Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
C'est la journée de ton trente-neuvième anniversaire. Que le temps passe vite quand on y songe réellement. Mais en ces trente-neuf belles années, tu as pu en vivre de belles choses. Réaliser ton rêve de gamine, connaitre l'amour et même devenir maman, de très belles victoires finalement. Vers onze heures et demi, tu as quitté ton domicile afin de passer du temps avec elle. En route, tu es allée chercher à manger pour vous deux. Pourquoi s'embêter avec de telles futilités ? Ramener des bons petits plats qui n'attendent que d'être dégustés, c'est aussi gagner du temps afin d'en profiter plus longtemps. Avec sa grossesse qui avance à grand pas, l'accouchement se rapproche également et même si tu es déjà impatiente de rencontrer leurs adorables minois, c'était un peu l'occasion de profiter d'elle en tête à tête. Finalement, tu y es restée bien plus longtemps que prévu. Mais ce n'est pas si grave car la voir t'as fait beaucoup de bien. Ce besoin de la voir était présent.
Vers 18h, tu rentres à la maison familiale où tu vois ta fille. Cette dernière te propose d'aller au restaurant. Pourquoi pas après tout ? Passer du temps seule avec ta fille n'a pas toujours été une chose aisée avec ton métier. Même si ça s'est apaisé, ça n'a malheureusement pas toujours été le cas. Sa seule demande ? Que tu te fasses toute belle. Sans perdre de temps, tu es allée de préparer d'une très belle robe ainsi que d'une paire d'escarpins rouge. Total look rouge, cette couleur que tu aimes tant. C'est donc dans votre restaurant préféré que vous vous rendez. Restaurant où ta fille avait appelé afin de réserver une table. A peine quinze ans et cette gamine est déjà très intelligente. Mais cette attention te touche car malgré tout, elle y a pensé. Avoir une fille aussi adorable est une réelle chance pour toi. Elle est douce, aimante, attentionnée, pleins de gestes aussi agréables les uns que les autres, et elle est généreuse. Autant dire que tu ne fais pas partie de ces mères à plaindre avec leur adolescente à la maison, bien que ce n'est pas toujours rose.
A la fin de la soirée, ta fille te demande de la suivre sans poser de question. Tu n'es pas totalement certaine de comprendre, mais tu ne poses pas de question. Proche de la destination, elle te demande de fermer les yeux afin de t'emmener jusqu'à la dernière surprise. Chose que tu fais... Quelques minutes plus tard, tu ouvres les yeux et tu découvres tous ces visages, certains plus que familiers et d'autres moins, qui sont présents pour ton anniversaire. Cette attention te touche. Un anniversaire surprise ? On ne te l'avait encore jamais fais. Au courant de la soirée, ta soeur ainée te dit de t'amuser sans t'inquiéter, qu'elle ramènera ta fille avec elle. Autant dire que c'est donc l'occasion idéale pour t'amuser un peu. Tu en profites donc pour boire un peu, de manière plutôt raisonnable mais suffisamment que pour relâcher un peu la pression accumulée ces derniers jours.
La soirée se profile bien, tout se passe à merveille. Ensuite, ton regard se pose sur cet homme que tu n'avais encore jamais vu à Bowen. Et pourtant, tu y vis depuis un petit moment déjà. Tu t'approches de lui avec un sourire, ton verre à la main. J'espère que tout se passe bien pour vous ? Lui demandes-tu avec un sourire, avant de te présenter. Je suis Valentina, même si vous avez dû vous en douter. Ces mots sont accompagnés d'un petit rire. Pas que ton égo est surdimensionné, mais simplement car cette fête a été organisée pour toi. Et vous ? Si je peux me permettre de vous demander votre prénom ? Sa présence ne te dérange pas, au contraire. C'est toujours agréable de faire de nouvelles connaissance. Cet homme a simplement su éveiller ta curiosité.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:55, édité 3 fois
Depuis mon retour à Bowen, j’avais des hauts et des bas. Parfois ça allait bien, parfois beaucoup moins bien. Certains de mes amis étaient au courant de mon état, sans pour autant avoir les détails. Je parlais simplement d’une rupture douloureuse sans m’étendre sur le sujet et aller dire que c’était moi qui avais mis fin à cette relation un an plus tôt et qui pensait que la femme que j’avais laissé en plan allait m’attendre durant tout ce temps. Evidemment que non, elle avait refait sa vie, et je commençais à réussir à être heureux pour elle mais ce n’était pas tous les jours facile. Ça finirait par venir, mais je devais me montrer patient. Cette relation avait été forte et je ne pouvais pas tirer un trait dessus comme ça en quelques minutes. Un ami, qui organisait l’anniversaire surprise d’une de ses amies, m’avait invité à venir, histoire de me changer les idées. Je lui avais simplement répondu que j’allais réfléchir à sa proposition. Je n’avais pas nécessairement envie de sortir en ce moment, mais peut-être qu’il n’avait pas tort, ça me changerait les idées et puis ça me permettrait de voir un peu de monde, de rencontrer de nouvelles personnes. En y réfléchissant, cette soirée ne pourrait m’être que bénéfique. Et dans le pire de cas, je me ferais chier et j’aurais juste à rentrer tranquillement chez moi en me disant que j’aurais passé ma soirée ailleurs qu’affalé dans mon canapé à zappé sur des programmes complètement nuls à la télévision. J’avais finalement fini par accepter la proposition de mon ami, lui indiquant que c’était une bonne idée.
Cela faisait un bon moment que je ne m’étais pas rendu à une soirée d’anniversaire, d’autant plus qu’on m’avait mentionné « tenue correcte exigée ». Ce serait un costume, c’était certain, encore fallait-il que je parvienne à me décider sur celui que j’allais mettre. J’avais de la chance, j’avais quelques costumes chez moi et normalement je rentrais encore dedans, il ne me semblait pas que j’avais pris de poids, ou du moins pas suffisamment pour ne plus entrer dans mes costumes. Après quelques recherches, j’avais opté pour un costume bleu marine, c’était ce qui semblait le plus approprié. Le noir ne me convenait pas et je n’étais pas très fan des costumes clairs. J’avais choisi une chemise blanche pour aller avec le tout. Sans doute que vu la chaleur, la veste resterait dans la voiture ou au vestiaire, je verrais bien au moment voulu. Comme on me l’avait demandé, je n’étais pas arrivé trop tard au lieu que l’on m’avait indiqué pour l’anniversaire, pour la simple et bonne raison que tout le monde devait déjà être sur place à l’arrivée de l’intéressée, afin que la surprise fasse son effet. Je ne connaissais pas grand monde à cette soirée, beaucoup semblait se connaître et je n’osais pas nécessairement aller vers les autres, de peur de déranger.
J’étais tranquillement dans un coin en train de siroter un verre que j’avais en main depuis un petit moment. Je ne voulais pas m’empresser de boire car je savais que j’étais capable de boire beaucoup plus que raisonnablement. Puis sachant que je devais ensuite rentrer chez moi, je n’avais pas forcément envie de devoir faire appel à un taxi alors que j’avais ma voiture garer dans la rue. Une femme venait jusqu’à moi, celle dont nous fêtions l’anniversaire ce soir. Charmante Valentina. Elle était entrée là dans une sublime robe rouge qui lui allait à ravir. Une jolie brune au regard de feu dont les courbes étaient totalement mises en valeur par cette robe qu’elle portait… Il allait falloir que je calme un peu. Sortant de mes pensées, je hochais la tête en lui souriant. « Très bien merci, c’est une merveilleuse fête que vos amis vous ont organisé. » Ce sourire radieux qu’elle avait, vraiment trop craquant. Je lâchais un petit rire à sa remarque. « J’ai cru comprendre oui. La reine de la soirée. » Je me sentais un peu mal à l’aise, n’ayant pas forcément pour habitude d’abordé une femme et encore moins d’être abordé. Après, elle venait simplement s’assurer que les invités de sa fête surprise passaient un bon moment, rien de plus. Avec tout ça, j’avais complètement oublié de me présenter, elle ne se gênait pas pour me demander mon nom et elle avait bien raison. « Vous pouvez tout vous permettre ce soir… » dis-je en souriant, me rendant compte que mal interprété, ce que je venais de dire pouvait être un peu spécial. Mais je ne relevais pas et reprenais rapidement la parole en espérant qu’elle ne relèverait pas. « Moi c’est Thiago. Enchanté de faire votre connaissance, Valentina. »
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Sam 28 Aoû - 7:58, édité 2 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
Le jour de ton anniversaire n'est généralement pas un jour aisé pour toi pour la simple et bonne raison qu'il te manque une personne afin d'être parfaitement heureuse. Six années et demi se sont écoulées depuis le décès de ton époux et la douleur est toujours présente malgré tout. Lorsqu'on a aimé quelqu'un aussi fort que tu l'as aimé, il faut du temps pour s'en remettre. Alors oui, forcément, lorsqu'il s'agit de journées de fêtes comme celle de ton anniversaire, tu ne peux pas t'empêcher de penser à lui, à ce manque qu'il a laissé derrière lui. Viendra un jour où ça deviendra moins douloureux, où le temps fera son travail mais ce n'est certainement pas pour aujourd'hui. T'occuper l'esprit afin de penser à autre chose te fait donc le plus grand bien. Ça t'évite surtout de trop réfléchir comme tu pourrais le faire habituellement. La première partie de la journée a été passée en compagnie de ta meilleure amie. Quant au restant de la journée, tu en profites avec ta fille, la prunelle de tes yeux. Autant dire que tu n'avais pas prévu ce qui allait suivre, Leila étant une ado assez imprévisible de manière générale.
