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MESSAGE : 7709 ICI DEPUIS : 01/04/2013 COMPTES : Maxwell, le coeur d'artichaut STATUT : toute seule à l'ombre, et pourtant je rêve de tes bras...
Sujet: move your body -r. Mer 31 Aoû 2022 - 15:54
Toujours à l'heure, enfin non, là ce n'était même plus une question d'être ponctuelle parce qu'il était bien avait l'heure, tu avais plus d'une demie-heure d'avance et ça ne te dérangeait pas plus que ça. Quand tu avais eu le message d'Ivy pour te proposer de l'accompagner à la boxe, tu t'étais empressée de lui répondre positivement et de faire quelques emplettes pour avoir une tenue descente. Et puis comme tu étais tellement excitée par la journée à venir, tu t'étais levée tôt, avait fait un tour du parc avec Jasper, puis prendre un café - alors que tu n'en avais pas vraiment besoin puisque tu débordais d'énergie sans - avant de devoir rejoindre Ivy. Mais puisque tu étais impatiente, tu étais partie tôt en te disant que tu prendrais le temps de marcher tranquillement mais finalement tu t'y étais rendue presque en courant. Alors quand tu la vis arriver en avance elle aussi, ton sourire n'était que plus grand. « Toujours un plaisir de te voir chère cousine, tu es un vrai rayon de soleil qui illumine ma journée ! » Depuis le départ de Persia, tu avais perdu une grande alliée pour ton métier, et tu te retrouvais à nouveau à devoir gérer les retards, les prises de rendez-vous, les galères d'ordinateur pour les papiers afin que la prise en charge soit aboutie pour les patients mais aussi pour toi. Depuis qu'elle était partie, tu étais obligée de jongler entre tout ça et tu étais sur les rotules arrivée en fin de semaine. Mais de sortir pour aller faire de la boxe avec Ivy, ça c'était un bon coup de boost. Puisque malgré tout, depuis que tu avais le droit de reprendre le sport, tu y allais vraiment tout doucement, Ivy était d'ailleurs contente. Toi tu avais pensé qu'une fois le feu vert, tu serais accrochée à une corde pour reprendre l'escalade, mais bizarrement, arrivée au pied du mur, même avec la meilleure sécurité du monde, tu avais été incapable de grimper. Ou bien même de te relancer dans un sport extrême. Après tout, on n'a qu'une vie, qu'un corps et tu avais déjà pas mal bousillé le tien alors tu voulais prendre le temps. La boxe était un bon sport pour toi, rien de dangereux, des protections partout et surtout beaucoup de retenue puisque ce n'est pas le but que de défoncer son partenaire. « Comment vas-tu ? » lui demandais-tu avec un grand sourire. Vous vous étiez parlé de vive voix il y a quelques jours de cela pour mettre en place les détails du rendez-vous, mais peut-être qu'il y avait des petites nouveautés dans la vie de ta chère cousine
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« Just lost »
Si seulement il savait comment, comment tu l'imaginais, il pourrait t'abîmer mais laisse, laisse le temps, il pourrait vous donner une chance de vous retrouver. Il lui faudra du temps, c'est sûr, pour oublier tous ses préjugés
STATUT : En instance de divorce. Âme écorchée, tourmentée par les années passées, rôdé aux désillusions néfastes, permanentes, aux déceptions simultanées, imminentes… Le fait d'avoir été cocufiée, par-dessus le marché… D'avoir tant subi ses coups, depuis maintes années… De son lancinant courroux, sa haine furibonde, se déversant sur ta douce peau de nacre, que tu cachais, en silence… Malgré le fait que tu as tenté, vainement, de te faire aisément pardonner… Tu ne veux plus vivre dans de telles conditions, il est vrai… C'est pourquoi, tu mets les bouchées doubles, pour te séparer de Montgomery. Qui plus est, tu as un véritable coup de foudre, pour un jeune médecin - un homme séduisant, charmant… Plus-que-parfait, pour lequel tu vibres, fonds royalement… Serait-ce, par hasard, ton âme sœur… L'ange tombé du ciel, pour t'arracher à tes vils tourments ?
