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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)

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MessageSujet: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyVen 11 Sep 2020 - 21:43

Elle aurait dû jeter cette lettre. Elle le savait, elle le sentait, tout lui indiquait qu'elle ne devait pas se soumettre à la demande de son père, son géniteur qui lui demandait explicitement par le biais de ses mots de la revoir. Elle ne savait même pas si elle en avait vraiment envie, mais dans le fond, c'était sûrement parce que la haine masquait l'amour, ces émotions qu'elle n'était pas à même de contrôler bien qu'elle avait toujours tout essayé pour le faire. Le cœur battant, à la merci de l'agonie qui pulsait dans ses souvenirs, Aelya, elle faisait les cent pas, se demandant quoi faire ou pas, avertir Niels ou non, lui qui s'était absenté le temps de quelques heures, assez pour qu'elle n'ait eu accès à cette lettre qui martyrisait sa raison. Si elle lui avait dit par sms qu'elle avait reçu des nouvelles de son père, elle ne lui avait pas dit qu'elle l'avait lu et surtout, qu'elle s'apprêtait à débarquer à la prison pour s'expliquer avec lui. Elle avait besoin de réponses. Le genre de réponses que Niels ne pouvait lui donner malgré toute sa bonne volonté parce que son père à Aelya composait la majorité de ses blessures. Elle prit son portable dans l'intention de prévenir Niels de son départ avant de s'arrêter net, comprenant directement que si elle le mettait au courant de ses intentions, il porterait ce fardeau avec elle. Et elle n'avait plus envie de lui faire endurer tout ça, lui qui avait vécu beaucoup trop de choses à cause d'elle, de sa famille complètement fragmentée dans l'échec. Derrière le volant de sa voiture, elle se persuadait que leur entrevue ne durerait que quelques minutes, le temps pour elle de rentrer retrouver Niels comme si de rien n'était, comme si cette rencontre n'allait pas bouleverser sa journée. C'était utopique, et elle le savait pertinemment, c'était d'ailleurs pour ça qu'elle portait cette boule au ventre qui ne faisait que croître à l'intérieur, comme si la béance de sa noirceur s'amplifiait à mesure qu'elle se rapprochait de son père.

Elle descendit de sa voiture après avoir soufflé, stressée à la seule idée de croiser son regard à travers le parloir. Elle passa les portiques de sécurité pour entrer dans une grande salle surveillée, Aelya attendant devant la vitrine que son père ne se présente. Elle avait les mains tremblantes d'émotions, comme une bombe prête à exploser au moindre mot de trop qu'il tenterait de lui signifier, avec tout de même l'idée idéaliste qu'il ait pu changer, tournoyant dans sa tête, rythmant sa patience et sa venue ici. Et surtout, elle avait une pensée pour l'amour de sa vie, le seul qui était apte à la rattraper, à la raisonner, celui qui pourrait potentiellement lui en vouloir face à son geste.


Dernière édition par Aelya Osborn le Dim 27 Sep 2020 - 20:11, édité 1 fois
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyVen 11 Sep 2020 - 23:30

Sa nervosité était devenue perceptible après la réception du message d’Aelya, comme s’il savait que le vent pouvait tourner et se jouer d’eux. Il craignait cette lettre au plus haut point, conscient du mal qu’elle pouvait faire à son amour, à eux, parce-que l’auteur de ces mots n’était pas n’importe qui. Loin de là. Niels avait fait comprendre à Aelya qu’il se dépêchait de rentrer, lui ayant promis qu’il serait là si elle désirait lire cette lettre de son père, lui qui serait toujours son plus grand soutien dans ce genre de moments. Parce-qu’il savait qu’elle souffrait de cette situation, et même si elle ne laissait rien paraître, il la connaissait assez bien pour savoir qu’elle gardait tout en elle, pour ne pas qu’il ait à s’inquiéter. Il était remonté sur son skate, dévalant à toute vitesse les rues de Bowen pour rejoindre l’amour de sa vie chez eux, son coeur la réclamant, Niels qui avait besoin de la prendre dans ses bras, de lui montrer qu’elle ne serait jamais seule. « Bébé j’suis là. » S’exclama-t-il en poussant la porte de leur maison, Hank venant à lui alors que le silence avait continué de régner, Niels cherchant Aelya du regard dans le salon, puis dans leur chambre, continuant de l’appeler dans les autres pièces jusqu’à tomber sur ce papier encore déplié, cette lettre manuscrite signée de la main de son père. Le coeur battant, le souffle court, Niels s’en empara, lisant rapidement les mots qui y étaient inscrits, et cette volonté claire et nette qu’Aelya vienne lui rendre visite en prison. Et c’est là qu’il eut compris. Elle était partie pour une raison bien précise. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il réalisa ce que ça signifiait, paniquant à l’idée de la voir s’éloigner de lui pour se rapprocher de cet homme qui leur avait déjà fait du mal par le passé. Sans plus attendre, il sauta dans sa voiture, démarrant en trombe pour rejoindre la prison de Bowen, sa main gauche sur le volant quand l’autre continuait de composer le numéro de son amour, dans le vain espoir de pouvoir la dissuader d’aller au parloir. Il se gara au milieu des voitures, reconnaissant celle d’Aelya, son inquiétude prenant une forme plus concrète alors qu’il savait qu’il n’aurait jamais l’autorisation de pénétrer dans la prison sans le moindre motif valable. Mais Niels savait que son amour était derrière ces murs et cette simple pensée le poussait à ne pas baisser les bras, lui qui était prêt à tout pour la retenir. Il pénétra à l’intérieur du bâtiment, tentant de se faire petit, un premier contrôle l’arrêtant précocement. « Vous êtes là pour une visite ? » Demanda l’un des gardiens. « Oui, je rends visite à… mon beau-père. » Dit-il, tentant de paraître crédible, l’homme finissant par lui demander la clause qu’il avait dû recevoir et signer pour sa visite. « Je l’ai oublié… » Répondit-il, tentant de rester calme alors qu’il bouillonnait intérieurement, prenant conscience que le temps lui était compté dés à présent. Il prit alors ses jambes à son cou, se dirigeant à toute vitesse vers les parloirs en espérant croiser son amour, les gardiens s’élançant alors à ses trousses pour l’arrêter. « Restez là ! Bougez plus ! » Cria l’un d’entre eux, une arme à la main, Niels se butant à la porte qui le séparait d’Aelya, tentant de se débattre au sol, maîtrisé par plusieurs hommes. « Aelya ! Putain lâchez-moi ! » S’époumona-t-il, espérant pouvoir attirer l’attention de sa fiancée.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptySam 12 Sep 2020 - 12:51

