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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Let's take a walk

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MessageSujet: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyDim 30 Aoû 2015 - 11:11

Let's take a walk
Featuring Anna Inan

C’était déjà le mercredi. Anton était sorti de cette ‘fichue’ quarantaine le vendredi précédent. Pas avant la veille même, il avait repris contact avec Anna Inan et ce n’était pas par manque de respect ou pour la faire languir. A vrai dire, dès qu’il était sorti, il avait évidemment passé le vendredi soir avec Kelsie. Sa petite princesse qui lui avait énormément manqué. Et c’était réciproque. L’enfant était rassurée de voir que son médecin (qui était, il fallait l’avouer, une sorte de figure paternelle pour l’instant) allait bien. Qu’il n’était pas malade et ne craignait plus rien. Alors bien sûr, il avait passé 48h avec la petite fillette afin de lui consacrer du temps. Tous deux étaient sortis se promener le samedi, puis le dimanche matin ils étaient planqués sous une couverture, confortablement installés sur un canapé, devant les dessins animés. C’était comme une habitude hebdomadaire. Kelsie avait cette habitude de regarder cela à la télé le dimanche et il était coutume pour elle d’être accompagnée de Anton dans cette tâche. C’était un peu leur ‘moment à eux’. Le pédiatre était presque trop âgé pour cela mais après il apprenait aussi davantage sur les activités des enfants de l’âge de Kelsie ainsi que leurs goûts. ça pouvait toujours aider à l’hôpital. Il était bien au courant des dessins animés actuels etc. Puis ça n’était pas si désagréable que cela, ces derniers étaient sacrément bien faits. Après la séance télé, le beau temps était au fixe ce qui permis aux deux brittish d’aller pic-niquer sur la plage la plus proche de Bowen.

C’était ce weekend qu’il avait promis à la fillette de rester à l’écart de toute technologie comme son ordinateur ou encore son portable. Un weekend par mois il faisait ça. se tenir loin de tous ces moyens de communication pour simplement profiter de chaque instant. Après de multiples jeux sur la plage allant du ballon au cerf-volant en passant par le château de sable ou encore la collecte de coquillages et la pêche aux crabes, ils rentrèrent tous deux de la plage pour prendre un bon goûter.
Afin de ne pas rester inactifs (ce n’était dans la nature d’aucun des deux anglais), le pédiatre accepta d’aider Kelsie à faire du vélo. Elle tenait absolument à apprendre à en faire en enlevant les deux petites roues supplémentaires pour la stabilisation du véhicule non-motorisé. Cette même fin d’après-midi, la petite brunette réussi à en faire. Anton était très très fier d’elle. Ils ont donc fêté ça en allant prendre une glace avant de rentrer à son appartement. Dîner, bain et histoire avant d’aller dormir. Le lendemain, la semaine débutait dard dard pour le pédiatre qui avait rendez-vous tôt à l’hosto. Il ne vit pas passer son lundi ni le mardi. Là seulement il réalisa ne pas avoir pris de nouvelles de sa colocataire de quarantaine alors qu’il avait déjà revu Jolène. Ceci expliquait donc le SMS qu’il prit le temps d’expédier à la jeune turque pour lui fixer un rendez-vous le lendemain soir.

Le mercredi se déroula sans complications particulières, à 18h30 Anton était rentré chez lui s. Pas de garde ce soir là mais le lendemain. Il avait demandé à Léo de garder celle à qui il tenait comme à la prunelle de ses yeux.  Avant de quitter les lieux, il repassa chez lui préparer quelques petites choses, se préparer vite fait et à bord de sa voiture électrique grise (la Tesla Berline Model S), il se rendit sur le parking de l’hôpital.
Sapé de façon décontractée (une paire de Jeans, converses aux pieds, T-shirt graphic et un gilet jacquard) il attendait Anna, appuyé contre la carrosserie de sa voiture.

Il jeta un œil à son portable en remarquant qu’il était 19h43. La beauté qu’il attendait n’allait pas tarder et apercevoir une silhouette à plusieurs mètres qui allait en sa direction confirma la ponctualité de la jeune femme. Le sourire aux lèvres, il apprécia la démarche toujours gracieuse et naturelle que Anna avait et, c’est avec un grand sourire qu’il l’accueilli dans ses bras. S’en écartant de quelques centimètres, il lui dit avec sincérité « Je suis content que tu sois venue ».

Au moment de leur ‘séparation’ le vendredi même, ils n’avaient absolument pas parlé de l’avenir mais n’avaient pas non plus mis un terme à l’idylle qui naissait lors de la quarantaine. C’était comme s’il était évident qu’ils se reverraient. Le docteur Holling se permis avec gourmandise d’embrasser les lèvres de la brunette avant de lui dire « J’aurais du être plus explicite mais j’espère que ça ne t’a pas trop inquiété…. le fait que je ne prenne pas contact plus tôt. Pour moi c’était une évidence que l’on se retrouverait ».

Dégageant une mèche de cheveux qu’il glissa derrière l’oreille gauche de Anna alors qu’il lui caressait avec douceur la joue, il ajouta « Est-ce que ça va ? Aucune fatigue ou douleur particulière ? Tu as passé un bon weekend ? ». Un petit check-up était nécessaire. Après il serait plus tranquille pour l’emmener où il avait prévu.

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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyDim 30 Aoû 2015 - 20:01

Let's take a walk

Plusieurs jours se sont écoulés depuis sa sortie de quarantaine, mais Anna n'a pas arrêté. Comme elle l'avait dit à sa meilleure amie, le jour de sa sortie, elle est allée prendre une bonne douche (seule depuis longtemps il faut le dire), et s'est ensuite empressée de rejoindre la plage pour y contempler l'océan. Les derniers jours ont été riches en émotions positives comme négatives, et la proximité de l'immense étendue d'eau n'a pu que l'apaiser et la ressourcer. Elle était ensuite allée danser toute la nuit. Il faut dire qu'elle a eu le temps de dormir durant son enfermement. Bon, certes, avec le bel Anton, elle n'a pas autant dormi qu'elle l'aurait pu, mais elle ne va pas se plaindre. Pour rien au monde elle ne changerait ce qu'il s'est passé entre eux. Leur rapprochement s'est fait tout seul, comme s'ils se connaissaient depuis des années. Et pourtant. Entre eux, c'est comme une évidence. C'est facile et c'est beau. Mais lors de leur sortie, ils ne se sont rien dit de l'attitude à adopter. Ils n'ont pas parlé de futur. Un simple « à bientôt » aura suffit à laisser planer le doute dans la tête d'Anna quand à la suite de leur aventure naissante. Bien sûr, Anton n'aurait vraiment pas pu faire mieux étant donné la présence d'une tierce personne, mais dans la tête de la jeune femme tout cela était (et est encore un peu) très confus. Elle n'a jamais ressenti ce qu'elle ressent pour cet homme, et elle ne sait pas vraiment quoi faire de ces émotions. Alors oui, passer du temps devant l'océan lui a fait du bien. Le contempler lui a toujours permis de faire la part des choses, et ça n'a pas changé. En repartant chez elle pour enfiler une tenue de soirée, la jeune femme était plus confiante. De ce qu'elle avait compris, Anton était un homme bien. Il la rappellerait.

Ce n'est pas arrivé de suite, mais il l'a fait. Enfin, il lui a envoyé un message très gentil, en s'excusant du retard. Le sourire jusqu'aux oreilles, Anna n'a pu s'empêcher de répondre instantanément, laissant plus ou moins planer le doute sur son intention de sortir avec lui le lendemain. Par chance, elle n'avait rien de prévu, contrairement au soir-même où elle avait rendez-vous avec des amis dans un bar. Aucun d'entre eux ne connaissaient l'existence d'Anton, et quelque part ça lui a fait du bien. Elle n'a parlé de lui qu'à deux personnes, et pour l'instant c'est bien assez suffisant. Ils n'en sont qu'aux prémices d'une relation qui pourrait aboutir à quelque chose de beau, et elle n'a pas envie de trop s'engager sur une pente glissante. Le lendemain du message tant attendu, Anna travaillait à l'école primaire de Bowen. Elle n'avait pas pu être présente lors des dernières dates prévues et, quelque part, elle s'en voulait un peu. Ils sont nombreux les enfants qui n'ont pas la possibilité de se divertir à la maison, et c'est souvent avec impatience que ces derniers l'attendent. Alors ce jour-là, elle a prévu quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire. Un superbe goûter plein de pâtisseries faites maison, et de sucreries de tout ordre. Elle a aussi prévu des activités diverses et variées. Bref, les enfants étaient ravis.

Seulement, une fois qu'elle a quitté l'école, Anna se sent de plus en plus nerveuse. Le temps semble s'étirer, et le moment des retrouvailles se fait attendre. Elle est plutôt tendue, déjà parce qu'elle ne sait pas de quoi va être faite cette sortie, mais aussi parce que ça sera la première fois qu'elle reverra Anton depuis leur sortie de quarantaine. Du coup, elle prend tout son temps pour se préparer, non sans s'être mis de la musique rythmée pour se motiver. Lorsqu'elle sort de chez elle, elle est toute pimpante. Maquillée de manière élégante, elle porte une robe légère de couleur beige qui fait ressortir son teint hâlé, et un adorable châle blanc en soie. Enfin, la jeune femme a chaussé des escarpins ouverts à talons hauts, et laisse sur son passage une douce odeur fruitée. Elle ne se doute pas du lieu atypique dans lequel souhaite l'emmener son amant, sinon il y a fort à parier qu'elle se serait chaussée différemment.

