envie d'le regretter, trop tard, envie d'avoir raté l'coche - asher

tw : tension sexuelle
L’amitié femme homme, Asher y croyait, il y croyait très fort même, parce qu’il avait eu une meilleure amie, elle avait été sa partenaire de jeux dans l’enfance, sa confidente, la personne dont il avait été le plus proche jusqu'à ses dix-huit ans. La seule fille dont il avait vraiment été amoureux aussi… ouais ça coinçait peut-être sur ce point là. Cependant le truc avec Ash c'est qu'il pouvait autant être attiré par une femme que par un homme, probablement plus par les courbes féminines en vérité, mais ne soyons pas pointilleux. Le fait est qu'il avait bien le droit de se faire des potes sans avoir envie de leur sauter dessus à la moindre occasion, il n'était pas mort de faim ! Et clairement, jusque-là, il n’avait jamais vu Joan comme une partenaire potentielle. Mais là, cette nuit, à un peu plus de trois heures du matin, tandis que l’alcool brûlait ses veines et sa gorge, dans l’atmosphère tamisée de sa maison silencieuse -même son chien n'avait pas fait l'effort de se lever pour venir lui faire la fête- il sentait un truc changer, son regard qui se posait sur la française n'était plus exactement le même, il n’avait plus envie de faire des blagues ou de jouer au con. Imperceptiblement il bombait un peu le torse, bandait ses muscles, jouait de son regard sur la brune. Il ne l’avait jamais trouvée particulièrement attirante ou bien foutue, mais ça c'était parce qu'elle était sa pote de conneries. Et il fallait admettre que vue sous un autre angle, elle était carrément hot, Joan. Et contrairement à elle, sa raison foutait totalement le camp une fois qu'il switchait dans l'envie de l'autre. Depuis qu’il avait donné ce premier baisé, c’était mort. Il se foutait bien qu'ils soient amis, qu'elle ait peut-être quelqu'un dans sa vie, il se foutait même qu'elle ait quinze ans de moins que lui. Tant pis si quelques heures plus tôt ils raillaient ceux qui les auraient bien vu ensemble. À présent, il la voulait et le reste il dealerait avec plus tard. Il était devenu, en l'espace de quelques secondes, cet homme séducteur, sûr de ses atouts et de comment les mettre à profit. Tandis que Joan l’embrassait, il la rapprochait au plus près de lui dans un geste sec. Il avait envie de plus, que ça ne s’arrête pas. Pourtant ce fut lui qui mit fin à cette étreinte. Sans trop savoir pourquoi, il revenait à la réalité, rien n'avait plus de sens cette nuit. Il testait leur résistance, les limites de ce nouveau jeu. Il la cherchait pour mieux la retrouver plus tard. Même s'il se frottait au risque qu'elle reprenne ses esprits et que plus rien ne se passe par la suite. La brune le repoussa doucement et Rob recula de quelques pas, il aurait été tenté de l'entraîner avec lui, mais c'était lui qui avait proposé de continuer la visite, autant ne pas faire la girouette et garder sa ligne. Elle descendit de son perchoir et se retrouva à nouveau tout près de lui, pas assez au goût du boxeur. Bien qu'elle fasse à peu près sa taille, il la dominait malgré tout par sa carrure imposante, ainsi il pouvait la fixer avec un regard empreint de désir en esquissant un rictus amusé. Puis la française pris la tête de la visite, non sans manquer d’attraper la main du boxeur, c'était comme si, maintenant, ils étaient incapable de ne plus avoir de contact physique. Elle avança dans un petit couloir sombre qui menait jusqu'à la salle de sport que l’ex champion s'était aménagé, de base, ce ne serait pas la pièce qu'il aurait fait visiter en premier mais là il n'était pas en mesure de réfléchir. De toute manière, il était trop occupé à mater les fesses de Joan tant qu'il avait encore de la visibilité. Mais sans qu'il s’y attende, elle se retourna vivement, le prenant la main dans le sac à la reluquer. Il leva les mains en l’air comme s’il se rendait. Hééé j’ai rien fait de mal. T’as quand même un sacré ptit cul. Qu'il ajouta avec un petit sourire charmeur. Il n’aurait su dire si c’était à cause de sa réflexion, ou si, de base Jojo s’était retourné dans ce but, mais Ash se retrouva plaqué au mur. Il esquissa alors un nouveau sourire en hochant la tête. J’suis doué d’mes mains tu sais. Et sans lui laisser le temps de dire ouf, il la retourna contre le mur, la plaqua volontairement avec un peu de force  histoire de faire trembler la cloison. C'est solide, pas de problème. Puis il accrocha son regard et laissa ses mains caresser le corps de Joan, remonter de ses hanches sur son ventre, sa poitrine, il se pencha pour embrasser sa gorge, puis sa mâchoire. Elle avait allumé une flamme, à présent c’était un brasier qui le consumait.