Elle t'emmène donc quelque part, tu ne sais pas encore où. Mais ayant confiance en elle, tu la suis sans poser trop de questions. Autant dire que tu n'es pas déçue lorsque tu vois que tous tes amis et quelques personnes que tu ne connais pas vraiment sont réunis dans une salle qui a été louée pour l'occasion. Visiblement, ils avaient bien prévu leur coup. Jusqu'à présent, on ne t'avais jamais organisé un anniversaire surprise mais il faut bien une première fois à tout, non? Pourtant, tu n'aurais jamais pu imaginé qu'ils se seraient tous donné la main afin de te préparer une surprise aussi belle que celle là. Heureusement que tu étais bien préparée, vêtue de cette très jolie robe. Ta fille a très bien su s'y prendre en t'invitant au restaurant sans que tu ne te doutes de quelque chose, cette petite cachotière. De toute évidence, tu es allée voir tes amis afin de profiter de leur présence, mais également pour les remercier de tout ce qu'ils ont pu faire pour toi.
Ton regard se pose alors sur cet homme que tu ne connais pas, attisant ta curiosité par ce mystère qu'il dégage. Autant aller chercher les informations directement à la source. Tu t'approches donc de lui avec le sourire. Effectivement, j'ai de la chance d'avoir des amis aussi merveilleux. Simple constat reflétant la réalité. Tes amis sont fidèles, tu as une chance immense de partager une partie de ton existence avec eux. Il parait oui. Lui dis-tu en rougissant légèrement. Même si c'est une fête organisée en ton honneur, tu n'irais pas jusqu'à dire que tu es la reine de la soirée, et pourtant... C'est un peu le cas en réalité. Les mots qu'il prononce ensuite pourraient être pris d'une manière totalement innocente... ou pas du tout, au choix. Toi ? Tu décides plutôt de t'en amuser. Tout me permettre ? Vous devriez faire attention aux mots que vois choisissez. A ton tour, tu lui adresses donc ces mots qui pourraient être pris dans un sens chaste ou un autre plus coquin. Après tout, pourquoi se prendre la tête lorsqu'on peut s'amuser avec un peu de légèreté ? Enchantée de faire votre connaissance alors, Thiago. Et merci à vous de vous être déplacé pour moi alors que vous ne me connaissez pas. Après tout, il n'y était pas obligé, et pourtant, il est là.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:55, édité 2 fois
Bien que j’avais longuement hésité avant d’accepter l’invitation à cet anniversaire d’une femme que je ne connaissais pas, je ne regrettais absolument pas d’avoir accepté. Je passais une relativement bonne soirée jusqu’à maintenant. Je n’irais pas dire que c’était la meilleure de ma vie mais franchement je passais un bon moment, même si je ne parlais pas nécessairement à grand monde et que je laissais les gens qui se connaissaient entre eux sans oser aller vers eux. Cette soirée me permettait de ne pas être chez moi en train de broyer du noir, mais d’être au moins ailleurs que dans mon canapé et qui plus est bien habillé. C’était mon avis mais j’avais vraiment fait un effort pour l’occasion alors j’espérais qu’on ne me dirait pas que je ressemblais à je ne savais trop quoi. Jamais je n’aurais pu croire que la principale intéressée de cette soirée serait venue jusqu’à moi pour discuter. Après tout, on ne se connaissait pas et elle avait probablement mieux à faire que de venir tenir une conversation avec un homme aussi banal et peu intéressant que moi. Toutefois, ce n’était pas désagréable, c’était même plutôt très appréciable qu’une femme aussi jolie puisse avoir suffisamment d’intérêt pour moi pour venir m’aborder au beau milieu de sa soirée d’anniversaire. Elle semblait ravie de cette surprise qui avait été organisée pour elle et j’étais content que ça lui plaise, que ses amis n’avaient pas fait tout ça pour rien. Je hochais la tête en souriant. « Probablement oui, mais je pense qu’ils s’estiment chanceux de vous avoir aussi. Ils n’auraient pas fait tout cela pour vous sinon. » Sans doute qu’elle méritait que l’on prenne le temps de lui organiser une fête pareille. J’avais confiance en cet ami qui m’avait convié à la soirée, je me doutais alors que cette femme que j’avais en face de moi était quelqu’un de bien. Mais si je pouvais m’en faire ma propre opinion, ce serait absolument parfait. Je l’avais vu rougir quand je lui avais dit qu’elle était la reine de la soirée, je ne croyais pas avoir dit quoi que ce soit qui puisse l’embarrasser. J’espérais que je ne l’avais pas gênée ou autre. Mais elle semblait avoir du caractère, si tel était le cas, elle n’hésiterait sûrement pas à me le faire savoir. « Et vous tenez parfaitement ce rôle. Vous êtes absolument ravissante. » Je lui disais simplement ce que je pensais, en toute honnêteté et franchise sans pour autant que cela semble déplacé ou laisse penser que je lui faisais du rentre dedans. Je ne pu m’empêcher de rire à sa réponse. Alors, elle avait bien pensé au double sens que pouvait prendre ce que je lui avais dit. Je n’avais pas du tout fait exprès, mais en y pensant, j’avais espéré que ça ferait mouche, et pourtant elle avait relevé, dommage pour moi. « Je sais bien, je m’en suis rendu compte après coup, j’avais espoir que vous ne remarquiez rien. » lui répondis-je simplement en esquissant un petit sourire. « Ne me remerciez pas, je suis absolument ravi de faire partie des convives, puis j’aurais manqué de vous rencontrer, ça aurait été vraiment dommage. » Elle allait vraiment finir par croire que je lui faisais du rentre dedans. Quoi ce n’était pas le cas ? Peut-être un peu si… Toutefois je ne voulais pas sembler lourd non plus, ce n’était pas mon genre. Si jamais elle n’était pas réceptive ou si ça semblait l’embarrasser, évidemment que je cesserais immédiatement.
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Sam 28 Aoû - 7:59, édité 2 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
Être entourée de tes proches en cette occasion est quand même assez agréable, il faut l'avouer. Ça te touche de voir qu'autant de gens se sont mobilisés pour cette petite fête, afin que tout soit parfait. En plus, ta soeur a donc prévu de s'occuper de ta fille après cette fête pour que tu puisses t'amuser librement. L'avantage, c'est que quoi qu'il arrive, tu n'as donc pas à prévoir en conséquences. Si jamais tu as légèrement trop bu, tu as toujours l'occasion de décuver avant de récupérer Leila. Si tu décides d'en profiter jusqu'à pas d'heure, elle aura quand même l'occasion de rentrer plus tôt pour dormir sans être impactée par tes décisions. Autant dire que tu bénis ta soeur ainsi que sa proposition. Puis, c'est aussi l'occasion de faire connaissance avec les gens que tu connais pas vraiment et qui ont été invités. Peut-être était-ce l'occasion de sortir et de rencontrer de nouvelles personnes pour eux ? Tu n'en sais rien mais quoi qu'il en soit, tu as envie d'en savoir plus sur cet homme. En discutant un peu avec lui, tu te rends rapidement compte que tu fais face à un homme très agréable, gentil et respectueux à la fois. L'aborder était donc une bonne décision finalement, et tu ne la regrettes pas.
Me supporter n'est pas toujours une chance de mon point de vue, mais il n'est pas impossible que le leur soit totalement différent du mien. Lui avoues-tu en riant. Avec ton métier, il arrive que tu bouges pas mal, que tu ne puisses pas toujours être présente et il faut encore réussir à l'accepter. Après, tu veilles toujours à faire au mieux pour les autres, à les écouter, à répondre présente même si c'est via le téléphone lorsqu'il y a un soucis ou autre. Quoi qu'il en soi, ils tiennent à toi et tu n'en as jamais douté, bien que tu n'imaginais pas qu'ils iraient jusqu'à t'organiser une telle fête pour ton anniversaire. Vous trouvez...? Ce compliment te fait plaisir, surtout que rien ne l'obligeait à t'en faire un. Après tout, il ne te connait pas et n'a même pas le besoin de te flatter. Et pourtant, il le fait. Je vous trouve très élégant, je me dois de vous le dire. A ton tour de le flatter, et il le mérite. Il a fait l'effort de bien s'habiller et ça ne passe pas inaperçu. Pas de façon péjorative évidemment, c'est même tout l'inverse.