Pile-poil à l'heure, elle décide de se rendre en voiture au rendez-vous, et se gare à distance raisonnable de l'entrée de l'hôpital, histoire de faire une petite vérification make-up de dernière minute. Lorsqu'elle sort de son carrosse, Anna se sent plus tendue qu'elle ne l'a jamais été dans ce genre de circonstance. Elle ne veut rien gâcher, et pourtant elle a la boule au ventre. Par contre, quand elle l'aperçoit, cette pesanteur se transforme en légèreté, et ce sont maintenant des papillons qui dansent au creux de son estomac. Tout sourire, elle s'avance vers lui et rejoint simplement ses bras lorsqu'il l'invite à le faire. Son odeur si douce et masculine lui a manqué, et désormais elle est en confiance. Elle sait qu'il va prendre soin d'elle.

Je n'aurais raté ça pour rien au monde. Répond-t-elle doucement quand il lui dit être ravi qu'elle soit venue. Jamais elle n'aurait dit non à une invitation de sa part, et c'est là qu'elle se rend compte qu'elle tient énormément à lui. Pourtant, ça ne lui fait pas peur. Reculant légèrement afin de pouvoir le contempler, elle sourit béatement sous son regard si charmant. Elle répond d'ailleurs avec plaisir au baiser qu'il lui offre, et c'est avec surprise qu'elle l'entend dire quelque chose qu'elle ressent mais qu'elle avait peur de ne pas être réciproque. L'évidence qu'entre eux, il allait forcément y avoir plus qu'une petite idylle de quarantaine. Baissant les yeux un instant et souriant à cette idée, elle n'ose pourtant pas répondre, ne sachant tout simplement pas quoi dire. Elle n'est pas très à l'aise avec l'expression de ses sentiments, mais elle espère qu'il comprend dans son regard et dans ses gestes qu'elle tient beaucoup à lui.

On a été longtemps absents tout les deux, c'est normal de s'être occupés de nos vies quelques jours. Dit-elle simplement. J'espère que Kelsie va bien ? C'est une question naturelle car d'après ce qu'elle a compris, la petite fille compte énormément pour Anton, et elle est prête à parier que c'est elle qui l'a le plus occupé ces derniers jours. C'est normal pour l'animatrice de prendre des nouvelles.

Quand le jeune homme remet une mèche de cheveux derrière son oreille, Anna frissonne de plaisir et sourit à nouveau. Il lui pose des questions sur sa santé, sur son week-end. Il est tellement prévenant que l'animatrice se sent un peu émue. Elle ne pensait pas qu'un jour quelqu'un prendrait aussi bien soin d'elle. Il faut dire que durant son enfance, personne ne l'a vraiment fait, peut-être à part sa mère, qui tentait tant bien que mal d'apporter du soutien à sa fille qui n'était pas faite pour vivre dans son pays. Plus tard, c'est Nelligan qui lui a apporté un soutien sans faille, mais bien sûr, ça s'arrêtait à de l'amitié. Là, il s'agit d'autre chose. Avec Anton, elle sait qu'elle est en sécurité et que rien ne pourra lui arriver. Elle lui a donné sa confiance sans vraiment s'en rendre compte, et il a su gagner son cœur sans que la belle ne s'en aperçoive.

Tout va bien. Dit-elle dans un sourire. Je suis très heureuse de te voir. Ce week-end a été animé, j'en ai profité pour sortir et pour me ressourcer auprès de mes amis. Et toi ?

Anna ne peut pas s'empêcher de penser qu'elle a beaucoup de chance qu'un homme comme lui puisse s'intéresser à elle. Il est si brillant et si prévenant qu'elle n'en croit pas vraiment ses yeux. Mais elle se laisse porter et profite à fond de chaque instant qu'il lui offre en sa compagnie. Et puis, malicieuse, elle demande : Alors, tu m'emmènes chasser les gnous dans la forêt ? Sans vraiment se rendre compte qu'elle n'est pas loin de la vérité...
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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyMar 1 Sep 2015 - 15:21

Let's take a walk
Featuring Anna Inan

Anton était habillé de manière décontractée et en même temps était pragmatique vis-à-vis de la soirée qui les attendait. Bien sûr, il n’avait pas prévenu Anna du lieu où il comptait l’amener, le but était de lui faire la surprise. Peut-être que ça serait une bonne surprise ou non pour elle, mais il tentait le coup. Autant faire dans l’originalité vu que leur idylle était née dans un contexte des plus particuliers. Leur début de relation était plutôt intense, sincère et atypique.

En voyant la belle brune s’avancer d’une démarche gracieuse sur le parking, il afficha automatiquement un sourire sans même s’en rendre compte. L’effet qu’elle avait était instantané. Un sentiment de joie l’envahi et encore plus lorsqu’elle se trouvait à quelques pas de lui. Le médecin l’enlaça et sentait le doux parfum fruité de la jeune femme. Son regard et son sourire étaient envoûtants. Après avoir partagé un baiser qu’on peut qualifier de gourmand, il fut rassuré qu’elle se montrait compréhensive. Compréhensive car il n’était pas du genre goujat et sûrement pas envers elle. Anna lui plaisait. Beaucoup. Sans vouloir manquer de respect à la jeune femme, il avait été très occupé les quelques jours suivant la sortie de la quarantaine.
Tenant énormément à Kelsie et tellement heureux de l’avoir retrouvé (c’était réciproque à vrai dire), il lui avait consacré tout son temps.
Il fut également touché de la question de l’animatrice. Cette dernière prenait des nouvelles de la petite anglaise et dès qu’il devait en parler, le pédiatre était toujours des plus fiers. Pour l’instant, l’état de santé de la fillette était tout à fait sous contrôle, elle n’avait fait aucun signe de détresse respiratoire depuis plusieurs semaines. Bien qu’elle subissait un traitement médicamenteux régulier, elle profitait tout de même de ce qu’elle pouvait. Le pédiatre était particulièrement attentif au bien être de Kelsie. Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux et se comportait sans trop y penser, comme une figure paternelle à son égard.
« La petite princesse va bien. Je craignais qu’elle ne s’inquiète à cause de la mise en quarantaine mais elle a été courageuse. Puis j’ai l’impression qu’elle a encore grandi en deux semaines, c’est fou ». En disant qu’elle avait ‘grandi’, il ne se référait pas à la taille physique bien sûr mais à la maturité de l’enfant, ses goûts, aux choses qu’elle avait pu assimiler pendant son absence. Les enfants évoluaient vite selon l’environnement dans lequel ils évoluent,. Être entourée de Andy et Léo se traduisait par un épanouissement de Kelsie. Le pédiatre en était témoin depuis sa sortie de l’hôpital et il en était très heureux.

Il était évident aussi que l’anglais s’inquiète pour Anna. Simplement parce qu’il était attaché à cette femme avec qui il avait pu partager bien des moments avec elle. Ces questions particulières montrant une attention particulière, il n’avait pas toujours pu les lui poser pendant leur ‘séjour’. Le fait qu’ils n’étaient pas toujours seuls et qu’il fallait qu’ils fassent profil bas ne lui permettait pas ce genre de démonstration. Même lorsqu’ils quittèrent les lieux après les deux semaines. La présence de Jolène avait accéléré la séparation.
« Ça a certainement dû te faire le plus grand bien ! Je suppose que tu as pu te ressourcer et puis voir d’autres têtes surtout ! ». Il ajoutait cela sur le ton de l’humour, comme si elle en avait eu bien assez de l’avoir sur le dos pendant quinze jours, nuits et jours pour être plus exact.
« J’ai vu Andréa et Léo mais je t’avoue avoir surtout consacré du temps à Kelsie. Weekend rien que tous les deux elle était ravie. Moi aussi d’ailleurs. Elle a fait pour la première fois du vélo sans les roues de stabilisation ! ». Une fois de plus, bien qu’il ne s’agissait peut-être pas de l’exploit du siècle pour bien des personnes, lui était très fier de la petite fillette. Il ajouta « Ce soir, elle est avec une baby-sitter, alors…. c’est juste toi et moi…. et la forêt ». En démarrant le véhicule, il fut surpris que Anna devine presque où il l’embarquerait. Aucune information n’avait filtré auparavant sur le sujet mais, elle avait eu un coup de chance en supposant cela.

« Peut-être une autre fois. Mais, tu n’es pas très loin. D’ailleurs, je suis désolé de te dire ça mais, bien que tu sois ravissante ce soir, tu vas devoir abandonner tes escarpins… ». Il avait été très prévenant et pris une paire de chaussures des plus classiques en toile et plates surtout. A la pointure de celles qui avaient été confiées à la brunette lors de la quarantaine. Le pédiatre connaissait à présent toutes les mensurations de la brunette ce qui facilitait les choses. Il avait donc pu prendre cette paire de chaussure rapidement dans la journée dans une boutique proche de son lieu de travail. C’est pour cela qu’il précisa au bout de plusieurs secondes « j’ai tout ce qu’il faut dans le coffre ».

Toujours en conduisant le véhicule électrique en s’éloignant du centre ville de Bowen pour se diriger vers la forêt, il continuèrent la conversation.
« Dis-moi, tu travailles à quelle heure demain ? ». A vrai dire, le grand brun avait une petite idée en tête. Idée qui faisait partie de la soirée qu’il avait planifié mais pour cela, l’emploi du temps de la jeune femme s’avérait utile. Lui avait préparé des affaires dans un sac qui se trouvait dans le coffre, ainsi qu’une sorte de pic-nique amélioré (merci le traiteur) pour que leur soirée ‘en amoureux’ soit parfaite. Le lieu précis en forêt où il avait l’intention de l’amener avait été déjà préparé en amont. Mais une fois de plus, cela n’avait pas besoin de se savoir. Il espérait juste qu’elle apprécierait l’instant venu.

