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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)

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MessageSujet: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyMer 12 Déc 2018 - 22:24

bowen, quartier résidentiel
Des semaines avaient passées depuis que la vérité avait éclatée entre Blanche et Léo. Des semaines où elle avait taché de faire son petit bout de vie, sans trop s'imposer dans celle du photographe. Il l'avait blessé, et, elle, elle l'avait secoué. Maintenant, ils avaient besoin, mutuellement, de temps pour avancer chacun de leur côté. Peut-être qu'un jour, ils seraient en mesure de se revoir. Mais pour l'instant, le mieux était de prendre du recul, de respirer et prendre un peu d'air. En réaction, et pour se prouver une fois pour tout, qu'elle était en mesure de l'oublier et de lui permettre d'être heureux sans elle, sans s'interposer dans sa tête et son coeur et venir troubler la raison, Blanche avait coupé, à nouveau, tout contact avec l'homme. Elle avait même été jusqu'à supprimer toute trace de Léo de son téléphone portable, surtout pour se convaincre que cette fois elle ne reviendrait pas sur sa décision. Et pourtant, quelques semaines plus tard, la voilà franchir à nouveau la case départ, retour à zéro, toujours attirée comme un aimant à tout son être, aussi loin était-il. La vérité était que, inlassablement, elle retournait vers lui. Et ce n'était pas à défaut de l'en avoir averti. Cambridge avait été honnête, claire dans ses aveux, prédisant l'avenir de leur relation. Prévoyant exactement comment les choses se passeraient. Pourtant, cette fois, il ne lui avait pas fallu huit mois pour en prendre conscience. Blanche faisait les cent pas dans son minuscule appartement bordélique, qui reflétait exactement son état d'être, déchirée entre sa tête et son coeur, l'un étant la raison et l'autre étant l'envie. Pour se permettre de se remettre les idées en place, la blonde agrippa un cardigan de lainage blanc évasé qu'elle enfila à la vas-vite, l'air de Bowen s'était refroidi comme s'il avait décelé le froid entre elle et un photographe que l'on taira le nom, puis elle passa le pas de la porte en flèche. S'aérer l'esprit, c'était dont ça qu'elle avait besoin. À pied, elle avait parcouru quelques kilomètres avant de finalement se poser, fatiguée de marcher, fatiguée de vagabonder dans le simple but de faire le vide dans sa tête qui ne cessait de tourner et de ressasser le présent, le passé et le futur. Machinalement, elle s'était retrouvée devant la demeure de Léo, cette belle et grande maison qui menait vers cette vue à couper le souffle, la rive comme toile de fond. Cette maison qu'elle connaissait tant, qu'elle avait exploré sous tous les angles, qu'elle avait appris à aimer et à détester à la fois tant elle lui ramenait de bons, et de moins bons, souvenirs. Se retrouvant sur le terrain ennemi, sans vraiment en avoir eu conscience, Blanche était presque figée. Maintenant qu'elle y était, en valait-il le coup de s'aventurer ? Les pieds ancrés dans le sable froid, le vent qui faisait danser ses éternelles boucles rebelles, Blanche fixait la maison, faible. Faible de succomber encore une fois à l'envier de toucher au feu. Faible de tomber encore une fois pour un homme qui lui ferait du mal. Faible que son inconscient l'ait guidé jusqu'ici. Faible d'avoir cru que cette fois, pour une fois, elle serait en mesure de vivre dans lui. Elle était têtue, obstinée, Cambridge n'acceptait que ce qu'elle décidait elle-même, et cette solution ne venait pas d'elle : elle venait de sa tête qui lui criait qu'elle avait raison, qu'il valait mieux prendre la fuite avant d'être blessée à nouveau. Entêtée, la blonde s'avança vers la maison qu'elle connaissait comme le fond de sa poche dans la lueur de la fin de soirée, les étoiles lui servant de lampe-torche. Elle était déterminée à une chose : faire entendre à Léo qu'elle ne pouvait vivre sans lui, ne serait-ce qu'être réduit au simple rôle d'amie. Elle ne pouvait plus faire semblant, à présent, il était vital à sa survie. Et elle était prête à prendre le risque que son coeur saigne en se résignant à l'amitié plutôt que de le faire mourir de sa perte. Plus elle s'avançait vers la maison, plus elle en percevait les détails : les pignons qui la caractérisaient, les grandes fenêtres menant devant la plage, l'immense porche qui habitait les lieux et cette toute petite ombre ressemblant à quelqu'un qu'elle connaissait encore plus que les lieux. Léo, assis sur les escaliers, café en main et parkas sur les épaules, les yeux rivés sur la blonde qui surgissait de nulle part. Blanche s'arrêta net, à quelques pas de la destination, juste assez loin pour maintenir une distance entre eux, les yeux rivés, à son tour, sur l'homme. Après quelques minutes d'immobilité, elle brisa le silence, une manche de son cardigan qui voulait s'enfuir, dénudant au passage l'une de ses épaules bronzées. Salut... Sa voix s'était presque cassée, incertaine d'être invitée, accompagnée d'un sourire timide au coin de ses lèvres. Nerveusement, elle jouait avec le rebord de ses manches trop longues, recouvrant l'entièreté de ses mains. Qu'est-ce qu'il était beau... Et qu'est-ce qu'il était inatteignable.

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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyJeu 13 Déc 2018 - 13:24