Sujet: Re: move your body -r. Ven 24 Fév 2023 - 17:19
CHAPITRE DIX-HUITIÈME - MOVE YOUR BODY« PARCE QUE, DANS LA VIE, IL Y A DES COUPS QUI TE BLESSENT ET DES COUPS, QUE TU ENCAISSES. »La vie, ces derniers temps, tu avais comme cette impression irrépressible, qu'elle se matérialisait sous forme de ring, de combat de boxe, à tes orbes bleutés… Et ce n'en était point des moindres, tu le consentais… Il y eusse tellement de changement, tant de chambardements dans ton existence salvatrice, Ô combien destructrice, ces derniers jours, ces longues semaines trépassées… Des mauvais instants à passer outre mesure, mais aussi des bons… Aussi chatoyants, éphémères fussent-ils... La séparation, le divorce inéluctable, que tu avais, bien malgré toi, imposé à Montgomery… Dont tu avais sciemment balancé cette bombe dégoupillée, qui l'avait implosé à son regard terni, sombre… Disgracieux, irrévérencieux… Papiers en mains, dossier monté, qu'il n'avait point vu venir, au demeurant… Dont le geste impétueux, la réaction l'avait refroidi, assommé, le temps d'un moment seulement… Signature déliée sur le bout immaculé, voilà que tu étais repartie sur de nouvelles bases, tu le certifiais… Prendre un nouvel envol, te trouver un chaud foyer, cela te complaisait… Te reconstruire, panser tes plaies… Songer à tes proches, à toi, cela avait été dans tes priorités. Car les âges du temps t'avaient bel et bien consumer, tenter de te méprendre, de te broyer… Noyer dans les mélasses de la mélancolie, elle ne t'avait que trop retenue prisonnière de ses paroisses de verres, t'avait tant fait suffoquer, il est vrai… Les méandres, la vague effervescente de la douleur, c'est ce que tu avais maîtrisé, à toi toute seule. Te tenant comme amie, comme seule compagnie… Oui… Reprendre de droit, ton petit cœur encore saignant, le mettre à la place de ce morceau de glace, de candeur, c'est ce que tu avais prévu d'entreprendre, de réaliser… Tu ne t'étais guère attendu à cela, néanmoins… Voilà diantre, que sans crier gare… Sans l'avoir vu venir, au détour de cette intersection, ce trouble abysse, la vague t'avait prisses par surprise ; t'entraînant vers le large… L'ascenseur émotionnel, l'âme en flamme, la passion t'avaient emporté… L'amour, à ta porte blindée, venait de cogner, tambouriner… Agréablement, tu étais mise au supplice… Une nouvelle vie venait de débuter. La crainte inconditionnelle venait d'être mise entre parenthèse… Parce que c'était une soif de liberté, parce que tu ne savais combien de temps, il te resterait au compteur… Que les secondes, tu les avais machinalement brûlées… Que l'existence venait de te redonner un second souffle, une nouvelle page à tourner. Le conte de fées, la vie douce, t'ait comptée… Tu ne désirais plus les laisser te filer, entre tes petits doigts de fées. Parce que les coups, tu les avais suffisamment encaissés… Alors, oui, tu vivais à fond, à cent à l'heure, comme qui dirait… Oui, tu brûlais les étapes... T'aventurer à braver les lois du raisonnable, de la nécessité de l'imagination incontesté. Mais tu te savais pertinemment que le problème, avec le bonheur, c'est qu'il demeure incertain, inconstant… Qu'on y prend que trop vite goût… Et que, surtout… Tu ne savais point combien de temps, il te laisserait l'amadouer, entre tes délicates mains… Avec tes amis, ton nouveau compagnon, sa tendre et innocente progéniture, tu te sentais heureuse, à nouveau. Forte… Des plus épanouies, comblées… Parce que tu te sentais prête à lutter, envers et contre tous, contre vents et marées, pour eux… Pour les préserver, trouver grâce à