Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy)
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Will Hughes
MESSAGE : 351 ICI DEPUIS : 01/06/2023 COMPTES : alexis, leyla, arielle, olive, kenzie, emma & phoebe CRÉDITS : rainbow-stars
STATUT : if you're falling or even if you're flying i'm gonna be next to you, i'll go anywhere for you. (poppy)
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Sujet: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Mer 14 Juin 2023 - 23:49
Poppy & Will
J'faisais les cent pas, incapable de rester sur place. J'étais nerveux, j'crois que je l'étais depuis 7 jours en fait. Depuis qu'on avait conclus, Poppy et moi, qu'elle viendrait me rejoindre ici à Bowen. J'pouvais pas la laisser dans toute cette merde qui se passait à Seattle, j'voulais être là pour elle. Ça faisait déjà deux ans qu'on était séparé, mais quand tu passes six ans de ta vie avec la même personne, ça devient un peu une règle non-écrite qu'elle sortira jamais de ta vie. Et ça m'allait bien cette règle là parce que Poppy, elle était vraiment importante pour moi. On avait un peu tout vécu ensemble et j'me voyais pas juste la rayer de ma vie et plus jamais la voir, même si ces deux dernières années, ça avait été un peu ça. Avoir de ses nouvelles une semaine plus tôt, ça m'avait fait un choc, mais en même temps ça avait eu quelque chose de rassurant. Y'avait toujours ce feeling là avec elle, le confort, la maison. Et bref, elle avait besoin d'aide et j'avais pas hésité. Alors j'me trouvais là, à l'aéroport et je l'attendais avec une grosse boule à l'estomac. J'savais pas comment j'allais me sentir lorsque j'allais la voir débarquer, mais j'avais un petit doute que ce serait pas indifférent. On avait convenu que j'passerais la prendre, puis qu'on irait chez moi, le temps qu'elle s'installe et trouve autre chose. Y'avait pas de presse, j'voulais pas qu'elle soit dans la merde. Elle avait assez vécu de trucs ces derniers temps, j'voulais juste que ce soit simple. À l'intercom, on annonça que son vol, qui transitait par Brisbane, venait d'atterrir. J'lavais mémorisé son numéro de vol, pas question de passer à côté. J'sais pas combien de temps passa entre ce moment et le moment où elle franchit le passage vers les arrivées, trente ou quarante-cinq minutes peut-être, le temps qu'elle prenne son bagage, mais moi j'avais pas bougé. À ce moment, j'vis ses longs cheveux roux au loin, j'l'aurais reconnu entre mille autres. J'bougeai pas, comme figé sur place alors que j'la voyais s'avancer. J'm'attendais à ne pas être indifférent, mais j'm'attendais pas au choc que ça m'ferait de la revoir comme ça. Elle s'arrêta devant moi tandis qu'on s'regardait, un peu béa. « Hey Popsy. » arrivai-je à dire avant qu'un sourire se dessine sur mon visage. Je fis un pas vers elle et la pris dans mes bras, la serrant bien fort contre moi. La dernière fois qu'on s'était vu, c'était dans un endroit similaire, l'aéroport de Seattle et ça avait été le pire moment d'ma vie.
☽ Kiss your forehead when you're leaving, call when you get home. I just got the strongest feeling that you're all I want and more. I thought that I should let you know, girl, you're unforgettable, something in the chemicals ☾☾
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Jeu 15 Juin 2023 - 18:51
J'me retrouvais là, dans un énième avion. J'comptais même plus les correspondances que j'avais faites, et les heures d'attentes. J'devais avoir plus de vingt-heures de voyage, et j'sais pas combien de décalage horaire. Là, le sentiment prédominant, c'était surtout la p'tite panique qui venait se loger au creux de ma gorge à mesure que le temps avançait. J'étais un peu perdue. J'savais pas trop vers quoi j'allais. J'avais pas tellement réfléchi en fait. Tout avait été si vite. Entre le matin durant lequel j'avais appris pour les sales affaires de mon père, ma démission le lendemain et l'appel à Will dans la foulée. Il avait été le seul à qui j'avais pensé, à qui j'avais eu besoin de parler de tout ça. Et Will, il avait été au delà de mes espérances. Il m'avait proposé d'le rejoindre, à Bowen, histoire de prendre du recul. J'avais pas hésité. J'avais pas réfléchi. J'avais pris un billet d'avion, pour la fin de la semaine, histoire que j'puisse un minimum mettre de l'ordre ici à Seattle. J'avais pas revu mon père, j'voulais plus l'approcher. Ca m'avait paru interminable ce voyage, parce que j'dois avouer que j'avais un p'tit stress aussi, de revoir Will. Ca faisait tout de même trois ans qu'on s'était pas revu, ni parler. J'avais l'impression de m'imposer à lui, d'débarquer dans sa p'tite vie australienne, mais au téléphone, il avait été tellement adorable, il m'avait convaincue que j'le dérangeais pas. Il avait toujours ce p'tit côté adorable qui m'rendait un peu fébrile. J'essayais de chasser ça d'ma tête, mais une fois que l'avion avait atterrit, j'sentais mon estomac se nouer un peu. J'avais attendu mes bagages, j'avais passé la frontière et j'm'étais avancé, dans le hall des arrivées. L'aéroport de Bowen, c'était comment dire .. petit. Très petit. Alors que je cherchais Will du regard, j'le voyais là, un peu plus loin. J'ressentais un p'tit boom dans le coeur. J'lui adressais un petit signe de la main, un peu timide, tout en m'approchant. Popsy. Second boom dans mon coeur. Ca faisait si longtemps que je n'avais pas entendu ce surnom. "Héé, salut toi." que j'lui répondais, tentant comme je pouvais de cacher mon trouble. J'le serrais dans mes bras, fermant les yeux un instant, comme pour bien ressentir cette étreinte. J'inspirais lentement, m'imprégnant de son parfum, Will il me serra bien fort et tout de suite, j'me sentais bien. Troublée, mais bien. J'me reculais un peu, plongeant mon regard dans le sien. "C'est loin, dis donc, chez toi." que j'lui disais doucement, un petit sourire sur les lèvres. En vrai, le voyage, plus le décalage horaire, plus la présence de Will, ça faisait beaucoup. J'avais juste l'impression de flotter à côté de mon corps. Et puis, tout était si nouveau.