Elle aurait voulu l'attendre, Niels qui lui apportait son soutien indéfectible et éternel. Sauf que la lettre scellée qui jonchait la table la démangeait, Aelya qui ne faisait que de la regarder, le cœur battant, la tension de ce qu'elle pouvait cacher la condamnant à l'ouvrir avant le retour de son amour. Elle l'avait lu, les mains tremblantes, comprenant que son géniteur ne cherchait qu'à lui parler, à s'expliquer, rien de mal s'y trouvant. Sur le papier en tout cas. C'était ça qu'elle craignait, que la réalité ne vienne la heurter de plein fouet, comme à chaque fois que son père daignait discuter. Et pourtant, elle avait encore replongé tête baissée dans ses erreurs, incapable de ne pas lui accorder cette entrevue, elle qui ne pouvait annihiler cette envie de pouvoir recoller les morceaux avec le seul lien familial qui lui restait. Elle avait Niels, elle avait ses amis, et c'était assez, cependant, entendre des excuses de la part de son père était quelque chose qu'elle avait toujours attendu. Alors, elle s'était présentée au parloir, le stress à son paroxysme dans le creux de chacune de ses cellules. En l'attendant derrière la vitrine, elle se demandait déjà ce qu'elle faisait là, à quoi ça rimait, se sentant presque ridicule d'être venue pour peut être finir la journée dans la déprime, sans son amour qu'elle n'avait finalement pas convié pour lui éviter d'avoir encore à s'occuper d'elle. Il en faisait trop, et elle avait besoin aussi de lui montrer qu'elle était capable de gérer ça seule, qu'il n'avait pas à tout porter malgré sa résistance sur laquelle très souvent, elle se reposait. Il s'était placée devant elle, la mine neutre sur laquelle un léger sourire s'était déployé. Piégée dans ses tourments, Aelya, elle peinait à détendre ses traits crispés, sa main venant récupérer le combiné pour débuter la conversation.

- Aelya... Ça me fait plaisir de te voir. Tu m'as manqué, admit-il.
- J'imagine que tu m'as pas fait venir juste pour ça, ajouta-t-elle en plissant les lèvres, embarrassée par cet élan d'amour qu'il lui donnait, et qui ne lui ressemblait pas.
- Nan je... Faut que je te dise quelque chose, soupira-t-il, baissant le regard.

Puis, des cris les coupèrent dans leur conversation, suivi d'un coup sur la porte, le flic surveillant la salle regardant avec attention ce qu'il se passait derrière le hublot, avant de finalement l'ouvrir pour aider ses collègues qui semblaient maîtriser quelqu'un au sol. Elle crut entendre la voix de Niels. Elle fronça les sourcils, se redressant pour rejoindre la sortie, son regard captant son amour au sol, maîtrisé par les gardiens.

- Bébé mais... Qu'est ce que tu fais ici ? Lâcha-t-elle, surprise. Lâchez-le, il est pas dangereux, ajouta-t-elle, tentant de pousser les hommes autour de lui avant qu'elle ne soit elle-même collée contre le mur de force, le buste plaqué contre le mur froid.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptySam 12 Sep 2020 - 15:12

Il aurait dû se douter qu’une lettre de son père ne présageait rien de bon, eux qui avaient subi ses frasques par le passé, Niels s’étant vu séparé de son amour qu’il avait embarqué à l’autre bout du monde. Mais leur amour avait triomphé, eux qui étaient ressortis plus forts, plus amoureux que jamais après avoir compris qu’ils ne pourraient jamais supporter de vivre l’un sans l’autre. Et Niels, il refusait de revivre ce cauchemar, prêt à tout pour empêcher le géniteur de sa fiancée de semer la tempête au sein de leur couple. Alors il avait rejoint sa voiture, le coeur au bord de l’implosion en comprenant qu’Aelya était sûrement déjà sur place, devant son père, détestant déjà l’idée qu’il puisse encore l’influencer dans ses choix, dans sa vie, alors que Niels était persuadé qu’elle s’en était toujours très bien sortie sans lui. C’était sûrement égoïste et il le savait, parce-que cet homme était son père, le seul lien familial qu’il lui restait. Mais Niels, il n’avait qu’elle, et Aelya était son seul repère, son seul pilier. S’imaginer la perdre signifiait voir son monde s’écrouler. Il avait cherché à détourner l’attention des gardiens, tentant de se faire passer pour un visiteur lambda, avant de comprendre qu’il n’aurait aucune chance de parvenir dans le parloir de manière traditionnelle. Alors il s’élança sans plus attendre, courant le plus vite possible pour atteindre son objectif, avant que d’autres hommes ne viennent le plaquer contre la porte pour le maîtriser, avant de le ramener au sol pour l’empêcher de faire quoique ce soit. « Allez vous faire foutre ! Me touchez pas, vous avez pas le droit ! » Hurla-t-il, tentant de faire le plus de bruit possible, quitte à être le centre de l’attention, parce-qu’il savait qu’Aelya n’était qu’à quelques mètres de lui, et qu’elle reconnaîtrait sa voix entre mille. Il crut d’abord halluciner en voyant son souhait se réaliser, la voix d’Aelya résonnant dans son esprit alors qu’il était toujours incapable de relever la tête vers elle, un genou de l’un des gardiens l’empêchant de faire tout mouvement. « Bébé… C’est toi ? Aelya… Pourquoi tu m’as pas attendu ? Pourquoi tu m’as pas prévenu ? » Lâcha-t-il difficilement, à court de souffle, sentant son amour approcher pour tenter de le délivrer, son coeur ratant un battement en entendant un bruit sourd contre le mur. « Putain vous la touchez pas ! Enlevez vos sales mains de ma fiancée ! » S’énerva-t-il, gigotant dans tous les sens, sa peau rougie par les pressions qu’on lui soumettait. « Vous vous calmez et on arrêtera de vous maintenir au sol ! »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptySam 12 Sep 2020 - 21:47

