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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)

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MessageSujet: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyLun 29 Juil 2019 - 9:53

La douleur avait repris ses droits sur leurs âmes, les dépossédant encore une fois de cet espoir qui avait illuminé leurs regards qui s'étaient répondus dans le secret d'un lieu que seuls eux semblaient connaître. Elle avait eu cette impression de quitter la terre ferme, de rejoindre un monde là où tout devenait possible, là où ils n'existaient que pour eux, délestant le poids de leurs échecs sur le bas côté. Elle s'accrochait tous les jours un peu plus à lui, à ce qu'il était, tentant d'égayer son sourire qui mourait dans ses silences, appelant les siens bien qu'elle se montrait toujours très tendre envers lui, profitant de chaque occasion pour se blottir dans son étreinte qui se refroidissait au fil des jours, Aelya se sentant totalement impuissante face à cette situation qui devenait trop réelle. Elle n'avait toujours pas repris le travail, faisant son possible pour user son temps libre dans les efforts qu'elle déployait pour rendre heureux Niels, l'homme de sa vie qu'elle peinait à ramener auprès d'elle. Il y avait des jours où elle pouvait voir un mieux, des jours où il y avait du pire, la stabilité de leurs humeurs dansant sur un fil au-dessus d'un vide.

Elle s'était échappée de l'appartement pour aller promener Hank, prévenant Niels de son retour dans trente minutes tout au plus par sms alors qu'il était encore endormi dans leur lit, Aelya ayant ce besoin de s'occuper l'esprit dès lors qu'elle ouvrait les yeux pour ne pas penser. Elle avait doucement embrassé sa joue avant d'équiper leur chiot pour rejoindre l'extérieur. Sa balade pris de la longueur quand elle rencontra une de ses collègues de travail sur le chemin, échangeant quelques mots qui ressemblaient plus à des banalités alors qu'elle voyait l'heure tourner sur son portable. Elle accepta de prendre un verre avec sa collègue en lui affirmant qu'elle était attendue et qu'elle ne pouvait pas s'éterniser des heures, envoyant de ce pas un autre sms à Niels pour le prévenir, constatant qu'il ne lui répondait toujours pas. Même si ça lui faisait du bien de sortir de son quotidien chargé d'une souffrance sourde pour parler avec légèreté, pleins de questions tournaient dans son esprit, l'inquiétude du silence de Niels prenant toute la place. Deux heures plus tard, elle rejoignit l'appartement avec hâte, se rendant compte qu'il ne lui avait pas adressé un mot par message, lui qui ne manquait jamais une minute pour la texter juste après son réveil qui suivait généralement le sien.

Elle poussa la porte d'entrée, s'infiltrant à l'intérieur avec Hank qui s'agitait pour voir Niels, lui décrochant un léger sourire attendri devant sa réaction.

- Mon amour, je suis là,
lança-t-elle dans le hall en débarrassant son chiot de sa laisse pour lui rendre sa liberté.

Elle redressa le regard, voyant qu'à quelques mètres d'où elle était, des sacs jonchaient le sol tandis qu'elle entendait du bruit dans la chambre. Avec un sourire curieux, elle s'était avancée jusqu'à l'encadrement de la porte, regardant son petit-ami avec un air intéressé.

- On part quelque part ? T'aurais pu me le dire, je t'aurais aidé à tout préparer,
ajouta-t-elle, un sourire amusé sur les lèvres.
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grand kangou
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyLun 29 Juil 2019 - 23:52

