Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: Re: Juder ∆ Il y a la paix même dans la tempête Jeu 12 Déc 2024 - 21:42
Il y a la paix même dans la tempête ღ 25 août 2024
{outfit} ღ La tempête faisait rage en toi autant qu'à l'extérieur. Quelques minutes plus tôt, c'était dû au désir que le brun faisait courir dans tes veines par de simples caresses. Il ne t'avait pas encore vraiment touché, des effleurement qui laissaient un frisson dans son sillage, ses lèvres qui jouaient sur la peau délicate de ton cou. Et les souvenirs qui tentaient de se frayer un chemin, faisant fit de ta décision de ne pas y repenser. De ne te concentrer que sur le présent. C'était plus facile à dire qu'à faire parce que là entre ses bras, les souvenirs de votre seule et unique nuit n'avait cesser de venir aguicher tes sens. Une nuit parfaite, vos corps en osmose, en redemandant toujours plus. Vos coeurs d'adolescents liés par un sentiment plus profond que simplement du sexe. Peut être que tu avais fini par idéaliser cette nuit-là, tu l'avais tellement voulu à l'époque. Exactement comme lorsque tu avais quinze ans, ce soir tu le voulais, lui. Et si tu devrais te fier à l'excitation que tu avais senti au creux de tes reins, il en était de même pour Asher. Mais à cet instant ton envie de lui sauter dessus s'était nettement calmer. Le voir étendu au milieu des éléments qui se déchaînaient avait réveillé tous tes instincts de protection. Encore plus quand il s'agit de lui visiblement. C'est la panique qui te submerge et pourtant tu n'y cédes pas. Le soutenant pour l'aider à rentrer. Et une fois à l'intérieur l'angoisse laisse place à l'énervement. Lui ayant eu peur pour toi et inversement. N'ayant pas peur de vous affronter dans une dispute qui ne mènera à rien mais nécessaire pour faire retomber cette pression. “C'est tellement mieux d'être blessé et de passer des jours à ne pouvoir rien faire à part admirer les dégâts de la tempête en ronchonnant !” Tu lèves les yeux au ciel en soupirant. Mais cela ne t'empêche pas de t'approcher de lui. Le besoin de vérifier qu'il allait bien surplombant de loin cette pseudo colère. C'était impressionnant mais tout comme pour toi, ça n'avait rien d'une urgence absolue. Tu t'éclipses quelques secondes avant de redescendre avec la trousse de soin. Un sourire en coin fleurit sur tes lèvres à ses mots. “On a qu'à dire chacun son tour, la prochaine fois c'est toi qui jouera les infirmières !” Il ne te faut pas longtemps pour soigner la plaie de son visage. Et malgré la vision attendrissante du boxeur caressant une boule de poil, tes yeux n'ont de cesse de glisser sur son corps. Cherchant d'autres blessures. Tu n'avais jamais expérimenté une bagarre avec une branche mais vu la force du vent, tu sais que le brun s'en sort plutôt bien. Tu grimaces à ses mots, hochant doucement la tête avant de lui intimer de se déshabiller. Un nouvel échange de regards, des sourires en coin complices, et le retour de cette tension si particulière. Tes yeux traînant sur sa peau, il n'avait plus rien de l'adolescent que tu avais connu. Les muscles parfaitement dessinés de son ventre, ses bras puissants. Et l'espace d'une seconde, tu l'imagines parfaitement te plaquer au mur, te soulevant sans aucune difficulté. Une lueur coquine brille dans tes prunelles, alors que tu te glisses dans son dos laissant tes mains courir délicatement sur l'ecchymose qui ne manquera pas d'être spectaculaire demain. Mis à part le soulager avec de la glace, tu ne pouvais pas faire grand chose. Tu n'as pas le temps de donner ton verdict, il sait peut être à ta manière ne pas réagir plus que cela, que ce n'est rien de grave. Tu glisses ta paume contre la sienne alors qu'il tend sa main vers toi. Tu ne résiste pas pas alors qu'il t'attire à lui, t'installant sur ses genoux. Te laissant aller à la chaleur de ses bras, tandis ses lèvres se referment à nouveau sur toi. L'une de tes mains s'accrochant à sa nuque et l'autre en appui sur sa poitrine. Ressentant encore une fois cette intimité, ses gestes faits pour te rassurer. S'il agissait ainsi avec toutes ses conquêtes sans attaches, il devait laisser quelques cœurs brisés au passage. Et cette pensée te pince dans la poitrine. Chassant rapidement ce petit quelque chose que tu refuses d'identifier, tu lui souris faisant attention de ne pas faire peser ton corps de trop contre le sien. D'abord pour ne pas lui faire mal par inadvertance. Ensuite parce que tu sens l'excitation monter en toi à nouveau, et tu n'étais pas certaine qu'il soit en état ce soir. Mais cela ne t'inquiètes pas trop, tu étais persuadée que tu aurais bien d'autres occasions de jouer avec lui. Tu penches légèrement la tête en l'observant. Ça le dérange que tu t'inquiètes pour lui ? Tu le dévisages en silence, taisant cette nouvelle question. Détournant le regard pour attraper les assiettes et les rapprocher de vous. “J'ai pas besoin d'avoir faim pour manger, tu sais.” Tu préférais jouer la carte de la légèreté, laissant les discussions profondes pour plus tard. Sans quitter ta place entre ses bras, tu engloutis ton assiette. Bon ok tu crevais de faim ! Encore ce semblant de normalité, et pourtant tu n'es pas mal à l'aise, bien au contraire. Finissant ta dernière bouchée, tu lui souris à nouveau, l'inquiétude n'a pas totalement disparue mais elle s'est nettement apaisée. “Tu veux t'allonger ou prendre une douche ?” Il avait beau le cacher, tu n'étais pas dupe, tu voyais bien que son dos lui faisait mal. Et tu comptais bien l'obliger à se ménager.