Vu ton imagination assez vaste, disons que tu n'as pas forcément contrôlé l'ampleur de ses paroles. Elles peuvent être prises de bien des façons et tu t'es amusée à titiller légèrement ce point. Rien de bien méchant pour autant. C'était plus fort que moi, désolée. Lui dis-tu en haussant les épaules avec un léger sourire. Ainsi, tu pourrais presque lui faire croire à ton innocence alors que ce n'est pas du tout le reflet de la réalité. En même temps, c'est lui qui a commencé, non ? Effectivement, ça aurait été dommage... pour moi, surtout. Avide de nouvelles connaissance, autant dire que tu es tombée sur quelqu'un de formidable alors oui, ça aurait été bien dommage qu'il ne soit pas présent ce soir. Heureusement pour toi, il est bel et bien là, cette option n'est donc pas à envisager. Qui sait ce que vous réserve la suite de la soirée, voir même les jours à venir ? Rester en contact serait une chouette idée finalement. Tu te décides enfin à finir ton verre, lui adressant un sourire alors que tu prends enfin ton courage à deux mains. Qui sait, peut-être que nous pourrions rester en contact ? J'aime me dire que les choses arrivent pour une raison. Si vous êtes ici ce soir, il s'agissait peut-être d'un signe. Qui ne tente rien n'a rien, parait-il. D'autant plus que tu n'as pas d'attentes spécifiques à ce sujet. Tu souhaites simplement que ça ne soit pas la dernière occasion de le voir, rien de plus.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:56, édité 2 fois
Nous avions tous des qualités et des défauts, c’était inévitable. Il pouvait arriver parfois que nos défauts puissent nous rendre insupportable aux yeux de nos amis, mais tant que ce n’était que passager, ils n’y voyaient que du feu et nous pardonnaient notre mauvaise passe, ce qui pouvait clairement arriver et pour diverses raisons. Je ne savais pas expliquer pourquoi mais l’entendre rire était très agréable, ce son si mélodieux qui sortait de sa bouche, c’était apaisant et plaisant. De plus, il était plutôt communicatif alors je n’avais pas su m’empêcher de rire avec elle. Pas que je voulais lui faire plaisir ou autre, c’était juste sincère. « On a tous des moments où on est plus agaçant que d’autre, mais on ne nous aime pas moins pour autant si ? » Je ne connaissais pas Valentina, mais j’avais espoir de pouvoir apprendre à mieux la connaître et peut-être que l’on se trouverait des points communs. C’était toujours agréable de rencontrer de nouvelles personnes, de pouvoir échanger, partager, profiter de la vie. Pour que ses amis aient organisé une telle soirée, je ne doutais pas que Valentina devait être une femme très appréciée et très appréciable. Ils tenaient à elle et voulaient absolument qu’elle reste dans leur vie, ils s’étaient donnés beaucoup de mal et je devais avouer quand même que leur surprise était très réussie, de mon point de vue en tout cas. N’étant pas du genre à faire des compliments à la légère ou du moins de choses que je ne pensais pas, évidemment que j’étais sincère quand je lui avais dit qu’elle était ravissante. Je ne comprenais pas qu’elle puisse en douter, car oui, elle était absolument ravissante. Et je ne doutais pas qu’elle devait être tout aussi magnifique sans la robe. Enfin, en tenue de ville classique je voulais dire. Je hochais la tête dans un premier temps en guise de réponse. « Absolument ! Mais même si je pourrais vous faire beaucoup de compliment, j’éviterais de m’y risquer. Je ne voudrais pas m’attirer les foudres de votre moitié. » lui répondis-je sans trop vraiment réfléchir et en me sentant gêné aussitôt. Qu’est-ce qu’il m’avait pris de dire une chose pareille ? J’étais vraiment le roi des idiots, je devais avouer qu’à ce moment-là, je ne savais plus trop où me mettre. Je ne doutais pas qu’elle aurait la réplique qu’il fallait pour me remettre à ma place, et elle aurait bien raison. Car en plus d’être gênant, c’était un peu déplacé et intrusif je trouvais, comme si j’essayais de savoir quelque chose alors que ce n’était pas le cas. Je tentais de passer à autre chose et de ne plus penser à cela mais ce n’était pas simple. Petit sourire gêné à son compliment, et je sentais d’ailleurs le rouge me monter aux joues. Je n’avais pas pour habitude de recevoir ce genre de compliment de la part d’une femme, et encore moins d’une femme aussi jolie. « Merci, c’est gentil. » Je ne savais pas franchement quoi dire de plus, j’avais un peu perdu mes moyens, un vrai adolescent j’étais en fait.
Parfois, voire même souvent, j’étais du genre à parler sans franchement trop réfléchir à l’interprétation de mes paroles. Il arrivait que cela passe bien sans que l’on ne se rende compte du potentiel double sens de ce que j’avais dit, mais d’autres fois, comme en ce moment, ça ne passait pas. Je ne le faisais pas du tout exprès, et je ne cherchais pas à ce qu’on comprenne un sous-entendu dans ce que je disais, juste que ça pouvait porter à confusion selon l’interprétation bien que ça ne partait pas d’un mauvais sentiment à la base. « Aucun soucis ! Je n’ai qu’à faire attention à ce que je dis. » répondis-je en esquissant un petit sourire et haussant les épaules à mon tour. Alors comme ça, il aurait été dommage pour elle que je ne fasse pas partie des convives ? Je devais avouer que j’étais un peu perturbé par cette confession, me demandant bien ce que cela pouvait signifier. « Ah oui ? » A vrai dire, j’étais touché et flatté par cette remarque. Est-ce que cela voulait dire qu’elle avait de l’intérêt pour moi ? Si c’était le cas, ce serait purement physique pour le moment puisque l’on ne se connaissait pas mais, je devais avouer en retour que je n’étais pas insensible à son charme non plus. Valentina était une très belle femme, je ne pouvais pas dire le contraire. Si elle me plaisait ? Evidemment. Mais là n’était pas le sujet, à mon avis, mais je pouvais me tromper. Alors qu’elle finissait son verre, je décidais d’en faire de même, il était peut-être temps que j’en vienne à bout de celui-là depuis le temps que je l’avais. J’étais totalement surpris par sa proposition mais à la fois tellement d’accord avec son raisonnement qu’il me serait difficile de refuser une pareille proposition. « Ce serait avec grand plaisir. J’aime me dire la même chose. Un signe ? Oui, peut-être. Le temps nous le dira ? » lui répondis-je simplement avec un sourire plus charmeur que je ne l’aurais voulu. L’idée de la revoir me plaisait, et cette idée venant d’elle, impossible de dire non, évidemment.
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Sam 28 Aoû - 8:00, édité 2 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
Visiblement, tu n'es pas devenue suffisamment insupportable aux yeux de tes amis qui se sont démenés afin de t'organiser cette fête pour ton anniversaire. Cette attention te touche sincèrement, surtout que tu ne t'y attendais absolument pas. Visiblement, ce n'est pas la seule surprise de la soirée puisque tu as la chance de faire la rencontre de cet homme charmant que tu n'avais encore jamais eu l'occasion de rencontrer auparavant. Et c'est bien dommage d'ailleurs. Sa bonne humeur met directement en confiance, allant même jusqu'à t'apaiser. Je n'espère pas non, je serais dans une position plutôt désagréable si tel était le cas. Evoques-tu tel un simple constat. Après tout, tu n'as pas peur d'admettre que tu as des défauts puisque tout le monde en a. A force, tu es apte à reconnaître tes forces et tes faiblesses, tes qualités comme tes défauts. Il n'y a pas non plus de mal à être imparfait, c'est là toute la base de l'Homme. Ces compliments te touchent sincèrement, il est bien rare qu'un homme puisse autant te flatter. Pour autant, la suite est quelque peu... Inattendue ? Les foudres de ta moitié... Si seulement il savait Ne voulant pas le mettre mal à l'aise d'une quelconque façon ou ne voulant pas créer un blanc dans la discussion, tu cherches donc une façon délicate de lui expliquer la situation. Ton mari est mort il y a six ans et demi. Fort heureusement, en parler te fait déjà bien moins souffrir qu'à l'époque A vrai dire, la seule personne qui partage ma vie à l'heure actuelle est une adorable petite tête brune qui m'appelle maman. Elle a quinze ans. Son père nous a malheureusement quitté il y a quelques années... Après avoir marqué une courte pause, tu souhaites apporter une précision qui, selon toi, a toute son importance Rassurez-vous, je ne vous en veux pas. Vous ne pouviez pas savoir. Difficile de faire plus délicat que ça. Evidemment, tu es sincère lorsque tu soulignes que tu ne lui en veux pas pour ça. Il était loin de s'imaginer la douleur de la réalité, de cette homme qui occupe toujours une partie de ton coeur vu l'importance qu'il a pu avoir. Sauf qu'il est temps pour toi de passer à autre chose, tout doucement. En prenant ton temps et sans chercher à précipiter les choses, ça coule de source. Quoi qu'il en soit, tu ne t'es pas gênée pour lui faire un compliment qui venait du coeur, qui est sincère. C'est la vérité, n'en doutez surtout pas. Oh oui, il est élégant et c'est bien la première chose que tu as pu penser lorsque ton regard s'est posé sur lui la première fois, ce soir.
Pas du genre à t'offusquer pour peu, tu as préféré t'amuser de cette phrase qui peut être prise de bien des manières, les plus chastes comme les plus impures. En même temps, tu n'es pas de celles qui va le traiter de goujat alors que ce n'était pas volontaire. Il n'est pas subitement répertorié dans ta tête comme un énorme pervers pour si peu. Non, il s'agit simplement de propos choisis avec un léger manque d'inattention et vu comme tu aimes t'en amuser, c'était plus drôle qu'autre chose pour toi. Ou alors rester en compagnie de personnes qui aiment s'en amuser et qui ne vous blâmeront pas pour si peu. Lui dis-tu simplement en haussant légèrement les épaules. Quoi qu'il en soit, son absence ici ce soir aurait été regrettable pour la simple et bonne raison qu'il semble être un homme charmant, de celui que tu as envie d'apprendre à connaître davantage et tu ne cherches pas à le cacher. Non, tu es plutôt du genre à assumer pleinement ce qu'elle peut ressentir à ce sujet là, il n'y a pas de mal à ça. Bien-sûr ! J'admets être curieuse d'apprendre à vous connaitre réellement. Tu as posé cartes sur table et tu en as conscience, et alors ? Après tout, tu es une femme libre, tu aimes faire de nouvelles connaissances et il te semble être la personne idéale pour ça. Il est évident qu'il existe entre vous une attraction physique que tu ne peux pas nier, mais tu es curieuse de voir comment va se poursuivre cette soirée. Après avoir terminé ton verre, il est temps pour toi de prendre ton courage à deux mains et de lui proposer de garder contact. Effectivement, le temps nous le diras ! Ton sourire est probablement tout aussi charmeur que le sien. Tu décides donc de sortir ton téléphone afin qu'il puise y mettre son numéro avant de le ranger puisque tu n'en as pas besoin pour l'instant. Ensuite, tu fais mine de réfléchir avant de lui poser une question. Que voulez vous faire ? Boire un autre verre ? Danser ? Fuir cette petite soirée ? Ou autre chose encore ? Lui demandes-tu avec un léger sourire. Qu'importe l'option choisie, tu t'y accommoderas et tu le suivras probablement.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:56, édité 2 fois
J’avais vraiment espéré que la soirée se passerait bien mais je n’avais pas espéré faire la rencontre d’une aussi charmante femme que l’était Valentina. C’était une très agréable surprise pour moi. Ce n’était pas mon anniversaire et pourtant j’avais comme l’impression de recevoir un cadeau malgré moi, cadeau très agréable pour mes yeux aussi. Sa douceur, son amabilité, sa beauté, n’allons pas mentir, m’avaient tout de suite plu. Malgré que je ne la connaissais pas, je me sentais bien en sa compagnie et je n’avais pas franchement envie de la quitter, j’espérais qu’il en serait tout autant pour elle. « On le serait tous à mon avis. » répondis-je simplement avec un petit sourire. Tout le monde avait des défauts, personne ne pouvait prétendre ne pas en avoir, pour la simple et bonne raison que personne n’est parfait. Et je trouvais d’ailleurs que l’imperfection de chacun faisait aussi sa particularité, le fait d’être unique, le simple fait d’être soi. N’étant absolument pas du genre à complimenter ni à flatter une femme, parce que je ne voulais pas être gênant ou mettre la personne en difficulté, je n’avais pas su me maîtriser ce soir. Je n’avais pas pu m’empêcher de la complimenter. Elle était belle, c’était un fait et personne ne pouvait le nier, et surtout pas moi. Alors, puisqu’elle était venue à moi et avait entamé une discussion, pourquoi me serais-je privé de lui faire un si gentil compliment ? Par contre, j’étais rapidement parti en vrille en lui parlant de sa moitié. Disons que je n’avais pas su trop quoi dire et j’avais donc dit vraiment n’importe quoi. Je m’en voulais terriblement, surtout après ce qu’elle m’a annoncé ensuite. « Oh…Pardon, je suis sincèrement désolé. Je ne suis vraiment qu’un idiot. » Je comprenais alors que cette charmante femme qui se trouvait devant moi, qui semblait épanouie et qui était radieuse vivait seule avec sa fille car son compagnon, mari, père de sa fille était décédé si j’avais bien compris. J’espérais ne pas comprendre de travers et qu’il s’agissait bien de cela et non pas du simple fait qu’il les avait abandonnés. Je me sentais terriblement gêné et clairement je ne savais plus où me mettre. Malgré ma maladresse, elle tentait de me rassurer quand même, je trouvais ça vraiment très gentil de sa part, même si je ne le méritais absolument pas. Elle m’avait dit tout cela avec une telle délicatesse que je n’en revenais pas. Elle ne m’avait pas envoyé balader, bien au contraire, et j’étais profondément touché même si je m’en voulais énormément. Cette femme, une vraie pépite. Voilà seulement quelques minutes que nos existences s’étaient croisées, mais déjà elle me plaisait. « Je vous crois, mais c’est bien parce que c’est vous. » J’étais touché par son compliment, c’était fort plaisant de la part d’une si jolie femme.