@Joan Duquesne

Comment on en était arrivé là? A ce qu'il soit contre moi, mes jambes encerclant son bassin et nos lèvres scellées les unes contre les autres? J'en avais aucune idée. C'était comme si mon esprit avait totalement switch, que j'avais plus rien qui me rattachait à la réalité. Asher était passé du stade d'un giga bon pote, peut-être même l'un de mes meilleurs amis, au stade d'objet de désir. Mais genre, c'était indéniable là, que j'avais envie de lui. Quand bien même on s'était vu dans des situations pas possibles (je pensais bien évidemment à notre épisode vomito dans les poubelles du concours de bouffe), quand bien même il avait quelques années de plus que moi, et quand même bien on avait ricaner quand des convives de la soirée de laquelle on revenait nous avait prêté une relation, fallait bien admettre que ça avait changé. En l'espace d'une seconde. Un regard, un sourire en coin, des rapprochements et là, il semblait qu'on avait dans un tunnel, qu'on était pris dans une tempête qu'on pouvait pas refréner. Asher avait eu comme un p'tit moment de lucidité, en se détachant de mes lèvres, mais j'crois que c'était trop tard. J'arrivais pas à enlever de ma tête la vision de lui, contre moi, potentiellement sans vêtement. J'en arrivais même à me dire à cet instant que fuck l'amitié homme/femme, ça existait pas et que bordel, j'avais beaucoup envie de lui pour ça. J'l'avais pris par la main, pour visiter le reste de la maison, mes pas étaient déséquilibrés, mon esprit était ailleurs, on était saoul, totalement saoul, et la vodka ingurgitée juste avant nous aidait en rien à y voir clair. Mais j'étais bien. Dans ce p'tit jeu de séduction, dans cette envie irrépressible de l'embrasser à nouveau, de sentir ses mains sur mon corps. Alors qu'on marchait dans un couloir sombre, j'me retournais et lui semblait pris la main dans le sac. J'le regardais en plissant des yeux. "Bien évidemment que j'ai un beau cul, tu t'en rends compte que maintenant?" que j'disais en souriant en coin, tandis que j'm'approchais de lui pour le plaquer contre le mur. Bien évidemment, il s'laissait faire, car s'il y avait mis une résistance, je n'aurais probablement pas réussi à le faire reculer. L'idée là, c'était de tester la solidité de ses cloisons, comme une inspection des travaux finis, mais à notre façon. Les quelques mots d'Asher et le fait qu'il nous fasse pivoter et que j'me retrouve à mon tour plaquer contre le mur, ça m'allumait, encore un peu plus. Il avait un pouvoir de séduction incroyable Asher là. Oh que oui j'avais envie de voir à quel point il pouvait être doué de ses mains, comme il le prétendait. Bordel, il était hot. Et je sentais bientôt ses mains remonter contre mon corps, je penchais la tête sur le côté, lui offrant mon cou, fermant les yeux. Ouais là, il n'y avait aucun doute, ni lui moi n'allait faire marche arrière. Mes mains glissèrent contre son torse jusqu'au bas de son t-shirt que j'empoignais pour lui retirer. Ses lèvres quittèrent un instant ma peau. J'envoyais le t-shirt un peu plus loin, ne prenant clairement pas le temps de calculer l'endroit où je le jetais. C'était juste un élément de trop dans mes mains. Aussitôt, je me cambrais pour que nos bassins entre en contact, que j'le sente au plus proche de moi. J'captais son regard dans la pénombre, un instant, et clairement, avec mes yeux, j'lui envoyais pas mal de signaux, du genre "c'que t'es hot, comment j'ai envie de toi, surtout n'arrêtons pas ce qu'on est en train de faire" même si clairement, c'était une giga connerie et qu'on le regretterais probablement dès le lendemain. Mais demain, c'était pas maintenant. Là, c'était juste le feu de l'action. Je capturais à nouveau ses lèvres tandis qu'une de mes mains glissait dans ses cheveux et que l'autre s'aventurais le long de son torse, descendant de plus en plus. J'reculais légèrement le bassin pour laisser ma main venir caresser son entre-jambe. Pour être certaine que j'lui faisais de l'effet, même si clairement, à ce stade, j'avais plus tellement de doute.

