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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen]

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MessageSujet: Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen]   Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen] EmptySam 23 Mar 2013 - 20:23

Demandez à quiconque comment il voit la vie dans un hôpital, il vous fera un récit digne de toutes les séries diffusées en boucle sur vos écrans. Posez la même question à un médecin, une infirmière, un chirurgien ou tout autre professionnel du corps médical, il s'insurgera de l'image de la profession transmise à la télé. Pourquoi ce refus catégorique ? Très bonne question. Parce qu'au fond, ne le nions pas, la vie en hôpital n'est pas de tout repos. Alors qu'au service de cardiologie, Didier, chirurgien français ayant débarqué ici il y a un mois, tente misérablement de séduire Karen, infirmière stagiaire ayant environ vingt ans de moins que lui. On peut entendre quelques jurons dans le service de pneumologie où un radiologue vient de confondre deux dossiers. Pures clichés ? Non ! Réalité. Bowen a beau être une petite ville, le personnel s'avoue par moment assez agité voire maladroit tout comme les patients d'ailleurs. Heureusement que certains d'entre eux savent rester professionnels.

Jonelle avait commencé son service depuis plusieurs heures déjà. Après une matinée particulièrement animée en interventions en tout genre, les urgences s'étaient désengorgées à tel point que la jeune femme se permis une petite ascension en pédiatrie. Rares étaient les personnes qui passaient plus de deux jours de suite aux urgences, ce n'était qu'une étape transitoire pour les patients qui étaient alors soit libérés, soit transférés vers un nouveau service. Or, la brunette se voulait très soucieuse quant aux personnes dont elle s'était occupée, ce pourquoi elle se permettait régulièrement d'aller prendre de leur nouvelles. Aujourd'hui, elle n'était pas sans penser à cette petite fille qui avait été renversée par un chauffard quelques jours plus tôt, ce pourquoi elle était montée la voir dans sa chambre afin de partager un petit moment avec elle. Il n'était souvent pas judicieux que les médecins s'attachent aux patients, ce pourquoi certains restaient parfois assez froids... Mais Brannen n'était pas comme ça. Bien que par moment caractérielle et énervante, elle était avant tout une de ces personnes qui avait un grand coeur et qui se voulait particulièrement attentive aux autres. Sortez les mouchoirs.

Alors qu'elle se tenait à proximité de la jeune accidentée qui lui expliquait en détail l'activité coloriage et l’atelier "perles" s'étant déroulé le matin même, une petite sonnerie stridente se fit entendre. La joie des bipeurs. Sortant le petit objet de la poche de sa blouse pour en consulter le minuscule écran, elle comprit qu'on avait besoin d'elle aux urgences. Retenant le numéro du box dans lequel elle été attendu, elle s'excusa furtivement auprès de l'enfant pour se précipiter au rez-de-chaussée, se questionnant sur la gravité du nouveau cas... Elle arriva rapidement dans ce fameux couloir qu'elle ne connaissait que trop bien, puis s'engouffra alors dans la seconde salle sur la droite. Elle n'avait plus besoin de vérifier les numéros sur les portes, elle avait le plan comme imprimé en tête.

Elle redressa alors le regard pour découvrir son patient. Surprise ! Ce visage, cette moustache, cette dégaine... Bordel qu'est-ce qu'il fichait là. Pourquoi cet homme qu'elle avait rencontré dans un bar et sur qui elle s'était énervée jusqu'à lui jeter un verre au visage se retrouvait là, aujourd'hui, face à elle, blessé au crâne. Sacré hasard. « Bonjour, » prit-elle le temps de le saluer poliment. « Vous vous êtes fait ça comment ? » questionna-t-elle alors qu'elle se désinfectait les mains avec un gel hydroalcoolique. Elle aurait très bien pu lui lancer une remarque désobligeante ou encore faire un scandale en exigeant qu'un autre urgentiste s'occupe de lui, mais elle n'en avait rien fait. Elle était avant tout médecin et non moins humaine. Peu importe qui lui faisait face, elle allait exercer son métier comme à son habitude, en toute civilité


Dernière édition par Jonelle A. Brannen le Dim 24 Mar 2013 - 11:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen]   Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen] EmptySam 23 Mar 2013 - 23:28



« Vous vous êtes fait ça comment ? »

