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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo

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MessageSujet: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyVen 22 Mai 2015 - 2:23


Les douleurs d'une nouvelle vie.
Léo & Andréa
Les douleurs des contractions se faisaient de plus en plus rapprochées, mais ce n'était pas bon, Andréa le savait. Son fils ne pouvait pas venir maintenant, il était bien trop en avances. Les ambulanciers l'emmenaient dans leur véhicule, allongés sur une civière. Andréa se plia en agrippant le drap qui la recouvrait. Mais dans cet instant, où la douleur déchirait son corps de part en part, elle savait qu'elle devait joindre Léo. Sa main attrapa celle de l'homme le plus près d'elle et le tira vers elle. Il faut appeler Léo. S'il vous plaît appelez Léo. L'homme lui fit un sourire qui se voulait rassurant en lui demandant de se calmer, mais à ce moment là, elle n'avait pas envie de se respirer, elle voulait qu'il l'aide vraiment. Si la jeune blonde était en pleine capacité de ses moyens, elle lui ferait manger sa tignasse noire, mais les douleurs étaient de plus en plus forte. Bordel, appeler Léo Emerson. Vous voulez que je vous l'épèle ou vous allez prendre mon fichu téléphone et l'appeler ? C'est le père de mon enfant et mon fils est en danger. Un cris lui échappa quand une douleur particulièrement douloureuse se fit ressentir. La douleur augmentait de minutes en minutes. Andréa ne comprenait pas comment les femmes pouvaient affirmer oublier cette douleur, elle ne l'oublierais jamais. Les sirènes étaient hurlantes et elle entendait les urgentistes chuchoter. La seule femme s'approcha d'elle et posa sa main sur son front pour la calmer. Mademoiselle Rollins, je viens de prendre vos consentantes. Nous sommes bientôt arrivée à l'hôpital, on nous attends déjà là bas pour vous emmener en salle d'accouchement. Le visage d'Andréa perdit totalement de sa couleur,elle ne pouvait pas accoucher, pas maintenant pas avec un mois et deux semaines d'avances. Son bébé était bien trop fragile. La soignante dut voir son trouble, car elle posa une main rassurante sur son épaule. Tout va bien se passer. Mais Andréa savait bien que tout était faux. Il y avait du danger, de la crainte. Elle pouvait le perdre. Une larme roulait alors sur sa joue.

Les portes s'ouvrirent rapidement et la civière fut sortie rapidement. Femme enceinte de sept mois et demi, ayant glissé dans sa douche provoquant des contractions espacé toutes les six minutes. Le travail est déjà enclenché. Andréa n'entendit pas la réponse du médecin, elle restait bloqué sur le mot enclenché. Elle devait se résoudre à l'évidence, même si cela la terrifiait. Son brancard filait à vive allure dans les couloirs bien trop blanc de l'hôpital. Un médecin arriva en courant et saisit les informations dans un dossier. Andréa mordait l'intérieur de sa joue pour ne pas hurler, elle avait trop mal pour répondre aux questions de ce dernier. Elle n'arriva qu'à souffler le nom de Léo Emerson quand il lui demanda une personne  prévenir. Le médecin disparut aussi vite qu'il était arrivé et Andy se retrouva seule avec une infirmière qui l'installa dans une des salle d'accouchement et qui l'aida à se mettre en chemise. On lui installa le monitoring et fit les premières observations. L'aide soignante qui l'avait aidé  s'habiller, s'installa près d'elle en lui souriant légèrement. Mademoiselle Rollins, je m’appelle Kate et je suis votre aide soignante. Je suis la pour vous aider et faire en sorte que tous se passe pour le mieux. Je sais que vous êtes angoissée, mais tout va bien se passer. Andréa la regarda les larmes aux yeux. Elle avait peur. Malgré les mots de la soignante, elle était terrorisée  l'idée de perdre cet enfant qu'elle aimait déjà tellement. Mais je ne suis pas à terme, mon bébé est trop faible. La porte s'ouvrit sur le médecin qui avait prit les notes un peu plus tôt et s’installa à ses pieds. Andréa le trouvait incroyablement froid, il observa le travail et releva les yeux vers elle. Votre petit bonhomme semble près à sortir, nous allons faire une échographie. Votre douleur sur une échelle de zéro à dix? Andréa vit la soignante la quitter pour préparer la machine. Elle se concentra sur le médecin pour lui répondre qu'elle était sans doute entre sept et huit. Le gel était froid et la sonde faisait mal à son ventre mais au moin, elle entendait le coeur de son fils, il était toujours l. Un poids s'envola, mais accoucher maintenant était encore trop dangeureux. Les minutes s’égrainèrent où Andréa angoissait totalement, la seule chose qui calmait son coeur était celui de son fils. Malgré sa chute, il battait toujours régulièrement. Que risque-t-il? Si j'accouche maintenant, à sept mois et demi, mon enfant ... je ne veux pas le perdre. Une larme roula sur son visage, elle ne pouvait pas si résoudre. Il était une partie d'elle, sans doute la meilleure, elle avait besoin de lui. Même né prématuré, votre enfant est viable, nous le metrons sous couveuse et il sera sous surveillance. Le travail à commancé Mme Rollins, mais il n'a pas encore engagé sa descente. Par contre, il met impossible de vous donner la péridurale, vous avez déjà passé le stade. Nous allons tous faire pour que tous se passe pour le mieux, vous devez me faire confiance. Andréa accepta d'un signe de la tête. Et pour Léo? L'aide soignante lui apprit qu'il avait réussit à le contacter, mais elle vit qu'il y avait bien trop d'inquiètude dans son regard. Que lui cachaient-ils?

Emi Burton
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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyMar 26 Mai 2015 - 12:21


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« Tout ira bien madame Rollins, détendez-vous. Votre conjoint arrivera dans quelques minutes. »

Gloucester island, au large d’Hideaway bay, à une heure de route et quelques minutes de bateau de Bowen. Une île paradisiaque, idyllique, sur laquelle Léo prenait du bon temps après une séance photo. Disons-le clairement, il était entrait de s’envoyer en l’air sur une crique déserte avec son model, un mannequin australien réputé et belle à se damner. Entre eux deux c’était toujours la même histoire, avec la même fin. Elle avait été l’un de ses tous premiers model photo lorsqu’il débutait juste dans le métier, c’était cliché, le photographe qui finit au lit avec son model, pourtant il était jeune, un peu con et elle n’avait pas eu besoin de grand-chose pour le charmer. Ils ne se recroisaient que très rarement, Léo était passé aux photoreportages, bien plus intéressants que des séances lingerie interminable. Mais lorsqu’elle avait besoin de belles photos, c’est lui qu’elle contactait et comme lui était faible, il répondait toujours présent, même pour les prolongations. Il n’y aurait jamais rien de plus entre eux, d’ailleurs ils ne s’étaient pas revu depuis des années. Mais voilà, lorsqu’elle l’avait contacté il y a de ça quelques jours, Léo avait vu cette proposition comme un exutoire. Depuis quelques mois tout allait de travers, il déraillait totalement. Pourtant il était revenu à Bowen pour reprendre sa vie en main après ses pérégrinations thaïlandaises, mais c’était sans compter sur l’intervention d’Andrea, sur ses révélations sur sa grossesse et la paternité à venir du jeune homme. Dès lors il était parti en vrille, il ne s’était pas senti capable d’assumer ce poids et s’était lancé à corps perdu dans le travail, un peu d’alcool et le sexe. Comme pour se dire qu’il avait encore quelques mois pour être irresponsable, lui qui n’était pourtant pas adepte de la drague et des coups d’un soir s’était rapidement révélé expert dans cet art, une nouvelle femme presque chaque soir dans son lit, il ne les rappelait jamais, à Bowen ou ailleurs, au gré des voyages, des rencontres, il multipliait les conquêtes non sans se sentir un minimum minable à la fin, mais il recommençait pourtant. Voilà un mois et demi que ça durait, il en avait encore autant à profiter avant qu’il ne soit obligé de se calmer, par la force des choses. Parce qu’il allait être père et qu’il savait que dès lors qu’il tiendrait son fils dans ses bras, tout changerait, en bien, en mal, ça il n’en savait rien, d’ailleurs peut-être qu’il se faisait trop d’idées, que rien ne changerait vraiment… allez savoir.