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Sujet: Re: Juder ∆ Il y a la paix même dans la tempête Lun 16 Déc 2024 - 18:28
En quelques secondes, la soirée avait viré au cauchemar. Un tronc d’arbre en travers du toit du garage, qui menaçait l’étanchéité de la maison et un Asher qui avait essayé de jouer au Superman sans en avoir les capacités. Il était évident que Jude n’allait pas l'en féliciter. Il était évident aussi qu’il n’allait pas se laisser faire docilement. Le boxeur avait un fort caractère et détestait se faire réprimander. Mais c'était tout un mélange d’émotions qui le traversaient, entre la peur pour sa maison, pour Jude, la colère aussi, qui venaient se mélanger. Il sentait bien que le coup reçu n'était pas totalement anodin et qu'il allait le payer un moment. Tout ça l'avait bien mis à cran et une fois de retour dans la maison, il explosait, il grognait contre la brune, bien qu'elle sache que ça ne lui était pas directement adressé. Ils repartirent dans une dispute de chiffonniers, il était évident que ça ne mènerait nulle part, mais ils avaient besoin de se défouler un peu. J’ronchonne si J'veux, j’suis chez moi que j'sache ! Pourtant tout dans leur geste trahissait la tendresse et Asher se laissa examiner. Il accepta que Jude prenne soin de lui à son tour. De toute manière il aurait été bien incapable de le faire tout seul. Et ainsi la colère passa. Ce ne serait que temporaire, le quarantenaire était conscient que ce soir il ne pourrait rien faire. Toutefois, le lendemain, quand le vent serait calmé, si les dégâts n'étaient pas plus importants, il allait devoir essayer de monter sur le toit, probablement couper la branche, bâcher, protéger au mieux en attendant l’intervention d’un charpentier. De quoi ralentir encore l’avancée de son chantier, de quoi le foutre en rogne à nouveau. Mais pas cette nuit. Sous les mains douces de la brune, le colosse se laissa soigner sans broncher, il essaya de faire un peu d’humour pour cacher ce malaise qui renaissait au creux de lui. On pourrait tâcher d'éviter de se blesser la prochaine fois, ça changerait. Répondit-il en esquissant un sourire. Ce mélange de souvenirs du passé qui s’invitaient, bien trop vivaces. Dans le calme de la cuisine, heureusement qu'ils étaient silencieux, les souvenirs, parce qu’à l’intérieur du brun c'était comme un vacarme assourdissant. Heureusement que Jack le détournait un peu du regard de Sky, ça lui évitait de trop la dévisager un instant. Il ne se fit néanmoins pas prier pour retirer son t-shirt, qui était trempé de toute manière. Il sentit le regard de la brune qui détaillait son dos, la blessure, certes, mais il se faisait plus insistant, sur ses muscles, ses tatouages peut-être, ce corps qu'elle ne connaissait pas. Elle l'avait vu petit garçon, adolescent, jeune homme. Elle avait vu son évolution, elle avait caressé ses muscles naissants, pas encore si développés, elle avait fait frissonner sa peau, bien des années plus tôt. Il était impossible pour Asher de savoir ce qu'il se passait actuellement dans la tête de son invitée mais il imaginait sans mal qu'elle n'était pas totalement indifférente, à la manière dont ses yeux