leurs iris chatoyants… Leur faire plaisir, tout autant. Ta chère et tendre cousine, Tiffany, en faisait partie, cela va s'en dire ! Parce que, de son côté, la vie ne l'avait, hélas, épargnée... Que tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, pour qu'elle se sente mieux, en sécurité… Heureuse, qui plus est… Et le fait de lui avoir proposé de réaliser, ensemble, quelques cours de boxe, pour commencer… Pour remarquer ce que cela pourrait donner… Le fait d'avoir eu l'aval de son médecin traitant - de commencer, tout en douceur, tu y veillerais fort bien au grain… Notamment, tu n'étais là pour lui mettre la pression, la livrer en pâture… Mais parce que tu consentais que le besoin de liberté, de se changer les idées, cela lui ferait le plus grand bien… Parce que, bien que son emploi la passionnée, qu'elle avait reprise délicatement, sous l'œil avisé de sa famille, le corps médical, tu devais le certifier, que faire un sport, tel qu'il soit… Faire une activité ensemble, vous ferez un doux moment paisible à partager. Parce que vous avez toujours été proches, liées comme jamais. Que cela ne changerait… Cela ne demeurait peut-être, que bien futile, bien superflu, face à l'étendue incommensurable de l'escalade, des somptueux voyages, que la douce et ravissante blonde avait entreprisse jadis, mais au moins, la boxe l'aiderait à mieux s'y retrouvait, y trouver un semblant de bonheur inéluctable… Que cela débouchera sur une voie empreint à la douceur, la sérénité. Empreint à la légèreté oisive - une voie a tracé, en attendant de meilleurs jours… Parce que cela cultivait votre moment de tendresse, de complicité… Parce que, de son côté, elle en avait malencontreusement, fort bien bavé ! Que la vie lui avait administré des coups… Qu'elle aussi, elle avait encaissé… Alors, oui… Dit comme cela, la boxe paraissait extrême, pour débuter… Mais de sa sécurité, tu y veillerais… Avec plaisir et envie, vous vous y confronteriez… Dans la joie et la bonne humeur, comme qui dirait !
Parait de ta tenue de sport, de combat… De ta démarche gracieusement dansante, qui, aux premiers abords, n'allait guère avec le contexte, voilà que tu arrivais à hauteur de ta ravissante, charismatique et douce cousine, en lui adressant un mignon petit rictus. Tandis que tu remarquais, que, finalement, toutes deux, vous étiez bel et bien en avance ; que la porte blindée de bâtiment, n'était encore ouverte… Et pour cause… Néanmoins, à tes orbes bleutés, cela ne te dérangeait plus que nécessité ! Si ce n'est que vous en profitiez, la pétillante, adorable et parfaite blonde, tout comme toi, pour vous saluer chaleureusement - profiter, pour échanger quelques tendres mots, les dernières nouvelles du jour, qui étaient tombées, qui sait ? « Toujours un plaisir de te voir, chère cousine, tu es un vrai rayon de soleil, qui illumine ma journée ! » Commençait, dont, ta chère et tendre Tiffany, d'une voix cristalline, mélodieuse. L'air jovial, enjoué, qui ne pusse t'empêcher de laisser s'échapper de tes lèvres nudes, un petit éclat de rire ; qui fusse aussi léger qu'une simple brise. Visiblement ravie, aux anges, de la voir aussi heureuse, motivée de la voir dans un tel état. Cela te paraissait que plus doux, faisait plaisir à voir ! Tu le consentais. Elle, qui demeurait toujours aussi radieuse, éblouissante... Qui demeurait ta lumière, aussi magnifique, vive, fusse-t-elle, dans ton océan rempli de ténèbres… « Oh, moi aussi, ça me fait tellement plaisir, tellement chaud au cœur, de te retrouver ici, ma douce et divine cousine ! Puis, il faut l'avouer, c'est