'j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles
Will Hughes
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Ven 16 Juin 2023 - 3:40
Poppy & Will
Dès le moment où j'avais su que Poppy allait venir chez moi, j'avais stressé. 7 jours de stress, de questionnements, d'appréhension, d'impatience. Toutes ces émotions en même temps et y'a quelques jours où j'avais moins bien géré que d'autres. L'important, c'était que j'm'étais fait à l'idée que j'allais la revoir. J'avais tout préparé mon appart', j'lui laisserais ma chambre et j'avais même fait les courses. Le temps qu'elle arrive, j'sentais le stress m'envahir à nouveau. J'étais pas certain de comment réagir et comment ce serait entre nous. Une partie de moi espérait que rien n'ait changé. J'avais un peu peur qu'on ait perdu cette dynamique, qu'elle soit un peu comme une inconnue maintenant. C'est toutes ces p'tites pensées là qui se bousculaient dans ma tête alors que l'avion de Poppy se posait doucement sur la piste. Enfin, j'espérais que c'était doux, j'lui souhaitais pas de turbulences. Bref, toutes ces pensées, elles prirent la route à l'instant où j'croisai son regard un peu troublé. J'la connaissais Poppy, elle allait essayer de faire bonne figure, mais c'était beaucoup de changements d'un coup et ça allait frapper plutôt fort, si c'était pas déjà fait. Donc la voir comme ça, ça me prit directement au coeur. J'oubliai les trois dernières années sans elle, un peu trop facilement, et tout ce que j'avais envie de faire, c'était la prendre dans mes bras et lui dire que ça allait être ok. J'la saluai tout de même avant de faire tout ça. Popsy. C'était son surnom depuis le lycée. C'était un peu une connerie au départ, mais c'était resté. C'était significatif maintenant, personne d'autre l'appelait comme ça. J'sais pas si ça lui fit le même effet d'entendre ça qu'à moi d'le dire, mais j'avais l'impression de la retrouvé trois ans auparavant. J'la pris dans mes bras pour sentir que c'était réel, pour lui apporter un peu de réconfort, pour lui montrer que j'étais content de la voir. Un peu de tout ça. Son premier commentaire m'fit rire un peu. Mais plus comme un rire poli parce que j'savais que c'était loin et qu'elle devait être épuisée. « Ouais, j'sais. » concédai-je avec un petit sourire, moi aussi. « Ça s'est bien passé tes avions, tes correspondances? » demandai-je curieux. J'lui pris ses bagages des mains pour lui épargner ça au moins. J'lui fis un petit signe de la tête pour qu'elle me suive. « Viens, on s'éternisera pas ici. T'as faim? Tu veux qu'on prenne un truc sur le chemin? » lui demandai-je en tournant la tête vers elle. J'm'étais engagé à être là pour elle et ça voulait aussi dire être bien attentif à ses besoins. Poppy, elle serait ma priorité numéro un pour l'instant.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Mar 20 Juin 2023 - 20:14
A l'instant où mes yeux avaient croisés les siens, j'avais senti comme une p'tite défaillance au fond de moi. Même après trois ans, même après tout ce temps sans le voir, j'ressentais la même chose qu'avant. Will il avait ce p'tit truc qui faisait chavirer mon coeur. Il avait cette énergie qui émanait de lui, comme un aura solaire autour de lui. J'pouvais pas m'empêcher d'le trouver magnifique, et d'me sentir bien aussitôt que j'me retrouvais dans ses bras. Notre étreinte, elle dura pas très longtemps, mais elle était intense. Ma main était venue se poser sur son dos et j'avais fermé les yeux, juste quelques secondes, tentant de calmer les battements de mon coeur. C'était beaucoup, beaucoup d'émotions tout ça. Depuis une semaine, ma vie était une tempête et j'espérais vraiment trouver une certaine forme de quiétude ici, à Bowen. La présence de Will, tout ce qu'il faisait pour moi, ça me touchait directement et de savoir que je pouvais compter sur lui après si longtemps, ça me rassurait. Notre histoire, tout ce qu'on avait vécu, c'était pas en vain. Will et moi, on était lié pour toujours. J'sortais un truc un peu random parlant du fait que Bowen était loin, parce que j'voulais surtout pas que Will voit que j'sois autant troublée par sa présence là. Il sourit poliment et s'inquiéta de savoir si mon voyage c'était bien passé. Je hochais la tête en signe d'approbation. "Tout bien, mais j'suis pas mécontente d'être arrivée." Will, en parfait gentleman prit mes valises. Ca me faisait tout drôle d'me dire que ma vie tenait dans ses deux valises là. C'était tout à fait inhabituel. Will, il était au petit soin pour moi, j'trouvais ça tellement adorable et touchant. J'le regardais, faussement surprise. "Comment ça tu m'as pas préparé un super repas?" J'le regarde un peu amusée et je finis par rire un peu. "Je plaisante, tu fais déjà tellement pour moi. Merci d'ailleurs. Et oui, j'ai un peu faim, tout sera bien meilleur que c'qu'on m'a servit dans l'avion." Je grimaçais un peu rien qu'en repensant à l'espèce de bouillie de pâtes à la tomate que j'avais mangé un peu plus tôt. On sortait enfin de l'aéroport, j'regardais un peu autour de moi, c'était donc là, maintenant chez moi. J'savais plus si on était le matin ou le soir, il faisait un peu frais mais beau. J'suivais Will jusqu'à sa voiture. J'restais assez silencieuse, parce que j'essayais au maximum de ne pas laisser paraître mon trouble face à lui. J'montais dans la voiture, juste à côté de lui. J'calais ma tête sur l'appuie-tête, fermant un peu les yeux et soupirant. "C'est ok si je te dis que je suis bien perdue là?" que j'lui demandais, un peu fébrile. Perdue pour tout un tas de truc, Will, il pouvait l'interpréter comme il le voulait.
