Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Sam 28 Sep 2024 - 21:48
tw : préliminaires et relations sexuelles
Si au début, j'avais été bien embêtée que la tempête ne mette un terme brutal au moment de douceur/douleur qu'on passait devant le boss de Zelda, j'en venais à me dire que la tournure des choses, à présent qu'on était privé d'électricité, elle était bien interessante. P'tete qu'on y serait allé quand même, vers ce désir et cette envie de l'autre, mais la manière dont ça s'était fait là, et que ça continuait de se faire, ça brouillait encore plus tout ce que je pouvais penser de Concho. J'savais plus, en réalité, où il s'plaçait sur les lignes. Est-ce qu'on était des amants? Des collègues qui couchent ensemble? Est-ce qu'on était des amis with benefits, est-ce que ça s'apparentait à un début de relation sérieuse ? J'en savais strictement rien et comme j'savais de toute façon que de son côté à lui c'était compliqué, j'crois que j'avais pas spécialement envie d'en savoir plus. J'me laissais juste bercer par le moment, profitant des instants avec Concho. Parce qu'en fait, j'préférais largement les moments où j'étais dans son espace. J'm'y sentais bien. De mieux en mieux même. Ca avait commencé à cet après-midi avec les jeunes, où on avait été juste en mesure de discuter, normalement, sans tension ni sexuelle ni conflictuelle. Et Concho m'était apparu. Genre, comme autre chose qu'un pur sujet de fantasme. Parce qu'au début, bordel, il avait été ça. Il avait électrifié toutes mes pensées, et des visions de lui nu, j'en avais eu un bon paquet. Et là, ce soir, ouais, aussi, j'le désirais, profondément, mais j'avais pas juste envie qu'on baise ensemble. J'avais envie de faire l'amour avec lui. Genre vraiment. De partager un moment, de prendre son temps, de s'accorder un truc qu'on avait pas pu avoir les dernières fois. Et ça en prenait le chemin. On s'était tourné un peu autour mais très vite, nos lèvres s'étaient retrouvées. C'était un appel trop puissant pour ne pas y céder. Et puis, toujours avec ce naturel et cette sincérité qui me transportait tant, Concho s'était occupé de mon plaisir. Avec le même talent que la première fois, le confort en plus, pour moi. J'étais stone, shootée après l'orgasme, j'avais besoin de redescendre sur terre, et pis comme on avait accessoirement toute la nuit, on pouvait plus prendre son temps. La dernière fois, dans les bois, ou dans la cage d'escalier, on avait une obligation d'urgence, là, tant que la tempête durait, on était là. On recule sur le lit, je l'attire à moi, parce que j'ai envie d'un pause sensuelle, de douceur, j'ai besoin de redescendre, alors on s'embrasse, on se caresse, c'est tendre en fait. Ca maintenait la tension, mais ça la rendait aussi spéciale, encore plus vraie. Finalement, après quelques minutes, peut-être plus, j'en avais aucune idée, Concho se détâcha de moi, je lui souris en attendant ses mots et lui rendait son baiser lorsqu'il se penchait à nouveau vers moi. Ces mots là, dans sa bouche, ça m'donnait une dose de confiance en moi, j'me sentais réellement belle à travers ses yeux. J'étais pas spécialement le genre à me poser cette question, de savoir si j'étais belle ou quoi, j'avais pas d'avis sur la question, et en tant normal je m'en foutais pas mal. Mais de savoir là, que Concho me trouvait belle, ça prenait une toute autre importance. "J'compte pas aller où que ce soit." que j'lui répondais avec un p'tit sourire tandis qu'il quittait le lit et que naturellement, mon regard le suivait. A la lueur de la bougie, il était fucking beau. Et cette manière qu'il avait là, d'se tenir debout, nu, devant moi, qui était nue aussi, ça prenait une dimension tellement intime, parce qu'à présent, il existait ce genre de moment, où on s'regarde sans gêne, où on peut juste profiter de chaque instant. On ressemblait quand même vachement à un jeune couple, qui s'découvre, qui s'émerveille de l'autre, le genre dans une tempête de passion. Et qu'est ce que ça me plaisait de ressentir tout ça pour Concho. Il avait clairement éveillée une partie de moi. Et j'savais que j'pourrais pas contrôler ces sentiments. Ils grandissaient à mesure que les instants avec Concho étaient parfaits, sincères et beaux. Il revenait vers moi, sur le lit, et très vite, on reprenait là où on en était, à savoir s'embrasser langoureusement. Lentement, j'me mettais à califourchon sur lui, me penchant toujours vers lui pour ne pas quitter ses lèvres. "Laisse moi m'occuper de ça." que j'lui disais en murmurant. J'attrapais le préservatif de ses mains, puis je me redressais. Autant ça pouvait être un moment plutôt nul en temps normal, ce p'tit temps de pause durant lequel fallait l'enfiler, autant là, j'avais envie que ça fasse partie intégrante de notre moment. J'me reculais un peu sur lui et sans le quitter des yeux, j'me mettais à caresser son érection. Puis j'déballais et installais le préservatif. Le regard que j'pouvais lui lancer là, il était clairement rempli de désir, et d'envie et rien que d'imaginer le sentir en moi d'ici quelques instants, ça suffisait à mon excitation. J'me penchais à nouveau vers lui, retrouvant ses lèvres et j'déplaçais mon bassin pour venir tout prêt du sien. C'était la première fois qu'on s'donnait autant de temps, qu'on s'découvrait et cette tempête, peut importe les dégâts qu'elle engendrait par la suite, à cet instant, c'était comme une bénédiction. Un truc que le destin nous offrait, à lui et à moi. Lentement, je faisais glisser son érection en moi, soupirant de plaisir. C'était aussi fucking bon que ce que j'avais imaginé, plus même. J'bougeais mon bassin, ondulant contre lui, profitant juste de chaque micro seconde. Sublime seconde.