Elle n'aurait jamais voulu affronter le monde seule, sans la douceur de Niels sur sa peau pour épancher sa douleur. Elle avait besoin de lui, en tout temps, elle qui se retrouvait dépossédée de son monde lorsque son amour n'était plus là pour recouvrir son ciel d'espoir. Elle essayait tout de même de le protéger à sa manière, en lui évitant finalement d'affronter ses tourments, parce que quelque part, le père d'Aelya en avait déjà trop fait bavé son fiancé, et jamais elle n'aurait aimé lui imposer sa visite. Jamais elle ne choisirait son géniteur à lui. Ce qu'elle faisait, en se présentant au parloir, était simplement une visite de courtoisie, un appel presque désespéré de son cœur qui avait simplement besoin d'entendre le pardon, celui que personne d'autre que lui n'était capable de lui fournir. Elle l'avait écouté, les larmes aux yeux, inapte à retenir le flot d'émotions qui débordaient de son âme avant qu'ils ne viennent être coupés dans leur élan par un bruit sourd qui s'était déclenché dans son dos. Sans même en être sûre, comme une intuition qu'elle ne pouvait définir, elle avait senti la présence de son âme-sœur, sa voix étouffée lui parvenant aux tympans avant qu'elle ne l'aperçoive au sol, maîtrisé par pleins d'hommes comme s'il était incapable de se contrôler, Aelya qui détestait le voir dans une telle position alors qu'il n'avait sûrement pas du être violent, juste inquiet de sa venue.

- Oui c'est moi amour... Je t'expliquerai tout ça plus tard mon bébé, répondit-elle doucement pour le rassurer, avant de tenter d'écarter les hommes autour de Niels pour les inciter à le lâcher, Aelya se retrouvant vivement plaqué au mur. Bébé... Ça va, je vais bien... Avança-t-elle, son souffle saccadé percutant le mur, tentant de l'apaiser avec ses faibles moyens sous les mots des hommes qui les invitaient à se détendre. On va se calmer, ok ? S'il vous plaît lâchez-le maintenant. J'étais juste venue parler à mon père. Et il est venu c'est tout. Il a rien fait de mal, avança-t-elle, incapable d'accrocher un seul regard dans sa position alors qu'elle faisait face au mur. Putain... Vous me faites mal là, lâcha-t-elle alors qu'il tirait sur ses bras tendus dans son dos.  Les Osborn... Vous êtes des cas de toute façon, l'insulta-t-il.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptySam 12 Sep 2020 - 22:23

Il avait besoin de la savoir près de lui, n’ayant en aucun cas envie que quelqu’un d’autre ne cherche à prendre soin d’elle, à tenter de la détourner de lui. Parce-qu’il savait intimement que c’était ce que cherchait à faire son père, à la corrompre avec son discours bien mené pour qu’elle finisse par oublier tout ce qu’ils avaient construit ensemble. Niels n’était pas dupe, il savait que son beau-père le détestait, qu’il aurait certainement voulu lui faire la peau lorsqu’il en avait eu l’occasion. Il avait le coeur qui battait à mille à l’heure, manquant d’exploser à chaque pas qui le rapprochait du parloir, son objectif tombant en ruines au moment où il se retrouva piégé au sol par quatre ou cinq hommes qui n’eurent aucune pitié pour lui, n’entendant même pas ce qu’il avait à dire. Il avait l’impression d’échouer, que chaque seconde qui s’écoulait le séparait de l’amour de sa vie, avant qu’une voix ne vienne briser ses pensées sombres, Niels comprenant qu’Aelya était debout devant lui, assistant à cette scène plus que mouvementée. « Pourquoi plus tard ? Tu l’as vu ? Il va encore t’emmener, c’est ça ?! » Lâcha-t-il, la panique l’emportant sur tout le reste, en oubliant même qu’il était entre les mains des gardiens de prison, commençant à s’agiter lorsqu’il entendit le corps d’Aelya buter contre le mur. « Qu’est-ce qu’ils te font bébé… ? Lâchez-la, elle a rien fait, c’est moi qui ai forcé la porte, pas elle ! » Pesta-t-il, dans un élan de haine et de rage mélangées, Niels respirant difficilement sous le genou de l’homme qui lui maintenait la tête au sol, Aelya tentant tout de même d’apaiser les tensions. « C’est à lui de se calmer. Vous vous rendez pas compte des risques que vous prenez ! Vous êtes inconscients ! » Affirma l’un des gardiens, désemparé par la tentative de Niels, lui qui entendit d’ailleurs son amour se plaindre de douleur, les paroles qui suivirent venant le faire définitivement exploser de rage. « Espèce de connard, tu vas retirer immédiatement ce que t’as dit ! Pour qui tu te prends espèce d’abruti, parce-que tu maîtrises une femme, tu te sens plus c’est ça ?! Viens t’occuper de moi, on verra si tu fais toujours le malin ! » Ragea-t-il, ne mesurant aucun de ses mots sous le coup de la colère, l’homme heurté par ses menaces venant s’emparer de sa matraque pour la faire violemment buter contre ses côtes. « Alors, elle est où la rébellion monsieur je-suis-le-plus-fort ? »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyDim 13 Sep 2020 - 19:34

Elle n'était pas apte à entendre le même discours que son père lui faisait par le passé, celui qui la condamnait à le suivre dans tous ses tourments, Aelya voyant toujours son âme se déchiqueter au passage. Avant, elle manquait de repères, n'ayant aucune lumière sur son chemin habillé par les ténèbres, celui qu'Aelya foulait faute de mieux, faute de ne pas savoir où aller, et à force, c'était finalement comme si elle s'était habituée à l'obscurité, incapable d'admettre qu'il puisse exister de l'espoir quelque part, quelque chose que Niels avait été capable de lui apporter, lui qui l'avait fait rayonner, lui redonnant la splendeur que la noirceur avait dissimulé sous une couche de cendres opaques. Elle l'aimait, et elle avait continuellement besoin de le lui montrer, lui qui la faisait toujours passer en première, même quand sa propre vie était menacée. Elle avait été rapidement alertée par les cris étouffés de son amour qui s'était retrouvé sous l'emprise des gardiens alors qu'elle parlait avec son père, bien plus touchée par l'urgence de la situation qui se liait à son amour plutôt qu'au temps à rattraper avec son géniteur.