Lorsque le téléphone sonna il ne répondit pas aux deux premiers appels, mais voyant qu’on insistait, il se détacha avec regret de sa partenaire… pour se prendre un coup de massue sur la tête. C’était une infirmière de l’hopital de Bowen qui le pressait de venir au plus vite parce que sa femme avait commencé le travail. Sa femme… Andrea, elle allait accoucher, c’était impossible, c’était trop tôt, trop dangereux, trop soudain. Il répondit en bafouillant qu’il était en rendez-vous professionnel à une heure de route au large de la ville mais l’infirmière insistait, Andy avait besoin de lui, elle était effrayée. Soupirant, Léo promis de faire au plus vite. Il se tourna vers la sublime brune nue à côté de lui, visiblement elle était choquée par ce qu’elle venait d’entendre. « Ca n’est pas ma fe... » il allait se justifier, mais se ravisa, il ne devait rien à cette fille, elle n’avait pas besoin de savoir que son ex attendait un enfant de lui et croyez-moi, il avait pris toutes ses précautions pour que ce genre de choses ne se reproduisent pas. Il lui adressa un sourire désolé. « On remet ça une prochaine fois ma belle. Je t’envoie les photos par mail, elles seront superbes comme toujours. Il faut que je rentre. » Il rangea son matériel à la hâte et se précipita vers le petit port pour prendre le premier bateau qui le ramènerait vers sa voiture. Tout ce temps il ne pensait qu’à une choses, son fils allait naitre et il devait être présent. Il l’avait promis à Andrea. Depuis qu’elle s’était installé à Bowen, les deux ex avaient un rapport très froid, Léo ne digérait pas cette grossesse qu’il avait pris pour une trahison et la blonde lui reprochait son attitude. Pourtant il avait accepté de se rendre aux examens médicaux, aux échographies et tout le bazar, parce qu’il avait bien dû se rendre à l’évidence qu’un enfant allait changer sa vie et qu’il n’y était pas du tout préparé mais aussi au fait qu’Andy était effrayée de vivre ça toute seule et que dans le fond, il avait bon cœur.
Il regagna sa voiture et se mit en route. Il allait tout faire pour arriver à Bowen au plus vite…


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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyVen 29 Mai 2015 - 23:42


Les douleurs d'une nouvelle vie.
Léo & Andréa
La douleurs semblaient s'estomper, mais Andréa savait très bien que se n'était pas vraie. C'était la fatigue physique qui lui donnait cette impression. Le travail commençait à peine et elle se sentait déjà incroyablement fatiguée, comment ferait elle pour faire les poussées quand on le lui demanderait. Elle n'en avait pas la moindre idée et la seule chose à la quel elle pensait à cet instant, était la santé de son enfant. Les voix des personnes qui l'entouraient ressemblaient désormais plus à des bourdonnements qu'à de vraies paroles, mais la main de Kate sur son épaule la rassurait un peu. Elle ne se sentait pas seule. Andréa avait les yeux fixés sur l'écran qui lui montrait son enfant et son cœur battait aussi vite que celui de son fils. Mais il n'était pas en position et malgré les contractions qui vrillaient son corps, il ne se retournait pas. Elle savait que plus le temps passerait plus la santé de son enfant serait précaire. La poche des d'eaux de ne s'était pas encore rompus et tant qu'elle était toujours en place, il serait en sécurité. N'est ce pas ? Le doute lui retournait le cœur, elle avait tellement peur de perdre ce petit être qu'elle aimait déjà tant.

L'aide soignante passa un linge frais sur son front, soulageant l'espace de quelque secondes la chaleur qui avait prit son corps en otage. Merci. chuchota-t-elle à Kate qui l'accueilli avec un sourire qui se voulait rassurant. Andréa ne la connaissait pas, mais le lien que la jeune soignante avait réussit à créer avec elle, la réconfortait. La future maman se sentait soutenue et surtout ne se sentait pas seule. La chute n'a rien fait à l'enfant Andréa, vous n'avez pas à vous inquiéter. Votre fils va bien. Mais elle se sentait tout de même coupable, elle ne voyait plus ses pieds et avait tout de même voulut prendre une douche en milieu d'après midi. Elle y était allez doucement comme à son habitude, faisant attention à ses moindres gestes, mais elle n'avait pas penser à la serviette et à son chat. En voulant éviter son chat, ses pieds s'étaient pris dans la serviette qu'elle avait laissé sur le sol et elle n'avait pas réussit à se rattraper, tombant lourdement sur le sol. Andréa avait réussit à se mettre sur le côté, mais à l'instant où elle avait ressentit le choc dans son corps, les premières contractions étaient arrivées. Malgré la douleur, elle avait réussit à s'extirper jusqu'à son téléphone et appeler les urgences, puis par s'habiller. Alors Andréa ne pouvait que 'en vouloir d'être allongée ici, un mois et demi trop tôt. Le médecin fit à nouveau son apparition et sans un mot observa les constantes du monitoring. Andréa aurait voulut lui hurler dessus mais, elle était à bout de force. Nous allons rompre la poche des eaux, Madame Rollins, cela enclenchera la descente du bébé et son placement. Si nous patientons encore, il risque d'être en souffrance. Vous comprenez? Le mot souffrance heurta le cœur de la jeune blonde de plein fouet et elle acquiesça d'un simple mouvement de tête. Pour le moment tout va bien madame Rollins, le rythme cardiaque de votre fils est bon. Mais nous devons prévenir tous les risques. Andréa était désormais reconnaissante. Ce médecin qu'elle trouvait froid, trouvait les mots pour la soulager, la rassurer. D'un regard, Andréa lui montra qu'elle avait comprit.

Trente huit minutes était passé depuis sont arrivée et Léo n'était toujours pas là, elle aurait voulut qu'il soit là pour l'accouchement. Pas pour elle, mais pour son fils. Enfin peut être un peu pour elle, car à l'état actuelle, elle avait besoin de son aide et de sa force. Andréa sentit le médecin installer ses jambes dans les étriers et avant qu'elle ne se prépare à quoi que se soit, elle sentit un relâchement et un soulagement l'espace de trois secondes exactement avant qu'une contraction beaucoup plus forte que toutes les autres lui arrache un cris. Mon Bébé … Immédiatement, la pression de la main de Kate se fit ressentir. Andréa, c'est normal. Le travail commence vraiment, les contractions vont être beaucoup plus forte, mais je suis là et je vais vous assister tout au long de votre accouchement. fit la voix rassurante de la soignante. Andréa prit une profonde inspiration en anticipant une autre contraction. Il va arriver Andréa, votre mari va rapidement venir. Kate devait parler de Léo, elle tenta de lui expliquer qu'il n'était pas son mari, mais la douleur la terrassait et elle n'arrivait qu'à lui faire un signe de tête.

L'obstétricien lui parlait, mais Andréa ne comprenait pas tout. Elle sentit son dos se remonter légèrement pour l'aider à pousser au moment venu. La main du médecin poussa sur son ventre, mettant son bébé en position, l'aidant à se retourner totalement et le placer pour la descente. Une douleur s'accentua dans le bas ventre d'Andréa et elle grimaça sous cette pression.

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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyMar 2 Juin 2015 - 11:09


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« Votre femme est tombée dans la douche c’est ce qui a provoqué l’accouchement prématuré, faites vite, elle a besoin de vous. »

Les mots de l’infirmière résonnaient encore dans l’esprit encombré de Léo. Il avait démarré sa voiture en quatrième vitesse et roulait maintenant à tombeau ouvert en direction de Bowen, fort heureusement, à cette heure de la journée il n’y avait personne sur la route. Il se savait imprudent mais pour tout dire, il s’en moquait bien à l’heure actuelle, parce qu’il avait promis d’être là pour Andrea lorsque l’accouchement arriverait et que pour l’instant, il ne tenait pas sa promesse, hors notre brun était un homme de parole et il s'y tenait comme à un mantra, c’était la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher.