Je me trouvais vraiment très maladroit avec Valentina. Je tenais des propos sans forcément penser qu’il était possible que l’on y comprenne un double sens, je parlais de sa moitié alors que la pauvre l’avait perdu. Bref, j’étais le roi des idiots. Et pourtant, elle était toujours aussi gentille et agréable avec moi, j’avais beaucoup de chance qu’elle ne soit pas déjà partie en courant pour fuir le plus loin possible de moi. Je lui souris. « Vous avez raison, je pense que vous êtes une de ces personnes, donc ? » Ce petit haussement d’épaules qu’elle avait eu, je trouvais cela terriblement sexy. Mais je devais me contenir et cesser de la regarder avec autant d’insistance. J’étais capable de me tenir un peu quand même. Je ne manquerais clairement pas de remercier mon ami de m’avoir invité à cette soirée pour me permettre de me changer les idées, c’était une totale réussite. Déjà la soirée était agréable et pour couronner le tout je faisais la connaissance de Valentina, je ne pouvais pas rêver mieux qu’une soirée comme celle que j’étais en train de passer. Heureusement qu’il avait pas mal insisté alors que j’hésitais grandement à venir. Je me sentais quelque peu intimidé quand elle m’apprenait être curieuse de me connaître réellement. Je ne savais absolument pas ce que tout cela signifiait, mais j’avais juste envie de profiter et de me laisser porter, voir ce que la vie me réservait. « Intéressant. Mais je dois avouer que c’est réciproque, vraiment. J’ai vraiment hâte de mieux vous connaître, Valentina. » Mon regard plongé dans le sien, j’étais comme hypnotisé par son regard aussi séduisant. J’étais assez impressionné de ce courage qu’elle avait eut de proposer que l’on reste en contact, sans ça, je ne crois pas que l’on aurait pu se revoir car me concernant je n’aurais pas eu ce courage. Comme quoi, là était bien la preuve que les hommes ne sont absolument pas les plus courageux ! Je hochais doucement la tête. « Laissons faire le temps. » La voir sourire, ça me plait. En même temps, avec un si joli sourire, difficile de résister à l’envie de la regarder sans arrêt. Alors qu’elle me tendait son téléphone, j’y inscrivais mon numéro. « J’attends votre appel… » lui dis-je d’un ton taquin en lui faisant un petit clin d’œil. Je préférais lui laisser la liberté de me contacter quand elle le voudrait plutôt que de lui demander son numéro, à moins qu’elle ne me propose elle-même de me le donner. Je haussais doucement les épaules. « Peu m’importe, tant que je peux encore passer un peu de temps avec vous. C’est vous la reine de la soirée, vous avez le choix. » Je lui souris et attendais alors qu’elle décide de la tournure qu’elle voudrait pour sa soirée d’anniversaire.
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Sam 28 Aoû - 8:00, édité 2 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
Cette soirée prend une tournure totalement inattendue et inespérée, mais tu ne t'en plains pas. Au contraire, tu t'estimes même plutôt chanceuse. Une nouvelle rencontre, n'est-ce pas là le plus beau des cadeaux que tu pouvais recevoir ce soir ? Cette soirée promettait d'être des plus agréables, sans aucun doute mais tu n'imaginais certainement pas qu'elle puisse être aussi agréable. Ou plutôt, avec une compagnie si agréable, bien que méconnue avant aujourd'hui. Visiblement, même tes petits défauts ne lui donnent pas encore envie de fuir, ce qui est un très bon point. Lorsqu'il se méprend à parler de ta potentielle moitié, tu ne peux malheureusement pas éviter le sujet bien longtemps. Afin d'être totalement honnête avec lui, tu ne peux pas évoquer un célibat puisque ton époux n'est pas parti. Non, il est mort sur le front puisqu'il était militaire. Même si c'était les risques du métier, tu n'osais même pas y penser. Et pourtant, il n'est pas rentré cette fois là. Il ne pouvait certainement pas le savoir et tu ne lui en veux pas pour cette bourde qu'il a pu faire. Ce sont des choses qui arrivent et ce, même aux meilleurs. Ne dites pas ça, vous ne pouviez pas du tout savoir ce qu'il en était. Ça ne fait pas de vous un idiot pour autant. Après six ans et demi, la souffrance est toujours présente et c'est un fait. Doucement mais sûrement, tu fais ton deuil même si ce n'est pas simple, même si tu y penses souvent. Pour autant, ce drame n'est pas inscrit sur ton front. De plus, il ne te connait pas donc c'était tout simplement impossible pour lui de savoir ce que tu avais pu vivre, incluant donc le décès de ton mari, du père de ta fille. A sa place, tu aurais probablement fais la même erreur. Ce n'est pas non plus comme s'il s'était permis une "blague" mal placée ou quoi que ce soit d'autres. Cet homme reste respectueux malgré son erreur, c'est tout. Vous pouvez me croire, je n'ai pas pour habitude de mentir. Non, tu t'es permise de lui dire ça simplement car c'est la vérité. Thiago est un homme qui a beaucoup de charisme, énormément d'élégance et un charme naturel. Sans artifice, sans faux semblants, juste lui.
