Pouet pouet la dépanneuse nous livre un beau spécimen.... /pv Hải Lý Lauwrence

Je rentre de chez mes parents il voulait me voir un peu, c'est vrai que je ne vais pas les voir suffisamment souvent même si on habite dans la même ville. Je roule avec ma voiture, qui on ne va pas se mentir coûte un bras, mais je n'hésite pas à dépenser mon argent si c'est un gage de qualité, enfin c'est ce que je pesais avant que  celle-ci me lâche en pleine route. J'entends un sale bruit venant du capot avant de sentir la voiture ralentir prête à s'arrêter, je me mets sur le bas côté. je pose ma tête sur le volant désespéré. C'est obligé de m'arriver maintenant. Je sors, de la voiture je ne prends même pas la peine d'ouvrir le capot j'y connais rien niveau mécanique et ça m'intéresse pas un pète. Je prends mon téléphone et appelle mon assurance qui s'occupe elle-même d'appeler la dépanneuse. J'attends à côté de ma voiture bien remontée contre ma malchance.

Après quelque temps la dépanneuse arrive et embarque ma voiture. Je monte avec elle pour l'accompagner au garage assigné pars l'assurance. On arrive devant une maison. Sérieux, on n'est pas chez un pro. Non me dite pas que je tombe dans un de ces garages de pecnot. Ça ne va pas le faire. Je descends. De la dépanneuse et vois ce que j'ai crains en arrivant. Un pecnot. Je le regarde ouvrir la capot et des volutes de fumés en sortent, même moi je comprends que c'est mauvais signe. Il remonte ses manche en me demandant ce qui s'est passé. Je lève un sourcil surprise. « C'est trop demandé de porter une tenu... » Je le relook de haut en bas. « ... adéquate ? » Je sais pas un mécanos s'il est professionnel il vient en portant au moins un bleu de travail ou quelque soit sa couleur une tenue de travail. Je vais pas confier ma voiture à cet homme si je peux même pas lui faire confiance. je fais mon sourire de connasse. « Je vous répondrais une fois que vous serez présentable. »

Non mais je rêve là. Il se fiche de moi ? J'ai envie de rire, on dirait un gosse qui fait une scène après avoir reçu la réflexion d'un adulte. préfère fuir dans son coin au lieu de faire son boulot. Ce genre de personnage me désole, si t'es pas content tu travail deux fois plus pour prouver à l'autre en face de toi que tu vaux mieux que ça. Tu fuis pas comme ça. C'est qu'un fainéant après tout mais s'il il croit que j'en ai terminé avec lui il est loin d'avoir compris. Abandonner à la moindre difficulté c'est facile. Mais je ne cède pas à la facilité, moi.

« Faites comme vous voulez. » J'attends quelque seconde qu'il s'éloigne encore un peu. « Mais je ne suis pas sûr que l'assurance apprécie l'idée de devoir rappeler une dépanneuse simplement parce que leur garagiste refuse de réparer la voiture qu'ils vous envoient. » Je le regarde en attendant une réaction avant de continuer mon petit laïus. « En plus si je rajoute en disant que vous avez un rustre avec moi et que vous avez eu des propos, comment dirais-je, raciste envers moi. » Quoi, ce n'est pas mentir qui me fait peur et si ça peut me permettre d'avoir ce que je veux je n'hésiterais pas, il n'est rien pour moi. Et je ne supporte pas qu'on me fasse un affront de quelconque manière. « Après vous faites comme vous voulez, mais nous savons exactement la voix de qui, entre le garagiste fainéant où la riche héritière promise un avenir professionnel radieux, ils croiront. » Je lui fais une moue des plus convaincante. « Quel dommage que les Lauwrence soit si apprécié par ici. » Je lui refais mon plus beaux sourire. « Maintenant vous savez ce qu'il vous reste à faire.  » Je croise les bras et m'adosse à ma voiture.