Il aurait dû s’attendre à retomber aussi vite qu’il s’était envolé, lui qui s’était autorisé à mettre ses angoisses de côté sans penser un seul instant qu’elles reviendraient le submerger à la minute où il fermerait les yeux. Ça aurait été trop beau, trop facile, lui qui ne savait même plus si la guérison était à présent envisageable. Pourtant, il avait essayé d’y croire, encore et encore, s’accrochant à l’infime espoir qui voulait perdurer au creux de son coeur, au moins pour elle, la femme de sa vie qui l’attendait pour continuer à marcher. Il aurait voulu tenir plus longtemps, être plus fort, mais le fait était qu’il n’y arrivait simplement plus. Et il s’en était rendu compte à la seconde où ses yeux s’étaient posés sur cette photo, l’échographie d’Aelya qui lui était réapparue sous son regard fébrile, comme un signe du destin qui lui disait de lâcher prise, de s’avouer vaincu. Son coeur s’était déchiré à la vision de cette minuscule silhouette qu’il ne connaîtrait jamais, une larme finissant même par rouler le long de sa joue, puis une deuxième, avant qu’il ne finisse par se rendre compte qu’il était fini. Il n’y avait plus rien qui l’aiderait à se sortir de son mal, et il devait laisser Aelya avancer sans lui. Il était resté comme ça pendant de longues et douloureuses minutes, n’entendant même pas les vibrations de son portable dans sa poche, se laissant absorber par le silence mortuaire qui ancrait les murs. D’un revers de la main, il vint essuyer ses joues brûlées par l’acidité de ses larmes, se relevant pour avancer machinalement vers son armoire, sortant ses affaires une à une pour les ranger dans un sac. S’il s’était voilé la face pendant tout ce temps, maintenant, il acceptait de regarder la vérité, de regarder son monde s’écrouler à côté de celui d’Aelya qui ne pouvait plus rien faire pour le sauver. Sans doute n’avait-il pas idée d’à quel point il tomberait plus bas que terre en partant de la sorte, mais tout ce à quoi il pensait à cet instant, c’était Aelya, la seule qu’il aimait, la seule pour qui il aurait donné sa vie juste pour voir un sourire se fendre sur son si doux visage. Et c’était ça le problème, parce-qu’il ne l’avait plus vu heureuse depuis trop longtemps, elle qui se tuait nuit et jour pour lui, pour un homme que plus rien ne pourrait rattraper. Il préférait mourir que de la voir s’épuiser pour ses yeux bien trop las. Aujourd’hui, il la choisissait. Elle et elle seule. Il avait entreposé ses sacs dans le salon, finissant de faire le tour des pièces dans un silence évocateur de ce qui l’attendait, avant d’entendre la porte s’entrouvrir et la voix d’Aelya résonner. Il prit sur lui pour ne pas s’effondrer tout de suite, redoutant de voir la peine la submerger, cette même peine qu’elle subissait tous les jours à cause de lui et qu’elle ne voyait même plus. Il ferma les yeux, fronçant les sourcils en entendant sa remarque, la légèreté qu’il percevait dans sa voix le foudroyant sur place. Puis finalement, il tourna les yeux vers elle, le regard rougi par le temps qu’il avait passé à essuyer sa douleur, lui faisant savoir qu’il ne s’agissait pas d’un voyage qu’il avait préparé pour eux deux. « On va nul part. » Souffla-t-il, prenant une grande respiration avant de murmurer : « Tu vas nul part. » Il avait mal, dans chacune des cellules de son corps, conscient que ça empirerait avec les réactions qu’il lirait sur son visage. « Bébé… T’en as trop fait. C’est à moi de penser à toi maintenant… parce-que faut que tu vives mon amour. Mais avec moi, t’y arriveras jamais. » Ajouta-t-il, dans un souffle douloureux,  peinant à maîtriser le ton de sa voix qui menaçait de se briser à chacun de ses mots. « J’arrive pas à aller mieux Aelya. J’ai essayé de toutes mes forces. Mais j’peux pas, j’en suis plus capable, et… je.. j’ai pas le droit de t’imposer ça. » Il regarda l'échographie qu'il avait posée sur le lit, serrant la mâchoire pour ne pas laisser sa peine le submerger.

