Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (#10) baby baby ride on, lily Dim 30 Juin 2013 - 22:03
Brrr brrr. Arf qui c’était encore qui osait le déranger là, à 19h du soir alors qu’il était occupé à autre chose. Il avait quelque chose à faire, c’était si difficile à croire ? Milo passa la main sur ses paupières, se les frotta, bailla et dégagea sa tête de l’emprise de son oreiller en plumes de canard. Un sms. Comme s’il avait envie de lire alors qu’il était en train de dormir. Son intérêt et son entrain revint au fur et à mesure que la lecture du sms avancait. Quelle coquine cette Lily se dit-il. Ce n’était pas tous les jours qu’il recevait des propositions grivoises de ce genre par sms, alors qu’en ça lui arrivait, il devenait étrangement de bonne humeur. Ce n’était pas forcément son genre pour quelqu’un qui le connaissait depuis longtemps, mais pour lui à chaque fois que cela se produisait, il se disait que c’était tout à fait normal pour le Don Juan qu’il était. Dans sa tête, avoir un peu d’action avec une femme tous les six mois, c’est être un réel tombeur. Alors depuis que Lily lui avait permis de voir l’anatomie féminine de plus près il y a quelques semaines, il se considérait réellement comme le mec le plus en vogue de tout Bowen. Et comme si les demandes pleuvaient, il lui répondit un vague « pourquoi pas » à une Lily qui lui proposait un bain de minuit, ce soir, puisque la mer était très chaude. Il allait sûrement y avoir un orage demain. Il ajouta qu’il fallait qu’elle le rejoigne à son appartement car il n’était pas encore près. De plus les travaux étaient enfin terminés alors il voulait lui montrer sa nouvelle cuisine. Il l’attendit sagement dans son lit, s’assoupissant encore jusqu’à ce que le bruit de sonnette ne le réveille. Il se remit en place son visage avec sa main, pas sûr que ce soit très efficace. Il lui ouvrit la porte, malgré qu’il ait prévu de ne jamais la revoir, il était content de voir sa chevelure blonde. Elle était assez obsessionnelle et le shampoing qu’elle devait utiliser avec un effet bœuf sur Milo qui directement avait envie de dormir dedans. Enfin lui et ses délires. Puis, il ne voulait pas le revoir une deuxième fois certes, mais face à un plan comme ça, il n’avait pas pu dire non. Comme souvent, il ne savait pas trop quoi faire, là maintenant tout de suite, alors il s’accorda à une bise au coin des lèvres, comme ça, ce serait à elle d’interpréter. Il y laissa traîner ses lèvres histoire de voir si elle répondait par la positive. Puis il lui fit signe d’entrer, fermant la porte derrière elle. « Les travaux sont finis, elle en jette la cuisine nan ? » Il tend le bras vers la peinture accrochée au-dessus du plan de travail. « Et nos fesses y sont toujours accrochées. On m’a même complimentée sur cette peinture, je cite, avant gardiste. » dit-il en rigolant. Bon, c’est pas tout mais, bien qu’il adore papoter sur l’art, sa cuisine tout ça, il aimerait vite vite vite aller dans l’eau avec elle, rien qu’elle, et surtout rien sur elle. M’enfin, pas sûr qu’elle soit encline à arriver directement dans l’eau nue. Milo s’accorda un peu de subtilité en disant, l’air de rien et si innocemment : « Bon, je vais enfiler mon maillot de bain, en attendant, j’ai mis une bouteille de champagne au frais aha. » Depuis qu’il la connaissait, son frigo n’avait jamais été autant rempli d’aussi bon champagne. Une fois dans sa chambre, il sortit deux maillots de bain. Son préféré, le tout moulant de kéké de piscine et un autre, shorty mi-surf, mi kéké de piscine. Il lâcha l’idée de porter le moulant et prit l’autre. Dommage, ses fesses seraient tellement bien ressorties dans l’autre. Il s’apprête à le mettre quand….. « AAAAAAAAAAAAAHH….[…]..HHH » Milo lâcha se hurlement strident et aigu. Si elle n’en avait pas perdu l’ouïe, le reste de Bowen en revanche .. Il arriva dans le salon en boxer, enfilant tant bien que mal en marchant un pantalon. Il était pâle, déconfis, peut-être même en hyper ventilation. « Lily.. hmm .. pas possible… hôpital… chelou… » il mangeait les trois quarts de ses mots, mais devant la mine incomprise de Lily il prit son souffle et articula. « Je dois aller à l’hôpital.. J’ai .. je sais pas j’ai un espèce de bouton trop chelou … Enfin tu vois.. en bas. » Il était mortifié, mort de honte, mais il devait réellement aller à l’hôpital. Cette fois-ci, ce n’était pas une de ses techniques de drague où il racontait avoir une maladie rare du pénis que seule une nuit d’amour pouvait guérir, mais bien la réalité. Il attrapa un t-shirt qu’il enfila en deux-deux. Il hésitait à appeler une ambulance tellement son côté hypocondriaque revenait. « Il faut que tu m’y emmènes. » dit-il, sans la consulter et lui lançant les clés de sa voiture de sport, sûr d’aller assez vite avec.
Tiffany Sawyer
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Lily ne savait plus où donner de la tête depuis qu'elle avait vu Milo. Elle tournait en rond, n'aimait plus sa petite vie confortable, elle voulait vivre, et elle vivait. Elle s'était mise au surf, elle apprenait une nouvelle langue, enfin bref, elle avait décidée de formater sa vie, de la changer et de la vivre tant qu'elle pouvait. Quitte à envoyer des messages un peu pervers à Milo. Elle lui avait fait une proposition, elle savait que c'était le genre à ne pas être refusée, en même temps qui refuserait un proposition de sexe ? Il faudrait être fou, ou asexué, dans les deux cas, Milo ne l'était pas. Il l'invita chez lui, afin qu'il se prépare. Elle avait pourtant prévu un truc super cliché, et elle ne savait pas trop si elle devait l'emmener. Elle avait remis la robe rouge qu'elle portait à la fête d'anniversaire du maire, parce qu'elle n'était pas obligée de porter de sous-vêtements, et puis elle était rapide à enlever. Finalement, elle l'aimait beaucoup cette robe. Quand elle arriva, il mis un moment pour ouvrir la porte, elle ignorait ce qu'il faisait, mais elle trouva ce temps long. Les filles ça n'aime pas attendre, par contre, ça aime se faire désirer. Quand il ouvrit, il l'embrassa au coin des lèvres, elle tourna doucement sa tête pour glisses ses lèvres contre les siennes. Petite coquine va. Quand il l'attira dans la cuisine tout excité pour lui montrer que les travaux étaient finis, elle en profita pour regarder son fessier, toujours aussi sexy. Elle fit un petit sourire en l'écoutant attentivement. « En même temps, c'est un vrai chef d'oeuvre. » lança-t-elle sans fausse modestie. Elle la trouvait très jolie cette pizza. Il lança une remarque sur le champagne avant d'aller dans sa chambre. Elle hocha la tête. « Mmh, pas de soucis. » Il l'avait cerné, il savait son point faible, enfin un de ses points faibles : le champagne. Bon dieu, elle ferait n'importe quoi pour pouvoir en boire. Mais elle avait aussi prévu le coup ce soir, elle avait préparé un panier, comme pour faire un picnic sur la plage, avec un cocktail maison, elle voulait lui faire goûter. En plus de ça, elle avait cuisiné un brownie, parce que tout le monde aime le brownie, mais sans noix de cajou, elle y était allérgique. Elle fit à nouveau le tour de la cuisine et du salon, elle connaissait encore les pièces, sauf la cuisine puisqu'elle ne l'avait pas vu finie. Elle checkait son téléphone aussi, quand elle entendit un cri strident. Ni une, ni deux, Milo était en caleçon, devant elle, pâle et machait la moitié de ses mots qu'elle ne compris pas tout de suite ce qu'il voulait dire. Il lui montra un bouton, toujours aussi pâle, il avait l'air paniqué à l'idée de ce bouton, et surtout de sa position à vrai dire. Il lui balança ses clés de voiture tout en lui demandant de le conduire à l'hôpital. Elle n'avait pas le choix, et cette soirée ne serait peut-être pas aussi romantique qu'elle le pensait, mais les imprévus ça arrive. Une fois en voiture, elle démarra et tenta de le réconforter. « Ce n'est sûrement rien, une piqûre de moustique, d'araignée ou ce genre d'insecte, tu sais. » Elle lui fit un petit sourire et se concentra sur la route. Ce serait bête d'avoir un accident.
