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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 maybe you're my saving grace. (the bowery)

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2 participants
AuteurMessage
grand kangou
Effy Shepperfield
Effy Shepperfield
MESSAGE : 3471
ICI DEPUIS : 18/02/2019
COMPTES : charlie & seth & aïnhoa & saoirse.
CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).

STATUT : missing you comes in waves and tonight i'm drowning.

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: british dans le sang ☾ vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, a arrêté il y a un peu plus d'un an ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ dépressive et tend à l'autodestruction ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ça ☾ photogénique ☾ régulièrement sujette à de violentes crises d’angoisse ☾ tentative de suicide foirée à 18 ans ☾ fuit l'attachement ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ enfoncée dans les drogues, toute sa paie y passe ☾ faire des collages l'apaise ☾ aime vivre dans la pénombre ☾ style vestimentaire très varié, selon son mood du moment ☾ black is the new black, elle se maquille toujours beaucoup les yeux ☾ allergique au sport ☾ toujours en retard ☾ elle mange très peu et ne prend jamais un gramme, métabolisme rapide ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
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MessageSujet: maybe you're my saving grace. (the bowery)   maybe you're my saving grace. (the bowery) EmptyJeu 14 Déc 2023 - 12:28

maybe you're my saving grace

Le retour à Bowen avait été moins brutal qu'attendu, du moins au début. Après quelques mois à Cairns, loin de tout ce qui lui pesait quotidiennement, de ce qui tournait en boucle dans sa tête, l'entraînant toujours mieux vers le fond, elle avait retrouvé une certaine capacité à respirer. La distance n'effaçait pas tous les maux, mais ça lui avait fait du bien, à l'Anglaise, de se plonger dans le travail, à des centaines de kilomètres. L'appréhension avait noué son estomac en revenant dans la petite ville côtière, même si elle avait tenté de se préparer mentalement à refaire face à tout ce qu'elle avait mis de côté. Recroiser Milo avait été une étape moyennement imprévue, elle savait qu'elle risquait de le voir, mais pas si vite, pas après seulement un week-end, qu'elle avait d'ailleurs passé terrée à the Bowery. Les vagues orageuses étaient revenues tourmenter son âme rapidement, au moment où elle avait croisé son regard, ce fameux matin où elle s'était pourtant rendue au travail à la même heure que le réveil des oiseaux. Si Effy avait pu reprendre un semblant de train de vie sain, elle était sur le fil quant à la possibilité de replonger dans les brumes de ses vices. Une chose, toutefois, l'aidait à maintenir un peu le cap, à garder debout ce qu'elle avait construit lors de son absence. C'était sa colocation. Elle n'avait jamais été celle qui prenait le plus part à cette vie en communauté, mais ça ne signifiait pas qu'elle ne l'appréciait pas. Et si ça n'effaçait pas sa peine, sa peur et sa colère, ça mettait des pansements ici et là sur son cœur. L'espace cosy et les présences bienveillantes, aidaient à apaiser son esprit, même quand elle ne dormait pas la nuit. Ce qui avait été le cas la nuit dernière. Alors Effy était montée sur le toit, pour fumer des cigarettes à la chaîne, et occasionnellement se remplir les poumons de l'air agréable et estival de l'Australie. Elle était redescendue au matin, croisant Ella et Rey au petit-déjeuner, leur avait adressé un bref sourire, ses yeux cernés un peu fuyants, avant d'aller se réfugier dans sa chambre pour enfin, accepter les bras de Morphée. C'est en début d'après-midi qu'elle s'était réveillée, sans avoir la sensation d'être reposée, mais l'humeur pas trop sombre. Après avoir traîné entre les quatre murs de sa chambre, elle était finalement allée à la cuisine, pour se lancer dans une activité qui aurait étonné tout le monde : cuisiner. Elle ne savait pas trop dans quel but, mais dans tous les cas, elle avait des colocataires avec qui partager le repas plus tard. S'interrompant au milieu des préparatifs, elle jeta un œil au sapin de Noël dans un coin de l'espace de vie. En tête à tête silencieux avec l'esprit de Noël, dont elle n'avait d'habitude que faire, elle s'en alla sur un coup de tête, farfouiller dans une des pièces de rangements, à la recherche de guirlandes lumineuses, bougies, ou tout autre accessoire dans l'ambiance des fêtes.


@reyansh bhakta @ella o'brian j'ai lancé le sujet pour Rey et Effy, mais comme c'est the Bowery, je trouve ça chouette que n'importe quel membre de la commu' puisse y participer, sans obligation bien sûr :coeur: donc si Ella veut venir dans le rp c'est évidemment ok :11:

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Reyansh Bhakta
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MessageSujet: Re: maybe you're my saving grace. (the bowery)   maybe you're my saving grace. (the bowery) EmptyVen 15 Déc 2023 - 2:24