Après la réponse de l’animatrice, les kilomètres à parcourir n’étaient plus très nombreux. D’ici une dizaine de minutes tout au plus, ils seraient garés à l’orée de la forêt. Pendant la conduite de l’anglais, il profita pour prendre la main de la jeune femme avec délicatesse et la caresser d’un mouvement de rotation du pouce. « Tu m’as l’air pensive. Est-ce que tu es sûre que tout va bien ? Si tu n’as pas trop envie de t’engouffrer dans les bois et de t’y trouver la nuit venue, tu peux me le dire tu sais ?! ». Le médecin n’avait nullement crainte de changer ses plans même à la dernière minute. Tout ce qu’il ferait serait plaisant de toute façon. A partir du moment où il était avec sa catwoman, il était plus que satisfait.

Bien que sa co-pilote lui paraissait légèrement la tête ailleurs, il la ramena ‘sur terre’ en discutant de choses et d’autres avec elle jusqu’à ce qu’ils se garent. D’un ton sérieux (du moins essayant), il affirma soudainement « Bon, les choses sérieuses commencent… les gnous nous attendent ».
Le grand brun quitta le siège conducteur pour ouvrir le coffre et prendre la paire de chaussures de rechange pour Anna. Là il les lui donna en expliquant qu’il connaissait sa pointure grâce aux chaussures de l’hôpital qui lui avaient été prêtées. « Un peu de marche ne t’effraye pas ? On n’aura pas à faire des kilomètres et des kilomètres je te rassure mais… l’endroit où je souhaite t’emmener est un peu en retrait. Normalement tu ne devrais pas être déçue ».

Allant prendre un sac à dos de randonneur qu’il enfila. Il tenait à la main un autre sac isotherme qui contenait leur repas. « Si on ne tarde pas trop, on devrait arriver bien avant la nuit, ça sera parfait pour manger ».

C’est comme ça que les deux jeunes gens s’élancèrent à l’affront de la forêt.
« Je suis agréablement surpris que cette idée te plaise. Le fait d’être dans un lieu pareil. Il y a d’autres choses de ce genre que je devrais savoir sur toi ? » demanda t-il curieux. Cette femme semblait avoir une âme d’aventurière dans le fond. Ce qui la distinguait de la majorité de la gente féminine. « Je crois bien que t’es une personne pleine de ressources je me trompe ? ». Si ça se trouve, elle savait manier une hache, allumer un feu ou encore utiliser un arc et des flèches. Anton s’imaginait un peu les activités ou goûts un peu ‘particuliers’ qu’elle pouvait avoir.

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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyJeu 3 Sep 2015 - 23:13

Let's take a walk

Retrouver Anton en cette douce soirée est pour Anna le comble du plaisir. Même s'ils se sont vus non-stop pendant deux semaines, et qu'ils ne sont quittés que pendant quelques jours, le jeune homme lui a pas mal manqué.  Il l'a envoûtée de bien des façons et ne serait-ce que l'apercevoir à quelques mètres d'elle n'a pu que l'apaiser et lui donner envie de se blottir dans ses bras sans attendre. Elle ne se fait pas prier, et profite à fond de ce moment de tendresse, comme s'ils ne devaient plus jamais se revoir après cette mystérieuse soirée. Lorsque finalement ils se séparent de quelques minuscules centimètres, ils s'embrassent avec gourmandise et Anna demande finalement comment se porte la petite fille dont s'occupe le pédiatre. La réponse de ce dernier est très révélatrice de ce qu'il éprouve pour l'enfant, il parle d'elle avec fierté et avec joie. Voir Anton de la sorte attendrit l'animatrice qui est très sensible à ce genre de bonheurs.

C'est vrai qu'à cet âge, ils changent vite. On ne s'en rend pas vraiment compte quand on les voit régulièrement, mais il suffit de s'absenter plus longtemps et quand on revient tout a changé !

Ann' parle en connaissance de cause, car elle-même a pu constater des changements chez les enfants dont elle s'occupe dans le cadre de son travail. Puis le beau docteur prend de ses nouvelles à elle. Emue par tant d'intérêt, elle répond de manière naturelle (comme toujours) et souriante qu'elle a pu voir des amis durant le week-end. La petite remarque qu'il lui fait lui procure un rire sincère et, amusée, elle répond :

Oui, c'est sûr que j'en avais marre de voir ta tête d'ourson ! Elle accompagne sa boutade d'un léger tirage de langue et d'une main dans les cheveux de son interlocuteur pour repousser doucement sa tête en arrière et lui apposer un léger baiser dans le cou. Bien sûr, elle n'en avait absolument pas marre de le voir, mais ça lui a fait du bien malgré tout de prendre un peu de distance. Ça lui a permis de constater que ce qu'elle ressent pour lui est bien réel et qu'il ne s'agissait pas d'une idylle sans lendemain. Elle ressent quelque chose pour lui qui est plus fort que ça. Elle tient beaucoup à lui.

Sans les petites roues ? C'est une étape. Dit-elle dans un sourire sincère. Mais, d'humeur malicieuse, elle ajoute : Mais tu sais faire toi ? Je ne te pensais pas si doué.... !

Elle se remet à rire, jusqu'à ce qu'il lui dise que ce soir il ne s'agira que d'eux deux (youpi!) et la forêt (pardon?). Elle ne pensait pas avoir deviné le lieu de leur rendez-vous. Au contraire elle a simplement voulu plaisanter, et là pour le coup elle se pose quelques questions. Qu'a-t-il bien pu prévoir ? Pas que ça lui fasse particulièrement peur car, même si elle ne le connaît pas depuis longtemps, elle lui fait confiance. Et puis elle est de nature aventureuse, alors ça ne la dérange pas.

Tu fais dans l'originalité ! J'approuve.

Nouveau sourire. Quand il lui dit qu'elle doit quitter ses escarpins, elle faillit rétorquer qu'elle ne va pas marcher pieds nus, mais il la devance en lui disant qu'il a tout prévu. Elle réalise à nouveau qu'il est vraiment quelqu'un d'exceptionnel. Elle n'a jamais vu, à sa connaissance, un homme capable d'être aussi prévenant et aux petits soins. Elle est conquise.

Mais tu penses à tout ! Quel gentleman. Rajoute-t-elle dans un sourire visible jusque dans ses yeux. Il n'y a aucune  plaisanterie dans cette remarque. C'est une simple constatation, un compliment qu'elle souhaite lui faire. En même temps il mérite tellement que ça ne lui paraît pas assez. Quand il vient poser sa main sur la sienne pour la masser doucement, elle la retourne pour entrelacer leurs doigts. Le contact de sa peau lui fait toujours beaucoup d'effet. Ça la rassure, et fait battre son cœur un peu plus fort. C'est un plaisir qui ne porte pas de nom. Enfin, pas à ce qu'elle sait...

Demain c'est mon jour de repos. Je travaille samedi et j'ai toujours un jour de libre dans la semaine dans ce cas. Pourquoi ? Demande-t-elle malicieusement, sachant pertinemment qu'il ne lui en dira pas plus. Mais elle n'y peut rien, elle est curieuse ! Il y a de quoi quelque part, il l'emmène dans un endroit atypique et plutôt isolé, et il ne veut rien lui dire. Si elle n'aimait pas tant les surprises, elle pourrait carrément exiger qu'il lui explique son plan. Mais de toutes manières, elle lui fait confiance. Et puis, par le biais des questions qu'il lui pose, elle arrive quand même à deviner qu'il passerait bien la nuit avec elle... C'est bien évidemment réciproque. Si ça ne tenait qu'à elle, elle ne le quitterait plus du tout. Cependant, elle garde en tête qu'il peut très bien repartir en Angleterre demain, ou après-demain, et ça la rend déjà un peu mélancolique. Le pédiatre s'inquiète à ce moment de la voir si pensive, craignant qu'elle ne prenne peur alors qu'ils s'avancent vers la forêt.

Non, non je n'ai pas peur, enfin j'espère que tu me protégeras contre les loups et les serpents ! Je me demande juste ce que tu as bien pu nous prévoir...

Et puis, finalement, ils se garent à l'orée de la forêt pour partir à pieds. Comme à son habitude, Anton est très prévenant, et donne à Anna les chaussures plates qu'il a prévues pour elle et s'enquit de sa volonté à marcher un peu. Encore une fois, elle sourit et lui répond :

Pas de problème pour marcher, j'ai des mollets en béton, tu en sais quelque chose ! Ajoute-t-elle en faisant un clin d’œil au jeune homme. Je suis sûre que ça sera parfait. Du moment que je suis avec toi... Elle baisse le regard, gênée par tant d'élan romantique de sa part. Elle n'a pas l'habitude d'exprimer ce qu'elle ressent, surtout que c'est la première fois qu'elle ressent ça.

Il y a tellement de choses que tu ne sais pas sur moi... Mais si je te les dis toutes, il n'y aura plus de mystère, plus rien à découvrir. J'espère que tu ne connaîtras jamais tout de moi. Mais si tu veux je peux répondre à une question, n'importe laquelle.

Elle a envie de mettre un peu de piquant dans cette marche un peu monotone. D'ailleurs, elle décide de prendre la main du jeune homme, car ils sont pour l'instant sur un sentier plutôt dégagé et ne risquent pas de trébucher.