PS : Tu m'as tuée
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Trop préoccupé par le fait qu’elle venait de l’embrasser et non lui faire la bise et par la peinture, il n’avait pas remarqué ce fameux panier qu’il aurait sûrement mangé d’un coup s’il l’avait vu. En plus de ça, elle était d’accord pour dire que c’était un chef d’œuvre. Milo pensait cela aussi bien qu’il n’irait pas jusqu’à accrocher les empreintes de son derrière et celui de Lily dans un musée. Ce serait gênant et les visiteurs ne comprendraient sûrement pas cette œuvre trop abstraite pour leurs étroits esprits. En revenant de sa chambre, il trouva Lily en train d’errer dans son appartement. Enfin, son apparition la perturba et elle vint vers lui alors qu’il était paniqué, c’est le mot. Ni une ni deux, Milo, en parlant lui montra l’objet de toute l’attention, le bouton. Non pas qu’il soit pudique mais dans cet état-là, il serait capable d’aller voir un boulanger, lui montrer cet innommable pathologie et de lui demander si il sait ce que sait. Quand Milo devient hypocondriaque, tout le monde devient médecin pour lui. Heureusement pour lui, Lily était là et surtout dans un état physique lui permettant de conduire, pas comme Milo qui avait cette chose, à cet endroit-là, qui l’empêcherait sûrement, dans sa logique, de manœuvrer sa voiture. Mieux valait-il être prudent. Du parking jusqu’à sa voiture, il n’accorda pas un regard à Lily tant il pressait le pas, ne quittant pas son engin des yeux. Il retint même quelques fois une envie de lui dire de se bouger. Ils croisèrent un couple de voisin qui le regardèrent de travers mais il était bien trop concentré sur la forme du truc qu’il n’y prêta pas attention. Après tout, ça ne ferait que s’ajouter à la longue liste de choses que l’on dit sur lui dans l’immeuble. Obsédé sexuel est déjà dedans grâce à ses voisins et amis, Harley et Nate. Dans la voiture il ne tenait là encore aucune conversation. Lily devait sûrement le prendre pour le premier égocentrique de la planète à l’heure qu’il était. Ce qui était sûr, c’est qu’après ce soir, leur relation ou peu importe ce qu’ils avaient, s’arrêterait sûrement. L’arrêt de mort avait été signé dès ce hurlement lâché. Et si ça ne l’était pas, alors peut-être que la transpiration, qui recouvrait tout le corps de Milo tant il paniquait, y parviendrait. Oui, il était en sueur, dans un état complètement mélodramatique pour.. un bouton. De plus, au vue de son passé affectif, il y a fort à parier pour que ce bouton ne soit pas dû à une MST. « Ce n'est sûrement rien, une piqûre de moustique, d'araignée ou ce genre d'insecte, tu sais. » Il tourna sa tête de 90° d’un coup rapide, le regard presque dédaignant. Comment osait-elle prétendre que c’était une simple piqûre de moustique ?! Comment pouvait-elle ? ! Monstre, infamie. Il lâcha un espèce de grognement pour signifier « Milo pas content ». Ce bouton le renvoyait à un état primitif qui déplairait sûrement à Lily, elle qui avait la bonté de conduire dans un hôpital un gars avec qui elle ne voyait comme seul futur une baignade améliorée et un picnic, tout ça pour un bouton. Milo se retint de lui lancer un « ET QUOI ? T’as eu le temps de faire médecine pendant que tu bosses à la librairie ?! » mais il n’était pas à ce point énervé. Ou du moins, avec le peu de lucidité qu’il lui restait, il se souvenait qu’il voulait coucher avec Lily, pas se prendre son poing dans sa gueule. Puis il se mit à réfléchir, elle avait peut-être raison après tout, cela pouvait très bien être une piqûre de moustiques ou d’araignées.. ce qui le fit paniquer d’autant plus. « T’es sérieuse ? Tu penses réellement que c’est ça ? Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu. T’es sérieuse vraiment ? Ohlalalalalala. » Il commença à expirer bruyamment, essuyer frénétiquement sa transpiration, c’était un désastre. « J’ai… j’ai vu un reportage, ces bestioles peuvent pondre des œufs ! DES ŒUFS LILY ! » Il avait nettement rapproché sa tête de celle de Lily, et sa voix se faisait plus audible, un vrai fou. « DES ŒUFS ! Je… des araignées vont naitre … EN BAS ! Oh non je peux pas. »
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Aucun mot ne sortit de sa bouche quand il lui donna les clés, il l'entraina à sa voiture, l'air de rien. Ca la fit sourire, elle n'avait jamais vu un mec aussi paniqué pour un bouton. Puis c'était pas n'importe qui, c'était Milo, elle trouvait ça charmant, aussi bizarre que cela puisse paraître. Elle devait être folle. Folle de son corps, elle le trouvait sexy, il devait faire cet effet là à beaucoup, sûrement parce qu'il était plus vieux qu'elle, le charme des vieux comme on dit, parce qu'ils ont beaucoup d'expérience. Bon dieu, elle ne pensait plus qu'à ça, comme si elle était obsédée par lui. Il ne manquerait plus qu'elle en rêve. Dans la voiture, elle avait tenté de le calmer, malheureusement, cela avait agis de manière inverse, il était encore plus paniqué et plus névrosé qu'au début de la soirée. Et tenta de renouveler l'expérience, il était peut-être dur de la feuille, et trop paniqué pour vraiment l'écouter. « Milo, calme-toi, c'est sûrement rien. » Elle se repetait, certes, mais il lui avait lancé un de ces regards quand elle le lui avait dit la première fois, qu'on aurait dit un psycopathe. Prêt à prendre un couteau et à la tuer, à lui hurler dessus en disant : « T'es sûre que c'est rien, hein ? » Mais il continua à paniquer encore plus, et à lui parler d'insectes. Elle aurait pu se mettre à rire, arrêter la voiture et lui lancer un regard étonnée, mais ce n'était pas la bonne chose à faire, elle devait l'aider et l'emmener à l'hôpital. « Des œufs ? T'y crois vraiment ? Il y a des reportages pour nous faire flipper, mais j'suis sur que c'est du faux.. » Elle hocha doucement la tête, elle avait regardé trop de films, tout comme lui. Des insectes qui font des œufs dans nos corps, sérieusement, ça existait vraiment ? En même temps elle avait pas la sciences infuse, mais elle se mit à réflechir. Elle avait regardé La Momie, il y a peu de temps, et il y avait ces petits scarabées qui pouvaient rentrer dans le corps et qui tuaient la personne en moins de quelques minutes. Dégoûtant. Après tout c'était possible. Elle s'imagina alors Milo, avec son bouton, gonflant, puis éclatant, libérant des milliers d'arraignées ou elle ne sait qu'elle insecte. Cette pensée la répugna encore plus, elle avait envie de vomir. Il s'était approché de son visage pendant qu'elle conduisait, tout en repetant « des oeufs », il en voulait avec ses œufs. Pauvre fille, elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire pour le coup. Alors elle stoppa la voiture en plein milieu de la route. Personne derrière, tant mieux, elle ne gênait pas. « Ecoutez-moi bien, M. Bradshaw, il faut vous calmer. Non sérieux, tu me stresses, j'vais jamais arriver à l'hôpital sans avoir un accident. » Elle le fixa dans les yeux, il était transpirant, pire qu'un vrai malade, avec une vraie maladie. Elle attendit qu'il se reprenne en main, en espérant qu'il saute pas de la voiture, et qu'il se mette à courir dans la rue en hurlant, elle l'aurait l'air fine pour le rattraper après. « T'es calme, on peut y aller ? » Miséricorde, c'était une petite fille, mais il était tellement adorable, elle ne voyait que le positif chez lui.