- Non bébé... Jamais, je te promets, le rassura-t-elle, mesurant ses mots pour ne pas tout déballer en public, au milieu de ces inconnus au visage fermé qui les entouraient, Aelya tentant de les pousser pour libérer son fiancé. J'suis contre le mur. Alors que j'ai rien fait, informa-t-elle Niels, faisant exprès de parler fort pour laisser cette injustice exploser dans le lieu, lui qui tentait de la défendre. Quels risques on prend ?! On a rien sur nous, on fait juste que de parler et vous nous traitez comme des criminels ! Pesta-t-elle, énervée, sentant ses bras s'étirer en arrière sous la pression de l'homme, lui arrachant un cri de douleur que Niels ne pouvait qu'entendre. Bébé... Lâcha-t-elle, craignant qu'ils n'aggravent leur cas suite aux mots de Niels, elle qui avait peur pour lui en tout temps, tentant de se canaliser bien qu'elle savait qu'elle allait exploser à un moment, surtout lorsqu'elle entendit l'homme et le coup de matraque résonner dans les côtes de son amour. Putain, toi, j'te jure, t'es dans la merde. Rien à foutre de qui t'es, clairement, j'te louperai pas, menaça-t-elle. Bébé... Bébé ? Ça va mon cœur... Parle moi... Paniqua-t-elle, toujours contre le mur. Ça va... Il va bien. Arrêtez de jouer la comédie tous les deux. On va vous lâcher et si y'a quoique ce soit... On vous met en garde-à-vue, lâcha l'homme qui tenait Aelya, prenant son corps pour la retourner, la brune voyant le visage de celui qui l'avait plaqué au mur. Bande de connards, lança-t-elle en crachant sur le visage du flic, ayant à peine le temps de se jeter sur Niels au sol qu'on était venue la maîtriser encore une fois. Cette fois, c'est trop, lâcha le gardien, plaquant Aelya au sol, son visage au même niveau que celui de Niels pour qu'il puisse lui mettre les menottes. Mon amour...  Je t'aime... Murmura-t-elle, de manière imperceptible, son regard ému et inquiet parlant pour elle alors qu'elle se laissait piégée dans ses yeux, la seule âme qui serait toujours apte à la sauver.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyDim 13 Sep 2020 - 20:13

Il détestait perdre le contrôle, ne plus rien maîtriser, comme s’il avait l’impression que son destin était confié entre les mains de quelqu’un d’autre qui était apte à lui dérober l’amour de sa vie. Parce-qu’il avait déjà assisté impuissant à l’enlèvement de son amour par son propre géniteur, lui qui avait été assez malin pour appuyer sur leur corde sensible, sur leur côté autodestructeur pour finalement parvenir à ses fins. Niels n’accepterait jamais d’entendre Aelya lui réitérer ses adieux, conscient que les mots qu’elle pourrait prononcer seraient aptes à le détruire entièrement, à briser chaque pièce de son âme, de son coeur qui s’envolerait avec elle. Il s’était rendu de lui-même à la prison, lui qui avait pourtant tenté d’appeler son amour, pour l’empêcher de boire toutes les belles paroles de son père, sans y parvenir. Il comprenait qu’il n’avait plus d’autre choix que de tenter le tout pour le tout, s’élançant à corps perdu vers la pièce où patientait Aelya, arrêté en plein élan par cette horde d’hommes qui le plaquèrent au sol sans le moindre scrupule, le choc et les cris ayant au moins réussi à attirer l’attention de sa fiancée qui débarqua quelques instants plus tard. « Bébé, j’vais crever s’il t’emmène. » Paniqua-t-il, son ton traduisant l’angoisse folle qui lui faisait perdre les pédales, lui qui n’arrivait plus à gérer ses émotions, les mêmes qui explosèrent lorsqu’il comprit que les gardiens avaient immobilisé Aelya. « Vous avez aucun droit de l’arrêter ! Laissez la partir ! » Répéta-t-il, l’homme en charge de maintenir son visage sur le sol continuant de lui soumettre son poids dans le simple but de le faire taire. Sauf que ces hommes n’avaient aucune idée de la volonté de Niels, lui qui était prêt à se battre jusqu’à la mort si c’était le seul moyen de crier sa colère, tentant de se défaire de leur emprise bien qu’ils étaient toujours trop nombreux autour de lui. Son regard s’était de nouveau assombri aux mots agressifs et insultants du gardien envers sa future femme, Niels perdant patience, laissant sa rage exploser en espérant que l’homme puisse arrêter de s’en prendre à Aelya. « Espèce de merde ! » Souffla-t-il entre ses gémissements de douleur, le coup qu’il venait de recevoir l’affaiblissant un peu plus, Niels continuant de gigoter malgré la douleur qui irradiait dans ses côtes. « Ça va bébé… » Se força-t-il à dire, détestant la voir aussi inquiète, lui qui ne pouvait pas la rassurer dans son étreinte, incapable de voir ce qu’il se déroulait à leur hauteur, son coeur loupant un battement quand Aelya se retrouva plaquée au sol de manière bien trop violente à ses yeux. « Sale fils de pute, j’te jure que si j’te retrouve, je te ferai la peau ! » S’écria-t-il, tentant encore de se débattre de toutes ses forces, son corps perdant toute son énergie alors que l’homme pressa son cou sur le sol, l’empêchant de respirer. « C’est ça, aggrave ton cas toi, t’en as pas fait assez… » Se moqua l’un des gardiens, Niels tentant de répliquer sans qu’aucun son ne puisse sortir. Il fixa Aelya, son regard ne quittant pas le sien, comme pour lui faire entendre sa détresse, son visage rougi par le manque d’oxygène criant à l’aide. « Je peux… plus… » Souffla-t-il, comprenant alors qu’il ne lui restait plus que quelques instants avant de perdre connaissance.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyDim 13 Sep 2020 - 21:33

Elle se savait à Niels, perdue dans ce lien qui définissait sa vie entière, Aelya qui ne tournait qu'autour de lui, qui était incapable de trouver une autre raison de vivre que son sourire. Elle ne s'était pas attendue à l'entendre, et à le voir dans le hall de la prison, elle qui aurait dû se douter qu'il aurait tout fait pour la retrouver, même à l'autre bout de la Terre s'il le fallait. Il l'avait déjà fait, eux qui s'étaient toujours retrouvés pour mieux s'aimer, pour mieux se vouloir.

- Personne m'emmène mon cœur, fais-moi confiance. Respire mon amour... Lâcha-t-elle, comprenant son stress vis-à-vis de la situation, de ces flics qui étaient perchés au-dessus de lui, menaçant sa liberté, et la sienne quelques secondes plus tard quand elle avait essayé de l'aider avec ses faibles moyens, désirant surtout faire comprendre aux hommes qu'il fallait tout simplement le laisser respirer aux vues du faible danger qu'il était.