Même s’il n’était absolument pas prêt pour ce qui l’attendait, il avait néanmoins développé une sorte d’affection pour ce futur enfant. Grâce notamment aux coups de pouces subtils d’Andrea qui faisait tout pour qu’il aime leur fils. En chemin vers l’hôpital il n’avait de cesse de se remémorer les souvenirs des mois passés depuis le retour d’Andy, depuis l’annonce de la grossesse. Il y avait cette première rencontre, douloureuse, houleuse où chacun avait fini par détester l’autre. Mais quelques jours plus tard Léo avait trouvé une enveloppe dans sa boite aux lettres, celle-ci contenait une photo, ou plutôt une échographie, qui montrait clairement l’enfant que la blonde portait en elle. Cette vision avait bouleversé le jeune homme et dès lors il avait compris que tout ceci était concret et qu’il allait devoir se montrer à la hauteur. Et puis ils s’étaient revu plusieurs fois, ces deux gamins qui avaient formé un couple atypique à Bangkok, les deux amants terribles, voilà qu’ils devaient d’un coup devenir responsables, d’eux-mêmes et surtout d’une petite vie, ils avaient réussi à garder une entente cordiale, ils ne se détestaient pas, ils ne pourraient jamais se haïr, ils n’avaient aucune raison de le faire. Mais au vues de leur passé, de la façon dont Léo avait lâchement quitté Andrea, puis dont il avait accueilli la nouvelle, ils ne pouvaient plus accéder à cette complicité qu’ils avaient eu par le passé, trop de choses s’étaient déroulées, avaient été dites, ils devaient composer avec cela mais aussi avec le fait qu’ils allaient dorénavant être liés l’un à l’autre jusqu’au restant de leurs jours.

Le jeune homme enclencha la fonction Bluetooth entre son téléphone et sa voiture et tenta d’appeler Anton, son cousin, celui-ci ne répondit pas et Léo tomba sur la messagerie. « Salut Anton c’est Léo, je voulais juste te prévenir qu’Andrea est en salle d’accouchement, le bébé va naître à sept mois et demi, elle a fait une chute qui a provoqué les contactions. J’espère que tout ira bien. Je ne voulais pas t’inquiéter, je te tiens au courant. Rappelle-moi si tu peux. A plus. » Il aurait préféré entendre la voix rassurante de son cousin, il aurait voulu être sûr qu’Andrea et l’enfant ne risquaient rien, lui qui n’avait plus vraiment confiance en la médecine depuis la mort d’Anna, il écoutait Anton, c’était la seule personne à le mettre en confiance quant à l’avancée de la grossesses, aux complications et tout le reste. Parce que l’idée qu’Andy soit tombé dans la douche, qu’elle ait pu se blesser, blesser l’enfant, c’était effrayant et le fait de se sentir impuissant ajoutait à la terreur.

Il arriva à l’hôpital de Bowen près de quarante-cinq minutes après l’appel de l’infirmière, autant dire qu’il avait pris tous les risques possibles, mais il était là, en vie et il n’avait tué personne en prime ! L’adrénaline était montée d’un cran alors qu’il s’apprêtait à entrer dans l’enceinte du bâtiment. Pas de retour possible, il allait rencontrer son fils et cette simple idée le pétrifiait. Il se présenta au bureau des infirmières et l’une d’entre elles le guida dans le dédale de couloirs qui menait à la maternité, elle le fit entrer dans un sas vitré qui donnait sur la salle d’accouchement où il vit Andrea, en plein travail, serrant la main d’une femme en blanc, il fut obnubilé par ce qu’il vit. Une Andrea épuisée, transpirante, il lisait la souffrance sur son visage. Cette vision lui fit mal, le ramenant des années en arrière, lors des derniers jours d’Anna, lorsqu’elle était tellement affaiblie que chaque mouvement la faisait souffrir. Le cœur de Léo se serra, lui qui s’était promis de ne plus remettre les pieds dans un hôpital, il ne savait pas s’il serait capable d’assumer. D’aider Andrea, d’aspirer sa souffrance, de la soulager. Pendant que le personnel médical s’occupait de l’habiller, blouse, charlotte, chaussons aux pieds, Léo ne quittait pas Andrea des yeux et un contact visuel se fit enfin entre eux deux. Elle l’avait vu. Il lui sourit doucement. Vous êtes prêt monsieur Rollins ? Léo sursauta à cette question. Il bafouilla un instant. « Oui… je n’suis pas… appelez-moi Léo… On peut y aller. » La peur au ventre, il pénétra dans la salle d’accouchement pour ce qui allait être l’un des événements les plus marquants de sa vie. Il soupira lourdement avant de remplacer l’infirmière qui tenait la main d’Andrea. « Je suis là. Prend ma main Andy. »



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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyJeu 4 Juin 2015 - 23:22


   

❝Les douleurs d'une nouvelle vie.❞
 Léo & Andréa
Andréa n'avait envie que d'une chose, que tout s'arrête. D'avoir son bébé sur la poitrine et de ne plus ressentir cette douleur atroce douleur lui déchirant le corps de part en part. Andréa voulait juste de répit, mais rien ne s'arrêterait le bébé était toujours trop haut. La jolie blonde était allongée sur la table d'accouchement, à bout de force, seule et terrorisée. Il y avait cette infirmière qui lui tenait la main et qui tentait de la soutenir moralement, mais elle avait du mal à tout saisir et l'aide soignante devait lui répéter plusieurs fois chacune de ses phrases. Andréa avait la sensation d'être dans du coton, où toutes ses perceptions étaient erronées. Pourtant chacune de ses contractions étaient réelles, elle ressentait toutes les déchirures de son ventre. Madame Rollins, votre fils est en position, vous allez pouvoir pousser une première fois quand je vous le dirait. La main de la femme à côté d'elle était posé sur son épaule et quand les mots percutèrent son esprit, Andréa réalisa qu'elle mettrait son fils au monde sans Léo. Ce sentiment lui fit atrocement peur et elle se sentait coupable. Sans son caractère buté et son envie de prendre une douche, elle ne serait pas tombé et elle n'aurait pas provoqué son accouchement. Léo aurait été là comme prévu une mois et demi plus tard. Andréa avait l'impression de mériter cette solitude.

Pourtant quand elle releva les yeux au dessus de l'épaule de l'infirmière, elle tomba immédiatement dans les iris si particulière de Léo. Andy se sentie tellement soulager qu'elle sentie tout son être se remettre en action, reprendre de la force et une larme lui échappa le long de sa joue gauche. Elle serra la main de l'aide soignante en la remerciant du regard pour le soutient qu'elle lui avait apporter. Sa main lui échappa et Léo lui saisit la sienne. « Je suis là. Prend ma main Andy. » Ses doigts se refermèrent sur la sienne et elle le regardait, tentant de détailler chacune de ses émotions. Andréa sentie sa culpabilité augmenté qu'en elle découvrit la peur dans son regard. Tout comme elle, il n'était pas près à avoir cet enfant. Un mois et demi aurait du leur permettre d'être totalement prêt. Je suis désolée. souffla la jolie blonde en serrant un peu plus la main de Léo. Alors qu'elle allait continuer, une nouvelle contraction déchira son ventre lui rappelant qu'elle allait devoir donner le meilleur d'elle même pour avoir son fils dans ses bras. Madame Rollins, à la prochaine contraction, vous bloquez votre respiration et vous pourrez pousser. Vous devez suivre les informations que je vous donnerais. L'accouchement se déroule bien pour le moment, faites nous confiance. Leur faire confiance … Andy se disait qu'elle pouvait le faire et elle ferait un maximum pour suivre ses ordres. Désormais, elle n'était pas seule, Léo avait tenus sa promesse, il était là pour la naissance de son fils.