Ça tu peux le dire, je suis pleine de ressources ! Elle sourit à nouveau en pensant au chemin parcouru depuis son départ de Turquie. Elle était si naïve et pleine d'espoirs qu'elle n'imaginait pas à l'époque tous les efforts qu'elle devrait fournir pour s'en sortir. Mais elle y est arrivée, et aujourd'hui elle est très fière de ce qu'elle est devenue. Et toi tu es aussi plein de surprises ! Dit-elle en arrivant enfin où il voulait l'emmener.
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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyDim 6 Sep 2015 - 2:38

Let's take a walk
Featuring Anna Inan

Depuis le début de la semaine déjà, Anton avait eu l’idée d’emmener Anna en forêt le mercredi. Par conséquent, c’était presque une sortie spontanée, légèrement réfléchie quand même car il voulait rendre la virée agréable (et inoubliable) pour tous les deux. Après tout, cette sortie peu conventionnelle était similaire à un premier rendez-vous officiel. Du moins à ses yeux bien qu’il avait pu avoir un avant-goût lors de la mise en quarantaine. Ce cadre là en revanche, ne se prêtait à rien de vraiment romantique.

Par nature, le pédiatre n’était pas vraiment un grand romantique, il savait séduire, aimait se démener pour les personnes envers qui il éprouvait une affection particulière. Cela pouvait donc aller à des petits services aux ‘grands moyens’. Très débrouillard et plutôt inventif il était parvenu à concocter cette ballade qui allait s’avérer être un peu plus qu’une simple promenade. « J’essaye au mieux de me comporter comme tel. N’allons pas contredire cette qualité que l’on accorde aux anglais » dit-il avec un ton charmeur et humble à la fois lorsqu’elle le qualifia de Gentleman.

Laissant un air de surprise, il était parvenu à ne pas cracher un mot dans la voiture. Enfin, pas un mot sur la suite de leur soirée. Faire durer le suspens était quelque chose qu’il aimait et voir l’expression surprise des gens était un véritable plaisir. Il espérait voir ce soir, dans le regard de la belle brune, de l’émerveillement, de l’émotion.
« Tu le sauras bien assez vite… et je ne crois pas que la faune se montrera capricieuse, du moins je ne l’espère pas » laissa t-il en suspend avant de se garer à l’orée du bois.

Tous deux sortis du véhicule, il proposait donc à l’animatrice de partir sans tarder et la prévenait d’un peu de marche. Aucun soucis pour elle. Il s’en doutait bien car la savait plutôt sportive. « Je le sais mais, je ne serais pas contre re-vérifier cette information une nouvelle fois » dit-il avec un air un peu séducteur. Elle avait raison sur ce point, tant qu’ils étaient tous les deux, ça ne pourrait que bien se passer cette virée, quoi qu’ils aient prévu de faire. Ainsi, ils s’élancèrent d’un pas décidé dans la forêt. L’homme qu’il était portait donc le sac relativement imposant sur le dos et celui contenant de quoi manger dans sa main droite.

La forêt à proximité de Bowen pouvait parfois être effrayante surtout lorsqu’on s’y trouvait alors que l’obscurité était la plus totale. En même temps, c’était un lieu tellement unique donnant l’impression de se trouver à des milliers de kilomètres de la ville, plongé dans une atmosphère des plus apaisantes et sauvages. L’osmose avec les éléments de la nature était absolue. Les arbres avaient tous, arrivé à un moment de la promenade, des allures majestueuses avec leur tronc très épais pour certains, travaillé pour d’autres. Plusieurs variétés se mélangeaient et le médecin n’avait en aucun cas raté celui qui était à environ 1,5 km à pieds du pseudo parking.

Pour l’instant, le parcours ne présentait pas d’obstacle ou de difficulté particulière, les deux amants pouvaient donc marcher d’un rythme soutenu et synchronisé, main dans la main. « Tu as raison, découvrir l’autre progressivement est tellement plaisant. Mais je te comprends, chacun a le droit de garder une sorte de jardin secret et de préserver une petite part de mystère. Ceci dit, je suis certain qu’il faut bien plus d’une vie pour tout découvrir d’autrui ». Ils étaient plutôt sur la même longueur d’onde ce qui confirmait le fait qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Souhaitant tout de même en savoir un peu plus sur Anna, le médecin réfléchit un court instant avant « Hum… est-ce qu’il y a une chose que tu n’as pas encore accompli dans ta vie mais que tu as vraiment envie de réaliser ? Même quelque chose que tu aurais pu exaucer dans le passé parce que tu en avais l’opportunité mais tu ne l’as pas fait ». Les regrets. On pouvait cerner approximativement les gens grâce à ce qu’ils ressentaient sur le passé. Avoir des regrets était quelque chose de presque inconcevable pour Anton. Pour lui, une personne qui en avait n’avait donc pas suffisamment vécu et profité de chaque instant. Dans sa conception des choses, s’attarder sur les regrets du passé (s’il en existe) empêche de profiter du présent.

Bien qu’il écoutait attentivement la réponse de la femme avec qui il passait un moment des plus agréables, il arrivait enfin au lieu souhaité. A quelques mètres du fameux arbre ancestral. Il était là, aussi imposant soit-il, bien ancré au milieu de la forêt depuis plus de plus de cent ans.
Un arbre centenaire, c’était simplement une merveille. Une merveille de la nature qui avait pu être témoin de tellement de choses. Le tronc d’un diamètre imposant s’élevait relativement haut laissant ainsi les branches et le feuillage accroché dominer une surface plutôt importante. Cet arbre permettait ainsi d’y abriter les promeneurs passagers de la pluie ou du soleil. C’était un des endroits les plus magiques et significatifs à ses yeux. C’est pourquoi il s’était arrangé dans la fin de journée pour demander à des personnes qu’il connaissait de mettre en place certains petits détails pour donner un ton à cette sortie.
Aller quelques jours auparavant dans la forêt avait permis à Anton de repérer quelques lieux en particulier, notamment celui-ci, auprès de l’arbre plus que sage. Ce cadre lui semblait idéal pour y passer la soirée…. et la nuit. Regardant sa montre, il remarquait qu’il était déjà 20h30, la faim allait venir sans trop tarder et l’obscurité commençait à faire son chemin. A 21h30 il ferait nuit noir sans aucun doute.

« Nous y voilà » dit-il en s’arrêtant net, pour observer si tout était approximativement comme il le visualisait. Des palettes de bois avaient été empilées de sorte à faire quelque chose comme une table avec des petits coussins d’extérieurs disposés autour. La table arborait déjà un joli bouquet de fleurs mais c’était tout. Un peu plus loin, on découvrait une autre surface de palettes de bois bien plus large, plus plates et basses. Un peu de surélévation par rapport à la hauteur du sol était nécessaire mais même entre trente et quarante centimètres suffisaient. Rien d’autre n’était disposé sur ces palettes mais le pédiatre avait de quoi rendre cela plus confortable dans son sac à dos. Surtout, ce qui marquait l’esprit était les multiples lanternes délicatement fixées à l’arbre. Une bonne dizaine était accrochées de sorte à ne pas abîmer le beau bois et étaient suffisamment bien réparties et nombreuses pour éclairer tout autour de lui. Un petit air de romance était au rendez-vous sans que ça soit surchargé ou trop tape à l’œil. Le côté effrayant qu’une forêt peut avoir la nuit était un peu dissipé grâce à cette mise en scène. « Je sais c’est deux-trois bricoles, trois fois rien mais c’est quelque chose que j’avais fait il y a plusieurs semaines de cela. Je me suis dit que ça pourrait être utilisé à bon escient de la sorte… » ajouta t-il en se référant aux palettes qu'il avait assemblé lui-même. Il lâcha la main de sa belle pour aller poser le sac contenant le dîner du traiteur sur lz premier ensemble de palettes qui servait de table basse pour manger. Puis, il alla poser le sac à dos un peu plus encombrant à côté de l’autre ensemble qui lui, servirait de sommier. Là il sorti du sac un matelas auto-gonflable. Ainsi, l’installation serait plus rapide et il y aurait un semblant de lit. Puis il avait plusieurs couvertures polaires fines d’appoint pour avoir chaud dans son sac et deux-trois petites choses complémentaires qu’il ne sortait pas pour l’instant. L'idée d'un lit d'appoint au lieu d'une tente avait pour seul avantage de permettre de dormir sous les étoiles sans avoir l'inconfort d'être à même le sol. Le risque quant à lui était qu'il fasse plus frais mais il avait ce qu'il fallait.

« C’est une bonne chose que tu ne travailles pas demain, j’ai pu m’organiser pour travailler exceptionnellement ce matin et pas non demain. J’ai donc la matinée seulement mais…. bien suffisant pour passer une nuit dans les bois ». Ayant terminé de sortir ce qu’il avait besoin, il se tourna vers Anna qui regardait encore ce qui était sous ses yeux. Le médecin vint alors vers elle après être resté statique quelques secondes à l’observer, il s’avança doucement et posa ses mains sur les hanches de la belle brune avant de l’enlacer. « Je me suis arrangé avec les loup-garous et les gnous en plus….  toujours partante ou tu souhaites qu’on rebrousse chemin après avoir diné ? ». Il était clair qu’il n’imposerait pas à l’animatrice une nuit où elle ne se sentirait pas rassurée. Puis, tout le monde n’avait pas forcément ce caractère ‘aventurier’, c’était une fois de plus totalement légitime qu’il lui pose la question. S’il fallait rentrer, il pouvait tout autant s’en accommoder. Comme elle l’avait dit plus tôt, à partir du moment où il était en sa compagnie, ça ne pourrait qu’être agréable. Il espérait que tout cela lui plaisait et cherchait une réponse dans le regard de la belle.