@Asher Robertson

tw : tension sexuelle
Passer des ricanements de gamins racontant connerie sur connerie, à leurs deux corps qui se réclamaient, comme ça, en quelques secondes, c'était un sacré choc. Sur le coup Asher avait tenté de garder une attitude détachée, avec Joan c'était la déconne, les fou-rires, rien de sexuel. Jusque là, parce qu'à présent il ne pouvait s'empêcher de lorgner sur ses formes comme s'il les découvrait, comme si ça venait de lui tomber sur le coin de la figure qu'elle était une femme et qu'elle pouvait être sacrément attirante. Ce n'était pas un truc qui lui arrivait souvent au boxeur, généralement, femme ou homme d’ailleurs, lorsqu'il sentait une attirance, c’était tout de suite, après tout il avait deux yeux, il savait plutôt bien s’en servir. Et c'était arrivé plusieurs fois que l’attraction physique soit la première, puis l’amitié arrivait ensuite, avec Tahlia par exemple, elle était le parfait exemple en la matière. C'était plutôt facile pour Rob de mélanger amitié et plaisir, parce qu’il n’y avait jamais de sentiments qui arrivaient pour lui. L’amour, c'était une autre planète, un autre univers pour le barbu, lui il préférait largement ne pas se prendre la tête avec les complications du cœur. Mais il fallait bien admettre qu'il n’avait rien prémédité de ce qu'il était en train de se passer avec la p'tite française là. Et visiblement elle non plus. C'était peut-être juste l’alcool, ça ne pouvait être que ça, une putain de sacrée dose d'alcool dans la soirée, arrosée en plus par quelques gorgées de trop de vodka, qui avaient fini d’embuer les esprits et d'échauffer leurs corps. Et il avait sacrément chaud, Ash, à reluquer la brune dans ce couloir. Bah ouais, mais j’pourrais plus jamais l'ignorer maintenant. Jamais trop dans l’exagération ces deux-là. Et après tout dérapa à nouveau, Joan qui plaquait Asher contre la cloison, le brun qui répondait à son appel en faisant de même. À partir de là, c'était carrément foutu pour qu'ils se tiennent à quelque chose de platonique. La française était coincée entre la cloison, bien solide, et le corps puissant du sportif, lui offrit sa gorge à embrasser et il s’empressa de goûter à sa peau, laissant ses mains prendre connaissance de ses formes, son envie d’elle monter encore plus d'un cran. Rob s’éloigna quelques secondes de sa nuque et elle en profita pour lui retirer son t-shirt. Découvrait ses tatouages qu'elle avait déjà vu sur la plage, bien que dans la pénombre on ne distinguait qu'une forme massive. Elle revint rapidement caler son bassin à celui du brun, reprendre possession de ses lèvres. C'était intense, malgré l’alcool, ou grâce à ça, il semblait qu'ils vivaient toutes les sensations plus fort, leurs épidermes qui se répondaient, leurs corps qui ne voulaient former plus qu'un et eux, qui ne faisaient rien pour échapper à cette connerie. Il comprit totalement le message qu'elle voulait lui faire passer, leurs regards se répondaient, lui aussi la trouvait beaucoup trop hot, ses caresses le rendaient fou et il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Sa main à elle, qui descendait le long de son ventre jusqu'à se caler entre ses jambes, il se cambra pour accueillir cette caresse sur son membre déjà bien gonflé et lâcha même un soupir furtif en reprenant sa respiration. Continue Joan. Qu'il demandait dans un souffle, avant de dégager les cheveux du visage de la jeune femme, caressant sa nuque, reprenant sa bouche pour un baiser plein d’envie. Ils n'allaient pas pouvoir rester coincés dans ce couloir, mais à ce moment-là ils étaient bien incapables de se raisonner à bouger pour trouver un endroit plus confortable, incapable de quitter ce coin sombre, de se détacher l’un de l'autre.

@Joan Duquesne

tw : tension sexuelle, préliminaires

Ressentir une attraction physique aussi forte, c'était clairement pas dans mes habitudes. Et encore moins pour Asher. Ca m'avait jamais traversé l'esprit avant ce soir. Et pourtant, quand on avait fait notre baignade après le concours de hot-dog, on avait été très peu couverts. Lui en boxer, moi en sous-vêtements. Ca aurait pu déraper dans l'eau, mais clairement, on avait jamais effleuré l'idée. Asher, il était pas dans la zone possible. Jusqu'à là, après mainte et mainte verre d'alcool, assommée probablement par les dernières gorgées de vodka, il devenait tout les objets de mon désir. J'l'imaginais entièrement nu, contre mon corps, ses bras musclés m'enveloppant et son inimité contre la mienne. J'l'envisageais différemment et ça me paraissait parfaitement ok. Comme si l'alcool avait anesthésié ma conscience. On s'était cherché et j'crois que dans ce couloir là, on se trouvait définitivement. Dans la cuisine, sur le plan de travail, ça avait été comme un tour de chauffe. Mais là, ça devenait concret, encore plus réel, presque primitif. Quand il m'avait plaqué contre le mur, pour soi disant en vérifier la solidité, c'est comme si tout mon être avait frissonné en dedans. Des vagues d'excitation, voilà ce qu'il me faisait ressentir, Asher. Et encore plus lorsque ses lèvres touchaient mon cou et que ses mains caressaient mon corps. C'était devenu l'essentiel, de ressentir tout ça. Peut importe les répercutions, peut importe la suite, peut importe la gêne et les regrets. J'le voulais lui. C'était très sensuel c'qu'on vivait là, tous les deux, et ma main s'était glissée entre nos deux bassins, à la recherche de son érection que je commençais à caresser par dessus son pantalon. Aussitôt, je pouvais sentir son envie à lui et il m'embrassa encore un peu plus langoureusement, m'intimant de continuer. Ma seconde main rejoingnais son entre-jambe et je délassais le bouton de son pantalon pour pouvoir glisser ma main conter le tissu de son boxer, pour le ressentir encore un peu plus. "J'suis pas mal incapable de m'arrêter.." que j'soufflais entre deux baisers passionnés. Finalement, la visite n'avait pas été très loin, et j'crois que j'avais trouvé bien meilleur occupation. Clairement, ça me semblait totalement impensable d'arrêter ce qu'on avait enclenché. Je continuais mes caresses, ressentant ma propre envie monter en flèche. J'étais toute essoufflée de nos baisers, et j'me lassais pas de ressentir sa main contre ma nuque et sa langue contre la mienne. Tout ce que représentait Asher là, c'est comme si j'le découvrais. Comme si je l'envisageais d'une autre manière, il avait gagné un potentiel sex-appeal en un claquement de doigt. Et j'avais envie de plus. De beaucoup plus. Alors de mes deux mains, j'attrapais l'élastique de son boxer et son pantalon avec et je le faisais glisser contre ses jambes. Y avait aucune raison d'aller ailleurs, ça me traversait même pas l'esprit. Quand bien même on aurait été plus confortable ailleurs, là, je réfléchissais plus. Y avait plus de Jojo rigolote, non, là, c'était mon côté féline qui ressortait. Alors, quittant ses lèvres, je lui lançais un regard probablement d'allumeuse et je me faisais glisser, accroupie devant lui, toujours prise entre son corps et la cloison. Et sans réfléchir, je prenais son érection dans ma bouche. Parce que la seule chose que je voulais là, c'était d'lui faire perdre la raison. Quand bien même, elle s'était évaporée depuis un bon moment déjà. C'était son plaisir, avant tout le reste.

