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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 why are you here |Edd

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MessageSujet: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyLun 6 Avr 2020 - 15:59

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Lentement, ses doigts agiles alignent les cierges, disposent les fleurs, prêts à recueillir les funérailles pour demain. Il y a encore quelques visiteurs qui s’introduisent dans la maison de Dieu pour venir prier ou simplement admirer l’architecture, mais Amaranth a appris à les ignorer très rapidement. La plupart des gens qui viennent ici y viennent pour se confesser, pour prier et surtout pour être seuls. Parfois, une personne ou deux viennent demander de l’aide ou du réconfort à la jeune femme en pensant qu’elle pourra faire quelque chose pour eux, mais ils repartent trop vite bredouille, parce que ce n’est pas son rôle. Elle, elle s’occupe de mettre les choses en place, de passer un coup de balai, parfois offre ses bras pour réconfort à un enfant ou deux,  mais les mots, eux, sont réservés par le Pasteur qui n’est pas là aujourd’hui. D’ailleurs, c’est plus calme depuis quelques heures, les gens ont cessé d’entrer et de sortir d’ici comme dans un moulin, pour le plus grand bonheur d’Ama qui en profite pour s’asseoir deux minutes et respirer l’air poussiéreux de l’endroit. Pas étonnant qu’elle soit toujours aussi blanche, à être enfermée entre ces quatre murs de pierre. Mais ça lui va, c’est comme ça qu’elle vit, et être seule est le meilleur sentiment du monde, surtout quand le manque de drogue se fait ressentir. S’ils savaient à quoi servaient réellement cet endroit, les gens feraient demi-tour et feraient condamner toutes les personnes majeures de cet endroit. « Bonjour, bienvenue dans la maison de Dieu. » souffle-t-elle doucement alors que la porte s’ouvre, empêchant le visage de la personne lui apparaître clairement à cause du contre-jour. Pour laisser le nouvel invité tranquille, elle se releva du banc, qui ne lui était pas mis entièrement à disposition, et elle fit quelques pas pour s’éloigner jusqu’aux cierges, qu’elle voulait remettre droit le long de l’autel. Or, elle s’arrêta quand après quelques clignements de paupière elle reconnut l’homme qui venait d’entrer.  « Toi ? Je croyais avoir été assez claire. Tu ne passes jamais la porte de l’Église. » Elle déglutit et s’approche, mains sévères posées sur sa taille, sourcils froncés. Elle n’a pas besoin de hurler, ses mots résonnent et même s’il est malentendant, elle sait qu’il saura lire sur ses lèvres. La boule au ventre, elle s’efforce malgré tout de sourire et de rester calme alors que les conditions voudraient qu’elle craque. « Qu’est-ce que tu viens faire là ? » Dans le doute où il n’aurait pas compris, elle lui fait signe de la main de faire demi-tour et de repartir, ne voulant en aucun cas qu’ils soient découvert. Elle risquait sa place ici, et lui, risquait bien de se faire taper sur la tête si les autres dealeurs comprenaient qu’il en était un aussi, pour le compte de Sören, qui plus est. A force de jouer tous les deux avec le feu, Amaranth en oubliait de surveiller ses arrières, et elle s’était déjà fait prendre une fois, alors pourquoi pas deux ?

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptySam 11 Avr 2020 - 20:02

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Le flot de monde devenait insignifiant, plonger dans la masse. Il faisait parti de ces meubles, volontairement. Ce plan d'attention était plus facile, sans attirer les regards. Ces regards, il avait appris avec le temps à les analyser, tous les mêmes. En de très rares occasions, jamais heureux. Attrister, stresser, peiné, même avec la plus grande volonté, elles apparaissaient, et il s'en délectait. Finalement, ils n'étaient pas meilleurs qu'eux, que lui. S'embourbait dans leurs mensonges, un piège dont ils ne se rendaient pas compte, qui se refermaient sur eux-mêmes. Le rapace en attente de sa victime, affaiblie, à peine hagard, manipulable... Une faible attraction pour Edd, qui préférait de l'attraction, et un minimum de combativité. Sinon, c'était une perte de temps, un ennui. Peu de choses, n'avaient pas le mérite d'éveiller la curiosité d'Edd. À quelques choses près... Aujourd'hui, il n'allait pas se mentir, il avait une envie inconsidéré à franchir les portes d'une église. Il n'avait jamais été un religieux dans l'âme, ni même approcher une seule religion de près. Il n'avait même pas été baptisé. Donnez de l'espoir, au nom d'une seule personne, sans la moindre preuve, il devait bien l'avouer, c'est osé et coup de génie. Son regard errant sur cette structure de culte, ou tout le monde cherchaient des réponses sans comprendre. Un espoir-là ou ils en auront jamais, peut-être qu'il avait juste à se remettre en question...L'obscurité qui en dégager aurait pu lui plaire, si son nez n'était pas agressé par l'encens, lui arrangeant une grimace. Ils se sentaient obligés en plus d'être convaincu de prêcher les bonnes paroles, de faire perdre l'odorat à toute personne franchissant les lieux. Il avait fini d'observer dès que son regard fut attiré par une silhouette, faisant naître un sourire amusé, de ceux que classer comme sournois et ambitieux. Sa réaction ne se faisait pas attendre. Ces lèvres bougeaient assez vite, pour que ces paroles est l'air menaçante. Edd aurait pu sortir le grand jeu, faire comme il avait l'habitude de faire avec beaucoup de personne, mentir. Ne pas comprendre ce qu'elle lui disait. Mais le problème étant, qu'elle faisait en sort de se faire comprendre... « On dit comment, ma fille, mon enfant ? » C'était une question qui l'avait toujours intrigué, quelle image, lui donnait-on dans ces lieux ? Alors qu'elle était différente à l'extérieur. Encore un mensonge, quand on savait sa personnalité en dehors de ces lieux. S'installant sur ces bancs, accueillant ces adeptes. Une main sur sa poitrine, un jeu surfait, une expression blessante naquit sur le visage. « Je crois que l'église accueillait tous les enfants perdus sur le chemin, sans le moindre jugement ... » Il lui accorda cette fois-ci un regard, celui qu'il arborait souvent, joueur. Prêt à tenter, à la pousser à ces limites. «  je suis un enfant de Dieu, non ? » Il avait entendu toutes ces conneries, à la télé, quand il était jeune. Ces émissions ou plutôt ces messes qu'ils diffusaient le dimanche matin. Pourquoi ? Par ennui, ou peut-être parce qu'il était bien plus souvent chez les patrons de sa mère, que chez lui. Et qu'ils prônaient un certain intérêt pour ce culte. Complètement paradoxale, quand on savait qu'ils brassaient des millions sans aider leurs prochains... « Je me suis levé ce matin avec l'envie de me rapprocher de Dieu... De changer de chemin et de me rapprocher du bon chemin.» Il avait l'air presque angélique en sortant ces absurdités. Il était bien conscient qu'il ne trompait personne et certainement pas Amaranth. C'était une mauvaise idée d'être ici. Mais il avait envie de frôler le danger aujourd'hui. « Très bon lieu... Enfin, si on aime... les monuments aussi anciens et qui sentent aussi vieux que mon arrière-grand-père et les mensonges pour tromper les gens... En fait, on n'est pas si différent. » Il commençait à prendre ces aises dans ces lieux, sur ce banc.  