Certaines personnes sont capables de s'offusquer pour si peu mais ce n'est certainement pas ton cas. Dans ton métier, tu as déjà vécu pas mal de choses assez difficiles, ou qui ont pu te mettre mal à l'aise. Certains se permettent parfois des avances sexuelles ou autre et c'est bien l'une des rares part de ce métier que tu n'aimes pas. Mais là, avec Thiago, ce n'est absolument pas semblable à un comportement insistant, ni même avec une attente derrière. Loin de là, c'est plutôt un homme qui ne se rend pas forcément compte du sens que peuvent prendre ses propos et qui n'espère rien. Cet homme est doux envers toi alors non, tu ne peux pas le prendre mal. Hm... Par exemple, oui ! Ce regard qu'il pose sur toi est plaisant et agréable, ça fait tellement longtemps qu'un homme ne t'as pas regardée de la sorte. Au fond, ça t'as peut-être manqué qu'on puisse poser un tel regard sur la femme que tu es. Heureusement qu'il est présent ce soir, tout comme tu as bien fais de venir à sa rencontre afin de discuter un peu avec lui. Passer à côté d'un homme aussi formidable aurait été une terrible erreur, sans aucun doute. Alors n'en tient qu'à nous de profiter de ce que l'avenir nous réserve afin d'en apprendre plus l'un sur l'autre. Dit ainsi, il est vrai que ça semble si simple. Peut-être car tu as suffisamment de cran que pour oser t'accrocher aux choses qui ont de l'importance à tes yeux, tout comme tu n'as jamais eu peur de te lancer à la course poursuite de tes rêves. Ton regard ne quitte pas le sien, comme si cet homme était apte à attirer toute ton attention. Enfin, c'est surtout car c'est l'unique vérité. Il ne tardera pas, je pense. Je peux vous laissez mon numéro si vous le souhaitez. Après tout, il finira par l'avoir tôt ou tard donc pourquoi tu ne lui donnerais pas ? Face à sa réponse liée à ta proposition, tu réfléchis donc quelques instants. J'aime beaucoup ce genre de fête, mais j'aime d'autant plus l'inattendu. Cette réponse peut paraître vague dit ainsi, mais pour toi, pas tellement. Mais ça, c'est simplement car tu as analysé toutes les options dans ta tête. Tu regardes donc autour de toi, tes proches semblent s'amuser... Le moment idéal pour t'éclipser en espérant ne pas attirer l'attention. Sauf que tu n'as pas l'intention de t'en aller seule, attrapant donc délicatement sa main afin de l'entraîner avec toi.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:56, édité 2 fois
En venant, je m’étais attendu à passer une bonne soirée. Tout simplement parce que je connaissais bien mon ami et je savais que cette soirée d’anniversaire surprise serait superbe et que je n’allais pas franchement m’ennuyer. Je ne dirais pas que c’était l’éclate totale, mais il y avait une bonne ambiance et bien que je ne connaissais pour ainsi dire personne, la soirée était agréable. Puis c’était sans compter sur le fait que la reine de la soirée allait venir m’aborder pour discuter un peu avec moi. A vrai dire, je ne m’étais pas du tout attendu à cela et aussi inattendu soit-il, j’aimais beaucoup ce tournant qu’avait pris la soirée. Déjà, en arrivant j’étais content d’être venu, mais depuis que mon regard avait croisé celui de Valentina, je ne regrettais encore moins d’avoir accepté cette invitation. J’étais parfois très maladroit, pour autant j’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas et surtout que ça ne la ferait pas fuir parce que sa compagnie était agréable et qu’elle me plaisait beaucoup. Alors oui peut-être que certains diront qu’elle était trop jeune pour moi, mais je n’en avais que faire de ce que les gens pensaient. J’avais bien l’intention de laisser la vie me porter désormais, et advienne que pourra. Tant que les deux partis étaient d’accord, peu important l’âge de chacun. C’était mon avis en tout cas. Malgré ma maladresse, elle ne cessait de me dire des mots gentils, me dire que ce n’était pas grave. Elle me rassurait sans cesse et je devais avouer que j’y prenais goût. Il y avait tant de délicatesse et de gentillesse en une seule personne, cela me perturbait pas mal. « C’est très gentil à vous de me rassurer de la sorte. » J’esquissais un petit sourire. Avec le recul, je me disais quand même que mise à part que j’avais été un peu maladroit en parlant de sa moitié, je n’avais fait aucune remarque désobligeante. Bien au contraire, je m’étais plutôt senti gêné qu’elle soit là à discuter avec moi et moi à lui faire des compliments alors que probablement quelqu’un l’attendait quelque part. Désormais, je me disais qu’il faudrait quand même que je compte un peu plus à réfléchir à ce que j’allais dire avant de parler, cela pourrait m’éviter des situations quelque peu embarrassantes comme ça venait d’être le cas. « Ca tombe bien alors, je ne suis pas du genre à aimer le mensonge. » En effet, je détestais même cela. Je partais du principe que mentir ne servait à rien et qu’un mensonge qui finit par nous péter à la gueule et rétablir la vérité fait souvent plus mal que de simplement dire la vérité. Oui la vérité peut faire mal, mais à mon avis, il n’y a rien de mieux que la vérité, au moins chacun est fixé.
Cela me faisait plaisir de voir qu’il existait encore des femmes qui ne voyaient pas le mal partout, comme c’était le cas pour Valentina, et qui préférait plutôt s’amuser du fait que je pouvais dire des choses à double sens plutôt que de me traiter de pervers ou que sais-je encore et de m’humilier devant tout le monde alors qu’il n’y avait absolument rien de malsain dans ce que j’avais dit. Je ne connaissais pas encore bien Valentina, mais déjà elle me plaisait beaucoup, autant par son physique que son caractère. J’avais vraiment hâte d’apprendre à mieux la connaître. « Cela tombe bien, car je n’avais pas envie de vous quitter… » répondis-je simplement en souriant et en lui faisant un clin d’œil. J’étais assez surpris de m’intéresser autant à cette femme. Après ma déception à mon retour en découvrant que Charlène était mariée et enceinte, je n’aurais pas cru que cela serait possible avant longtemps. Evidemment que je n’oublierais pas Charlène, notre histoire avait été forte et passionnée, aussi courte qu’elle avait été, mais je lui avais promis de passer à autre chose et de ne pas me laisser aller, et je n’étais pas du genre à ne pas tenir mes promesses. Finalement, cette soirée n’avait que du bon pour le moment, elle me permettait de me changer les idées et au-delà de ça, depuis que Valentina était devant moi, je n’avais pas pensé à Charlène un seul instant. Comme quoi, tout était vraiment possible. « Je suis bien d’accord, et je compte profiter pleinement de ce que l’avenir nous réserve alors. » Je me sentais comme totalement envouté par cette femme, mais cela n’avait rien de négatif bien au contraire. Je passais un bon moment en sa compagnie et je ne voulais qu’en profiter. « Super ! Hm… Pourquoi pas alors. » lui répondis-je en souriant et lui tendant mon téléphone que j’avais au préalable déverrouillé afin qu’elle y note son numéro à son tour comme je lui avais donné le mien. « J’aime particulièrement cette fête, parce qu’elle est pour vous. Et sans ça, je ne vous aurais probablement jamais rencontré… C’est déjà bien inattendu, mais si ça peut l’être encore plus, alors je suis carrément partant ! » Et sans même que je ne puisse franchement comprendre ce qu’il se passait, elle me prit par la main ce qui eu pour effet de créer un frisson qui me parcouru le corps. Surprenant, mais absolument pas désagréable. J’aimais sentir sa main dans la mienne. Et sans me faire prier, je la laissais m’entraîner avec elle pour nous éclipser de cette soirée, de sa soirée. Je me sentais un peu comme un adolescent, je ne comprenais pas grand-chose à ce qu’il m’arrivait mais je me sentais bien et c’était l’essentiel. « Vous n’avez pas peur que l’on s’inquiète de votre absence ? » Pour ma part, cela m’allait très bien qu’elle s’absente pour un moment en tête à tête avec moi. Nous nous étions enfin éloignés de cette salle où il y avait tout le monde. Désormais, nous n'étions que tous les deux, isolés du reste des invités et j'avouais que c'était plutôt excitant. Peu avant, je n'avais pas ressenti ce désir, mais là, de me retrouver seul en sa compagnie, j'en avais très envie. De quoi ? De l'embrasser. Je n'étais pas du genre à m'emballer comme ça, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il m'arrivait. C'était beaucoup trop difficile de résister. Je la scrutais, elle était si belle... Mais je devais me contenir, je ne pouvais pas faire cela, on se connaissait à peine. Oui, et alors ? Non... je ne devais pas... Et pourtant... Je tirais doucement sur sa main pour qu'elle arrête d'avancer puis alors qu'elle s'était arrêté, je n'avais pas su faire autrement que de la plaquer au mur. Mon regard plongé dans le sien, j'avais hésité un moment. Puis je m'étais lancé et j'avais coller mes lèvres contre les siennes dans un baiser passionné. Une fois le baiser rompu, je culpabilisais, mais ça avait été cependant très agréable et je serais pas contre un nouveau baiser... « Pardon, je n'aurais peut-être pas dû... » Je me reculais légèrement d'elle pour lui laisser un peu d'espace.
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Mer 18 Aoû - 18:03, édité 1 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
A l'origine, tu pensais passer une soirée relativement simple. La matinée avec l'une de tes meilleures amies et la soirée avec ta fille. Ce programme te convenait plutôt bien puisque tu n'es pas du genre à espérer qu'on décroche la lune pour toi. Cette fête était donc une surprise totalement réussie puisqu'à aucun moment, tu n'as pu avoir des doutes à ce sujet. Ils s'y sont tellement bien pris que tu ne t'es doutée de rien et c'est ça qui est beau. Rencontrer cet homme, c'est un peu la cerise sur un gâteau déjà somptueux à lui seul. Mais la cerise complète divinement bien le tout. Sans sa présence, la soirée n'aurait assurément pas été la même. Elle n'aurait pas été désagréable pour autant, simplement qu'elle est bien meilleure avec lui dans les parages. Ces propos ne te font pas fuir, au contraire. C'est peut-être maladroit mais il s'intéresse à toi et à la femme que tu es réellement. Ce qu'il voit chez toi, ce n'est pas que ton physique "de rêve" lors d'un défilé. Il s'intéresse à ta vie, à celle que tu peux être et même si tu partages ta vie avec quelqu'un afin de ne pas être irrespectueux vis à vis de ton éventuel compagnon. Et même si sa manière de faire n'était peut-être pas la meilleure, tu ne peux pas lui en vouloir pour autant. Il n'est pas le premier homme à s'imaginer dès le départ que tu n'es pas libre de toute façon, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose lorsque tu veux simplement avoir la paix. Mais c'est normal, je ne peux pas vous en vouloir d'être parti de ce principe, vous savez... Après tout, il n'a pas totalement tord. Ton mari est malheureusement décédé, certes, mais tu as eu quelqu'un. Pendant longtemps d'ailleurs. Maintenant, tu es seule et ce, depuis déjà six ans et demi. Délai qui peut paraître si long et si court à la fois, quand on y pense... Moi non plus, rassurez-vous. D'ailleurs, tu n'es pas du genre à mentir. Tu préfères une vérité blessante qu'un mensonge qui cause encore bien plus de dégâts. D'une part car la vérité fera toujours surface, et d'une autre part car on apprend que quelqu'un nous a menti. Très peu pour toi, tu t'en passes donc amplement. Visiblement, vous êtes tous les deux sur la même longueur d'onde.