"s'il fallait se taire alors j'ai vraiment tout gâché, j'aimerai que tu cèdes à mes propositions, éloignons-nous d'ici, prends ça comme une mission, devenons invisibles, je lui ai dit "à tout à l'heure", il a pris ça comme un missile"(c)endlesslove.
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3257 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: (#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan) Dim 29 Sep 2024 - 2:58
tw : relations sexuelles
Moi aussi, j’avais envie de faire l’amour à Joan. Nous étions bien loin de l’empressement et des cachettes de nos deux premières relations sexuelles. L’ambiance avait complètement shiftée. Si, d’abord, nos ébats avaient été un peu plus mécaniques malgré la passion qui nous habitait, maintenant c’était complètement différent. C’était intime. Nous étions vulnérables l’un face à l’autre. Nous prenions le temps de la vivre, cette vulnérabilité, aussi. Et de l’apprécier. Tout dans nos échanges de regard confirmait que nous étions sur la même longueur d’ondes dans cette petite bulle de confort qu’on venait de se créer autour de nous, bulle qui nous protégeait d’ailleurs d monde extérieur qui s’effondrait à l’heure actuelle tout autour de nous. Le chaos attendrait à demain. Pour cette nuit, la douceur et, oserais-je dire, un peu l’amour, triomphaient. De mon côté, en tout cas, c’était certainement le cas. Je savais que j’avais un cœur d’artichaut, ce n’était plus un secret pour qui que ce soit d’ailleurs, sauf peut-être pour Joan. Perry se moquait souvent de moi en me disant que je tombais amoureux dès qu’une femme m’accordait une seconde d’attention. Il exagérait. Mais il avait un fond de vérité. Cela dit, je n’avais pas l’impression, cette fois, de m’emballer pour un rien. L’attirance que Joan et moi avions l’un pour l’autre, elle était forte, intense, puissante, indéniable. Elle avait pris le contrôle de mes pensées et de mes fantasmes pendant plusieurs semaines. Elle habitait ma tête, elle manipulait les images qui y défilaient, j’voyais qu’elle, elle et elle encore. Et puis maintenant, et surtout depuis cet après-midi avec nos jeunes, durant lequel on avait surtout parlé, parlé de nous, de nos vies, de qui on était, je me rendais compte que nos deux êtres pouvaient s’aligner. Que c’était quelque chose de possible, elle et moi. Quelque chose qui faisait du sens. Quelque chose qui était beau. Ça, ça ne me sortait plus de la tête, non plus. Je me rendais compte que Joan, elle pouvait possiblement avoir une place dans ma vie. Je savais bien que j’étais fou, complètement fou, après tout nous n’avions jamais discuté de ça, jamais discuté d’une possibilité que ça se développe plus sérieusement, jamais même sous-entendu ça, je pense. Joan savait que j’avais des enfants mais j’ignorais si ça la faisait flipper, au fond. Si c’était un frein. Elle était bien plus jeune que moi. Je ne pourrais pas lui en vouloir de ne pas avoir envie de ça. De ne pas vouloir de mon monde compliqué. Pourtant, elle était là ce soir, dans mes draps, à me regarder alors que je m’étais levé pour aller chercher un préservatif. Si elle ne voulait rien de tout ça, serait-elle encore là ? C’était peut-être bien gros, cette pensée, mais en fait ça venait juste de passer dans mon esprit comme un flash, alors que je la regardais avec un sourire, avant de revenir m’allonger près d’elle. De sa chaleur et de son initiative de monter sur moi à califourchon, elle chassa ces questionnements qui demeureraient non-répondus pour quelques temps encore. Je revins dans le moment présent. Complètement. Elle prit le condom de mes mains et entreprit de le sortir du sachet et de l’enrouler autour de mon érection, après l’avoir bien éveillée à nouveau de sa main. J’échangeai avec elle un regard plein de désir, me redressant juste un peu sur mes coudes pour venir capturer ses lèvres de nouveau. Une main posée sur sa hanche, l’autre dans le bas de son dos, j’accueillis avec délivrance son sexe qui enveloppa le mien. Je soupirai de plaisir à l’unisson avec elle. Joan ondulait contre moi, m’arrachant des soupirs de satisfaction que je peinais à silencer. J’embrassai sa mâchoire, son cou, ses seins, ses lèvres à nouveau, tout ce manège encore et encore, j’en devenais étourdi de plaisir. Là aussi, on prenait notre temps. Les mouvements de Joan, bien que précis et grisant, étaient plus lents que ce que nous avions connu. Et ça rendait notre relation encore plus intime et explosive. C’est mon cœur qui explosait, en tout cas. Après de longues minutes, je ne saurais dire combien, j'eus envie d'inverser les rôles, de prolonger l'instant en défiant le temps. Je fis doucement basculer Joan pour qu'elle se retrouve sur le dos, et je la pénétrai de nouveau, cette fois-ci me trouvant entre ses cuisses qui m'entouraient. Je repris les vas-et-viens, lentement, me délectant de chaque précieuse seconde passée en elle. J’aimais tout de ce moment. J’aimais tout de ce que nous vivions depuis un certain temps.
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
(#17) I see the chaos that's calling me, so the wind blows wherever it will go (joan)