brillaient. Il esquissa un sourire en l'attirant contre lui, elle s'installa sur son genou et il l’embrassa à nouveau, avec envie, certes, mais aussi beaucoup de tendresse. Ce baiser était dans la continuité de cette soirée, comme un goût de normalité dans tout ce bordel absolument décousu, comme si ça pouvait être aussi simple, eux. Le boxeur était conscient qu'il n’avait pas assez de force ce soir pour libérer tout le désir qu'il contenait. Il n'était même pas sûr d'avoir envie de sexe avec Jude. Enfin, non pas qu'il n’avait pas envie d'elle, mais pas comme ça, pas au bout de quelques heures seulement après vingt ans de silence, pas avec tous les souvenirs et tous ces foutus feels qui le prenaient à la gorge et qu'il n’arrivait pas à interpréter. Elle méritait mieux, ils méritaient mieux que ça. Au fond aussi il savait qu'il comparerait à leur première fois, à cette nuit qui l’avait tant bouleversé et il n’avait pas envie d'être déçu ou de gâcher un souvenir qu'il avait tant chéri depuis des années. Il avait fanfaronné un peu plus tôt, avec sa façon de concevoir ses relations, ouvertement libre, sans attache, un brin libertin, pas tellement romantique. Ça c'était pour les autres. Avec elle il fallait que ce soit beau, différent, que ça ait du sens, que ça compte. Elle était différente, Jude, elle n'était pas comme les autres et ça lui plaisait autant que ça l’effrayait. Alors, à défaut de trop jouer au séducteur, il fit celui qui n’avait même pas mal, ou pas trop. Parce qu'il n’avait pas envie qu'elle s'inquiète pour son état. Il ne voulait pas être un homme blessé dont elle devrait s’occuper cette nuit. Il refusait d'être une charge pour les autres. Elle le dévisageait avec ce regard désarmant d’incrédulité et de tendresse mêlé. Évidemment Sky n'était pas dupe, elle n’avait plus quinze ans, elle avait trois gamins à présent, des gars qui jouent les durs à cuir, elle en avait vu d'autres. Elle attrapa leurs assiettes, mangea la sienne à même les genoux du barbu qui sourit en découvrant qu'elle avait toujours un appétit d’ogre. Il mangea la sienne bien volontiers, elle s'était belle et bien améliorée en cuisine. Je vais aller me doucher. Qu'il répondit simplement avant de consulter distraitement son téléphone, pas de nouvelles d’Haley. Il lui envoya un message rapide pour s'assurer qu'elle allait toujours bien. Et puis il se dirigea vers l'escalier. Ça te va si on partage mon lit ? Il est plus grand qu'à l’époque, on ne sera plus autant à l'étroit. Il lui sourit, amusé. En vérité il adorait ça, gamin, dormir serré contre Sky, c'était la sensation la plus réconfortante qu'il connaissait. Tu peux montrer si tu veux, j'ai un rétroprojecteur à l'étage, si tu veux choisir un film. C'était son petit plaisir de se mater des films en taille cinéma de son lit. Il grimpa les marches et s'éclipsa dans la salle d’eau. Le jet brûlant lui fit du bien, il aurait pu y rester des heures, à sentir l'eau couler sur son dos, à oublier la douleur. Mais il finit par sortir et quitta la salle d'eau en libérant la vapeur, seulement vêtu d'une serviette nouée autour de la taille. Histoire d’aller chercher des vêtements confortables dans son dressing.