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mar 2 Juil 2013 - 23:17
La conductrice de sa magnifique voiture de sport lui demandait si il y croyait vraiment. Il se demanda alors si c’était une bonne idée de confier son bijou qui peut aller à 300km heure à une personne qui le connait pas assez pour lui poser ce genre de questions. Si Milo y croyait ? Oui. Tout comme aux aliens. Comment ces traces seraient elles apparus dans les champs de blé aux Etats-Unis ? Avec une moissonneuse batteuse peut-être ? pff. Concernant un quelconque Dieu, Milo restait encore sceptique bien que l’histoire du toast avec la tête de Jésus dessus l’a fortement intrigué. Il y croit, c’est comme ça. Il est assez superstitieux. Passer sous une échelle, voir un chat noir, tout ça, mauvaise augure. D’ailleurs, en y repensant bien, ce matin, il avait bien vu un chat noir en bas de l’immeuble. Il avait oublié de faire la danse pour conjurer le sort dès qu’on en voit un. Voilà. C’est pour ça. Tout ça parce qu’il avait les mains prises par la boîte d’une pizza. Les pizzas auront raison de lui. En vérité, les pizzas ont même causé ce bouton ! C’est décidé il n’en mangerait plus. Plus du tout. Pas une, même pour Noël. Ou alors il en mangerait moins. Bien sûr, sa superstition avait pris un coup le 21 Décembre, mais il n’était pas le seul, boîte de conserves et filtres à pipi à la main, à avoir attendu toute la journée dans la cave de l’immeuble. Comme quoi le monde est peuplé d’autres fous. « Mais bien sûr que j’y crois ! Une araignée grosse comme mon…comme mon poing.. » dit-il, commençant à bégayer et à paniquer de plus belle, voyant la taille de son poing. Enfin, Lily prit les devants et stoppa net la voiture .. en plein milieu de la route. Pour le coup, si il ne mourrait pas à cause de ce bouton, la conduite de Lily l’enverrait tout de même dans l’autre monde. Il commença à lever sa main pour lui désigner la route et le fait que ce serait pas trop mal qu’elle avance mais elle le coupa. « Ecoutez-moi bien, M. Bradshaw, il faut vous calmer. Non sérieux, tu me stresses, j'vais jamais arriver à l'hôpital sans avoir un accident. » Elle n’avait pas tort. Milo ne supporterait pas conduire avec un hypocondriaque/chiant de première/narcissique à côté de lui, alors il comprenait bien son ressentiment. Il secoua la tête, fit des « brrr brrr » avec sa bouche, se donna même une claque et feignit un sourire histoire qu’elle ait confiance et qu’elle redémarre. Quand il lui demanda si elle était calme il hocha la tête. « Oui, tu peux rouler maintenant, c’est comme qui dirait.. urgent. » Dans sa tête c’était toujours Bagdad, il était toujours en sueurs, mais au moins, il ne gémissait plus comme une petite fille. D’ailleurs il se demanda si on lui offrirait des peluches. Bien sûr que non, ce ne sont que aux urgences pédiatriques ça. « Lily, tu penses pas qu’on devrait aller aux urgences pédiatriques ? Généralement y a moins de monde, d’attente et ils laissent passer les adultes avec de graves problèmes.. .. » Qu’est-ce qui était le plus pitoyable ? Le fait qu’il demande presque ouvertement à aller aux urgences pédiatriques, qu’il se considère comme un adulte, ou encore qu’il pense avoir un grave problème ? Les trois sûrement. Enfin, après quelques minutes de route (enfin) silencieuses, ils arrivèrent à l’hôpital. Le moment du passage à l’accueil des urgences pourrait s’avérer compliqué. Milo, bousculant les personnes devant lui, arriva à hauteur du comptoir. « Bonjour.. Je.. j’ai un bouton près du pénis et je dois réellement consulter, c’est très grave. » Cela se vit sur le visage de la femme qui était payé pour l’écouter qu’elle hésitait réellement entre rire et pleurer. Finalement, elle garda son sérieux bien que sa voix fut dédaignante. « Ecoutez monsieur.. je comprends que ce soit un problème pour un homme .. » dit-elle, échangeant un petit rire avec sa collègue, une femme aussi. « …mais ici on a des urgences avec des personnes ayant de réelles urgences vous voyez ? Un homme est entré avec le bras amputé il y a pas moins de dix minutes alors votre bouton à côté…. ». Ni une ni deux, il se retourna vers Lily, criant à la réceptionniste. « Puisque pour voir un médecin il faut être amputé.. » il regarda Lily, suppliant mais avec un ton solennel. « Lily, cou… coup..coupe moi un doigt. » comme quoi, son engin avait plus de valeur qu’un doigt. D’ailleurs, il ferait bien de lui demander de lui couper l’annulaire gauche, car au vue de sa folie, il semblerait qu’il n’en aurait réellement JAMAIS besoin. La femme, derrière son comptoir, roula des yeux, sûrement habitué à ce genre de crises. Enfin, un médecin, qui observait la scène depuis toute à l’heure en coin s’approcha, faisant un signe de compassion à la réceptionniste qui signifiait « je m’occupe du cas ». « Monsieur, je vais m’occuper de vous. Je comprends votre inquiétude. Par contre il y a du monde ce soir mais je vais vous mettre dans un box mais il faudra attendre. » Il regarda Lily, et acquiesça. Après tout, si c’était le prix pour pouvoir voir un médecin, il prendrait son mal en patience. Et quel mal. Installé sur le brancard/lit, il regarda Lily. « Merci de m’avoir accompagné, réellement, ça me touche… Je me doute que ce n’est pas la soirée que tu avais imaginé.. »
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mer 3 Juil 2013 - 14:38