Tout était prêt, parfaitement calé pour que Léo passe une nuit parfaite. Son matériel photo était dans le sac, son microscope préparé pour être mis en voiture. Il avait réservé sa soirée depuis un moment, fait une croix sur le calendrier pour ne pas la rater. La pluie de météores la plus importante de l’année, ça ne se manquait pas. Il y avait déjà eu la pluie d’étoiles filantes une en février mais il n’avait finalement pas vu grand chose du spectacle, trop absorbé, ce soir là, par une surprise encore plus intéressante en la présence de Grace qui avait tout chamboulé. Ce soir était un peu différent, seuls les initiés étaient au fait de cette nuit exceptionnelle, seuls les amoureux du ciel, comme lui, il ne serait donc dérangé par personne, il aurait le ciel pour lui et Léo était impatient, c’était comme Noël avant l’heure. Sur le pas de sa porte, assis sur les marches qui menaient à la maison, il s’était assis pour observer le coucher de soleil, sa tasse de café à la main, profitant des dernières lueurs du jour pour mieux voir tomber la nuit et s’éclairer peu à peu le ciel de milles lumières minuscules. Lui qui avait voyagé partout, qui voyant la Terre comme son terrain de jeu, il rêvait pourtant de ce territoire inaccessible, le ciel pour seule limite, mais quelle limite, jamais il n’irait dans l’espace, il restait pourtant, au fond de lui, ce gamin qui rêvait de rencontrer la lune, d’en fouler la surface de ses propres pas, un idéal inaccessible, son rêve de gosse à lui. De loin il remarqua du mouvement, pensant d’abord à un voisin qui rentrait chez lui ou qui promenait son chien, il releva à peine la tête. Puis il vit quelques boucles blondes qui dansaient dans le vent et son coeur s’accéléra. Elle était encore loin et dans la pénombre il ne reconnut pas tout de suite celle qui s’avançait vers lui. Il eut pourtant la folie de croire que c’était elle, qui revenait enfin, qui lui faisait la surprise, ce soir, comme lui interdisant de la plus belle des manières de jouir du spectacle des étoiles. Grace, revenue d'Afrique, qui aurait changé d’avis. Elle à qui il pensait toujours, même s’il ne voulait plus y croire, celle qu’il était incapable d’oublier. Pourtant ces boucles là n’étaient pas les siennes, il dû se rendre à l’évidence et même s’il était déçu, d’une certaine façon, son palpitant ne se calma pas en reconnaissant la blonde qui s’avançait vers lui. Si ce n’était pas l’une, c’était évidemment l’autre, une surprise presque plus grande encore, parce qu’il pensait ne jamais la voir revenir vers lui. Blanche, qu’il avait tant blessé et déçue et qui lui souriait néanmoins timidement en s’approchant. Elle avait l’air de ne pas trop savoir si elle avait eu une bonne idée, tirant nerveusement sur son grand gilet comme une adolescente intimidée. Il l’observa, ne la quittant pas des yeux, un mince sourire s’était dessiné sur son visage à lui aussi. Ils restèrent comme ça de longues secondes à se toiser, sans savoir qui oserait prendre la parole en premier. Léo avait peur, que s’il brisait le silence il briserait la magie aussi, se réveillant d’un songe et comprenant qu’il n’y avait en vérité personne face à lui. Mais ce fut Blanche qui osa se mouiller, il n’y avait donc aucune magie, aucun piège, elle était bien là. Le photographe s’autorisa à sourire un peu plus avant de lui répondre. Salut. Il avisa sa manche sur laquelle elle tirait trop et qui révéla un bout de son épaule. Ne me dis pas que tu es nerveuse ? Il la charriait gentiment, espérant la détendre, même si de son côté à lui ce n’était pa mieux, une boule s’était formé dans sa gorge, étranglant ses paroles. Léo n'avait aucune idée de l'objet de sa visite, malgré tout il prenait conscience que quelque chose allait se passer, là, s’il ne fichait pas tout en l’air, comme il avait si bien l’habitude de le faire.



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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyJeu 13 Déc 2018 - 23:51

Le ciel, peu à peu, changeait de couleur alors que Blanche s'avançait dans ce qui s'apprêtait à ressemble à la pénombre. Elle n'avait pas conduit ses pas, d'abord inspirée par sa balade lui servant à faire le vide de son esprit, puis totalement absorbé par le vide qu'il avait laissé en elle en la quittant dans lui laisser le temps de répliquer. Léo lui avait exprimé ses sentiments, puis il était parti tel un voleur la laissant là, seule avec les conséquences de ses paroles. Toute la toile de fond, auparavant bleue azure, se dégradait à présent passant par le jaune, l'oranger et le violet. Les oiseaux s'éteignaient, au même titre que la lumière, ne laissant nul autre bruit résonner sur les kilomètres qui surplombaient la blonde que les vagues qui fouettaient le rivage. Les ombres disparaissaient devant elle, alors que celle de l'homme, perché sur les escaliers de son perron, demeurait visible comme la lumière d'un phare qui avise les pêcheurs. La plage, devenue pour la plupart, calme et silencieuse, qui rendait les touristes heureux derrière ce spectacle à en couper le souffle, était pour Cambridge un terrain de guerre. Nerveuse, pour aucune raison apparente autre que de ne pas se sentir invitée chez lui, d'être débarquée, encore, comme un cheveu sur la soupe, sans avoir averti, sans s'être avisée. Mais à quoi avait-elle pensé ? Blanche se sentit alors stupide d'avoir écouté ses pas, d'être atterrit sur ce bout de plage et, surtout, de rester plantée là, devant lui, sourire timide aux lèvres, comme un mirage dans l'horizon. Il dénota son pull, bien trop grand pour elle, que la belle blonde ne faisait qu'agrandir davantage en tirant dessus, sans s'en rendre compte. Elle le lâcha dès sa remarque posée, gênée de démontrer qu'il lui faisait encore autant d'effet, qu'en sa présence elle se sentait toujours aussi faible et impuissante, prête à succomber à ses moindres faits et gestes. Elle était lâche, voilà tout, et c'était bien la raison de cette visite. Il l'obsédait, il la possédait, il l'avait faite sienne, son âme qui ne demandait que d'être réunie à la sienne. Il l'avait marqué, comme si elle était l'élue de son coeur. Ou alors, elle était encore assez stupide de croire que son palpitant supporterait une nouvelle blessure. Non... fit simplement la blonde en réponse au commentaire du photographe. Elle et lui savaient qu'elle mentait, Cambridge et ses yeux fuyants qui ne pouvaient cacher le fond de sa pensée. La vérité, c'est qu'elle était terrifiée de s'être rendue, totalement inconsciemment, devant chez lui alors qu'elle ne savait pas ajouter de plus qu'à leur séparation. Peut-être... Précisa-t-elle en jouant à présent avec ses doigts et les bijoux qui les ornaient comme substitution à son pull qu'elle ne pouvait plus toucher, démasquée de ses émotions. Un peu, en fait.. Finit-elle par avouer, un rire nerveux accompagnant sa confession. C'était ridicule d'être aussi fébrile face à lui alors qu'elle le connaissait si bien, Léo, celui qui faisait battre son coeur depuis trop longtemps déjà. Mais c'était plus fort qu'elle, un raz-de-marré qui s'emportait dans son ventre, alors qu'elle sentait à la fois qu'elle l'avait conquis, à la fois perdu. C'était inexplicable, impossible de mettre des mots sur ce qu'elle ressentait. Elle le sentait si près, et pourtant si loin comme absorbé dans ses pensées, mais luttant contre ce qui le tracassait. Son sourire timide se fana alors qu'elle faisait quelques pas vers lui pour s'approcher de sa source d'énergie, entrevoyant sa voiture emballée, prête à prendre la route, et les objets qui la caractérisaient. Je te dérange. Annonça-t-elle comme un fait, et non un questionnement. Elle lui adressa un sourire désolé, s'excusant de sa visite impoliment non annoncée, avant de faire un pas vers l'arrière. Si, quelques semaines avant, c'était lui qui avait reculé, à cet instant, c'était Blanche qui faisait marche arrière. Quelle idée avait-elle eu, aussi, de débarquer à l'improviste chez lui. Mais à présent qu'elle l'avait fait, elle ne pouvait plus vraiment reculer. Elle s'arrêta sèchement, sans trop savoir quoi faire pour la suite des choses, espérant que ce soit lui qui la retienne, cette fois, fatiguée de le retenir constamment, demandant simplement que les rôles soient, pour une fois, échangés.
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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyVen 14 Déc 2018 - 13:18

