Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Mar 19 Nov - 12:54
Si une chose s'avérait plus que jamais certaine te concernant, c'était que l'environnement parmi lequel tu t'apprêtais dorénavant à prendre part, même temporairement, ne correspondrait aucunement à tes propres standards. Tout autant finalement, que tu ne serais jamais considérée à la hauteur du sien. Il serait ainsi fabuler de prétendre que tu ne redoutais pas la confrontation avec les membres de son entourage, sous-entendu, que bien au-delà des apparences, chacun d'entre eux, y compris toi-même, posséderait l'intime certitude, que ta place ne se trouvait pas en présence de la leur. Tu semblais momentanément hantée par l'idée que les réticences de parfaits inconnus te concernant, ne vienne jusqu'à influencer la vision que Levi se faisait de toi jusqu'à présent. Et dieu savait, que si ça n'était pas tant pour toi-même que pour ton époux, il resterait grandement préférable que tu maîtrises au mieux tes comportements si tu ne souhaitais pas véhiculer une image encore plus désastreuse, au risque de confirmer quelques-uns de leurs aprioris. Dans tous les cas, tu ne détenais pas cette fois, la possibilité de te défiler à tes engagements, outre cette multitude d'appréhensions qui semblaient s'abattre sur toi comme une chape de plomb, si tu avais épousé Levi, ce n'était pas exclusivement pour les perspectives les plus réjouissantes. Raison pour laquelle, malgré une confusion plus ou moins extrême te concernant, tu n'avais pas hésité à acquiescer à sa volonté que d'effectuer le déplacement, jusqu'à Londres. D'ailleurs, tu parues presque étonnée par la rapidité à laquelle les évènements s'étaient depuis le matin-même, déroulés. Du moment où vous aviez procédé à un détour par le domicile de tes parents, jusqu'à votre ultime embarquement, le temps s'était manifestement écoulé à vive allure. Ta main récemment plaquée contre la sienne, tu te contenteras seulement d'un énième hochement de la tête en guise de réponse, te délectant au passage du moindre rapprochement supplémentaire initié directement par ton favori. L'embarquement clôturé, l'avion amorça ses premières manoeuvres les minutes qui suivirent, ton étreinte se resserrant aussitôt autour de sa main. « Pas toi, j'espère. » Enchaînas-tu un peu naïvement, lorsque ce dernier affirma que tu n'avais de toute évidence pas grand-chose à perdre, en te distinguant potentiellement des convenances. Et puis sans perdre de temps, tu viendras trouver refuge au plus près de ton partenaire, les jambes étendues sur le siège restée libre à côté de toi, plongeant parmi une léthargie bien plus conséquente que tu ne l'avais imaginé au préalable. Mais alors que tu avais éventuellement pensé t'assoupir l'espace d'une heure, tu fus sidérée de constater, que le trajet touchait déjà à sa fin. La mine ô combien renfrognée, tu peinas considérablement à émerger, bien qu'encouragée par la main de ton bien-aimé qui allait et venait le long de ton échine. « Pourquoi, ils ont l'air tous sans vie? » Questionnas-tu faussement avant de finalement te redresser dans la foulée, tes doigts se joignant une nouvelle fois aux siens. « Désolée. » Répondis-tu à voix basse, sous prétexte que si ce dernier avait majoritairement passé son vol au travers de ces conditions, c'était essentiellement parce que positionnée comme tu l'étais, sa couverture ne lui avait été d'aucune utilité. Ton visage dorénavant prostré à bonne distance du sien, tu t'étais naturellement empressée de prolonger l'étreinte nouvellement amorcée par Levi. « Est-ce qu'il va falloir passer le repas avec eux? » Une moue visiblement distraite s'empara de tes traits, tandis qu'une hôtesse informa l'ensemble des passagers de l'atterrissage programmé pour les prochaines minutes. « J'imagine qu'aucun de nous, n'a vraiment hâte pour le coup. » Vins-tu constater, le gratifiant au passage d'un sourire forcé, bien consciente qu'à partir de maintenant, ni Levi ni toi, ne s'avérait sur le point de passer la meilleure escapade de vos existences.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25205 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Mer 20 Nov - 17:29
Aussi ironique que ça puisse paraître, Levi savait qu’il serait tout autant étranger que Sahar à l’environnement dans lequel ils s’apprêtaient à mettre les pieds, lui qui ne possédait aucun sentiment d’appartenance vis-à-vis de ce milieu où le culte de l’abondance était au cœur des débats. Et mis à part les liens du sang qu’il possédait avec certaines des personnes qu’il côtoierait lors de cette cérémonie funéraire, rien ne le liait à cet univers dans lequel il n’aurait et ne voudrait jamais occuper une place. La seule sur laquelle il pouvait réellement compter était Sahar, elle qui représentait son seul repère, presque comme le serait un naufragé devant un phare. Et il ne cachait absolument pas l’appréhension qui l’étreignait depuis sa décision de traverser les continents pour assister à l’hommage rendu à celui qui lui servait de géniteur, plus que soulagé qu’il n’était pas seul dans cette aventure, puisque sa bien-aimée n’avait pas hésité une seule seconde pour accepter de l’accompagner. Ils avaient arpenté les couloirs de l’aéroport après avoir déposé leurs animaux chez les parents de Sahar, prenant le premier vol interne aux terres australiennes pour finalement monter dans le deuxième avion qui les mènerait jusqu’en Angleterre. « Jamais. Moi j’suis là pour toujours. » Répondit-il, resserrant l’étreinte de ses doigts autour des siens, se laissant aller à quelques marques d’affection qu’ils avaient vraisemblablement négligé depuis le début de la journée, avant que Levi ne laisse son épouse s’installer contre lui, pour qu’elle puisse trouver un semblant de confort pour les heures à venir. À son tour, peu après Sahar, il avait fini par s’assoupir, oscillant entre un sommeil plus ou moins superficiel, constatant que sa moitié semblait toujours endormie. Il avait d’ailleurs cherché à être le plus immobile possible pour ne pas la sortir brusquement de son sommeil, les heures s’écoulant jusqu’à ce qu’ils ne soient plus qu’à quelques minutes de leur destination finale. Il avait esquissé un sourire en regardant sa complice émerger, incapable de ne pas être charmé même lorsque son réveil était on ne peut plus abrupte, sa main allant et venant le long de son échine. « Peut-être qu’ils le sont. » Plaisanta-t-il, en haussant les épaules, son bras entourant le corps de Sahar lorsqu’elle se repositionna sur son siège. « C’est pas de ta faute. Puis j’suis content que t’aies pu te reposer. » Murmura-t-il, culpabilisant moins à l’idée de l’avoir entraîné avec lui dans des histoires de famille enterrées depuis des années. Ses lippes s’étaient liées aux siennes dans un baiser tendre, reflétant ce besoin de renouer à leurs habitudes. « J’imagine que oui. Mais on partira avant, hors de question qu’on reste toute la soirée avec eux. » Répondit-il, lui qui savait d’avance que leur patience serait mise à rude épreuve lors des prochains jours, hochant la tête aux mots de sa favorite qui releva leur manque de motivation apparent. « J’ai déjà hâte qu’on en finisse. Et qu’on rentre chez nous. » Avoua-t-il, alors que l’avion amorçait sa procédure d’atterrissage, sa main ne daignant pas quitter celle de sa partenaire, même en dehors de l’avion, foulant le sol anglais pour la première fois depuis une éternité. « Tu vas survivre aux températures ? » S’amusa-t-il, conscient que le climat était bien moins chaleureux qu’à Bowen, alors qu’ils se dirigeaient vers la sortie de l’aéroport après avoir passé les différents contrôles aux frontières, où ils pourraient s’engouffrer dans un taxi pour rejoindre leur chambre d’hôtel.
