the devil does not exist, there is no devil, yet I sold him my soul. That is what I am afraid of. To whom did I sell it?

J'étais seul à la maison quand cet événement s'est produit. Une semaine après mon 30e anniversaire. Il était tôt en matinée; les colocs devaient être au travail ou un truc du genre quand on sonna a la porte. Je ne m'attendais aucunement a recevoir l'immigration sur mon portique alors j'ouvris la porte sans vraiment m'attendre a ce qui allait suivre.

"Mille Baratti; Bessie Baratti?"
" Oui c'est bien moi"
"Il nous a été rapporté que vos papiers ne sont pas en règle; donc nous avons été mandatés pour vous ramener au pays."
"Vous devez faire erreur..."

Puis ils me tendent un papier; j’essaie de le lire du mieux que je peux, mais la suite des événements se passe si vite que je réalise à peine que nous somme deja sur le pont  d'embarquement de l'avion qui compte me ramener a Sicile.   Je n'ai même pas eu le temps d'aviser qui compte de mon départ. J'allais devoir tirer au clair ce mal entendu de mon pays d'origine et aussi appeler un ami de Bowen.


Une fois arrivée la bas je m'attendais a être amené a l'ambassade, mais a ma grande surprise ce fut un sac mis sur ma tête qui m'accueillit. On m'apporta dans une salle poisseuse; pleine de moisissure... Simplement à l'odeur cette description était perceptible puis on m'attacha à une chaise et enfin on me permit de voir.

Devant moi se trouvait l'un des dirigeants de la mafia. Je ne me souvenais plus exactement de son nom, mais me rappelais de l'avoir vue à plusieurs reprises au côté de mon père.

On me demande si je connais les raisons de ma venue ici; ce que je réponds vite par la négation, car je n'ai pas eu de nouvelle de ma famille depuis près d'un an. Puis on décide de m'expliquer un peu la situation.

Qu'en fait mes deux frères ont foutu un gros merdier au sein de leurs organisations et que par de fait ils ont du ce faire justice. Je les écoute me raconter le tout, mais ne comprends pas le lien avec moi. Puis j'entends des chaises ce faire tiré jusque nous. LA lumière m'aveugle encore, mais je comprends vite qui se trouve sur ces trois chaises.

"Où est papa"

Je comprends vite la réponse dans les yeux de ma mère. ET je me mets à m'emporter. Je crie des bêtises à mon interlocuteur; je me fous peu de ce qui peut bien me faire. Mais contrairement à ce que j'anticipais, c'est vers mon cadet qui se tourne pour martyriser.

Ses cris me font figer; puis on me propose un marché. Soit de remplacer mon paternel auprès d'eux et ainsi redonner la liberté à ma famille: ce que je refuse bien entendu du moins au début.

Deux jours de tortures sur mes frères; voilà ce que j'ai réussi à endurer. Puis j'ai abdiqué quand ma mère s'est évanouie.

J'étais à leurs services. Certes mon caractère de feu refaisait souvent surface, mais c'est ce qui faisait de moi une avocate hors pair.  Plus les journées avançaient et moi je me reconnaissais le seul endroit ou je me sentais moi-même c'était en tribunal. Et étonnamment et la mafia avait grandement besoin d'une avocate.  Puis les choses ont fini par se calmer; nous avons du placer ma mère en psychiatrie et j'ai a peine réussie a dire deux mots a mes frères, nous tentons revivre nos vies du mieux qu'on peut, mais ces difficiles entre autres.

Puis des informations ont alarmé mes superviseurs au sujet de Bowen et au vu de mon expertise ils ont décidé de me faire confiance et d'y aller.  Je devais rapporter les informations hebdomadairement, mais je pouvais quand même y aller. Je n'en pouvais plus de rester ici; je donnerais ma vie pour ma famille, mais je n'arrivais plus à les regarder en face.  J'allais alors leur envoyer de l'argent, mais j'avais besoin de retourner chez moi a Bowen.