Will Hughes
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Jeu 22 Juin 2023 - 22:51
Poppy & Will
Poppy, elle m'apparaissait tellement fragile aujourd'huil. J'étais pas habituée de la voir comme ça. Elle était plus introvertie en général, bien plus que moi, mais j'la trouvais forte et impressionnante vu ses compétences et sa capacité à se dépasser constamment. Là, j'avais juste envie de la protéger de tout ça, de tout ce qui se passait. C'était un peu trop tard pour ça, alors le mieux que j'pouvais faire, c'était de l'accueillir, d'être présent et de lui faire sentir qu'elle était pas seule là-dedans. Après quelques échanges, notamment sur la longueur du voyage, je pris ses valises et l'invitai à sortir de l'aéroport. C'était pas vraiment l'aéroport le plus top et accueillant du monde alors, plus vite on sortait, mieux ce serait. Je proposai à Poppy de manger un truc et sa réaction me fit rire. ''J'aurais pu. Mais je l'aurais pas qualifié de super. '' lui dis-je en posant un oeil sur elle avec un sourire amusé. Et ouais, j'étais pas un cuistot moi. Je cuisinais pour survivre, c'était surtout ça. La base. Je pensais plutôt à un truc pour emporter au restau du coin, rien de bien fabuleux, mais comme Poppy le mentionna, dans l'avion ça n'avait pas été top. J'lui offris un beau sourire en échange de sa réponse. '' Il me semblait bien aussi que je t'avais connu plus polie que ça. '' lui dis-je à la blague. Je fis un petit clin d'oeil et on sortit pour se diriger vers ma voiture. '' Y'a un restaurant Colombien où ils font des commandes pour emporter près de mon appartement. On pourrait se prendre des empanadas, t'en dit quoi? '' lui proposai-je avec un sourire. C'était un petit clin d'oeil à nos dernière vacances passées ensemble. C'était probablement mon meilleur souvenir avec elle. On s'était goinfré de ce petit chausson pendant l'entièreté du voyage tellement on avait aimé ça. Ceux au restaurant d'où je parlais, ils étaient pas aussi bons, mais ils étaient bien satisfaisants. Ça pourrait peut-être la réconforter. On s'installa dans ma voiture et c'était comme si la pression venait de tomber tout en même temps. Elle avait l'air épuisée et.. Perdue. C'est elle qui le mentionna. Je déposai ma main sur sa cuisse pour la serrer un peu, la réconforter comme je le pouvais. '' Évidemment que c'est ok... '' dis-je doucement. '' C'est beaucoup de changement tout ça, mais on va manger, tu pourras prendre une douche puis dormir et demain, ça ira déjà un peu mieux. Une journée à la fois Pops, ok? Pas plus que ça. '' déclarai-je d'une voix tendre en cherchant son regard. J'me sentais mal pour elle, j'aurais aimé pouvoir prendre tout ce poids qu'elle avait sur les épaules, mais c'était impossible malheureusement. Je mis la voiture en marche et on roula en silence jusqu'au restaurant, pendant que Poppy elle observait à travers la fenêtre. Bowen et Seattle, c'était deux opposés, mais éventuellement, elle verrait le charme de la ville. J'espérais que ce soit le cas en tout cas. On passa vite fait au restaurant, on commanda, puis on pris la direction vers mon appartement. Elle monta le repas, moi ses bagages et j'lui ouvris la porte, bien fier d'avoir tout rangé finalement. '' Bienvenue chez... Nous. '' dis-je en hésitant un peu. J'voulais qu'elle se sente comme chez elle le temps qu'il faudrait. Ça me semblait être la chose à dire, mais ça sonnait peut-être bizarre.
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Dernière édition par Will Hughes le Mar 27 Juin 2023 - 16:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Sam 24 Juin 2023 - 20:36
D'me retrouver dans l'espace de Will, ça me faisait beaucoup de bien. J'avais bien angoissée d'le retrouver, ne sachant pas vraiment comment on allait réagir l'un et de l'autre de se revoir après autant de temps. Mais j'pouvais que constater qu'entre nous, c'était toujours un peu pareil. Il me troublait, et tout ce qu'il dégageait, ça m'faisait me sentir un peu mieux. J'avais pas mal besoin de soutient en ce moment et j'crois qu'il l'avait compris et j'sentais qu'il était prêt à m'accueillir, avec son air adorable et sa gentillesse à toute épreuve. Vraiment, Will, c'était un gars génial. J'm'étais faussement offusquée de savoir qu'il ne m'avait pas préparé un super repas. J'riais un peu à sa remarque, et finalement, j'soulignais que c'était une blague. J'pouvais pas m'empêcher d'poser les yeux sur lui et d'le regarder sourire avec beaucoup de trouble en moi. Nan mais ce sourire, cet air qu'il avait là, ça me faisait complètement craquer. Et la suite de ses mots, ça me réchauffait tellement en dedans. La p'tite référence à notre voyage en Colombie, c'était pas rien. Même après tout ce temps, il se souvenait. Il se souvenait que c'était mon plat favori, que c'était mon p'tit plaisir. J'lui rendais son sourire. "Toi, tu sais me parler. Bien sûr que ça me dit! C'est l'paradis ici, s'il y a des empanadas." Et s'il y a Will aussi. Mais ça j'me gardais bien d'le dire. Même si j'le pensais très fort. On s'retrouva dans la voiture, après avoir chargé mes valises dans le coffre. J'prenais place et j'inspirais lentement, tentant de comprendre un peu tout ce qui se passait dans ma vie. Mais c'était peine perdue. J'étais paumée dans ma tête et j'tardais pas à le faire savoir à Will. Il posa sa main sur ma cuisse. Ce contact me fit un p'tit frisson que j'tentais de dissimuler même si instinctivement, mes yeux s'était posée sur sa main, un p'tit sourire de bien-être se dessinait sur mes lèvres. Je l'écoutais attentivement. Il était si réconfortant dans ses paroles. Il avait raison, ça servait à rien de vouloir brûler les étapes. Demain sera un autre jour. C'était l'instant présent qui comptait. "D'accord" que j'disais simplement, portant mon regard vers l'extérieur. C'était tellement nouveau pour moi tout ça. Le trajet se fit en silence, j'crois que j'm'étais un peu perdue dans mes pensées, et Will me laissait le temps nécessaire pour assimiler ce que je pouvais. On s'arrêta