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Jeu 21 Nov - 16:55
Ce séjour demeurerait de loin, le moins réjouissant que vous ayez eu à effectuer. Non seulement pour son contexte relativement sordide, que tu redoutais plus que jamais la confrontation avec les membres de son entourage. Il serait ainsi fabuler de prétendre que tu n'aspirais pas à ce que ce calvaire programmé ne s'achève dans les plus brefs délais, au risque peut-être, que l'image véhiculée en société, ne vienne finalement à se confirmer. Qu'aurais-tu vraiment à perdre, partie du principe que tu ne correspondais de toute manière, pas vraiment aux standards considérés par la famille de ton bien-aimé. Outre le fait, que tu appréhendais éventuellement que l'opinion plutôt impétueuse des uns, n'aille jusqu'à influencer la vision que ce dernier possédait de toi, tu savais par avance, que les chances pour que tu re-croises l'un d'entre eux à l'avenir, s'avéraient tout simplement inexistantes. Ton objectif se résumant par conséquent à simuler un appui de taille pour Levi, qui aurait de son côté, nécessité de davantage de soutien de sorte à affronter les événements sur le point de s'amorcer. Dans ce cas précis, tu jugeas préférable de réfuter temporairement chacun de tes états d'âme, au risque de pousser inutilement la tension à son paroxysme. Raison d'ailleurs pour laquelle, après une discussion à la tournure relativement superficielle, tu fis volontairement le choix de plonger bien au-delà d'une léthargie de courte durée, étendue nonchalamment de moitié contre ton partenaire, tandis que le reste de ton corps, occupait le siège vaquant situé à côté de toi. Et si on s'en tenait à la tronche que tu avais tiré lors de ton réveil, il demeurait ainsi inutile de préciser à quel point ton sommeil fut étonnamment lourd. Essentiellement encouragée par la main de ton partenaire qui allait et venait le long de ton échine, tu émargeas difficilement, tes vaporeuses balayant grossièrement l'habitacle dont le calme momentanément assourdissant qui régnait à l'intérieur, manqua de justesse de te déstabiliser. « Tant que le pilote est vivant. » Immédiatement tu fis basculer ta tête en direction de la sienne, cette dernière acquiesçant dans la foulée d'un hochement approximatif en guise de réponse, sous prétexte qu'à cause de toi, le trajet de Levi, s'était apparenté à une difficulté supplémentaire. Et en l'espace de quelques secondes, tes pulpeuses se joignirent aux siennes, tentant au maximum de prolonger cet échange plus que dérisoire, en comparaison à votre euphorie habituelle. Visiblement, était-ce également le moment propice concernant les hôtesses qui effectuèrent leurs premières annonces, informant de fait, l'ensemble des passagers de l'atterrissage qui surviendrait d'ici les prochaines minutes. « J'étais pas vraiment préparée mentalement à devoir m'y confronter dès notre arrivée. » Relevas-tu faussement distraite, consciente que la fatigue mêlée elle-même au décalage horaire ne plaiderait certainement pas en ta faveur, et pour sûr que tu ne pensais pas te tromper à affirmant que ça ne ferait pas non plus l'affaire de ton époux. « Peut-être même qu'après ça, on appréciera Bowen. » Pouffas-tu presque bêtement, tes doigts autour de sa main, resserrant significativement leur étreinte, tandis que l'avion procéda à l'atterrissage sans encombre. Dorénavant libérés des heures interminables de vol, que tu n'avais toutefois pas eu l'occasion de voir défiler de ton côté, la stupéfaction fut considérablement de taille, à l'instant précis où le climat anglais s'était emparé de toi. Peu acclimatée aux températures relativement hostiles, tu craignais que l'ensemble de tes effets personnels, ne correspondent pas là-aussi à l'environnement ambiant. « C'est définitif. On ne vivra jamais ici. » Enchaînas-tu dans la foulée, consciente qu'aucun de vous de possédait de toute manière, l'envie de s'implanter dans le périmètre. Les contrôles dorénavant effectués à la volée, que la réalité te paraissait déjà, on ne peut plus brutale. Du genre autrefois à parcourir le monde de façon plus ou moins rudimentaire, tu détenais portant le sentiment étrange que Londres, ne resterait pas ton environnement favori pour une multitude de raisons. Presque tremblante de part les températures bien moins chaleureuses qu'à Bowen, tu n'hésitas pas à t'agripper à Levi, jusqu'à ce que vous ayez finalement l'opportunité de vous engouffrer dans le premier taxi à disposition. « Je crains que tu ne me traînes comme un boulet durant tout le séjour. » Admis-tu, avant de prendre place à l'intérieur du véhicule, sous-entendu qu'il s'agissait désormais d'un environnement familier à ton époux, mieux que toi, il saurait vous orienter.
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Ven 22 Nov - 18:40
Peut-être que ce séjour était pour Levi une manière de clore un chapitre de sa vie qui appartenait intégralement au passé. Quand bien même il n’avait jamais réellement entretenu une relation saine avec son géniteur, sa mort résonnait en lui comme la fin d’une époque qui semblait pourtant révolue depuis une éternité, comme si le fait d’être désormais orphelin lui permettaitde passer à autre chose, une bonne fois pour toute. Sans doute serait-ce aussi la dernière fois qu’il mettrait les pieds sur ses terres natales, qui l’avaient vu grandir avant qu’elles ne deviennent son pire cauchemar. Pour le moment, Levi peinait à mettre des mots sur ce qu’il parvenait à ressentir, seule l’appréhension s’invitant dans son esprit, et aussi dans celui de sa bien-aimée qu’il savait toute aussi mal à l’aise que lui à l’idée de se retrouver au milieu de ces inconnus avec qui Levi avait un lien de près ou de loin. Et pourtant, elle n’avait pas daigné broncher une seule fois, s’intéressant davantage à lui plutôt qu’à elle, quand bien même son ressenti était tout aussi légitime que le sien. C’était aussi la raison pour laquelle il avait brisé la distance entre eux, conscient qu’ils auraient l’un comme l’autre besoin de leur soutient mutuel, à commencer par leur complicité qui leur permettait au moins de songer à autre chose le temps de quelques instants. Les heures de vol s’étaient finalement écoulées bien plus rapidement qu’ils ne l’avaient imaginé, tous les deux plongés dans une léthargie plus ou moins profonde, leurs corps paraissant déjà épuisés par les événements à venir. « J’crois que lui va bien, oui. » S’amusa-t-il, sa main effleurant son échine avant de la laisser se caler contre son corps, courbaturé par les longues heures d’inertie, les muscles engourdis. Levi s’était laissé tenter par les lèvres de sa favorite, son visage à proximité du sien, ayant intimement besoin de son soutien alors que l’avion atteignait enfin les terres anglaises. « Je me doute bien. » Répondit-il, hochant la tête, comprenant parfaitement ce que pouvait ressentir sa partenaire, son propre esprit semblant en vrac, peinant à réaliser qu’il retrouverait des visages plus ou moins familiers dans les heures à venir. « C’est très possible. Ce que je sais, c’est que j’considère Bowen comme étant chez moi, pas ici. » Ajouta-t-il, ses doigts pressant les siens alors qu’ils venaient de retrouver la terre ferme, les premiers voyageurs quittant l’engin tandis que fidèles à eux-mêmes, Sahar et Levi attendirent la fin du brouhaha infernal pour débarquer à leur tour. Il ne put s’empêcher de pouffer de rire à la réaction de sa moitié vis-à-vis des conditions climatiques, bien conscient qu’elle n’y était pas habituée, son bras entourant son corps pour le rapprocher du sien. « J’suis désolé bébé, je t’embarque dans des aventures pas possibles. » Dit-il, cherchant à la réchauffer comme il le pouvait, sa main s’agitant avec ferveur dans son dos alors qu’ils passèrent les derniers contrôles pour retrouver la sortie de l’aéroport, s’engouffrant dans le premier taxi qui s’arrêta à leur hauteur. « Plus jamais tu parles de toi comme ça. » Lâcha-t-il, faisant mine de la défier du regard, après avoir indiqué l’adresse de leur hôtel à leur chauffeur qui vagabonda dans les rues de Londres, les déposant face à la bâtisse qui les accueillerait pour les jours à venir. « Encore un petit effort. » Murmura-t-il, donnant du courage à son épouse, s’occupant de décharger leurs bagages et de les mener jusqu’à l’accueil où la réceptionniste leur confia la clé de leur chambre. « Ça va aller ? » Demanda-t-il, alors qu’ils s’engouffrèrent dans l’ascenseur, incapable de ne pas s’inquiéter de l’état d’esprit de Sahar et de ce qu’elle pouvait ressentir.