Tu sais reconnaître quelqu'un qui a de mauvaise intentions à quelqu'un qui commet juste quelques gaffes. Pourquoi commencer à voir le mal partout ? Il existe encore des hommes bien et respectueux. Son regard, ses gestes, son attitude, rien ne prêtait à croire qu'il pourrait chercher à te faire subir quelque chose de mal. Cet homme te trouble mais pas de façon péjorative. Au contraire, sa présence te fait ressentir quelque chose que tu n'as pas pu ressentir depuis longtemps. Ce coeur dont le rythme s'accélère dans ta poitrine, cet homme qui te plait pour tout ce que tu as découvert de lui ce soir. On dirait une adolescente en plein crush amoureux alors que cette étape de ta vie est révolue depuis longtemps. Ce n'est pas désagréable mais surprenant, inattendu, surtout que tu ne le connaissais absolument pas avant ce soir. Je n'en ai pas envie non plus. Après lui avoir fait part de cet aveu, tu te mordilles la lèvre inférieure alors que ton regard se plonge dans le sien. Revivre ça était tout bonnement impensable pour toi. Et pourtant, ta vie s'amuse visiblement à te ramener à une certaine réalité : ce n'est pas de ton ressort, tu n'es pas apte à décider de ce genre de choses. L'homme planifie et Dieu rigole, parait-il. Cet adage ne s'est jamais avéré plus vrai qu'à cet instant précis. Mais une chose est certaine, c'est que tu vas en profiter. Tu ressens ce besoin, cette envie de te laisser porter par ce que te réserve ton destin. Tout ce qui doit arriver arrivera, et c'est bien une chose dont tu n'as jamais douté. J'ai bien l'intention d'en profiter autant que vous. A ton tour, tu enregistres ton numéro de téléphone avant de lui rendre. Ainsi, vous pourrez rester librement en contact selon votre envie. Ce sera bien plus simple ainsi si vous ne souhaitez pas vous perdre de vue. Face à ces mots qu'il t'adresse, tu ne peux pas nier être touchée en plein coeur. Forcément, tu ne t'attendais pas à un tel aveu. A ton tour, tu décides de t'ouvrir à lui. Cette fête est vraiment superbe, l'intention est merveilleuse mais le plus beau cadeau n'est autre que notre rencontre. Ce cadeau là, lui, ne s'achète pas. Mais en même temps, tu n'es pas superficielle. Même si tu pensais rester jusqu'à la fin, ta soirée va visiblement subir un petit changement de programme puisque tu ne tardes pas à t'éclipser avec ton bel inconnu.
A peine sorti et il s'inquiète déjà de savoir si ton départ ne se fera pas remarquer. Pour pallier à cette inquiétude, tu décides d'envoyer rapidement un SMS à ta meilleure amie qui est présente à cette petite soirée. Elle pourra te couvrir mieux que personne. J'ai prévenu une amie que je m'éclipsais. Je suis certaine qu'elle me fournira le meilleur alibi qui soit. Être à deux a ce petit côté excitant, il faut l'admettre. Le silence s'installe durant quelques secondes. Pas ce genre de silence lourd et pesant qui laisse une gêne la suivre de peu. Plutôt ce genre de silence où tu réalises tout autant que lui que les mots ne sont pas particulièrement nécessaires. Alors que tu marchais devant lui, il a tiré doucement sa main afin de t'obliger à t'arrêter. Thiago te plaque contre un mur et tu dois admettre que ce moment est plutôt... sexy ? Qu'il ferait grimper la chaleur en moins de deux temps trois mouvements ? Ton regard posé dans le sien ne tarde pas à glisser jusqu'à ses lèvres. C'est inconscient et à la fois plus fort que toi. L'effet qu'il a sur toi est indescriptible, c'est fou. En une fraction de seconde, il te plaque contre le mur. Il est le premier à franchir ces quelques centimètres qui vous séparent, ses lèvres partant donc à la rencontre des tiennes. Ta main se pose délicatement contre sa joue afin d'en profiter pleinement. Mais malheureusement, il t'as semblé bien trop court. Vu sa réaction, il a certainement eu peur de te brusquer. Shht. Tu l'attires vers toi et cette fois-ci, c'est à ton tour de l'embrasser. N'est-ce pas là la meilleure manière de lui dire que tu désirais ce moment tout autant que lui ? Probablement que si. Lorsque tu es à bout de souffle seulement, ton visage s'éloigne du sien à contre coeur, mais de quelques centimètres seulement. Je ne pense pas que nous devrions rester ici...L'une de tes main se pose contre son torse alors que ton regard se noie dans le sien. En soi, tu t'en fiche que quelqu'un puisse vous voir. Après tout, tu restes une femme libre. Simplement que tu souhaites t'en aller et bénéficier d'un peu plus d'intimité, peut-être car au fond, tu désires un peu plus que ce baiser...
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:56, édité 2 fois
Alors que j’avais la sensation d’enlever la reine de la soirée, et me l’accaparer alors qu’elle ne m’appartenait aucunement, malheureusement. Enfin qui savait, peut-être qu’un jour ? Pour le moment, je ne voulais pas me faire des idées sur quoi que ce soit, le principal était simplement de profiter de l’instant présent. Malgré mon inquiétude, elle avait directement trouvé une solution. Pour cela, elle avait utilisé son téléphone portable pour envoyer un message et ce n’était qu’une fois qu’elle avait terminé qu’elle m’expliquait son plan. Je ne pu m’empêcher de lui sourire. Tout comme elle, je comptais sur cette amie pour lui fournir un bon alibi si jamais on remarquait son absence. « C’est important de pouvoir compter sur des amis comme ça ! » Je me sentais privilégié que Valentina ait quitté la soirée avec moi. C’était totalement inattendu pour moi, jamais je n’aurais pu croire que cette soirée aurait pu prendre une telle tournure. Très bonne surprise, je ne regrettais absolument pas ce qu’il se passait, bien loin de là. Bien que je m’étais aperçu auparavant que Valentina me plaisait beaucoup, je sentais que c’était beaucoup plus intense. Depuis que nous étions seuls, je n’avais qu’une envie, c’était de pouvoir humer son parfum, caresser sa peau que j’imaginais tellement douce, goûter à ses lèvres. J’avais longuement hésité avant de finalement céder à la tentation qui était beaucoup trop grande. Alors que j’avais doucement tiré sa main pour l’arrêter et lorsque je l'avais doucement plaqué au mur, j’étais devenu comme totalement incontrôlable. Je mourrais d’envie de l’embrasser et je ne pouvais clairement pas résister à cette pulsion. C’était pour quoi j’avais cédé et que je l’avais embrassé passionnément. Sur le coup, ça avait été exceptionnel, très agréable, et j’aurais aimé que ça dure bien plus longtemps. Pourtant, j’avais dû finir par rompre le baiser, bien que ce n’était absolument pas ce que je voulais. Aussitôt après, j’avais regretté mon geste. Pas que ça ne m’avait pas plu, mais parce que je l’avais embrassé sans son consentement et que j’avais clairement peur qu’elle m’en veuille et qu’elle me laisse là en plan après m’avoir affligé une sacrée gifle. Pourtant, rien de tout cela n’était arrivé, à ma plus grande surprise et pour mon plus grand bonheur. Elle m’avait sommé de me taire et m’avait attiré contre elle. Sur le coup, je n’avais absolument rien compris à ce qu’il se passait mais je m’étais laissé faire et j’avais bien fait. A son tour elle m’embrassait. Ainsi, je comprenais que je n’avais pas fait un faux pas en l’embrassant, bien au contraire. Elle semblait en redemander encore et ce n’était pas pour me déplaire. Au cours de ce baiser, j’avais posé mes mains sur ses hanches pour la garder le plus près de moi possible. A la fin de notre second baiser, je souris à sa remarque. Elle n’avait pas tout à fait tort. Vu comment nous avions fait monter la température entre nous en si peu de temps, ça pourrait déraper plus vite que prévu, et nous n’étions pas nécessairement au bon endroit. « Je pense la même chose mais… où allons-nous aller ? » J’esquissais un petit sourire en coin. J’avais parfaitement compris qu’elle évoquait de nous éclipser dans un endroit plus intime. Une chambre d’hôtel peut-être ? Il y avait un hôtel plutôt bien réputé, et abordable, juste à côté. Pour autant, je préférais lui laisser le choix du lieu. Sa main poser contre mon torse, c’était très agréable. Son regard est plongé dans le mien tout comme le mien l’est dans le sien. Je suis envouté par cette sublime créature avec qui je viens de partager un somptueux baiser. Je venais déposer mon front contre le sien avec une folle envie de l’embrasser encore, mais cette fois j’allais me tenir, enfin au moins en attendant que l’on soit dans un endroit plus tranquille même si je ne serais aucunement gêné que l’on me voit ici à l’embrasser. Nous étions deux adultes consentants, ce même si j’avais un peu forcé les choses en l’embrasser le premier, et on ne devait rien à personne.
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Sam 28 Aoû - 8:01, édité 2 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
Disparaître de ta propre soirée d'anniversaire n'est peut-être pas le plus discret, c'est certain. Sauf que tu n'as pas dis ton dernier mot pour autant puisque tu te décides simplement à signaler ton départ à l'une de tes meilleures amies, Ayleen, afin qu'elle puisse te couvrir. Il est probable qu'elle ait besoin de l'aide d'Ivy pour te couvrir mais tu ne t'inquiètes pas pour ça. Elles sont les meilleures envers toi donc tu es persuadée qu'elles trouveront une excuse cohérente afin de justifier cette disparition soudaine. Ainsi, tu pourras profiter de la présence de Thiago toute la soirée si tu en as l'envie, tout autant que lui. Si vos amis ne sont pas prêts à vous fournir un alibi en toute circonstance, c'est que ce ne sont pas d'aussi bons amis que ça. Lui dis-tu accompagné d'un rire. En voyant tes proches, tu savais déjà que tu allais passer une soirée merveilleuse mais la tournure qu'elle prend est, elle, totalement inattendue. Divine, certes, mais inattendue malgré tout. Il s'agit là d'une merveilleuse surprise, certainement le plus beau cadeau d'anniversaire qui soit et rien de moins, surtout pas si tu en es arrivée à quitter cette fête organisée en ton honneur.