Lorsque le médecin lui donna son feu vert, chaque instant passé dans la salle de préparation à l'accouchement avait été d'une grande aide pour la jolie blonde. Elle avait réussit à se concentrer sur les mots du médecin et la présence rassurante de Léo près d'elle. Son enfant était presque au près d'elle,  elle le savait, on lui répétait qu'on voyait la tête, mais elle avait peur. Andréa était terrorisé à l'idée de ne pas entendre les pleures de son enfant lorsqu'il ne serait plus protéger à l'intérieur de son ventre. Il va falloir pousser une nouvelle fois Andréa, nous devons dégager l'épaule pour que votre enfant puisse sortir. Nous y allons à trois. Une autre contraction la fit souffrir, mais elle se contracta et donna ses dernières forces pour exécuter se qu'on lui demandait. J'en peux plus. Elle se sentait tellement à bout de force. Le temps tournait s'en que rien ne se passe, sans que son fils ne vienne. Andréa ne savait pas depuis combien de temps elle se trouvait allongée ici, elle se sentait faible et les larmes s'échappaient de son visage sans qu'elle ne puisse les contrôler. On lui demanda une nouvelle fois de pousser et elle le fit, car elle devait protéger son fils, même si elle était à bout de force. Le médecin lui annonça que s'était presque finit, les épaules de son fils étaient donc passé. Elle posa alors ses yeux sur le futur papa et lui fit un léger sourire, voulant le remercier d'être près d'elle dans ce moment. Andréa savait que l'annonce d'un enfant l'avait ébranlé et elle s'en voulait d'avoir bouleversé sa vie de cette façon. Il avait peut être eut raison, elle avait sans doute été un être égoïste, mais elle n'avait pas put se résoudre à avorter. Les battements du cœur de son enfant l'avait décidé à assumer, même si elle aurait du le faire seule. Andy n'avait jamais rêvé d'une vie de famille ou de mariage. Elle aimait bien trop sa liberté et ses découverte du monde. Son insouciance avait toujours dicté sa vie, elle avait croqué la vie et s'était laissé séduire par les petits plaisirs de la vie. Mais maintenant, elle devait se montrer responsable et assumer l'enfant qu'elle allait bientôt avoir dans ses bras.

Dans quelque instant, il serait dans ses bras. Le médecin récupéra son enfant et les douleurs s'estompèrent doucement, lui laissant enfin du répit. Elle releva les yeux vers le médecin et son souffle se coupa dans sa poitrine. Il n'y avait pas de cries. Son bébé était là, mais elle ne l'entendait pas. Une seconde … deux … trois … quatre … Andréa retenait son souffle, elle voulait l'entendre et le voir. Andy voulait le sentir contre elle. Sa main lâcha celle de Léo en se rendant compte de se qui allait arriver. Elle imaginait déjà le pire. Mais un premier crie … même tout léger, soulagea son cœur. Son fils était vivant. Le sourire qui s'afficha sur son visage s'accentua quand on lui posa enfin son fils sur sa poitrine. Une larme lui échappa mais s'était enfin une larme de joie. Elle embrassa son front avec amour et ses yeux cherchèrent ce de Léo. Elle prit la main du jeune père et après un moment d'hésitation elle la posa sur le minuscule petit corps de son enfant … leur enfant.  

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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyVen 5 Juin 2015 - 21:15


Apprendre à aimer
Etre là, dans cette salle aseptisée et trop lumineuse, voir Andréa allongée, souffrant pour donner naissance à son enfant, ne pas vraiment savoir ce qu’il faisait ici mais y être, simplement. Léo réalisait petit à petit que dans quelques minutes il allait devenir père, c’était tellement difficile à croire, parce qu’en soit c’était impossible, il ne se sentait pas l’âme d’un père, ça n’aurait jamais dû faire partie de sa vie, surtout pas de cette façon, parce qu’il n’était pas préparé, il n’avait eu que quelques semaines au final, pour assimiler la nouvelle, pour calmer sa colère et enfin s’y résoudre, il aurait dû avoir plus, il aurait dû avoir le temps. Mainte fois il avait failli s’enfuir, faire ses valises et partir à l’autre bout du monde pour oublier cet avenir qui l’attendait ici mais dont il ne voulait pas, mainte fois il avait voulu tout plaquer, tout envoyer promener parce qu’il se voulait libre, il se croyait fort, il voulait avoir le choix de ses décisions, de son avenir, il voulait… mais il avait accroché l’échographie sur son frigo, bien en évidence, comme pour lui rappeler les responsabilités qu’il avait à prendre, lui rappeler qu’il devait devenir adulte, arrêter de fuir et simplement assumer, lui rappeler qu’un petit bonhomme qui n’avait rien demandé allait avoir besoin d’un père et de tout l’amour possible pour grandir du mieux qu’il pourrait. Léo était égoïste parfois mais il n’était pas dépourvu de cœur et la vision de cette écho lui serrait suffisamment la poitrine pour qu’il sache que ce petit ne le laissait pas indifférent.
Preuve en était qu’il avait pris tous les risques possibles aujourd’hui pour ne pas laisser Andrea accoucher seule, il avait été touché par le regard plein de gratitude qu’elle lui avait lancé lorsque leurs yeux s’étaient croisés alors qu’il se faisait habillé, il n’était pas prêt à devenir père, pourtant il n’avait pas le choix et il allait l’assumer. Lorsqu’il prit la main de son ex celle-ci la serra si fort que son cœur se serra d’avantage, elle avait besoin de lui. Bien-sûr qu’il était effrayé, parce qu’il se passait dans cette salle, par la souffrance qu’il lisait sur le visage de la blonde et par ce qu’il allait se passer ensuite, par l’arrivée de cet enfant, mais Andy semblait elle aussi tellement apeurée, il retrouvait dans son regard la jeune femme insouciante qui n’a aucune idée de ce que la vie lui réserve, celle qu’il avait connu à Bangkok. Dans un souffle elle s’excusa et alors que Léo allait lui répondre de ne pas être désolée, un cri s’échappa ses lèvres et tout son corps se tendit. Le brun se mit à réellement douter de sa capacité à supporter la vision de la douleur, pourtant il serra sa main d’autant plus avant de lui embrasser le front le plus naturellement du monde. « Ca va aller, c’est ton fils qui a hâte de sortir d’ici lui aussi »

Le temps s’égrenait à une vitesse folle, Léo ne remarquait pas qu’ils avaient déjà passé deux heures dans cette salle qui lui donnait mal aux yeux à cause de la lumière crue et à la tête à cause de ces odeurs typiques des hôpitaux. Il avait chaud, il transpirait sous sa blouse plastifiée et sa charlotte, plus que tout, il était mort de trouille et de trac. Il allait rencontrer son fils, si celui-ci voulait bien se donner la peine de sortir de sa cachette. Et ça serait parti pour un changement de vie total, dicté par les couches et le lait, les premiers mots, les premiers pas, les regards pleins d’amour, les parties de foot dans le jardin et l’apprentissage du surf, l’école, les devoirs, les randonnées en sac à dos et les nuits au coin du feu, les engueulades d’ado, les insultes qu’on encaisse, les regards pleins de haine, les réconciliations, les premiers amours et les première peines, les petits échecs et les grandes réussites. La fierté d’être père, l’amour d’un enfant et celui qu’on lui donne. L’air de rien il y avait pensé, depuis plus d’un mois son esprit était toujours attiré vers l’idée qu’il allait devenir papa et même s’il ne se sentait pas près, tout au fond commençait à germer une sorte d’excitation, d’espoir, de foi en une vie qui allait lui survivre, qui aurait son sang, ses gênes, son nom, qui lui ressemblerait peut-être et qu’il allait apprendre à aimer.

Il ne ressentait pas le quart de la souffrance d’Andrea pourtant il était avec elle, il ne la lâchait pas, lui épongeant le front, caressant sa main, ses épaules douloureuses, ses cheveux humides, ils n’étaient pas réconciliés, ils n’étaient pas un couple, mais un lien les unissait en cet instant, plus fort que tout, bien réel. Ils allaient mettre un enfant au monde, ensemble, leur enfant. Lorsqu’elle lui sourit Léo lui rendit son sourire, heureux, il ne savait pas s’il l’était, mais ça n’était pas grave, il aurait tout le temps d’y penser plus tard. La jeune femme était épuisée mais tout le monde l’encourageait à continuer pour cette dernière ligne droite, elle souffrait mais elle ne devait pas lâcher, il en allait de la vie de l’enfant et peut-être même de la sienne. Léo ne savait même pas si elle avait été blessée en tombant dans sa douche. Elle prit une dernière inspiration et dans une ultime poussée libéra la vie qui était en elle et le petit être vit enfin la lumière pour la première fois de sa vie. On ne prit pas la peine de demander à Léo de couper le cordon, la situation était bien différente d’un accouchement classique. La tension à la sortie de l’enfant fut palpable, Léo, mal à l’aise, ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait, lui qui pensait être enfin soulagé sentit son cœur se serrer lorsqu’il saisit enfin, lorsqu’Andrea lâcha sa main, retenant son souffle. Personne ne parlait, tout le monde avait le regard fixé sur le bébé qui restait désespérément silencieux. C’est fou comme le temps pouvait s’arrêter d’un coup lorsqu’une vie était en jeu. Mais quand enfin le premier cri se fit entendre, même si faible, un long soupire se fit entendre dans la salle, émit par toutes les personnes présentes en même temps, enfin nous pouvions respirer, bébé était en vie. Léo jetait des regards curieux et effrayés à cette vie qui venait d’éclore, que l’on déposait délicatement sur le corps d’une Andrea en larme mais souriante. Une ultime fois il voulut s’enfuir, prendre ses jambes à son coup et partir loin, mais la jeune maman pris sa main et sans prévenir la posa sur le corps frêle de l’enfant. Le contact si soudain avec cette peau visqueuse mais chaude et si tendre fit bondir le cœur de Léo dans sa poitrine et voici qu’il battait la chamade. Sans s’en rendre compte, il s’était mis à sourire. « Salut p’tit mec. » Il n’avait finalement rien à apprendre de l’amour, ce gamin il l’aimait déjà, même s’il ne s’en rendait pas totalement compte.