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Sam 23 Nov - 8:42
Quitte à devoir rencontrer la famille de ton époux, tu aurais certainement préféré que les circonstances se passent bien différemment. Loin du tumulte profondément sordide durant lequel chacun d'entre vous ne manquerez pas de se faire dénigrer avec plus ou moins de convenance, Levi dans un premier temps, sous prétexte d'avoir disparu pour ne finalement réapparaitre qu'aujourd'hui, et toi, juste après, tout simplement parce que tu ne correspondrais pas aux standards considérés par les membres de son entourage. Autant dire, qu'il s'agissait-là d'un évènement bien peu réjouissant dont tu aurais certainement préféré pouvoir te soustraire, outre le fait, que ça reviendrait à bafouer les promesses ouvertement formulées lors de votre cérémonie de mariage. Et bien que les chances pour que la situation ne tourne en votre faveur s'avéraient quasi-inexistantes, il restait impensable te concernant de ne pas acquiescer à la volonté de ton époux, dont tu pouvais potentiellement comprendre les motivations. Toutefois, tu ne serais pas en mesure de lui garantir que le fond de ta pensée ne finirait pas tôt ou tard par échapper à ta vigilance, au risque que l'atmosphère que tu imaginais déjà déplorable, ne le devienne encore plus. Car si tu pouvais naturellement encaisser les blâmes directement à ton encontre, il ne relevait même pas d'une possibilité de consentir à ce qu'il en soit ouvertement de même, à l'égard de ton bien-aimé. Cependant, avant que l'occasion ne se présente de pouvoir te confronter enfin au reste de sa fratrie, perduraient certaines étapes primordiales de votre séjour. Une chance d'ailleurs, que tu n'aies pas eu le temps de voir les heures défilées durant votre vol, étendue de moitié entre ton amant, et le siège resté libre à côté du tien. Non sans peine, tu avais à ton tour fini par émerger, ton corps toujours positionné au plus proche du sien, le teint presque livide. Le temps seulement d'ironiser quant au calme assourdissant qui régnait dorénavant à l'intérieur de l'habitacle, que tes pulpeuses ne manquèrent pas l'opportunité de prolonger l'étreinte nouvellement initiée par ton favori. Un hochement de tête plus tard en guise de réponse, que l'avion amorça finalement son atterrissage, peinant encore à réaliser que tu te trouvais à présent, sur les terres natales de Levi, tout en étant également sur le point de découvrir l'environnement dans lequel il eut essentiellement évolué. Certainement, n'étais-tu pas au bout de tes surprises. « Tu as jamais pensé à revenir à Londres? » Questionnas-tu, tandis que les premiers voyageurs commencèrent à s'amasser parmi les corridors. Et comme à l'accoutumée, vous patienterez jusqu'à ce que le passage soit complètement dégagé, de sorte à pouvoir vous extraire à votre tour de l'avion, où vous rejoindrez dans la foulée les contrôles indispensables. Néanmoins, le choc climatique s'était révélé plus brutal que prévu, réalisant soudain, qu'il te faudrait user de patience, concernant chaque aspect du voyage. « Faut juste espérer que les membres de ta famille ne soient pas aussi glacials que les températures. » T'amusas-tu, visiblement pétrifiée par l'atmosphère ambiante, ta carcasse prostrée contre la sienne. Les dernières vérifications effectuées, qu'à peine sortis de l'aéroport, vous ne tarderiez pas à vous engouffrer dans le premier taxi à disposition qui vous conduirait jusqu'à votre établissement. « Sinon quoi? » Demandas-tu, presque fièrement, tandis que Levi t'avait plus ou moins intimé l'ordre de ne pas parler de toi négativement. Les vitreuses prostrées en direction de la vitre, il fallait avouer que tu semblais beaucoup moins enthousiasmée par ton arrivée à Londres, que tu l'avais été à Vegas. Une chance là-aussi que le trajet ne se soit pas éternisé, le chauffeur vous ayant déposé directement à l'entrée de votre hôtel. Toujours encouragée par ton époux, tu ne te fis pas prier pour t'élancer à l'intérieur de l'édifice chauffé pour l'occasion, où un détour, même de courte durée s'était avéré impératif pour récupérer la clé de votre chambre. Suivant systématiquement Levi de près, tu te te surpris presque à ne jamais t'en éloigner, ta dépendance à son égard, se traduisant même, au-delà de ta façon de te comporter aux yeux de tous. Récemment parqués dans l'ascenseur, tu te contenteras simplement de hausser les épaules en guise là aussi de riposte, sous prétexte notamment, que tu ne serais dans tous les cas, pas la plus à plaindre. « Et toi? Ça te fait quoi d'être là? De savoir que tu vas bientôt retrouver le reste de ta famille? » Une horde de questionnements s'abattant immédiatement sur ton bien-aimé, à l'image d'une chape de plomb, tandis que les portes coulissantes s'entrouvrirent enfin à hauteur désirée, de sorte à pouvoir vous rendre jusqu'à votre chambre, située quant à elle, tout juste à proximité. À peine le temps de franchir le seuil de l'entrée, que sans même analyser la pièce, effets personnels déposés à la hâte sur le matelas, tu te saisiras de ton paquet de cigarettes, bondissant dans la foulée en direction de la première fenêtre positionnée parmi ton périmètre de manière à t'en griller une. Et dieu savait que ça ne serait définitivement pas la seule. « Je suppose que c'est l'genre de truc qui va me falloir éviter une fois sur place? » Demandas-tu une nouvelle fois, dos au mur, le bâtonnet lové nonchalamment entre tes pulpeuses. « Tu me lâches pas, même pas deux secondes, Levi. » Clamas-tu, plus réaliste que jamais, quant à l'éventualité pour qu'en son absence, même l'espace d'une minute, tu demeures complètement désorientée, toi qui désormais, ne dépendait plus que de lui.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Mar 26 Nov - 17:06
Levi était sûrement le premier à regretter la manière dont il comptait amener Sahar sur ses terres natales, lui qui aurait de loin préféré que l’environnement soit moins morbide, et qu’elle ne découvre les lieux dans lesquels il avait grandi dans d’autres circonstances. Parce-qu’il était évident que cette cérémonie funéraire n’avait rien d’attrayant, lui qui savait d’avance qu’il serait le premier à ressentir un malaise profond à l’idée de se recueillir devant le cercueil de son géniteur, sans éprouver une tristesse digne d’un événement aussi tragique. Sûrement serait-il le seul à penser de la sorte au milieu de la foule, lui qui était aussi l’unique personne à connaître réellement l’homme qui avait poussé son dernier souffle. Levi, il savait sans le moindre doute que la présence de Sahar lui était essentielle pour affronter une situation aussi particulière, elle qui représentait à ses yeux sa seule et unique famille, celle qui avait décidé de l’aimer pour qui il était, sans éprouver le moindre jugement. Et là était toute la différence, la plus conséquente, puisque son épouse l’avait accepté tel qu’il était, lui tendant la main là où tout le monde