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Sujet: Re: Juder ∆ Il y a la paix même dans la tempête Mar 7 Jan 2025 - 23:40
Il y a la paix même dans la tempête ღ 25 août 2024
{outfit} ღ L’ambiance était électrique dans la maison. Quelques minutes plus tôt l’électricité qui régnait entre vous était agréable, erotique. Il avait fallu une poignée de secondes et un retour à la réalité brutal pour que les causes de cette électricité change du tout au tout. Râlant l’un contre l’autre pour des broutilles. Une dispute sans queue ni tête mais qui visiblement vous faisait le plus grand bien. Tu n’avais jamais eu peur de tenir tête au brun lorsque vous étiez gosses et ça ne risquait pas d’arriver aujourd’hui, alors que tu avais encore plus confiance en toi qu’à l’époque. Les raisons de cette tension était visible dans vos gestes l’un envers l’autre, qui confirmait que ce n’était un moment passager. Dans un soupir, tu lèves les yeux au ciel face à sa réaction puérile. Qui ne devait pas être bien différente de la tienne finalement. Marmonnant des mots intelligibles alors que tu es déjà en train de l’ausculter et qu’il se laisse faire docilement. Minutieuse et concentrée, tu prends soin de lui exactement comme il l’avait fait quelques heures plus tôt, comme vous le faisiez des années auparavant. Et la colère disparaît aussi rapidement qu’elle était apparue. Un sourire fleurit doucement sur tes lèvres alors que le boxeur fait en sorte de dédramatiser toute cette situation. Rapportant de la légèreté, chassant à nouveau la tempête de tes pensées. “On a toujours été doué pour se blesser quand on était ensemble. Ce serait une nouveauté !” Tu disais ça sur le ton de la plaisanterie sans te rendre compte de suite du double sens que pouvaient avoir tes mots. En les prononçant, tu pensais surtout à tes genoux griffés, tes bleus à chaque fois que tu jouais la casse cou. Mais en y repensant, ils pouvaient totalement s’appliquer à l’état émotionnel que tu avais pu ressentir adolescente, sans parler de son départ. Et tu devais avouer que l’interruption de Jack était plus que bienvenue, te permettant de te reprendre tandis que le brun détourna son attention sur son chien. Parce que malgré la façade tranquille que tu affichait, tu devais avouer que toute cette soirée avait remué un nombre incalculable de chose en toi. Préférant à nouveau repousser toutes ces sensations, et se concentrer sur ce soir. Notamment sur ce que venait de te dévoiler le brun, tu ne te cachais même pas. Pourquoi faire de toute manière ? Tu n’avais pas vraiment pris la peine de cacher ton attirance pour lui de toutes manières. Et ton inspection, ton sourire parut lui plaire vu le petit air qui dansait sur ses traits. Sans te faire prier, tu retrouves ses bras. Installée sur ses genoux, tes lèvres glissent à nouveau contre les siennes et sous le désir, une douceur est bien présente. Comme si malgré toute l’envie, vous étiez incapable de ne résumer vos caresses à uniquement de l’attirance. Laissant renaître à nouveau ce sentiment de justesse. Choisissant de laisser cette simplicité prendre le dessus, tu fais taire les questions, et vous mangez dans un silence confortable, complice. Tout cette situation te paraissait loin d’être anodine ou sans attache mais c’était Asher après tout. Il avait toujours eu cette place à part à tes yeux, bien que tu t’en sois défendu durant longtemps. Le passé, les sentiments qui vous liaient étaient bien plus forts. Et étrangement, tu n’avais aucune envie de lutter. Tu ne savais pas ce qui pouvait bien se passer dans la tête du brun mais toi, tu avais envie de savoir, de voir si le temps pouvait avoir eu raison de vous. Parce que pour l’instant, tu en doutais fortement. Hochant doucement la tête alors que le brun disparaissait pour une douche. Ton regard suivant ses gestes, un pincement au cœur alors que tu te doutes qu’il prend des nouvelles de sa copine qui n’est pas sa copine. Une réaction qui te surprend et que tu chasses rapidement. Tournant finalement ton visage vers le brun en souriant. “Dommage, j’ai toujours adoré dormir avec toi et prendre toute la place dans ton lit !” Lâches tu en riant doucement. Lancé sur le ton de l’amusement, tes paroles n’en sont pas moins totalement vraies. Combien de fois tu avais fait le mur pour venir dormir avec ton meilleur ami. Les fois où tu dormais contre lui étaient sûrement tes meilleures nuits. Un profond sentiment de sécurité et de sérénité te submergeait à chaque fois. Même si à l’époque, tu râlais pour la forme, que le lit était trop petit, qu’il te tenait bien trop chaud. Tu revenais sans cesse exactement pour ces raisons là. “Ça marche, j’arrive.” Tu lui souris alors qu’il grimpe l’escalier. Rangeant et nettoyant rapidement la vaisselle que vous aviez utilisée ce soir avant de monter à l’étage, suivit par Jack. En passant devant la salle de bain, tu ne peux pas t’empêcher de penser à le rejoindre. Mais tu files vers la chambre, te délestant du pantalon de jogging trempé par le jean d’Asher. Assise en plein milieu du lit, à moitié sous les draps et dessus, prenant tes aises, tu cherches un film. Ton choix s’arrêtant finalement sur un titre qui te fait sourire, Die Hard. Tu ne l’avais pas revu depuis tes quinze ans, des films que tu ne regardais d’ailleurs qu’avec le brun. Pris d’un élan de nostalgie, tu prépares votre soirée improvisée. Alors que la porte s’ouvre, tu tournes la tête vers lui, fière de ta trouvaille. “Tu devin..” Tu ne t’attendais pas à tomber sur le boxeur, vêtu d’une simple serviette, nouée bas sur ses hanches, la chaleur de la salle de bain le suivant. Tu aurais définitivement dû le rejoindre sous la douche. Comme dans la cuisine, ton regard glisse sur sa peau, suivant chaque mouvement de ses muscles alors qu’il se déplace. “C’est moche de me tenter comme ça tu sais.” Dis tu en souriant alors qu’il disparaît dans son dressing. Te laissant retomber contre les oreillers attendant qu’il te rejoigne. Un fois installé, à tes côtés, tu lances le film. A peine quelques secondes ne passent avant que tu ne te blotisse contre lui, ta tête reposant contre son épaule. Exactement comme tu le faisais plus jeune. Et étrangement, dans ce lit, profitant de la chaleur du brun, tu te sens comme à la maison.