Sa passion pour l’astronomie, Léo la gardait de sa plus tendre enfance, quand, petit, il s’échappait sur le toit de la grande maison familiale pour passer des nuits entières à observer le ciel, à lutter contre le sommeil qui finissait toujours par gagner. Il ne comptait plus le nombre de fois qu’il s’était réveillé, transit de froid parce qu’il s’était endormi sur les tuiles. Il en avait dévoré, des livres au sujet des étoiles, des galaxies, de la voie lactée,... Loin d’être un expert, il ne se lassait pourtant pas d’en apprendre toujours davantage sur cet univers si mystérieux, durant son cursus scolaire il avait même pris quelques cours d’astrophysique, mais il avait bien vite dû se rendre à l’évidence qu’une voie scientifique n’était pas envisageable pour lui, sans compter son père qui le voyait dans la finance, tout comme lui et son amour pour la photographie qui l’emporta largement. C’était alors un plaisir, aujourd’hui, d’allier ses deux passions en essayant de prendre les plus belles photos du ciel qu’il puisse faire. Il l’avait capturé sous toutes les latitudes, aux quatre coins du monde, dans chaque voyage il tentait de se garder une nuit pour lui, loin du monde, en tête à tête avec le ciel. Il avait vendu plusieurs de ses clichés mais la plupart il les gardait jalousement pour lui. Cette nuit promettait d’être exceptionnelle et il espérait en prendre plein les yeux. C'était sans compter sur l’arrivée impromptue de Cambridge alors qu’il contemplait le spectacle du jour qui faisait ses adieux sur l’horizon et offrait ses plus belles couleurs à cette heure magique, entre ombres et lumières, l’océan semblait se charger d’or, scintillant de mille feux. Et la blonde, qui rendait le spectacle complet, détournait Léo de sa contemplation. Deux semaines, à peu près, s’étaient écoulés depuis leur mémorable mise au point. Emerson avait eu le temps de ruminer cette sombre histoire d’avortement, il n’avait pas encore confronté son père, repoussant l’échéance, sachant que cette dispute-là serait peut-être celle, l’ultime, qui ferait voler en éclat leur relation déjà compliquée et vacillante. Peter avait commis cette erreur de trop et même s’il concédait à Blanche qu’avec le temps il y avait prescription, pour son paternel Léo n’aurait pas la même clémence. Il ne pouvait s’empêcher de se poser des questions, de l’ordre des suppositions, “et si…” Surtout au regard de ce qu’il avait enfin avoué, de ces sentiments qu’il gardait enfoui bien au fond de lui et qui étaient ressortis. Ils avaient chacuns des choses à cacher à l’autre, des secrets qu’il gardaient pour eux par peur de faire du mal ou de détruire cet équilibre précaire sur lequel tenait leur relation, un équilibre de mensonges et de non-dits les uns imbriqués dans les autres depuis si longtemps que ça fonctionnait bien. Pourtant il avait suffit d’un mot pour que tout s’écroule, un mot de Léo. Et tout était à refaire. A vif, ils n’avaient pu surmonter ce raz de marée qui les avait submergé et le barbu avait fait ce qu’il savait faire de mieux, il avait pris ses jambes à son cou. Depuis il essayait de ne pas y penser, se disant simplement qu’il avait tout gâché, comme toujours avec Blanche et qu’elle ne reviendrait plus vers lui, lassée de se faire piétiner le coeur. Il avait alors choisi de ne rien faire, c’était tellement plus facile, de laisser les choses se tasser pour que peut-être, avec chance, la tatoueuse puisse l’oublier et enfin passer à autre chose. Quant à lui, peu importe s’il avait mal, si elle lui manquait, il avait l’habitude, il ferait avec, à force… Mais elle était là et elle avait choisi ce soir, entre tous les soirs, certainement inconsciente du phénomène de cette nuit, elle était devant lui, tremblante et soupirante, comme s’excusant d’avoir fait tout ce chemin, ses yeux suppliant néanmoins son amant de ne pas la repousser. Sa question, plus rhétorique qu’autre chose, eut le don de mettre la blonde encore plus mal à l’aise, même si ce n’était pas le but. Léo l’observant, sans rien dire, la mine quasiment inexpressive, pour la simple raison qu’il ne savait pas quoi faire, si Blanche déjà ne savait pas ce qu’elle faisait là, ils étaient donc mal parti. Il fronça les sourcils en souriant doucement, ils étaient aussi mauvais l’un que l’autre pour faire ce genre de choses. Le temps où ils étaient soit disant de simples amis, quand ils passaient chez l’autre sans prendre la peine de s’annoncer, pour passer des soirées à rire de tout, de rien, à refaire le monde ou même quand ils succombaient à l’appel du désir sans se poser plus de questions. Cette période presque bénite puisque si simple, en apparence, Léo en fut soudain nostalgique en constatant qu’à présent ils étaient même incapables de se parler sans baisser les yeux. Il se leva, laissant sa tasse de café vide sur la marche puis fit quelques pas dans la direction de Blanche. Il ne faudrait pas qu’il traîne trop, s’il voulait arriver à temps pour installer tout son matériel et se préparer pour sa nuit. Ca te fait une longue marche de chez toi. Qu’est ce qui t’amène jusque là ? C’était une question simple, anodine en apparences. Pourtant il suffirait d’un mot, le mot juste, pour que Blanche chamboule tous les plans de Léo. Même lui en était inconscient, mais son coeur s’accélérait alors qu’il s’approchait et tout son être espérait, qu’elle fasse tout basculer.

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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptySam 15 Déc 2018 - 0:01