Je restais assis, immobile, silencieux. Les échos de cette phrase lointaine que j'avais un mal fou à comprendre rebondissaient dans ma boite crânienne. Mes yeux étaient plus vides qu'à l'ordinaire et fixaient obstinément un point imaginaire devant moi, ma bouche entrouverte laissait échapper un léger filet de bave et du sang séché me tirait la peau de ma joue droite. Ma fidèle veste military en était d'ailleurs crépie, cette fois ci, je n'avais pas fait semblant. L'écho apparaissait et disparaissait à un rythme cyclique, comme étouffé, tout comme les quelques bribes de souvenir qui me revenaient. Je ne savais même pas où j'étais à ce moment précis, je réalisais inconsciemment que j'étais assis dans un endroit très blanc, très propre et particulièrement calme. Un environnement familier, peut être, un lieu vers lequel j'étais bien trop souvent irrémédiablement attiré. Un lieu pourtant emprunt d'une odeur reconnaissable entre mille, celle des produits chimiques qui prennent d'assaut les récepteurs sensoriels et qui te montent plus vite au crâne qu'une cuillère de crack. Mes yeux se fermèrent lentement, comme si le cours du temps avait été altéré et fortement ralenti. Je déglutis avec difficulté avant de soupirer longuement, le temps que l'association des images se produise dans mon esprit. L'hôpital. J'étais à l'hôpital. Comment y étais-je arrivé ? Cette interrogation restait au centre d'un gigantesque trou noir qui avait absorbé mes souvenirs de ces dernières heures.

La question revint tambouriner dans mon crâne endolori une nouvelle fois. Les mots semblaient tellement abstraits, dénué de sens, atrophiés. L'intonation de cette voix féminine m'était vaguement reconnaissable, mais encore une fois, les souvenirs ne me revenaient pas autrement que par flashes furtifs. Hagard, mes yeux se rouvrirent. Ma tête bascula lentement vers mon interlocutrice. Tellement lentement que j'avais l'impression d'être hors de mon propre corps et réduit à un simple témoin de mes actions physiques. Cette femme qui se tenait devant moi... J'avais l'impression de la connaître. Difficile de dire comment et jusqu'à quel point car je n'arrivais pas à mettre un nom sur ce visage ou à le relier à ma mémoire défaillante. Ma bouche s'entrouvrit d'avantage mais ne laissa échapper qu'un son étranglé. Je grimaçais, torturé par un atroce mal de tête. Le sang coagulait et avait collé mes cheveux sur mon crâne, il n'empêche que j'avais l'impression que la plaie battait au rythme de mon coeur. Ma seconde tentative afin de prendre la parole se solda par une réussite guère plus concluante. Difficile de ne pas paraitre hésitant et complètement perdu quand on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. J'espérais pouvoir être bientôt en mesure de recoller les morceaux, peut être que l'alcool qui circulait dans mon sang n'arrangeait rien.

« Bonjour... Je, euh... J'sais plus trop, je... J'me souviens du Elm Street... D'une... Poubelle ? J'ai... Mal au crâne... J'crois qu'jai saigné.»

Je regardais ma veste d'un air totalement absent, comme si le constat de m'être brisé le crâne et d'avoir perdu du sang était tout à fait banal.

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MessageSujet: Re: Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen]   Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen] EmptyDim 24 Mar 2013 - 11:38

Pour exercer convenablement, il fallait être particulièrement minutieux et observateur. Tout analyser, savoir interpréter chaque signe, ne rien laisser au hasard. Ne pas se tromper. Il fallait aussi être doté d'une mémoire sans faille, se souvenir de chaque symptôme, chaque maladie et chaque traitement et plus important encore, savoir mémoriser toutes les associations faites entre ces divers éléments afin d'identifier le problème au plus vite et de pouvoir tenter de le régler de la manière la plus appropriée. En un seul regard, elle avait identifié la zone atteinte. Cette tâche de sang coagulant ne trompait pas, l'homme s'était probablement heurté le crâne dans une chute ou encore lors d'une bagarre. Dans un coin de sa tête, elle ne pu s'empêcher de lier tout cela à un potentiel abus d'alcool mais elle se tue. L'heure n'était pas aux médisances mais à la guérison. « Bonjour... Je, euh... J'sais plus trop, je... J'me souviens du Elm Street... D'une... Poubelle ? J'ai... Mal au crâne... J'crois qu'jai saigné.». Le patient avait l'air particulièrement confus et son récit assez décousu. La jeune médecin esquissa une légère grimace. Il n'était jamais simple de tout comprendre lorsque le contexte n'était pas établit clairement. N'ayant donc aucun renseignement sur les circonstances du choc et sur la force de ce dernier, il faudrait donc se concentrer sur l'observation et probablement sur des examens analogues.