@Asher Robertson

tw : sexe, préliminaires

Avec Joan, Asher n'était pas totalement lui-même. Non pas qu'il jouait un rôle ou quoi que ce soit, c'est un truc naturel qu’il n’expliquait pas, la française révélait la folie en lui. Il n'avait pas tellement besoin de ça, vous allez me dire, il fallait admettre que le boxeur n'était, de base, pas le genre à se prendre trop au sérieux, il aimait s'amuser, se tourner en dérision. Mais depuis quelques années, à cause du procès et de toutes les merdes qui lui étaient tombées sur la figure, il s'était assombri, renfermé. À son arrivée à Bowen, il était un ours, il sortait peu, essayait d'avoir le moins d'interactions possibles avec les autres. Il ne vivait que pour la rénovation de sa maison, la boxe et un peu de sport en extérieur grâce à Orso, mais c'était tout. C'était d'ailleurs Orson qui l'avait poussé à participer à la fête de la Mangue et par ce biais qu’il avait rencontré Joan. Et là, il s'était passé un truc, un coup de foudre amical, un déclic quasi instantané, avec la brune, ils s'étaient trouvés et ensemble ils avaient enchaîné les conneries. Asher ne connaissait pas d'autres aspects de cette fille que le côté déconne, ce grain de folie qu’elle portait si bien. Il la connaissait sérieuse quand elle bossait parce qu'ils collaboraient ensemble sur cet atelier avec les jeunes de son association, mais même là, ils arrivaient à ne pas se prendre trop au sérieux. Et c'était finalement la même chose du côté de la française, elle n'avait jamais rencontré le Asher déprimé, contrarié, elle ne le connaissait qu’à faire des blagues graveleuses et à se marrer comme une baleine pour des enfantillages. Pourtant il pouvait être bien plus sombre. Mais il n’avait pas envie d'être comme ça avec elle. Par contre le côté séducteur, ça leur tombait dessus sans qu'ils s'y attendent. Le brun découvrait Joan sous le prisme de l’alcool, il la voyait belle, désirable, il la voulait et ça le consumait totalement à présent. Sa conscience avait pris sa valise et mis les voiles pour ne laisser place qu'à l’envie dévorante. Si seulement elle avait été capable de dire stop, peut-être auraient ils arrêté là, Ash aurait repris ses esprits et ç'aurait été terminé. Seulement elle s'était arrêtée dans ce couloir et malgré le manque de lumière il avait vu son regard briller. S’il avait envie d'elle, Joan n'était pas en reste non plus. Et c'était reparti, leurs bouches qui se cherchaient, se découvraient, leurs mains qui s’accrochaient au corps de l'autre. Et quand elle descendit jusqu'à son entrejambe, Rob était foutu, cette façon là qu'elle avait de le toucher, de faire réagir son érection, le rendit totalement fou. Il ne se priva pas pour lui signifier qu'il aimait ses caresses et la façon dont il l'embrassa en fut d'autant plus fougueuse. Au plus noir de cette nuit pleine de surprises, la meilleure de toutes fut bien celle-là, ils s'était trouvé, ils se voulaient. Asher avait laissé tomber les Jojo et autres surnoms, oublié ses allusions douteuses à leurs mésaventures passées, oublié également que le but de la présence de la brune sous son toit était de visiter sa maison. Tout ça était derrière eux, pour le moment elle le découvrait bien différent de celui qu’elle connaissait. Il n'était pas qu'un gros nounours un peu beauf, en vérité il ne l'était pas dans la vraie vie. Cette nuit il était sensuel, bien plus animal dans sa façon de la toucher. Il redevenait cet homme plein d'envie qui aimait le plaisir de la chair, qui aimait séduire et être séduit. Et Joan le séduisait totalement, dans sa manière d’être, de foncer toujours, mais avec cette flamme dans son regard, elle voulait lui faire perdre la tête et il n’était pas contre ce programme. Ash sentit son jean et son boxer glisser le long de ses jambes. Il regarda la brune suivre le mouvement en souriant. C'était surréaliste ce qu'il se passait là mais, bordel, que c'était bon, sa bouche qui prenait la place de ses mains. Ses lèvres qui s'emparaient de son sexe et le brun qui profitait de cette caresse en lâchant des soupirs de plaisir. Elle se donnait à fond, Joan er lui il s’abandonnait, jusqu'à sentir qu'il pourrait venir, là, dans sa bouche. Mais dans un sursaut de conscience, il rouvrit ses yeux qu'il avait fermé un instant. Arrête Joan. Relève toi. Sa voix était voilée, rauque à cause du plaisir qu'il ressentait. Elle se releva et en profita pour lui retirer son haut, découvrant sa poitrine. Il fondit sur ses lèvres avant de se redresser. T'as pas vu le salon. Il l'entraîna par la main dans la pièce adjacante, il fallait quand même avouer qu'il n'avait aucune allure avec son pantalon sur les chevilles, il en profita d'ailleurs pour le retirer, l'envoyant balader quelque part dans la maison. Le salon resta passablement dans la pénombre, seulement éclairé par la lumière venant de la cuisine, l'atmosphère tamisée suffisait à ajouter un semblant de sensualité, dessinant leurs ombres qui dansaient sur les murs. De toute manière, il le savait, elle s'en foutait totalement de la décoration actuellement. Une fois sur le canapé il s’y assit et lui retira son pantalon et ses sous-vêtements, découvrir son intimité juste à bon hauteur, il s'apprcha au plus près, pour pouvoir la goûter, laisser sa langue la caresser à son tour. Il n'y avait pas de raison qu'elle ne perde pas la tête à son tour.