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyDim 12 Avr 2020 - 12:32

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Si seulement ça avait pu être quelqu'un d'autre, si elle s'était trompé de personne. Disons que ça aurait pu lui arriver, vu l'état instable dans lequel elle était ces derniers temps. Mais non, c'était bien lui, avec son sarcasme grandissant et sa belle gueule, elle devait bien l'avouer. Elle le soupçonnait d'avoir fait exprès d'être là, de l'avoir suivi un jour où elle n'était pas assez dans son assiette pour vérifier que personne ne la suivait. S'il venait pour démanteler le réseau et espérer réduire à néant les espoirs de Cillian, elle ne le laisserait pas faire.  « On dit "Ma sœur". » réplique-t-elle du tac au tac, refusant de le laisser mener une nouvelle fois la danse. Jamais elle n'abaisserait ses barrières face à lui, c'était hors de question. Il la mettait autant en colère qu'il la charmait d'un sourire et elle détestait cela. Elle allait devoir trouver quelqu'un d'autre avec qui s'amuser pour essayer de se débarrasser de potentiels sentiments dérangeants. Elle n'aimait personne d'autre qu'elle-même et ce n'était pas un facteur qui allait changer de sitôt, elle le jurait sur la tête de tous les Dieux existants. Et elle ne lui permettrait pas de l'appeler par son prénom ici. Se faire appeler ma sœur était une excuse pour garder de la distance entre eux deux. Elle se tourna un peu plus vers lui, fit un pas en avant pour le regarder s'installer sur ce banc comme s'il était chez lui. Elle ne le sentait pas honnête et ne comptait pas aujourd'hui le croire, non, sur aucun des mots qu'il puisse dire, aussi peu dithyrambique soit cette pensée. « Tu es enfant du Diable. » crache-t-elle en retour, mimant les cornes au dessus de sa tête avec ses doigts. Sourire aux lèvres, yeux papillonnants d'innocence, elle se retourne pour venir s'emparer d'un cierge qu'elle allume à nouveau, et elle en prend un vierge qu'elle vient tendre à Edd pour qu'il l'allume également et qu'il prouve sa fausse foi devant l'église. Sa voix était aux oreilles d'Amaranth la pire de tous. Parce qu'elle était singulière, et qu'elle résonnait en ces lieux comme s'il était parvenu à s'infiltrer dans son cerveau rapidement. Elle détestait cette sensation de perte de contrôle et décidait à cet instant de se renfermer sur elle-même pour se protéger des mauvaises idées. Pour se calmer aussi de cette colère inutile, elle se mit à laisser son doigt jouer avec la flamme de sa bougie, s'approchant d'un peu plus près de seconde en seconde. Elle adorait faire ça, le feu était son élément préféré. Silencieuse, elle le laisse continuer à parler, puisant dans ses ressources intérieures pour ne pas hurler à chaque mot. Il le faisait exprès, elle pouvait le voir dans son regard. Il le faisait toujours exprès. « Les seuls mensonges qui existent sont ceux que tu te racontes à toi-même. Puisse Dieu te ramener sur le bon chemin. » lance-t-elle en s'approchant, souriant tendrement avant qu'elle ne vienne dépose un baiser sur le front du jeune homme. Bien qu'elle n'en soit pas forcément autorisée dans une telle enceinte, elle l'accompagnait à son propre jeu et elle en était ravie. Elle recula à nouveau, ses pieds la portant jusqu'à l'autel où elle déposa le cierge allumé, le cœur lourd de reproches. « L'église est ma maison, quoi que tu en dises, quoi que tu en penses. » Le regard froid, elle se mit à le dévisager, à nouveau. Il l'insupportait à ainsi faire comme s'il avait trouvé un point avec laquelle la torturer. Il l'agaçait aussi à prendre ses aises, et le pire dans tout ça, c'était le regard qu'il avait. Ce genre de regard qui lui montrait bien qu'il ne repartirait pas avant de l'avoir assez emmerdé pour aujourd'hui. « Mais puisque tu es venu pour retrouver le bon chemin, tu ne vois pas d’inconvénient à prier avec moi, n'est-ce pas ? » Pas qu'elle n'aime particulièrement cela, mais elle n'allait pas le laisser faire. Après une hésitation, elle vint s'installer sur le banc à une distance raisonnable du jeune homme. Le dos droit, elle joignit ses mains près de sa poitrine et ferma les yeux pour murmurer quelques prières, totalement fausses. Verrait bien qui gagnerait à ce petit jeu. Elle n'allait pas le laisser gagner, jamais.

