te va ? » j’haussais simplement des épaules en souriant alors que j’entrai à ce même moment dans la pièce. Ce genre de film n’était pas ce que je détestais mais ce n’était pas ce que j’adorais non plus. De toute façon il connaissait la sanction si le film ne me plaisait pas. Je vins ensuite à m’asseoir à ses côtés Je pris moi aussi une bière que j’ouvrais comme une grande. « A la nôtre » répondais-je tout en prenant soins d’entrechoquer nos deux bières afin de réellement trinquer. Je pris ensuite une petit gorgée afin d’au moins me rafraichir. Sur le téléviseur, les bande- annonces obligatoire avant un DVD défilait. « T’as passé une bonne journée? » Je pris quelque chips que j’apportais une par une à ma bouche.

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J’aimais ces petits moments privilégiés avec Maël, tout était si simple avec lui. Pas de prise de tête et aucune gêne. C’était carrément étrange tellement c’était simple. « La routine » dis-je à mon tour. Il faut dire que j’attendais à plus avec ce job de secrétaire, pas seulement de trier des papiers et de prendre les rendez-vous. J’avais espéré pouvoir donner mes propres idées et être un peu plus sur le « terrain » si je puis dire. Alors que j’amenais une de mes chips à ma bouche, je me retrouvais la mains vide et bouche grande ouverte. « Han ! Comment oses-tu ? … Lâche ça» Pas le temps de finir ma phrase que la chips était déjà engloutie dans cet orgre qu’est Maël. Je fis ma mine de petite fille vexé et pas contente « T’avais pas le droit de faire ça ! » dis-je juste avant de me coincer de l’autre côté du canapé pour bouder dans mon coin. Ma main était vide, alors je pris le saladier qui servait de récipient pour les chips avec un air mesquin et regard fusilleurs vers le bel homme de l’autre côté du canapé. « Bon tu vois ce bol, ben y’a écrit mon nom dessus, juste-là. » montrant de mon doigt un endroit au hasard comme une petite fille. « Alors pas touche, Mi-NOUCHE ! » Ajoutais-je de la même voix que lui auparavant.

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Le voyant se rapprocher de moi, je faisais mine de fixer la télé et je mangeais chips par chips sans lui prêter attention. Oui ! Je faisais très bien la fille vexé. Pourtant je ne pouvais cacher le petit sourire qui se dessinait sur mon visage et ses fossettes qui se creusaient sur mes joues. « Mais là y a pas écrit de nom… » Dit-il d’une voix à la fois douce et enfantine. Je tournais doucement ma tête vers la sienne en avalant difficilement ma dernière chips. Cette soudaine proximité me posait problème ? C’était justement le fait qu’elle ne m’en pose aucun qui me dérangeait. J’essayais de lui envoyer un regard fusilleur à en faire pâlir plus d’un, mais je dois l’avouer j’étais nulle à ce jeux. Il me déposa alors un baiser du bout de ses lèvres sur ma joue, m’attendrissant dès ce premier contact. J’ignorais s’il faisait ça pour me faire plaisir ou m’amadouer afin que je laisse le bol de chips. Pour éviter de me faire avoir, je tenais d’une main ferme le bol contre mon ventre. « Donc j’ai le droit de faire ça… » Dit-il ensuite. Et c’est vrai, il en avait le droit, voir l’obligation. Je restais muette ne sachant plus quoi dire, ce petit bisou m’avait fait beaucoup de bien et ça en était dangereux. Déposant une de mes mains sur sa joue, je finis par dire « Par contre, ici, il y a le mien. » indiquant sa joue du bout de mon index, j’allais moi aussi déposer un baiser un peu plus long sur sa joue et sensuellement dangereux.

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Le film ? Je n’en avais pas écouté une réplique. De toute façon, c’est toujours comme ça. On se met un film et on passe le plus clair de notre temps à s’embêter. C’était ce soir, pourtant, très différent des habitudes. Nos comportements semblaient avoir une autre tournure que les autres soirs. Je ne rêvais pas, je vivais bien à ce moment même un véritable jeu de séduction. Mes doigt ayant finir leur parcours sur la douce joue de Maël, j’allais y déposer mes lèvres. Je relevais ensuite la tête, sourire malicieux aux lèvres, remarquant la trace rouge que mes lèvres avaient laissés sur sa joue. Maël se tourna vers moi quant à moi je mettais mes jambes sur le canapé afin d’être moi aussi face à lui, l’accoudoir me servent de dossier. Je finis aussi par déposer le bol de chips sur la petite table basse. « J’vais mettre mon nom sur toi, moi aussi alors ! » déclarait-il ensuite, une phrase qui me fit à la fois sourire et frissonner. Son nom ? D’accord. Mais où ? Je me surprenait d'ailleurs à espérer que ce soit sur mes lèvres. Il vient alors en douceur m’embrasser à nouveau une joue puis l’autre. Et même un sur le front pour finir dans mon cou. J’adorais les baisers dans le cou, il me faisait frissonner et au fond de moi je craquais dangereusement à petit feux. Je laissais tomber ma tête en arrière afin de lui laisser plus de place pour ses baisers. Pour ma part, je mordillais mes lèvres : signe de désir. Mais non ! Je ne pouvais pas faire ça, il était mon ami et je tenais beaucoup trop à lui pour qu’il devienne un de ces coups d’un soir. Je me laissais doucement glisser le long du canapé avec Maël au-dessus de moi. Il releva ensuite son beau visage au-dessus du miens. Ce regard, je ne l’avais jamais vu chez mister browning et pourtant je le connaissais, je savais ce qu’il voulait dire. Mes deux mains allaient sur ses joues alors qu’un de mes puces servaient à parcourir ses lèvres qui me donnaient envie. J’étais donc faible à ce point pour ne pas pouvoir lui résister plus longtemps. « Plus fort que moi. » marmonnais-je dans ma barde imaginaire. Avant de relever ma tête afin de l’embrasser, dès la première fraction de ce baiser, un frisson traversait mon corps. C’était peut-être une des pires décision mais mon dieu que c’était bon d’enfin gouter au lèvre de mon voisin le plus sexy.

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Vous voulez vraiment une réponse? Non ce n'était pas du tout une bonne idée, c'était dangereux. Très dangereux. Maël n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter et je n'avais pas envie qu'il s'arrête. Ce jeu là avait beau être dangereux, il me satisfaisait amplement. Ma conscience m'ordonnait de partir maintenant avant qu'il ne soit trop tard, avant que mes lèvres touchent les siennes mais c'était déjà trop tard... Sans crier garde, je l'embrassais, mes mains allaient instantanément jouer avec les cheveux de Maël. Après quelques secondes de baiser Maël quittait mes lèvres pour me regarder d'un air qui voulait tout dire. Me sentant coupable je baissais les yeux, incapables de le regarder d'avantages dans les yeux. Serait-ce maintenant qu'il faudrait prendre conscience de nos erreurs? Il est maintenant trop tard... Maël se laissait finalement retomber afin de m'embrasser avec beaucoup plus de passion et de fougues. Nos deux langues qui jouaient ensemble me donnait des frissons. Nos corps se collaient, l'un de mes mains descendait le long de son dos tandis que mes jambes allait entourer le corps du plus sexy de mes voisins. Au diable, les conséquences. Vivons maintenant pour l'instant T. Le film faisait office de fond sonore mais il allait de soit que nous n'y prêtions aucune attention. J'aurais aimé à cet instant avoir la force de le repousser, de reprendre mes chaussures et de m'en aller mais je ne l'avais pas. Alors je me contentais de faire ce que mon instinct me dictait de faire.