Une araignée grosse comme son poing, et puis quoi encore, une coccinelle peut-être longue comme son bras. Il délirait total, au point que Lily se demandait s'il avait bu ou fumer quelque chose de pas net avant de la retrouver. Un truc hallucinogène peut-être, parce que vu son état, c'était grave. Mais bon elle n'était pas au bout de ses surprises, peut-être que cette soirée allait être encore plus folle. Quoiqu'il en soit, une fois qu'il fut calme, Lily remit le contact et reprit sa conduite, plus calme et plus détendu, maintenant qu'il n'agissait plus comme un hystérique. Elle était à quelques rues de l'hôpital maintenant quand il demanda à aller aux urgences pédiatriques, en utilisant et le mot adulte et l'expression : problèmes graves. Elle ne pouvait pas remettre en cause le fait que c'était un adulte, il n'avait rien fait d'irrationnel pour prouver le contraire, pour le moment. Par contre pour ce qui est du grave problème, elle ne savait pas si c'était vraiment grave, pour elle c'était qu'un petit bouton. Mais elle aurait été du genre à réagir pareil s'il elle avait eu une grosseur sur le sein, ce qui est souvent signe d'un cancer, même si parfois c'est plus bénin qu'autre chose. Du coup elle comprenait sa réaction. « Essayons, on a rien à perdre. » Elle prit la direction des urgences pédiatriques. Une fois garée, il se précipita hors de la voiture et c'était limite s'il ne se ruait pas sur la porte, ce qui amusa la petite blonde. Elle prit soin de bien fermer la voiture, ce n'était pas la sienne, elle ne voudrait pas que Milo la tue une seconde fois parce qu'elle avait perdu sa belle voiture. Puis elle se dirigea vers l'entrée, lorsqu'elle arriva, elle n'avait pas eu l'occasion d'entendre la petite discussion entre Milo et l'infirmière qui était à l'acceuil. Mais il se tourna vers elle avec un regard flippant, en lui demandant de lui couper un doigt. Ok, la il était dément, c'était pas possible autrement.. « Milo, tu délires ! » Elle hocha doucement la tête, il avait l'air drôlement sérieux, et c'était d'autant plus effrayant pour Lily qui ne savait pas quoi faire. Elle ne lui couperait pas de doigt, ça elle en était sûre, mais Milo serait capable de le faire lui-même. « J'vais pas te couper un doigt et toi non plus, on va attendre tranquillement. » Lily avait pris une voix douce pour tenter de lui faire entendre raison, elle entendait derrière elle l'infirmière qui gloussait avec sa collègue. De nos jours, les gens sont vraiment cons, ce qui déspérait Lily. C'était facile de se moquer de Milo, la preuve, mais Lily ne trouvait pas sa drôle, c'était quelqu'un de sensible, peut-être un peu parano sur les bords mais ça n'excusait pas le comprtement des deux femmes, et Lily avait envie de les remettre en place, mais ce n'était pas le bon moment, Milo avait besoin d'aide. Un medecin se déclara alors pour prendre Milo en charge. Il les amena dans une salle d'examen et promis de revenir au plus vite. Une fois à nouveau seul, Milo semblait être redevenu normal, il était plus calme que dans la voiture et ne voulait plus qu'on lui coupe un doigt. « Je crois que j'ai bien fait, tu serais mort dans un accident si tu avais tenté d'y aller seul. » Elle lâcha un petit rire pour détendre l'atmosphère, elle était contente de le revoir, ça elle ne pouvait pas le nier. Elle aurait pu lui dire qu'elle était avec lui et que c'était tout ce qui comptait, mais ça faisait nier et elle ne voulait pas l'effayer. « C'est Tom qui a été éliminé, ça m'a ravie, il était franchement naze comme mec. » lança-t-elle d'un ton joyeux, elle savait qu'au moins ça, ça détendrait Milo, parler du survivor, quoi de mieux ?
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mer 3 Juil 2013 - 16:26
Alors qu’il était en train de lui demander le plus normalement possible de lui couper un doigt, Lily dit la triste vérité qu’il n’arrivait pas à entendre. « Milo, tu délires ! » C’était fort probable. Il était comme ça, toujours dans son monde. Et quel monde. Mais Milo était assez hormonal comme garçon, il était comme ça. Lunatique, suceptible, dérangé, fou, passionnée enfin, voilà quoi. Elle lui dit qu’elle ne lui couperait pas le doigt et que lui non plus. Il était prêt à lui répondre qu’il faisait ce qu’il voulait de ses doigts, que s’il avait envie de s’en couper un il le ferait, mais le médecin les emmena dans le box dans la grande salle d’urgence. Il s’installa péniblement sur le lit, comme un VRAI malade. Il tira les rideaux du box, histoire d’avoir un peu d’intimité, bien qu’avec ce bouton, à cet endroit, il ne se voyait pas offrir à Lily une partie de jambe en l’air dans un lieu insolite, comme le dernier numéro de Vogue en parlait. D’ailleurs, l’hôpital apparaissait 13ème sur la liste des lieux insolites où copuler. Enfin, cet environnement médical l’apaisait. Très franchement, Lily avait raison, il se serait probablement tuer. Entre sa main gauche occupée à chercher sur son téléphone ses symptômes, et l’autre pour lever son short histoire de pouvoir tapée avec sa gauche une description complète du bouton et de ses environs, il n’aurait pas été apte à tenir le volant. Il hocha alors de la tête, obligé d’admettre qu’elle avait raison. Quand Lily commença la discussion sur le Survivor, une infirmière arriva pour lui mettre des capteurs de rythme cardiaque sur son torse. Oui, il avait le droit au traitement spécial hypocondriaque. Il observa alors l’infirmière en coin avant d’être absorbé dans la conversation. « TOM ?! Toi aussi tu le détestais ? Rah moi aussi. Et quand il a trouvé une noix de coco derrrière le campement, je te jure je l’aurai tué. » Il hésita à parler du fait que son père le soutenait mais finalement, il n’était pas en état et surtout, il n’avait pas la force, de parler de son père aujourd’hui. Plus loin de son esprit il était, le mieux c’était. « Je connais quelqu’un.. » dit-il, ne signifiant pas son père. « .. qui le soutient. Il a dû pleurer, le connaissant. » Tel père, tel fils. Il en était même sûr que son père avait parlé. Il allait continuer de parler quand soudain il entendit un « biiiiiiiiiiiiiiiiiiip » long et sonore provenant de son moniteur. Milo sursauta, c’était donc maintenant sa dernière heure. « Lil…. Je .. je fais un arrêt c’est ça ? je vais mourir ? Oh mon dieu…… Je sens mon cœur s’arrêter.. » Il ferma les yeux, se laissant s’enfoncer dans le coussin. « La lumière….. je ….. je vois la lumière … » Une infirmière arriva d’un pas lent, et le regarda, hilare. « C’est juste votre capteur qui s’est décroché. Va falloir qu’on vous rase le torse. » Il regarda alors son torse, comme si cette nouvelle était plus pénible que se croire en arrêt cardiaque. Son torse ? Bon, il n’était pas hyper velu du torse, mais il tenait à ses poils. Toutes les femmes adoraient son torse un peu velu. « C’est non. Non non non et non ! » Finalement, vue les caprices qu'il faisait, il correspondait bien aux urgences pédiatriques.