Blanche ne partageait pas la passion des étoiles de Léo, beaucoup plus du côté artistique elle ne trouvait pas son compte dans leur cours de science au lycée, gribouillant toujours sur le coin de ses feuilles d'exercices plutôt que d'écouter les notions qu'on lui enseignait. Léo, par contre, en était un mordu. Cambridge le connaissait bien trop bien, trouvant presque craquante son obsession pour ses clichés de voyage représentant le ciel autour du monde. Il les lui avait présentés, un peu ici et là, alors qu'il lui racontait ses aventures outremer qui faisaient rêver la belle blonde, elle qui ne voyageait pas du tout. Il allait sans dire que la spécialité de cette soirée, cette pluie de météore qui s'annonçait et qui en captivait les passionnés, était totalement inconnue pour la tatoueuse qui, d'abord, n'avait pas prévu débarquer devant chez lui à l'improviste. Lorsqu'elle remarqua l'état de la voiture du photographe, bien cordée pour y faire entrer tout le matériel nécessaire à ce je-ne-sais-quoi, Blanche se rendit compte de la gravité de ses actions. Elle qui pourtant avait l'habitude de débarquer chez lui sans s'aviser, avec ou sans raison précise, se sentit comme l'intrus qui venait le déranger. Et pourtant, ils avaient tant de souvenirs plus chérissant les uns que les autres de ses visites surprises qui menaient toujours à des éclats de rire et des bons moments, parfois même menant jusqu'à l'ultime rapprochement de leurs deux corps dans une envie qu'ils ne se cachaient pas. Et c'est à cet instant qu'elle réalisa que tout était bien plus facile quand, ni elle ni lui, n'avaient encore avoué, de vive voix, ressentir cette palpitation dans son coeur alors que l'autre était tout près, alors que des tendresses se reflétaient dans leurs actions. Ils étaient libres de tout sans réellement penser aux conséquences que leurs actions pourraient avoir sur leur relation, libre de se visiter quand ils avaient besoin de réconfort, de rire, de parler, de se sentir moins seuls ou, tout simplement, besoin de plaisir charnel. Maintenant, il était triste de se rendre à la conclusion que, même si tel n'en était pas le but, leur relation n'était plus la même. Elle s'était complexifiée, plus qu'elle ne l'était déjà, si seulement cela était possible, jusqu'à les rendre impossibles de se regarder dans les yeux lors de cette visite à l'improviste. Léo s'avança vers elle, laissant sa tasse de café vide derrière lui pour se libérer les mains, et lui adressa la distance entre leurs deux maisons. Blanche n'utilisait que rarement sa voiture, préférant nettement mieux marcher pour diminuer son emprunter écologique. Elle avait d'ailleurs une vieille bagnole presque hors d'usage qu'elle gardait uniquement pour les cas d'extrême urgence. Il ne lui était pas nouveau de se déplacer, la plupart du temps, à pied pour se rendre du point A au point B, ses déplacements étant sensiblement tous près de sa demeure. Elle n'avait pas senti la fatigue de sa balade, ne réalisant même pas qu'elle était près de la mer que lorsqu'elle s'était concentrée sur le bruit des vagues derrière elle. De son appartement, elle n'avait pas accès à une telle vue, lui faisait parfois oublier que la plage n'était pas très loin de chez elle. La question de l'homme fit travailler la réflexion de Cambridge, qui n'avait elle-même aucune réponse à lui donner. Pas d'excuse, pas de raison. Elle avait suivi le chemin que se coeur lui avait dicté et ce chemin, c'était Léo. Pour être honnête, j'en sais rien.... Précisa-t-elle en baissant les yeux. Elle sentit l'homme qui la fixait, sous entendue qu'elle se devait de le regarder et d'être honnête, complètement honnête, avec lui. Je m'ennuyais, seule à la maison, j'en avais assez de regarder le plafond et de me sentir seule... J'ai décidé de sortir pour une balade, de regarder le coucher de soleil que j'aime tant parce que les couleurs me réjouissent... Blanche sourit avant de poursuivre. Puis, mes pas m'ont conduit jusqu'ici, sans vraiment le réaliser. La blonde se mit à rire devant la stupidité de ses confessions, elle en était presque pitoyable tellement il l'avait ensorcelé. J'imagine que je pensais à toi... Elle lui sourit faiblement, une mine presque désolée de n'être pas parvenue à l'oublier encore cette fois, en haussant les épaules, signe de lâcheté. Elle était d'or et déjà faible lorsqu'il était question d'eux, l'ouragan Léo avait tout emporté sur son passage en lui avouant ses sentiments. Cette fois n'était pas différente des autres finalement.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyLun 17 Déc 2018 - 23:27

Il y avait tellement de choses dans la tête de Léo. Lui, l’esprit libre, qui voulait vivre pour lui-même et pas pour suivre les espoirs des autres, qui avait échappé à l’emprise familiale pour s’affranchir et suivre ses propres passions. Il se trouvait toujours esclave de ses sentiments qui prenaient bien trop de place. Lui, l’amoureux, le coeur d’artichaud, il s’attachait trop, trop vite, trop fort, toujours. Il avait beau essuyer les déconvenues, les désillusions. Il avait beau savoir qu’il avait le regard un peu trop baladeur et le coeur capable de se gonfler bien trop facilement pour de nouvelles paires de jambes, il tombait dans le piège à chaque fois. Avec le temps il s’était assagi et quand il aimait il faisait tout pour que les choses durent, pour ne pas tout gâcher pour un regard un peu trop aguicheur ou un coup de coeur éphémère. Mais il fallait croire que le destin jouait contre lui et à chaque effort qu’il faisait, il semblait reculer de plus belle. Depuis sa séparation avec Grace, depuis qu’il l’avait laisser à ses pérégrinations africaines, il avait l’espoir de la retrouver derrière sa porte à chaque fois qu’on y frappait, il avait envie qu’elle fasse enfin ce pas vers lui qu’elle n’avait jamais fait. Mais avec le temps il avait fini par se rendre compte que malgré tout l’amour qu’elle avait pu lui porter c’était toujours lui qui lui avait couru après. Elle s’était laissé faire, docilement, comme la douce sainte qu’elle était, mais jamais elle ne s’était battu pour eux. Alors c’était probablement pour cette raison qu’il l’avait laissé là-bas, qu’il ne s’était pas battu, il avait rendu les armes, non sans cet espoir fou qu’elle revienne un jour, mais avec l’envie de vivre pour lui. D’arrêter de s'abîmer dans l’espoir fou qu’ils puissent être faits l’un pour l’autre. S’ils l’étaient vraiment, elle lui reviendrait, demain, dans un an, dans dix ans, un jour, peut-être. Mais à présent il n’allait plus l’attendre, il ne voulait plus espérer pour mieux se perdre. Depuis quelques mois il vivait sa vie, il n’en était plus à l’état de déchet dans lequel il avait pu être lors de leur première rupture, il avançait. Comprenant qu’il avait la vie devant lui et une belle vie de surcroît, il en profitait, il sortait avec des collègues et des amis, parfois il avait de aventures, mais c’était bien moins fréquent qu’à une époque, une fille par soir, ce n’était clairement plus possible ou bientôt il se transformerait en son pire cauchemar, un vieux beau qui refuse de se ranger. Il profitait de son fils, également, autant qu’il pouvait et puis il avait des projets de voyage, d’expo photo. Sa vie ne se résumait pas à son seul aspect sentimental et c’était finalement bien plus simple et plus sain. Néanmoins sa rencontre avec Blanche quelques jours plus tôt avait fait tanguer cet équilibre qu’il maintenait pourtant d’une main de maître. Parce qu’au fond il restait l’éternel amoureux et c’était ce qui le définissait le plus. La blonde l’avait fait sortir de sa réserve la concernant, le confrontant de la pire des manières, l’obligeant à avouer ce qu’il pensait inavouable depuis si longtemps. Et ce soir il ne savait pas vraiment si sa présence était quelque chose de bien ou non. Il avait fait tomber beaucoup de barrières la dernière fois, des barrières qui protégeaient leurs coeurs d’un raz de marée de sentiments, à présent plus grand chose ne les séparait et Léo ne pouvait plus se cacher derrière d'odieux mensonges, elle savait ce qu’il ressentait. Il sourit doucement en écoutant sa réponse. Le spectacle était très beau ce soir. Ils avaient observé le même soleil se coucher sur ce même horizon. Tous les deux dans la même ville, si proches et pourtant si loin, la faute à ces barrières bien inutiles, qui séparaient les deux amis qu’ils avaient été. Il l’observait alors qu’elle poursuivait timidement, le spectacle qu’il avait là, juste devant ses yeux, valait bien mille couchers de soleil. Il soupira doucement, une moue contrariée dessinée sur ses lèvres, ne l’avait-il pas assez repoussé ? Et elle revenait inlassablement.  Tu n’aurais sûrement pas dû venir jusque là. La nuit commençait à tomber, les entourant d’une douce obscurité propice aux rapprochements. Le téléphone de Léo vibra dans sa poche, l’arrachant à la contemplation de la blonde face à lui. Son réveil, il l’avait mis au cas où, pour ne pas rater l’heure du départ. Comme pris en flagrant déli il releva un regard désolé vers la belle tatoueuse. Je suis... j’ai un truc… Il pris son portable pour l’éteindre puis la questionna du regard. Tu n’a rien de prévu ce soir ? A nouveau Blanche bouleversait tous ses plans. Ou presque.