tout aussi réciproque, tu sais ? Tu es mon tendre et sublime petit ange, qui illumine chaque jour de ma vie durant ! Tu es si douce, si charmante. Si magnifique et parfaite, tu sais ? Mais comme toujours, en réalité ! E, je suis tellement heureuse, que toi et moi, on puisse enfin profiter de ça, de ces doux mots ensemble ! Tu vas voir, ça va se faire tout en douceur… Dans la joie et la bonne humeur ! » Consentais-tu à lui avouer, d'un ton, qui se vouait suave, rempli de tendresse… À mesure que, le temps de quelques longs instants, seulement, tu en profitais pour te rapprocher de cette dernière, afin de l'étreindre, la serrait délicatement contre ton être, ta frêle silhouette. Souriant, encore et toujours, comme une belle idiote balafrée… Oui, tu le certifiais… La voir ici… D'avoir accepté ta proposition, l'idée de faire un peu de boxe ensemble… De l'initier, tout en douceur, sans la moindre pression, à ce sport… D'avoir eusse l'aval de son kiné, son médecin, cela ne te mettait que plus en joie que tu ne l'étais déjà ces derniers temps… Et, le fait de remarquer qu'elle demeurait tout aussi enthousiaste, motivée que toi - qu'un sentiment inéluctable d'adrénaline, s'y reflétait, se dessiner harmonieusement, sur ses traits fins, délicats, de son visage envoûtant, des plus pénétrants, ne faisait que t'insuffler un semblant de confort, de réconfort. En réalité, lors de votre dernière réunion familiale - pour célébrer, comme il fusse, la fin de l'année, tu craignais l'idée que cette activité ne se montre peut-être, que trop masculine, que trop violente… Que trop poussée à l'extrême, cependant, qu'il n'en fusse rien de tout cela… Bien au contraire… L'avantage avec la boxe, c'est qu'il pouvait tout aussi bien servir pour la défense… Sans blesser, plus que de coutume, ses adversaires, que pour le loisir. Pour créer une ambiance chaleureuse, conviviale, tout autant… Un doux moment de plaisir, de détente, de partage… Du moins, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, depuis qu'on t'avait initié à cela, comme beaucoup de petites gens, désormais, tu ne savais plus guère t'en passer, t'en lasser ! Alors, le fait de voir que, de ton côté, tu ramenais, sans prétention, sans la moindre pression ni obligation, un de tes proches : ta chère et parfaite cousine, qui plus est, tu ne pouvais espérer, demander mieux que cela ! Pour sûr ! Et comme tu le consentais, de cette promesse dorée, de veiller sur elle, à ce qu'il ne lui arrive rien… Avec la plus grande des douceurs, des tendresses invétérées, tu la tiendrais ! « Comment vas-tu ? » Se risquait, dont, à te questionner, la ravissante, charismatique, divine jeune femme, à la scintillante, harmonieuse chevelure cendrée ; a la carrure magnifiquement élancée, gracieuse, dessinée ; d'une voix mélodieuse, cristalline. Pétillante d'envie. T'adressant un mignon petit rictus, que tu lui retournais sans ambages. Te sentant des plus touchées, attendrie… Elle, qui était toujours si avenante, adorable. Une belle et charmante personne, avec le cœur sur la main, que tu admirais tant. Pour qui tu vouais, la plus grande tendresse, le plus doux des respects qu'il fusse… Une question, que vous vous étiez posée, il y a quelques jours seulement, mais qui n'en demeurait que plus sincère, affectueux… Dont la quiétude prônait inlassablement, entre vous, à dire vrai... « Mais je vais merveilleusement bien, je te remercie ! Et toi, mon doux et sublime rayon de soleil ? Que racontes-tu de beau ? » Lui soufflais-tu, en retour, tandis que tu te permisses, comme à l'accoutumée, de lui effleurer