Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan)
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Sujet: Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan) Dim 12 Juil 2020 - 9:36
Concho & Morgan & Zelda
« Une horrible tragédie s’est emparée de Bowen depuis hier après-midi, 15h45. La présentatrice Zelda McGuiness et sa fille Lara McGuiness-Rosenbach ont disparu depuis le parking du centre commercial. Selon les images que vous voyez en ce moment, un homme cagoulé est sorti de son van pour les enlever toutes les deux. Des personnes du parking ont pourtant tenté de leur porter secours, dont semble-t-il un fan - Elle était si gentille, si attentionnée, si pleine de vie. Sa fille et elle semblaient rayonner encore plus. J’ai donné aux policiers le plus de détails possibles, j’espère qu’ils vont les retrouver, dit le jeune intervieweur par le canal d’information de Bowen, - La famille et l’ex petite amie, mais aussi père de l’enfant, se mêlent activement aux recherches - Nous ferons tout pour les retrouver et je n’accepterais aucun écart de qui que ce soit dans cette affaire. Vous qui m’avez enlevé ma petite sœur et ma filleule, je ne vais pas vous supplier de me les rendre. Je vais les récupérer et je ferais tout pour ! a déclaré Jason »
Les images défilent. Elles défilent beaucoup trop vite. Mais ça, je l’ignore totalement. Seul mon ravisseur le sait. Il sait tout. Il voit les médias qui s’agitent depuis quelques heures. Il le voit. Je suis bloquée dans une sorte de cave, Lara dans mes bras pleure, elle n’est pas rassurée. Moi non plus. Je ne suis pas rassurée. Je tremble de peur, mais je dois à tout prix faire quelque chose. J’ai l’impression d’être dans un film, ce schéma de femmes disparues est assez connu. Il va me dire que personne ne me cherche que tout le monde s’en fiche de moi. Oui, je m’étais disputée avec Jay et Willow, mais ce n’était que des disputes de rien du tout. De rien du tout …
La porte s’ouvre, je me lève rapidement Lara très fort contre moi. L’homme me force à la lâcher je hurle, elle hurle, il réussit à la prendre et me donne une gifle, une si grosse que ma tête part en arrière et que j’ai l’impression de perdre l’équilibre. « S’il vous plaît, ne lui faites pas de mal … - Elle aurait dû être à nous …. - Quoi ? - On aurait dû avoir cet enfant tous les deux… toi et moi »
Lara pleure, il la serre de trop. Mon cœur explose de colère, j’ai envie de le buter, mais une idée vient aussitôt « L’abandonner … on a qu’à l’abandonner hein ? On va pas s’embêter à faire autre chose que ça non ? - Mmmh… oui… on va l’abandonner… »
Il recule avec elle vers la porte et tourne sa tête vers moi. C’est là que je remarque que c’est un homme de sensiblement mon âge, avec des cernes, des cheveux brun gras, un visage carré, une barbe de plusieurs jours sur le visage.
« Je vous donnerai un enfant si vous l’abandonner dans un parc pour enfants … pitié »
J’ai envie de pleurer, de faire tout pour sauver mon bébé, de faire tout pour fuir d’ici. L’homme sourit … et s’en va, claquant la porte.
« Flash spécial ! La petite Lara a été retrouvée dans un parc pour enfants ce matin aux alentours de 7h du matin par un joggeur, proche de la forêt de Bowen. Un espoir renaît enfin. Les enquêteurs se pressent pour retrouver le plus vite possible la mère, même s’ils pensent déjà qu’elle soit morte - Nous nous attendons au pire. Nous recherchons la maison dans un rayon de 10 kilomètres autour du parc. Nous pensons qu’il a abandonné l’enfant par regret d’avoir tué sa mère »
Couchée dur le matelas au sol de cette fichue cave, je suis tétanisée. Il est sur moi, sourire machiavélique aux lèvres, ma tête regarde la porte, mon cerveau s’imagine de s’enfuir par magie. Je dois oublier ce qu’il se passe. Je ne peux pas croire qu’il ait tué Lara. Il me donne trop de détails farfelus. Je dois les enregistrer et savoir demain s’il dit la vérité. Il me menace de me laisser faire, de ne pas fuir, sinon il tuerait mon frère et ma sœur et Concho. Bon courage pour ça.