@Joan Duquesne

tw : sexe, préliminaires

J'étais pas une spécialiste des relations amoureuses. Loin de là. C'était pas un truc que je fuyais particulièrement, c'est juste que ça faisait pas partie de ma personnalité de m'éprendre pour quelqu'un, de crusher, d'me sentir toute bouleversée par quelqu'un. Enfin, on pouvait aisément compter Milo qui était une belle exception à tout ça. Mais c'était différent, parce qu'il comptait pour moi depuis très longtemps. C'était une relation hors catégorie. Et pis il y avait aussi Concho, avec qui c'était bien flou depuis nos deux derniers ébats. Mais ça aussi, c'était une relation hors-catégorie. Celle que j'avais construite avec Asher, elle s'était avant tout fondée sur de l'amitié, sur un vibe commune, sur une envie de pas se prendre la tête. Et puis j'avais jamais eu envie d'lui faire du charme à Asher. Il était pas dans ma tranche d'âge. Même si ce soir, j'le trouvais fucking attirant et qu'il était carrément bien conservé malgré son grand âge (). Il était beau Asher, il dégageait un truc ce soir, cette nuit, dans cette ivresse, que j'trouvais irrésistible. Et j'me laissais prendre à une ambiance, à une atmosphère, un truc venu de nul part. C'était p'tete parce qu'on était isolé là, dans cette forêt, dans cette maison flambant neuve, au milieu de la nuit. C'était p'tete qu'on extériorisait un truc bien enfoui. De toute manière, j'étais pas en mesure d'analyser. C'était trop en dehors des lignes pour que ça soit rationnel. On s'était juste regardé à un moment bien précis et nos esprits avaient switch off. Et j'nous trouvais bien là, tous les deux, à s'caresser, à s'dévorer du regard. Ca m'semblait parfaitement normal. Comme si ça tombait sous le sens. Clairement, j'pensais pas au lendemain, à ce qu'on allait ressentir. C'qui comptait, c'était juste nous, notre envie de l'autre et les lèvres d'Asher sur ma peau. Dans ce couloir sombre, on s'découvrait. Et j'ressentais aucune gêne, probablement anesthésiée par l'alcool. Et pis, même, j'avais jamais ressenti de gêne quand Asher était là. J'me sentais 100% moi même. Il éveillait les trucs les plus primitifs en moi. Même si parfois ça s'apparentait à de la grosse beauferie quand on faisait nos blagues à deux balles et nos sous-entendus bien graveleux, là ce soir, ça faisait juste ressortir un truc entier. Un truc brut. Et j'voulais pas que ça s'arrête. Et lui non plus. On était sur la même page. La même ligne. Et naturellement, on avançait dans notre ébat. Alors j'me retrouvais agenouillée face à lui, son érection contre ma langue et j'm'appliquais. Ca m'aurait paru totalement lunaire comme situation si j'avais été ailleurs et sobre, mais là, ça tombait parfaitement sous le sens. J'avais envie de lui. C'était aussi simple que ça. J'entendais ses gémissements et ses soupires et ça m'encourageait à continuer jusqu'à ce qu'il me demande d'arrêter. J'me relevais, shootée aux endorphines, planant tout comme lui. Nos voix étaient feutrées, comme si ça venait d'ailleurs. Toujours coincée entre le mur et son corps, je sentais mon haut me quitter dévoilant ma poitrine. Aussitôt, nos lèvres se retrouvaient, c'était passionné, c'était langoureux. Finalement, Asher décida de changer d'endroit, probablement qu'il avait raison, le canapé était assurément plus confortable pour poursuivre notre projet. On s'installait, sans jamais pour autant se quitter, ou nos mains ou nos lèvres restaient toujours en contact, comme si c'était devenu indispensable. Asher me retira mes derniers vêtements et bientôt, je me retrouvais confortablement installée, la tête d'Asher s'approchant dangereusement de mon entre-jambe. J'le quittais pas des yeux, parce que rien qu'en faisant ça, il avait un capital sex-appeal qui défiait toutes les lois de la nature. Damn, qu'il pouvait être sexy. Et je fermais les yeux, soupirant de plaisir lorsque je sentais sa bouche se poser sur mon intimité. J'me laissais aller, profitant de chaque seconde, sentant le bien-être envahir tout mon corps. Ca tournait un peu dans ma tête, et c'était un beau mix d'ivresse et de plaisir. J'réalisais pas, assurément, ce qu'on était en de faire, mais j'avais surtout pas envie que ça s'arrête. Asher s'y prenait divinement bien, et j'lâchais prise, lentement, glissant ma main dans ses cheveux, cambrant mon corps sous ses caresses, et sentant au bout de plusieurs minutes un orgasme libérateur irradier dans mon corps, lâchant des gémissements moins retenus. Ma prise dans ses cheveux s'étaient un peu accentué, et je revenais sur terre une fois que j'avais récupérer mon souffle. Je planais, j'avais un sourire béat accroché au visage lorsque je rouvrais les yeux et que je croisais les yeux d'Asher. Mon regard il en disait long sur ce dont j'avais envie maintenant. J'l'attirais vers moi, reprenant possession de ses lèvres. Entre deux baisers, tandis que mes mains caressaient son dos, et sa nuque, je lâchais quelques mots en soupirant. "J'ai envie de toi." Comme un appel à plus, comme s'il fallait qu'on continue assurément ce qu'on venait de si bien commencer.