avait décidé de l’abandonner. Alors il n’aurait aucun mal à s’afficher à ses côtés et à tenir fièrement sa main, se foutant royalement de ce que pouvaient penser ces êtres à l’âme si peu profonde qui ne l’avaient jamais perçu comme il était réellement. Levi n’avait d’ailleurs pas laissé sa favorite s’éloigner de lui durant les heures de vol, rassuré par leur proximité intacte, par la chaleur que lui procurait son corps contre le sien. « Ma vie a jamais été là-bas. Je m’en rends encore plus compte aujourd’hui. » Rien ne l’avait jamais retenu dans cette ville où la plupart de ses souvenirs relevaient davantage de traumatismes plutôt que de souvenirs heureux. Et d’ailleurs, à peine l’avion avait-il atterri qu’il avait perçu inconsciemment un vent froid s’emparer de lui, comme un malaise engendré par l’idée de se savoir dans la capitale où il avait grandi. « Compte pas trop sur ça. » Ironisa-t-il alors qu’ils traversaient l’aéroport, son bras constamment autour de son corps pour ne pas la laisser subir le froid qui se manifestait bien plus brutalement que ce qu’elle avait l’habitude de connaître. Il s’était d’ailleurs affairé à trouver rapidement un taxi qui les emmènerait à leur hôtel, laissant son épouse se réchauffer dans l’habitacle du véhicule. « Sinon j’te punis. » Lâcha-t-il, lui lançant un regard ô combien complice et qu’elle reconnaîtrait entre mille, ses doigts entrelacés aux siens pulsant davantage contre sa main alors qu’ils traversaient la ville anglaise, les paysages urbains à travers la fenêtre remuant quelques souvenirs en lui. Le trajet fut heureusement de courte durée pour eux, Levi prenant les devants pour guider sa bien-aimée dans leur chambre, l’idée de loger dans son ancienne bâtisse ne lui ayant même pas traversé l’esprit. « C’est toi ma famille. C’est des étrangers pour moi ces gens, je partage rien avec eux. » Finit-il par répondre, incapable de dissimuler cette rancœur profonde vis-à-vis de ces liens du sang qu’il n’avait pas choisi. Déposant leurs affaires dans un coin de la chambre, ils découvrirent ensemble les lieux dans lesquels ils allaient passer les prochaines nuits, Levi regardant sa partenaire se précipiter vers la première fenêtre à proximité pour s’imbiber les poumons de nicotine. « Tu fais ce que tu veux. T’as pas besoin de faire bonne figure, leurs avis m’importent pas. » Avoua-t-il, finissant à son tour par suivre les pas de sa bien-aimée, se postant face à elle, se saisissant de son bras au bout duquel la cigarette était embrasée pour le guider à hauteur de sa bouche, tirant à son tour sur le bâtonnet. « J’te lâche même pas à Bowen, tu crois vraiment que je le ferais ici ? » Souffla-t-il, en même temps qu’il expiait la fumée vers l’extérieur de la pièce, finissant par se rapprocher de sa complice de toujours, ses mains glissant le long de ses hanches tandis que son visage disparut aussitôt dans le creux de son cou, leurs corps maintenant collés l’un à l’autre. « J’sais pas comment te remercier de me soutenir autant. » Murmura-t-il tendrement, laissant ses lèvres presser contre la peau de son cou, y traçant une ligne abstraite.
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Mer 27 Nov - 18:16
Et si Levi lui-même ne se sentait pas nécessairement à son aise, vautré dorénavant sur ses propres terre, les chances pour que ce soit ton cas, s'avéraient tout bonnement inexistantes. De ton côté, tu ne daignais finalement que l'accompagner, ton utilité se résumant selon toi, à être une épaule sur laquelle s'appuyer lorsque la pression demeurerait poussée à son paroxysme. De fait, tu restais la mieux placée pour savoir qu'il serait préférable de faire preuve d'un certain détachement si tu ne souhaitais pas que l'atmosphère relativement sordide, au même titre que les observations peu élogieuses de son cercle familial, ne finissent éventuellement par t'atteindre. Quand bien même n'étais-tu pas du genre habituellement à redouter l'opinion d'autrui, quelle qu'elle soit, les circonstances aujourd'hui, sonnaient très différemment d'à l'accoutumée. Tu appréhendais essentiellement que les critiques vaseuses des uns, ne viennent par conséquent à impacter de plein fouet, la vision que ton époux possédait de toi jusqu'à présent. Et si tu connaissais suffisamment l'anglais pour jurer que les risques encourus s'avéraient moindres, ça ne t'empêchait néanmoins pas de t'interroger quant aux répercussions que cette confrontation ô combien imminente, pourrait potentiellement engendrer sur son passage. Forcée de constater que tu n'aurais dans tous les cas, d'autres choix que de faire avec, si on s'en tenait notamment au fait, que vous veniez après plusieurs heures de vol, de fouler le sol anglo-saxon, percutés d'une traite par le climat impétueux du pays. Tes bras encerclèrent immédiatement le corps de ton partenaire, épaules haussées en guise de réponse, tandis que la traversée de l'aéroport touchait à sa fin. « Rassurant. » Gloussas-tu, visiblement distraite, Levi interceptant par chance, un véhicule dans la foulée, à l'intérieur duquel, vous ne tarderiez pas à vous engouffrer, plus motivés que jamais, par les températures bien peu chaleureuses. « J'suis supposée trouver ça effrayant? » Ironisas-tu, une moue espiègle pulsant nouvellement parmi tes traits encore fatigués. Naturellement, ta main retrouva refuge contre la sienne, nettement moins émerveillée de ton côté par les paysages londonien qui firent progressivement leur apparition dans ton champ de vision, que tu ne l'avais été en débarquant à Vegas pour votre mariage. Un circuit là-aussi rapidement abrégé, que la voiture se stationna les minutes qui suivirent tout juste devant l'établissement, chargé de vous accueillir tout durant votre séjour. Sans plus tarder tu emboîtas le pas à ton époux à l'intérieur, effectuant un détour relativement sommaire en direction de la réception de sorte à récupérer vos clés, avant d'accourir jusqu'à l'ascenseur, qui vous mènerait jusqu'à votre étage. « Tu penses qu'ils diront quoi, en te voyant? » Demandas-tu, l'air manifestement concerné, en sachant que tu ne mentionnais même pas la stupéfaction potentiellement engendrée, en découvrant que Levi, demeurait qui plus est, un homme marié, et pas nécessairement à une personnalité dont les standards correspondaient aux leurs. Les portes coulissantes à peine entrouvertes, que s'amorçait déjà une course de courte durée jusqu'à votre ultime destination, parmi laquelle, vous ne tarderiez pas à prendre vos marques. Vos effets personnels récemment déposés dans un coin de la pièce, que tu t'empresseras de repérer la première fenêtre située à proximité, de sorte à embraser ton premier bâtonnet, ton dos nonchalamment prostré contre le mur derrière toi. « Peut-être qu'il essayeront de te monter contre moi. Ils vont sûrement penser que j'suis pas assez bien pour toi. » Venant de leur part, il serait mentir de prétendre que ça saurait t'affecter plus que de raison, en revanche, tu