au restaurant Colombien, dans lequel on fit un hold-up d'empanadas. Clairement, on en avait pris dix fois trop, mais j'crois que lui comme moi, on était jamais rassasié de ces p'tits délices. On arriva finalement dans l'appartement. Les mots de bienvenue de Will me réchauffèrent le coeur. "C'est chouette chez .. nous." que j'disais posant mon regard un peu partout, m'imprégnant des lieux, j'pouvais y retrouver l'univers de Will et c'était terriblement réconfortant. "Tu me fais visiter?" que j'lui disais en posant le sac d'empanadas sur le comptoir de la cuisine. "Et après, on dévore ces p'tits délices là, ça sent tellement bon!" J'lui souris, replaçant un mèche de mes cheveux roux derrière mon oreille. J'le faisais toujours quand j'étais un peu nerveuse. Il le savait Will, que j'faisais ça quand j'étais troublée. J'espérais juste que ça ne se voit pas trop. Parce que là, en fait, pour être tout à fait honnête, la seule envie que j'avais, c'était d'me réfugier à nouveau contre lui et sentir ses bras réconfortant m'envelopper.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Mer 28 Juin 2023 - 23:34
Poppy & Will
De ravoir Poppy devant moi, c'était un peu comme si ces trois ans sans elle n'avaient jamais existées. Comme si y'avait plus aucune fille sur terre qui importait. Parce que c'était précieux ce que j'avais avec Poppy. Et elle était spéciale, mine de rien. Spéciale parce qu'elle avait sa personnalité bien à elle, son petit sourire timide en public, mais ce petit éclat de folie lorsqu'on était que tous les deux. Spéciale aussi pour moi, la seule qui avait vraiment réussi à voler mon coeur, à se faire un chemin et à laisser sa trace. C'était quand même un exploit qu'après 6 ans de relation et 3 ans sans se voir, il y est toujours ce même effet entre nous. Ça m'faisait remettre les choses en question un peu. Tout d'un coup, en voyant son sourire lorsque je parlai d'empanadas, j'oubliai complètement pourquoi on avait rompu. « Y'a quelques raisons qui font que c'est le paradis, mais t'auras l'occasion de les découvrir. » lui dis-je avec un sourire, espérant la rassurer sur son séjour à Bowen. La route fut plutôt courte, le temps d'attente pour notre festin également. Je laissai l'espace nécessaire à Poppy pour être dans ses pensées durant le trajet, me permettant de mettre ma main sur la cuisse pour lui faire savoir que j'étais là. Je la laissai quand même pas là tout le trajet hein, j'lui laissais de l'espace j'ai dit. Une fois l'arrêt complété, on se retrouva bien vite chez moi - ou plutôt chez nous - avec l'espoir que Poppy se sente comme chez elle. J'lui fis un sourire à son commentaire et me dirigeai immédiatement vers le salon pour ouvrir la cage de Trempette, mon petit golden retriever. « On commence la visite par Trempette, c'est mon chiot depuis quelques semaines. C'est pas le plus discipliné, mais il apprend. » déclarai-je alors qu'il courait déjà vers elle. « Enfin, on apprend. Lui et moi. » rectifiai-je en riant. « Si jamais t'as besoin d'un câlin, il fait les meilleurs. » affirmai-je en revenant vers elle. Je fis un petit sourire malicieux avant d'ajouter : « Enfin, les meilleurs après moi. » Je laissai Trempette nous suivre tandis que je fis visiter mon petit appartement de 4 pièces à Poppy. Une chambre, un salon, une cuisine, une salle de bain et une terrasse à l'arrière. Rien de majestueux, mais j'étais confortable. « Et c'est là que tu vas dormir. » lui dis-je en pointant ma chambre. Les draps avaient été changés et j'avais tenté de rendre tout ça le plus accueillant possible pour elle sans qu'elle sente qu'elle dormait dans mes affaires. « Tu peux étaler tes choses comme tu veux, dans la salle de bain aussi. Vraiment, fais comme chez toi. » lui dis-je en souriant. On avait jamais habité ensemble avec Poppy, on vivait chez nos parents à l'époque, mais on était tout le temps ensemble donc c'était tout comme. J'espérais ne pas l'avoir trop bombardé d'infos, j'avais bien vu qu'elle était nerveuse avec son petit tic. J'lui pris la main et l'entrainai à nouveau vers la cuisine. « Maintenant on mange, avant que tu t'affales par terre de faim et de fatigue. Le plus important est fait. » l'incitai-je en la dirigeant vers la table. Je sortis des assiettes, deux verres et de la limonade et je pris place avec elle. « Et que je te vois manger l'entièreté de ceux au boeuf Poppy Watkins! » l'avertis-je d'un faux ton menaçant.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Jeu 29 Juin 2023 - 1:48
Sur la route qui nous emmenait jusqu'au restaurant colombien, puis jusqu'à l'appartement de Will, j'étais restée assez silencieuse, assez songeuse. J'crois que je réalisais pas trop ce que je vivais en ce moment. Le p'tit contact de sa main sur ma cuisse, ça m'avait fait frissonner, ça m'avait fait me rappeler à quel point Will, il comptait énormément pour moi et j'me surprenais à avoir envie de beaucoup plus de contacts dans ce genre avec lui. Notre relation de six ans, elle avait été belle. Un peu houleuse sur la fin, mais belle quand même. Will, il avait su mettre de l'amour dans ma vie, il avait su me faire me sentir belle, intelligente, drôle, tout un tas de truc auquel je ne croyais pas avant. Will, il faisait ressortir la plus belle version de moi et j'étais assez sereine de retrouver ça, avec lui, aujourd'hui. Puis, Will avait remis ses mains sur le volant, laissant comme un vide sur ma peau. On était arrivé jusqu'à chez lui et assez rapidement je fis la rencontre d'un adorable petit chiot. Forcément, les p'tits chiots comme ça, ça me faisait craquer. Instinctivement, j'me mettais accroupie pour accueillir Trempette qui venait faire ma connaissance. Elle semblait assez fougueuse, jeune en fait. Mais elle était adorable. Je ris à entendre les remarques de Will. "La p'tite cage là, c'est pour éviter qu'elle saccage ton appartement quand tu n'es pas là?" Aussitôt, je retournais mon attention vers le chiot, caressant sa bouille. "Oh mais toi, je vais beaucoup t'aimer tu sais. Et demain, tu