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Sujet: Re: Juder ∆ Il y a la paix même dans la tempête Hier à 14:07
Cette tempête, c'était tous les éléments qui se déchainaient, c'était la Terre en colère qui se vengeait de nous, misérables humains qui la piétinions sans se soucier des conséquences. Les conséquences c'était ça, le chaos. Mais pas que, ce soir la tempête créait cette atmosphère totalement électrique entre deux amis d'enfance, deux amants d'un soir, deux amoureux inavoués qui se retrouvaient bien des années plus tard. Probablement trop tard, assez en tout cas pour se foutre des convenances, des étapes à ne pas brûler. Ils s’enflammaient, ils se consumaient, ils s'embrassaient comme deux gamins, tout en ayant le comportement d’un vieux couple. Ils s'engueulaient pour des conneries et puis d'un regard, d’une caresse pleine de tendresse, tout était oublié. Asher, qui avait passé toute son enfance à cacher ses sentiments pour Jude, qui l'avait fuit de peur d'être incapable de lui résister. À présent, il était totalement différent, il semblait ne rien cacher, il semblait savoir parfaitement ce qu’il voulait. Il était évident que ce n'était pas aussi simple et que s’il cédait à l’attraction physique sans trop se faire prier, le boxeur avait encore toute une part d'ombres, de secrets, qu'il n'avait aucune envie de révéler encore. Le barbu esquissa un sourire, définitivement ce soir, ils étaient bons pour se parler à base de sous entendus et de doubles sens. Asher avait bien conscience qu'il avait blessé Jude, au moins une fois, suffisamment pour que ça les marque au fer rouge. Mais elle, Sky n'avait jamais fait de mal à son ami d'enfance. Elle avait été cette constante rassurante dans sa vie d’enfant, d’adolescent, cette petite flamme qui avait grandi en lui pour finir par le consumer, cependant, ça, il ne pouvait pas lui en tenir rigueur, la brune n’avait pas été responsable du fait qu'il tombe amoureux d’elle. Le seul tort qu'elle avait pourrait être celui d'avoir ignoré sa présence aux funérailles respectives de ses vieux. Toutefois pour ça non plus, il ne pouvait lui en vouloir, même s’il l’avait aperçue dans la foule et que cette présence lui avait fait du mal, il n’avait pas le droit de dire quoi que ce soit, c'était lui qui était parti sans rien dire, sans donner de nouvelles par la suite. Il ne pouvait pas s'attendre à ce qu'elle vienne le prendre dans ses bras. Alors parler de blessures physiques, d’éraflures sur les genoux, de bosses sur la tête, c'était bien moins dangereux. Tout comme badiner presque innocemment, jouer de son physique pour faire fondre la brune. Asher était peut-être blessé, sonné par sa rencontre avec une branche, mais il ne perdait pas totalement le nord pour autant. Il aurait pu se passer tellement de choses dans cette cuisine, le quarantenaire n’était jamais à court d’idée quand il s’agissait de prendre du plaisir. Il aurait pu lui retirer son sweat et aller plus avant dans les caresses, ou encore la soulever pour la déposer sur le plan de travail et prendre les commandes d’un jeu totalement dénué d’innocence. Il aurait pu faire tellement de choses. Mais la beauté de leur relation résidait dans la simplicité des petits rien. Juste la présence de l'autre, leur façon de se toucher, c'était sensuel et érotique parfois, empreint d’une intimité qui n'appartenait qu'à eux et où le silence n'avait rien d’effrayant. Ainsi, Asher était à présent persuadé qu'il avait fait le bon choix de revenir à Bowen, qu’au fond leur histoire, quelle qu'en soit l’issue, n'était pas terminée et que vingt ans d’absence n'avaient pas tout gâché. Cet absolu le réchauffait, qu’importe s'il était trop faible pour faire l'amour à Jude, rien ne