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MessageSujet: Re: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyMar 30 Juil 2019 - 11:13

Elle s'en voulait de ne pas réussir à rattraper sa main qui avait toujours eu pour habitude de rester blottie dans la sienne, comme un lien qui ne pouvait pas être brisé, la confrontant devant cette réalité qui était maintenant la leur : ils n'arrivaient pas à se sauver. Les ténèbres gagnaient du terrain, contaminant leurs âmes en lambeaux, instaurant au fur et à mesure des jours un climat froid et lourd dans l'appartement, dont les murs étaient rongés par les ressentiments. C'était comme si elle n'en voyait pas la fin, comme s'il n'y avait plus rien d'autre à faire que d'attendre un miracle qui venait pas dans leur ciel ombragé par leur perte. Elle était sortie s'aérer l'esprit, trouvant un certain réconfort dans le fait de s'extirper de tout ce qui pouvait lui rappeler son échec qui prenait forme sous les cernes et le regard las de Niels, oubliant le temps de quelques heures qu'elle avait cette pointe au coeur qui l'empêchait de respirer, formant un étau tout autour d'elle. Pourtant, elle l'aimait, lui et lui seul, et si elle ne cessait de le lui montrer et de le lui dire, elle se rendait compte que ça ne suffisait plus, qu'elle s'épuisant dans des efforts déchus. Revenant dans l'appartement après sa balade avec Hank, elle s'était posée des questions sur le fait qu'il n'avait pas répondu à ses sms, préférant se rassurer en se disant qu'il ne s'était tout simplement pas réveillé, chose qui vint s'infirmer quand elle entra dans leur logement et qu'elle entendit Niels s'activer dans leur chambre. L'air curieux sur le visage, elle s'était avancée à sa rencontre, le voyant de dos entrain de fouiller dans les placards. Elle confronta son regard rougi quand il lui fit face, Aelya comprenant directement que quelque chose n'allait pas, et pendant quelques secondes, elle fût en apnée, les sourcils se fronçant devant l'incompréhension de ses mots. Elle le laissa continuer, son visage devenant blème à ce qu'il vint ajouter, parce qu'elle comprenait peu à peu ce qu'il était entrain de faire. Il la quittait, et c'était comme si elle pouvait entendre son coeur se fissurer sous l'effet du poids de cette conversation qu'elle n'aurait jamais voulu avoir. Elle plissa les lèvres en suivant son regard qui vint trouver la photo de l'échographie posée sur leur lit, faisant face à cette douleur qui vint l'attraper à la gorge pour l'étouffer.

- Tu... Tu me quittes... ?
Demanda-t-elle d'une voix faible, comme dans la peur de rendre ses mots bien trop concrets.

Son coeur battait de manière anarchique alors que son corps entier était parsemé de frissons à la sensation de ce vent froid qui s'infiltrait dans ses veines et qui détruisait tout sur son passage.

- Tu penses pas à moi en faisant ça... Comment tu peux t'imaginer que je puisse vivre sans toi ?
Lança-t-elle d'une voix blanche, secouée par toutes les émotions qui l'accablaient.

Elle s'avança précipitamment vers lui, son regard désespéré tentant d'accrocher le sien pour qu'il revienne sur sa décision.

- Bébé, mon amour, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de nous, je t'aime à en crever, ma vie a aucun sens sans toi ! Affirma-t-elle en attrapant ses mains pour y réfugier les siennes. Tu m'as promis... Je peux encore continuer, j'ai encore de la force pour tenir, je peux le faire pour nous. S'il te plait... Ajouta-t-elle, déposant un baiser sur chacune de ses mains.

Ses yeux s'embuèrent de larmes jusqu'à ce qu'elles ne viennent rouler sur ses joues, Aelya peinant à rester calme devant l'angoisse qui s'insurgeait en elle.
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MessageSujet: Re: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyMar 30 Juil 2019 - 20:34