Les minutes se sont écoulées. Je suis recroquevillée en larme, salie, avec juste un seau d’eau pour me laver et quelques lingettes. Il me promet une vraie douche demain. Je refuse, je préfère me laver comme ça qu’avec lui. Je préfère mourir et rejoindre potentiellement ma Lara qu’être avec lui. Mes heures défilent, je suis couchée, lavée grossièrement et je pense à ma famille. Je rêve que maman me prenne dans ses bras, que papa monte pour le tuer. Je rêve de l’odeur de gâteau de la fille de Jason, du rire de ma sœur, de mon frère qui râle. Je rêve du sourire de Concho, de son air rassurant, de ses bras autour de moi et de son baiser sur le sommet de mon crâne. Il me prendrait dans ses bras et me bercerait doucement. Je rêve de serrer ma Lara … elle n’est pas morte, je refuse d'y croire. Je refuse. J’ouvre mes yeux baignés de larmes, et je vois Morgan, déterminé, à se démener pour me retrouver. Il va le faire. Il m’abandonnera pas. Avec son air hirsute, ses grognements d’Ours mal léché, sa voix grave pas content, son air de cow boy. Non. Il m’abandonnera pas. Concho et Morgan, jles imagine comme Batman et l’inspecteur Gordon. Ou l’inverse. Non. Concho c’est Superman et Morgan Batman. Oui. C’est ça. Je dois rallumer les lumières de l’espoir, Dumbledor a dit qu’on peut trouver le bonheur dans le conflit, il suffit juste d’allumer les lumières. Ma vie est entre vos mains. Je vous fais confiance pour me retrouver. Pour me sauver. Mes deux héros … faut pas que j’oublie ma Batwoman, ma sœur, Freya c’est Wonder Woman. Jason lui c’est Aquaman. Je souris parce que tout ça. Ça leur ressemble fortement … Et puis je rie silencieusement en imaginant mes deux fofolles du travail, l’une c’est Super Girl et l’autre Power Girl. Même type de personnage, tous les deux badass. Oui … je veux m’imaginer mes amis et ma famille en Super Heros. Avec ma petite Batgirl et mon petit Robin, les enfants de mon frère. Moi' je suis une chose. Un petit truc qu’ils aiment à leur manière. J’espère être vite retrouvée …
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Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan) Dim 12 Juil 2020 - 20:51
Je n’étais jamais passé par autant d’émotions en un si bref instant. Recevoir un appel affolé de Tahlia me disant d’ouvrir à la chaîne des nouvelles. Découvrir ça à la télévision, ça avait été horrible. Elle était restée à l’autre bout du fil avec moi pour me parler, pour ne pas me laisser seul face à ces images d’un grand stationnement vide, après les faits. Pour ne pas me laisser seul alors que j’entendais un reporter annoncer qu’on avait enlevé Zelda, et ma fille. La présentatrice Zelda McGuiness et sa fille Lara McGuiness-Rosenbach ont disparu. Cette phrase-là revenait sans cesse dans ma tête, un cruel écho martelant les parois de mon crâne, même alors que la télévision était redevenue au noir alors que j’étais incapable de continuer à regarder l’annonce en boucle. J’avais appelé Perry, en panique, pour lui demander de garder Maxwell pour les prochaines heures, les prochains jours peut-être, mon discours était confus mais mon ami avait évidemment compris les raisons de mon affolement. Je m’étais ensuite précipité sur les lieux, ayant l’impression que de me rapprocher de l’endroit de l’enlèvement de Zelda et Lara allait me rapprocher d’elle. J’avais eu tout faux. J’avais juste l’impression de creuser l’écart, de réaliser pleinement qu’on me les avait arrachées. Avec le frère et la sœur de Zelda, avec des amis, des fans et d’autres bénévoles, on avait cherché, organisé une battue dans les bois, arpenté les rues de la ville à la recherche de détails, d’indices, d’objets laissés derrière. N’importe quoi pour les retrouver. Mon cœur de papa battait si fort dans ma poitrine, se déchirant toujours un peu plus à chaque heure qui passait. Parce que chaque heure était cruciale dans de pareils cas. Au petit matin, je n’avais rien