redoutais que Levi, finisse lui aussi par l'envisager. Ton bien-aimé, positionné désormais face à toi, tu le laisseras immédiatement se délecter de bouffées plus ou moins succinctes à l'aide de ton propre bras, tes vitreuses analysant minutieusement chacun de ses faits et gestes. « J'suis pas à l'abri qu'ils veuillent tous attirer ton attention, depuis le temps. Qu'ils t'accaparent, vois-tu. » Enchaînas-tu, plutôt amusée dans un premier temps, consciente qu'il te faudrait apprendre à jongler durant ces prochains jours, avec cette possibilité particulièrement évidente, pour que certains cherchent à l'interroger à l'abri des regards indiscrets. Après tout, sa disparition des années auparavant, n'était certainement pas passée inaperçue, nombreux sont ceux qui y verraient par conséquent, une occasion en or, d'en savoir davantage. La substance blanchâtre nonchalamment expiée que Levi fut aussitôt à l'origine du premier rapprochement notable, depuis votre départ de Bowen. Immédiatement, tu te débarrasseras du mégot encore fumant à travers la fenêtre, plus que jamais désireuse de profiter de chaque opportunité qui s'offrait à vous, afin de vous rapprocher un tant soit peu. Ta carcasse lovée contre la sienne, ta tête ne tarda pas à basculer légèrement sur le côté, de manière notamment à l'inciter à ne pas cesser de suite ses hostilités, tes doigts se plantant à leur tour, à l'arrière de sa tête. « Moi je sais. Mais je crains qu'on arrive en retard. » Répondis-tu ô combien distraite, consciente quant au fait que si cet élan particulièrement démonstratif continuait de s'éterniser, la situation n'en deviendrait que moins aisée te concernant. « J'fais juste ce qu'est supposé faire une épouse normale. J'attends pas de remerciements. J'sais très bien que tu en ferais de même pour moi. » Tu ne possédais d'ailleurs, pas la moindre hésitation concernant le dernier point évoqué. Pas une fois Levi ne s'était détourné de toi, alors qu'il en aurait eu mille fois l'occasion. Puis finalement, tu l'invitas à redresser la tête à hauteur de la tienne, ta carcasse cherchant toujours davantage à se rapprocher de celle de ton amant, tandis que tes deux bras s'enroulèrent autour de sa nuque, non sans une certaine fermeté. Tes pulpeuses percutant amoureusement les siennes, en faveur d'un échange qui en disait long quant à ce que tu ressentais à son égard, entre amour démesuré, dépendance totale, et dévouement extrême.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25205 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Ven 29 Nov - 18:02
Il craignait en réalité que ces retrouvailles ne tournent au fiasco, bien qu’il ne fondait aucun espoir en la possibilité que les événements ne le rapprochent de sa famille. Levi refusait presque l’idée que ces personnes ne viennent s’immiscer dans sa vie actuelle, lui qui ne désirait vouer son existence qu’à Sahar, n’acceptant de place pour personne d’autre. Sans doute ne l’admettait-il pas encore mais ce voyage sur ses terres natales serait sans doute le dernier, lui qui faisait le choix de faire une croix sur ce chapitre de son histoire, qu’il désirait davantage oublier plutôt que de tenter de réparer. Il n’y avait d’après lui, rien à en garder, ni même rien à récupérer, si ce n’était les bribes de son âme qui avait souffert des années entières et que Sahar s’était évertuée à recoller. Il était là son avenir, dans le creux de ses bras, lui qui ne s’était jamais senti aussi aimé et protégé que depuis que sa route avait croisé celle de son épouse. Il espérait aussi que ce voyage ne serait pas une totale corvée pour sa favorite, conscient qu’elle était toute aussi nerveuse que lui à l’idée de s’immiscer au creux d’un univers qui ne leur ressemblait pas, quand bien même Levi en était originaire. Atterrissant sur le sol anglais, ils furent frappés par le changement brutal de températures, lui qui tenta de la protéger du climat peu chaleureux en enlaçant son corps contre le sien, son bras se déployant autour d’elle. « Pour ma famille, je pourrais rien faire. Pour le froid, j’pense pouvoir te réchauffer. » Murmura-t-il avec cet air ô combien joueur, alors qu’ils s’engouffrèrent dans le premier taxi à leur portée, prêts à rejoindre leur hôtel. « Ça l’est pas ? » Fit-il mine de demander, sa main glissant sur sa cuisse alors que défilaient à travers les fenêtres du véhicule, les premiers paysages typiquement londoniens. Plus que septique quant à ce qu’il ressentait maintenant qu’il était de retour sur ses terres natales, Levi garda un contact rapproché avec Sahar, avant qu’ils n’arrivent rapidement dans le hall de leur hôtel, dans lequel ils éliraient domicile pour les quelques jours à venir. « Soit ils me reconnaîtront pas, soit ils me demanderont ce que je fous là. » Lâcha-t-il, presque persuadé qu’il n’était pas loin de la vérité, son départ ayant été vécu comme une trahison alors que personne n’avait seulement eu écho de l’enfer qu’il avait traversé. Ils pénétrèrent enfin dans leur chambre, y déposant leurs affaires avec hâte, Levi suivant la silhouette de sa partenaire déambuler jusqu’à la première fenêtre à portée. « Faut pas croire qu’ils ont une meilleure image de moi. J’suis considéré comme le traître de la famille j’te rappelle. » Ironisa-t-il, ne doutant pas une seule seconde du fait que sa présence en gênerait certains, si ce n’est la majorité des personnes qui participeront à la cérémonie. Levi se rapprocha de sa bien-aimée, venant avec complicité profiter de son mégot embrasé pour tirer dessus, tentant de canaliser sa nervosité à son contact. « T’as pas à t’en faire. J’suis avec toi, j’suis pas des leurs. Nous on forme une équipe. » Murmura-t-il, d’un ton rassurant en captant son regard azuré, manquant de s’y noyer une énième fois, choisissant de définitivement mettre fin à la maigre distance qui les séparait encore pour l’enlacer, ses lèvres se réfugiant dans le creux de son cou qu’il parsema de douces pressions, ses paumes s’accaparant ses courbes. « Est-ce que c’est si grave ? » Souffla-t-il joueur, se délectant de leur proximité, de la présence des doigts de Sahar dans sa chevelure, hochant la tête à ses dires, plus que jamais en accord avec elle sur le fait qu’il aurait sans la moindre hésitation fait la même chose pour elle si les rôles avaient été inversés. « Je t’aime. » Finit-il par dire, relevant la tête au même moment sous l’élan de sa favorite, ses yeux se fermant au contact soudain de leurs lèvres se percutant de plein fouet, ses bras resserrant instinctivement leur étreinte autour de son corps, pour ne laisser aucun centimètre entre eux. Et il n’aurait su expliquer combien ce baiser l’avait bouleversé, Levi refusant de rompre ce moment suspendu dans le temps, leurs lèvres se séparant le temps d’une respiration avant qu’il ne les joigne à nouveau, amenant lentement Sahar avec lui dans la pièce, à l’aveugle, jusqu’à buter contre le matelas sur lequel il l’invita à s’allonger.