Il avait l’air d’un animal abattu, et aujourd’hui, il comprenait que ça avait assez duré. Il devait partir pour elle, pour lui laisser une chance de s’en sortir, parce-qu’elle semblait déjà avoir pris un chemin où Niels n’avait pas sa place. S’il tombait, il le ferait seul. Dans sa tête, c’était sa seule manière de pouvoir encore contribuer à son bonheur. Puisqu’il ne pouvait pas la rejoindre, il partirait. Son cœur tombait en morceaux alors qu’il détaillait la silhouette qui apparaissait devant ses yeux, celle de leur enfant qui n’avait même pas eu le temps d’émettre son premier souffle dans ce monde où Niels s’était pris à rêver en imaginant leur vie à trois. La vie était injuste, et semble-t-il qu’elle n’avait pas l’intention d’arrêter de l’être. Il l’apprenait aux dépens de son propre bonheur. Sa main avait tenté de s’accrocher à la sienne, comme si c’était la seule bouée de sauvetage à des kilomètres à la ronde et après de longues semaines, c’était lui qui avait décidé de la lâcher, persuadé que c’était ce qu’il lui restait de mieux à faire. Il était incapable de voir la femme qu’il aimait se priver de vivre pour lui, alors que tout ce qu’elle méritait n’était que le bonheur. Maintenant, il comprenait que ça n’était plus lui qui était en mesure de le lui apporter. Les yeux rougis par les larmes, il avait reporté son attention sur elle lorsqu’il l’entendit s’adresser à lui, se détestant déjà pour les larmes qu’il allait faire rouler le long de ses joues. Il sentit un poignard s’enfoncer dans le creux de son cœur à sa réaction, à cette question qui le faisait crouler de peine et auquel il peinait à ne faire ne serait-ce qu’un hochement de tête. Il cilla un instant, serrant la mâchoire pour contenir l’afflux de larmes qui menaçait de le submerger. « Bébé... s’il-te-plaît... » Il savait qu’elle ne lui aurait pas facilité la tâche, et il ne pouvait que la comprendre. La décision de mettre fin à tout serait définitive et ils le savaient tous les deux. Sans un mot, il l’écouta le supplier, la laissant prendre ses mains qu’il serra dans les siennes, tentant de s’accrocher à elle même s’il savait que c’était déjà trop tard. Il s’avança légèrement vers elle, ses mains migrant de part et d’autre de son visage pour qu’elle puisse capter son regard, le sien en disant long sur la douleur qu’il ressentait à l’idée de continuer sa route sans elle. « J’ai pas le droit de t’empêcher de vivre. L’homme que t’aimes, mon amour, c’est pas moi... j’suis plus lui. Et t’as beau te battre pour le retrouver, j’crois qu’il reviendra plus. C’est pas une vie pour toi de rester avec l’ombre d’un homme comme moi. Toi, tu dois vivre, parce-que c’est tout ce que tu mérites. J’veux que tu vives, que tu sois heureuse, même si c’est sans moi, même si tu dois être avec un autre. T’as pas à rester emprisonnée comme ça, à cause de moi. Tu peux pas continuer comme ça, c’est pas juste pour toi... » Il reprit sa respiration, des larmes continuant de s’échapper de son regard meurtri et épuisé. « J’vais partir, essayer de guérir. Je sais pas quand je reviendrai... mais j’veux pas que tu t’inquiètes pour moi. J’veux que tu penses à toi, à celle que t’es au fond, celle que t’as toujours été... » Il défit son étreinte de son visage, ses doigts ramenant sa main jusqu’à son torse, là où son cœur battait. « Je t’aimerai toujours... Ça sera toujours toi mon amour. Je sais que je t’ai promis toutes ces choses... mais j’peux pas te laisser comme ça. J’refuse de te regarder te tuer pour moi. »

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MessageSujet: Re: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyMar 30 Juil 2019 - 21:37

Elle n'avait jamais pensé à ce qu'elle ferait si Niels viendrait à la quitter. Pourtant ils en avaient connus, des ruptures. Mais jamais elle ne les avait vu venir, sûrement parce que quelque part, elle avait toujours su qu'elle lui reviendrait dans le fond, même dans la colère, même dans la peine, elle savait toujours que lorsqu'ils claquaient la porte, ils se retrouveraient au bout d'un moment. Et pourtant, aujourd'hui, confrontée à son regard rongé par les larmes, elle n'était plus sûre que cette fois-ci, ils se retrouveraient. Ils n'avaient jamais été aussi abattus, aussi déçus par la vie elle-même qui avait réussi à les terrasser, Aelya n'étant pas arrivée à le ramener à ses côtés, perdant peu à peu le signal avec son cœur qu'elle n'entendait plus battre contre le sien. Elle n'avait jamais imaginé une fin définitive et pourtant, dans la tendresse de sa voix et de son regard, elle voyait bien, qu'il n'y avait plus à rattraper, que l'amour de sa vie était déjà trop loin. C'était comme si un cri désespéré résonnait dans les recoins de son cœur mortifère, Aelya cherchant irrévocablement à s'attacher aux sentiments qu'elle sentait toujours entre eux et qui était à ses yeux, les seules choses qui importaient pour que leur relation perdure. Elle baissa les yeux quand elle le vit ciller à sa question, ressentant la brûlure de ce coup de poing silencieux qu'il venait de lui administrer, teintant son âme d'hématomes et de fractures invisibles même si la douleur, elle, était bien réelle. Ses mains vinrent rejoindre les siennes avant de percevoir celles de Niels remonter jusqu'à son visage qu'il encadra, leurs regards empreints d'une profonde tristesse se liant, ses larmes pour seule lumière perlant dans les yeux d'Aelya. Elle ne voulait pas y croire, ne sachant pas comment elle pourrait se remettre d'une deuxième perte, celle de l'homme de sa vie dont sa présence était vitale. Elle secoua la tête, l'eau salée continuant de rouler sur ses joues.