pressait. C'était même bien mieux de ne rien précipiter, de ne pas prendre le risque de tout gâcher. D'ailleurs en parlant de ne pas tout gâcher, il n'oubliait pas Haley qu’il avait laissé seule chez elle. Quelque part, Ash s’en voulait et il s’inquiétait pour elle. Mais il n’aurait voulu être nulle part ailleurs qu'avec Sky à présent. Un message rapide, il ne remarqua même pas le regard curieux de la brune et puis il reposa son téléphone. J’ai toujours su que tu prenais toute la place volontairement ! Tu n'auras qu'à te serrer contre moi alors. Qu'il ajouta avant de monter l’escalier dans un sourire. Il était évident que cette perspective lui plaisait énormément. Une fois sous la douche, il put faire tomber le masque, grimacer de douleur sous le jet d’eau. Il n'avait pas voulu trop le montrer à la brune, mais le coup l’avait bien touché et il souffrait. Il se sentait faible et vieux. Épuisé aussi par toute cette soirée physiquement et émotionnellement éprouvante. Ce serait mentir que de dire qu'il n'avait pas songé à ce qu'elle le rejoigne, ce n’aurait pas été pour lui déplaire mais le sportif était conscient de ses capacités et il savait qu'il serait incapable de soutenir un effort de plus. Cette vérité le bouffait, parce que c'était admettre une faiblesse, mais avec le temps il apprenait à être plus indulgent envers lui-même. Après quelques minutes il sortit de la salle d’eau, presque surpris de trouver Jude dans son lit, alors que c'était lui qui l'y avait invité. Il remarqua le regard de la belle, d'abord amusé, puis surpris et enfin curieux, ses yeux qui parcouraient son corps dans une perpétuelle redécouverte. C’était agréable de se sentir désiré, de se trouver beau et attirant dans l’attention de la seule dont l’avis avait toujours compté. Il esquissa un sourire avant de disparaître derrière la cloison. Qu’est-ce que t’allais dire avant de baver ? Qu’il demandait tandis qu’il s’habillait, un boxer sur ses fesses, un t-shirt gris et le pantalon de jogging qui allait avec, rien de très sexy en soi, mais la douleur lui donnait froid, il avait besoin de confort. Il rejoignit Jude dans le lit et l’observa rapidement, elle n’était plus vêtue que du hoodie du boxeur et en bas elle était en sous-vêtement, laissant apparaître la naissance de ses jambes nues sous les draps. C’est celle qui est en petite culotte dans mon lit qui parle de tentation ? Nouveau sourire alors qu’il s’installait. T’as déjà revu ce film sans moi ?! Die Hard, toute une époque, Asher avait découvert ce film avec son père quand il était gamin, il devait avoir sept ou huit ans, il l’avait vu un nombre incalculable de fois et il était longtemps resté son film préféré. A chaque fois qu’il tombait dessus à la télévision, il ne pouvait s’empêcher de le regarder. J’ai rencontré Bruce Willis une fois, le fanboy en moi était totalement flippé. Ils discutaient tranquillement, c’était simple et doux, à l’image de cette soirée hors du temps. Jude s’était calée contre lui et Rob caressait distraitement ses cheveux tandis que le générique défilait. Maintenant qu’on est calmés, tu vas me dire pourquoi t’as décidé de camper dans la forêt ? J’te connais Sky, t’aurais pas pris un risque pareil si t’en avais pas eu besoin. Pourquoi tu voulais te changer les idées ? Il n’aurait pas osé dire qu’il la connaissait en début de soirée, parce qu’à ce moment-là, la brune lui semblait encore être devenue une étrangère. Mais après ce qu’ils venaient de partager, le barbu avait compris qu’elle n’avait pas tant changé, que Kavinsky était toujours la même fille impulsive qui ne pouvait trouver d’apaisement que dans leur forêt. Et surtout, que malgré le temps et les égratignures, leur relation non plus, pourrait ne pas avoir changé.