Dans un premier temps il m'ignore complètement, il joue les durs, il se croit au-dessus de moi, mais il se trompe complètement. personne n'est au-dessus de moi, j'ai toujours raison. Donc il a intérêt à comprendre assez vite qui de nous deux à l'avantage. Mais je crois rêver, il se met sérieusement à rire face à moi, il ose rire de mes paroles, mais il se prend pour qui se guignol. Il pense être en position de se moquer de moi, mais il en a du culot cet idiot. Parce qu'il me croit drôle en plus de ça, il pense que je lui fais une blague, il lui manque sérieusement des neurones. Ce n'est pas possible autrement. Mais je rêve encore où il ose me tutoyer, il me prend pour son ami ? Mais il a quoi dans la tête ce pauvre type. Il devrait aller prendre des cours de bonne manière, on ne tutoie pas une inconnue, encore plus une cliente. Quel manque de professionnalisme de sa pars, je suis, mais outrée par un tel comportement de la pars d'un simple garagiste qui préfère se boire une bière que de bosser. C'est désolant que de telles personnes puissent exister. Mais quel langage, qu'il est vulgaire. Et clairement qu'est-ce qu'il connaît de ma vie. Mais je suis révoltée qu'il pose sourire dans une telle situation. Il ne connaît rien de moi ni de ma famille, il mériterait que je le baffe, mais je ne me rabaisserais pas à ça, je ne m'abaisserais pas à ce jeu de main. Il croit m'avoir, mais il se fourre le doigt dans l'oeil, car il y a une chose qu'il ne sait pas c'est que c'est toujours moi qui ai le dernier mot. J'attrape du bout des doigts le téléphone qu'il me tend et le laisse tomber et j'avance d'un pas avant de l'écraser de la pointe du pied.

« Oups, il a glissé, en plus quelle maladroite je fais j'ai faillit tomber et mon pied a dérapé dessus. Quel dommage. » Evidement je prends un aire faussement désolé en regardant son dos. Il croit sérieusement que j'aurais tenu son téléphone plus longtemps alors que je ne sais pas où il a pu le laisser traîner. C'est un nid à bactérie et je n'aurais jamais pu approcher cette chose de mon visage. Dégoûtant. Et je ne supporte pas que l'on me prenne de haut de cette manière. Ce n'est pas moi qu'on prend de haut c'est moi qui prend les gens de hauts. Aucune inversion des rôles n'est tolérable. « Je me passerais d'une bière, je préférerais du vin rouge, mais cela m'étonnerait que vous ayez de bon vin. Pendant ce temps je vais prendre mon téléphone et appeler l'assurance avec celui-ci, vu que le vôtre a eu un malheureux accidents. A oui avant que j'oublie si vous avez du vin servez le moi sur un plateau d'argent vu que comme vous l'avez si bien dit j'ai l'habitude d'être servi de la sorte. » Je me retourne et sort le téléphone de ma poche et j'appelle mon conseiller personnel.

« Rebonjour monsieur Walker, c'est mademoiselle Lauwrence, je vous ai appelé plus tôt à cause d'un problème de voiture et vous m'avez envoyé chez un garagiste incompétent. Un fainéant plus intéressé par la bière et par la couleur de ma peau que par son travail. Je suis outrée d'apprendre que dans les associé de votre assurance se trouve un rustre ayant de tel, propos insultant envers vos clients. Je vous prierais donc de trouver une solution dans les plus brefs délais. Si j'étais à votre place, cet individu ne ferait déjà plus parti de mes associés. A moins que vous préféreriez être viré vous aussi. » Car oui, il y a quelque mois de cela, mon conseiller était une toute autre personne, mais elle avait essayé de m'arnaquer et étant actionnaire je l'ai fait virer. Je vous le dis aucun refus n'est toléré. Et évidément mon conseiller l'a comprit, il me dit qu'il va voir ce qu'il peut faire d'un ton mal assuré avant que je ne racroche. Il ne me reste plus qu'à attendre qu'il agisse. Je m'adosse à ma voiture en attendant le retour du garagiste toute sourire, trés confiante. D'ici quelque jour, l'asurance ne lui enverra plus aucune voiture, j'en suis convaincue.