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyMar 21 Avr 2020 - 19:47

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Le jeu était l'autre parti qui constituait son temps, l'abandon. Même si faut être honnête, il calculait la moindre de ces paroles, ainsi que ces gestes. À part le boulot, c'était un exutoire. Rien que de savoir, qu'il était le sujet de tant d'agacements...  Ça se sentait, ça se ressentait à travers les pores de sa peau. Ils ne venaient pas du même monde, enfin quand ça l'arrangeait... Pourtant, il n'aurait pas accordé plus d'importance, il y avait ce petit quelque chose en plus. L'énerver devenait presque une passion. « Ma sœur, mon frère, mon père, ma mère, mais quelque grande famille que vous êtes... Enfin, tant qu'on ne regarde pas un peu plus près... » Dit-il en papillonnant presque des yeux, sous innocence. Alors qu'ils n'étaient pas mieux que n'importe qui. Il ne se classait pas particulièrement dans une catégorie, Edd. Il aimait la voir aussi sur les nerfs, quand beaucoup n'étaient pas à leur avantage, elle avait un certain charme. Il savait le petit jeu qu'elle jouait, quand elle lui sommait presque de l'appeler ma sœur. Elle le démobilisait autant par sa répartie que la sienne. Ou il aimait peut-être qu'on le défît, quand lui parle ainsi. Il avait la main sur le cœur, à l'évocation du diable. Si seulement, il croyait à toutes ces bêtises. Il en serait presque touché. « Enfin un compliment ! Je suis touché, sincèrement » Est-ce qu'il commençait à désespérer ? Non pas du tout. S'il avait la volonté de quelque chose dans ces lieux. C'était de vouloir jouer encore un peu plus avec ces nerfs. Mais autant dire qu'elle lui rendait bien. Le change était parfait, du même niveau. Qui aimait de se faire désigner ainsi. Il aurait certainement grincé des dents s'il n'avait pas une certaine maîtrise. « Je ne serais pas rentré si j'étais le fils du diable. Je n'ai pas le droit à l'eau bénite et tout le rituel ? » Il avait vu assez de fils d'horreur, et d'exorcisme, pour savoir quels étaient les enjeux, de leur croyance. Son regard se posait ce cierge qu'elle lui tendait. Le regardant en deux fois, c'est vrai. Est ce que ça allait le brûler, en le maintenant dans ces mains. À trop écouter, les belles paroles qu'elle récitait à longue de temps, elle allait finir par le corrompre. Il en était hors de question ! Ces yeux ne perdaient pas la moindre miette de ces gestes, sur l'admiration qu'elle avait l'air d'avoir pour le feu. Ce qui devait certainement éveillait des étincelles à cet instant, dans son regard. La voyant comme une porte de sortie. « Je serais toi, je ferais attention, Lucifer a trop jouer avec le feu lui aussi. Et on sait ce qu'il est devenu... »Sur ces mots, comme un défi, prêt à relever. Il s'en empara pourtant de ce cierge, rien. Pas de foudre, pas de représailles. Il va falloir vraiment qu'il arrête de donner autant d'importance à cette religion qui ne menait nulle part. Le dos tourné, l'occasion était trop belle, pour le jeter au-dessus de son épaule. « Je ne compte pas sur Dieu, il ne compte pas sur moi. C'est comme un accord entre lui et moi. » S'il y croyait un tant soit peu, il aurait été là pour lui durant son enfance... Non rien, à part le chaos. Son approche, son parfum, elle était proche pour lui parler. Tentation, pour qu'elle se fasse comprendre. L'église est ma maison, même si débordée de sévérité. Edd lui, ne s'empêchait pas de lui rire au nez. Cette conviction, il avait presque envie d'y croire. Si Dieu était là, il n'y aurait pas autant de misère dans le monde, pas de pauvre, pas de souffrance. Comment ils disaient ça ? Ah oui, tout le monde doit faire face aux épreuves...  Une attaque était la logique des choses. Mais à quoi s'attendait-il ? Certainement pas à ce qu'il… Quoi ? Prie ? Elle n'aurait pas fait mieux que de lui jeter de l'eau brûlante à travers la figure. C'est quoi cette manie à toujours se réfugier dans la prière. Et il devait avoir la peste pour qu'elle soit aussi loin. Il s'approcha doucement, pour se penchait doucement vers elle. Est-ce qu'elle était aussi convaincue par sa prière. Elle avait vraiment envie qu'il disparaisse. C'était un souhaite, prier-t-elle pour ? « Excuse-moi, mais je n'ai pas très bien compris. Tu veux que je te suive pourquoi ? Tu t'es tellement détourné si vite... Que je n'ai pas suivi le mouvement de tes lèvres. Entre nous, c'est bien dommage... » Dit-il dans un murmure, assez proche pour le murmurer à son oreille.  Il était attentif à chacune de ces réactions, même si cela devait faire appel à réaction de répulsion. L'importance, c'était d'avoir une réaction, aucune voulait tout simplement dire qu'il n'était plus rien, insignifiant à ces yeux.  