Tiffany Sawyer
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mer 3 Juil 2013 - 17:42
Comme elle l'avait prédit, Milo se concentra sur le survivor, il était frais. C'est moche comme expression, mais Lily s'en moquait parce que personne lisait dans ses pensées du coup personne ne pouvait savoir qu'elle serait prête à lui sauter dessus, là par exemple. Elle était assise sur la petite chaise qu'il y avait près du lit, comme dans les hôpitaux classiques. Elle s'imagine dans une comédie dramatique, l'homme de sa vie dans le lit à côté, mourrant, elle l'aime mais elle ne lui a jamais dit parce qu'il était son ami et que c'était trop compliqué. L'un avait quelqu'un dans sa vie quand l'autre était seul, ils n'avaient jamais su se trouver. Et là il allait partir, elle avait envie de folie, de lui dire qu'elle l'aime, de l'embrasser, de le faire sortir de se lit pour se marier avec lui, comme une fugitive. Elle était tellement dans ses pensées qu'elle avait pas vu l'infirmière entrer. Quand Milo lui répondit, elle lâcha un sourire et quitta son mariage fictif. « Non mais il avait rien à faire dans cette emission, je sais pas comment il a pu tenir aussi longtemps.. » Milo et elle avait toujours eu les mêmes goûts pour les candidats du survivors en tout cas, pour l'instant. Et puis fallait bien avouer que Tom c'était le mec inutile, comme y a toujours, et que l'émission garde le plus longtemps possible parce qu'il paraît que c'est drôle. Mais ça enervait Lily de voir un tel mec dans le jeu, surtout le coup de la noix de coco quoi.« Non mais le coup de la noix de coco, il a fumé sérieux. Y en a il pêche toute la journée et ramène une dizaine de poisson et lui il fait la fête parce qu'il a trouvé une noix de coco. Elle aurait dû lui tomber sur la tête ouais. » Lily reprit son souffle, elle venait de s'énerver pour une émission de télé, ce qui la fit sourire parce qu'elle trouvait ça excessif chez les autres et qu'elle essayer de ne pas finir comme ceux qui insulte la télé en criant : « mais derrière toi grosse conne. Retourne-toi. […] Tu t'es fait butée, je t'avais dit de te retourner, mais non, ça n'écoute jamais hein. » le truc bon pour finir en asile quoi. « Y a sérieusement des gens qui le soutenait ? » Lily parut surprise, et si elle savait qui était cette personne, elle le serait encore plus, mais Milo ne lui avait rien dit de plus. Milo commença alors à paniquer quand un « biiiiiiiiiip » se fit entendre. Il reprit son délire, pauvre homme, qu'est-ce que ça serait quand il aura 80 ans, et atteint d'une maladie ? Lily ne préférait pas se l'imaginer, elle avait assez rêver comme ça. « Milo.. » Elle eu a peine le temps de parler, que l'infirmière, toujours présente, commença à lui exposer un problème : celui de son torse, ou de ses poils de torse. Milo refusa catégoriquement, et l'infirmière lança un regard supliant à Lily pour qu'elle lui donne un coup de main. Mais Lily n'était pas sa mère, ni sa femme et encore moins sa petite-amie, et elle doutait que Milo écoute un simple plan cul. « Ça repoussera, tu voulais qu'on te soigne non, alors fait ce qu'il faut. » Lily avait une voix ferme, celle d'une maman qui pousserait son gosse à faire n'importe quoi, mais encore fallait-il qu'il l'écoute. Puis vu que Milo agissait un peu comme un enfant pour le coup, Lily tâchait d'agir comme elle pouvait.
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Dim 14 Juil 2013 - 11:42
Une petite conversation sur le Survivor, comme il aime, voilà ce qui était en train de se passer. Si bien qu’il en oubliait pendant quelques instants, et ce jusqu’au long bip de la machine, son bouton. « je suis totalement d’accord … » il la regarda, il avait envie de compléter mais elle avait parfaitement exprimé sa pensée, si ce n’est quelques injures en moins. « ..Avec tout ! » rajouta-t-il pour montrer son contentement. Qui le soutenait ? Qui ? Un con. Non Milo n’allait pas commencer à parler de son père, en tout cas pas dans un moment pareil. Enfin, il était très mauvais sous la pression. Même si là il n’y en avait pas, il faillit lâcher un « mon père » quand la machine retentit. Ouf. Son nom ne sortirait pas aujourd’hui, encore heureux. Alors qu’il se pensait à l’arctique de la mort, vivant ses derniers instants, Lily restait paisible, sûrement moins stressée que lui. Sa réaction l’étonna, mais il avait d’autres chats à fouetter. Son torse. Il le regarda une dernière fois et sous les conseils de Lily il fit un signe à l’infirmière pour qu’elle se lance, rasoir et mousse à raser sous la main. Il détourna les yeux, regardant ouvertement dans le décolleté de Lily, car oui, il n’avait pas manqué de remarquer cette robe. Et quelle robe. Il afficha alors un sourire narquois et lubrique, creusant ses fossettes. « Désolé, je préfère pas regarder ce qui se passe sur mon torse.. » dit-il, le regard toujours figé. C’est presque s’il oubliait qu’elle avait vu ce bouton, qu’elle l’avait entendu chouiner, faire ses prières et faire un caprice comme un gosse. L’infirmière, ayant sûrement un passé avec des hommes goujats et un penchant à dire à toutes ses amies que « de toute façon, les hommes sont tous des porcs », se racla la gorge, observant d’un œil avisé la scène. « J’ai fini » Lâche-t-elle comme pour dire à Milo qu’il pouvait, et devait, regarder ailleurs sinon ce rasoir irait finir sa course bien, bien, plus bas. Le brun en décida autrement relevant les yeux vers Lily. « Pas moi. » Finalement, s’il n’y avait pas eu ce bouton très mal placé, il aurait peut-être pu barrer un des endroits dans la liste du magazine. L’infirmière, décidément écœurée par le comportement de Milo quitta le box, les laissant tous les deux. Voilà qui ne manquerait pas d’appuyer ses dires sur les comportements de la gente masculine lors de ses soirées entre filles. Facilement distrait, il lâcha le regard de Lily aussi facilement qu’il y était arrivé pour se concentrer sur quelque chose de plus important, sa personne. Il scruta son torse, passa sa main dessus. « Vache, ça me rappelle quand j’avais 13 ans. Doux comme une peau de bébé. » Une peau de bébé pour un gros bébé. « Non sérieux, touche ! » lui dit-il, n’attendant pas sa réponse avant de prendre la main de Lily pour la poser sur son torse. Puis il contracta ses pecs et ses bras comme les mecs font pour montrer le plus possible leur musculature. « Tu trouves pas que ça me donne un petit côté bodybuilder ? »