@Asher Robertson

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Et dire que six mois plus tôt, Asher avait rembarré Haley parce qu’elle était trop jeune, il la traitait de gamine, il avait résisté avant de se donner à elle, à cause de la différence d’âge. Avec Joan ça n’avait jamais été un problème, parce qu’il n’y avait jamais eu aucune attirance physique entre eux. Jamais clairement Ash n’aurait imaginé qu’il se passe quoi que ce soit avec elle et encore mois qu’un jour des sentiments autres qu’amicaux viennent s’inviter. Alors avoir une pote de connerie de même pas trente ans, ça, c'était plutôt cool, ça le faisait se sentir encore jeune, encore dans le coup. Il pouvait faire rire n’importe qui et lui était aussi très bon public. Cependant, cette nuit, il ne s’agissait plus de savoir qui ferait la blague la plus potache, on était passé à un autre level d’intimité. Heureusement qu’il avait beaucoup trop d’alcool dans le sang, parce que cette attirance qu’il avait, là, pour elle, sobre, il ne l’aurait pas assumée, elle était trop jeune. En prenant de l’âge, il avait toujours refusé d’avoir des partenaires beaucoup plus jeunes que lui, de peur de passer pour un vieux beau qui refusait de vieillir. Il laissait ça à son vieux copain DiCaprio. Mais avec son degré d’alcoolémie, il se foutait qu’elle soit vieille ou jeune, qu’ils soient potes ou qu’importe, il la voulait, là, maintenant, le reste, ils verraient ça plus tard. Alors ils se donnaient l’un à l’autre, il y avait un truc animal dans la façon dont ils se touchaient, comme un besoin primal, une envie plus fort que la raison, qu’Asher avait rarement ressenti. Comme si, puisqu’ils se défendaient depuis des mois de n’être que deux très bons potes, que non, jamais il n’y aurait rien entre eux, arrêtons les conneries. Eh bien leurs corps, leurs épidermes, faisaient un énorme fuck à leur conscience, genre, vous allez voir c’que vous allez voir, héhé ! Et clairement, Asher voyait bien, Joan était descendue jusque sous sa ceinture et s’appliquait à lui donner une fellation dont il serrait dommage qu'il ne s'en rappelle pas le lendemain. Elle avait des atouts indéniables auxquels il n’aurait jamais osé penser. Il s’abandonnait sous cette caresse, il soupirait, il en voulait plus. Il ne voulait pas que ça s’arrête là, dans ce couloir sans lumière, il voulait la voir, elle aussi, s’abandonner sous sa langue. Alors, il profita d’un sursaut de conscience pour lui demander d’arrêter et l'entraîner au salon. Installés sur le canapé, ils étaient à présent totalement nus, leurs lèvres avaient du mal à se quitter, mais le boxeur avait un autre projet pour la française. Il glissa petit à petit jusqu’entre ses jambes et commença à la caresser avec sa bouche, il jouait avec ce point si sensible, vigilent à chaque soupir, à l’accélération de sa respiration. Joan s’abandonna à son tour, sa main ayant glissé dans les cheveux du brun, le pressant davantage contre son sexe. Jusqu’à ce qu’elle ne vienne à les agripper carrément et que les gémissements se fassent plus aigus. Elle jouissait contre sa bouche et Asher fut plutôt satisfait de son effet. Il releva alors la tête, découvrant le sourire sur les lèvres de la brune, il esquissa un sourire à son tour avant de remonter doucement pour l’embrasser, lui laissant le temps de reprendre son souffle. Parce que ce n’était pas encore terminé, elle l’avait largement chauffé, elle lui avait donné furieusement envie d’elle. Puis ses cris n’avaient fait qu’accentuer son désir, Asher n’attendait que ça, qu’elle lui dise qu’elle avait envie de lui. Alors, il ne se fit pas prier, quand elle le réclama, il l’attrapa avec agilité pour qu’elle vienne s’installer à califourchon sur lui. Il avait encore de la réserve, pour son grand âge. Le problème d’être totalement saoul et de ne pas réfléchir, c’est que mettre un préservatif, à ce moment précis, ça ne montait absolument pas au cerveau du quarantenaire. Il oubliait de se protéger, chose qu’il ne faisait jamais. Il empoigna les hanches de Joan pour la placer sur son érection et soupira de plaisir sans la quitter des yeux tandis qu’il la pénétrait d’un coup de reins. Dans son esprit embrumé, c’était un moment extrêmement sensuel et terriblement excitant.