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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyLun 14 Sep 2015 - 18:41

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Jamais Anna ne s’était autant attachée à un homme auparavant. Ou du moins pas de la sorte. Elle a eu (et a toujours) des amis au masculin mais n’a jamais éprouvé de sentiment amoureux comme elle peut en éprouver aujourd’hui. C’est un peu effrayant il faut le dire car elle a quand même peur de souffrir, et puis ils ont un peu fait les choses à l’envers tous les deux. Ils ont vécu ensemble pendant deux semaines, et là ils vont à leur premier rendez-vous. Du coup ils ont une certaine proximité qui fait que c’est en quelques sortes leur troisième ou quatrième rendez-vous. Mais jamais ils ne sont sortis ensemble auparavant. Anna ne sait donc absolument pas à quoi s’attendre en suivant Anton dans les bois. Pourtant, elle lui fait une confiance aveugle. C’est vraiment étonnant de sa part car habituellement, elle est plutôt méfiante envers la gente masculine. Mais là, il a su la conquérir, lui montrer l’homme bon et attentionné qu’il est.

Leur marche dans la forêt est à la fois dynamique et plaisante car, main dans la main, ils avancent à l’unisson tout en se confiant l’un à l’autre. Chacun pense qu’une part de mystère doit subsister pour que la relation qu’on peut entretenir avec quelqu’un puisse être toujours intéressante. Dans un sourire, l’animatrice acquiesce d’un signe de tête lorsque le pédiatre lui dit qu’il ne pense pas qu’une vie suffise à connaître quelqu’un. D’un autre côté, elle se dit aussi qu’il y a des personnes qui sont plus faciles à cerner que d’autres, mais en effet, ça n’exclut pas non plus qu’il puisse subsister des inconnues. Bref, Anna propose de répondre à n’importe quelle question qu’il lui posera. C’est à nouveau une très grande preuve de confiance qu’elle lui offre, car elle ne parle jamais de son passé avec qui que ce soit, seuls ses amis très proches sont au courant de son changement total de vie. Mais il ne pose pas de question sur sa venue en Australie, comme elle s’y attendait. Au contraire, il lui demande de parler de ce qu’elle aimerait faire et qu’elle n’a jamais fait. Il lui demande aussi de manière un peu détournée si elle a des regrets.

Ça fait deux questions ça ! Répond-t-elle dans un sourire amusé. Bon d’accord je vais répondre aux deux. Pour tout te dire je n’ai pas vraiment de regret. Je te raconterai ça un peu plus tard si tu le souhaites, mais j’ai eu une enfance particulière, et j’ai rarement eu l’occasion de faire ce qui me plaisait, alors dès que j’ai pris mon indépendance, j’ai profité de chaque seconde, et j’ai toujours agi sans retour de pensée. Je ne regrette pas les choix que j’ai faits. Et puis une chose que j’aimerais faire sans en avoir eu la chance auparavant…

Sur le moment, Anna hésite à répondre honnêtement. Son désir le plus cher serait d’avoir des enfants. Fonder une famille. Mais elle ne veut pas effrayer cet homme qui compte tant pour elle. Parler enfants maintenant pourrait bien les freiner sur leur lancée, couper court à leur relation naissante. Mais Anton est un homme intelligent, il doit bien se douter qu’une femme comme elle souhaite avoir des enfants, elle les aime tant ! Alors elle décide de dire vraiment ce qu’elle pense, au risque de tout perdre.

Je pense que la seule chose qui me manque à présent c’est une famille, fonder un foyer. J’aimerais avoir des enfants. Mais pas dans l’immédiat bien sûr, mais c’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur.

Soudain, l’animatrice a une boule dans l’estomac, un stress qui dépend entièrement de l’attente de la réaction d’Anton. Bien sûr, elle n’envisage pas forcément ce futur avec lui, surtout qu’elle sait qu’il est très probable qu’il reparte vivre en Angleterre, mais quelque part elle sait au fond d’elle-même que c’est avec un homme comme lui qu’elle rêve de fonder cette famille. Un homme prévenant qui n’hésiterait pas à passer un week-end en amoureux tout comme passer le suivant avec ses enfants. Mais bien sûr elle n’en dit rien. Ils vont partager leur premier rendez-vous, alors ils n’en sont clairement pas là.

En arrivant sur les lieux du rendez-vous, Anna reste bouche bée pendant quelques secondes, admirant la finesse et l’élégance du lieu, les lumières sur l’arbre magnifique qui devait avoir vu se dérouler sous ses yeux de nombreuses histoires. Les larmes aux yeux, elle lâche la main d’Anton pour s’avancer lentement vers tout ce qui fera leur environnement ce soir et sûrement aussi cette nuit.

Anton c’est… Elle se retourne subitement vers lui et finit sa phrase, émue : c’est parfait.

Et puis finalement, Anna s’élance vers lui pour l’enlacer, et elle l’embrasse avec toute l’affection et la reconnaissance qu’elle éprouve pour lui. Ce baiser va durer une minute ou peut-être une éternité, elle n’en sait rien, mais ça ne sera jamais assez. Elle est certaine qu’il ne cessera jamais de l’étonner, que leur relation dure un mois ou toute une vie. Il explique alors qu’il a lui-même assemblé les palettes de bois, et elle est à nouveau étonnée.

Parce qu’en plus tu bricoles ? Y-a-t-il quelque chose que vous ne sachiez pas faire Monsieur Holling ?

Le moment est venu de se séparer de nouveau car, en effet, Anton va installer les affaires qu’il a amenées. Il a vraiment pensé à tout, et la jeune femme est complètement sous le charme. Elle le regarde s’activer, installer la table et finalement elle s’avance et propose :

Est-ce que je peux t’aider ?

Ce n’est pas le genre d’Anna de regarder les autres travailler, en se tournant les pouces. C’est une femme active et serviable. Mais il est rapide et il ne reste presque plus rien à faire, alors elle se contente de l’admirer, et se dirige ensuite vers l’arbre pour y poser la main. C’est idiot, elle le sait, mais elle a l’impression qu’il lui transmet des tas d’ondes positives dès qu’elle entre en contact avec lui.

Une nuit dans les bois… Voilà quelque chose que je n’avais jamais fait. C’est ce que j’aurais pu te dire tout à l’heure au lieu de te parler famille au premier rendez-vous ! Ajoute-t-elle en souriant timidement. C’est une petite plaisanterie qui, elle espère, fera sourire Anton. Lorsqu’il vient l’enlacer, les yeux de la jeune femme se perdent instantanément dans les siens.

Rebrousser chemin ? Certainement pas, cet endroit est tellement beau que j’aimerais ne jamais en partir. Elle lui offre un nouveau baiser un peu fougueux, alors qu’elle passe les bras autour de son cou. Elle finit par quitter les lèvres de son amant et le regarde dans les yeux d’un air taquin. Ou alors c’est peut-être toi qui a peur ? Ne t’inquiète pas, je te protégerai !

Ils finissent par se séparer et Anna file s’asseoir sur un des coussins installés pour l’occasion devant la table-palettes. Elle n’essaie pas le lit tout de suite bien sûr, sinon ils ne mangeront pas avant la nuit… Alors du coup elle sourit à Anton, attendant qu’il dévoile ce qu’il aura prévu pour le repas.
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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyDim 27 Sep 2015 - 23:03

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Featuring Anna Inan

En s’aventurant dans cette forêt avec la jolie brunette, Anton espérait profiter de ce tête à tête pour apprendre à la connaître davantage, ils avaient eu bien des instants d’intimité lors du séjour à l’hôpital mais là, c’était un tout autre contexte. Ils pouvaient prendre le temps qu’ils voulaient pour aborder tel ou tel sujet ou bien faire telle ou telle chose. Ils seraient maîtres du rythme et de l’orientation des choses.
La question qu’il venait de lui poser pouvait paraître privée mais pourtant essentielle pour cerner ce qu’une personne avait dans la tête tant au regard de son passé que de ses projets futurs. En l’occurrence, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour comprendre ce que Anna souhaitait. A vrai dire, il obtint une réponse qui attisa sa curiosité. Visiblement la belle avait une partie de sa vie qu’elle préférait ne pas évoquer pour l’instant et garder pour elle. Soit, c’était compréhensible et Anton respectait ce besoin de garder certaines choses pour soi. Ce sur quoi il s’attarda fut ce qui suivi. Il fut presque rassuré et appréciait encore plus Anna pour ce goût de la vie. Elle fonçait, agissait selon son cœur et profitait des opportunités. La vie était bien trop courte pour ne pas la vivre pleinement. Certaines contraintes ou ce qu’on appelait ‘la responsabilité’ retenaient parfois les individus d’agir comme bon leur semble mais cela n’empêchait pas de doser.

« Je comprends. Rien que ta profession démontre cet instinct maternel que tu as en toi. Il ne faut jamais abandonner les projets qui peuvent nous rendre heureux ». La notion de bonheur est très subjective et aléatoire. Le bonheur d’une personne ne répond pas forcément aux mêmes critères que celui d’une autre. L’animatrice déclarait qu’être mère était quelque chose qu’elle souhaitait pour la combler. Le médecin ne s’imagina pas dans l’équation pour l’instant non pas parce qu’il n’envisageait pas un futur avec la belle jeune femme mais qu’ils débutaient tout juste leur relation. De plus il parlait de ce qu’elle voulait elle donc ne pensait nullement à un ‘eux’. Si ça se trouve, elle ne l’incluait nullement dans un tel projet comme potentiel ‘participant’.