Chaque chose en son temps. Il fallait donc traiter la douleur, soigner la plaie et s'assurer de la stabilité et de l'évolution du patient. Elle se dirigea alors vers les quelques placards résidant derrière elle afin d'en sortir des analgésiques destinés à réduire le mal de crâne qui lui avait été évoqué dans les dires de l'homme. Elle prit également soin de préparer un verre d'eau afin de faire couler les médicaments. « Bien, ne vous en faite pas... Je vais vous demander de prendre ces deux cachets et je vais soigner cette vilaine plaie. » affirma-t-elle d'une voix particulièrement calme et douce afin de ne pas augmenter la très probable pression qu'il ressentait à l'heure actuelle. S'approchant alors de lui elle constata que les saignements semblaient s'être déjà estompés ce qui lui laissait alors supposer une plaie sans grande importance qui lui permis d'écarter la possibilité d'un traumatisme sévère. Prenant le temps de désinfecter le tout afin de retirer les parcelles de sang séché, elle en profita également pour observer plus en détail la blessure. Plus de peur que de mal, probablement. Il était néanmoins nécessaire de garder l'homme sous surveillance plusieurs heures pour voir l'évolution de sa mémoire, l'évolution de ses symptômes mais également pour lui permettre de se reposer. Il n'était de toute manière pas en état d'être relâché au vue de son état encore assez inconscient. Afin d'éviter tout saignement superflu, elle réalisa alors un pansement compressif recouvrant la surface de la plaie.

« Je vais devoir vous garder un peu... je vous propose d'aller vous allonger monsieur. Vous avez besoin d'un peu de repos afin de retrouver au mieux vos esprits. » avoua-t-elle en venant soutenir le moustachu par le bras afin de l'aider à se déplacer au mieux vers le lit présent à l'autre bout de la pièce. La position semi-allongée lui permettrait de faire baisser un temps soit peu la pression de sa boîte crânienne et le repos s'avouait souvent être le meilleur des remèdes. Une fois cela fait, elle se positionna à proximité du blessé, prenant de nouveau la parole d'une voix toujours maîtrisée et rassurante. « Est-ce que vous sauriez me dire où vous êtes, là, maintenant ? »
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MessageSujet: Re: Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen]   Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen] EmptyMar 26 Mar 2013 - 10:39


« Bien, ne vous en faite pas... Je vais vous demander de prendre ces deux cachets et je vais soigner cette vilaine plaie. » Comme un automate, ma main se dirigea instantanément vers les cachets d'une manière saccadée, comme si le contrôle que j'exerçais sur mes gestes et sur mon corps était d'une précision aléatoire. Tels un grappin de fête foraine, mes doigts tentèrent à plusieurs reprises de saisir les antalgiques que le médecin avait déposé là pour moi et les laissèrent échapper. Après plusieurs essais, je portais finalement les cachets à ma bouche et vidais le verre d'eau d'une traite pour les faire descendre, ce qui m'arracha une grimace dégoûtée qui resta imprimée sur mon visage durant une poignée de secondes. De l'eau. Quelle horreur. Même victime d'un traumatisme crânien, mon esprit savait faire la différence entre ce qui était bon et mauvais pour moi. « Je vais devoir vous garder un peu... je vous propose d'aller vous allonger monsieur. Vous avez besoin d'un peu de repos afin de retrouver au mieux vos esprits. Est-ce que vous sauriez me dire où vous êtes, là, maintenant ? ». La douce voix du médecin résonnait à mes oreilles et je voyais mon environnement bouger autour de moi sans vraiment comprendre qu'elle m'avait escorté jusqu'à un lit afin que je m'y repose, où j'étais allongé avec les bras le long du corps. J'étais pourtant pas fatigué. Tout ce qu'elle disait me semblait lointain et me parvenait en échos diffus.

Je regardais dans sa direction avec un sourire niais, silencieux, presque flippant. D'après ce que mes yeux voyaient, elle semblait attendre une réponse de ma part. « Oh merci, je l'ai cousue moi même ! Est ce que vous viendrez boire le thé avec la Marquise demain ? Disons à 14 heures, Madame la Marquise est très à cheval sur la ponctualité.» Lâchais-je avec un accent très maniéré qui était à des millions de kilomètres de ressembler au personnage moustachu qui faisait face au médecin, avant de tourner de l'oeil et de basculer la tête sur le côté, sonné... Du moins pendant quelques secondes. J'ouvrais les yeux en un sursaut avant de fixer à nouveau le médecin, comme s'il ne s'était rien passé et que je n'avais pas imité malgré moi une bourgeoise du XIXème siècle en parlant de robe et de thé. Je voulais parler mais ma mâchoire me semblait subitement très engourdie, au point que je n'arrivais plus à fermer la bouche, offrant au médecin une vue plongeante sur mes plombages et mes dents pourries, sans compter sur mon haleine de poney malgache. « Aaaagnagna, gnahagagna...». Voilà à peu près tout ce qu'il était humainement possible de restituer de cette conversation inutile. Cela ne risquait pas vraiment de faire avancer les affaires du médecin, mais ce n'était pas par volonté de jouer avec ses nerfs ou de me moquer ouvertement d'elle. Je n'avais pas toute possession de mes facultés mentales... Enfin, encore moins que d'habitude. Je la fixais d'un air interrogateur, car oui, je venais de lui poser une question de la plus haute importance ! Quelle dommage qu'elle ne puisse pas comprendre le Agnagnais, un langage que je venais tout juste d'inventer.