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L'infirmière lança un sourire à Lily quand elle avait prit une voix ferme, elle attrapa son rasoir en regardant Milo, qui avait détourné les yeux. Lily fit un sourire amusée par son comportement, il était incroyable. Elle regardait l'infirmière pendant les premiers instants, puis elle tourna son regard vers lui, qui ne se gênait pas pour regarder son décolleté. Cela l'amusa, à cet instant précis, s'il n'avait pas eu ce bouton, ils auraient pu profiter d'un moment délicieux sur la plage, à boire du champagne et déguster les petits gâteaux que Lily avait laissé chez Milo du coup. Il pourrait en jouir en rentrant chez lui, un petit lot de consolation, pensa-t-elle. Mais contrairement à elle, elle compris le regard noir de l'infirmière qui ne devait pas apprécier les manières de Milo, et si elle avait le malheur de tenter de le couper avec le rasoir, Lily se serait jeter sur elle, prête à lui arracher les cheveux, elle tenait à son Milo. Peut-être plus qu'elle ne le pensait. Une fois qu'elle eu terminé, l'infirmière partie, pour les laisser seuls. Milo mit un peu de temps pour reposer son regard sur son torse, mais dès qu'il le fit, il paraissait omnibulé, au point qu'il attrapa sa main pour qu'elle puisse toucher à son tour. « Une vraie peau de bébé ! » lança-t-elle du tac-o-tac. Milo avait gonflé son torse, pour faire l'homme viril, surtout devant une femme qui s'apprête à toucher, afin de montrer que lui aussi avait du muscle, qu'il était un homme sportif..« Pas besoin de gonfler le torse pour me séduire, va. » Après tout elle ne serait pas là, et il n'avait pas besoin de faire son beau, c'était pas un truc qui attirait Lily, au contraire, elle trouvait ça débile les mecs qui se pavanaient, qui gonflaient leurs torses afin de séduire, ça prenait avec certaines, mais pas avec Lily. Elle se leva pour aller se poser au bord de son lit, tout près de lui, afin de lui faire cadeau d'un baiser. Un medecin entra dans la pièce avec un petit dossier. Lily se redressa devant le lit de Milo. « Bonsoir M. Bradshaw, je suis le docteur Beckson, je vais m'occuper de vous. » De son côté, Lily alla faire un tour dans l'hôpital, elle n'allait pas pouvoir rester elle le savait, il y avait ce truc de confidentialité, et donc il lui aurait demandé de partir. C'était le moment pour elle d'aller prendre un café, et d'en prendre un pour Milo, elle ne savait pas s'il pouvait en boire un, mais au moins, s'il avait le droit, il en aurait un de prêt. Elle retourna ensuite devant la salle où il était et attendit que le medecin sorte pour entrer à nouveau. « Alors ? » Elle se reposa au bord de son lit et posa le café sur la petit table coulissante, elle lui lança un petit sourire en attrapant sa main.
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Quand Lily acquiesça jovialement, Milo ne put s’empêcher de rigoler. Il devait aller à la plage, pas finir dans un hôpital.. Le seul point commun à ces deux scénarios est le fait que la main de la blonde soit sur son torse. Oui, plus les semaines passent plus il prend « trop confiance » ce Milo. Il se tape une femme, et ça y est, il est le roi de la drague et peut assurer qu’elle aurait touché son torse à un moment ou un autre de la soirée s’ils avaient été à la plage. « Pas besoin de gonfler le torse pour me séduire, va. » Il arqua un sourcil, cette phrase le laissant songeur. Ils étaient en train de déraper ou quoi ? Milo redoutait toujours ce moment où son « plan cul » -oui, Lily n’avait été que ça la première fois, un coup d’un soir, et en souhaitant remettre cela, elle s’était elle-même attribuée l’étiquette de plan cul dans l’esprit du brun- commençait à s’attacher. A avoir des sentiments. Il aurait dû le savoir avec le temps, aucune fille ne peut passer du temps avec lui sans tomber instantanément amoureuse de lui. C’est comme ça, c’est la nature, le cycle de la vie. Surprenant que les filles pour lesquelles il éprouvait des sentiments aient miraculeusement échappées à cette « loi de l’univers ». Il n’eut pas le temps de préparer un speech du genre « écoutes.. je sais que je suis un homme attrayant… même très séduisant, et toi aussi d’ailleurs, t’es une fille.. bien, mais ça n’ira pas plus loin… », ni même d’ouvrir la bouche pour pouvoir s’exprimer que celle de Lily était déjà sur la sienne. Soit, le discours attendrait. Il profita de ce court et délicieux moment avec la blonde alors qu'un médecin pénétrait dans le box. Ou son cercueil, comme Milo l’a mentalement rebaptisé, sûr d’y finir sa vie. Beckson. Un nom qui ne lui inspire rien de bien. Il lance un regard inquiet à Lily quand celle-ci quitta la pièce. Qui allait pouvoir le divertir, attirer son attention ailleurs que sur son bouton, avec une robe décolleté ? LE DOCTEUR BECKSON PEUT-ETRE ? eh bien non. Il n’a rien d’attrayant, rien d’amusant, rien sur lequel l’attention de Milo pourra se concentrer pendant que monsieur le charcutera au-dessus de la chose la plus précieuse pour un homme. Et non, il n’est pas blessé à la tête, ce n’est donc pas son cerveau. D’ailleurs Milo aurait même tendance à préférer ses pieds. Il aime ses pieds mais c’est une tout autre histoire. Enfin bref, il n’alla pas quatre chemins. « Je vais mourir c’est ça ? » Dr. Beckson souleva son regard de son dossier. « Ecoutez, vous êtes pas obligé de me le dire, je.. je veux juste savoir combien de temps il me reste… Il me reste quoi un mois ? » Reprit-il alors que l’homme au bout de son lit le regardait, toujours perplexe. « Trois semaines ? » Toujours pas de réaction. « Une semaine ? » Rien. « Deux jours ? » Le médecin s’apprêta à ouvrir la bouche quand Milo le coupa. « MOINS DE DEUX JOURS ?! » La tête paniqué de Milo aurait rire fait Lily, c’est finalement une bonne chose qu’elle ait quitté le box. « Ecoutez monsieur.. Bradshaw c’est ça ? Je vais procéder à une petite biopsie et on en saura plus au moment des résultats d’accord ? » Il releva la tête de son bouton. « UNE AUTOPSIE ? » Une fois que le médecin eut fini de le rassurer, le consoler et lui expliquer pourquoi, comment il la ferait et qu’est-ce qu’était une biopsie, il quitta le box. Il prit alors son téléphone, laissant un message sur la boîte vocale de Harley qui était sûrement trop occupée pour décrocher. Milo était en pleurs. « Hurl.. Hurl je .. jsuis à l’hôpital. Oh mon dieu, je.. je vais mourir je crois bien.. le docteur.. il m’a fait une autopsie et.. on attend les résultats mais.. OH Hurl, j’ai vu son regard, c’est mauvais, très mauvais. C’est la fin pour moi, selon lui j’en ai plus que pour quelques heures.. jvoulais juste te dire… jcrois.. j’ai des sentiments.. » Milo à l’arctique de la mort, épisode 2. Heureusement, ce trentenaire étant d’un naturel doué, en voulant confirmer le message il appuya sur la touche signifiant qu’il ne voulait pas l’envoyer. Il s’en rendit compte et, supersiticieux, prit cela comme un signe ULTIME du destin. Le destin lui envoyant un message alors qu’il est sur son lit de mort. Deuxième signe du destin, un café entra dans sa chambre, suivit de près par Lily qui lui décrocha un sourire ne serait-ce que par son attention alors qu’il était de nouveau en train de chouiner. « Il a fait un prélèvement… On en saura plus avec les résultats mais… je pense que c’est la fin pour moi Lily.. Tout être humain, aussi merveilleux, brillant, séduisant soit-il, a son heure qui vient.. » Il montra la montre à son poignet. « Et la mienne est maintenant.. » Il serra la main de Lily.