@Joan Duquesne

tw : relation sexuelle, ivresse

Comme quoi, l'alcool, ça me faisait vraiment faire n'importe quoi. C'était tellement pas mon genre en plus, d'me faire charmer comme ça, aussi facilement. Asher, il avait rien eu à faire en fait, mon esprit avait vrillé et en moins d'un instant, il était passé de la friendzone à un espace dans lequel je ne voyais que son sex-appeal. Il était vraiment canon, là, Asher. Il était plus juste le gars déconneur, avec qui je raconte milles et une bêtise à la seconde. Il avait basculé dans un truc beaucoup plus sensuel, primitif. C'est comme si ma raison, anesthésiée par l'ivresse, avait juste trouvé ça tout à fait cohérent de lui sauter dessus, de m'attacher à ses lèvres et de ne vivre plus que pour ça. J'ressentais pas de l'amour pour Asher, non, juste un profond désir qui me semblait parfaitement normal. Comme si j'oubliais qu'il était plus vieux, comme si j'oubliais que ça n'avait aucun sens, comme si j'oubliais que c'était vraiment pas quelque chose d'acceptable ce qu'on faisait là. En vrai de vrai, on faisait de mal à personne. Ca n'engageait que nous. Et à voir comment on s'embrassait, comment on passait les étapes de l'intimité sans aucune gêne, ça aurait été trop bête de s'en priver. Ouais, ça c'est que j'me disais là. J'en ai envie. Il en a envie. Basta. Pas besoin de réfléchir à plus loin. Et en fait, c'est comme si tout découlait naturellement, qu'on savait exactement quoi faire, comme si on avait été très habitué à faire ça, comme si on se l'était imaginé des tonnes de fois. Alors voilà, Asher et moi, on avait franchi un cap, un gros cap même, puisqu'après lui avoir donné bien du plaisir avec ma bouche, c'était lui qui me rendait le truc. Et plutôt parfaitement bien même. J'avais atteint l'orgasme, en me laissant complètement aller, comme si j'étais dans une safe place. Et en même temps, je l'étais. Asher, dans tout ce qu'il faisait, il y avait une bonne intention. Du moins, celle qu'il pouvait avoir avec l'ivresse. Ouais, il était doué, il n'y avait pas à dire et l'ivresse encore une fois, me permettait de complètement me détendre, de pas sur-penser, de juste vivre le truc à fond. Comme si on ne pouvait pas vivre loin l'un de l'autre, Asher remontait rapidement à mes lèvres et j'lâchais quelques mots, qui sonnait bien sincère dans mon esprit embrûmé. Oh que oui j'avais envie de lui à cet instant. On s'embrassait encore et bientôt, je me laissais guider, m'asseyant à califourchon sur Asher, nos corps complètement nus. J'reposais mes mains derrière sa nuque et j'attrapais son regard à l'instant où je sentais qu'il guidait mes hanches, pour sentir son érection en moi. Je fermais alors les yeux, soupirant d'aise, sentant cette proximité, l'assimilant à une délivrance. J'me rendais bien évidemment pas compte qu'il n'y avait aucune protection à ce qu'on était en train de faire. Et ça me traversait pas l'esprit. On était définitivement flingué. Out. Ailleurs. Et j'profitais juste de l'instant, comme si c'était ça le plus important. C'était primitif, c'était instinctif et à présent c'était nos soupirs qui se mêlaient à mesure que j'ondulais mon bassin contre le sien et que je le sentais aller et venir en moi. Y avait aussi des p'tits gémissements que j'laissais s'échapper quand la vitesse et l'intensité variait. Damn, qu'il était hot là, Asher, avec ses yeux plantés dans les miens. Juré, à cet instant, j'aurais voulu ça, pour toujours. Je plongeais vers ses lèvres, l'embrassant langoureusement. J'avais même pas besoin de parler, de lui dire de continuer, de lui dire que j'aimais ça, tout mon bodylangage parlait pour moi. C'était comme un moment suspendu. Un truc qu'on aurait probablement plus jamais. Peut-être même qu'on s'en souviendrait pas. Mais là, sur l'instant, j'vivais chaque seconde. Intensément.