délicatement, sa cascade de cheveux, soigneusement retenue, par un carré plongeant, qui lui allait à la perfection, au demeurant. Un geste tendre, qui aspirait à la sérénité, à la bienveillance… À la raison forte, évidente, inéluctable de votre relation soudée, unie comme jamais… Où la confiance était le mot-clef… Par ailleurs, en matière de confiance, de confidence, tu ne lui avais encore révélé les dernières nouvelles, que tu avais vécusses, il y a de cela, un moment, désormais ! À savoir, le prompt divorce prononcé de Montgomery, les affaires retirées, dans votre spacieuse demeure… La nouvelle existence dorée, les projets florissants, que, doucement, tu mettais en place, aux côtés de la tendre et innocente progéniture, de ton nouveau compagnon, ton bien-aimé… Comme quoi, ce fusse un nouveau départ à célébrer, un joli conte de fées, des temps modernes, que tu traçais… Tu te sentais bien, heureuse… Épanouie, face à l'adversité… Un bonheur immuable, que tu songeais, à tort, ne plus guère pouvoir goûter, tu le consentais… Oui… Il s'était passé tellement de choses, d'événements marquants, au cours de ces derniers jours durant… Mais en évoquer le sujet, ici… Maintenant, ce n'était peut-être point l'idéal… Surtout, tu voulais savoir, avant tout, comme cette dernière allait réellement… Si elle s'en sortait… Si votre petite virée en salle de boxe l'aiderait à s'oxygéner… D'une certaine manière, l'apaiser, plus que nécessité ? À tes orbes bleutés, cela t'importait plus que tout… Le reste n'est qu'abstrait, indigne de tout intérêt… Pour le bonheur, le bien-être de ta chère et tendre Tiffany, tu serais prête à tout, pour lui venir en aide, attendre ses objectifs prononcés… Pour la préserver, envers et contre tous, contre vents et marées. « Au fait, je voulais te demander, ma beauté, si ça allait ? Tu n'es pas trop nerveuse, stressée pour la boxe, quand même ? » Achevais-tu, d'un ton, qui se voulait doux, rassurant… Te risquant à poser une main délicate, sur la sienne… Te noyant dans l'intensité de ses iris chatoyants, bleutés. Désirant savoir, si cela n'était, en réalité, masqué par une certaine peur sidérale… Après tout, tu pouvais aisément consentir que ce ne fusse toujours évident, de s'y lancer… Même en douceur, tu l'admettais… Et étant donné que la dernière fois, que la pauvre malheureuse s'était présenté devant la roche, à grimper… À l'escalade… Même en groupe, avec les employés, pour veiller à la sécurité, ton intention, n'était de la pousser, de prendre risque, de la braquer… De lui insuffler un quelconque sentiment de pression, de torpeur lancinante… D'amèrement tomber… Bien au contraire… Comme tu le certifiais, tu t'assurerais, encore et toujours, de veiller sur ta douce et parfaite cousine. Tout comme le coach, d'ailleurs… Ce serait tout doux, sans heurts administrés… Il fallait juste prendre son courage à deux mains, délicatement… Briser la glace, comme qui dirait…
❝ I close my eyes, and I can see, A world, that's waiting up for me, That I call my own. Through the dark, through the door, Through where no one's been before, But it feels like home. They can say, they can say, it all sounds crazy. They can say, they can say, I've lost my mind. I don't care, I don't care, if they call me crazy. We can live in a world that we design. [...] 'Cause every night, I lie in bed, The brightest colors fill my head, A million dreams, are keeping me awake. I think of what the world could be, A vision of the one, I see. A million dreams, is all, it's gonna take. A million dreams, for the world we're gonna make. ❞