Puisqu’à The Bowery, ils n’étaient désormais plus que trois officiellement, l’absence de l’un se ressentait à travers tous les murs. Effy avait passé quelques mois ailleurs, à Cairns, laissant Ella et Reyansh reine et roi de la place. Puisqu’ils se fréquentaient, sans avoir mis de mot sur cette relation qui perdurait pourtant depuis plusieurs mois, les deux en avaient profité pour play house, dormant ensemble à presque toutes les nuits, se préparant des repas en tête à tête, en monopolisant le salon pour en faire des nuits de “camping” intérieur, tout comme ils en faisaient aussi à l’extérieur à la belle étoile. Il était donc évident que le retour d’Effy avait quelque peu chamboulé cette routine installée, cette douceur égoïste. Ella et Reyansh s’étaient promis de ne rien faire ressentir à leur colocataire. Ils l'appréciaient énormément, malgré son côté un peu plus sauvage qu’eux, et la dernière chose qu’ils voulaient était qu’elle se sente désormais de trop, à la suite de son retour. Reyansh avait donc regagné ses quartiers, dans sa chambre adjacente à la terrasse sur le toit. Ses grandes fenêtres donnant directement sur l’étendue cimentée, il avait pu voir, la nuit dernière, l’errance d’Effy sous la lune. Il était endormi, dans son lit, ses yeux à moitié ouverts, alors il ne s’était pas levé pour aller la rejoindre. Et puis, même de loin et même dans le silence, il avait compris qu’elle avait besoin de ce moment de solitude, de connexion avec la nuit. Le matin, il avait profité du bref instant durant lequel Effy avait eu les yeux fermés, pour s’éclipser de sa chambre et du toit, descendant à la cuisine à l’étage principal, où il avait retrouvé Ella. Avant qu’il ne parte à la librairie, il avait à peine recroisée la brune, elle leur avait seulement adressé un sourire avant de s’enfermer dans sa chambre. Ce n’est qu’en après-midi, à son retour de la librairie où il avait fait l’inventaire toute la matinée, que Reyansh tomba de nouveau sur Effy, cette fois un peu plus réveillée. Et visiblement beaucoup plus motivée qu’à son habitude. Le logement sentait bon, les effluves provenant de la cuisine. Ce n’était pas Ella, puisqu’elle ne rentrerait qu’un peu plus tard. Reyansh s’approcha de l’espace de rangement où il entendait bardasser. « Ça sent super bon, ici. Tu cherches quelque chose, Effy ? » Demanda-t-il en passant sa tête de l’autre côté de la porte.

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But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts. ☾☾
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MessageSujet: Re: maybe you're my saving grace. (the bowery)   maybe you're my saving grace. (the bowery) EmptyLun 18 Déc 2023 - 16:18

Elle ne savait pas trop ce qu'elle cherchait, dans cette pièce comme dans sa vie actuelle, probablement. Le débarras était sûrement une belle métaphore pour son existence. Elle était certaine qu'elle y trouverait des choses sympa, mais tout était sans dessus-dessous, un fouillis de trésors et de choses brisées. Comme elle. La voix de Rey retentit dans son dos, alors qu'elle était accroupie, en train de dénicher une guirlande lumineuse multicolore, aux couleurs criardes, dans le fond d'une boîte. Elle tourna la tête vers lui, pivotant le buste, faisant presque partie du bordel alors que sa frêle silhouette était enveloppée d'un pull fin oversized, qui lui arrivait presque jusqu'aux genoux, dissimulant son short de pyjama. « Mon esprit de Noël. » se justifia-t-elle, la mine parfaitement sérieuse, avant de craquer un sourire amusé. Elle sortit la guirlande qu'elle tint devant elle, en guise de victoire, même si ses traits exprimaient bien le léger désespoir de n'avoir rien trouvé de mieux jusqu'ici. « Et j'ai lancé un chicken parmigiana. » ajouta-t-elle en désignant la cuisine où elle s'était interrompue en plein milieu de la confection du plat. Depuis le temps qu'elle vivait à Bowen, Effy avait pris deux ou trois habitudes culinaires australiennes.

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MessageSujet: Re: maybe you're my saving grace. (the bowery)   maybe you're my saving grace. (the bowery) EmptySam 23 Déc 2023 - 22:40

À la vue d’Effy, égarée au beau milieu des décorations de Noël, Reyansh ne put retenir un sourire. Il fallait avouer que l’image était assez improbable. Il ignorait quelle heure il était maintenant, mais visiblement sa colocataire n’avait pas bougé d’ici, puisqu’elle portait encore son pull trop grand pour elle, celui dans lequel Reyansh l’avait croisée ce matin. « Est-ce que t’es sur la bonne voie pour le trouver ? » Demanda l’artiste, se disant que si ce n’était pas parmi ces guirlandes aux lumières multicolores qu’elle le trouvait, elle ne le trouverait peut-être jamais dans ce placard. La brunette en brandit d’ailleurs une devant elle, son regard traduisant la déception de ne pas avoir trouvé mieux. « Quoi, t’aimes pas nos décos ? » Il rit. « Ce sont de vieilles boîtes qui traînaient encore ici quand cette place est devenue la Bowery, apparemment. On sait pas trop à qui ça appartenait, tout ce bazar. » Une fois le sujet des décorations tassé, Effy lança qu’elle avait fait un poulet parmigiana. Reyansh hocha la tête en tournant la tête vers la cuisine, après avoir croisé ses bras sur sa poitrine. « Aaah, c’est ça, la bonne odeur. » Il reposa son regard sur sa colocataire. « T’es motivée aujourd’hui, dis donc. » Releva-t-il.

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