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Lily était de retour dans la chambre, et ce qu'elle vit, c'était un Milo complétement paniquée, elle n'avait pas eu l'occasion de parler au medecin qui était déjà sorti quand elle était entrée, du coup elle ne pouvait pas trop savoir ce qu'il avait diagnostiqué à Milo et ce qu'il comptait faire pour son petit « problème » « Milo, je crois que tu dramatises ! » lança-t-elle sans grande conviction, il n'avait pas l'air de mourir. Mais qu'en savait-elle ? Après tout sa tante était bien morte d'un coup alors que le matin elle était en train de prendre son petit déjeuner, qu'elle se préparer à aller faire du surf et sur le chemin de la plage : paf ! Elle était morte. C'est surprenant parfois. « Je suis sûre que tout va bien aller pour toi, Milo. » Lily serrait la main de Milo, elle ne savait pas quoi dire sur le coup, c'est dur de réconforter quelqu'un qui croit mourir, surtout qu'elle n'avait pas eu le droit à la conversation avec le medecin, elle ignorait le plus important, l'examen qu'il avait fait à Milo. « Je t'ai pris un café, je me suis dit que ça pourrait te faire du bien. » Après tout, s'il était mourant, c'était une des dernières choses qu'il allait boire. Elle hésita le temps d'une seconde à courir chez lui afin d'aller prendre le panier qu'elle avait préparé, il pouvait pas mourir en mangeant le repas de l'hôpital, il aurait le droit à une soupe infecte. Mais elle ne se voyait pas le laisser seul, il démarre vite, il serait capable de croire qu'elle l'abandonne, même si elle lui expliquait, et puis elle n'avait pas le courage de partir, surtout que la voiture qu'elle avait sous la main était celle de Milo et elle ne voulait pas risquer de l'abîmer. « Milo.. Puisque tu crois mourir, est-ce que tu veux appeler quelqu'un ? Est-ce que tu aimerais que je fasse quelque chose pour toi ? » Lily lui demanda avec une voix douce, après tout, elle était là pour lui, donc s'il avait besoin de quelque chose, elle voulait qu'il comprenne qu'elle était là pour lui. « Je reviens. » Elle sortit de la chambre le temps d'aller vite fait à l'acceuil. Quand elle revint, elle tenait une petite télécommande. Elle alluma la télé, il y avait une rédiffusion du survivor. Tout ce qu'elle faisait pour un plan cul, elle-même compris qu'elle ne le considérait pas comme tel, mais comme quelqu'un qu'elle appréciait beaucoup, elle espérait s'en faire un ami, ça serait toujours ça en plus, mais lui, que voulait-il ? Si elle pouvait lire dans les pensées, elle pourrait être fixée, mais c'est un pouvoir qu'elle n'a pas et qui serait horrible à avoir parce que vous imaginez, pendant l'acte, s'il pense à quelque chose, vous allez l'entendre, et ses petits mensonges du genre : « mais oui chérie, t'es belle. » alors qu'il pense : « arrête de manger, t'es grosse. » Bon dieu, elle divaguait trop, le manque de cafeïne, ou de sexe, elle verrait quand le café ferait effet.
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mar 16 Juil 2013 - 0:04
Si Milo dramatisait ? Si peu.. Néanmoins, malgré qu’elle continue à s’efforcer à vouloir consoler un homme auquel peu importe ce qu’on lui dira, il ne verra que le côté négatif, sa présence était appréciable. « J’espère mais… je suis très pessimiste. » dit-il sur un ton solennel. Il n’espérait plus rien. Plus rien de la biopsie, plus rien de l’amour puisque le destin en avait voulu ainsi et surtout, plus rien de la vie. Ca y est. Il était réellement pessimiste. Blasé. La mort l’attendait, comme une vieille amie dit-on. Expression que Milo jugea débile sur le moment tant il se demandait comment on pouvait être ami avec la mort. « Mon dernier repas. Merci Lily. » dit-il, prenant calmement et paisiblement son café. Il savoura alors chaque gorgée brûlante qui parcourait sa gorge. Il garda la dernière plus longtemps en bouche. Maintenant il avait une haleine de café ce qu’il détestait particulièrement. Il sortit de sa poche un chewing gum. « Enfin, ce sera ça mon dernier repas » agitant son paquet de airwaves. Appeler quelqu’un ? quelle drôle d’idées. « C’est déjà fait et mon testament est chez mon avocat depuis longtemps. » Depuis son allergie à la fraise en 2002. Il croyait, là encore, vivre ses derniers instants. Du coup il avait écrit son testament dans la précipitation. Depuis il le change constamment. Histoire de rajouter ou enlever des personnes dessus. Milo est très susceptible comme garçon, son meilleur ami pourrait oublier de lui souhaiter son anniversaire qu’il le rayerait de son héritage. La plupart revient à son père au cas où il est encore en vie à son décès. Harley quant à elle, hérite de son petit carnet où il note toutes les recettes de ses cocktails que la planète entière lui demande. Oui oui. Trop aimable. « Ca marche à tout de suite. » Pendant ce temps il attend. Enfin, déjà il matte un peu quand elle sort, bien sûr. Il n’a pas honte très franchement, c’est Lily quoi. Un corps de rêve et des cheveux blonds. Manquerait plus qu’elle sache cuisiner et il envisagerait de rendre tout ça un peu plus « durable ». D’ailleurs, il a pas le temps d’arriver à cette conclusion qu’elle revient déjà et met le Survivor. Mon dieu, c’est réellement la femme parfaite. Elle connait les horaires de rediff’ du survivor. Avec les émotions, l’hôpital, sa fin proche, Milo en avait oublié que y en avait une ! Il les avait appris sous la douche, il se les était répétés « lundi, 14h30, mardi 23h30 .. » Il sourit, et lui lance un sourire béât. Faudrait qu’il envisage quelque chose de plus sérieux un jour enfin s’il a encore des jours devant lui… « Bonne nouvelle ! Vous avez encore plein de temps devant vous monsieur Bradshaw ! C’est bénin. C’est un bouton qui survient souvent quand on se mas..Bonjour mademoiselle. Je suis le docteur Beckson ! » dit-il, retenant un sourire tandis que Milo lui lance un regard noir, priant pour qu’elle n’ait pas compris la fin du mot. « Enfin quoi qu’il en soit, je vais de voir ..exciser ! Ce ne sera pas douloureux. Un picotement tout au plus. Vous souhaitez qu’elle reste ? » Milo la regarde, elle a été plus qu’un soutient dans ce moment douloureux, dans le moment où il a cru qu’il allait mourir. « Bien sûr qu’elle reste. Vous savez, cette zone de mon corps lui est très familière, hein Lily ? » dit-il, fier de pouvoir se vanter auprès du sosie du Dr Sheperd. « Enfin retournes toi quand même Lily.. sait-on jamais qu’une araignée en sorte.. » lui chuchote-t-il. Hypocondriaque un jour, hypocondriaque toujours. Le médecin commence la procédure, sortant ses outils. Il désinfecte, met une petite crème pour désensibiliser la zone et plante le scalpel. Ce dernier mouvement arrache à Milo un hurlement strident, très audible, et horrible. D’un coup le rideau se tire, révélant une femme qui était dans un box adjacent. « VOUS AVEZ MAL POUR UN BOUTON ?! ESSAYEZ VOIR D’ETRE A DEUX DOIGTS DE METTRE AU MONDE LE FILS D’UN JOUEUR DE BASKET ! » Milo, vexé et énervé, tendit le bras pour tirer de nouveau le rideau. Il regarde Lily. « Ca se voit qu’elle est pas à ma place, je douille. »