avalé, pas fermé l’œil, je basculais entre les pleurs et la rage. Freja était venue m’aider un moment mais avec tout ce qui s’était passé entre elle et moi ces derniers jours, je m’étais montré insupportable, et j’avais préféré lui demander de me laisser seul. Elle avait sans doute poursuivi son aide d’une autre manière, après tout Zelda était son amie aussi. Mais je n’arrivais pas à tout gérer en même temps. Finalement, vers les 7h du matin, les policiers vinrent à ma rencontre avec Lara dans les bras. Je pensais m’évanouir. « Oh my god. Ma fille, vous avez retrouvé ma fille ? » Demandais-je avec empressement, panique, inquiétude, soulagement, toute cette tornade en-dedans de moi qui me rendait étourdi. Je pris Lara dans mes bras et la couvris d’amour. « Où est ta mère, Lara ? » Demandais-je d’une toute petite voix même si la petite, de près de huit mois, ne parlait pas encore. Je relevai les yeux vers les enquêteurs. « Où est sa mère ? » Je ne pourrais pas continuer sans Zelda.
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Sujet: Re: Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan) Ven 28 Aoû 2020 - 2:24
Cela faisait plusieurs heures que Zelda ainsi que sa fille avaient disparues. Enlevées plus précisément. En pleine journée. Dans un endroit fréquenté, un centre commercial. Tu avais interrogé plusieurs témoins présents sur les lieux. Une personne en particulier t’avais donné le plus de détails possibles. Un fan de Zelda. Tu savais qu’elle bossait dans les jeux vidéos. Qu’elle était joueuse pro dans l’esport ainsi que chroniqueuse. Tu n’y connaissais rien en matière vidéoludique tu devais bien avouer. Mais elle devait être pas mal connue. Pas autant pour que toutes les personnes qu’elle croisait dans la rue l’arrête pour lui demander un autographe mais bien assez pour essayer de lui venir en aide. Le fan que tu avais interrogé t’avais dis que les personnes souhaitant lui venir en aide étaient de parfaits inconnus. C’était rare que l’on aide des personnes en difficulté. La plupart préféraient filmer la scène et mettre la vidéo sur les réseaux sociaux au lieu de venir en aide à la personne. Cela te faisait plaisir que des personnes dans une ville de moins de 7000 habitants viennent en aide à une personne que celle-ci soit connue ou non. Il restait encore en l’espèce humaine un bon fond. Même si la plupart restaient égoïstes au fond d’eux même. Il y avait encore beaucoup trop de personnes n’intervenant pas lors d’une agression. Ou pendant un tout autre délit. Le jeune fan d’une vingtaine d’années t’avais décrit le van dans lequel le kidnappeur s’était dirigé. Il avait même réussi à noter la plaque d’immatriculation. Il t’appris qu’il avait toujours eu une bonne mémoire. Ça pouvait toujours servir. Surtout dans ce genre d’événement. Tu remercias le jeune homme et le laissa partir. Tu avais la couleur, la marque et la plaque d’immatriculation du van. Malheureusement l’homme était cagoulé selon les témoins. Tu n’allais pas compter sur ça pour les retrouver. Tu avais au moins quelques renseignements. Tu te demandai bien quelle genre de personne aurait pu kidnapper une femme et son enfant en bas âge. Un fan un peu trop possessif ? Tu savais que des fans pouvaient en arriver à essayer de stalker leur idole, leur envoyer une multitude de lettres ou même leur envoyer des menaces de mort. Simplement pour un rôle qu’ils auraient joués. Certaines personnes n’arrivaient pas à faire la part entre la réalité et la fiction. Ou bien pouvait-il s’agir d’une personne souhaitant ressentir ce que cela faisait de kidnapper une personne. Ce que cela faisait de torturer une pauvre âme sans défense. Simplement pour découvrir ce que cela faisait de se sentir hors la loi au moins une fois dans sa vie. Tu ne savais pas comment quelqu’un pouvait prendre du plaisir à faire souffrir une personne. L’être humain pouvait quelque fois être complexe. Tu