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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyMar 18 Déc 2018 - 5:05

Leur relation avait été toxique. Lui qui la fuit, elle qui renchérit. Ils se courraient après en se criant des bêtises, toujours insatisfaits de ce qu'ils obtenaient. Elle tentait de l'oublier, de passer à autre chose, il revenait au galop lui prouver qu'il n'y avait que dans ses bras à lui que Blanche était réellement elle-même. Il l'a remplaçait, elle pleurait dans son coin. Elle resurgissait, bouteille de vin en main, et il l'acceptait, les bras grands ouverts, la couette jamais bien loin. Ils étaient impossibles. Impossibles ensembles, impossibles seuls. Ils avaient tenté de se séparer de penser à autre chose, de laisser la vie couler et leur chemin se former, chacun dans sa propre direction, et la revoilà, Blanche, les yeux humides de ses dernières émotions à moitié digérées, de retour devant lui comme une incompétente lorsqu'il était question d'eux. Elle l'était, incompétente. Cambridge était véritablement, invraisemblablement, incompétente lorsqu'il s'agissait de faire un trou dans son coeur, d'extorquer Léo de la place qu'il s'était faite dans son organe qui palpitait difficilement sans sa présence. Peine perdue, elle avait tant essayé et jamais elle n’y était parvenue. La voilà, à nouveau, devant chez lui, non invitée, inattendue, alors qu'il avait clairement d'autres plans pour sa soirée.
Le spectacle était beau, oui, Léo avait raison. Le plus beau coucher de soleil qu'elle s'était autorisée de regarder depuis des lustres. Blanche travaillait beaucoup, s'occupant comme elle le pouvait, entre le bar et son salon, ce qui ne lui laissait pas beaucoup de temps libres pour vaquer à des occupations qu'elle aimait comme contempler le coucher de soleil. De son petit appartement, elle s'éclipsait sur la terrasse qui lui donnait une vue dégagée vers le ciel pour y absorber tous les jeux de lumière qu'il avait à lui offrir. Mais, cette activité, la blonde avait été obligée de la mettre en attente pour des moments où elle s'accorderait plus de temps. Ce soir, le phénomène avait été particulier, percutant le ciel d'un orangé comme elle n'en avait pas vu depuis longtemps annonçant vraisemblablement une belle journée pour le lendemain. Pour ce qui attirait à cette soirée, elle ne n'annonçait pas aussi belle que la météo du lendemain. Léo, le visage crispé et un soupir accompagnant son mécontentement, la blâmait presque de sa visite surprise. Contrarié qu'elle n'ait pas réussi à succomber à lui plus longtemps. Blanche soupira à son tour, baissant les épaules, accablées de l'idée qui lui était passée par la tête de se laisser conduire par ses pieds. Tu as sans doute raison.... lui accorda-t-elle, non pas d'accord avec lui, mais plutôt obligée de ressentir. Il n'était pas content de la voir, il n'était pas heureux qu'elle se soit rendue jusqu'ici. Il n'était pas soulagé que malgré tout elle ne puisse s'empêcher de penser à lui. Elle dérangeait. Il fallait être fou pour ne pas le voir. La voiture remplie d'effectif, le regard fuyant et impatient de Léo, tous les indices y étaient pour faire comprendre à la belle que sa visite, autrefois qui lui aurait fait plaisir, tombait mal. Il était peut-être heureux de la voir, au fond de lui, caché, Léo, heureux de savoir que malgré toute la douleur qu'ils tentaient de s'infliger, elle était tout de même là, devant lui, alors qu'elle aurait pu prendre ses jambes à son cou et ne plus jamais revenir, mais la vérité était qu'il avait la tête ailleurs, dans les nuages, déjà à sa prochaine destination. Son téléphone qui retentissait d'une alarme stridente, l'informant qu'il était l'heure. Blanche sourit tristement, comprenant qu'il avait des plans ailleurs, avec une autre, probablement, une qui faisait battre son coeur beaucoup mieux qu'elle ne le pourrait. Peut-être même Grace, avec qui il était sorti, celle vers qui il retournait inlassablement, sans équivoque, dès que l'opportunité se présentait. Léo pensait peut-être que Blanche n'était pas au courant, mais elle entendait les gens. Elle voyait les messages passer sur les sites de ragots, les pages write about me et les sourires malaisés lorsqu'elle entrait dans une pièce remplie de gens adorant le photographe. Elle était le numéro deux, la roue de secours qui, aussi stupide qu'elle était, retombait inévitablement, chaque fois, dans le même panneau : follement amoureuse de lui. Je vois.... Je comprends... le rassura-t-elle lorsque Emerson décréta avoir des plans pour la soirée. Elle n'allait pas le retenir plus longtemps, lui qui était attendue ailleurs. Comment pouvait-elle le savoir, la blonde, que l'homme avait un rendez-vous avec le ciel ? Comment était-elle supposée le savoir que, finalement, il n'y avait pas d'autres blondes dans les parages ? Comment devait-elle se douter que l'homme s'apprêtait à l'inviter à passer la nuit avec lui, les yeux rivés sur les météores ? Elle ne le devinait pas, elle ne savait pas lire dans les yeux, Blanche. Elle ne comprenait que les paroles qu'on lui disait, celles qu'on lui laissait interpréter n'étaient pas toujours bonnes. Léo lui demanda ses plans pour la soirée, Blanche se remit à jouer furtivement avec les manches de son gros pull dont les mailles finiraient par s'élargir. Si, si j'ai quelque chose de prévu... mentit-elle pour se sentir intéressante à son tour. Je devrais d'ailleurs y aller. Elle lui sourit avant de reculer d'un pas. Désolée pour cette visite, je ne voulais pas t'importuner. Bonne soirée, Léo. Et elle tourna les talons, laissant un trou dans le sable à l'endroit qu'elle se tenait, commençant à prendre la route vers le chemin du retour dans la pénombre de la nuit qui tombait sur Bowen. Quelle idée stupide elle avait eue.
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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyMer 19 Déc 2018 - 22:42