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mar 16 Juil 2013 - 1:27
Lily n'avait pas répondu à Milo, elle le voyait très bien son pessimisme, elle n'avait rien à rajouter. Par contre quand elle le regarda prendre un chewing gum et l'écouter annoncer que ceci serait son dernier repas, elle éclata de rire, il en faisait un peu trop, et ça l'amusait. Trouver la logique vous. « Si tu survis, il y a un petit panier chez toi, j'ai oublié de le prendre dans la précipitation.. » Et quelle précipitation, c'était limite s'il l'avait pas jeté dehors pour qu'elle le conduise aux urgences. Mais bon, au moins, elle savait qu'il ne serait pas perdu, et elle pourrait trouver le prétexte de le revoir juste pour récupérer son panier. Elle haussa les sourcils par la suite de son discours. « Ton testament ? Tu ne penses pas aller un peu loin là ? J'veux dire, tu as que 30 ans, c'est un peu tôt pour un testament. » Lily était surprise et ça on peut le dire, qui fait son testament à 30 ans ? A part Milo, elle ne connaissait personne, parce qu'à 30 ans on profite de la vie sans se soucier de ce qui peut arriver, c'est quand on a 50 ans, qu'on se dit qu'il serait peut-être temps de penser au futur. Dans le fond, Milo devait avoir le mental d'un homme de 50 ans. Mais bon, Lily ne pouvait pas le juger parce qu'il avait déjà préparer sa mort, il y en a qui ne rigolent pas avec ça, qui trouvent qu'il faut être prêt même pour ça, mais ce n'était pas son genre, plus maintenant en tout cas. Elle lâcha un sourire en le voyant s'animer devant la rediff', au moins ses « derniers » instants seraient agréable. Quand le medecin entra, Lily lui décocha un petit sourire, il ressemblait au Doctor M'amour dans Grey's Anatomy, elle ne pouvait que se sentir attirée par la copie conforme de cet acteur. Et peut-être que c'était lui. Elle s'imaginait qu'ils étaient en train de tourner un épisode pour la série ou elle ne sait quoi. Elle se pinça discrètement pour redescendre sur terre et constater qu'il n'y avait aucune caméra, et qu'elle était en Australie, pas aux States. Lily écoutait alors avec attention le diagnostic, un simple bouton, et Milo n'allait pas mourir. Elle se sentit soulagée, pour lui en tout cas. Elle étouffa un rire pour le mot qu'il coupa en plein milieu, mais la première syllabe en disait long sur le mot, et le regard noir de Milo l'amusait d'autant plus. Elle se préparait à sortir de la chambre quand Milo accepta qu'elle reste, qu'il est gentil, elle alla alors s'asseoir sur la chaise près du lit. Elle observait le médecin commencer l'opération. Et Milo chouinait, encore. Oh boy, c'était un homme très sensible, Lily s'en rendait vraiment compte, peut-être pas le genre qu'il lui fallait. Il serait capable de se servir d'elle comme bouclier humain devant une pauvre araignée, mais elle voyait l'aspect de l'amant qui faisait disparaître tout ces défauts. « C'est bientôt fini. » lança Beckson, juste après que Milo se soit fait insulté par une femme qui subissait un accouchement difficile. Lily lui lança un sourire d'encouragement. « Elle ne sait pas ce que c'est, elle. » Que Milo compare sa douleur à celle d'un accouchement, oui, c'était absurde, mais Lily haussa les épaules, c'était inutile de dire quoique ce soit, et encore plus de le tourner en dérision. « J'ai terminé. Vous allez pouvoir rentrer chez vous. » Le medecin remballa ses affaires et s'apprêta à quitter la chambre, sur le pas de la porte, il se retourna vers Milo et lança : « Ah! J'oubliais, laissez le en repos au moins une semaine. » Il lança un sourire narquois et sortit. Lily se redressa pour rejoindre le docteur dehors et le remercier de son action, il avait sauvé Milo après tout. Après quoi, il lui demanda son numéro, ce que Lily refusa de lui donner, et elle s'en retourna auprès du jeune brun. « Tu te sens mieux ? »
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Sujet: Re: (#10) baby baby ride on, lily Mar 16 Juil 2013 - 19:45
Quand elle fit mention d’un panier repas qui l’attendait sagement chez lui, il sourit. « Tu me donnes une raison de m’accrocher à la vie. » Un panier repas, ou la possibilité de le manger avec elle, dans le lit de Milo ? Peu importe dans tous les cas, c’est suffisant pour lui remonter un peu le moral. Malheureusement, elle ne semble pas comprendre sa démarche. Milo est toujours attristé de voir qu’il réagit toujours différemment des autres. Il se demande si son âme sœur se trouvant quelque part sur Terre (ou Mars, car à part un alien, personne ne pourrait ressembler autant à Milo pour etre considérer comme son âme sœur) avait déjà rédigé son testament, sûrement ! « Il n’est jamais trop tôt tu sais Lily. Je serai même ravie de t’aider à réaliser le tien. » dit-il avec un regard lubrique n’allant pas du tout avec la proposition qu’il venait de faire. Pour lui, cela sonnait érotique alors que pour elle, cela devait sûrement l’effrayer. Elle devrait fuir tant qu’il en est encore temps. « C’est bientôt fini. » Oh yeah, Dr. Beckson, le roi du bistouri ironisa-t-il mentalement. Heureusement que c’était bientôt fini, il pourrait passer à autre chose, et surtout, faire un lointain salut à sa « vieille amie la mort ». Enfin il regarda Lily. « Non, elle ne sait pas du tout. » Lui non plus ne sait pas ce qu’est qu’accoucher. Vaut peut-être mieux d’ailleurs. Il n’y survivrait pas. Tout comme à cette semaine de repos. Laissez-le ? Parlait-il de .. ? Il n’eut pas le temps de demander ce que ça voulait dire et s’il ne valait pas mieux qu’il passe la nuit ici en observation, au cas où que Lily partait puis revenait. « Ah te revoilà. Tu copinais avec Dr.Beurkson ? » dit-il, un air vexé. « Je.. je dirai que oui. Par contre.. une semaine de repos, je sais pas si je vais tenir. Je pense que ce serait mieux que tu rentres chez toi. » lui dit-il, tout en se rhabillant. Pas qu’il n’aimait pas être nu devant quiconque mais il en avait marre, il avait passé deux heures dans la blouse d’hôpital, cette dernière souvent relevée alors bon. Une infirmière lui enleva ses capteurs et repartit aussi sec. Elle était de dos et il lui attrapa alors les hanches afin de la rapprocher de lui et il lui chuchota dans l’oreille. « Parce que sinon.. je tiendrai pas les consignes du Dr. Beurkson » Oui, il se sentait obligé de refaire son jeu de mot pourris. Terminant de boutonner sa chemise il ajouta : « Non sérieux, t’viens te manger le petit panier chez moi ? Et après un p’tit saut en parachute te tente ? La vie est trop courte Lily tu sais. » Il avait réellement envie d’un saut en parachute, un truc ascensionnel le faisant se sentir vivant.