vas pas retourner dans ta p'tite cage, parce que j'vais bien m'occuper de toi, on va bien s'amuser toute les deux." Ouais, là, j'avais pris une voix vraiment d'idiote qui parle à un animal adorable, mais j'y pouvais rien, c'était instinctif. La remarque de Will, sur les câlins, me fit rater un battement de coeur. J'restais le plus stoïque possible, tentant d'empêcher un p'tit sourire malicieux de naîter sur mes lèvres. J'reprenais un peu sur moi et j'tournais la tête vers Will, tout en me relevant. "Qu'est ce que je suis chanceuse, moi alors." J'lui adressais une petite mine un peu gênée, j'crois même que mes joues avaient rougies un peu. Mais très vite, je passais à autre chose, puisque Wil commença la visite de l'appartement. C'était assez petit mais très confortable et cocconing. J'allais bien me sentir ic. Lorsque Will m'annonça qu'il me laissait sa chambre, j'le regardais avec des grands yeux écarquillés. "Ah non non non, Will, je vais pas te mettre à la porte de ta propre chambre. C'est pas entendable ça. Je vais dormir dans le canapé." J'me doutais bien que j'démarrais une bataille que j'allais pas gagner. Will, il était gentleman, alors j'imaginais bien que pour rien au monde il n'allait me laisser dormir sur le canapé. Mais par principe, je préférais lui montrer mon mécontentement. Will me prit par la main pour qu'on retourne dans le salon. Ce p'tit contact, encore là, il me fit frissonner. Instinctivement, je serrais un peu mes doigts autour des siens. Puis, on se retrouva à table. Je souris à ses mots. "Et après, je vais dormir jusqu'à demain soir, au moins!" que j'lui dis tandis qu'il installait le couvert. J'le laissais tout faire, parce que j'aimais bien juste poser mes yeux sur lui et le regarder évoluer autour de moi. Will s'installe en face de moi et il prit un air faussement menaçant. "Woo, ça rigole pas ici, c'est l'armée ou quoi? J'vais p'tete essayer de trouver quelqu'un de plus doux pour mon arrivée finalement." que j'lui dis, avec un p'tit sourire en coin. Oh que non, je ne voudrais absolument personne d'autre que Will. On commençait à manger, j'avais bon appétit mais clairement, là, je ne pouvais plus rien avaler et il en restait encore des tonnes. "On a vraiment déconner avec les quantités hein?" que j'lu dis en minaudant un peu. "J'pourrais jamais tout finir." J'me reculais sur la chaise et je posais mes deux mains sur mon estomac. Comme si j'étais, bien, et heureuse. "Toi et des empanadas, vraiment, j'pouvais pas rêver mieux." Oh, est-ce que j'avais vraiment dit ça? Trop tard, c'était sorti, et j'remettais mes cheveux derrière mon oreille, bien troublée de ce que je venais de dire, baissant un peu le regard. On allait mettre ça sur le compte de la fatigue, hein?
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Mer 5 Juil 2023 - 16:53
Poppy & Will
Même si l'appel de Poppy m'avait pris par surprise, j'étais vraiment content de pouvoir l'accueillir ici et de lui offrir un endroit safe pour qu'elle puisse prendre une pause de sa réalité. J'étais aussi vraiment content qu'elle vienne à la rencontre de mon univers, de ma vie ici. En passant toutes ses années à voyager, j'rencontrais des gens constamment, mais j'avais pas souvent le temps de bâtir des trucs réels, des amitiés profondes. J'pouvais pas dire que j'avais un grand cercle qui m'connaissait réellement. Poppy, elle faisait partie des rares personnes qui avaient vu tous les aspects de ma personnalité. Probablement l'une des seules mêmes. Elle m'avait vu à mon climax de joie mais elle m'avait aussi vu triste, déprimé, vulnérable, brisé. Ce dernier point, c'était quand on s'était séparé à l'aéroport. La dernière fois qu'on s'était vu avant aujourd'hui en fait. Une vie sans Poppy, j'l'avais jamais envisagé à partir du moment où on s'était rencontré à l'adolescence. On était comme un package deal tous les deux, tout le monde le savait. Alors la perdre, ça avait été comme perdre une partie de moi et ça avait été dur. D'la revoir là aujourd'hui, j'retrouvais cette partie là, mais aussi, j'retrouvais la personne avec qui j'avais jamais eu peur d'être moi-même, en entier. Même avec mon frère j'me gardais une certaine retenue. On parlait de pas mal de choses ensemble, mais ma relation avec Poppy, j'l'avais souvent gardé pour moi tout seul. J'savais pas ce que l'avenir nous réservait, mais une chose était sûre, en la voyant là dans mon appart, j'savais que ces trois années avaient rien effacé. «Ouais exact, elle est plutôt curieuse Trempette, surtout avec mes baskets. » dis-je en rigolant. Parce qu'en étant devant moi maintenant, ça signifiait aussi que j'devais lui faire faire une visite et par le fait même, lui présenter Trempette qui serait également sa coloc. La voix que Poppy prit avec mon chiot me fit sourire, évidemment. J'la trouvais cute et j'avais aucun doute qu'elles allaient bien s'entendre. J'me permis même un petit commentaire sur le vif du moment concernant nos câlins respectifs, peu conscient de l'impact de mes paroles sur la belle rousse. C'est donc avec un sourire bien niais que j'lui fis visiter l'entièreté de ma demeure. Ça ne dura pas bien longtemps vu la grandeur, mais tout l'essentiel était là, comme la chambre qui devenait maintenant la sienne. « Tu penses vraiment que j'te laisserais dormir sur le canapé Pops? Tu m'connais mieux que ça quand même. » lui dis-je avec un sourire charmeur. Tout était déjà installé pour elle de toute façon alors même si elle insistait, ma réponse serait la même. Elle avait besoin d'être bien et de bien dormir en plus. Ce débat pris fin et on se retrouva à table pour manger nos fameux empanadas. J'installai le tout et insistai, parce que j'la connaissais Poppy, elle avait des préférences et j'allais me retrouver avec la même sorte à la fin alors que j'aimais bien la variété. « Oui vas-y donc, j'suis certain qu'un de mes voisins se fera un plaisir de t'accueillir. » lui dis-je en rigolant. En vrai, Poppy elle aurait pu manger tout ceux qu'elle voulait, ça m'aurait pas