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyVen 1 Mai 2020 - 14:45

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Si elle n'avait pas été capable de contrôler ses pulsions meurtrières, elle aurait trouvé le moyen de l'assassiner la tête sur la pierre de l'autel pour ses propos. Elle avait toujours été véritablement considéré l'Église comme sa famille, et elle ne supportait pas qu'on lui rappelle son statut d'orpheline. Personne n'avait jamais vraiment voulu d'elle, ni lui prouver autant d'amour que le faisaient Cillian et les autres enfants de chœur. Un détail qu'elle ne lançait pas à tout le monde, mais qui se devinait facilement quand on la voyait si souvent se promener dans le quartier ou se montrer en présence du Pasteur. Elle ne répondit donc pas, mais fut profondément vexée par le comportement d'Edd, qui faisait tout pour se faire tuer, visiblement. Roulant des yeux, elle laissa échapper un soupir de désespoir, ne parvenant pas plus à cacher cet agacement qui pointait sur son visage. Il était insupportable, il le savait, et il en jouait. Comme toujours, elle le détestait pour cette partie de lui.  « L'eau bénite est réservée pour les grandes occasions, comme la bénédiction d'un mariage ou d'un enterrement. Es-tu venu assister à tes propres funérailles ? » Comme si l'eau était bénite, comme si l'eau le laverait de tous ses péchés. Non, l'eau, elle est essentielle à l'être humain, elle peut le faire vivre comme le faire mourir. L'eau est fourbe, mais elle n'est certainement pas chrétienne. Amaranth n'a jamais cru à toutes ses sornettes, et se moque bien que chacun ne porte pas la même vérité dans son cœur. Ce qui lui importe, en revanche, ce sont les mots d'Edd. Avec ses grands yeux curieux et son air narquois, il a tout de même trouvé le moyen de venir l'emmerder, il a compris ce qui la faisait chier plus que le reste du monde : sa propre présence. « Je n'ai pas peur du feu. Lucifer ne peut pas m'atteindre. » Si elle devait choisir un moyen de mourir, ce serait certainement le feu. Sentir les flammes lui arracher la peau, chaque parcelle de son être, sentir la douleur qui prouve à quel point jusqu'ici elle était vivante, puis s'éteindre dans ce brasier sans qu'il ne reste plus rien d'elle. Oui, le feu, c'est la mort parfaite, la mort courageuse, car elle efface toutes les traces de l'existence. Et elle lui donne à lui aussi un cierge, mais il ne joue pas comme elle avec la flamme, ne cherche pas à risquer sa vie, comme elle s'en doutait. Elle tente de l'ignorer, de passer outre en se réfugiant dans la prière. Bien qu'elle ne croit pas un mot de ce qu'elle raconte, elle garde la face, continue à montrer au monde un dévouement qui n'est pas le sien. Dévouement mis à rude épreuve à chaque instant. Alors qu'elle a les yeux clos, la posture droite pour représenter au mieux l'image de l'église, elle l'entend se glisser près d'elle au tissu qui frotte contre le bois du banc. Un instant, sa peau frémit, son visage veut afficher une expression qu'elle s'empresse de bloquer alors qu'il murmure quelques mots à son oreille. Je n'ai pas suivi le mouvement de tes lèvres.  Elle hausse un sourcil, sent qu'il a trouvé la faille au fond d'elle. De quel mouvement de lèvres parle-t-il ? Est-ce encore question de parler, à ce stade de leur discussion ? Elle baisse les bras pour poser les mains sur les genoux et pince les lèvres alors qu'elle rouvre les yeux. Elle n'ose pas bouger, de peur qu'il ne profite de ce mouvement sur le côté pour tenter quoi que ce soit qui puisse la déstabiliser. Mais si elle ne se tourne pas vers lui, il sera incapable de lire sur ses lèvres. Il est bel et bien l'enfant du Diable, il sait qu'elle n'a qu'une seule solution. Lentement, sans geste brusque, elle ose se dévisser le cou pour planter son regard dans le sien. Elle est bien obligée d'admettre qu'elle a eu tort, dès le début, de tout faire pour lui plaire alors qu'elle ne souhaitait que démanteler le réseau de Sören. Oserait-il la mettre en danger dans la maison de Dieu ? Certainement. « Sur le chemin de Dieu. » Mensonge. Elle sait que son regard ne veut pas dire ça. Elle sait que dans sa manière d'être tournée vers lui, elle n'a aucune envie de poursuivre dans la voie de Dieu. « Fais attention à ce que tu fais, et à ce que tu dis. Les murs ont des yeux et des oreilles. » Et elle ne parle pas uniquement de Dieu, mais aussi de tous ces enfants qui sont capables de passer la porte d'un instant à l'autre, ou de Cillian, ou même de n'importe quel croyant venu prier celui en qui il croit. Ce ne sont pas des menaces, juste un avertissement. En les voyant ainsi ensemble, ils prennent le risque d'être découverts, et c'est tout leur travail de dealers qui en pâtira.

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyDim 7 Juin 2020 - 10:35

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Il avait un certain don pour taper sur les nerfs des gens. Il en était conscient, il en jouait et aimer ça. Jusqu'au jour, ou le temps, la personne qu'il aura en face ne sera pas toujours clémente. Ou il finira peut-être sur un trottoir, tacher de sang. Il ne remettait pourtant pas en question, braver encore et toujours, était presque un besoin, comme ce business au enjeu trop grand, à ce marché rependu, qu'un millimètre de terrain faisait d'elle, une chose sacrée. Apprenez à survivre, dans une Jungle, bien trop féroce. Ou les coups étaient permis, à encaisser. Mais le mieux était de les donner. La loyale ? N'hésitait guère, il l'aurait été moins loyal, si il n'était pas tombé face à face avec Amaranth. Ces épaules se levèrent légèrement, devant une fatalité, que peu de gens aimaient entendre. « C'est une menace déguisée ? Tu viendras j'espère ? Tu fais partie des proches maintenant et ça sera une fête à ne pas manquer ! Un enterrement est une fête, d'autant plus une occasion exceptionnelle si c'est la mienne. Comment refusait une proposition si gentiment proposé... Surtout sous tes mains. J'étais prêt à dire blanche, mais elles ne sont plus depuis bien longtemps ? » Lucifer, le diable en personne. L'ange déchue au grades ailes. S'il croyait en tout ça au paradis, paramètres du meilleurs, si parfait, pur. Les places étaient chers, un engouement surfait. Au flamme de l'enfer, où il aurait certainement sa place. Aux vices qui vous entraînent que vous êtes obligé d'y céder. Ça serait certaine ça son monde parfait. Il montrait une certain intérêt aux parles de la jolie blonde.
Edd se contente de sourire, il n'en attendait pas moins d'elle. Il se demandait chaque jour, si elle pensait réellement ces mots, ces convictions qu'elle lui rabâchait à chaque fois. Elle avait réussi à lui insinuer des doutes à une période. Mais non, bien sur que non, c'était ce vice caché dans un monde qui se voulait parfait. Pure et l'impure, la sagesse et aberration, le noir et le blanc, l'enfer et le paradis... S'attire, une combinaison qui va bien ensemble et que tout oppose. Ça aurait pu marcher pour eux, si chacun ne jouait pas un rôle, étroit pour eux. Ces sens étaient en alerte, u danger beaucoup trop présent, qu'il voulait oublier. L'ignorer comme toujours, était bien trop tentant. Sa petite voix sur son épaule qu'on appelle conscience. Il préférait imaginer qu'il n'en avait pas. Qu'en sa présence, il n'était plus vraiment question d'affaiblir l'autre, tenter, d'entraîner l'autre. Ils en étaient plus à ce jeu-là. Sa tête bougea dans un mouvement de négation, mordillant légère sa lèvre inférieure. « Tu n'y crois pas toi-même. Ton regard te trahit. Et rien que ça aperçu me plait beaucoup »Son regard observait avec attention son visage, descendant sur ces lèvres. Dont ces derniers mouvements, lui procréait une douche froide. Elle avait raison. Même s'il ne voulait pas l'admettre, même si lui donnait raison lui faisait mal. C'était trop risque, il s'écarta doucement à contre cœur, dans une grimace. Elle la contrariait, c'était notable et visible. Qu'elle utilisera certainement contre lui. Se recala sur son banc rude, on ne pouvait pas dire que l'église apportait beaucoup de réconfort, à un confort. « C'était si existant, que j'ai oublié ou nous nous trouvions... » Lapsus révélateur, à moitié. « C'est ennuyeux. Les gens ont le don de se mêler de ce qui ne les regardent pas. On a encore rien fait de mal » Même s'il avait échappé ne serait qu'un instant à son regard, il y retourna à cet instant, dans un masque amusé.