n’étais pas psy et encore moins criminologue. C’était pas ton boulot. Ton boulot était d’arrêter des délinquants, des tueurs en séries et autres personnes hors la loi. Ton boulot c’était pas de chercher les preuves sur les scènes de crimes. C’était le boulot de la police scientifique. Tu pouvais quand même interroger des personnes, en compagnie de leur avocat s’ils en avaient un. Seuls s’ils n’en possédaient pas. Il t’arrivai souvent que tu sortes de tes gongs, possédant un caractère irritable. La plupart du temps, un de tes collègues intervenait pour t’empêcher d’aller trop loin. Il te faisait ensuite sortir de la salle d’interrogatoire et tu attendais, les bras croisés, derrière la vitre observant ton collègue terminer le contre interrogatoire à sa façon. Une manière bien trop gentille. Tu ne sais toujours pas aujourd’hui comment tu as pu entrer dans la police avec ton caractère. Tu ne le saurai peut être jamais. Les heures tournent et tu n’as toujours pas avancé d’un iota dans l’affaire. Tu n’as toujours pas avancé ? Tu n’es pas seul. Tu sais que tes collègues font des recherches eux aussi de leur côté. Mais pour toi ça n’avance pas assez vite. Tout pouvait arriver. Une parole, un geste, et la vie d’une personne pouvait être enlevée d’un instant à l’autre. Tu ne voulais pas qu’une autre personne subisse la même chose que ce que tu avais vécu. Alors tu feras tout pour la retrouver. Les retrouver.
Bref regard à ta montre. Quatre heures quarante. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu es devant cet écran d’ordinateur, à faire des recherches sur ce foutu van. T’es pas là pour compter les heures. T’es juste là pour faire ton boulot. Et tu ne retournas pas chez toi avant d’avoir avancé dans l’affaire. Ta main supportant ta tête, tu sent tes yeux commencer à se fermer. Tu les rouvres alors aussitôt. Hors de question de t’endormir. La multitude de verre en cartons se trouvant dans la poubelle proche de toi, ayant contenu un café dilué ont réussi à te tenir éveiller un bon moment. Mais pas suffisamment. Tu n’avais rien d’autre en ta possession pour te tenir éveillé encore quelques heures. Si. Tu avais une chose. Que tu avais été chercher la dernière fois dans cette boite où tu avais retrouvé une personne que tu connaissais très bien, l’ayant vu plusieurs fois au commissariat. Tu l’avais déjà interrogée plusieurs fois, lui conseillant de faire des sevrages ou d’aller dans un centre de désintoxication, sans succès. Et encore une fois ce soir là tu avais essayé de l’en faire sortir. Tu sais pas pourquoi tu réagissais comme ça avec elle alors que tu ne pouvais pas la voir en peinture. Et elle aussi. Peut être ton côté altruiste qui ressortait quelques fois. Ta foutue envie de vouloir venir en aide aux autres. Alors que les autres ne souhaitaient peut être pas ton aide. Tu sors de ta poche un petit sachet transparent contenant une poudre blanche facilement reconnaissable. Tu sais très bien comment la préparer pour la consommer. Cela te prend peu de temps. Tu sais que tu dois attendre quelques minutes avant que les premiers symptômes apparaissent. La baisse de fatigue ne dure environ qu’une heure. D’autres symptômes te font aussi passer un mauvais moment mais tu as l’habitude après tout ce temps. Comme ce saignement de nez qui survient alors. Tu sais comment réagir face à ça, tu l’as déjà vécu. Une fois le tout rangé et le billet utilisé jeté parmi les gobelets, tu reprends ton travail.
Tu ne sais pas quelle heure il est lorsque tu entends la porte de ton bureau s’ouvrir, te faisant sursauter. Tu murmures un juron. Tu espères que la personne venant d’ouvrir la porte avait une bonne raison de te déranger. « On a trouvé le van. On sait où il se trouve! ». Vingt minutes plus tard, un homme d’une trentaine d’années environ entra dans le commissariat avec dans ses bras un drap légèrement sale où se situait un bébé de quelques mois, endormi.