dérangé pour le moins du monde. Elle resta tout de même sage et à la fin, c'est une grosse quantité d'un peu de tout qui nous resta. « C'est pas grave, il en restera pour demain. » dis-je en m'appuyant contre le dos de la chaise, l'estomac bien rempli moi aussi. Poppy, elle fit un sourire, probablement le plus sincère depuis son arrivée en terres australiennes d'ailleurs. Sa phrase me fit sourire, mais j'savais que ça l'avait gêné un peu. Elle fit ce qu'elle faisait tout le temps dans ces circonstances : placer une mèche de cheveux derrière son oreille. « Un duo difficile à battre, j'en conviens! » approuvai-je avec un grand sourire. J'essayai de faire comme si ça m'avait pas rendu vachement heureux ce qu'elle venait de dire là, tasser le malaise du revers de la main. « Attend de voir les plages aussi, j'risque d'être relayé au troisième rang. » lui dis-je avec un petit rire. C'était magnifique ici, on avait rien de tel à Seattle. Je la regardai un petit moment, sourire aux lèvres, comme pour m'imprégner de ce moment. Elle était belle Poppy, elle l'avait toujours été. J'me sortis de ce moment pour tout ranger rapidement, je m'en occuperais plus en profondeur demain, quand elle dormirait. « T'as envie de prendre une douche? De dormir tout de suite? » lui demandai-je finalement, bien déterminé à ce qu'elle soit bien et reposée.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Sam 8 Juil 2023 - 0:13
Ca faisait beaucoup de choses beaucoup trop nouvelles pour moi, à intégrer d'un coup. Un nouveau continent, un départ à zéro, une perte totale de repère, un compte en banque quasiment vide, une vie professionnelle réduite à néant .. ouais vraiment, là, j'étais assez perdue. Mais j'avais Will. Et ça, ça valait toutes les boussoles du monde. A l'instant où je l'avais vu, j'me sentais déjà plus sereine. J'avais vite retrouvé cette ancienne impression, la même que j'ressentais à l'époque où on était encore ensemble. Cette impression que ma place, elle était là, toute trouvée, à côté de lui. Il mettait d'la lumière dans ma vie. Par ses sourires, ses gestes, ses mots. Juste lui en fait. D'le revoir là, ça faisait remonté tout un tas de sentiments que j'pensais définitivement évanouis. Mais non, en l'espace d'une seconde, tout avait repris la même place, dans mon coeur. Et c'était assez déstabilisant. Parce que Will et moi, c'était fini. Depuis trois ans maintenant. Ca en fait des jours loin de lui, à tenter de l'oublier. Et ça revenait aujourd'hui, encore plus puissant qu'avant. Mais j'tentais par tous les moyens de sembler un peu détachée, j'tentais de ne pas rougir trop souvent en écoutant ses p'tites attentions, j'tentais de ne pas le regarder avec un regard trop mielleux. Et lui, j'avais l'impression qu'il ne captait pas tellement tout l'effet qu'il me faisait. Alors j'disais rien et je dealais avec ça, comme je pouvais. Il me rendait pas la tâche facile Will, avec ses histoires de câlins mais j'gardais la tête froide, autant que je pouvais. Il m'avait fait visiter l'appartement, et bien évidemment, il avait voulu me laisser sa chambre. J'avais protesté, juste pour la forme parce que je savais parfaitement que rien n'aurait pu lui faire changer d'avis. J'levais les deux mains, en signe de résignation, le sourire aux lèvres. "Ok ok, j'bataille pas. J'm'incline." Puis finalement, on se retrouvait à manger, l'un en face de l'autre. Il avait fait une remarque faussement autoritaire et sa réponse me fit rire. "P'tete bien que j'vais le faire." que j'lui dis sur un ton un peu de défi. Mais non, il savait bien que j'étais bien incapable d'aller chercher quelqu'un d'autre. Déjà parce que j'étais une sauvage et que j'me demandais bien comment j'allais réussir à sortir toute seule dehors, et puis surtout parce que j'voulais personne d'autre que Will pour mon arrivée à Bowen. C'était la perfection. Et j'avais pas tardé à le verbaliser, à la fin du repas. J'avais pas trop réfléchis et c'était sorti tout seul. Mes joues s'étaient un peu empourprée. J'pense que Will voyait bien que tout ça, ça remuait pas mal de feels en moi, mais il avait la décence de pas trop s'y attarder. Sa réponse me fit sourire. "Si on rajoute Trempette qui a largement ses chances dans ce concours, tu risques même de quitter le podium." Bah ouais, autant aller dans son sens, et pas lui crier haut et fort qu'il aurait la première place dans mon coeur pour l'éternité. Non, ça, ça me ressemblait pas. Cela dit, j'le pensais bien fort. Nos regards restèrent connectés un instant, où j'sentais beaucoup de trouble en moi et finalement Will nous sorti un peu de ce moment. J'me levais en même temps que lui, pour l'aider à débarrasser le principal. "J'prendrais bien une douche oui, et après on regarde un film? Comme ça je pourrais m'endormir devant." J'le toise d'un petit sourire. Will, il savait bien que j'avais cette fâcheuse tendance à m'endormir devant les films. Encore plus avec un décalage horaire. J'quittais la cuisine pour aller dans la chambre, où j'avais posé mes valises. J'en sortais une nouvelle tenue, un jogging en coton et un hoodie court qui allait avec. J'prenais aussi ma trousse de toilette et j'prenais la direction de la salle de bain. J'y restais une petite vingtaine de minutes. J'en ressortais toute propre, toute fraiche, mes longs cheveux roux encore mouillés qui tombaient dans mon dos. Will était sur le canapé, et j'me mettais à côté de lui. En tailleurs. J'portais mon attention vers l'écran de la télévision. "Aloors, qu'est ce que tu nous as trouvé?" que j'disais avec un p'tit sourire aux lèvres. J'me calais bien dans le canapé, tout près de Will, mais pas trop. Histoire de garder un peu de contrôle.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Mar 25 Juil 2023 - 1:16
Poppy & Will
