still loving you - (igloo #1)

Tu restais presque persuadé dans le fond que le maire avait choisi qui mettre avec qui dans ces igloos. Tu ne savais pas quels étaient ces attentes au maire pour cette soirée, peut-être voir des couples se formés ou autre mais tu est presque sûre que ce n'est pas un hasard si tu te retrouves avec Bernard ce soir. Tu le sais pourtant que la ville regorgeait d'Italiens, à croire que tous ceux qui décident de quitter l'Italie finissent par se retrouver dans cette ville australienne. "Je trouve ça cool, si on se connaît pas déjà.. Mais j'en doute, je ne reconnais pas ta voix!" Après si c'est quelqu'un que t'avais déjà croisé, ça n'aurait pas été aussi simple de reconnaître sa voix que si c'était quelqu'un de ton entourage que tu côtoyais très régulièrement. Au moins, tu le savais que s'il y avait des moments de blancs lors de cette soirée vous pourrez parler de l'Italie et des moments que vous aviez vécu là-bas, mais pour l'instant, tout semble s'enchaîner plutôt simplement entre vous et votre discussion était plutôt fluide. Ce qui te rassurait parce que t'étais pas forcément la meilleure pour flirter en général. "C'est vrai que c'est bizarre, mais justement moi ça me plaît pas mal de voir si l'image mental que je vais me faire de toi se rapportera à ton physique" Tu sais très bien que la personnalité de quelqu'un n'a aucun rapport avec le physique de la personne, mais tu t'imagines ce à quoi il pourrait ressembler rien qu'avec le son de sa voix, ou quand il t'a tenu le bras tout à l'heure. Tu as u constater qu'il avait pris avec facilité ton poigner dans sa main, tu t'imagines donc qu'il est assez grand et puis si c'est un italien qui se respecte il devait être brun. Après ce n'est qu'une image, une représentation que tu te faisais, rien n'était très concret jusqu'à ce que la lumière se rallume ou que vous sortiez de l'igloo pour vous découvrir. Rapidement vous échanger sur vos grands mère et surtout la nourriture, tout italien qui se respecte parle à un moment donné ou à un autre de nourriture, et vous plaisantez assez rapidement sur le fait de vous marier. Tu en profites pour avoir un petit rapprochement physique et colle ta main sur son bras chaud. "C'est vrai que c'est comme ça dans l'emission... Tu crois que c'était une des clauses qu'on a pas forcément lu quand on a accepté de participer à cette soirée?" Tu ris en disant ça, voulant vraiment en rire parce que t'espérait sincèrement que le maire ne soit pas aussi fourbe que ça pour vous imposer un mariage à la suite. Tu sens finalement sa main se poser sur la tienne, comprenant alors qu'il n'est pas contre ce petit flirt tactile entre vous. "Je te ferai goûter ça alors, rien ne nous empêche de nous revoir après ce soir..." Même amicalement avais-tu eu envie d'ajouter mais tu avais peur qu'il pense que tu le mettait dans la friendzone avant même d'en savoir plus sur lui ou de savoir à quoi il ressemble. "J'avoue, je commence à avoir hyper faim en plus, tu crois qu'il faut qu'on les appels ou y a pas une cloche pour les sonner?" Tu ris alors t'imaginant comme des enfants à taper sur la table avec vos couverts répétant "on a faim, on a faim". Et comme ci on vous entendait, tu entends alors des pas dans la salle et qu'un vous souhaiter un bon appétit. "Ah bah... il suffisait de réclamer en fait!" Tu ris alors et caresse alors délicatement son bras avec ton pouce avant de t'écarter pour attraper tes couverts. "Bon qui ose goûter en premier?"

C’était plutôt surprenant qu’ils ne se connaissent pas, ou alors tous les deux étaient vraiment nulles avec la reconnaissance vocale et feraient franchement les pires Siri du monde. « Je ne reconnais pas ta voix non plus ! On s’est peut-être vus sans se parler, aussi. » Aurait-il pu aller plus loin encore, et penser avoir couché avec une fille sans avoir entendu sa voix d’abord ? Non, quand même pas, se dit-il après une courte réflexion - quand même, il avait fallu qu’il y pense, c’était terrible. Il n’était pas si pire que ça, finalement, Elmo. Il esquissa ensuite un sourire à la réponse de Lili. Évidemment, cela piqua sa curiosité. « Et jusqu’à maintenant, après les premières minutes … Comment tu m’imagines ? C’est quoi l’image mentale que tu te fais de moi, là, tout de suite ? » Il était assez curieux de savoir quel dessin elle se faisait de lui dans sa tête. Une voix et quelques informations grappillées, ce n’était pas grand chose pour se faire une idée. Peut-être que ça lui permettrait aussi d’en apprendre un peu plus sur le genre d’hommes qui plaisait à Lili en général. La suite de la conversation bifurqua vers la nourriture, évidemment, puisqu’ils étaient italiens. C’était sûr et certain que ça allait arriver, alors aussi bien aborder le sujet dès le début ! Question de leur mettre l’eau à la bouche. Comme si Elmo n’avait pas déjà assez faim comme ça … « Obligation de se marier en sortant de l’igloo ? Ouf, j’espère pour toi que ça ne viendrait pas avec les dettes de l’autre. » Avait-il lâché sans réfléchir, comme ça, spontanément. Fuck, Elmo, il ne savait vraiment pas se vendre. Il rit, visiblement gêné et honteux que cette information-là se soit échappée de sa propre personne. « Je blague, bien sûr. » Ou pas. Il fallait vite se rattraper, alors rapidement l’italien devint un peu plus tactile. S’il était incapable de séduire avec les mots, il le ferait avec le toucher, quitte à se retrouver sous la table avant le dessert. « C’est vrai, et pour le moment je dois t’avouer que je suis absolument pas contre l’idée de te revoir après. » Évidemment, cette affirmation-là changerait peut-être une fois le visage de Lili révélé. Comme quoi Elmo n’était vraiment pas le candidat idéal pour cette expérience, puisqu’en bout de ligne ce serait quand même le physique qui déterminerait la suite des choses. Bref, alors que tous les deux parlaient de leur appétit, des pas se firent entendre dans l’igloo. « On est enregistrés et écoutés en fait, c’est ça ? » Il rigola, profitant des dernières secondes à caresser la main de Lili avant qu’ils ne se lâchent afin de laisser la place pour les couverts. « Je suis super galant alors je vais dire … Les femmes d’abord ! » Il était surtout trop peureux pour goûter le premier, ouais.