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Sam 30 Nov - 16:25
Tu restais de loin la mieux placée pour savoir que cette confrontation directe avec les membres de sa famille, ne serait en aucun cas, l'évènement le plus réjouissant auquel tu avais dû participer. Non pas seulement pour les circonstances relativement sordides vous ayant contraint à effectuer le voyage jusqu'à Londres, mais également parce que tu n'étais pas sans ignorer que l'accueil qui te serait réservé, s'avérerait très certainement inhospitalier. Si Levi lui-même était considéré comme un déserteur au sein même de sa propre fratrie, nul doute que l'opinion d'autrui à ton sujet, ne demeurerait pas davantage favorable. Toutefois il serait fabuler de prétendre que tu en avais vraisemblablement quelque chose à secouer des convictions de parfaits inconnus, du moment qu'elles n'impactaient pas directement la vision que Levi possédait de toi. Car tu semblais en réalité, bien moins confiante qu'il n'y paraissait lorsqu'il s'agissait de ton époux, redoutant systématiquement, que quiconque ne parvienne à le détourner de votre mariage. Cependant, il allait bien falloir que tu renonces à tes états-d'âmes, sous prétexte notamment, que ce dernier aurait plus que jamais nécessité de ton indéfectible soutien pour surmonter la plupart des conjonctures désormais sur le point de s'amorcer. Fraîchement débarqués sur les terres natales de ton bien-aimé, que tu fus immédiatement happée par les températures quasi-glaciales, selon toi, ta carcasse volontairement prostrée contre la sienne de sorte à pouvoir te réchauffer. Un hochement de tête en guise de réponse, et tu ne perdis pas de temps pour t'engouffrer la première à l'intérieur du véhicule, frigorifiée plus que de raison. « non. au contraire. » Répondis-tu à voix basse, une moue provocatrice s'insinuant immédiatement parmi tes traits fatigués, tandis que l'une de tes mains, se superposa dans la foulée contre la sienne. Bien moins émerveillée semblait-il par le panorama Londonien, que par celui de Vegas, tu fus presque soulagée de constater que le trajet avait été abrégé plus rapidement que prévu, la voiture dorénavant stationnée à l'entrée de votre établissement. Et sans délai, chacun de vous se précipita à l'intérieur du hall, effectuant un détour relativement sommaire jusqu'à la réception de sorte à récupérer vos clés, avant de finalement rejoindre l'ascenseur, qui vous mènerait quant à lui à votre étage. « certains ne sont-ils déjà pas au courant de ta venue? » Demandas-tu, sous-entendu, que sa tante, avait peut-être déjà ébruité l'information au sein même de sa famille, ce qui n'aurait dans les faits, rien de vraiment surprenant. Après avoir vaguement déambulé parmi les corridors de l'hôtel, que vous demeuriez à présent sur le point de franchir le seuil d'entrée de votre chambre. À peine le temps de repérer une fenêtre située à proximité, qu'après t'être désencombrée de tes effets personnels, tu viendras t'y agglutiner en vue de consumer ton premier bâtonnet aux volutes toxiques. « ça me parait dingue que personne n'ait été au courant. » Notamment si on s'en tenait au fait, que les années s'avéreraient généralement propice à la dégringolade, aux brèches susceptibles de révéler l'impensable. Puis tu l'observas s'avancer, lui qui se délecta d'une bouffée, peut-être davantage ce mégot à la vapeur blanchâtre que tu continuais de maintenir entre tes doigts. « n'empêche que tu as strictement aucune idée de comment va se dérouler la confrontation avec ta famille. » Constatas-tu, un rictus espiègle se fondant immédiatement à la courbure de tes pulpeuses, alors que ta tête bascula légèrement sur le côté, te délectant plus que jamais des attentions ô combien délicates esquissées par ton partenaire. Aussitôt, tes doigts trouvèrent refuge à l'arrière de sa tête, t'assurant au préalable de t'être débarrassée de ta cigarette à moitié consumée à travers la fenêtre. « ça dépend de si tu as envie d'aggraver ton cas. » Enchaînas-tu, amusée en apparence, bien que peut-être plus nerveuse encore que Levi à imaginer la scène. Autant l'avouer, t'allais certainement pas te plaindre d'avoir privilégié votre fougue à leur présence, au risque effectivement, de débarquer plus tardivement que prévu, ce que tu redoutais en revanche, c'était que ce prétexte alourdisse davantage des hostilités déjà programmées. « je t'aime aussi tellement, même si à ce niveau-là, ça s'apparente davantage à de la vénération. » Soufflas-tu à proximité de ses lippes que tu ne tarderas pas à t'accaparer, tout juste après l'avoir invité à redresser la tête, n'hésitant même plus à ironiser quant à cette dépendance pour le moins évidente le concernant, totalement addicte à ton bien-aimé. Tes deux bras s'enroulèrent autour de sa nuque, à l'instar des siens qui en firent manifestement de même, scindant ainsi, ton corps de part et d'autre. Pensais-tu probablement qu'au vu des circonstances votre étreinte resterait telle quelle, mais c'était sans compter la détermination de ton amant à ne pas y mettre un terme, vous guidant à tâtons jusqu'au matelas que tu percutas de plein fouet les secondes qui suivirent. Immédiatement, tu entraînas ce dernier dans ton élan, de sorte à le laisser se positionner au-dessus de toi, les vitreuses empreints d'une lueur profondément mutine. « va falloir envisager de se préparer, j'imagine. » Tu continuas, tes deux mains positionnées contre chacun de ses bras, ton faciès cherchant plus d'une fois à se rapprocher du sien. Le fait était que, tu ne possédais strictement aucune envie de quitter cette chambre, préférant de loin, prioriser votre temps passé en parfaite autarcie, plutôt que de devoir vous joindre à ceux qui s'apparentaient à de parfaits étrangers.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Dim 1 Déc - 17:14