Personne ne les écoutait, personne ne les aidait, c'était comme à leur habitude : ils étaient tous les deux seuls contre le monde qui s'évertuait à les détruire, à annihiler leur lien. Mais personne comprenait qu'ils étaient tous les deux indestructibles, Aelya ne pouvant admettre leur séparation, quel que soit la manière. Elle s'était vue insultée par l'homme qui la plaquait contre le mur, la dépossedant de sa volonté de tout simplement montrer aux autres qu'ils n'avaient rien de dangereux. Et bien qu'elle tentait de prendre sur elle en comprenant sans le voir que Niels était en souffrance, elle jouait avec l'impuissance de sa voix qui s'essouflait. Elle vit rouge lorsqu'elle entendit la matraque s'écraser sur son corps, son cœur loupant un battement avant de s'activer, s'écrasant sur sa cage thoracique comprimée par sa détresse et sa frustration. Elle ne retenait plus ses mots violents, sa volonté de vengeance augmentant au fur et à mesure qu'elle entendait la douleur de son amour, comme un poignard dans le cœur dans son corps qui résonnait avec le sien. Crachant sur le visage de l'homme qui la retourna, elle n'était définitivement plus disposée à coopérer, son démon animé par la rage surgissant dans son regard avant que le flic ne vienne la plaquer violemment sur le sol froid, ses yeux retrouvant enfin le visage de son amour. Et dans le chaos, c'était sûrement la chose qui lui fit le plus de bien, de s'imprégner de sa beauté qu'elle connaissait par cœur, se promettant intérieurement qu'ils allaient sortir d'ici bientôt, et qu'ils allaient s'embrasser pour étendre leur amour fou afin de panser leurs plaies. Elle avait murmuré son affection à son fiancé qui avait l'air de s'éteindre, doucement mais sûrement, enrayant sa patience qui s'embrasait dans sa douleur.

- S'il vous plaît ! Aidez-le ! Cria-t-elle sur le sol, à bout de nerfs. Mon cœur, reste avec moi, bébé... Me laisse pas... Lâcha-t-elle, la voix brisée par ses sanglots. Appelez une ambulance ! Mettez-moi en taule je m'en fou mais sauvez-le, s'il vous plaît... Je vous en supplie... Pleurait-elle, a bout de forces, dévastée par sa souffrance, par sa peur de le perdre. Il est tout ce qu'il me reste... Vous pouvez pas me l'enlever... Lâcha-t-elle, les larmes roulant sur ses joues, Aelya se voyant impuissante en regardant le visage endormi de son amour. Les gars, je crois qu'il bouge plus, ajouta un homme, avant qu'un autre ne vienne directement appeler une ambulance. Bébé... Tu peux pas mourir... Amour... Murmura-t-elle, tentant de ramper près de lui, son épaule venant toucher la sienne, Aelya venant doucement poser des baisers sur son visage, se fichant éperdument de son propre sort. Toi, par contre, on t'embarque, lâcha un autre homme, redressant Aelya après lui avoir mis les menottes.
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyDim 13 Sep 2020 - 23:25

Savoir que des kilomètres pourraient à nouveau les séparer le rendait fou, Niels qui ne pouvait plus rien maîtriser lorsque la peur se mêlait à ses autres émotions, prenant le dessus sur tout le reste. Parce-que la douleur de la perdre serait pire que tout, pire que la mort, elle serait invivable, insupportable et il était plus que décidé à tout faire pour éviter d’avoir à revivre ce cauchemar qu’ils avaient déjà connu. « C’est vrai ? Il va pas t’arracher à moi ? Bébé, jure-le moi… » Souffla-t-il, sa voix tremblante sous l’effet de la peur, de la rage qui menaçait de tout emporter, Niels serrant les poings pour tenter de se défaire de l’emprise des gardiens qui cherchaient à le séparer de la femme de sa vie. Ils ne savaient certainement pas qu’ils venaient de toucher à sa plus grande et à sa plus belle faiblesse, Niels qui était capable de tout pour les beaux yeux de son amour. Parce-que la prison ne lui faisait pas peur lorsqu’il s’agissait de la sauver des mains peu soigneuses de ces hommes qui avaient osé la toucher un peu trop brutalement, le brun se mettant à hurler, à les insulter pour ramener l’attention sur lui, cette stratégie visant simplement à libérer l’amour de sa vie de la violence des gardiens. Il réprima un premier gémissement de douleur en recevant ce coup aux côtes, tentant de ne pas montrer à ces types qu’ils l’avaient atteint, lui qui désirait encore leur tenir tête, n’ayant aucune crainte des conséquences de ses actes. Il se débattait corps et âme, reprochant à ces types de s’acharner sur la mauvaise personne, parce-que son amour n’avait rien fait et ne méritait pas d’être traitée de la sorte. Il n’hésita pas à envenimer la situation, crachant sa haine à l’encontre de ces hommes qui ne comprenaient rien, qui ne savaient rien d’eux et qui osaient se mettre entre eux sans savoir qu’ils déclenchaient le plus ravageur des incendies. Parce-que ce rapport de force ne lui ferait jamais peur, Niels qui outrepassait la douleur pour continuer de riposter, leur faisant comprendre qu’il ne leur donnerait jamais raison, quitte à ce qu’ils ne le tuent. Et ils finirent par le comprendre lorsqu’ils sentirent son corps devenir moins rigide soudainement, Niels qui n’avait capitulé que lorsqu’il s’était senti partir, n’ayant plus assez de force ni d’air pour résister davantage. Même les mots entremêlés aux pleurs et aux cris d’Aelya étaient devenus flous, son esprit plongé dans le noir alors qu’il ne semblait plus être conscient de ce qu’il se passait autour de lui. Il aurait pourtant adoré sentir ses baisers sur son visage, Niels qui n’avait désiré que ça lorsqu’il s’était élancé pour la retrouver, pour lui rappeler que c’était lui l’homme de sa vie, et qu’il était son présent et son futur. Mais il ne put rien faire de tout ça, son corps inerte transporté en urgences à l’hôpital alors que son amour fut arrachée à lui, emmenée en garde à vue comme si elle avait agi en criminelle. Après avoir reçu les soins nécessaires, Niels ouvrit les yeux au bout de quelques heures, un vent de panique l’étouffant quand il comprit où il était, lui qui tenta immédiatement de se redresser avant de comprendre qu’il était menotté à son lit par l’un de ses poignets. « Aelya ?! Bébé ! Putain détachez-moi ! » S’impatienta-t-il, faisant valser son masque d’oxygène, sa main libre venant tâter sa poche pour chercher son portable, ses souvenirs en vrac et les flashs de son arrestation venant agiter son esprit déjà tourmenté. « Votre conjointe est en garde-à-vue monsieur Björk, ça ne sert à rien de vous agiter, vous ne pourrez la voir que lorsqu’elle sera sortie. » Expliqua l’une des infirmières qui vint s’intéresser à ses constantes.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyLun 14 Sep 2020 - 21:22