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptySam 27 Juin 2020 - 15:00

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Dans le fond, cette idée lui glace le sang mais elle parvient à garder le masque d'impassibilité qui lui sied tant. Comment pourrais-tu venir à son enterrement ? Serait-elle capable de se faire une place parmi les proches d'Edd alors qu'aucun ne la connait ? Même au milieu de ses amis ? Elle ne serait qu'une intruse parmi eux. Peut-être se glisserait-elle sous une capuche et resterait-elle discrètement dans le fond de la salle, ne venant à sa tombe que lorsque tout le monde aurait quitté la cérémonie. Sauf qu'elle n'avait pas envie de voir ça arriver. Elle voulait autre chose pour eux, même si elle n'en avait pas encore tellement conscience. Une grimace sur le visage, un petit soupir et elle se remet à le regarder d'un air las. « Tu ne sais rien, Whittle. » Un murmure, qu'elle espère ne pas être devenu incompréhensible une fois parvenues aux oreilles du jeune homme. Et s'il n'a rien entendu, tant mieux. Elle hausse déjà la voix pour s'exprimer à nouveau. « Je viendrais à toutes les cérémonies te concernant, rien que pour continuer à faire de ta vie un enfer. » Ou plutôt parce qu'elle était curieuse de savoir à quels genres de cérémonies il serait à même de la convier. Un mariage ? Bon dieu, le jour où il se marierait, oui, il faudrait qu'elle soit là pour le croire. Mieux, il faudrait qu'elle soit là pour que cet événement ne devienne qu'un fiasco et un lointain souvenir. Brûler les bouquets de fleurs, effrayer la famille, déstabiliser le prêtre, faire fuir la mariée. Elle le ferait, ça, elle le jure ici et maintenant. Oh bien sûr, il a le droit d'être heureux, et amoureux, mais que fera-t-elle quand elle ne fera plus partie de sa vie ? Une vie sans Edd, ce serait sacrément ennuyeux, et terriblement angoissant. Plus personne à mener en bateau, pouvez-vous imaginer ? « Comment peux-tu prétendre savoir lire mon regard ? » Elle hausse un sourcil mais ne peut pas réprimer ce sourire sur ses lèvres. Elle a beau avoir le dos droit, l'air fier et hautain, ce n'est pas révélateur de toutes les émotions qui se battent en elle à cet instant. Si elle n'était pas aussi douée, elle aurait déjà perdu le contrôle de sa respiration et de sa propre personne. Sauf qu'elle est loin d'être naïve. Ce n'est pas une pauvre enfin comme certains peuvent le croire quand elle débarque les larmes aux yeux pour mieux les duper. Non, elle est une femme qui sait ce qui veut. Et elle le voudrait bien, lui. Ce ne sont certainement pas les mots qu'il prononce ensuite qui vont l'aider à garder les pieds sur Terre, bien au contraire. Elle a un mouvement de recul sur son banc, et elle tourne la tête vers lui alors qu'il se replace correctement, mettant fin à cette drôle d'alchimie qu'elle jurait avoir senti entre eux. Dans le fond de la chapelle, la porte daigne même s'ouvrir sur une personne venue prier. Silencieusement, la blonde retourne dans sa contemplation des bougies. Encore rien fait de mal, mais ça aurait pu être le cas, elle le sait. Un petit mouvement de bassin et elle se rapproche de lui, parce que ce sera plus simple pour discuter sans déranger la personne qui s'est invitée. Elle est embêtée, parfois, à l'idée qu'il soit aussi sourd d'oreille. Elle ne pouvait pas chuchoter, sinon, il ne comprenait rien. « Je ne vois pas en quoi tout ça est excitant. » Elle l'observe, curieuse de savoir à quel point il était prêt à abandonner ses règles de bonne conduite. Il ne tiendrait pas longtemps. Elle posa alors une main sur son épaule d'un geste trop tendre pour qu'il soit vrai, et jeta un œil à la vieille dame venue prier. « Tu ne respectes donc pas les anciens, pour avoir un comportement aussi inapproprié ? » Il n'a encore rien fait, et c'est bien pour ça qu'elle l'accuse. Intentionnellement, elle veut le pousser à commettre le mal. Ils jouent le même jeu, et ça lui a toujours beaucoup trop plu.