Avoir Poppy dans cet appart, mon appart, en Australie, c'était un peu irréel. Un irréel positif, évidemment. Après 1095 jours passés sans elle, c'était comme un baume sur le coeur de la revoir. Poppy, c'était familier, réconfortant, mais c'était pas juste ça. C'était spécial, unique. Ce lien qu'on avait, ces sentiments, j'me rendais compte que c'était toujours là, c'était pas un truc qu'on pouvait effacer parce qu'on avait décidé de vivre loin l'un de l'autre. C'était fort. Mais j'lui avais fait de la peine à Poppy. On s'en était mutuellement fait, mais elle l'avait eu plus dur que moi, parce que c'est elle qui était restée derrière avec tous nos souvenirs. Alors j'voulais pas aller là, ressasser tout ça alors qu'elle était vulnérable et qu'elle était passé à autre chose. J'allais prendre soin d'elle, être là pour elle, puis respecter cette limite. Cette limite voulait dire lui laisser mon lit et prendre le canapé. J'allais pas lui proposer qu'on dorme ensemble et j'allais encore moins accepter qu'elle dorme sur le canapé. J'faisais mon gentleman là, mais c'était aussi juste la moindre des choses. Heureusement, elle savait à qui elle avait à faire : une tête de cochon par excellence et donc, elle ne s'obstina pas trop longtemps. On attaqua notre repas, discutant de sujet plutôt casual en même temps. C'était de ça qu'elle avait besoin Pops, aucune prise de tête, pas besoin de réfléchir, juste des trucs légers. J'essayais de faire de mon mieux, de faire des blagues, détendre l'atmosphère, lui changer les idées. Ça se passait bien je pense, j'pouvais même apercevoir quelques sourires sur son visage. Juste ça, ça m'allait, ça m'rendait heureux et me réconfortait un peu. Elle serait bien ici, à Bowen, éventuellement. J'lui sortis même des p'tits trucs qui pourraient lui plaire dans la ville, comme les plages. Je mis une main sur mon coeur, faisant mine d'être blessé alors qu'elle disait que je pouvais quitter le podium à tout moment. « J'vais faire comme si j'avais pas entendu ça. Ça fait trop mal. » lui dis-je d'un air dramatique avant de me mettre à rire. On rangea le tout et j'proposai à Poppy de prendre une douche, d'aller dormir, de faire n'importe quoi qui pourrait lui faire plaisir, me doutant qu'elle devait être fatiguée vu le décalage horaire de fou avec les États-Unis. Elle opta pour la douche et un film, un classique, elle allait pouvoir s'endormir devant, comme dans le temps. « Excellent choix, la sieste devant la télé, c'est même conseillé! » dis-je avec un grand sourire. Ça me rassurait même un peu d'être avec elle alors qu'elle s'endormirait, juste pour m'assurer qu'elle était ok. Je la laissai aller se doucher, lui pointant les petites directives pour la douche et m'installai sur le canapé, un peu au centre et tentai de trouver un film. Pas que ça avait une importance quelconque, comme Poppy dormirait devant et moi, j'ferais pas long feu non plus. Pas certain que je sois bien concentré non plus. Je zieutai Netflix quelques minutes, puis repérai un film, un classique, un qu'on avait vu mille fois. C'était peut-être too much de ma part d'le mettre, mais en même temps, ça m'apparaissait comme une évidence. J'le laissai donc sélectionné et attendit que Poppy revienne, scrollant un peu sur mon téléphone en attendant. Elle mit plusieurs minutes avant de venir s'écraser sur le canapé à mes côtés. Pas trop loin, mais pas trop près non plus. Je pris une couverture dans un panier à côté de moi et la déposai sur ses jambes, histoire d'être prêts pour le moment où elle dormait et aurait sûrement froid. « J'ai trouvé Jumanji. L'original là, qu'on aimait bien. » dis-je avec un petit sourire. « J'sais pas si ça te va, mais sinon on peut mettre au chose aussi. » dis-je rapidement après, juste au cas où ça lui plaise pas finalement. J'avais visé juste avec les empanadas, mais peut-être que je poussais ma chance avec ce souvenir-là aussi. Je lui jetai un petit regard de côté, juste pour voir à quel point elle était belle comme ça, les cheveux humides, déjà plus à l'aise qu'à son arrivée. Un léger silence s'était installé alors que j'le brisais. « J'suis content que tu sois là Popsy. » lui dis-je doucement, d'une voix bien basse mais sincère. J'la regardai comme ça quelques instants avant de me ressaisir et de mettre le film en marche. Les limites, fallait que j'garde ça en tête.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Mer 26 Juil 2023 - 23:18
J'allais devoir m'y faire à avoir de nouveau Will dans mon espace vital. C'était pas chose évidente, parce que malgré les nombreux mois qui nous avait séparé, j'me rendais compte, en moins de quelques heures, que j'avais encore un sacré paquet de feels pour lui. Il avait ce p'tit don pour tout rendre beau, pour tout rendre simple. Il avait ce p'tit truc de réconfortant, de sécurisant. Et j'en avais vraiment besoin en ce moment. Plus que jamais. J'avais perdu tous mes repères en venant ici, et j'étais bien forcée de constater que lui, il représentait un sacré bel équilibre dans ma vie. Même si j'savais que j'allais devoir rien lui montrer. J'voulais pas qu'il pense que j'étais venue ici pour le reconquérir. C'était pas mon but. Il avait juste été la seule personne avec qui je voulais être pour affronter cette tempête. J'avais jamais vraiment consacré mes sentiments à quelqu'un d'autre depuis notre séparation. C'était lui et seulement lui. Dans son appartement, que j'allais occupé moi aussi pendant un certain temps, ça se passait bien. On avait reconnecté assez vite, comme si l'alchimie entre nous, elle était toujours bien présente. J'me contenais beaucoup pour pas laisser apparaître ma gêne de me retrouver là. Faut dire aussi qu'il me lançait des p'tits sous-entendu avec son beau sourire et j'fondais vraiment de l'intérieur. Mais j'gardais le contrôle. J'lui avais même si qu'il risquait de quitter le podium, détrôné par Trempette, les plages et les empanadas. Clairement, c'était un mensonge, parce que Will, il aurait toujours une place spéciale dans mon coeur. Un coin rien que pour lui. Il réagissait, portant sa main sur le coeur, comme si je le brisais. J'riais de le voir faire un peu le clown. Ouais, Will il avait toujours réussi à me faire rire. Ca faisait aussi parti des innombrables