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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyDim 7 Juin 2015 - 0:28


   

❝Les douleurs d'une nouvelle vie.❞
 Léo & Andréa
La jeune maman avait son fils posé sur la poitrine et il la regardait de ses grand yeux bleus. Ce que ressentait Andréa à cet instant était tout simplement indescriptible. La peur et l'incertitude s'étaient évaporées à l'instant où le petit avait poussé ses premiers cris. Elle qui aimait déjà ce petit être avait sentit son cœur se gonfler encore plus pour lui. Sa main glissait doucement sur le léger duvet qu'il avait sur sa tête et la jolie blonde se sentait fière de son fils. Il respirait doucement contre sa poitrine, la main de son père posé sur son corps frêle, le protégeant. Andy fondit totalement à cette vision et elle ne put retenir un large sourire s'afficher sur ses lèvres. Elle en avait réellement bavé, l'accouchement avait durée plus de quatre heures et Andréa se sentait vraiment fatiguée, les contractions ne l'avaient pas épargné. Mais elle était heureuse d'avoir son enfant près d'elle et surtout qu'il soit en bonne santé. Durant l'accouchement, alors que la vie de son fils pouvait être en danger, Andréa avait imaginé des soucies de santé … ou bien pire. Mais il était là, tout près d'elle en bonne santé. Fragile, petit, mais là.

Andréa ne ressentait plus de douleurs, son corps était sans doute arrivée à bout de force et lui permettait de se sentir uniquement comme dans du coton. L'aide soignante qui avait été présente pour Andy au début de l'accouchement s'approcha d'eux avec le sourire.Félicitation Monsieur et Madame Rollins. Comment s'appelle ce petit ange? Andréa ne nota même pas la petite erreur qu'avait fait Kate et se tournait vers Léo. Ils avaient discuté de certains prénoms ensemble, s'était arrêté sur certain pour revenir en arrière et en choisir d'autre. Mais à ce jour, ils avaient finis par se mettre d'accord sur l'un d'entre eux … Jonathan. Andréa avait cherché pendant de longue semaines et avait adoré la signification. C'était un prénom passe partout, qu'on ne se démoderait sans doute jamais et surtout qui leur plaisait à tous les deux. Elle se tournait à nouveau vers Kate. Jonathan Emerson-Rollins souffla-t-elle à chaque instant plus fatigué. Elle remarqua à peine le rictus de la jeune soignante, qui se tournait finalement pour écrire le nom de son fils sur deux petits bracelets. Une seconde femme arriva avec une couverture entre les bras. Madame Rollins, je dois prendre votre fils pour faire les examens nécessaire, puis le mettre sous couveuse. L’inquiétude refit surface et dans un esprit de protection, ses lèvres se posèrent sur la tête de son fils. Ses yeux se relevèrent versLéo. Tu veux bien l'accompagner ? Je ne veux pas qu'il reste seul. S'il te plaît. Andréa aurait aimé l'accompagner, être auprès de son fils, mais elle ne s'en sentait pas capable, elle était épuisée et incapable de se tenir debout. Monsieur peut évidemment nous accompagné s'il le désir. Un médecin viendra vous voir pour votre poignet. Vous semblez l'avoir lésé lors de votre chute. Andréa ne sentait aucune douleur, mais aaprès les contractions cela était peut être normal après tout. Lorsqu'elle posa ses yeux dessus, elle remarqua bien qu'il était rouge, mais elle avait beau le bouger … il semblait tout à fait normal. C'est par simple mesure de précaution. Andréa acquiesça, ne voyant pas se qu'elle pouvait faire d'autre. L’infirmière saisit alors son fils et l’emmitoufla dans la couverture bleue. Il était si petit. Le cœur d'Andy fit souffrir la jeune mère, d'être déjà séparé de son fils, mais elle se rassura en se disant qu'elle le retrouverait rapidement. Elle les suivit du regard jusqu'à les voir disparaître derrière la porte à double battant. Son fils allait bien et sa vie allait changer pour son plus grand plaisir. Andréa était réellement heureuse.

Un jeune médecin, sans doute un interne en traumatologie fit son apparition et s'adressa à elle, avec une voix apaisante.  Il l’ausculta rapidement, tâtonnant, appuyant et bougeant son poignet. Il poursuivit en lui expliquant que pour le moment il ne pouvait pas faire d'autre examens mais qu'il devrait le faire, car il suspectait au mieux une entorse, au pire une micro fracture. Elle soupira en se demandant comment elle pourrait gérer sa nouvelle vie, une main dans le plâtre. Le jeune interne lui proposa de lui installer une atèle en attendant le lendemain pour lui faire une flopée de radios. Ne se sentant pas capable de protester, la jeune mère se laissa faire et c'est comme ça qu'elle se retrouve une heure plus tard, dans une chambre seule avec une magnifique atèle au bras. Andréa lutta un long moment voulant revoir son fils avant de s'endormir, mais elle n'y arriva pas et c'est elle s'endormit quasi immédiatement la tête posée sur l’oreiller.

La jolie blonde se réveilla quelque heures plus tard, le corps totalement endoloris, mais ses yeux cherchèrent immédiatement son fils dans la chambre, mais il n'était pas là. Elle se rappela qu'il était sous couveuse et qu'il ne pourrait donc pas l'avoir dans sa chambre. Elle ôta les couvertures qui couvrait son corps et posa difficilement ses pieds sur le sol frais de la chambre. Elle ne devrait sans doute pas se lever aussi rapidement, mais elle avait besoin de voir son fils. Andréa était rassurée de le savoir avec Léo … son père. Doucement elle ouvrit la porte de sa chambre et se déplaça lentement dans les couloirs de la clinique. Son cœur la guidait et elle ne fut pas surprise de trouver la nursery rapidement. Elle passa devant la grande vitre, mais elle savait qu'elle n'y trouverait pas son fils, ceux en couveuse était toujours à l'écart. Son instinct la poussa à se diriger vers une porte accolé à la nursery et elle sourit quand elle vit les couveuses. Son fils était tout près, son âme le sentait. Elle regarda les deux premières mais elle était totalement vide et elle fut déçu. Andréa pensait vraiment le voir tout de suite. La jolie blonde passa dans la salle suivante et ce qu'elle y découvrit fit battre son cœur à une vitesse exceptionnelle. Léo était assoupi dans un fauteuil, torse nue, leur fils dans les bras. Andréa avait lut quelque chose dans l'un de ses nombreux magazines, le peau contre peau aidait les enfants prématurés. Cette vision la rendit fébrile et elle sentit son corps encore faible de l'accouchement, trembler doucement. Elle s'approcha d'eux avec difficulté et s'installa tout près deux. Laissant glisser ses doigts sur cet être qu'elle aimait déjà plus fort que tout. Andy dut effleurer Léo, car il ouvrit doucement les yeux. Bonsoir. Il va bien ? Tu vas bien ? souffla-t-elle doucement avant de reposer les yeux sur son fils.