Alors que vous avez donc officiellement quitté cette soirée, Thiago passe à l'étape supérieure lorsqu'il te plaque contre le mur. Il faut admettre que ça a un côté assez excitant, un brin dominant et ça te plait. Cet homme sait ce qu'il veut et ça tombe plutôt bien puisque tu partages exactement les mêmes envies. Lorsqu'il t'embrasse, tu as presque l'impression qu'un feu d'artifice se produit dans ta poitrine vu comme ton coeur bat rapidement. Ce baiser est passionné, mais ses lèvres te paraissent si douce. Au poins que tu puisses en redemander, encore et encore, comme s'il n'y avait rien de plus magique sur Terre. Mais qu'a-t-il donc pu te faire ? Jamais tu n'avais éprouvé de telles choses depuis le décès de ton époux... Bien trop tôt à ton goût, il rompt ce baiser tout en s'excusant mais tu ne veux rien entendre. Pas un mot de plus pour se faire pardonner puisque tu ne lui en veux pas. Il a même bien fait de céder. A ton tour, tes lèvres rejoignent les siennes, et ton souffle se mêle au sien. Ses mains trouvent le chemin jusqu'à tes hanches, te procurant au passage un frisson qui te parcourt l'échine. Mon Dieu, comment un homme peut-il avoir tant d'effet sur toi ? Ça te rend dingue...
Après ce second baiser, tu lui fais comprendre que tu ressens ce besoin de partir, de t'éloigner d'ici afin de trouver un peu d'intimité loin d'ici, où tes proches ne pourront pas te surprendre. Pas que tu puisses éprouver une certaine honte, loin de là. Simplement que ce n'est pas ce que tu souhaites pour vous deux. Hm... J'ai une idée. Fais moi confiance. Un hôtel aurait été une bonne idée oui, mais à vrai dire, tu ressens ce besoin d'avoir quelque chose de moins... impersonnel, peut-être ? Tu n'as ramené aucun homme à ton domicile depuis bien longtemps maintenant pour tes raisons assez évidentes mais, ce soir, ça va changer. Son front se pose contre le tien, maintenant donc une légère distance entre vous. Suffisamment que pour que vos visages ne se touchent pas, mais assez mince malgré tout. Afin de quitter cet endroit, tu attrapes donc sa main que tu serres délicatement afin de t'éloigner avec lui à tes côtés. Heureusement que tu ne résides pas bien loin d'ici, environ 5 à 10 minutes grand maximum. C'est donc à ses côtés que tu marches afin de te rapprocher de votre destination.
Tu arrives enfin jusqu'à chez toi. Après un échange de regard, tu sors donc les clés de ton domicile afin de l'y faire entrer, le suivant de près avant de fermer la porte. Ici, vous y serez donc à l'aise puisque ta fille reste avec ta soeur pour la soirée. Personne pour vous surprendre ou pour vous déranger. Bienvenue chez moi. Lui avoues-tu ensuite avec une certaine simplicité avant de te rapprocher de lui, un rictus au coin des lèvres. On y sera tranquilles et personne ne viendra nous déranger ici... Lui avoues-tu simplement, et ça reste bien plus agréable qu'une chambre d'hôtel. Ton regard se pose dans le sien. Où en étions-nous ? Je crois que ça ressemblait à quelque chose comme ceci. L'une de tes mains se pose contre sa joue, la seconde rejoint le col de sa chemise afin de l'attirer vers toi pour l'embrasser à nouveau. Cette fois-ci, dans l'intimité de ta maison et où personne ne vous dérangera. Tout peut donc arriver sans que ça ne t'inquiète, et lui n'aura pas à s'en faire non plus.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:56, édité 1 fois
De ce que je comprenais, Valentina avait vraiment de supers amies sur lesquelles elle pouvait compter, notamment celle, qui probablement aurait une ou plusieurs complices, à qui elle avait demandé de la couvrir quand au fait qu’elle ait quitté sa soirée d’anniversaire. D’un côté, je culpabilisais un peu de l’enlever à ses amis en une soirée pareille qu’ils s’étaient donné du mal à organiser, mais d’un autre côté j’étais très heureux de pouvoir avoir cette femme charmante rien que pour moi en une soirée si spéciale. Je ris à mon tour à sa remarque en hochant la tête. « Je suis entièrement d’accord, heureusement qu’il existe des gens sur lesquels on peut compter tout de même. » lui dis-je simplement sans la quitter du regard, difficile en même temps de détacher son regard d’une si jolie femme. Je ne saurais sûrement jamais assez remercier cet ami qui m’avait presque forcé à venir à cette fête, heureusement qu’il l’avait fait et je me remerciais de m’être un peu bougé pour venir ici, c’était simplement formidable. Je passais une divine soirée et je ne doutais pas que j’avais encore beaucoup de belles choses à faire et à voir, alors que nous avions quitté la soirée, celle-ci ne faisait que commencer.
Dès lors que nous nous étions retrouvés seul, je n’avais pas su résister à cette envie de l’embrasser. Pourtant, je n’étais pas du tout ce genre d’homme à faire des choses pareilles. Disons que je préférais avoir la certitude que l’autre parti en avait également envie, mais là ça avait été plus fort que moi. Peut-être un peu les effets de l’alcool, bien que je n’avais que très peu bu, mais puisque je n’avais pas bu depuis longtemps, c’était peut-être ça, j’avais perdu l’habitude. Bien que gêné de mon geste, et m’étant excusé, je n’avais aucunement regretté. Le goût de ses lèvres était si exquis que j’aimerais pouvoir en profiter encore. Quelle fut ma surprise quand elle me somma de me taire alors que je m’excusais et qu’elle m’embrassa à son tour. J’étais tout simplement comblé et totalement surpris par la tournure de cette soirée. J’avais connaissance de l’âge de Valentina puisque c’était aujourd’hui son anniversaire, et compte tenu de mon âge à moi, j’avais tout de même quatorze ans de plus qu’elle, je n’aurais pas cru que je puisse vraiment l’intéresser, pas plus loin que pour un simple flirt au détour d’une discussion. Et pourtant elle m’avait embrassé, et comme je le souhaitais j’avais pu à nouveau gouter à ses lèvres délicieuses. Evidemment, j’en avais un peu profité pour venir poser mes mains sur ses hanches et pouvoir apprivoiser ses courbes de mes mains plutôt que simplement avec mes yeux. La regarder était très agréable, mais pouvoir la toucher l’était encore plus.
Après qu’elle m’ait embrassé, elle m’avait fait comprendre qu’il était mieux de ne pas rester ici, car sans doute que nous avions chacun envie d’un peu plus que d’échanger quelques baisers. Je me faisais peut-être des idées, mais en tout cas c’était potentiellement dans ce sens-là que je l’avais compris, je pouvais toutefois me tromper. Si j’avais envie d’elle ? Ce serait mentir que de dire non, mais si toutefois je m’étais trompé sur ses intentions, je serais forcément déçu mais en aucun cas je ne la forcerais à quoi que ce soit et je serais tout de même heureux de ce que nous aurions partagé tous les deux, car peu importait ce qu’il se passerait, la compagnie de Valentina était agréable, très agréable, sans aucun doute. Je hochais la tête. Si je lui faisais confiance ? Entièrement. J’étais peut-être fou, mais j’avais envie de croire que la vie n’était pas toujours mauvaise et que ce soir le destin était en notre faveur. Nos chemins s’étaient croisés et je ne croyais pas au hasard, ce n’était pas pour rien, c’était un signe et clairement je ne comptais pas laisser cette potentielle chance que la vie m’offrait. Elle avait pris ma main, un frisson m’avait parcouru le corps, je m’étais laissé faire, je l’avais suivi. Nous avions marché l’un à côté de l’autre pendant quelques minutes, je ne saurais dire combien de temps tant je trouvais que le temps passait vite en sa présence. Il y avait eu ce silence pendant notre balade, mais il n’était pas pesant pour autant. J’avais passé mon temps à la contempler sans même me soucier d’où nous étions et où nous allions, elle m’avait dit de lui faire confiance, c’était clairement ce que je faisais, pas les yeux fermés puisque je la regardais, mais presque.
Au bout d’un moment, on s’arrêtait de marcher. Et c’est quand son regard croisa le mien et que je constatais qu’elle sortait des clés de son sac que je comprenais qu’elle nous avait emmené jusqu’à chez elle. J’étais surpris, c’était certain, mais elle savait ce qu’elle faisait. Ca pouvait sembler un peu précipité mais être chez elle serait beaucoup moins impersonnel qu’une chambre d’hôtel, et si cela pouvait lui permettre de se sentir plus à l’aise, alors c’était tout ce qui comptait. Je lui souris, elle est absolument ravissante et je n’arrive pas à détacher mon regard d’elle, cela risque de devenir gênant à la longue. « Merci… C’est très charmant ici. » Son logement était décoré avec beaucoup de goût, c’était vraiment très joli. Alors qu’elle s’approchait quelque peu de moi, j’avais envie de la serrer dans mes bras, mais pour une fois ce soir, je voulais tenter de me tenir un peu tranquille, pour le moment en tout cas. « Parfait… » soufflais-je doucement quand elle avoua que nous serions ici tranquille. Alors qu’elle demandait où nous en étions avant de quitter définitivement le lieu de la fête, je n’eus pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle avait posé une main sur ma joue, l’autre au niveau du col de ma chemise et qu’elle m’avait attiré à elle pour m’embrasser. Passant mes mains autour de sa taille, je l’attirais au plus près de moi sans rompre ce baiser. Puis je venais lentement glisser une main dans ses cheveux. Finissant par rompre le baiser, afin que l’on puisse chacun reprendre un peu notre respiration, je lui souris. « Hm... Pas tout à fait... » soufflais-je en me mordillant la lèvre et collant doucement mon front contre le sien. Je venais ensuite la plaquer contre le mur, comme je l'avais fait avant notre premier baiser, alors que mon regard était toujours planté dans le sien et lui souris avant de venir l'embrasser fougueusement. « Je crois que c'était plutôt quelque chose comme ça. » lâchais-je en souriant, alors que j'avais très envie d'elle.