Le sujet changea rapidement car ils arrivèrent au lieu souhaité. Voir le regard scintillant de Anna devant ces lumières éphémères et l’observer scruter chaque détail, chaque petite attention mise en place emplit le pédiatre de joie.
Il ne décrochait pas le sourire qu’il avait sur le visage. Une grande partie de son bonheur en ce moment était de permettre à la jeune turque de le toucher aussi et pas que du bout des doigts.
« Comme tu le dis, je bricoles, ça ne va pas plus loin ce n’est pas moi qui saurait entreprendre des travaux. Et crois moi, tu auras bien le temps d’apercevoir par toi-même qu’il y a pleins de choses pour lesquelles je ne suis pas doué…. ». Personne n’est parfait comme on dit si bien. Et le pédiatre ne s’attardait pas sur ce point car Anna découvrirait par elle-même. Il faisait simplement comme il le pouvait avec le temps dont il disposait. « ça va, comme tu le vois je n’ai pas grand chose à installer de plus, c’est minimaliste mais le principal y est » dit-il plutôt satisfait de l’installation. Tout rendait exactement comme il l’avait prévu.

« Tu me vois ravi de pouvoir te faire découvrir des premières fois ». Il l’enlaçait dans ses bras croisant ses mains derrière la taille fine de sa compagne de soirée. « Et j’espère qu’il y en aura pleins d’autres ».

Il rit à sa remarque sur la protection qu’elle lui offrirait en cas d’attaque. Un peu comme le bouclier humain qu’elle était à l’hôpital aussi. « Je savais que je pouvais compter sur toi pour me sauver » ajouta t-il avec amusement. Il l’amena à se joindre à lui jusqu’aux palettes servant de table et disposa les derniers aliments du traiteur asiatique. De la nourriture légère, saine et goûteuse. Pas d’ail au menu mais que des bonnes saveurs en particulier relevées avec de la citronnelle, de la sauce soja ou encore du gingembre (qui est un aphrodisiaque il ne faut pas l’oublier). Niveau boissons, il avait sorti du sac réfrigérant une bouteille de champagne et fit péter le bouchon avant de pouvoir trinquer à ce ‘1er rendez-vous’. Oui, il avait osé le qualifier ainsi. « Je crois que bien des personnes n’auraient pas accepté de passer une nuit entière en forêt mais ton courage sans faille m’étonne chaque jour. Courageuse et téméraire… ça t’a valut de te retrouver dans des situations délicates ou risquées ?! ». La curiosité vint le frapper une nouvelle fois. Entendre des anecdotes ou des histoires sur la vie de l’animatrice fut quelque chose qu’il tenta d’obtenir tout en discutant de choses et d’autres au cours de ce pic-nique amélioré.

Le hululement d’un hibou interrompis l’instant post-dessert où il s’installait à côté de Anna pour la tenir contre lui et lui voler un baiser. Il regarda en direction du son et remarqua la pleine lune. Jetant un œil à son portable, il remarquait qu’il n’était pas encore minuit mais il se doutait qu’une fois allongés et blottis au chaud, ils n’auraient pas particulièrement l’envie de s’aventurer plus loin dans les bois au beau milieu de la nuit.
« ça va ? Tu n’as pas l’estomac trop lourd ? Tu as apprécié ? ».

Tout en se levant, il tendit sa main pour aider la belle à faire de même et la conviant à une promenade digestive d’une quinzaine de minutes, vingt tout au plus. Il savait parfaitement où il souhaitait l’emmener car il s’agissait d’un autre lieu de la forêt qu’il avait pu découvrir quelques semaines auparavant. On lui en avait parlé mais sans l’avoir vu de ses propres yeux il n’y aurait jamais cru. Il avait trouvé ce coin quelque peu incroyable c’est vrai.
« Pas trop fatiguée ? Ce ne sera pas une trop longue promenade ne t’en fais pas ».

Une nouvelle fois il saisit un sac qui était dans celui principal, pris deux polaires qu’il avait emmené pour ne pas avoir froid ainsi qu’un poncho polaire lui aussi. Il plaça ce dernier sur les épaules de la jeune femme afin qu’elle n’ait pas trop froid et il lui indiqua «  je voudrais te montrer une dernière chose ». La lune permettait d’éclairer dans l’obscurité le chemin et surtout l’application ‘boussole’ de son iPhone.
« Je me demandais, tu parles encore couramment le turc ou tu as décidé de laisser tout ce passé et cette culture derrière toi ? ». Avoir une nationalité étrangère le fascinait et peut-être même que si elle savait encore le parler, il aimerait l’entendre bien que ça serait totalement incompréhensible. Des citations, un poème, un passage d’un texte qu’elle aimait, n’importe quoi. Il ne se fit pas prier pour le lui demander d’ailleurs. L’entendre évoquer des mots à consonance étrange pour lui le charma il fallait l’avouer. Il aurait pu l’écouter encore et encore. Ne serait-ce que le ton naturel de la voix de Anna l’envoûtait, le séduisait.

« Cette langue ne ressemble vraiment à aucune autre…. ». Peu importe s’il souriait encore, elle serait probablement incapable de le remarquer dans la pénombre. Ce qu’elle pouvait remarquer en revanche était le pas décidé qu’il avait et le fait qu’il se dirigeait en pleine nuit dans cette forêt comme en plein jour. Il avait une bonne mémoire visuelle. « Ah… on n’est plus très loin. Tu entends ? ». Tester l’ouïe de la brunette lui permis de voir combien elle était attentive grâce à ses sens, à ce qui les entourait. Une source d’eau, très très diffuse, légère mais percevable en tendant bien l’oreille était à quelques mètres. Cette source allait se jeter dans un coin d’une sorte de lac planqué dans cette forêt et masquée par une végétation extrêmement dense autour.
D’ailleurs, il fallait passer par un chemin plus étroit voire même un passage pour se frayer une voie d’accès jusqu’à la source d’eau.

Ce grand plan d’eau laissait échapper une légère brume sur le dessus qui était une forme de vapeur. La pleine lune se reflétait sur la surface de l’eau et tout brillait.
« …. et voilà » dit-il contente d’être parvenu à retrouver ce lieu.

« J’avais trouvé cet endroit extrêmement relaxant, secret et plutôt magique…. et tu sais ce qu’il y a de mieux ?! ». Finalement il la laissait vaguement deviner alors qu’il se débarrassait déjà de sa veste, ses chaussures, chaussettes et à présent son pantalon. « C’est que l’eau est réchauffée, c’est une source d’eau chaude naturelle dont peu de personnes ont connaissance ». Il laissa ses affaires à même le sol à côté du sac contenant des serviettes (monsieur peut être très prévoyant) et de quoi avoir chaud après. Les phénomènes naturels de la science laissaient place à des choses incroyables quand même. Cet endroit, on ne le connaissait que par le bouche à oreilles et ça fonctionnait plutôt bien. En plus, les plantes naturelles qui occupaient le fond du bassin permettaient à l’eau d’être plutôt propre et faisaient qu’elle était bonne pour la peau. Bien sûr, l’eau n’était pas non plus à 37° mais elle était disons bonne. Puis qui ne sauterait pas sur l’occasion de se baigner au clair de lune ? Et ce, dans le plus simple appareil ?

Les derniers vêtements et sous-vêtements ôtés, Dr. Holling n’attendit pas bien longtemps avant de s’avancer auprès du bord et de sauter à l’eau. « Alors….courageuse jusqu’au bout ?!  Je t’attends… ».

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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptyDim 4 Oct 2015 - 19:51

Let's take a walk

Parler enfants n'est jamais une très bonne idée lors du premier rencart, mais Anton n'en tient visiblement pas rigueur à Anna. Cette dernière est soulagée de voir qu'il ne part pas en courant et, qu'au contraire, il comprend. Bien sûr, il ne s'inclut pas directement dans le futur qu'elle souhaite, et ça aussi ça rassure un peu Anna. Elle n'est pas prête à faire de tels projets avec lui, pas encore. Elle garde aussi en tête qu'il peut très bien repartir vivre en Angleterre, et très vite. Mais elle ne s'arrête pas à ça. Elle ne s'empêche pas de vivre une belle histoire sous prétexte qu'elle pourrait en souffrir plus tard. Elle l'a pourtant bien souvent fait, surtout par peur de devoir retourner vivre en Turquie sous le joug de son père. Mais avec Anton, elle sait qu'elle ne risque rien de ce côté-là. Elle lui voue une confiance aveugle, sans vraiment comprendre pourquoi. Si ça l'effraie ? Oui, bien sûr, mais elle ne peut de toute manière pas résister à l'attraction qu'il applique sur elle, sûrement même sans s'en rendre compte.

En arrivant sur le lieu de leur rencard, Anna n'en croit pas ses yeux. C'est tout simplement magique. Il a préparé une ambiance vraiment romantique dans les bois, alors que ces derniers sont souvent synonymes d'inconnues et donc de frayeurs, surtout la nuit. Mais là, dans ce petit coin de paradis, la jeune femme est comblée. Elle qui aime tant la nature, et les ambiances cosy, elle est très heureuse. Anton arrive encore et toujours à la surprendre, même s'ils ont déjà vécu quinze jours l'un avec l'autre, non stop. Elle est ravie de constater qu'elle découvre plus de qualités chez lui qu'elle n'aurait pu l'espérer. Elle vient d'ailleurs l'enlacer puis l'embrasser pour le remercier de toute l'attention qu'il lui porte. Lorsqu'ils finissent par se séparer, le jeune homme aménage l'espace avec tout ce qu'il a emmené. Anna complimente son amant sur ses qualités. Il semblerait qu'il n'ait aucune défaut ! Ça serait bien étonnant, bien sûr, mais sait-on jamais ? Il lui annonce en effet qu'il n'est pas parfait qu'il y a bien des choses pour lesquelles il n'y connaît rien. Curieuse, Ann' ne peut s'empêcher de lui demander :

Par exemple ? Qu'est-ce que tu ne sais absolument pas faire ? Demande-t-elle en souriant.