La nuit avait prit possession de la journée et Andréa n'aurait jamais cru en se levant ce matin que sa vit allait basculer de la sorte. Mais elle ne changerait rien, elle avait auprès d'elle une petite merveille. [/color]

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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyVen 26 Juin 2015 - 8:52


L'histoire de la vie
Le cœur qui battait à tout rompre et ses yeux qui ne pouvaient se détourner de cette petite vie qui venait d’éclore. Objectivement, Léo aurait pensé que ce bébé était moche, fripé, étrange avec ses yeux encore globuleux qui regardaient partout et nulle part à la fois. Mais en cet instant il ne pouvait pas être objectif, il souriait sans même s’en rendre compte, n’osant pas bouger ni dégager sa main de la chaleur de ce tout petit corps, il l’observait avec curiosité et un brin de fierté, il avait créé une vie, dès lors et jusqu’au restant de ses jours, il serait père et même si ce petit ne naissait pas dans des conditions ni une situation idéale, Léo savait qu’Andrea et lui feraient tout pour qu’il grandisse le mieux possible.
Andrea avait l’air exténuée et pourtant son visage enfin détendu et souriant respirait le bonheur. Elle s’était préparée, elle avait attendu ce petit bonhomme avec impatience depuis des mois, elle avait développé un lien fusionnel avec lui et à la façon dont elle le dévorait des yeux on comprenait ce que signifiait l’amour d’une mère pour son enfant. Elle sourit à Léo et il le lui rendit, assez maladroitement. Qu’étaient-ils l’un pour l’autre ? La question lui traversa l’esprit, il éprouva une tendresse étrange pour la jeune maman, pour son ex, sa maitresse terrible, celle qu’il avait voulu haïr lors de son arrivée dans cette ville, mais au fond il savait que jamais il ne pourrait la détester totalement, cette fille il en avait été accro à une époque et même si c’était pour de mauvaises raisons, il y avait bien une part d’attachement quelque part, il doutait qu’un jour cet attachement grandisse en quelque chose de plus fort, pourtant il ne pouvait nier qu’ils étaient maintenant liés, pour une vie entière, l’un à l’autre, plus fort que le mariage, ils avaient un fils ensemble.

L’infirmière vint leur demander le prénom du bébé et le couple se regarda avant qu’Andrea n’affirme fièrement qu’il s’appellerait Jonathan Emerson-Rollins, encore une bouffée d’impétuosité pour Léo qui ne s’attendait pas à ce que la blonde offre à son fils Emerson en premier nom de famille. Et en même temps une pointe de peur… son fils allait devoir porter ce nom qui signifiait tellement et dont Léo avait souffert parfois, dont il avait dû s’affranchir pour se faire un prénom et marcher hors des pas de son père… mais toute la différence serait là, lui n’imposerait jamais rien à son enfant, il l’accompagnerait plus qu’il ne le forcerait.

L’’infirmière sonna le glas de cette rencontre entre Andrea et son enfant, déjà elle devait le lui arracher pour faire quelques examens complémentaires, pour le laver et le mettre en couveuse et Léo allait l’accompagner dans cette étape. De gré ou de force il se vit la suivre comme un zombie, à peine conscient de ses pas, il était comme dans du coton, il la vit emballer Jonathan dans une couverture bleue… pour une fille elle aurait probablement été rose… les clichés… et puis il jeta un dernier regard à notre jeune maman épuisée mais qui ne quittait pas son fils des yeux, telle une louve.
Les examens ne durèrent pas très longtemps et Léo appris avec soulagement que son fils allait bien, il était solide pour un enfant prématuré mais le mettre en couveuse serait obligatoire. On lui proposa d’aider à lui faire prendre un bain, le brun se sentit gauche mais ne rechigna pas à la tache, ce contact avec ce petit être si frèle, devoir prendre soin de lui avec des gestes très doux, ça n’était pas encore naturel pour lui mais il s’y plu « Vous vous débrouillez bien monsieur… c’est Emerson votre nom, vous n’êtes pas marié avec madame Rollins, je m’excuse pour mon erreur. » Léo regarda l’infirmière, un peu surpris par cette nouvelle proximité. « Vous ne pouviez pas savoir, Andrea et moi somment… séparés… mais on veut tous les deux le bien de notre fils. » la jeune femme lui sourit doucement. « Ne vous en faites pas, ça je l’avais remarqué. On va placer Jonathan en couveuse maintenant, il doit se reposer, on lui donnera son premier biberon dans un temps suivant et on viendra vérifier ses constantes. » Léo était surpris, il comprit que l’enfant ne retournerait pas auprès de sa mère, pas tout de suite. « Mais, il ne serait pas mieux qu’il soit près d’Andrea ? Elle ne sait même pas où il est. » « Tout ira bien monsieur Emerson, Jonathan est un prématuré, le protocole est différent de celui d’un enfant totalement viable. Et votre fem… Andrea, elle doit se reposer mais dès qu’elle sera en état elle pourra venir le voir, vous aurez un accès total, jour et nuit, à cette salle, vous pourrez prendre votre enfant, le nourrir, ça sera à vous devenir à lui. » Elle avait placé John dans sa boite en plastique et allait partir avant de se raviser et de se tourner vers Léo. « Reposez-vous, les accouchements sont aussi épuisants pour les papas… un petit conseil, si vous voulez prendre votre fils dans vos bras, retirez votre chemise et placez-le contre votre peau, cette méthode a fait ses preuves… et c’est une sensation incroyable. Je reviens plus tard. » Un peu surpris, le jeune papa regardait l’infirmière s’éloigné avant de se retourner vers son fils, celui-ci gigotait dans son lit de fortune, si petit, mais déjà plein de vie. Il ne tarda néanmoins pas à s’endormir, Léo le regarda dormir puis il fit le tour de la pièce, observant tous les objets, les appareils, curieux, fébrile. Un infirmier se présenta dans la pièce pour relever des constantes. C’est à cet instant que Léo choisit de s’éclipser un instant. Il fila rapidement à la boutique de l’hôpital et se rendit au rayon naissance, il passa une longue minute à choisir la plus belle peluche pour son fils, elle était finalement bien classique, un lapin gris bleu qui avait un air sympathique et il attrapa des ballons, il paya le tout et revint le plus rapidement possible dans la chambre de Jonathan, il accrocha les ballons à la couveuse et posa le lapin derrière la tête du nouveau-né. Voilà que John avait déjà son petit univers à lui, un peu moins stérile et plus gaie que tout ce blanc autour d’eux. Vint ensuite l’heure du premier biberon et puis l’enfant se rendormit, Léo s’installa dans un fauteuil qu’il poussa tout près de la couveuse, il regardait son fils et s’assoupit un instant avant d’être réveillé par des pleurs. Il se redressa, Jonathan tout rouge, semblait mécontent. Un peu intimidé, seul face à cette première colère, Léo se souvint des paroles de l’infirmière. Il se sentit un peu bête mais déboutonna tout de même sa chemise. Il ouvrit la couveuse et retira le body du bébé avec délicatesse avant de le prendre dans ses bras avec la peur folle de le faire tomber au sol, il avait encore des gestes empruntés et peu assurés. Ils se rassirent tous deux dans le fauteuil, John hurlait toujours, c’était fou le bruit qu’un si petit être pouvait faire. Et puis Léo cala son fils contre son torse en le berçant doucement, il fallut quelques minutes pour que le bébé s’apaise enfin et finisse par se calmer totalement. Il regardait son père avec de grands yeux, Léo se surprit à espérer qu’il garde toujours les mêmes yeux bleus, les mêmes que les siens… il lui souriait un peu timidement, c’était leur première rencontre seul à seul, entre hommes. « Ne deviens pas un gamin capricieux petit mec, sinon tu vas nous donner des cheveux blancs à ta mère et moi. » Il attrapa sa main minuscule. « Tu es bien là ? » Pour toute réponse le bébé bailla longuement avant de finir par s’endormir et quelques minutes plus tard, c’est Léo qui sombrait à son tour.

Il fut réveillé par un frôlement très doux, presque imperceptible et ses yeux s’ouvrirent sur une Andy toute chose qui regardait son fils. Leurs regards se croisèrent et Léo réalisa qu’il était torse nu devant elle. Un peu gêné mais n’osant bouger pour ne pas réveiller Jonathan, il lui offrit un sourire contrit. « C’est l’infirmière qui m’a dit… il parait que c’est bon pour les préma de… ça va. On va bien tous les deux. Et toi ? Quelle heure il est ? » La bouche pâteuse, il avait soif, il ignorait depuis combien de temps ils étaient assoupis.