Tu te trouves devant une porte, en compagnie d’un collègue. Tu t’entends bien avec lui mais ça en restait là. Vous n’étiez pas potes. Vous bossez quelque fois ensemble. Souvent. Il te jette un regard, le bébé dans ses bras. « T’es sur que tu veux pas la lui donner ? ». Tu lui jettes un regard noir. « Tu sais très bien que j’supporte pas les gosses. ». Une excuse que tu avais inventé et que tu lui avais répété de nombreuses fois. Tu avais espéré que ça allait rentrer dans son foutu crâne mais c’était pas gagné apparemment. Il sait que c’est pas la peine de discuter avec toi sur ce sujet. Tu le vois déglutir et laisser tomber. C’est à toi de frapper à la porte. Tu lèves ton poing et frappe trois coups à la porte. Une fois ceci fait, tu poses ton dos contre le mur et croise les bras. T’as pas envie qu’il te voit. C’est pas toi qui tient sa fille dans ses bras. Et tu sais pas comment tu pourrai réagir en le voyant. La porte s’ouvre alors. Tu jettes un regard vers ton collègue. Comment allait-il réagir. Tu entends sa voix. Une voix paniquée et soulagée à la fois. Tu vois ton collègue secouer la tête. « Ce n’est pas nous qu’il faut remercier mais un joggeur l’ayant trouvé dans un parc pour enfant. Nous nous sommes simplement déplacé pour vous la rendre. ». Pour l’instant il faisait du bon boulot. Tu l’entends prononcer une phrase à sa fille. Puis reprendre en reposant la question à ton collègue. Tu le vis sourire. « Nous pensons avoir trouver quelque chose. ».
Il se trouve à côté de toi, sur le siège passager. Tu sais pas pourquoi il avait décidé de t’accompagner. Ça serait plus compliqué à deux. Tu s’ras obligé de le surveiller pour pas qu’il fasse de connerie. Il serait bien capable d’en faire une. Crier son nom une fois arrivé dans la maison par exemple. Tu termines ta cigarettes rapidement, que tu jettes par la fenêtre ouverte, que tu refermes ensuite. Tu tends ton paquet vers lui. Tu sais pas si il fume, tu t’en fiche un peu. Voyant qu’il ne s’emparait pas du paquet, tu rangeas celui-ci dans ta poche. « On a trouvé une maison dans la banlieue de Bowen. Habitée ou abandonnée j’en sais rien pour l’instant. »
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Sujet: Re: Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan) Mer 2 Sep 2020 - 20:27
Concho & Morgan & Zelda
Les heures passent ... beaucoup trop lentement à mon goût. Je suis recroquevillée sur un semblant de matelas au sol. Il y a à peine une fenêtre au dessus. Je pourrais l'attendre et la casser, si j'avais une chaise et de quoi la casser pour filer. Mais j'ai rien. Je pleure en silence, pensant à ma fille, priant pour que rien ne lui arrive. Je pense à Concho ... mon meilleur ami, l'homme de ma vie, l'amour de ma vie. Je pense à Jason. A ses enfants. A Willow. A mes parents. J'ai tellement peur. Je ne pensais pas que la vie allait me détruire comme ça. D'abord l'accident, la mort de mes parents, mon handicap, l'attentat, maintenant ça. A croire que la vie s'acharne ou que je suis une poisseuse. La porte s'ouvre, je m'assois, totalement affolée « Comment va-t-elle ? Comment va ma Lara ? » demande je, implore je, la gorge nouée. L'homme me sourit, il est mauvais. Un frisson glacial me parcourt le corps « Je l'ai abandonné ... comme on a dit. Mais ... » son "mais" me tue immédiatement, je secoue la tête « On a pas dit si elle devait être en vie » dit il. Je me lève et hurle de colère, de douleur. Non. Non ... NON !!!!!! « SI JLAI DIS !!!! JLA VEUX EN VIE ESPECE D'ENFOIRE !!!!!!!! TU N'AURAS JAMAIS D'ENFANT DE MOI ! PLUÔT CREVER QUE DE TE FAIRE CETTE SATISFACTION ! » hurle je hors de moi, hystérique, les nerfs à vifs. Sa main s'abat sur mon visage, mon corps tombe, choqué, sonné, mon cerveau sonne. Il m'attrape par le bras et me jette contre un mur. Je le percute en plein dos et tombe assise, encore sonnée, dans les vappes « vas y ... fais ce que tu veux de moi. Violes moi. Tues moi. J'm'en fou. Je n'en ai rien à faire » mon corps tremble, je le regarde, avec cet air de je m'en foutisme. Il grogne. Il aime pas ça « j'veux que tu hurles ... » je le regarde, un sourire en coin, satisfait apparaît sur mon visage. Il me chope par la gorge, je le garde en joue et il finit par me lâcher avant de sortir de la pièce, me laissant seule. La folie me tient debout, mais la douleur m'assaille aussitôt. Ma Lara ... faites qu'il ne lui est rien arrivé ...