- Je pourrai jamais continuer sans toi mon cœur. Je pourrais pas. Je veux pas. Je t'aime même si t'es déprimé, même si t'en peux plus, je t'aimerais toujours dans n'importe quelle situation, même si je dois y laisser ma vie, je t'aimerais quand même. Je sais rien faire d'autre, juste t'aimer, et je me déteste de pas arriver à te montrer que je vaux le coup, que tu vaux le coup. Je te choisirais toute ma vie... Lança-t-elle, ses pupilles accrochant les siennes dans la peine. T'es ma vie mon bébé, j'en ai plus sans toi, ajouta-t-elle la voix se brisant sous l'effet des sanglots.

Elle suivit le chemin d'une larme qui s'echappa des yeux de l'homme de sa vie, regrettant en même temps de ne pas être capable de l'effacer, de tuer cette douleur qui était la leur et qui nécrosait chacune de ses cellules. Elle fronça les sourcils, laissant l'angoisse transparaître sur ses traits alors qu'elle entendait qu'il partirait sans même avoir une seule notion de son retour qu'elle attendrait comme on attendrait le soleil après des années et années d'obscurité.

- Tu peux pas me demander de penser à moi, de pas m'inquiéter quand je sais même pas où tu vas ni quand tu rentres... Tu sais pas ce que ça me coûte là ce que tu me demandes... Souffla-t-elle, sa respiration devenant désordonnée sous l'effet du stress, de la peine, des regrets.

Elle laissa sa main porter la sienne jusqu'à sa poitrine, là où elle percevait les douces vibrations d'un organe qui n'était maintenant plus sien, qu'il emportait avec lui loin d'elle pour se reconstruire. Ses mots doux ne la rassuraient pas, parce que tout ce qu'elle voulait, était qu'il continue de l'aimer à ses côtés pour ne jamais la lâcher, ouvrant davantage la plaie qu'elle avait dans le plexus. Sans attendre, elle attrapa ses lèvres dans un baiser passionné, bousculé par l'urgence de s'imprégner une dernière fois de son corps, de lui, chaque baiser portant cette fin animée par le goût salé de leurs larmes, comme si chaque souvenir de leur relation s'invitait dans son esprit, son cœur battant à lui rompre les côtes, poussant ses derniers battements, ceux qui n'étaient destinés qu'à lui.

- Ce qui va me tuer, c'est simplement te voir partir... Murmura-t-elle contre ses lèvres en se détachant. Pourquoi tu me fais des promesses, si c'est pour pas les tenir...? Lança-t-elle, meurtrie, lasse. Ta décision est prise de toute façon. Elle est prise depuis pas mal de temps j'imagine, t'as juste repoussé l'échéance, non ? Demanda-t-elle tristement.

Elle se détacha de son étreinte, prenant place sur le lit où elle attrapa entre ses mains la photo de son échographie qu'elle détailla dans une amère nostalgie.