Levi ne cachait clairement pas ses réticences à son épouse, à l’idée de retrouver ceux qui avaient été à l’origine de traumatismes perpétuels, Sahar étant très certainement la seule à connaître l’entièreté de son histoire. Il ne lui avait d’ailleurs épargné aucun détail de ce qu’il avait vécu, lors de ces nuits aux prémices de leur relation, considérant qu’elle était la seule personne en qui il pouvait avoir confiance. Parce-qu’il lui avait semblé primordial, presque nécessaire que sa bien-aimée puisse comprendre les choix qu’il avait dû faire, et qui l’avaient éloigné de ses terres natales. Il n’avait d’ailleurs jamais douté du soutien que lui apporterait Sahar lors de ce voyage qu’il aurait très certainement préféré leur éviter, à elle, comme à lui, se considérant plus que chanceux de se savoir épaulé pour ces retrouvailles qu’il redoutait tant. Ils s’étaient vite retrouvés à l’extérieur de l’aéroport après les longues heures de vol les ayant mené jusqu’à la capitale anglaise, Levi laissant sa moitié prendre connaissance des températures peu chaleureuses qui les accueillaient, loin de celles qu’ils connaissaient sur la côte australienne. Il s’affaira à interpeler un taxi dans lequel ils s’engouffrèrent, sans que son corps ne daigne lâcher celui de Sahar, préoccupé par ses tremblements, culpabilisant déjà à l’idée de lui faire subir ce périple infernal. « C’est pas plus mal finalement. » Joua-t-il, approchant ses lèvres de sa tempe sur laquelle il déposa un baiser, laissant son épouse s’acclimater aux paysages qui défilaient à travers la fenêtre, beaucoup plus urbains que ceux qui les entouraient habituellement. Rapidement amenés face à la devanture de leur hôtel, ils ne perdirent pas de temps pour récupérer les clés de leur chambre, leur précipitation trahissant leur besoin de se retrouver isolés, l’un avec l’autre, et de réaliser qu’ils avaient parcouru une bonne partie du globe pour assister à cet événement familial. « Ma tante, sûrement. J’suis pas sûr qu’elle ait voulu ébruiter ma venue. » Lâcha-t-il en haussant les épaules, conscient qu’il n’aurait probablement pas été informé, ni même convié, si sa tante n’avait pas pris l’initiative de le joindre, elle qui restait probablement la seule personne qui l’ait un minimum considéré. « Mon père était vénéré, c’était le symbole de la réussite. Même si ça avait été su, ils auraient tous fait semblant. » Ajouta-t-il, peinant encore à croire qu’il évoquait désormais son géniteur au passé. Il observa sa bien-aimée se ruer vers la fenêtre pour embraser une cigarette, conscient que la situation n’était pas plus évidente pour elle, décidant de réduire la distance qui les séparait, prétextant un besoin de nicotine dont il se détourna bien rapidement pour se concentrer sur le corps de Sahar qu’il enlaça, son visage disparaissant dans son cou. « J’veux pas imaginer. » Avoua-t-il, sa bouche pressant tendrement contre sa peau, alors que son étreinte se resserra autour de Sahar en la sentant réceptive à ce premier rapprochement. « J’suis pas sûr que ça changerait la donne. » Souffla-t-il malicieusement, ses paumes glissant fiévreusement contre sa chute de reins, conscient qu’il amorçait un jeu ô combien dangereux. « Ça me plaît pas mal. » Continua-t-il, avant que ses lèvres ne viennent une fois encore s’accaparer les siennes, profitant de cet instant d’accalmie pour lui signifier tout ce qu’elle provoquait en lui, et toute sa dévotion qui ne demandait qu’à s’exprimer. Il ne tarda d’ailleurs pas à la guider à l’aveugle contre le lit de la chambre, à quelques pas de là, suivant sa favorite dans sa chute sur le matelas, son corps glissant au-dessus du sien. Et leurs lèvres finirent par se détacher, au moment où Sahar reprit la parole, Levi se contentant de hocher la tête, pour approuver à ses dires, avant que ses pulpeuses ne s’écrasent une fois encore contre les siennes, allant totalement à contre-sens de ce qu’ils étaient censés faire à ce moment précis. L’une de ses mains se fraya un chemin sous son haut, effleurant son abdomen, puis sa poitrine, avant de redescendre jusqu’à l’attache de son bas.
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Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Hier à 16:02
Si tu pouvais potentiellement comprendre l'ensemble des motivations ayant poussé Levi à effectuer le déplacement jusqu'à Londres, il aurait été fabuler de prétendre que cette décision n'avait pas engendré te concernant, une certaine confusion. Pour autant, tu avais jugé plus judicieux de laisser tes états-d'âmes de côté, de sorte à le soutenir, plutôt que de chercher à la dissuader, le contraignant ainsi, à se contenter d'éternelles lamentations. Bien que tu restais de loin la mieux placée pour savoir que les évènements à venir, demeureraient définitivement les moins réjouissants auxquels tu avais été forcée de participer, tu t'efforcerais de ne pas te laisser atteindre par les revendications hostiles amorcées par les membres de sa famille. Ton unique objectif se résumant à préserver ton époux de la débâcle et des attaques relativement inhospitalières de ceux qui, au travers des années, n'avaient vu en ce dernier, qu'un potentiel déserteur. Toi la première tu peinais à considérer qu'aucun d'eux n'ait un jour été informé des occupations peu scrupuleuses de son paternel, ni même de ses tentatives -heureusement- échouées visant à se débarrasser de sa propre progéniture. Tu n'étais d'ailleurs, pas parvenue à lui dissimuler ton scepticisme, quand bien même, les informations prodiguées par ton bien-aimé, ne te permettaient pas d'émettre le moindre jugement, partie du principe qu'il ne s'agissait pas de ta propre fratrie. Prostrée contre la fenêtre, ton bâtonnet lové nonchalamment entre tes pulpeuses, tu fis de ton mieux pour ne pas le submerger d'une perplexité très probablement communicative, bien que la plupart du temps, ne pas lui balancer ouvertement le fond de ta pensée s'avérait mission impossible. « en parlant de ça, faut se méfier d'elle aussi? » Demandas-tu, presque dubitative, ton bras à moitié tendu en direction de ton amant, de sorte à ce qu'il puisse à son tour se délecter de la nicotine à la volute visiblement ondoyante. Et quasi-immédiatement, ce dernier se détourna du cylindre tout juste embrasé, pour mieux te gratifier d'attentions toute particulières. « le prends surtout pas mal, mais j'imagine vraiment les membres de ta famille comme des psychopathes. type netflix. en mode, j'suis pas certaine de ressortir en vie de cette rencontre, ou pas indemne, en tout cas. » Ironisas-tu, la tête légèrement inclinée sur le côté, afin de pouvoir te délecter de chaque sensation procurée par la proximité de ses pulpeuses, profitant de ton côté de cette occasion, pour te débarrasser de ta cigarette à travers la fenêtre. Immédiatement, tes deux bras s'enroulèrent autour de sa nuque, ceux de ton époux, imitant également ton geste en scindant ton corps de part et d'autre. Mais alors que les heures continuaient de défiler, chacun de vous, parut bien peu déterminé à l'idée de devoir renoncer à cette promiscuité à peine recouvrée. Une moue ô combien espiègle en guise de réponse, et tes vitreuses illuminées d'une lueur transgressive s'égarèrent amoureusement parmi les siennes. « tu auras qu'à prétendre que notre vol avait du retard. » Enchaînas-tu, ouvertement provocatrice, les expressions arborées sur ton faciès, évoluant là-aussi au rythme de vos échanges, avant que ta bouche ne vienne finalement percuter la sienne de plein fouet, Levi se saisissant aussitôt de cette aubaine afin de vous guider à tâtons jusqu'au matelas, contre lequel menaçaient de débuter les hostilités. Et