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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyMer 22 Juil 2015 - 23:31


   

❝Les douceurs d'une nouvelle vie.❞
 Léo & Andréa
Andréa peinait à croire se qu'elle voyait, son fils était réellement là, dans les bras de son père. Léo lui expliqua que les infirmières l'avaient guidé dans le peau contre peau et elle acquiesça simplement. La jolie blonde avait lu énormément de livres sur les nouveaux nés et un grand nombre parlaient de cette technique. C'est très bien, tu l'aimes à se réguler et à faire battre son cœur régulièrement. S'il s'est endormis contre toi, c'est qu'il est apaisé. Andréa sentit son cœur se gonfler en voyant que Léo avait accepté de le faire avec Jonathan. Le lien qui se créait entre le fils et le père était déjà visible et la jeune maman se sentit fondre. Elle s'installa confortablement dans le fauteuil et remonta la couverture qui se trouvais sur l'assise, elle n'était habillé que d'une chemise ouverte et elle était fatigué, le froid mordait doucement ses jambes. « Nous sommes en pleine nuit, vers les trois ou quatre heure du matin je crois, je ne suis pas sur. Mais je vais bien, fatiguée, mais ça va. Je suis heureuse qu'il aille bien. C'est l'essentiel pour le moment » Elle tournait le regard et fixais les autres couveuses autours d'eux, elles étaient toute vide, visiblement Jonathan était le seul enfant à en avoir besoin. C'est vrai qu'il était tellement petit contre le torse nu de Léo. Andréa se mit à imaginé si elle l'avait perdu et aux dernières qu'elle venait de vivre. Jamais encore elle n'avait eux aussi peur de ne pas contrôler sa vie. La jeune maman avait du lâcher prise et faire confiance à d'autres personnes qu'elle ne connaissait même pas. Savoir Léo près d'elle, malgré se qu'ils avaient vécut lui avait permis à la jeune femme de se laisser faire, de lâcher prise et de donner naissance à la plus belle des merveilles. Andréa ressentait une certaine fierté, un grand bonheur et un amour infini pour ce petit être. Elle avait vraiment souffert, les douleurs avaient vraiment été vraiment intenses et Andréa ne croirait plus ses mère qui disait qu'un accouchement était fantastique. La fin l'était, mais pas l'accouchement en lui même.

Andréa fut tiré de sa rêverie quand la porte de la pièce s'ouvrit doucement, laissant passé la tête d'un jeune infirmier. Il fut surprit de la voir et avant d'accueillir ses remontrances, Andréa prit les devant. Je veux simplement rester avec mon enfant. Je sais je dois me reposer, mais laissez moi un moment avec eux, s'il vous plaît. L'infirmier hésita un instant, posant son regard sur Jonathan endormit dans les bras de Léo. Andréa priait pour avoir cet accord, elle voulait vraiment rester auprès de son fils, profiter de ses premières heures de vie. On lui avait enlevé trop tôt, elle voulait en profiter, rattraper ce temps. L'infirmier accepte d'un simple mouvement de tête avant d'ajouter qu'elle devrait relever ses jambes et allez se recoucher au maximum dans deux heures. Il lui ramena une chaise et l'aida à remonter ses jambes sur l'assise pour qu'elle puisse être plus à l'aise et lui répéta une nouvelle fois qu'il lui laissait deux heures avant de la raccompagner dans sa chambre pour qu'elle se recouche. Ensuite, il se concentra sur le nourrisson avant de faire demi tours et de faire demi tour, préférant laisser dormir Jonathan. Andréa se demandait si son fils n'avait pas faim, s'il n'avait pas besoin de quelque chose, si il était normal qu'il dorme aussi profondément. Il était plus faible qu'un nourrisson né à terme et elle ne put s'empêcher d'être rongé d’inquiétude.

Ses yeux se relevèrent sur Léo qui regardait son fils, ma main posé sur sa tête et son bras le portant de façon protecteur. Elle se demandait bien à quoi pouvait penser le jeune homme. Andréa avait l'impression de l'emprisonner dans une relation qui n'existait pas. Elle n'avait jamais vue la naissance de son enfant comme tel, mais maintenant que Léo le portait contre lui, elle se demandait si le jeune homme se sentait enfermé avec eux. Je ... Andréa hésita un moment, se demandant si elle devait dire quelque chose où si elle devait se taire. Elle reprit en laissant ses doutes de côté. Merci d'avoir été là pendant l'accouchement.

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Léo Emerson
Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptySam 25 Juil 2015 - 0:04


L'histoire de la vie
Encore groggy par le profond sommeil dans lequel il était plongé, Léo avait du mal à émerger. Il laissa la jolie blonde s’assoir tout près d’eux, lui gardait précieusement dans ses bras l’enfant qui dormait contre son torse. La réponse d’Andrea lui fit plaisir, il était certain qu’elle connaissait les bons gestes, qu’elle s’était mille fois mieux préparé que lui, preuve en était qu’il y a à peine quelques heures, sans se douter qu’il allait devenir père dans la journée, Léo prenait du bon temps avec une jeune brune comme un mâle en manque de reconnaissance. Pourtant en cet instant il se sentait bien, plus rien ne lui manquait, il se sentait à sa place et cette sensation apaisante lui faisait un bien fou. Il cherchait sa place depuis si longtemps, en mal de repères, de point d’attache, il naviguait difficilement, il avait perdu son âme-sœur et même si son travail lui offrait de magnifiques horizons, ceux-là n’étaient jamais fixe et jamais il ne se posait réellement. Maintenant il allait devoir revoir l’ordre de ses priorités, il allait devoir se calmer et avoir un train de vie plus sain, ce nouveau-né c’était le point d’ancrage qui lui manquait tant. « Oh il est tard, j’ai dormi plus longtemps que prévu. Oui, ne t’en fais pas, il est surveillé par tout le corps médical, tout ira bien pour John. Et toi tu as réussi à te reposer un peu ? » L’accouchement avait été éprouvant pour la jeune femme, rarement il n’avait vu quelqu’un souffrir autant et mainte fois Léo avait remercié le destin d’être né homme rien que pour ne jamais avoir à ressentir ces douleurs-là. Andy devait être épuisé et même si l’envie de voir son fils était la plus forte il fallait qu’elle se ménage. D’ailleurs avant même que Léo ne prenne la parole pour la réprimander, un infirmier passa par ici et le devança de son regard accusateur. La jeune maman se défendit tout de suite, s’en était très attendrissant, mais tous deux savaient bien qu’elle ne se reposerait jamais mieux que dans un lit. Pourtant l’infirmier accéda à sa requête, non sans lui donner quelques recommandations avant de quitter la pièce. « Il faudra que tu te reposes, vraiment, tu auras tout le temps d’être maman à plein temps par la suite. » Et pour l’heure, leur fils dormait du sommeil du juste, lui aussi avait donné toute son énergie aujourd’hui.