Ce qu’il avait horreur qu’on lui fasse, être repoussé rejeté, être vu comme un second choix, Léo le faisait à Blanche, depuis des années, sans aucun scrupule. Depuis toujours il revenait vers elle seulement quand il en avait besoin, quand il se sentait seul et qu’il avait besoin de sa chaleur. Il disait avoir besoin de son amie mais en vérité s’il pouvait avoir son corps aussi c’était tout gagnant pour lui. Et elle l’accueillait toujours à bras grands ouverts. Mais dans cette relation égoïste, les choses ne fonctionnaient pas dans les deux sens, jamais, ou très rarement. Emerson était toujours là pour prêter de l’argent, pour partager une soirée, mais il n’avait jamais offert plus qu’une affection superficielle à celle qui en attendait bien davantage. Il fallait dire que c’était facile, la jeune femme était docile, cette histoire atypique avait duré des années sans qu’elle ne réclame rien de plus. Puis elle était assez douée pour se faire discrète quand Léo avait un nouveau coup de coeur, jamais elle n’avait frappé à sa porte lorsqu’il était amoureux, comme si elle savait qu’il ne fallait pas le déranger. En même temps il n’était pas vraiment discret quand il était dans une nouvelle relation, tout à son bonheur tout neuf, il changeait de comportement, même sans s’en rendre compte. Alors pourquoi ce soir croirait-elle que les choses étaient différentes, comment pouvait-elle savoir qu’il n’y avait aucune autre fille, que son rendez-vous n’avait rien d’amoureux ? Ou bien un amour bien particulier, totalement platonique avec un compagnon qu’il partageait bien volontiers avec tous ses autres soupirants sur Terre, parce qu’il n’était pas le seul à être passionné par le ciel. Non, Blanche ne pouvait pas savoir, elle avait simplement l’impression de tomber au mauvais moment, de se trouver face au garçon qui avait toujours un pied à l’aventure, toujours le sac à dos prêt ou l’envie de courir après une autre, toujours mieux à faire que de lui accorder du temps à elle. Il y avait pourtant des signes, dans les regards qu’il lui lançait, ces yeux posés avec une extrême douceur sur celle qui pensait ne pas être la bienvenue. Et puis cette réserve, cette presque timidité qui ne lui ressemblait pas quand il s’agissait de Blanche, ils se connaissaient par coeur malgré tout il semblait que la blonde ne se rappelait plus de ce garçon qui, quelques rares fois, avait laissé parler son coeur avant de bien vite se raviser pour se cacher derrière le masque de celui qui ne s’intéressait qu’aux attraits de son physique. Ce soir à nouveau il redevenait celui qui, maladroit, ne savait pas quelle attitude adopter face à elle. Il paniquait intérieurement, elle était là, après avoir marché de longues minutes, plantée devant lui à attendre qu’il tende la main puisqu’elle avait fait la plus grande partie du chemin, elle voulait certainement qu’il fasse les derniers mètres pour se prouver qu’elle n’avait pas fait tout ça pour rien. Et Léo se contentait de soupirer, de la repousser par ses mots alors qu’intérieurement tout lui criait de s’agripper à elle, de la serrer contre lui et d’arrêter cette mascarade, ce jeu stupide, suis-moi je te fuis… qui ne rimait plus à rien depuis qu’il s’était ouvert à elle la dernière fois. Mais lui qui était habituellement si doué pour parler aux filles pour les charmer par ses gestes, par sa stature d’homme sûr de lui, là il n’était sûr de rien, il avait tout oublié. Alors évidemment, la blonde pris ses jambes à son cou, elle lui mentit bien en face, lorsqu’elle affirma avoir quelque chose de prévu, les yeux cherchant à quoi se raccrocher. Léo baissa la tête. Oui, si tu es attendue, je n’veux pas te retenir. Blanche ne cacha rien de sa déception de se faire une nouvelle fois rejeter par celui qu’elle aimait. Elle ne perdit pas de temps, déjà elle s’éloignait et il la regardait soulever la poussière du sol d’été sous ses pas, sans rien faire. Une fois qu’elle eut tourné au coin du mur, quand elle ne pouvait plus le voir, il bascula la tête en arrière, se maudissant d’être aussi lâche et puis tapa rageusement dans un caillou qui n’avait rien demandé. Avant de terminer de tout embarquer en voiture, il ne manquait plus que son télescope et son appareil photo. Dans le coffre il vérifia qu’il avait une couverture supplémentaire. Et puis mis le moteur en marche, le temps du trajet il se dit qu’il aurait dû la retenir, pour une fois il aurait dû faire quelque chose, que ses étoiles pouvaient attendre. Puis lorsqu’il la vit, au loin, il su ce qu’il avait à faire, la réponse était là, devant lui, il n’avait qu’à laisser ses peurs de côté et commencer à vivre. Il ne fut pas long à rattraper Blanche qui marchait en direction de chez elle. Une fois à sa hauteur il ralenti, baissa sa vitre et l’interpella. Monte. Je t’emmène avec moi.

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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptySam 29 Déc 2018 - 7:11