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Sujet: Re: Juder ∆ Il y a la paix même dans la tempête Hier à 23:49
Il y a la paix même dans la tempête ღ 25 août 2024
{outfit} ღ Toute cette soirée avait une saveur particulière et en mettant les pieds dans les bois, tu ne pensais quelle finirait ainsi. Tu n’aurais jamais pu imaginer rester bloquée au milieu de la nature, qu’elle se retourne contre toi, te blessant et t'obligeant à te réfugier chez Asher. La nature et particulière cette forêt avait toujours été ton refuge, ton endroit à toi. Et étrangement, tu te demandais si c’était vraiment un hasard que tu ne sois pas loin de cette maison, que le brun soit arrivé chez lui pile au moment où tu en avais besoin. Pas vraiment du genre à croire au destin, tu ne pouvais pourtant pas t’empêcher d’y voir un signe. Mais un signe de quoi ? Que les années, l’absence n’avait rien détruit entre vous ? Que la vie vous offrait une seconde chance ? Pourtant les choses étaient nettement différentes aujourd’hui. Peut être que vous vous étiez connu trop tôt, que vous avez dû vous séparer pour mieux vous retrouver aujourd’hui. Tu n’aurais pas voulu changer quoi que ce soit à votre passé, aux moments passés ensemble. Avec lui, tu avais pu être totalement toi-même, grandir et être audacieuse sans aucune peur. Sans le savoir, sans que toi même tu ne rendes compte, ton meilleur ami t’avait permis de grandir, de t’épanouir. A l’époque, tu aurais voulu plus que cette amitié, tu en avais conscience adolescente et ce souvenir de cet amour avorté avant même qu’il ait pu commencé t’avait marqué. Et pourtant, il faisait partie de toi, de ce que tu étais devenue. Les années n’avaient pas fait taire les questions que tu te posais à propos de son départ, de vous, de ce qui aurait pu arriver si les choses avait été différentes. Repoussée, reléguée dans un coin de ton esprit jusqu’à ce que tout te revienne en mémoire en le revoyant. Mais ce soir, dans cette maison qui avait tant compté pour l’un et l’autre, tu avais l’impression que ça n’avait pas grande importance. Te laissant porter par les sensations, le sentiment de normalité, refusant de laisser les non-dits se mettre entre vous. Pas ce soir en tout cas. Tu savais qu’il te faudrait mettre des mots, des explications sur tes doutes et tes questions, que vous parliez de tout ça. Mais plus tard, un autre jour. Après un repas rapide dans un silence complice, loin d’être gênant, tu avais profité de sa présence, de sa chaleur. Le désir couvait toujours entre vous et tu ne doutes pas que tu aurais adoré y succomber. Pourtant la simplicité de ce moment était tout aussi grisante. Comme si vous aviez fait cela un nombre incalculable de fois, et qu’il s’agissait d’une habitude. Plaisantant à nouveau sur le passé comme si cela n’avait aucune incidence sur la tempête en toi. Un petit sourire étire tes lèvres à l’évocation de vos nuits l’un contre l’autre dans son lit beaucoup trop petit pour vous deux. Mais qui restaient pourtant les meilleures nuits que tu avais passées à l’époque. Et l’idée de partager à nouveau son lit, ses bras pour dormir était une perspective plus que attirante. D’ailleurs, tu ne mets pas longtemps avant de grimper à l’étage pour te glisser entre ses draps. Simplement vêtu du sweat qu’il t’avait prêté, tu zappes, cherches quoi mettre. Avant d’arrêter ton choix sur un classique. Un classique que vous avez partagé à de nombreuses reprises. Tu avais droit à son film préféré à chaque fois qu’il passait. Au départ, tu n’avais pas été subjugué par l’intrigue. Mais avec le temps et le nombre de fois où tu l’avais visionné à ses côtés, tu avais appris à l’aimer. Où bien c’était le fait de le regarder avec lui qui te plaisait autant. Tu ne savais pas réellement. Pour autant, tu trouvais amusant de tomber dessus ce soir, alors que tu ne l’avais pas regardé depuis. Et tu comptais bien lui faire part de ta trouvaille. Mais la vue de son corps te laisse sans voix. Ne remarquant absolument pas son air surpris de te trouver là, dans son lit. Beaucoup trop subjuguée par la vision érotique qui se baladait dans une serviette. Tes yeux courent sur sa peau, et tu ne prends même pas la peine de cacher ton intérêt pour lui. L’envie de le découvrir, de le caresser s’imposant une nouvelle fois au centre de tes pensées. Mais l’idée que vous aviez le temps, que rien ne pressait te séduisait tout autant. Tu ne rates pas son sourire alors qu’il disparait de ta vue quelques secondes. Râlant pour la forme, même si tu n’étais pas contre un peu de tentation. Tu lèves les yeux au ciel, amusée par son commentaire. “J’ai trouvé Die Hard.” Allongée entre ses draps, tes