dons et pouvoirs qu'il avait sur moi. Sans même s'en rendre compte. Une fois le repas terminé, j'lui proposais, après ma douche, de regarder un film pour que je puisse m'endormir devant. C'était un peu ma spécialité et ça faisait comme écho à notre vie d'avant. Comme si rien n'avait changé. Alors qu'assurément, tout avait changé. Will me donna quelques directives pour appréhender la salle de bain et puis, j'prenais ma douche avant de le rejoindre dans le salon. Il avait trouvé un film et alors que je prenais place sur le canapé, ni trop près ni trop loin, il m'annonçait le programme. J'lui souris, presque tendrement. C'était un peu notre film à nous. On l'avait vu des dizaines de fois et j'devais bien admettre que ça me troublait un peu de repenser à tout ça. Mais j'crois que j'étais juste contente de revivre cet instant avec lui. Je tournais la tête vers lui. "Jumanji, c'est parfait." que j'lui dis, presque d'un murmure. Ouais, à ce moment précis, mon coeur il faisait un peu n'importe quoi, j'étais bien troublé par lui, ses yeux et son sourire. J'reportais mon regard vers l'écran, il ne fallait pas que j'me perde dans ses yeux. J'le voyais, dans mon champ de vision latéral, il me regardait. J'sentais un peu mes joues s'empourprer. Ca me faisait ça presque chaque cinq minutes depuis que je l'avais retrouvé et j'crois que j'allais devoir m'y habituer. Will brisa le silence et j'retournais mon regard vers lui. J'plantais mes yeux dans les siens. "Et moi, j'suis contente de t'avoir retrouvé." J'souris un peu, avant de tourner à nouveau le visage vers la télévision. J'sentais du trouble dans mon esprit et des p'tits papillons dans le creux de mon ventre. J'allais devoir rester focus sur le film, pour ne pas céder à la tentation d'me rapprocher de lui. Will avait installé un p'tit plaid sur mes jambes, j'me calais bien dans le canapé et Will lança le film. "Tu crois que j'vais m'endormir au bout de combien de temps?" que j'lui dis, un p'tit sourire sur les lèvres. Tout de ce film me faisait remonter des souvenirs, vraiment agréables. J'étais si bien à côté de lui. Le film avança, un peu et je sentais mes yeux de plus en plus lourds. Quelques dizaines de minutes après le début, je me sentais sombrer dans le sommeil. Une fois somnolente, j'me recalais un peu, me rapprochant de Will pour déposer ma tête contre son épaule. C'est juste une question de confort, ok? Rien de plus. J'trouvais ça tellement réconfortant d'être contre lui. Juste ce contact là, il me détendait encore un peu plus. J'respirais lentement son parfum, celui qui m'avait tant manqué. Je soupirais d'aise. "Qu'est ce que tu sens bon, Will." que j'disais vraiment en murmurant. C'était à moitié dans mon sommeil que j'avais parlé, sans me rendre vraiment compte que j'avais dit ça à voix haute. Mais mince, j'étais vraiment la pire pour cacher quoi que ce soit.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy) Lun 31 Juil 2023 - 22:42
Poppy & Will
Retrouver nos habitudes, nos petits moments réconfortants comme on le faisait avant, ça s'était fait de façon bien trop naturelle pour Poppy et moi. Comme si y'avait jamais eu ce gap entre avant et maintenant. Les empanadas, les blagues, les regards, le film, ça faisait remonter beaucoup de souvenirs et même si en soi, le sentiment n'était pas désagréable, ça pouvait compliquer bien des choses. Et la vie de Poppy, elle était déjà assez compliqué comme ça sans que j'y rajoute mon petit grain de sel. Ça demandait donc une bonne dose de self control pour ne pas me laisser envoûter par le moment. C'était encore plus dur en la sachant là, tout près de moi sur le canapé. J'aidais pas trop ma cause en choisissant Jumanji, mais ça me semblait être de circonstance. Et puis, sans penser d'abord à moi et comment j'me sentais, j'voulais surtout apporter une ambiance rassurante et familière à Pops. Vu sa réaction, on pouvait dire que c'était réussi, elle me semblait contente. Difficile de la lire par contre alors que j'mentionnais être content qu'elle soit là. C'était p'tête égoïste d'être content de ça, vu le malheur qu'elle vivait. C'était p'tête une gaffe de lui avoir fait savoir. En tout cas, elle ne chercha pas à prolonger le moment et j'pense que c'était tant mieux qu'on se concentre les deux sur le film que j'mettais en marche. « J'dirais.... vingt minutes. J'suis généreux. » supposai-je avec un petit sourire, tournant la tête à nouveau vers elle. Très généreux, surtout vu le décalage horaire. Ce ne serait pas étonnant que Poppy s'endorme dès qu'on cesse de parler. J'me concentrai à nouveau sur le film, me laissant prendre par l'histoire même si je la connaissais par coeur. Après plusieurs minutes, Poppy déposa sa tête sur mon épaule et ma main alla automatiquement se déposer sur sa cuisse, par dessus la couverture. Là aussi, c'était juste une question de confort hein. J'sentais sa tête plutôt lourde, signe qu'elle s'était endormie, ou bien qu'elle était très près de l'être. J'avais presque envie, moi aussi d'appuyer ma tête sur la sienne et d'me laisser aller au sommeil. J'comptais tout de même finir le film, comme ça elle pourrait bien dormir pendant un moment. Avant que j'repose les yeux sur l'écran, elle murmura quelques mots qui me firent bien sourire. D'ailleurs, ce sourire de débile resta accroché à mon visage pendant l'entièreté du film alors que Poppy respirait doucement à côté, sombrant dans le sommeil. Lorsque les crédits de la fin apparurent, je fermai la télé, bougeant doucement pour ne pas réveiller la belle rousse. J'la pris dans mes bras et l'amenai dans ma chambre pour la déposer sur le lit. Je déposai une couverture sur Poppy, un baiser sur son front et retournai me coucher sur le canapé. Je scrollai mon téléphone plusieurs minutes avant de finalement m'endormir moi aussi.
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Sujet: Re: nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy)
nobody said that it would last forever, that doesn’t mean we didn’t try to get there (poppy)