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyMer 15 Juil 2020 - 17:11

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Le final, ce que tout le monde redoutait. Bizarrement, ça n'avait jamais été une fatalité pour Edd. Peut-être parce qu'il l'avait déjà affronté plus jeune. Il voyait déjà la scène, des pleurs, des sanglots, Oh comme c'était un gentil garçon, il nous manquera beaucoup... Des mensonges, les uns après les autres, des gens qui ne voit qu'une fois dans l'année pour se donner bonne conscience. Par obligation, rien que des mensonges. Edd ne faisait pas les choses, pour qu'on l'aime, il ne donnait rien pour satisfaire les gens, à part sa propre personne. Égoïste et fier de l'être, il n'a jamais voulu être ce qu'on voulait bien de lui. À qui mentait-il ? Au fond, il était un peu comme tout le monde, à se donner un genre. Il remarqua ces lèvres bougeaient sans entendre bien évidemment, elle avait fait exprès. Pas assez pour comprendre. Est-ce que ça l'énerver ? Bien évidemment, mais il n'allait pas s'abaisser à lui faire répéter. Cela m'était en avant, le handicap. La fierté quand tu nous tiens ! Il ne laissa rien paraître, comme d'habitude, un jeu ou ils étaient exprès tous les deux. Des mots qu'ils ne se disaient jamais. Un sourire, espiègle collait au visage, un simple regard en biais. Les quelques mots qui arrivaient cette fois-ci, à lire sur ces lèvres. Dernière tirade, dernière acte, qui donnait à la perfection l'échange, qu'elle lui rendait bien. « J'en attends pas moins de toi ! Mais pour l'instant, ce ne sont que des promesses... » murmura-t-il, confirmant ce qu'ils savaient l'un, l'autre. Combien de temps ça allait durer leurs petits jeux. Et pour une fois, il n'était pas pressé de la voir cette fin. Qui mettra fin à beaucoup de choses.... En tout cas, cérémonies religieuses, ce n'était pas près d'arriver... Civile non plus... L'horreur, l'attrape fric en puissance, pour une journée. Une journée inoubliable sois disant, alors qu'un divorce était aussi cher, moralement, physiquement, que le portefeuille. Au moins, ça restait aussi un moment inoubliable, de se faire détrousser. Cérémonie pour fêter le céliba ? C'est la dépravation assurée. Ce n'était peut-être pas une mauvaise idée. Il serait curieux de voir si elle viendrait vraiment à toutes ces cérémonies. Il allait peut-être en inventer, la plus tordue, si possible. Pour voir, dans quelle mesure, elle serait prête à venir. Intéressant, et à méditer. « Parce que je te connais assez, que tu le veilles ou non... On n'est pas si différent, tu n'arriveras pas à duper comme tous les autres. J'aime ce côté-là... » C'est ce qui lui plaisait finalement. Ce qu'il trouvait attrayant, il l'avait assez observé discrètement avec les autres. Cette jeune fille perdue, reconnaissante à tout ce qu'on lui donne. Sainte sur les bords, une image rodée, travaillé. Il pouvait au moins lui accordé ça. La saluer pour ceux-là. Elle était doué, bien plus que lui, même si il ne voulait pas l'avouer. Même si à cet instant, il avait pris cette liberté de lui avouer. Punaise oui, il prend des risques, à baisser ces gardes. De ce parfum qui l'enivre. De la proximité instinctive. Il aurait cédé certainement, merci la porte, et cette croyante ou peut-être l'instinct de survie Amaranth. À cette volonté, d'échapper, il ne l'aurait peut-être pas eu à sa place. Il contempla l'hôtel, comme si c'était un nouvel objet de contemplation. Arborer un air, d'un saint, comme il était commun ici. Il aurait presque baissé la tête, pour simuler une prière. Il en était pas là. « Tu n'as pas senti l'adrénaline de l'instant, ou suis-je le seul ? » Il osa un regard en biais sur elle, malicieux. Il savait déjà la réponse, elle allait mentir. Sa respiration se coupa dès l'instant, ou il se posa sur son épaule. Changement de situation, c'était lui la cible. Elle était ce petit diable sur son épaule. Celui qui incite, et il ne lui en fallait pas beaucoup. Son regard, déviait vers le sien, par intermittence. Accompagnant son sourire. «  Je n'ai du respect pour pas-grand-chose... » Son regard devait larmoyant, sur commande était le mot, quelques secondes, avant qu'un sanglot ne l'étrangle. « Ma sœur... J'ai péché, convoité et tenter... » La voix se portant assez pour se faire entendre de l'autre femme. Bingo, ils étaient tombé sur une pie trop intéressée aux ragots. S'approcha D'Amaranth, assez pour donner le change, d'une simple tête posait sur les épaules, comme d'un soutien. En vérité, ça lui donnait l'occasion de lui faire transmettre un message. Un sourire sur les lèvres, assez signifiant, pour conclure qu'il tait d'accord pour le même jeu. Que la perceptive lui plaisait assez, pour donner le change. Les dangers se prenaient à deux.

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyMer 15 Juil 2020 - 21:31

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Des promesses qu'elle ne tiendra sûrement pas, ils le savent autant l'un que l'autre. Elle l'empêcherait de se marier, elle l'empêcherait d'aller voir d'autres femmes, elle l'empêcherait même de mourir si elle en avait la possibilité. Elle ne ferait pas la même erreur deux fois. Mais dire tout ça à voix haute, dans la maison de Dieu, ça donnait à la blonde l'impression qu'elle allait pouvoir les tenir, au moins un an. Seraient-ils encore là à se fréquenter et à jouer au même petit jeu dans un an ? Elle l'ignore, comme tout le monde. Elle n'a pas envie de voir si loin. Parce que le présent est déjà assez dur à gérer, elle ne veut pas encombrer son esprit de pensées si négatives. A la seconde même où il passerait la bague au doigt à n'importe quelle fille de ce monde, elle ne pourrait plus être sa distraction, elle ne pourrait plus continuer à jouer avec lui comme elle le fait aujourd'hui. Non, cette pensée était impossible. Le savait-il seulement, ou faisait-il semblant ? Elle commençait à comprendre qu'elle n'était pas la seule à se jouer de lui. Évidemment qu'il savait. A la façon dont il se comportait avec elle, à la façon dont il l'encourageait à bondir hors de sa cage, pour le faire tomber sous son charme. Elle ne sait pas s'il elle a réussi, mais elle sait une chose, c'est que la réciproque n'est pas totalement fausse. Elle ne veut juste pas l'admettre, que son cœur lui fait faux bond dès que les sous-entendus passent la frontière de leurs lèvres. « Tu ne me connais pas. » Elle crache presque ces mots, comme si ça pouvait le convaincre. Parce qu'il a raison, ils se ressemblent sur un point, et ce n'est pas étonnant que leurs chemins se soient finalement croisés. Ils étaient faits pour se rencontrer. Ils sont faits pour se détruire. Le jeu se poursuit, les frontières s'amincissent. « Non, je n'ai rien senti. » L'adrénaline, elle n'irait pas jusque là, mais elle avait en effet senti quelque chose, comme si son échine s'était amusée à lui envoyer des signaux électriques jusqu'à son cerveau. Le souffle coupé, elle l'avait eu aussi, elle avait frémit, s'était redressée, comme une chatte à l'affût du danger. Il aurait pu faire des sous-entendus, elle aurait peut-être craqué, un peu. C'était ce qui la démangeait, d'ailleurs, de le mener hors de ce lieu public, mais elle se retenait, parce qu'elle savait qu'elle n'y prendrait aucun plaisir, juste quelques regrets. Mais elle ne peut pas, ne le fera pas, préfère que ce soit lui qui craque en premier, et elle jurerait voir dans son regard que ce qu'il lui préparait était bien pire que la tempête à laquelle elle s'attendait. Soupir léger aux lippes, elle pose son regard sur lui, écarquille presque les yeux quand elle le voit se mettre à pleurer sur demande. Là, elle ne trouve pas la situation très drôle, et elle lève le nez vers la femme qui les regarde et les écoute. Se crispant sur son assise, elle reposa son regard sur Edd, qui avait déjà commencé son numéro de Caliméro. Elle eut davantage de mal à se détendre quand il posa la tête sur son épaule. Non, elle ne hurlerait pas même si l'envie lui prenait. Il avait beau pleurer, elle ne craquerait pas pour lui faire plaisir. Et l'appeler ma sœur, alors qu'elle déteste ce mot insignifiant à ses yeux... « Confesse-toi à notre Seigneur, que je puisse décider si oui ou non tu pourras être pardonné. » réplique-t-elle, le ton faussement doux alors qu'elle lève le bras pour laisser ses doigts glisser dans les cheveux bouclés du jeune homme, laissant croire qu'elle allait lui apporter du réconfort. Mais aussi parce que d'ici, elle pourrait toujours lui pincer fortement la nuque s'il dépassait les bornes, s'il souillait leur image aux yeux d'une pieuse croyante. Et Dieu sait qu'elle serait obligée de le couper dans ses propos avant de le mettre à la porte, alors, elle prit son mal en patience, le souffle suspendu dans le silence religieux, alors que tout son corps menaçait de s'écrouler d'un instant à l'autre.