Leurs précédentes séparations les avaient marqué à vie, comme s'ils portaient encore les frasques de la douleur sur leur peau encore à vif. Aelya comprenait la peur qu'elle entendait sans mal dans la voix de son amour, persuadée que cette fois-ci tout serait différent, que son père n'arriverait plus jamais à les atteindre pour les séparer. Parce qu'au fil du temps, ils étaient devenus une seule et même personne, deux entités liées par un même coeur.

- Je te le jure mon amour, je reste avec toi pour la vie. Je vais ma marier avec toi mon ange, ajouta-t-elle pour le rassurer, pour caresser son âme de douces images qu'ils nourrissaient ensemble.

Elle aurait eu envie de le prendre dans ses bras, d'enfermer son espoir dans le creux de son regard, Aelya qui avait besoin de sa peau contre la sienne plus que tout, désespérée à l'idée de les aider à se retrouver alors que les flics les encerclaient, menaçant leur liberté qui ne tenait qu'à un fil. Elle s'était retrouvée contre le mur à se faire insulter, Niels plaqué au sol, tous deux incapables de savoir comment ils se portaient à la vue de leur position. Elle avait mal physiquement, mais la douleur psychique était bien plus forte, Aelya ayant de la peine à gérer la pression qui s'abattait sur eux alors qu'ils n'avaient rien demandé, qu'ils avaient juste besoin de rentrer à leur maison où leur chien les attendait. D'ailleurs, quand elle entendit le coup de matraque frappé les cotes de son amour, la brune comprit qu'ils n'allaient pas rentrer de si tôt, son cœur criant à l'aide, ses yeux cherchant ceux de son amour alors qu'elle fût plaquée au sol lorsqu'elle provoqua le gardien. C'était trop à gérer pour sa faible patience qui s'effondrait à cause de la douleur de Niels qu'il cherchait à contenir mais qu'elle sentait, comme si elle avait finalement reçu le même coup. Elle perdit les pédales au moment même où son fiancé ferma les yeux, étouffé sous le poids de l'homme qui n'avait aucune idée de la force qu'il pressait sur son dos, ou alors, il avait plutôt envie de ne pas le voir malgré les supplications de son amour. Elle pleurait, elle implorait, consciente que si Niels perdait la vie à cause d'eux, c'était ces hommes qu'elle comptait tuer un par un, avant qu'elle ne vienne rejoindre l'amour de sa vie pour ne jamais avoir à le lâcher. Sa vie n'avait aucun sens sans Niels, et lorsque le flic vint la redresser pour l'embarquer dans le fourgon, c'était son cœur qui s'emiettait, qui se brisait à chacun de ses pas, elle qui tentait de se débattre pour rester avec Niels qui attendait les secours. Les larmes roulaient sur ses joues même derrière les barreaux de sa cellule froide et lugubre dans une peine inconsolable, Aelya qui ne savait même pas si son fiancé avait une chance de s'en sortir, attendant le moment opportun pour demander de passer un appel.

- Je sais que j'ai le droit de passer un appel, alors laissez-moi le faire, lâcha-t-elle à travers les barreaux, ses yeux rougis croisant le regard d'un gardien qui passa devant sa cellule. Ouais, tu devrais demander à ton mec de payer ta caution s'il est toujours vivant. J'espère qu'il est riche. Sinon on se verra encore quelques heures, toi et moi, avant que t'ailles en prison dans l'attente de ton procès, répondit le flic, un léger sourire narquois sur les lèvres avant de l'amener devant le téléphone, Aelya composant le numéro de portable de Niels qu'elle connaissait par cœur. Bébé... Dis moi que c'est toi mon amour ?? Demanda-t-elle dans l'urgence, le cœur au bord des lèvres alors que la communication débuta, Aelya sachant pertinemment qu'elle allait devoir lui annoncer le coût de sa caution, et son emprisonnement qui devait durer trois semaines si elle n'était pas payée.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyLun 14 Sep 2020 - 23:28