@Asher Robertson

tw : sexe

Finalement, même totalement alcoolisée, cette nuit était à l'image de la soirée écoulée, de leur drôle de relation, même. Joan et Asher, ensemble, ne se posaient jamais de questions, ils marchaient à l’instinct, ils ne réfléchissaient pas. Jusque-là ça leur avait bien réussi, ç'avait même forgé et renforcé leur amitié. À quoi bon tergiverser, si ça fonctionnait ? Et là, dans cette façon qu'ils avaient de se donner à l’autre, bien que ça ait pris une dimension différente, ils restaient exactement les mêmes. Rien n'était calculé dans cette étreinte, ils ne cherchaient pas à se montrer sous un autre jour où à se plaire plus que ça. Ils restaient eux-mêmes et l’alchimie était toujours là, plus que jamais même. Ce qui était bien avec la brune, c’est qu’elle s’en foutait que le quarantenaire soit connu, il ne l’avait jamais impressionné, ce n’était pas la raison pour laquelle elle s’était jetée sur lui. Elle n’avait pas non plus manifesté d’attirance envers son physique jusque-là, il n’y avait pas d’attentes particulières, outre le fait que là, à ce moment précis, elle voulait prendre du plaisir. Sur son canapé, le boxeur s’était appliqué à faire grimper la française aux rideaux, mais sans en faire des tonnes, juste par quelques gestes et caresses sur les points qui la faisaient réagir, elle avait été plutôt démonstrative, pas difficile de savoir ce qui lui faisait du bien, donc. Et pour la suite, l’ultime chapitre de cette étreinte inattendue, Asher fit preuve de force et de douceur en même temps, pour guider Joan sur lui, pour enfin la posséder de toute sa virilité. S’il dirigeait la cadence, la brune ne restait pas passive, elle ondulait sur lui avec une sensualité affolante. Il adorait la voir s’abandonner ainsi, ses soupirs, la sensation de son corps qui pesait sur le sien, de son sexe brûlant dans lequel il vibrait. Il prit chacun de ses seins en bouche, joua avec leurs extrémités dressées. Il embrassait chaque centimètre carré de peau auquel il avait accès, C'était trop bon, il ne réalisait pas encore l’entourloupe. L’alcool qui faisait sa part du boulot dans l’histoire, cette fille trop jeune pour qu'il couche avec, cette pote qui plus est. Non, pourquoi y penser alors qu'elle venait l'embrasser avec fougue. C’en fut trop, quelques coups de bassin de plus et il sentit la jouissance l'envahir, il se cabra dans un profond râle et sera Joan contre lui. Puis il embrassa sa poitrine, remonta dans son cou, sa mâchoire et enfin, il termina par ses lèvres pour un dernier baiser langoureux. T’as des talents inattendus. Qu'il susurra en la fixant d’un regard encore gorgé de plaisir. Avant d'écraser un bâillement. Belle perf’ pour un vieux ! Mais il sentit rapidement le poids de l’effort s’abattre, celui de la vodka aussi, le contrecoup qui arrivait violemment. Il pourrait s’endormir là, sur le champ.


@Joan Duquesne

Il n'y avait aucune bonne raison de faire marche arrière à présent. Non, tout semblait couler de source entre nous deux. Comme une évidence. Un truc qui s'était imposé à nous. Et dans cette belle et sereine intimité, on se donnait l'un à l'autre, sans jugement, sans aucune gêne, juste un truc spontané et primitif. C'était assez dingue de voir le lâcher prise dont j'étais capable. C'était probablement en partie grâce à l'alcool mais la présence d'Asher jouait beaucoup aussi là dedans. On avait bâtit un truc solide nous deux, une vraie amitié, basé sur le confiance, sur le naturel et en fin de compte, ça aurait pu être une suite logique. Même si, une fois l'ivresse évanouie, je suis pas certaine qu'on soit tout à fait aligné avec ce qu'on était en train de faire. Mais sur le moment, c'était le pied total. Asher était bien doué de ses mains et maintenant  ses coups de reins trouvant un équilibre parfait entre puissance et douceur me faisait passer un vrai moment au dessus des nuages. C'était primitif et brut ce qu'on s'échangeait là. J'saurais pas dire combien de temps notre étreinte dura mais c'était fucking délicieux. Nos gémissements se mêlaient, nos langues se découvraient, nos peaux l'une contre l'autre vibraient d'un truc organique. C'était insane. Et j'pense que le shot d'endorphine que j'me prenais à cet instant allait me faire planer pour un bon bout de temps. L'extase atteinte, je sentais Asher dévorer ma peau et bientôt mes lèvres. Je lui rendais son baiser passionnée, me serrant contre lui. Puis, reconnectant nos regards, les yeux planants, je souriais de bien-être en écoutant le son de sa voix, grave et suave. "T'as pas mal de ressources aussi, j'dois l'admettre." que j'murmure à mon tour avant de sourire encore un peu plus. J'redescends doucement sur terre et j'me détache de lui. Il baille déjà, ouaip, le contre-coup de l'alcool se fait bien sentir. "Du nerf Asher! On va quand même pas s'endormir là non?" J'souris, un peu malicieuse et finalement, je remets ma culotte et mon haut. Mon équilibre est précaire et je me laisse presque tomber contre l'accoudoir du canapé. Alors j'le regarde et j'le pointe du doigt. "Mon état de chancelant n'a rien à voir avec c'que tu viens de me faire. C'est juste la fatigue, ok?" J'ricane. Wo. J'suis vraiment saoule pour pas prendre la mesure de ce qu'on vient de faire. J'm'en souviendrais probablement pas le lendemain. Et ouais, je sens aussi mes paupières s'alourdissent. "Le premier qui trouve un lit, a gagné!" que j'dis en me relevant et en riant. J'suis vraiment sur une autre planète. On était en train d'se dévorer sensuellement juste avant, et là, je switch, pour revenir à ce qu'on sait faire de mieux : les cons. J'cours - ou du moins j'essaye de courir - dans le couloir à la recherche d'une chambre. Mais forcément, Asher, il a l'avantage. Cela dit, j'suis même pas certaine qu'il m'ait suivi. J'suis high, j'vous dis.

@Asher Robertson