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyDim 19 Juil 2020 - 9:54

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C'était de perpétuel mensonges entre eux, de la provocation déguisait, à celui qui accommodait l'autre. Un plaisir qui s'épanouissait dans ce système bien à eux. Déstabiliser l'autre, prendre le dessus. Sentir et se délecter de la faiblesse de l'autre. Il prenait du plaisir, mais dans un autre sens, sans s'en rendre compte. Meme si il était de mauvaises fois, et que son sale caractère prenait le dessus. Mais sans se l'avouer, il avait déjà perdu une partie. Il accordait de l'importance, beaucoup au risque que ça se retourne contre lui. Il n'y avait pas songé, maîtriser ou aveugler par ces envies. L'avarice quel vilain défaut ! Mais est-ce que c'était toujours d'actualité ? Y avait-il un autre intérêt maintenant ? Il n'avait pas envie d'y songer, réfléchir était un perte de temps. Vieillir avant l'âge, n'était pas dans ces objectifs. Comme il était allergique à tous engagements. Rien que d'y penser... il ne pouvait pas s'imaginer compter sur quelqu'un, avoir une vie bien rangée et cadrer. Stable, une vie stable l'a-t-il seulement connue ? Il s'imagine que oui, à une époque. Qui ne lui convenait guère. Désillusion de la vie... Écorcher ? Il n'en savait pas plus son passé, que elle le sien. Mais il était assez lucide, pour voir, qu'ils étaient forgé de la même manière. Malgré ces protestations qui se voulaient... Quoi convainquant ? Il était loin de se faire duper. Mais si ça l'arrangeait de s'en persuader... Il voulait bien lui accorder. Mais il n'avait pas dit son dernier mot, il était loin de la laisser en paix. Il se contenta seulement d'un sourire expressif que malicieux. Son regard en biais posait sur elle. «  Convaincs-toi comme tu veux.. » Des mots aux sous-entendus lors de sens. Il aurait pu s'ennuie de cette répétition, mais au contraire, il y trouvait une certaine attraction. Elle était dure en affaire. Elle donnait le change à la perfection, qu'il avait émis un doute à un certain moment. Le doute, ce mot n'existait pas en général dans la tête, de ce brun. « Tu es dur en affaire... » Est-ce qu'elle mentait encore ? Certainement. Il n'avait pas été insensible non plus. Le laissant désarçonner. À bien des égards, il l'était trop souvent, face à cette jolie blonde qui lui faisait face. L'éveil des sens à sa proximité, ce signal de danger, dont il ne voulait en aucun cas, y porter la moindre attention.  Et cette fois-là, n'échappait pas à la règle. Si cette foi-ci, ce n'était pas lui qui l'avait appâté, avec l'appât du jeu. C'était elle, qui le défiant, sans aucun sous-entendu. Rien que son regard, il l'avait compris. Ce défi, dans son regard. Comment pouvait-il refuser ? L'idée germa dans sa tête, s'insinua comme tapis dans l'ombre, n'attendant que ça. S'approchant, d'illuminant, bravant une nouvelle fois, la distance. Par plaisir, l'attrait lui plaisait. Il n'était plus sûr que ce besoin de proximité, faisait partie du jeu. Il n'en avait pas forcément besoin. Ça ne donnait pas forcément de la puissance à son jeu. « Ton corps te trahit... Tu m'as l'air... Tendu » Son ton encrait un certain amusement. Son souffle bien trop près. Son regard pouvait presque déterminer le grain de sa peau. Il ne jouait pas, pas tout à fait. Acte 1 scène 2, elle lui donnait matière à poursuivre malgré tout. « J'ai des idées impures à propos d'une jeune femme, ma sœur, beaucoup de choses m'y poussent et me ramène à ces idées... » La femme ne faisait plus parti de l'équation. Dés l'instant, ou il s'était approché d'elle. «  Et je n'ai aucun regret... » Cette phrase était surtout pour eux. Défiant du regard, attendant une réaction, dont il se délectait presque à mesure que le temps d'écouler. Il prenait des risques... 