Ils avaient beau s’être promis l’éternité, leurs coeurs restaient traumatisés par les ruptures à répétition, par les séparations forcées qui les avaient entrainé dans les ténèbres les plus profonds, les plus sombres, incapables de remonter à la surface si leurs mains n’étaient pas entrelacées. Et Niels, il craignait à nouveau que son père ne puisse arriver à ses fins, en utilisant son talent d’orateur pour convaincre Aelya de le suivre à l’autre bout du monde. Il se laissa porter par les paroles rassurantes de son amour, tentant de les assimiler pour chasser ses angoisses, hochant difficilement la tête en comprenant qu’elle n’irait nul part, qu’ils mèneraient à bien leur projet de mariage. « Pour toute la vie mon amour. Rien que toi et moi. » Souffla-t-il pour se rassurer davantage, bien que sa colère vint rapidement prendre le dessus en entendant les mots du gardien vis-à-vis de sa fiancée. Toujours plaqué et fermement maintenu contre le sol, il ne put utiliser que la parole pour tenter de défendre son amour, préférant de loin être l’attention des gardiens, Niels qui accepterait de recevoir tous les coups pour protéger l’amour de sa vie. Il reçut d’abord un coup dans les côtes, Niels qui se tordit de douleur sous l’impact de la violence qui résonna dans tout son corps, comprenant rapidement qu’Aelya n’était pas prête à le laisser souffrir de la sorte, elle qui se vengea directement sur le gardien avant de se retrouver plaquée au sol. Et c’est sûrement à cet instant qu’il comprit que leur journée ne serait pas celle dont ils avaient rêvé, eux qui auraient dû se retrouver dans leur cocon, à s’aimer comme ils savaient si bien le faire. Il avait lutté jusqu’au bout, sa fierté l’empêchant d’abdiquer, parce-que jamais il ne donnerait raison à ces hommes qui avaient cherché à le séparer de la femme qu’il aimait. A bout de souffle, à bout de force, il avait lentement fermé les yeux, la dernière image qu’il ait vu étant le doux visage de son amour, Niels plongeant alors dans un sommeil dénué de rêves. Il ne put entendre les pleurs de son amour, ses supplications, lui qui n’était plus qu’une âme piégée dans un corps inerte, jusqu’à ce que les flics aient la décence d’appeler les secours qui le transportèrent immédiatement à l’hôpital, l’aidant à retrouver sa fonction respiratoire. Il se réveilla quelques heures plus tard, dans le flou le plus total, lui qui ne comprenait pas pourquoi son amour n’était pas avec lui, finissant par comprendre qu’elle avait certainement dû être emmenée de force en cellule. Il s’agita, son coeur s’emballant sous l’effet de l’angoisse, son poignet attaché l’empêchant pour l’instant de la rejoindre. « Ils avaient pas le droit de l’emmener ! Laissez-moi la rejoindre, je vous en supplie… » Soupira-t-il, l’infirmière lui faisant savoir qu’elle ne pouvait rien pour lui, Niels se laissant tomber sur son oreiller, son regard fixant le plafond blanc. Il était resté comme ça de longues minutes, comme si soudainement, tout s’arrêtait de fonctionner, son monde s’effondrant lorsqu’Aelya était loin de lui. Et alors que la lueur dans ses yeux était devenue plus terne, la sonnerie de son portable le sortit de ses songes, son coeur s’activant de nouveau lorsqu’il décrocha, entendant la voix de son amour au bout du fil. « Bébé… Bébé, oui c’est moi mon ange. Putain Aelya, ils t’ont emmené… ils t’ont mis en taule ? » Murmura-t-il, la peine et la colère se mêlant au ton inquiet de sa voix. « Mon amour, j’suis désolé, c’est de ma faute tout ça… J’aurais pas dû, je m’en veux tellement mon coeur. J’suis qu’un abruti fini… »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyMar 15 Sep 2020 - 21:41

Elle avait peur elle aussi de se retrouver sans lui, d'avoir à subir cette solitude qu'elle ne voulait plus avoir dans sa vie maintenant que celle-ci se remplissait abondamment de sa présence. Elle n'était plus habituée à se réveiller et à s'endormir dans les draps froids, Niels les réchauffant chaque jour dans sa douceur qui finissait par habiller sa peau. Elle se damnerait pour lui, elle quitterait tout pour lui. Et c'était pour ça qu'elle avait besoin de lui faire comprendre malgré leur manque d'intimité qu'elle n'était pas destinée à le lâcher. Plus cette fois, parce qu'ils avaient beaucoup trop soufferts pour retenter l'expérience.

- Pour toujours bébé,
renchérit-elle, appuyant doucement sur chaque mot de sa tendre voix pour le laisser s'apaiser, lui qu'elle détestait voir comme ça, aussi paniqué et démuni, les hommes autour de lui n'arrangeant rien à la situation qui s'amplifiait dans le stress.

Elle aurait voulu crier au monde entier sa frustration, sa rage, ses émotions tambourinant dans son coeur défaillant. Elle avait besoin de leur dire qu'ils se trompaient, qu'ils se protégeaient et qu'ils n'allaient surement pas se laisser faire si leur but à eux était de les réduire au silence. Les minutes laissèrent des plaies sur son âme, entre les insultes, le coup de matraque que Niels reçut dans les côtes, et qu'elle avait l'impression de sentir entre les pans de son être étouffé par la colère, et par l'amour infini qui saignait en dehors de ses veines. Elle les haïssait au plus haut point, et si elle aurait dû canaliser la force de ses émotions noires, c'en était beaucoup trop pour elle qui ne pouvait plus retenir sa colère, l’abattant sur le visage du gardien avant de finir la tête plaquée contre le sol, le regard suivant celui de son amour alors qu'il perdait en éclat, jusqu'à ce qu'il ne vienne perdre connaissance. Elle se fichait de savoir où elle allait finir, tout ce qu'elle désirait était de prendre soin de son amour, lui qu'elle regrettait de laisser là, au milieu du sol, sans pouvoir faire autre chose que de suivre ces hommes qu'elle aurait pu tuer par le simple biais de son regard meurtri. Dès qu'elle fût derrière les barreaux, elle se permit de rappeler au flic qui passait qu'elle avait le droit à un appel, sachant pertinemment à qui elle allait le donner, au seul qui lui importait dans le monde entier. Elle avait peur, elle avait besoin de savoir qu'il était toujours vivant, à l'attendre, elle qui sentait son coeur s'emballer dans l'appréhension de ne pas le voir décrocher. Parce que si elle le perdait, elle se perdait aussi. Elle souffla un bon coup lorsqu'elle entendit sa voix, les yeux imprégnés de larmes.

- Oui, bébé, mais c'est pas grave... Le principal c'est que toi tu vas bien,
admit-elle, s'accrochant au téléphone comme à sa vie, Niels au bout du fil représentant son seul espoir. T'excuses pas bébé... C'est pas ta faute. C'est la mienne. J'aurais du te prévenir. On aurait du normalement lire sa lettre ensemble mais... J'ai merdé. Je suis vraiment désolée bébé. Il voulait juste me parler, il a rien eu le temps de me dire en plus. J'voulais justement éviter que tu subisses encore des problèmes... Et tu les as quand même eu... Soupira-t-elle tristement. Tu te sens comment mon coeur ? Faudra qu'on prenne notre mal en patience amour. Je vais surement rester trois semaines en prison, admit-elle, détestant l'idée que Niels puisse avoir besoin d'elle alors qu'il se confronterait à son absence.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyMer 16 Sep 2020 - 0:57