Tout ce qu'elle connaissait de cette relation dysfonctionnelle, c'était qu'elle terminait inévitablement par une déchirure. Qu'elle était celle qui tentait de tout sauver, qui revenait vers lui, mais, aussi, qui y croyait trop. Qui espérait, qui voulait croire qu'un jour, peut-être, il changerait d'avis. Mais, même après ces années, Léo était le même : éparpillé, incapable de se contenter d'une seule, incapable de l'aimer, incapable de se laisser tenter par l'exclusivité de coeur dont Blanche avait longtemps rêvé d'avoir. Exclusivité qu'elle n'avait jamais pu goûter, ne l'aimant jamais assez pour faire le grand saut avec elle, réduite à la simple amitié. Ce soir n'en était pas L'exception, se sentant à nouveau rejetée, repoussée, par celui qu'elle n'était visiblement pas en mesure de se sortir de la tête. Elle pensait à lui et, inlassablement, elle était revenue vers lui alors qu'il ne l'avait pas demandé, alors qu'elle n'avait pas été invitée. Malheureusement pour elle, elle pensait frapper encore un mur, en avoir encore trop fait alors qu'il ne tentait pas de la retenir. Comment pouvait-elle savoir, s'il ne lui disait pas de rester ? Comment pouvait-elle lire en lui alors que toutes ses pensées étaient brouillées ? Elle avait trop longtemps espéré qu'il la retienne, qu'il lui demande de ne plus le quitter, aujourd'hui elle ne savait plus lire dans ses yeux qui tentaient de parler à la blonde. De lui dire, silencieusement, qu'il n'avait pas d'autres blondes dans les parages, ce soir. Que, si elle le voulait, le champ était libre pour Cambridge, qu'elle pouvait prendre avantage de l'absence de coeur pour se rapprocher de lui. Mais elle ne le voyait pas, en perte de sa confiance naturelle, celle qu'elle avait toujours eue en sa présence. Même si ses yeux ne disaient pas ce que sa bouche lui adressait, Blanche ne croyait que ses paroles qui la relâchait, celles qui lui disait qu'elle pouvait partir, celles qui ne la retenait pas, pas encore. Il le disait, lui-même, il ne voulait pas la retenir. Cambridge ne se fit pas prier, après lui avoir accordé des excuses pour s'être imposée de sa présence, et se retourna laissant un vide dans son coeur, un vide qu'elle allait devoir combler sans quoi elle ne pourrait continuer d'avancer sans lui.
Il faisait sombre, le coucher de soleil s'était éteint laissant la pénombre de la ville prendre sa place bien à elle. La noirceur était tombée, la plage était submergée, sans une lumière pour guider ses pas. Blanche illuminait son chemin à l'aide se son téléphone cellulaire, s'agrippant fortement à son cardigan de laine pour se réchauffer. Les yeux rougis, elle s'empêchait de ressentir la moindre émotion. Elle en avait assez de pleurer, de s'attarder sur cette perte alors qu'elle faisait toujours, inévitablement, la même erreur, celle de retourner vers lui alors qu'il lui avait exprimée, bien plus d'une fois, qu'il n'était pas bon pour elle. Derrière la blonde, des lumières vinrent perturber ses pensées, éclairant toute la route qui longeait la plage, et le sable sur lequel la belle marchait, chaussures en main. Léo, une surprise encore en poche, qui lui ordonnait presque de monter. Blanche le regardait, les sourcils froncés, sans vraiment comprendre ce à quoi tout cela rimait. Pardon ? lâcha-t-elle, sans vraiment réfléchir. Ce n'était pourtant pas dans son habitude se faire prier, mais à force de voir son coeur émietté, Blanche se permettait de prendre ses précautions, ne réagissant pas sans réfléchir. On m'a toujours dit qu'il ne fallait pas embarquer dans la voiture d'un homme, en pleine nuit. Où m'emmènes-tu ? s'enquit-elle, à moitié sérieuse, à moitié à la blague. Et surtout... qui je remplacerai, ce soir, Don Juan ? Elle se permettait des questions qu'elle ne lui avait jamais posées, ce soir, certaine qu'il y avait une belle blonde à qui il poserait un lapin, ce soir, si elle acceptait de le suivre.
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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptySam 29 Déc 2018 - 21:36

Il était de notoriété commune que le jeune Emerson était un homme à femme. Un garçon certes gentil mais donc la gente féminine se méfiait. Beaucoup étaient attirées par lui, par son charme, sa facilité à les aborder et parfois aussi par son nom. Plusieurs avaient tenté leur chance auprès du beau parti mais celles-là ne l’intressaient pas, pas plus que pour une nuit, à la rigueur. Il aimait celles qui le fuyaient, celles à qui sa réputation faisaient peur, celles qui se méfiait du séducteur auquel elles pensaient avoir affaire, elles étaient mille fois plus intéressantes. Grace en était la meilleure preuve. Mais Blanche ne se casait dans aucune de ces deux catégories, comme toujours elle était différente, inclassable. Elle était l’amie fidèle, la confidente, la maîtresse. Elle était celle qui le connaissait par coeur, ses qualités et ses travers. Elle acceptait et elle aimait celui qu’il était, homme à femme peut-être, mais homme sensible et doux quand il voulait, ami fidèle lui aussi, mais démissionnaire lorsqu’il s’agissait de sentiments. Elle savait se montrer patiente pour celui qui n’aimait pas qu’on lui mette de chaînes. Léo était un homme libre qui détestait les barrières, celles du monde ou celles imposées par une femme. Il avait peur plus que tout de s’ennuyer, de s’enfermer dans une vie qui ne lui conviendrait pas, il avait horreur qu’on l’oblige à quoi que ce soit et Blanche, plus que toute les autres, ne le savait que trop bien. C’est pour cela qu’il l’avait repoussé tant de fois, parce que ce dont elle rêvait pour eux, il n’était pas capable de le lui offrir, ils n’avaient jamais été sur la même longueur d’onde et Léo s’était borné à croire qu’ils ne le seraient jamais, voilà pourquoi il avait anéanti tous ses espoirs lors de leur dernière nuit dans cette maison. Mais depuis il avait fait son bout de chemin, il avait aimé, perdu, il s’était remis en question. Et puis cette discussion ou tout était sorti, sans qu’il n’ait rien planifié, cet histoire de bébé et ses aveux à lui, ceux qu’il n’avait jamais voulu se faire à lui-même depuis des années mais qu’il avait finalement formulé à voix haute, douloureusement. Cambridge était définitivement inclassable, leur relation était différente de toutes celles que Léo avait pu vivre et elle était aussi celle qui l’effrayait le plus quand il y pensait, surtout depuis quelques semaines. Mais ce soir il se trouvait à un croisement, deux choix s’offraient alors à lui, laisser passer sa chance et peut-être bien le regretter, comme il l’avait déjà fait, tout en sachant que cette chance là serait probablement la dernière. Ou bien la saisir, sauter dans le vide, sans filet, sans savoir ou cette histoire pourrait le mener ni combien elle allait le chambouler, s’il faisait bien ou mal. Choisir la facilité, comme toujours, ou bien la possibilité de se planter totalement et de tomber de très haut. Dans sa voiture alors qu’il partait pour son rendez-vous avec les météores, il fit son choix, celui du coeur, espérant que celui-ci ne morflerait pas trop. Monte ! Je te le dirais après, on n’a pas le temps. Evidemment, dit comme ça, il passait pour un grand malade, mais Blanche avait confiance en lui, elle le connaissait depuis le temps, assez pour avoir qu’il n’était pas un tordu qui comptait la séquestrer. Il perdait déjà du temps sur son timing, il devait tout mettre en place, la nuit tombait si vite et même s’il avait prévu sa lampe frontale, Léo avait besoin qu’il ne fasse pas le noir complet pour installer tout son matériel, son télescope, son appareil photo sur trépied et y faire tous ses réglages. Une fois Cambridge installée dans l'habitacle, Léo redémarra, osant  ne la regarder que furtivement. Sa seconde question, qui suivit rapidement la première, fit lâcher un soupire à Léo. La blonde se méfiait, elle le connaissait bien, oui, si elle pouvait avoir confiance sur ses attentions, elle se souvenait malgré tout de qui il était. Un rictus pas tellement amusé se dessina sur ses lèvres alors qu’il était concentré sur sa conduite qui les menait vers la falaise. J’ai rendez-vous avec une jolie blonde comme je les aime. Et avec toutes ses copines toutes plus étincelantes les unes que les autres. Tu ne devrais pas te sentir mise à l’écart… Il secoua la tête, finissant par sourire doucement et osant un regard vers celle qui n’y comprenait rien. Tu connais les Géminides ? C’est une pluie de météores, des étoiles filantes. Elle a lieu tous les ans à cette période, avec plus ou moins d’intensité. Ce soir c’est la meilleure nuit pour observer le ciel. Ce soir je suis à Bowen et je n’aurais manqué cette nuit pour rien au monde. Il soupira à nouveau. Je ne voulais pas paraître si mystérieux envers toi. Je ne cours pas les filles… je pensais juste, enfin tu n’as jamais été intéressée par le ciel, d’aussi loin que je me souviens. Et il se rappelait très bien le nombre de fois qu’il avait cherché à lui apprendre étant gamin, à l’intéresser à sa passion, à lui en parler. A chaque fois la petite Blanche avait préféré jouer à autre chose plutôt que d'écouter ses discours ennuyeux. Alors à force il avait simplement arrêté d’essayer.