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyLun 27 Juil 2020 - 9:51

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Ça a toujours été plus facile de convaincre les autres plutôt que de se convaincre soi-même. Comme si l'être humain le plus têtu n'est pas l'autre, mais il est soi, en toute circonstance. Et parce que si elle acceptait de reconnaître qu'elle avait effectivement ressenti quelque chose, aussi infime soit-il, il en aurait profité pour surenchérir, et elle n'aurait pas eu d'autre choix que d'accepter les sentiments et les ressentiments qu'elle lui portait. Car plus ça allait, plus elle devait reconnaître qu'elle s'attachait à la personne qu'il était. Elle le voyait plus souvent que n'importe qui d'autre, et songeait souvent à couper les ponts pour ne plus avoir à le croiser. Ce serait plus simple, même si elle ne se sentirait pas forcément mieux à l'idée de ne plus savoir ce qu'il fait. « Je ne suis pas dure en affaires, je suis juste. » C'est ce qu'elle prétend, car elle est loin d'être la plus juste des personnes. Elle arnaque les autres, elle ment, elle se joue du monde et dieu que c'est bon de laisser un tel péché glisser sur sa peau. C'est comme si elle avait le contrôle de la Terre entière, comme si elle était née Déesse et pas simplement humaine. Être banale, ça ne l'a jamais intéressée. Elle créerait une dictature si elle le pouvait, juste pour le simple plaisir de gouverner tous les autres. Elle s'imagine parfaitement dans ce rôle, sur son trône et la couronne sur la tête, et cette simple pensée lui donne le sourire. Sauf qu'en 2020, il est impossible d'en arriver là, car nous ne sommes plus au temps des rois. « Je suis parfaitement détendue. » Sa mâchoire serrée la trahissait. Elle avait envie de le repousser avec une violence jamais égalée, elle avait envie qu'il quitte son champ de vision et qu'il mette le plus de distance entre eux. Si ça n'avait pas été l'église, s'il n'y avait pas eu de visiteur, les choses auraient pu être différentes. Elle aurait pu l'attiser et fuir au dernier moment, le laissant avec la torture de l'excitation. Elle se serait délectée de voir la souffrance infligée de ne pas mener ses actes au bout. Mais il est là, proche, elle sent son souffle sur sa peau et elle retient le sien, les mains fermement accrochées au tissu de ses vêtements pour lutter. Elle ne fermera pas les yeux, non, elle veut le voir, elle veut s'assurer qu'il ne tentera rien qui puisse l'offenser en ces lieux. « Avoir de telles idées n'est pas un crime, mon frère. » lâche-t-elle alors qu'elle ne bouge pas d'un centimètre. Un mauvais mouvement de la tête et ils seraient beaucoup trop proches, il en profiterait. « Ne pas regretter, en revanche, en est un. Laisse ces idées en être et ne les fais pas devenir réelles, car Dieu te punirait. » C'est faux. Il n'y aurait personne pour le punir. Elle ignore s'il parle d'elle, -oh, elle se doute que oui, elle espère que oui, pourquoi en serait-il autrement ?-, mais elle ne supporte pas d'entendre cela. Elle se concentre sur d'autres choses pour garder le contrôle. La Bible. Non, ça ne lui plait pas. Le joint qu'elle s'offrira en retournant dans sa chambre, ses jambes dans le vide, le dos contre le matelas, plus détendue que jamais. Et des idées impures qui germent aussi en elles, par sa faute à lui.  « Tu devrais partir. » lance-t-elle plus haut, se décalant sur le côté pour s'écarter de lui puis se lever, cachant ses mains tremblantes dans son dos. « J'ai beaucoup à faire et tu me détournes de mes missions religieuses. » lâche-t-elle en plongeant son regard tranchant dans le sien. Désir, ou désillusion ?

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MessageSujet: Re: why are you here |Edd   why are you here |Edd EmptyMar 11 Aoû 2020 - 18:11

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Juste, un mot vaste et sans réellement de signification. Si on écoutait la plupart de gens, ils avaient tous le même avis. Ils ne voyaient pas les torts et ce sont eux, qui détenaient la meilleure solution. Un dénie grossier, pour se voler la face, face à une incompétence. Une réalité trop dure à supporter ! Ça le faisait légèrement sourire, après le mot d'ordre était s'assumer comme tu es... Mensonge, qui se glissait sous la peau, aussi fourbe qu'un serpent. Pourquoi mentir sur ce qu'était une évidence. L'espèce humaine confondu aimait se pervertir. Les propos d'Amaranth, ne manquait pas de le faire sourire. Elle n'était pas plus juste que lui, Pas plus sur le droit chemin, pas plus sagesse et surtout pas plus droite. Ce n'était as plus ce petit ange qu'on pouvait trouver sur son épaule et qui prêche les bonnes paroles. Non mais plutôt celui de l'épaule... Un simple regard, plus amusé, que le parfait diot qui buvait les bonnes paroles. Si elle voulait convaincre quelqu'un, ce n'était certainement pas lui. Il 'avait vu à l'oeuvre,il savait de quoi elle était capable. Le mot juste écornait l'image, à ces yeux. Si elle était une fille dont elle voulait lui faire croire, il ne l'intéresserait pas. Elle n'était pas cette sourire vulgaire prise entre les griffes d'un chat. Elle n'était pas la victime, puisqu'il l'était lui même, sans se l'avouer. Edd l'avait su dès l'instant, où une marque de dominance s'était installée entre eux. Qui fera plier l'autre, qui un jeu de puissance qui se joue depuis la nuit des temps. Il en était persuadé, il n'en était pas loin. Le terrain était propice, passant à l'attaque dans son propre terrain. Lieu ou elle-même le disait de sécurité. On ne blasphème pas, on ne tente pas... Tenter, tout ce qu'il aimait, la perte de contrôle et pouvoir se délecter après. Il en était pas loin, rien qu'en observant la raideur dans son corps, le blanchiment au jointure de ces mains et il en passe... Détendue, elle pouvait le faire croire à d'autres, mais certainement pas à lui. Il n'était plus notice dans le domaine. Elle allait lui échapper, lui servir une énième excuse, mais il savait que ce n'était qu'une pause. Un, deux, trois... Il n'était pas déçu, de l'entendre. Un sourire dissimulait sur le visage qu'il cachait au moment ou l'espace se matérialiser entre eux. Tous ces frères, ce dieu lui donnait la nausée. Peut-être qu'il était ce démon semble à tous ces conneries, exorciser par des paroles bibliques, finalement. « Je suis plutôt du genre à y céder ma sœur. Pourquoi céder à la tentation... N'est-on pas fait ainsi ? L'homme est faible, c'est bien connu. La dépravation n'est pas un pêché que si on ne se sent pas coupable... » Sur ces mots équivoques, le clin d'œil n'y échappait pas. Céder, il l'avait toujours, à mesurer de ces envies. Il ne se privait de rien, comme les jugements. Pas de limite, et encore moins de se frustrer. « Merci de tes conseils, je suis bien avisé... » Mais loin d'être en mesure de les utiliser. On ne change pas un homme quand il n'a pas envie de l'être. Ces mains rejoignaient le devant de son visage dans une expression faussement angélique, comme la prière qui voulait faire croire. Que du spectacle, il adorait ça. Il se leva toutefois, le remerciant d'un signe de tête, saluant la dame perdu sur leur échange et bien vite maîtriser, pour faire oublier qu'elle nous observait. « A la prochaine... J'ai hâte, c'était exaltant... » Se baissait vers elle, pour déposer ces mots, effleurant sa peau de ces lèvres, avec malice. Quittant ces lieux, un peu trop étroit pour lui, mains dans le poche, sifflant de contentement. C'était une promesse, ils avaient lion d'avoir fini tous les deux. Dans une perspective prometteuse.  

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