- Y'a qu'avec toi que je veux avoir un enfant, avoua-t-elle, le regard fuyant dans les contours de leur bébé qui n'était plus là.
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MessageSujet: Re: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyMer 31 Juil 2019 - 16:47

Il n’avait jamais souhaité ça pour eux, lui qui aurait aimé lui offrir tout ce qu’il pouvait avoir, tout ce qu’il était et qui lui appartiendrait toute sa vie. Mais il avait cette impression de n’être plus que du vide, son âme sombrant dans le néant, dans cette profondeur où il refusait d’embarquer Aelya. Sa place n’était pas ici, et il n’avait pas le droit de la priver d’une vie simplement parce-qu’il ne parvenait plus à envisager la sienne. Il ne voyait qu’elle, ne pensait qu’à elle, et tout ce qu’il désirait à présent, c’était de lui faire comprendre combien il l’aimait. Et il le voyait bien, dans son regard à elle, dans les larmes qui coulaient sur ses joues et qui semblaient essayer de le retenir, combien c’était réciproque. Ils s’aimaient, et ça aurait crevé les yeux à n’importe qui. Seulement, ça n’était plus assez. Pas pour le faire rester. Son cœur s’était mis à émettre ses derniers battements lorsque ses mains tremblantes vinrent s’emparer des siennes, l’obligeant à s’intéresser à sa peau si douce qu’il voulait ancrer à jamais dans sa mémoire et sur sa propre peau. Il désirait la garder sur lui, cette marque amoureuse qu’Aelya avait laissé sur lui depuis le début, depuis le premier regard, depuis le premier toucher. Jamais il ne l’oublierait et jamais il n’arrêterait de l’aimer, elle était en lui pour le restant de ses jours et il ne laisserait jamais personne essayer de lui dérober leurs souvenirs. Il peina à maintenir son regard lorsqu’elle reprit la parole, chaque mot venant le transpercer comme une lame aiguisée, sa peine reflétant la sienne. « Tu vas vivre sans moi... tu vas réussir, tu vas avoir une belle vie mon amour. Parce-que c’est comme ça que ça doit se passer. J’ai rien à t’apporter moi, j’suis même plus capable de sourire sans me forcer. » Souffla-t-il, laissant entrevoir les failles qui creusaient son coeur, ses yeux valsant jusqu’aux lèvres d’Aelya. « T’as fait tout ce que t’as pu... mais y’a plus rien à sauver en moi. » Dit-il, le regard vaincu, laissant la main d’Aelya migrer jusqu’à son cœur, pour qu’elle en perçoive les dernières vibrations. Il lui souffla ces quelques mots, laissant entrevoir son départ imminent, sa gorge retenant ses sanglots aux paroles qu’elle prononça. Il savait qu’il lui demandait l’impossible, parce-qu’à sa place, il aurait refusé de la voir lui échapper de la sorte, sans même savoir où serait sa prochaine destination. « Je sais bébé... je sais tout ça. J’suis désolé de t’imposer ça. Mais j’le fais pour toi mon amour... Juste pour toi. Tu t’en rends juste pas compte maintenant... » Sûrement ne se rendait-elle pas compte des efforts qu’il faisait également, parce-qu’il aurait aimé ne jamais avoir à la quitter, son cœur étant voué au sien jusqu’à la fin des temps. Il ferma les yeux en sentant le choc de leur baiser, leurs larmes se mêlant pendant cet échange qu’il aurait souhaité voir s’éterniser, alors que ses bras vinrent l’enlacer, la ramenant une dernière fois contre lui. Il reprit son souffle en la sentant s’écarter de ses lèvres, son regard s’ancrant immédiatement dans le sien. « Sois heureuse... tu peux l’être, même sans moi. » Murmura-t-il contre son visage, son coeur se serrant à sa question, comprenant qu’il n’avait pas tenu des engagements. « Je voulais y croire... mais j’peux pas changer ce qui est déjà scellé. Ma promesse de t’aimer pour toujours, c’est la seule que je tiendrai. » Ajouta-t-il, ses sourcils se fronçant à ses paroles qui le blessaient mais qu’il comprenait, parce-que sa décision semblait réfléchie et mûrie, même si ce n’était jamais ce qu’il avait voulu. « Je te mentais pas ces derniers jours, quand y’avait du mieux. Quand je te disais que je t’aimais, que je voulais passer ma vie avec toi. Je t’ai jamais menti sur tout ça, j’aurais pas pu jouer avec toi. » Affirma-t-il, d’une voix faible, doutant du fait qu’elle puisse le croire, parce-que tout laissait penser que c’était prémédité. Il la regarda s’emparer de la photo de son échographie sur le lit, ressentant déjà le froid l’envahir lorsque leurs peaux se séparèrent. Il se mordit la lèvre à ses derniers mots, ses membres se rigidifiant, devenant soudainement douloureux, se détestant de ne pas être celui qu’elle voulait, de ne pas lui offrir tout ce qu’elle attendait. « Je suis désolé... » Lâcha-t-il, l’air abattu, ramassant les dernières affaires pour rejoindre le salon où il scella son sac. Il ramassa l’une de ses planches au sol, incapable de s’éterniser parce-qu’il savait qu’Aelya avait le pouvoir de le faire rester, et c’était tout ce qu’il désirait éviter. Son regard embué de larmes se porta sur Hank qui continuait de le suivre, Niels finissant par relever la tête vers Aelya, comme s’il cherchait son approbation pour pouvoir emmener le chiot avec lui.