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MessageSujet: Re: Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen]   Les jours se suivent et... OH PUTAIN, ENCORE LUI ?! [Cooder vs Brannen] EmptyJeu 28 Mar 2013 - 20:56

« Oh merci, je l'ai cousue moi même ! Est ce que vous viendrez boire le thé avec la Marquise demain ? Disons à 14 heures, Madame la Marquise est très à cheval sur la ponctualité.» La jeune femme resta un instant immobile, observant l'homme qui lui faisait face. Elle savait pertinemment que c'était avant tout la commotion qui parlait pourtant, elle n'en restait pas moins hébétée. Le moustachu sans tact et quelque peu agaçant dans ses propos s'était soudainement transformé en une espèce de bourgeoise le temps d'une courte réplique. De quoi vous scotcher sur place n'importe quelle personne normalement constituée. La brunette en oubliait presque le spectacle dans lequel ils s'étaient tous deux donnés quelques jours plus tôt, tout comme l'affront déterminé de l'homme qui n'avait pas hésité à la remettre à sa place comme il se doit. C'était presque comme si la scène s'était envolée avec l'alcool et qu'aujourd'hui, elle découvrait un patient normal, un type comme tout le monde. Il était à la hauteur des autres éméchés et bagarreurs s'étant présentés avant lui dans ce même box des urgences. Il méritait le même traitement, la même patience et le même dévouement de la part de la jeune médecin. Au fond, qui aurait cru qu'après lui avoir versé un verre au visage, elle se retrouverait là à son chevet à tout faire pour que Monsieur redevienne comme avant. N'était-il pas mieux en Marie-Antoinette au final ? « En attendant, si vous n'aviez bu que du thé, vous n'en seriez pas là » lâcha-t-elle a demi-mot avant d'esquisser une petite grimace. Quoi qu'elle puisse en penser, ce type était complètement déboussolé et cela ne semblait malheureusement pas aller en s'arrangeant. Pas la moindre petite étincelle d'une quelconque amélioration.

Elle soupira en observant la scène suivante, sans nulle doute encore plus pitoyable à voir. La bouche grande ouverte, le patient balbutiait quelques mots totalement inaudibles. Essayait-il désormais de concurrencer les chanteurs lyriques de l'ère Néandertalienne ? Crédule, la médecin acquiesça d'un signe de tête, comme si elle avait compris ce qu'il cherchait à lui dire. Ne valait mieux pas le contrarier. Il semblait déjà assez impulsif de nature alors qui pouvait savoir quelles autres prestations il était capable d'offrir après un coup sur la tête.
Se mordillant la lèvre, comme à la recherche d'une solution, elle s'occupa désormais de vérifier les quelques éléments vitaux d'une bonne santé: fièvre, tension, rythme cardiaque... Rien ne semblait réellement clocher. La température était on ne peut plus normale et la tension ainsi que le pouls se voulaient quant à eux légèrement sous la moyenne, une situation loin d'être alarmante et assez fréquente dans ce genre de cas. Pour la médecin qu'elle était, il fallait juste laisser le temps faire et le laisser se relaxer et reposer sa tête... Mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur de passer à côté de quelque chose et de faillir dans sa mission. Ce pourquoi elle s'éclipsa un instant dans le couloir afin d'interpeller un de ses collègues. « Hey Davis ! Tu peux appeler à l'imagerie médicale pour qu'ils me réservent une salle de scanner s'il te plait ? ». Un examen qui lui permettrait de voir si le cerveau a été touché et qui lui permettrait également d'écarter le risque d'une quelconque hémorragie intracrânienne.

Revenant vers l'homme, elle s'installa de nouveau à ses côtés. Attentive, elle espérait tout signe de mieux. « Je vais vous emmener passer un examen Monsieur. J'espère que vous n'êtes claustrophobe ! »
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