Elle ne le jugera bien sûr pas, déjà parce que ça n'est pas son style, mais aussi parce qu'elle a aussi envie de connaître ses failles, pour se rassurer sur le fait qu'il n'est pas si parfait qu'elle pourrait le croire. En effet, c'est parfois intimidant de se retrouver face à une personne que l'on imagine sans défaut, sachant tout faire et à la perfection. Ça peut faire se sentir inférieur, et parfois penser ne pas mériter qu'une telle personne puisse s'intéresser à soi... Anna n'en est pas là, mais elle sent poindre en elle une peur qu'il puisse se désintéresser d'elle à un moment donné. Enfin, là, pour le coup, c'est à elle qu'il s'intéresse, c'est pour elle et seulement pour elle qu'il a fait toute cette préparation et imaginé quel type de soirée il voudrait vivre avec elle. Alors, oui, la jeune femme a des étoiles dans les yeux.

Malgré la proposition d'aide d'Anna, le pédiatre insiste sur le fait qu'il n'y a pas grand chose à faire alors elle se contente de le regarder s'agiter, elle le trouve tout particulièrement sexy quand il agit de la sorte. Elle n'a qu'une envie à ce moment : retrouver son corps, et partager avec lui de doux moments. Mais l'heure n'est pas au batifolage, mais bel et bien au repas. Avant ça, Anna avoue n'avoir jamais dormi dans les bois, et quand il lui dit qu'il est ravi de lui faire découvrir des premières fois, elle rougit légèrement, pensant alors que c'est aussi la première fois qu'elle ressent ce genre d'émotion pour un homme. Elle ne vit presque que des première fois depuis qu'elle le connaît et c'est bien loin de lui déplaire.

J'espère aussi qu'il y en aura d'autres.

Anton vient ensuite l'enlacer et s’enquiert d'une éventuelle peur qu'elle pourrait ressentir, mais elle le rassure sur ce fait : ce sera avec joie qu'elle passera la nuit à ses côtés dans cet endroit des plus insolites. Elle se permet même une petite plaisanterie, en laissant entendre que c'est lui qui a peur mais qu'il n'a pas à s'inquiéter, qu'elle serait là pour le sauver. Ca les amuse un petit moment, puis ils se dirigent vers le repas qu'Anton a été chercher chez un traiteur asiatique. Encore une fois, le pédiatre a visé juste car elle adore leur cuisine. Les deux jeunes gens dînent sans réellement se quitter des yeux, et Anna ne manque pas de prendre la main de son amant par-dessus la table. Tout est très romantique. Quand il fait péter le champagne et trinque à leur premier rendez-vous, Ann' est tout simplement comblée. Levant son verre à son tour, elle répond :

Et aux premières fois à venir !

L'humeur est romantique et pleine d'espoir sur le futur de leur relation et, pour la première fois depuis qu'ils se connaissent, Anna ne doute plus vouloir la même chose que cet homme merveilleux : vivre les moments qui leur sont donnés avec bonheur et espérer que tout ce qu'ils ont pourra continuer longtemps. La question qu'il lui pose ensuite est une question difficile. Bien sûr qu'elle s'est retrouvée dans des situations délicates. Surtout lorsqu'elle essayait de faire le mur étant adolescente et qu'elle était prise. Mais elle ne veut pas gâcher leur moment en parlant de son enfance, pas maintenant. Alors elle cherche des anecdotes plus récentes, liées à des actions légèrement téméraires qu'elle a faites ici, en Australie. Puis elle sourit, et commence à raconter :

Quand je suis arrivée en Australie, je n'avais jamais vu l'océan. Je ne savais même pas nager, mais j'ai quand même décidé d'aller me baigner. Je voyais faire tout le monde ou presque, et vu qu'ils s'amusaient beaucoup, j'ai voulu essayer ! Alors du coup j'ai commencé à marcher dans l'eau, il y avait quelques vagues qui me secouaient, mais je n'avais pas plus peur que ça ! Enfin, l'océan m'impressionnait mais ça ne m'a pas arrêtée. Enfin, quand j'ai commencé à ne plus vraiment avoir pied, j'ai voulu faire demi-tour mais une vague m'a amenée plus loin, et là j'ai bu la tasse. Je me suis débattue comme une folle pour revenir vers le bord, sans succès. Mais heureusement j'étais dans une zone fréquentée un peu plus loin et un nageur m'a remarqué et m'a ramené au bord, avant de m'expliquer les dangers de cette étendue d'eau géante. Je n'ai pas tout compris, mais j'ai pris des cours de natation un peu plus tard, et maintenant je suis une pro ! Ajoute-t-elle en riant. Je fais même du surf !

Elle finit de manger et de boire sa coup de champagne avant qu'Anton ne la rejoigne sur sa banquette. Il l'enlace tendrement et vient lui offrir un baiser tout aussi tendre qu'elle rend avec plaisir. Sa présence lui a tellement manquée ces quelques jours ! C'est fou de voir à quel point elle s'est vite habituée à l'avoir tout prêt, même si pendant la quarantaine elle ne pouvait pas toujours exprimer son affection comme elle le souhaitait, compte tenu de la présence de l'infirmière Jolène. Elle les a rendu fous par moment, à se pointer à l'improviste alors qu'ils partageaient un moment de tendresse. Mais ils sont désormais seuls, et ils peuvent laisser libre court à leurs envies. Enfin, seuls... La forêt est bien sûr animée par plusieurs espèces d'animaux, dont un hibou qui se met à hululer au-dessus de leurs têtes. Anna sursaute légèrement puis se met à rire doucement en constatant sa réaction. Non, elle n'a pas peur, mais elle ne s'y attendait tout simplement pas.

C'était parfait, très bon et très léger, tout ce que j'aime dans cette cuisine. Répond-t-elle à la question de son « hôte ».

Quand il l'invite à marcher à nouveau à ses côtés, la curiosité d'Anna est encore une fois piquée. Il faut dire qu'elle serait bien restée dans ses bras, mais il semblerait que le jeune homme n'en ait pas tout à fait fini avec les surprises. Intriguée, elle répond dans un sourire.

Je ne suis pas fatiguée, pas encore. Ajoute-t-elle amusée, en faisant un clin d’œil à Anton. Elle sait qu'elle n'est pas au bout de sa soirée avec lui, et si jamais elle ne dormait pas de la nuit, ça ne la dérangeait pas non plus. Elle sait que son beau médecin saurait la tenir éveillée... Il lui couvre les épaules et dit vouloir lui montrer quelque chose. Parce que ce n'est pas tout ? Tu en as déjà tellement fait... Elle se sent presque gênée de voir tout le travail qu'il a effectué dans le but de la combler et de passer une bonne soirée en sa compagnie. Mais elle est curieuse, et elle ne peut pas résister à l'envie de le suivre, et prend à nouveau sa main, qu'elle ne garde pas longtemps dans la sienne car il décide d'allumer une application sur son téléphone. Elle se doute qu'il doit s'agir d'une boussole, afin de se repérer. Elle n'y pense pas bien longtemps puisque le jeune homme lui pose une nouvelle question, cette fois directement en rapport avec son pays d'origine.

Je... Hum, parfois on a beau vouloir oublier certaines choses, il y en a d'autres qui ont toujours de la valeur, alors oui, je sais encore parler le turc.

Elle a toujours eu la volonté de ne pas perdre la connaissance de sa langue natale, pour la simple et bonne raison qu'elle espère un jour revoir sa mère. Elle n'a jamais osé la recontacter, de peur de se faire prendre par son père, mais c'est quelque chose qui lui tient malgré tout à cœur. Elle voudrait tellement que sa mère voit qui elle est aujourd'hui, qu'elle puisse constater le chemin parcouru, car elle est peut-être la seule à savoir réellement les efforts qu'elle a dû faire pour en arriver là où elle en est. Alors, oui, elle parle encore couramment le turc, grâce à des vidéos qu'elle consulte régulièrement sur l'actualité du pays et aussi à sa pratique (qui pourrait parfois paraître déconcertante) qu'elle travaille tous les jours devant le miroir, ou simplement en se parlant  à elle-même lorsqu'elle est seule.

Ben senin şirket keyifli bir akşam geçirmek.

Elle ne traduit volontairement pas ce qu'elle vient de dire, pour ne pas que ça perde son charme, et pour toujours garder une part de mystère. Il lui dit que la langue ne ressemble à aucune autre. C'est peut-être vrai. Mais elle n'en est pas particulièrement fière non plus. Mais elle aime voir que parler dans sa langue natale plaît à Anton. Peut-être qu'elle pourra lui apprendre quelques mots s'il le souhaite. Ils avancent encore un peu jusqu'à ce que le jeune homme s'arrête en demandant à Anna si elle entend quelque chose. Elle s'immobilise, concentrée sur les sons alentours et regarde Anton, étonnée d'entendre de l'eau, comme un ruisseau.

Tu m'emmène nager ? Dit-elle, amusée, en pensant à l'anecdote qu'elle a raconté un peu plus tôt. Encore une fois, elle ne s'imagine pas vraiment qu'elle va tomber juste, et pourtant.