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MessageSujet: Re: when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels)   when you said your last goodbye, i died a little bit inside. (niels) EmptyMer 31 Juil 2019 - 20:20

Même au fond des ténèbres, Aelya avait toujours réussi à percevoir la lumière, s'accrochant à la lueur de leurs espoirs qu'ils nourrissaient ensemble depuis le début, et qui guidait leurs pas dans cette vie habillée par les ruines du chaos dans lequel ils s'étaient trop souvent retrouvés piégés, mais toujours unis. C'était surement ce qui faisait la différence, ce qui animait son coeur à chaque fois qu'elle daignait respirer dans un air toxique, Aelya gardant toujours à l'esprit qu'au bout du compte, tant qu'elle gardait Niels dans sa vie, elle avait tout, le plus beau des trésors qui savait la combler de par sa seule présence. Et aujourd'hui, elle comprenait qu'elle le perdait officiellement, qu'il venait de mettre un terme à ce qui la tenait debout par le biais de sa volonté. Elle ne se reconnaissait que dans son regard, et elle savait qu'elle venait de se perdre, elle aussi, dans ses mots qui sonnaient leur rupture, dans ses yeux qui expiaient les maux contre lesquels elle ne pouvait plus lutter, Niels lui faisant comprendre qu'il n'y avait plus rien à faire. Dans sa douceur la plus extrême, il arrivait tout de même à l'achever, son coeur se déchirant avec violence dans le creux de sa poitrine qui ne verrait plus aucun sentiment éclore, parce que tout ce qui avait fleuri dans son organisme portait les effluves du parfum de Niels.

- J'suis désolée de plus être capable de te faire sourire comme avant... J'ai essayé. Faut croire que j'suis pas aussi douée que je le pensais pour te rendre heureux... Avança-t-elle, soupirant tristement. Nan... J'ai pas fait tout ce que j'ai pu, c'est pas possible. Je nous voyais plus forts que ça... C'est con mais... J'avais l'impression que j'aurais pu tenir toute une vie avec toi, lâcha-t-elle dans un sourire triste, haussant les épaules, déçue.

Parce qu'elle s'était vue parcourir le monde avec lui, se découvrir, et sourire avec lui, construire encore des souvenirs sous l'effet de leur relation qui n'avait cessé de l'épanouir, et elle se rendait compte dès à présent que dans les flammes de leur passion, il ne restait plus que des cendres. Elle secoua la tête à ses mots, les joues baignées de ses larmes tandis qu'elle se débattait avec son envie égoïstement amoureuse de le faire rester à ses côtés.

- Je m'en rendrai sûrement jamais compte. Je vois pas le positif dans le fait de te laisser partir, et encore moins dans le fait de ne pas savoir où. Tu m'as jamais habituée à vivre sans toi et t'es entrain de me demander de le faire alors que j'ai jamais appris. T'as pas l'air de te mettre à ma place, lâcha-t-elle, serrant la mâchoire alors qu'elle sentait l'amertume la gagner.