codage par aqua
Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Sam 28 Aoû - 8:01, édité 1 fois
I was dancing in the rain, I felt alive and I can't complain but now take me home. Take me home where I belong, I can't take it anymore. I was painting a picture, the picture was a painting of you and for a moment I thought you were here ı @Thiago Fitzgerald & @Valentina Gonzalez
Thiago a ce pouvoir de t'hypnotiser, c'est fou. Il t'attire comme un aimant et détacher ton regard de lui n'est pas une tâche aisée. Pourtant, tu n'as pas de réels souvenirs d'avoir pu éprouver ça ces derniers temps. Peut-être car en réalité, tu n'as pas ressenti ça depuis un paquet d'années maintenant, la dernière fois était avec ton mari avant son décès. En sa compagnie, tu te sens revivre d'une certaine façon et c'est tellement agréable, mais aussi inattendu. Et dire qu'avant ce soir, tu n'avais encore jamais eu l'occasion de le connaître... Étrangement, tu as l'impression que ça ne sera plus jamais pareil après ce soir. Comme si vos chemins étaient tout simplement destinés à se croiser tôt ou tard ? Quoi qu'il en soit, tu as bien l'intention de profiter de sa présence ce soir. Il est le premier à tenter un rapprochement lorsque ses lèvres prennent possession des tiennes dans un baiser que tu étais loin d'imaginer. Ensuite, il ne tarde pas à s'excuser mais tu ne veux rien entendre. Pourquoi s'excuser alors que tu aurais très bien pu le repousser ? Si tu ne désirais pas ce baiser autant que lui, c'est d'ailleurs ce que tu aurais fais. Peut-être que tu aurais même pu lui coller une gifle mais ce n'est pas du tout le cas. Toi aussi, tu en avais envie et le meilleur moyen de le lui faire savoir, c'est de le faire taire en l'embrassant à ton tour. Même si tu te rends bien compte qu'il est plus âgé que toi, tu n'en as que faire. Après tout, vous êtes tous les deux majeurs et parfaitement en âge de décider. Pendant ce baiser, une de tes mains se glisse contre sa joue et l'autre rejoins ke bas de son dos, profitant pleinement de ce rapprochement et de cette proximité entre vous.
S'éclipser réellement semble être la meilleure option qui soit. Par là, tu entends bien-sûr s'éloigner davantage puisqu'ici, n'importe qui pourrait sortir et vous voir. Non pas que tu en as honte, bien au contraire. Simplement que tu ne refuses pas davantage d'intimité en sa compagnie. Probablement parce qu'au fond, tu désires peut-être un peu plus que ce baiser même si tu ne l'as pas verbalisé ainsi. Peu importe comment se poursuivra cette soirée, tu as envie d'être totalement libre, de ne pas te soucier de cette intimité si le désir devient insoutenable. Pour ça, tu as donc une idée : l'amener chez toi. Ainsi, vous aurez toute l'intimité nécessaire puisque ta fille ne doit pas rentrer et qu'il est certain que personne ne fasse escale à ton domicile. Ce qui vous garanti donc une certaine solitude, mais également une liberté tant désirée. Puis, c'est toujours moins impersonnel qu'une chambre d'hôtel. Non pas que cette option puisse te déranger, ce n'est pas du tout le cas mais c'est vrai que ce côté plus intimiste et personnel te plait davantage. Surtout que ce genre d'agissement, ça n'est pas une habitude pour toi. Tu ne fais pas partie de ces personnes qui partagent leurs draps avec une personne différente chaque soir. Après qu'il t'ait fait comprendre qu'il te faisait confiance, tu l'as donc emmené jusqu'à chez toi. Le chemin se fait dans le silence mais tes yeux, eux, disent mille et un mot lorsque tu le regardes. C'est peut-être pour ça que le silence n'est pas pesant. Ton regard, ta façon d'être, ton corps en lui même parle pour lui seul, les mots ne sont pas du tout une nécessité pour toi à cet instant bien précis. Cette situation te plait terriblement.
Une fois arrivés à destination, il est temps pour toi de le faire entrer au sein de ta demeure, mais aussi de lui dévoiler un peu plus de choses à ton sujet. Que ce soit les photos avec ta fille ou autre, il pourra tout voir. Sauf que cette idée ne te dérange absolument pas de toute façon. Son regard est toujours posé sur toi. Pas comme s'il te déshabillait ouvertement du regard et sans aucune retenue. Non, il s'agit plutôt d'un regard doux, bienveillant, comme s'il ne pouvait pas faire autrement et ça te fait rougir. Je t'en remercie. Visiblement, ta petite idée ne semble donc pas le déranger. C'est donc déjà un très bon point, vous n'aurez donc pas à changer radicalement le programme. N'ayant pas envie de perdre davantage de temps, tu te rapproches donc de lui afin de reprendre là où vous vous étiez arrêtés. La paume de ta main se pose donc contre sa peau alors que ton autre main agrippe le col de sa chemise. Tu combles ensuite la distance qui vous sépare au moment où tes lèvres retournent à la rencontre des siennes. Ce contact, cette proximité, ça te semble si agréable, si doux... Ça t'avais manqué. Lorsqu'il rompt le baiser afin de reprendre sa respiration, il n'hésite pas à te signaler que ce n'est pas tout à fait ça. Arquant un sourcil, tu ne tardes pas à lui demander. Ah bon ? Comment ça ? Aurais-tu malheureusement oublié quelque chose ? Visiblement oui puisqu'il ne tarde pas à prendre les choses en main afin de te plaquer contre le mur. Ton regard vacille entre le sien et ses lèvres. Cette fois, c'est à ton tour de te mordre la lèvre inférieure. Cette fois, c'est un baiser plutôt fougueux qu'il t'offre, mais tu ne te gênes pas pour le lui rendre. La pression monte petit à petit, tu peux le sentir et tu n'as pas vraiment envie d'y résister. Comme si tu pouvais y résister alors qu'en réalité, tu succombes petit à petit. Hm... Je vois, j'avais effectivement oublié quelque chose. Ça, ou tu aimes peut-être un peu trop lorsqu'il prend les choses en main. Voir même un mélange des deux ? En même temps, prendre les devants ne t'as jamais déranger, au contraire.
Maintenant que vous en êtes exactement là où vous vous êtes arrêtés, tu avouerais avoir envie d'aller un petit peu plus loin. Non sans obligation s'il ne le désire pas autant que toi, cela va de soi puisque tu n'es pas du genre à insister. Ta main qui était donc sur le col de sa chemise glisse doucement le long de son torse, découvrant par dessus sa chemise ses courbes musclées. Autant dire que tu es agréablement surprise. Tes lèvres quittent les siennes afin de partir à la découverte de sa peau lorsqu'elles se posent dans son cou afin d'y déposer une lignée de baisers. Involontairement, ton corps se rapproche davantage de lui, se collant presque au sien. Cet homme a un effet fou sur toi, c'est tellement difficile à décrire mais si agréable à vivre. Si tu as envie de lui ? Oh oui, et tu n'as aucune honte de l'admettre. Mais pour autant, tu veux profiter, découvrir chaque parcelle de lui sans précipiter les choses non plus mais là, avec ses vêtements, ce n'est pas forcément le plus simple si tu as envie de mémoriser chaque petit détail de lui.. Tu te permets donc de lui retirer la veste de son costume avec un léger sourire, pour ensuite déboutonner sa chemise. Ces deux pièces de tissu ne tardent pas à retrouver le sol. Ton regard s'attarde donc désormais sur lui, tes mains rejoignent enfin ce torse dénudé avec un léger sourire. Tu es parfait... Et encore, tu n'as pas tout vu mais tu es déjà bien impatiente de découvrir le restant de son corps, mais ça attendra encore un peu. Maintenant, c'est toi qui porte un peu trop de vêtements à ton goût et il est temps d'y remédier. Tu lui adresses donc un léger sourire avant de lui formuler une demande. Retire ma robe, s'il te plait... N'est-ce pas une façon délicate de lui dire que tu as envie d'un peu plus, et que tu es prête pour l'étape suivante ? En tout cas, à tes yeux, c'est le cas. Puis, il est probablement temps qu'il voit ce que tu portes en dessous de cette longue robe rouge devenue trop encombrante à ton goût, et peut-être au sien également, qui sait ? Puis il faut rester honnête avec toi-même : tu le désires, tu as envie de lui et tu n'as pas vraiment envie de t'arrêter en plein milieu. Sauf si lui ne désires pas aller plus loin, ce que tu pourrais totalement comprendre et tu respecteras son choix quoi qu'il arrive.
Niagara
Dernière édition par Valentina Gonzalez le Sam 30 Oct - 17:56, édité 1 fois
Depuis mon retour à Bowen, j’avais des hauts et des bas. Parfois ça allait bien, parfois beaucoup moins bien. Certains de mes amis étaient au courant de mon état, sans pour autant avoir les détails. Je parlais simplement d’une rupture douloureuse sans m’étendre sur le sujet et aller dire que c’était moi qui avais mis fin à cette relation un an plus tôt et qui pensait que la femme que j’avais laissé en plan allait m’attendre durant tout ce temps. Evidemment que non, elle avait refait sa vie, et je commençais à réussir à être heureux pour elle mais ce n’était pas tous les jours facile. Ça finirait par venir, mais je devais me montrer patient. Cette relation avait été forte et je ne pouvais pas tirer un trait dessus comme ça en quelques minutes. Un ami, qui organisait l’anniversaire surprise d’une de ses amies, m’avait invité à venir, histoire de me changer les idées. Je lui avais simplement répondu que j’allais réfléchir à sa proposition. Je n’avais pas nécessairement envie de sortir en ce moment, mais peut-être qu’il n’avait pas tort, ça me changerait les idées et puis ça me permettrait de voir un peu de monde, de rencontrer de nouvelles personnes. En y réfléchissant, cette soirée ne pourrait m’être que bénéfique. Et dans le pire de cas, je me ferais chier et j’aurais juste à rentrer tranquillement chez moi en me disant que j’aurais passé ma soirée ailleurs qu’affalé dans mon canapé à zappé sur des programmes complètement nuls à la télévision. J’avais finalement fini par accepter la proposition de mon ami, lui indiquant que c’était une bonne idée.