I can feel your whisper in my head ||| Effy

Depuis la tempête, la vie d'Andrew avait considérablement changé. Ses habitudes avaient changé ce qui avait fait s'accroitre son anxiété chronique. Le moindre changement chez Andrew était une perpétuelle source d'angoisse. Le fait d'avoir perdu sa boutique ainsi que son appartement était une double peine pour le Parish. Heureusement, il était toujours suivi par son psy ce qui permettait au brun d'avoir un traitement adapté et surtout un peu plus de séances. Tout ça influait beaucoup sur l'hygiène de vie d'Andrew qui avait carrément doubler ses séances de sport. Il en avait besoin et le sport était devenu peu à peu sa drogue. Largement plus sain que l'alcool. Quelques jours avant, il avait proposé à son amie de le rejoindre. Andrew avait rencontré Effy quelques années plus tôt quand il avait fini par déraper complètement, souhaitant mettre fin à toute souffrance psychique. Ils s'étaient rencontrés à l'hôpital psy, et s'étaient très vite serrer les coudes. Ils avaient eu le même problème avec l'alcool. Andrew avait certes rechuté l'année dernière, mais il allait mieux, ne touchant que très rarement à un verre désormais. Il prenait soin de ne pas tout foutre en l'air, le sport y était pour beaucoup, mais le fait d'être bien entouré aussi. Malgré les galères, Andrew avait tout de même bonne mine. Ce matin, il avait donné rendez-vous à Effy sur la plage, pour qu'ils puissent aller courir tranquillement. Le cadre était beaucoup plus sympa et ça permettrait peut-être à la jeune femme d'être un peu moins allergique au sport. La journée s'annonçait belle et chaude, l'été commençait à vraiment prendre place. Lunettes de soleil sur le nez, Andrew sourit à la brune qui arrivait. Bon, il prenait tout de même le risque qu'elle soit largement de moins bonne humeur que lui. Après tout, il la tirait du lit assez tôt pour pouvoir justement profiter de la fraicheur. Andrew n'était pas du matin en temps normal, mais pour du sport il faisait l'effort.

- Bien le bonjour Demoiselle ! Lui lança t'il.

Il mima une sorte de révérence, et se redressa, les lippes étirées. Il lui aurait bien porter le petit dej, mais il n'était pas vraiment sûr que ce soit l'idée du siècle avant d’aller courir. Il observa son amie avant de lui offrir une étreinte rapide.

- Comment tu vas ?

Parce que c'était probablement ça la question la plus importante.

@Effy Shepperfield