La vie avait déjà été beaucoup trop injuste avec eux, les faisant tourner en bourrique, jouant avec leur patience, avec leurs faiblesses, eux qui avaient compris que l’enfer était un monde où leurs âmes erraient seules, sans parvenir à retrouver leur chemin l’une vers l’autre. Et il avait peur de remettre un pied dans cet univers où il ne se reconnaissait pas, où l’air était à peine respirable, parce-que Niels, il n’arriverait jamais à rien sans la présence de l’amour de sa vie. Il tenta de se rassurer avec ses paroles, elle qui continuait de lui promettre l’éternité, semblant lui faire comprendre que son père ne l’arracherait plus jamais à lui, qu’il ne détiendrait plus jamais ce pouvoir sur eux. Pour autant, les choses n’étaient pas encore réglées, semblant même loin de l’être au vue de la situation qui commençait à dégénérer, Niels qui refusait de donner raison à ces types qui avaient osé insulter la femme qu’il aimait, cherchant à salir son nom sans même connaître son histoire. Et ça, ça avait le don de mettre Niels hors de lui, lui qui ne laissa pas une seule seconde de répit aux gardiens, continuant de gigoter, de montrer son opposition, quitte à ce que les coups ne pleuvent sur son corps déjà mis à rude épreuve, Niels qui se demandait presque à quoi ressemblerait sa peau après toute la violence qu’il avait subie. Et il savait qu’Aelya n’en resterait pas là non plus, elle qui devait entendre sans pouvoir observer, conscient de la torture qu’elle devait subir de son côté. Il n’eut même pas le temps de rétorquer une nouvelle fois qu’elle se retrouva face à lui, plaquée de la même manière, son regard retrouvant enfin le sien, bien qu’il aurait aimé que cela ne se fasse dans d’autres conditions. Là, face à elle, le cœur battant de moins en moins vite, il ne rêvait que d’une chose : avoir encore la chance, ne serait-ce qu’une seule fois, de pouvoir contempler la beauté de ses traits, de pouvoir lui rappeler la profondeur de ses sentiments qu’il lui vouerait pour l’éternité. Il ferma les yeux sans même prononcer un mot, ne sentant même pas son corps être transporté jusqu’à l’hôpital, incapable de réagir lorsque son amour fut à son tour conduite derrière les barreaux. Mais son absence, elle le percuta de plein fouet lorsqu’il ouvrit les yeux, prenant conscience de la situation, de cette réalité qui le fit immédiatement paniquer, parce-qu’une nouvelle fois, on lui avait arraché la personne qui comptait le plus à ses yeux. S’il était désormais hors de danger, Niels avait toujours l’impression de suffoquer, se demandant si elle allait bien, si elle pensait à lui, si comme lui, le manque la rendait folle. Et finalement, un appel vint briser le silence de la pièce, Niels se jetant sur son portable, son cœur loupant un battement lorsqu’il reconnut la voix de l’amour de sa vie. « Aelya... mon amour... J’ai besoin d’être avec toi, j’peux pas aller bien sans toi. » Souffla-t-il, la voix emplie de peine, Niels continuant à s’excuser alors qu’il comprenait que c’était de sa faute si la situation s’était emballée de la sorte. « Bébé, t’excuse pas non plus... S’il-te-plaît, te sens pas coupable... on aura le temps de reparler de ton père quand on se retrouvera mon amour. J’peux pas.. j’peux pas t’en vouloir d’avoir cherché à le revoir. » Soupira-t-il, laissant un silence planer avant qu’Aelya ne reprenne la parole, son cœur s’embrasant lorsqu’elle évoqua la durée de son emprisonnement. « Quoi ?! » S’insurgea-t-il, balayant sa première question, incapable de retenir sa frustration. « Bébé c’est hors de question que tu restes enfermée trois semaines là-bas. Jamais de mon vivant j’te laisserai pourrir en taule mon amour, tu m’entends ?! » Lâcha-t-il fermement, les poings serrés. « Il faut combien ? » Demanda-t-il, faisant référence à la caution qui leur permettrait de libérer Aelya. « Aelya j’veux pas t’entendre négocier, tu vas sortir de prison et c’est tout. Du fric j’en trouverai partout bébé. »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  EmptyMer 16 Sep 2020 - 16:56

Elle ressentait toujours un creux dans le coeur dès lors qu'on la séparait de son âme-soeur. C'était comme si sa peine et sa douleur sifflaient en faisant des échos entre les parois meurtries de son coeur. Elle n'en pouvait plus, la frustration de ne pas pouvoir toucher Niels ni de le sauver la rendait folle, folle de rage. Elle avait besoin d'expier au monde entier sa souffrance à vif, scalper dans les pans de son âme qui n'avait aucune raison d'être sans la sienne. Et quand elle l'avait vu fermer les yeux, Aelya savait que ce n'était absolument pas pour rejoindre un sommeil paisible qui lui rappellerait leur nuit à tous les deux, non. Elle savait qu'il était entrain de s'éloigner d'elle, qu'elle le perdait dans un endroit auquel elle était incapable d'accéder. C'était inconcevable pour elle de s'imaginer sans sa main dans la sienne. Elle ressentait la peur jusque dans le fond de ses entrailles, ses fondations s'effondrant dans le rejet de tout ce qu'il était entrain de leur arriver, Aelya qui avait du laisser son amour entre des mains peu soigneuses, elle qui n'avait définitivement confiance en personne quand elle n'était pas présente sur les lieux pour veiller sur lui. Elle serait venue avec Niels si ça n'avait tenu qu'à elle, son amour roulant sur ses joues asséchées par la tristesse, son coeur appelant à l'aide alors qu'elle avait juste besoin de connaître son état, de savoir qu'il allait bien, qu'ils avaient réussi à le réanimer. Elle faisait les cents pas dans sa cellule lorsqu'elle demanda le droit de passer un appel pour son amour, le seul et l'unique, l'homme de ses rêves qui avait fait de sa vie un conte de fée. Son myocarde loupa quelques battements à l'entente de sa voix qui lui fit un bien fou, l'amenant à soupirer de soulagement.

- Je sais mon bébé... Mais t'es vivant amour... Je peux me contenter de ça en ce moment... J'peux pas te perdre mon ange...
Murmura-t-elle, la voix baignée de larmes. On se retrouve bientôt mon bébé. On parlera, mais surtout, on profitera. On a déjà trop de temps à rattraper. Je m'en veux quand même amour. Parce que si je t'avais attendu, jamais ce serait arrivé... Soupira-t-elle, en proie à sa culpabilité, Aelya admettant le temps de sa peine si la caution n'était pas payée, le coeur en morceaux. Bébé... J'y suis restée bien plus longtemps que ça... On a pas le choix... Ajouta-t-elle, en plissant les lèvres. Trois milles, avança-t-elle roulant des yeux, cette somme lui paraissant totalement démesurée face à son acte. Non. Ecoute-moi bébé. Tu feras rien. J'assume ce que j'ai fait, c'était pour toi. Tu viendras me voir quand tu iras mieux, d'accord mon amour ? T'as besoin de penser à toi mon ange. J'aurais tellement aimé prendre soin de toi là... Avoua-t-elle, déchirée par les regrets.
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