lorsque ta carcasse déjà enflammées se heurta à la plateforme derrière toi, tu entraînas naturellement l'anglais parmi ton élan, l'invitant de fait, à se positionner au-dessus de toi. Tes pulpeuses ne se détachant des siennes, uniquement pour lui insuffler une alternative bien différente de celle qui demeurait sur le point de débuter. Toi-même, peu convaincue par la teneur de tes propres suggestions passées relativement inaperçues. Mais alors que tes mains trouvèrent refuge contre chacun de ses bras, Levi, continua ses viles subterfuges, effleurant habilement ton épiderme, parfois à hauteur stratégique. Spontanément un bruissement quasi-inaudible retentit à l'instant précis où ses doigts s'insinuèrent sous ton vêtement, avant de redescendre jusqu'à l'attache de ton pantalon. « c'est sympa de ta part de vouloir m'aider à me débarrasser de mes vêtements avant d'aller à la douche. » Vins-tu volontairement le provoquer, tes lèvres ne tardant pas à s'accaparer les siennes au travers d'une fougue on ne peut plus explicite, tes doigts s'emparant dans la foulée de son pull, de sorte à l'alléger de ce premier accoutrement. Et de ses pulpeuses, les tiennes dévièrent à l'intérieur de son cou, jusqu'à son épaule, que tu gratifias d'une multitude d'attentions, tes mains longeant délicatement toute une partie de son échine. « j'imagine d'ailleurs, qu'on pourrait la prendre ensemble. » Murmuras-tu chaudement à son oreille. Consciente quant au fait que vos élans frivoles représentaient un risque, Levi restait pourtant le mieux placé pour savoir qu'il s'avérait par avance, totalement obsolète de compter sur toi pour y mettre un terme. Ce dernier ne réalisant peut-être même pas à quel point tu l'aimais d'une intensité foutrement lunaire, la moindre de ses étreintes, raisonnant comme une preuve supplémentaire de l'emprise qu'il exerçait sur toi, sans même qu'il ne s'en rende véritablement compte. Dépendante à en crever, tu ne cessais d'alimenter toi-même cet aspect-là de votre relation, sous prétexte que ton ultime ambition se résumait à faire de lui une priorité absolue. Et qu'importe si la pratique semblait particulièrement rétrograde aux yeux d'une majorité, tu ne regrettais définitivement pas de t'en remettre entièrement à ton époux, dont le dévouement à ton égard n'était lui aussi, plus à prouver depuis fort longtemps. Car il n'y avait finalement qu'en sa présence que tu paraissais la plus épanouie, lorsque tu oeuvrais exclusivement à sa satisfaction, au grand dam, de ceux qui n'approuveraient possiblement jamais à votre fonctionnement toujours plus singulier.
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Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: hold onto me 'cause I'm a little unsteady (sahar) Aujourd'hui à 16:07
Levi, il savait par avance que les débats ne seraient aisés ni pour lui, ni pour sa partenaire qui découvrirait pour la première fois la façon de penser bien différente de ces personnes qui ne leur ressemblaient sur aucun point. Il avait cette intime intuition que Sahar peinerait à prendre sur elle si certains mots ou menaces étaient proférés à son encontre, elle qui ressentirait pleinement cette injustice puisqu’elle était la seule à connaître l’entièreté de son passé. Et il savait aussi qu’ô grand jamais, il ne pourrait lui tenir compte d’un écart de conduite, sachant qu’elle serait à jamais la seule à le protéger et se battre corps et âme pour son intégrité. Il avait lui-même peiné à rester calme lors du premier repas avec la famille de sa favorite, se rappelant parfaitement de la manière dont il avait répondu à son aîné, qui n’avait cessé de dégrader l’image de Sahar. C’était peut-être ce à quoi ils étaient voués, aller au front l’un pour l’autre, même si ça n’était pas toujours le meilleur comportement à adopter, eux qui ne pouvaient s’empêcher de se défendre mutuellement, presque davantage touchés lorsque les remarques visaient l’autre. S’il savait que les heures à suivre seraient compliquées tant sur le plan émotionnel que physique, Levi avait d’abord souhaité qu’ils puissent retrouver un semblant d’accalmie dans leur chambre d’hôtel, n’hésitant pas à se rapprocher du bord de la fenêtre où Sahar se trouvait déjà, rattrapant le temps en établissant les premiers contacts avec sa moitié. « J’pense que c’est la personne dont on a le moins à craindre. » S’avança-t-il, pesant néanmoins ses propos, puisqu’il ne l’avait pas revu depuis des années entières, se méfiant de la moindre âme qui avait tournoyé autour de celle de son paternel. S’attardant sur l’épiderme fin de son cou, Levi redressa le visage aux mots de Sahar, incapable de ne pas rire devant la description qu’elle faisait des membres de sa famille. « T’en fais pas, on se barrera avant que ça puisse tourner au drame. J’te montrerai comment jouer les fugitifs. » S’amusa-t-il en captant le regard de sa complice, préférant davantage en rire plutôt que de dramatiser quant à la morbidité de leurs propos. Il n’avait pour autant pas abandonné son objectif de les voir se rapprocher, manquant cruellement de sa chaleur, ses iris plongeant avec une tendresse et une dévotion infinies au creux des siens. « Dans ce cas-là, on a tout le temps qu’on veut devant nous. » Souffla-t-il, avant que ses pulpeuses ne s’accaparent les siennes avec une fougue démesurée, au point où il entraîna Sahar dans la chambre, jusqu’à ce que leurs corps ne basculent sur le matelas. Levi, il n’avait pas pu empêcher ses mains, ô combien baladeuses, de s’aventurer sur le corps de son âme-sœur, comme pour le redécouvrir à chaque fois, sa bouche n’ayant pas daigné lâché la sienne. « J’suis serviable, t’as vu ça ? » Rentra-t-il dans son jeu, en profitant pour défaire l’attache de son bas, ses doigts faisant lentement glisser sa fermeture éclair vers le bas, juste avant qu’elle ne décide de le débarrasser de sa première couche de vêtement. « Tu crois pas que je comptais te laisser y aller toute seule quand même ? » Souffla-t-il, se délectant plus que de raison des baisers de Sahar contre son cou et son épaule, appréciant le trajet délicat de ses doigts. Finalement, Levi se hâta à lui défaire l’intégralité de ses vêtements, laissant les siens tomber au sol dans la foulée, leurs carcasses nues et enlacées se dirigeant droit vers la cabine de douche, heureusement assez spacieuse pour les accueillir. « Pourquoi tu rends tout aussi excitant ? » Murmura-t-il, alors que les premières gouttes chaudes dévalèrent sur leurs corps, Levi s’octroyant une position de force en coinçant le corps de Sahar entre le sien et la paroi de la cabine, sa bouche se réappropriant la courbure de son cou.
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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