Elle avait essuyé une perte qu'elle confrontait tous les jours dans le miroir quand ses yeux se posaient sur sa cicatrice, elle devait maintenant subir son départ, et en plus, l'incertitude sur sa destination, elle qui angoissait déjà à la simple idée de ne pas le voir rentrer à l'heure chez eux. C'était trop à supporter, trop à s'imaginer, elle avait comme l'impression que le sol se fissurait sous ses pieds. Elle s'avança pour trouver ses lèvres qu'elle embrassa jusqu'à en perdre le souffle, elle qui avait déjà perdu la raison en liant son âme et son cœur pour l'éternité au seul homme qu'elle voulait encore aimer. Elle n'était définitivement pas prête à endurer un quotidien sans lui.

- Si tu penses vraiment ce que tu dis, c'est que tu me connais pas tant que ça, ou alors que tu préfères te rassurer comme tu peux, souffla-t-elle contre ses lèvres, son regard rougi rejoignant le sien.

Parce qu'il devait savoir après tout ce temps qu'elle était incapable d'être sans lui, ses gestes, ses attentions le lui prouvant chaque jour. Son bonheur portait son prénom, et il n'y en aurait pas d'autres. Elle cilla à ce qu'il vint ajouter, son cœur loupant un battement à cette promesse qu'il comptait tenir, ce qu'elle ferait aussi parce que son amour était impérissable.

- Si t'es pas heureux avec moi, ça deviendra un fardeau de tenir cette promesse... Ajouta-t-elle, le cœur serré.

Ils n'avanceraient jamais, l'un comme l'autre, leurs âmes seraient toujours enchevêtrées dans cette liaison qui les dépassait et qui pourtant, les empêcherait de tourner la page sur leur histoire. Elle hocha la tête à ses paroles, peinant à comprendre la raison pour laquelle ils se quittaient.

- Alors pourquoi tu me quittes si y'avait du mieux, si tu m'aimes ? Je comprends toujours pas. Tu le fais parce que tu penses que je m'en sortirais mieux sans toi ? Mais comment tu peux décider ça à ma place...? Je sais pas quoi penser là, j'suis perdue, soupira-t-elle, lasse.

Elle avait du mal à concevoir qu'hier encore, ils parlaient d'avenir et qu'aujourd'hui, il n'y en avait plus aucun qui se dessinait. Ses pensées s'entrechoquaient, explosant comme les débris de son cœur en miettes. Elle se détacha de son étreinte qui n'arrivait pas à l'apaiser, s'enfermant d'ors et déjà dans le vide de son absence, ses yeux trouvant la photo de son échographie dans laquelle elle revoyait leurs sourires lors de l'annonce du sexe de leur enfant, se laissant percuter par cette tempête de nostalgie qui était douloureux.

- Moi aussi, répondit-elle sur le même ton, tentant de retenir ses larmes qui ne faisaient que de couler sans qu'elle ne puisse y faire quelque chose.

Elle resta prostrée dans la chambre, devant cette image, le laissant prendre ses dernières affaires avant de le voir rejoindre le salon où elle finit par y venir d'une démarche accablée, hochant la tête en trouvant son regard qui lui demandait silencieusement la permission de prendre Hank qui s'agitait autour de lui.

- Prends le avec toi. Il pourra veiller sur toi au moins.

Elle sourit tristement en s'acroupissant à la hauteur de leur chiot pour le caresser.

- Prends soin de lui toi aussi. Il va me manquer, ajouta-t-elle en déposant quelques baisers sur le haut de sa tête.

Elle se redressa, peinant à soutenir le regard de Niels puisqu'elle savait qu'il était temps de mettre un terme à leur douleur mutuelle.

- Sois heureux. C'est tout ce que je te souhaite aussi. Tu le mérites, ajouta-t-elle, se retenant de lui dire qu'elle l'aimait pour ne pas souffrir davantage, sa décision étant prise dans tous les cas.

Elle lui tourna le dos pour revenir dans la chambre, ne voulant pas succomber à son envie de l'embrasser encore parce que si elle le faisait, elle ne le lâcherait plus.
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