prunelles se fixant sur le brun alors qu’à son tour son regard court sur ta peau. Un nouveau sourire glisse sur tes lèvres. “Le pantalon que tu m’as prêté était mouillé, j’pouvais pas dormir avec.” Un air faussement innocent sur le visage. C’était la raison première pour laquelle tu l’avais enlevé. Mais tu savais parfaitement, que tu aurais été incapable de dormir avec dans tout les cas. Dans d’autres circonstance, tu aurais peut-être aussi sauté sur l’occasion pour lui dire que tu ne portais rien sous ce pull. Mais tu ne voulais pas tenter le diable alors qu’il était blessé. Et puis, son vêtement était suffisamment grand pour cacher cette information. Tu te déplaces pour le laisser s'installer, se mettre dans une position qui lui soulagerait le dos. Secouant doucement la tête de gauche à droite, tu réponds honnêtement à sa question. Calée contre lui, la discussion était simple, anodine. Et l’image qui se dessinait dans ton esprit à l’évocation de sa rencontre avec l’un de ses idole t’amuse. “Tu lui as demandé un autographe ?” Tu imaginais sans soucis le jeune homme de vingt ans être déstabilisé mais tenter de le cacher. Imaginer l’homme qu’il était aujourd’hui totalement paniqué était autre chose. Il semblait n’avoir peur de rien, être un roc. C’était impressionnant et en même temps, tu savais parfaitement qu’il avait toujours été doué pour se planquer derrière une fausse façade. Les années n’avaient pas dû faire disparaître ce don, bien au contraire. Tu ne doutais pas qu’il devait être devenu un maître dans ce domaine. La preuve en était, il semblait ne pas souffrir du coup qu’il avait pris un peu plus tôt. Alors que tu avais vu le début d'hématome. Tu le laisses jouer les bonhommes, en faisant attention de ne pas trop peser contre lui. Ton attention portée sur l’écran, tu te laisses bercer par les caresses du boxeur dans tes cheveux. Un geste qui t’avait toujours apaisé. Entre sa chaleur, son odeur et sa douceur, tu sens tes paupières s'alourdir. Ta main vient se poser sur son ventre, tes doigts jouant sur le t-shirt en coton. Alors que tu t'apprêtes à sombrer dans le sommeil, sa voix tranche le calme de la chambre. Tes yeux papillonnent et se fixent à nouveau sur l’écran. A ton arrivée, tu avais évité la question, prétextant vouloir juste te changer les idées. Il avait laissé tombé et bêtement tu avais pensé qu’il n'insisterait pas. Mais après la soirée que vous veniez de partager, tu n’étais pas réellement surprise qu’il remette le sujet sur le tapis, qu’il tente d’obtenir une réponse à sa question. Et peut être que s’il s’était contenté de simplement reposé la question, tu l’aurais encore évité. Mais ton surnom entre ses lèvres, le ton sûr qu’il avait employé en annonçant qu’il te connaissait, ça avait fait vibrer un truc en toi. Encore. Tu laisses planer un silence durant quelques secondes, cherchant comment formuler tes pensées, les émotions que tu avais ressentis qui l'avait poussé à fuir dans la forêt. Seule ta main figée sur son t-shirt montrait que tu ne dormais pas encore. “Je voulais éviter mon ex.” Excuse un peu facile, et qui ne justifiait pas réellement d’avoir pris un tel risque, tu en avais conscience. “On vivait pas ici quand il m’a trompé. Alors quand je l’ai découvert, j’ai voulu revenir à Bowen. Ca a pris du temps parce que je n’étais pas seule et je ne pouvais pas me permettre de partir sur un coup de tête. Mais revenir ici m’a fait du bien, ça m’a permis d’accepter, d’apaiser ma colère contre lui. Lui s’est installé à Brisbane là où il a son cabinet et.. son autre famille. Il vient de temps en temps à Bowen mais c’est toujours en coup de vent.” Soupirant doucement, tu relève légèrement ton visage vers lui, tes iris captant les siens. “Je sais qu’il a vu un agent immobilier. Il est en ville depuis une semaine et il cherche à me parler depuis son arrivée. Je l’évite autant que je peux parce que je sens que ce qu’il va m'annoncer va m’achever à nouveau. Alors quand il a sous-entendu qu’il allait rester ce weekend, j’ai préféré déserter la maison. J’aurai pas supporté de rester enfermé avec lui, ça aurait mal fini.” Tu hausse les épaules comme si n’avait pas d’importance. Tu ne t’attendais pas à en dire autant, mais les mots avaient coulés seuls. Comme si tu avais besoin de te confier sans en avoir eu conscience. Tu n’avais jamais eu peur de te confier à lui plus jeune. Il avait toujours été attentif sans jamais te juger. Et c’était peut être dû à l’ambiance, cette soirée hors du temps mais tu avais l’impression que les choses n’avait pas changé. A cet instant, tu te sentais vulnérable et bien plus à découvert que tu ne l’avais été depuis longtemps.