Il y eu un silence, le temps de laisser un ange passer et offrir toute sa quiétude aux jeunes parents assis dans cette pièce. Les deux anciens amants se regardaient, sans un mot. Toute animosité avait disparue de leurs yeux et probablement de leurs pensées, peut-être pas pour toujours, mais au moins pour cet instant, suspendu. Léo voyait bien qu’Andrea était perdue dans ses pensées, qu’elle voulait dire quelque chose mais restait sur la réserve. Lui aussi avait mille choses en tête. Il pensait à cette vie qui les avait berné tous les deux, qui les avait pris de cours et entrainé dans sa course folle. A cet enfant dont ils avaient désormais la responsabilité. Et aussi à Anna, parce qu’il ne pouvait s’en empêcher, en sentant le corps si frêle de son fils contre lui, de se dire que cet enfant ça aurait dû être le leur, à Anna et lui, que rien n’était juste et qu’encore une fois le monde tournait à l’envers. Elle était partit trop tôt, le laissant seul et misérable dans ce monde si dur. La gorge nouée il ne réussit pas à répondre à Andy, l’émotion le submergeait et il peinait à le cacher. Il prit un instant, le temps de souffler, de soupirer longuement et de reprendre son souffle, avant de se lancer. « Ecoute… Il faut que je te parle. Je crois que tu es en droit de savoir, de comprendre. » Parce qu’elle ne savait rien, rien de ce qui l’avait amené à Bangkok, des raisons qui l’avait poussé à la rejeter et encore plus à rejeter leur enfant au départ et qu’il estimait qu’il était temps de le lui dire. « Lorsqu’on s’est rencontré à Bangkok je venais de perdre ma fiancée. Anna. Elle est morte des suites d’une longue maladie, ici même… j’ai pris le premier avion vers la première destination affichée. Et c’est là-bas que je t’ai trouvé. J’étais paumé, j’étais mal et je me suis servi de toi… j’ai été égoïste parce que je croyais tout mon avenir foutu en l’air. Mais tu m’as redonné le gout de vivre… » Il se tut un instant pesant ses mots pour ne pas en dire trop, pourtant il était lancé, il devait continuer. « … A tel point que j’ai cru finir par l’oublier, en quelques mois là-bas, dans tes bras j’oubliais l’odeur de son parfum, la couleur exacte de ses cheveux. Alors j’ai dû repartir, comme dans l’urgence. Et lorsque tu m’as retrouvé, m’annonçant que tu étais enceinte, j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Je commençais à peine à reprendre ma vie en main, j’arrêtais mes conneries et toi tu es arrivée avec ce boulet de canon. Tu m’apportais la seule chose dont je rêvais avec Anna, c’est comme une ultime trahison envers elle et sur le coup je ne l’ai pas supporté. » Il baissa les yeux sur le bébé qui gigota doucement contre lui. « Mais je veux m’excuser parce que tu n’as rien à voir avec cette histoire-là, elle fait partie de ma vie et jamais je n’ai réussi à t’en parler pour que tu me comprennes, au moins un peu, je n’ai fait que te repousser et c’était une erreur. Je vais tout faire pour être le meilleur père possible pour Jonathan, ça je veux que tu le sache. » Se sentant finalement mal à l’aise de s’être ouvert de la sorte à Andrea, mis à nu devant elle, il se trouvait comme démuni. Il se redressa doucement, posant l’enfant délicatement dans ses bras. « Je pense que je vais vous laisser. » Il avait peur de sa réaction, il la redoutait maintenant. A présent elle le connaissait vraiment et avait toutes les cartes en main pour juger de celui qui l’avait rejeté et fait souffrir après lui avoir fait miroiter un semblant d’histoire à Bangkok alors que son cœur meurtrit appartenait à une autre



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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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MessageSujet: Re: Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo   Les douleurs d'une nouvelle vie △ Léo EmptyDim 26 Juil 2015 - 23:43


   

❝Les douceurs d'une nouvelle vie.❞
 Léo & Andréa
Un long silence répondit à Andréa, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Tout cela était incroyablement perturbant. En l'espace de quelque mois, autant l'un que l'autre avait chambouler leurs vies et cet enfant … concrétisait bien tout cela. Une tension incroyable s'était installé entre et la jolie blonde savait que tout allait changer. Elle n'avait qu'une envie, repousser ce moment. Mais elle ne pouvait pas fuir. « Écoute… Il faut que je te parle. Je crois que tu es en droit de savoir, de comprendre. » Son cœur dans sa poitrine se stoppa, elle ne pouvait vraiment pas fuir, Léo avait quelque chose à avouer, quelque chose de vraiment important. Elle ferma les yeux en attendant la sentence. Elle aurait imaginé tellement de chose, tellement sauf … ce qui avait suivit. « Lorsqu’on s’est rencontré à Bangkok je venais de perdre ma fiancée. Anna. Elle est morte des suites d’une longue maladie, ici même… j’ai pris le premier avion vers la première destination affichée. Et c’est là-bas que je t’ai trouvé. J’étais paumé, j’étais mal et je me suis servi de toi… j’ai été égoïste parce que je croyais tout mon avenir foutu en l’air. Mais tu m’as redonné le goût de vivre… » Andréa rouvrit les yeux en entendant ses derniers mots. Elle n'avait pas imaginer se genre de chose. Elle ne pensait pas avoir perturber sa vie à ce point. « … A tel point que j’ai cru finir par l’oublier, en quelques mois là-bas, dans tes bras j’oubliais l’odeur de son parfum, la couleur exacte de ses cheveux. Alors j’ai dû repartir, comme dans l’urgence. Et lorsque tu m’as retrouvé, m’annonçant que tu étais enceinte, j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Je commençais à peine à reprendre ma vie en main, j’arrêtais mes conneries et toi tu es arrivée avec ce boulet de canon. Tu m’apportais la seule chose dont je rêvais avec Anna, c’est comme une ultime trahison envers elle et sur le coup je ne l’ai pas supporté. » Ses yeux furent attirés par son fils et elle comprit enfin totalement pourquoi Léo avait réagit aussi violemment le jour de son annonce. Elle ne savait pas, Andréa aurait sans doute réagit autrement, elle ne serait pas venue tel une bombe, brisant en milles morceaux la vie que tentait de se reconstruire Léo. Chaque mots qui avaient été prononcé cet après midi là, la répercutait une nouvelle fois. À la différence que cette fois ci, la colère qu'elle avait ressentit, la rancœur, s'évaporait, laissant place à un calme assez étrange au fond de son cœur.
Son fils bougeait doucement dans les bras de son père et la jeune femme laissa une larme glisser le long de sa joue. Elle ne savait pas à quoi elle correspondait, mais elle n'effaça pas ce signe de faiblesse, elle n'en avait pas envie. « Mais je veux m’excuser parce que tu n’as rien à voir avec cette histoire-là, elle fait partie de ma vie et jamais je n’ai réussi à t’en parler pour que tu me comprennes, au moins un peu, je n’ai fait que te repousser et c’était une erreur. Je vais tout faire pour être le meilleur père possible pour Jonathan, ça je veux que tu le sache. » Andréa sentit ses excuses la toucher profondément, mais elle fut d'autant plus touché qu'il lui face confiance et s'ouvre de la sorte. Elle ne savait pas quoi dire, elle l'avait laissé parler sans le couper, elle savait que ce genre de confiances doivent être écouté et non interrompu. Mais désormais s'était à elle de faire le pas. La tension s'était estompé, mais il y avait désormais un certain mal aise. Elle ne voulait pas faire ressentir cela à Léo, pas après qu'il est partager une partie de sa vie aussi importante. Pourtant elle ne réagit pas assez vite, car quand elle releva ses yeux vers lui, il déposait déjà délicatement son fils dans les bras d'Andréa, lui disant qu'il allait les laissé. Une bataille commençait dans l'esprit de la jeune blonde. Devait elle le retenir ? Le laisser partir ? Avant de pouvoir réagir, elle avait refermé sa main autours du poignet du jeune homme en le fixant dans les yeux. Elle était extrêmement reconnaissante. « Je ne sais pas quoi te dire Léo. Je ne pense que mes mots pourront remplacer le manque que tu ressens, je suis sincèrement navrée. Je veux que tu saches que je suis touchée que tu partages cela avec moi. Si j'avais sus, j'aurais sans doute fait tout cela différemment. Je suis désoler. Tu n'as rien à promettre Léo, je le sais. Tu es là aujourd'hui, tu es là dans sa vie et cela me suffit. Nous apprendrons chaque jours à être les parents qu'il lui faut. » Andréa lâcha le poignet du jeune homme et murmura encore un merci, lui laissant désormais l'espace qu'il avait besoin pour souffler après les révélations.

Andréa se sentait tellement étrange à cet instant. Les interrogations qu'elle avait sur lui avaient désormais des réponses. Elle avait remarqué que le jeune homme cachait quelque chose, mais lors de leur rencontre et de leur histoire, ils avaient décidé de ne prendre que le positif et les confidences qu'ils avaient pus échanger ensemble, n'avais jamais été aussi profonde. Jamais elle n'aurait imaginé être la raison de tel tourment. Lorsqu'il était partie, elle avait simplement pensé qu'il s'était lassé et avait continuer à voyager. En le retrouvant à Bowen, elle pensait qu'il avait finit et était rentré chez lui. Elle n'imaginait pas que son cœur avait appartenu à une jeune femme et que son annonce le blesserait. Andréa avait encaissé les mots, comme des poignards, saignant de l'intérieur, terrorisé à l'idée que son fils grandisse sans père, mais désormais elle savait pourquoi et comprenait oui, elle comprenait. Ils ne seraient sans doute jamais une famille comme les autres, mais ils feraient tout pour que Jonathan est tout se dont il avait besoin.
Ses yeux se posèrent sur ce petit être qui ouvrait les yeux sur leur nouvelle vie. Elle embrassa son front avant de lui murmurer Je t'aime mon ange.

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