Ils se frayent un chemin parmi les branchages et arrivent aux berges d'un beau lac, perdu au milieu des bois. De cette étendue d'eau émane une buée qui donne à cet endroit un air de féerie, de magie. La jeune femme sourit à nouveau à la vue de ce paysage, et adresse un regard plein d'étoile à Anton lorsqu'il lui explique qu'en réalité l'eau est chaude et qu'il n'y a pas grand monde qui vient par ici. Son sourire ne la quitte pas, car elle comprend l'idée qu'il a eue. Un bain de minuit. Que pourrait-elle rêver de mieux ? Alors qu'Anton se déshabille, elle ne peut pas s'empêcher de le regarder, d'admirer son corps comme elle a pu le faire durant la quarantaine. Lorsqu'il est nu, il ne perd pas une seconde avant d'entrer dans l'eau et il la taquine, la défiant de le rejoindre. Elle ne se fait bien sûr pas prier, mais elle s'amuse à mimer un semblant de strip-tease, alors que son amant la dévore des yeux. Elle sent son regard brûlant sur elle, mais elle ne fléchit pas et finit par tout quitter avant de s'avancer lentement dans l'eau contrairement à lui qui a directement sauté. Comme il le lui a dit, l'eau est tiède, et c'est vraiment très agréable. Elle avance facilement dans le lac, vers celui qui semble bien décidé à voler son cœur. Lorsqu'elle arrive près de lui, elle ne l'embrasse pas de suite, elle le dévore du regard tout en s'approchant. Alors que leur visages ne sont séparés que de quelques centimètres, Anna affiche un sourire en coin et, les bras écartés sous l'eau, de manière à ce qu'il ne le voit pas, elle les balance en l'air, de manière à asperger Anton. Elle se met alors à rire, contente de l'avoir eu de la sorte.
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MessageSujet: Re: Let's take a walk   Let's take a walk EmptySam 10 Oct 2015 - 12:32

Let's take a walk
Featuring Anna Inan

Quand Anton se trouvait autour de ce diner à emporter mais en version amélioré, il ne pensait strictement à rien d’autre qu’à l’instant présent. Il se laissait quelque peu bercer par la voix suave de la jeune femme lors de la discussion, voix dont il ne se lasserait désormais plus. Evidemment après avoir mis en place tout le nécessaire pour ce moment pseudo original et romantique, le pédiatre n’avait pas dans la tête l’idée d’épater la jeune femme. Il n’avait absolument pas la prétention de savoir tout faire ou d’être le compagnon parfait. La perfection n’existait pas.

En se plaçant à côté de Anna, il écouta la question de cette dernière. Une chose qu’il ne savait absolument pas faire, c’était délicat. Il dut laisser place à un air pensif quelques instants et creuser au fond de sa mémoire. Quand il lui avait dit ne pas savoir faire certaines choses, il n’y avait pas réellement songé mais il chercha tout de même afin de lui apporter une réponse. Puis, le sourire en coin il plongea de nouveau son regard dans celui de l’animatrice. « Te résister. Quelque chose que je ne sais absolument pas faire, c’est te résister ». Il laissa échapper un peu un rire. Le coup du tombeur, ça faisait sourire quelques secondes mais il n’avait pas réellement avoué de faille. « …ah si, je ne sais absolument pas grimper à la corde. Bien que je ne pense pas que ça soit essentiel mais j’avoue. Puis ce n’est pas quelque chose que je chercherais à faire pour être honnête ». Il n’avait pas envie de lui dire de façon explicite ou dans l’immédiat, mais monsieur avait le vertige. Alors se retrouver dans toute situation susceptible de lui donner cette sensation, ce n’était absolument pas pour lui. Jamais il n’avais relevé un tel défi dans sa vie. « Tu t’en remettras bien d’une telle nouvelle, crois-moi. Je le vis bien » ajouta t-il sur le ton plaisantin. Puis il préféra renchérir en parlant de chose positive comme les premières fois qu’ils auraient.

Ils trinquèrent donc aux premières fois était ravi de voir les yeux de sa belle pétiller. Elle semblait apaisée et heureuse de partager cet instant juste avec lui. C’est là qu’il appris à la connaître davantage et il écouta l’anecdote qu’elle partageait avec grande attention. Voilà peut-être un sport qu’elle pourrait lui enseigner un jour ! Le grand brun était partant car le surf était une chose qu’il n’avait jamais essayé auparavant. « Je ne demande qu’à voir ça alors ! » dit-il sans penser au fait qu’il avait prévu de l’emmener se baigner en pleine nuit dans un lac.

En proposant à la brunette de faire un tour, le médecin était plutôt content d’avoir une dernière surprise en réserve. Pas sûr que cela lui plaise mais il avait envie de tenter le coup et de lui montrer un endroit de la forêt peu connu. Pourtant le lieu avait son côté magique qui valait le coup d’œil.
Avant de se rendre au lieu souhaité, il pu apprécier la langue turque mais ne demanda pas la signification de ce qu’elle venait de lui dire. Le fait de traduire pouvait faire perdre le charme même de la phrase. Ainsi il laissait libre cours à son imagination. Préférant ne pas répondre à sa dernière question, la belle trouva la réponse bien assez vite après qu’ils se soient frayés un passage jusqu’au lac.
« ça y ressemble… » dit-il avant de s’arrêter devant l’étendue d’eau et de lui expliquer le fait que la source soit chaude. température pas identique à celle du corps humain bien entendu mais plus que correcte surtout à une heure aussi tardive.

Anton ne tarda pas à se retrouver dans l’eau et guetta Anna. L’obscurité ne lui permettait pas de la voir en détail mais la pleine lune illuminait suffisamment pour qu’il remarque sa silhouette fine se débarrasser des vêtements. puis elle n’était qu’à quelques mètres de lui.
Quand elle le rejoint, il n’attendait qu’une chose, que la belle s’approche pour qu’il l’enlace. S’accrocher à ses lèvres et ne plus s’en séparer. Mais il fut surpris par des éclaboussures.
« Tu n’as pas osé faire ça ! Tu vas le regretter » en ne disant pas cela avec sérieux, il lui renvoya l’ascenseur et plongea finalement sous l’eau après avoir pris une dernière fois sa respiration. Il faisait mine de ne plus refaire surface mais remonta à un autre endroit pour surprendre Anna et de l’effrayer en surgissant à un autre endroit.
Il finit de nouveau par s’en approcher en lui saisissant le bras afin de la ramener plus près de lui et n’utilisant que la force de ses jambes pour se maintenir à la surface de l’eau il embrassa celle qui faisait chavirer son cœur depuis plusieurs semaines maintenant.

Ce qu’ils ne savaient pas spécialement, c’était que cette idée d’aller faire une sorte de bain de minuit dans ce lac naturellement réchauffé était aussi une envie partagée avec d’autre personnes qui se trouvaient à des endroits différents de l’immense étendue d’eau. Ce n’est que lorsque soudainement ils entendirent un bruit d’hélicoptère et virent une lumière en provenance de l’engin éclairer le lac de long en large et en travers qu’ils furent tous étonnés.
D’ailleurs, des gardes forestiers firent également leur apparition sur les rivages avec des lampes torche, des sifflets indiquant aux gens de sortir de l’eau. Ce n’était visiblement pas tout à fait légal ou autorisé de faire cela.
Quelques autres personnes nagèrent non loin du couple en s’écriant que la police était là. Certains essayaient d’échapper aux lumières de l’hélicoptère ou sortir de l’eau où il n’y avait pas la police.
« Sh*** si je m’attendais à ça !! Viens vite, on doit se dépêcher » dit-il à voix basse à Anna alors qu’ils n’avaient pas encore été repérés contrairement à d’autre. Ils regagnèrent rapidement le bord du lac où ils avaient laissé leurs affaires, Anton aida sa belle à sortir de l’eau sans traîner puis ils parvinrent tout juste à mettre les habits dans le sac qu’il avait posé à terre et leurs affaires et lui tendre une serviette avant de repartir dans les bois.
Le pédiatre saisit à son tour une serviette qu’il enroula rapidement autour de sa taille, leurs chaussures remises aux pieds il prit la main de la brunette pour l’entraîner avec lui.
« On n’a pas encore été repéré, désolé je ne savais pas que c’était interdit de s’y baigner, et encore moins qu’il y aurait d’autres personnes finalement… » ajouta t-il.

A peine ils eurent le temps de faire quelques pas qu’une lumière les pointa « Hep hep hep où allez-vous comme ça. Police. Mettez vos mains en évidence…. ».

Anton regarda alors Anna d’un air désolé en raison de cet imprévu. Grimaçant lorsque la lumière de la lampe visa son visage Anton joua un peu la carte de l’innocence ou de l’Anglais qui venait de débarquer et qui ne savait pas tout s’agissant de la législation. Mais le policier ne fut pas pour autant indulgent et lui révéla qu’ils pourraient tous deux de nouveau s’expliquer devant les autorités compétente, lors de leur garde à vue.
Original pour un premier rendez-vous.

Le pédiatre ne se sentit pas vraiment à son aise, ils n’avaient malheureusement pas le choix. Il était fort probable qu’ils n’aient qu’une petite amende (qu’il payerait) pour nudité sur un lieu public ou baignade interdite mais, il était tout autant possible qu’ils s’en sortent avec un simple avertissement. Toujours est il qu’ils allaient devoir passer quelques heures dans les locaux de la police. Il n’aurait plus qu’à virer tout ce qui était installé dans la forêt pour eux le lendemain en allant récupérer sa voiture.

« Niveau originalité pour un premier rendez-vous, je n’aurais pas pu mieux faire ». En prenant ça un peu à la rigolade plutôt que de dramatiser, l’anglais glissa entrelaça ses doigts avec ceux de sa compagne du soir pour la rassurer que tout irait bien. Il se rattraperait c’était certain.

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