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MESSAGE : 2972 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
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Sujet: Re: Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan) Jeu 3 Sep 2020 - 0:16
L’attente entre le parc et le commissariat fut sans aucun doute la plus longue de toute ma vie. Plus long que les files d’attente pour acheter les éditions limitées de console pour faire plaisir à Zelda. Plus long que The Rise and Fall of Bossanova, selon ma perception actuelle du temps, du moins. Dès que la voiture de police se gara, celle qui m’avait mené jusqu’ici puisque je n’étais clairement pas en état de prendre le volant, je sortis et entrai dans le commissariat où on me guida vers deux policiers, dont l’un tenait Lara dans ses bras. C’est à ce moment que je m’adressai à elle comme si ses tout petits yeux pouvaient me comprendre, comme si elle était en âge de saisir la gravité de la situation de laquelle elle venait d’être sauvée. Où est ta mère, lui demandais-je, mais elle continuait de me fixer, avant de se mettre à pleurer face à mes traits bien trop sévères, bien trop tendus. J’avais appelé Jason pour qu’il me rejoigne au commissariat, et je lui avais confié Lara non pas sans une pointe de peur me tiraillant les tripes. « Il faut que je retrouve ta maman, mon cœur. On te reviendra tous les deux. » Je déposai un baiser sur le front de ma fille, et levai les yeux vers Jason. « Prends bien soin d’elle, ok ? La lâche pas des yeux une seconde. » Le prévins-je, et vu le sérieux de ce qui se passait et la disparition de sa sœur, bien sûr que Jason prendrait soin d’elle comme la prunelle de ses yeux. « J’nous ramène Zelda. J’vais la retrouver. Et nous la ramener. » Évidemment, je n’avais encore consulté personne à propos de mes plans, mais dès que Jason fut parti, j’allai retrouver l’un des flics de tout à l’heure, Détective Johnson ou un truc du genre, et je lui dis : « Je viens avec vous. J’dérangerai pas, j’empièterai pas sur votre travail, mais il est pas question que je reste ici à rien faire. Alors j’embarque avec vous, peu importe où vous allez. » Deux minutes plus tard, j’étais assis à côté de lui dans sa voiture, l’adrénaline montant en moi mais ne faisait aucune ombre à la frousse que j’avais. Le policier me tendit son paquet de cigarettes, que je me contentai de fixer en silence. Pendant ces quelques secondes, j’avais même oublié qui j’étais. Est-ce que je fumais ? Est-ce que je pouvais faire exception ? En avais-je envie ? Avant que je réponde à toutes ces questions, l’homme avait rangé le paquet dans sa poche. « On ne sait pas qui en est le propriétaire ? » Demandais-je dès qu’il parla de cette maison, habitée ou abandonnée. Une simple vérification aux registres, ils avaient sans doute au moins une idée de qui la possédait, qu’elle soit habitée ou non. Ça donnerait un suspect. Mais je n’étais pas policier, et j’avais promis de ne pas empiéter. Rien que cette question-là était ridicule. Ils savaient ce qu’ils faisaient.
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Sujet: Re: Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan)
Un fait divers qui prend de l'importance (Concho et Morgan)