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MessageSujet: Re: #08 why am i so obsessed with you ? (léanche)   #08 why am i so obsessed with you ? (léanche) EmptyVen 4 Jan 2019 - 17:24

Depuis tout le temps qu'elle le connaissait, Léo avait été le même petit garçon. Il faisait craquer quiconque qui osait s'approcher de lui. Comme Midas qui transformait tout ce qu'il touchait en or, le photographe, lui, charmait tous ceux qu'il regardait. Et puis, avec les années, il se rendit compte du pouvoir de son talent et de ce qu'il faisait chez les femmes. Il était beau, Léo, Blanche ne pouvait pas lui en vouloir de s'attirer des regards et des sourires. Mais ce qui le rendait si exceptionnel, ce qui faisait qu'on le voulait lui et pas un autre, c'était son extrême gentillesse. Sa bonté infinie qu'il avait et ce respect des femmes qu'il savait si bien démontrer. D'autres beaux gosses, beaux parleurs, charmants et dragueurs, il y en avait des tonnes. Mais des comme Léo, aucun. Et le lycée n'avait rien de différent de l'âge adulte. Elles étaient toutes pâmées devant lui, à lui demander de leur prêter ses notes de cours ou de comparer leurs réponses aux devoirs, elles quémandaient son attention en vain. Parce que pour le charmer, il fallait être indépendante. Il fallait être difficile à séduire. Il fallait représenter un défi à accomplir. Presque comme un jeu. Et ces filles-là, elles étaient bien dociles, bien faciles à avoir, mais elles ne l'intéressaient pas. Du moins, pas comme Blanche l'avait intéressé à cette époque. Blanche qui cachait ses émotions, qui jouait les insensibles à ses côtés de peur de briser cette si belle amitié qu'ils entretenaient presque depuis leur naissance. Peur de se faire jouer un mauvais tour par l'homme, peur de finir aux oubliettes trop rapidement parce qu'une nouvelle étudiante représenterait un plus gros défi qu'elle. Et cette petite Blanche du passé, elle avait bien compris, elle avait su deviner ce qui aurait dû être fait. Mais elle ne le fit pas. Elle se laissa tenter par le jeune Emerson et depuis elle fit atteint d'un vilain sortilège qui l'empêchait de le sortir de sa tête et de son coeur, pris à tout jamais dans ce cercle vicieux qu'il l'avait mené jusqu'ici. Depuis, Blanche n'était plus un défi. Elle n'était plus difficile à charmer. Elle se disait donc qu'elle ne valait plus la peine aux yeux de son ex, qu'elle n'était plus aussi intéressante que dans son passé plus farouche. Mais elle se trompait, simplement elle ne le savait pas encore.
Léo se montrait insistant, sa proposition se transformait en ordre alors qu'il avait ce ton pressé dans la voix. Blanche fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qui devait être fait aussi rapidement. Mais elle se montra docile, encore une fois, et entra dans la voiture. En bouclant sa ceinture, elle se permit une remarque. Elle doit être importante pour qu'on doive se dépêcher à ce point.... Ton mauvais, presque triste, elle l'avait poignardé de sa lance, elle l'avait attaqué. Non pas volontairement, mais bien  de façon automatique. Blanche se transformait en la personne qu'elle n'aimait pas. En celle qu'elle tentait, aussi bien que mal, de faire disparaître. La colère commençait à bouillonner dans son bas ventre. Lui, affichait une expression sérieuse à son visage, concentré sur la route, elle lui annonçant qu'il n'avait pas rendez-vous avec une, mais plusieurs blondes toutes aussi étincelantes les unes que les autres. Le visage de Blanche changea, passant de la colère à la tristesse en une fraction de seconde. Pourquoi lui infliger un tel supplice ? Pourquoi lui demander de l'accompagner dans un endroit où elle ne voulait pas être, entourer de toutes ces femmes et qui la ferait sentir aussi peu à sa place ? Il n'avait clairement pas compris l'enjeu des sentiments de son ex, il n'avait pas compris qu'elle était follement amoureuse de lui et que toute cette histoire ne ferait que la détruire plus rapidement. Il n'avait pas compris qu'elle n'avait besoin que d'une chose : retrouver sa solitude pour mieux l'oublier, comme il le voulait si bien. J'aimerais que tu arrêtes la voiture Léo, je ne me sens pas bien. Je voudrais retourner à la maison... lui demanda-t-elle sur un ton calme, mais oppressant. La tatoueuse n'avait aucune envie de se retrouver prise au piège de son plus grand cauchemar. Elle acceptait la fatalité de la vérité, que Léo ne s'attarderait jamais sur elle, mais elle n'était pas prête à vivre ce genre de situation. Léo la regardait, un sourire narquois comme s'il se moquait d'elle, la voiture continuait s'avancer sur la route faisant comme s'il ne l'avait pas entendu. Et c'est là que la pression retomba : une pluie de météore. Des météores étincelants... chuchota-t-elle comme une élucidation alors qu'elle comprenait ce que le brun tentait de lui dire. Il devait bien rire, Léo, alors que Blanche était paniquée à l'idée de devoir rencontrer des conquêtes. Mais il soupira, poursuivant son discours. Et il avait raison : Blanche n'avait jamais intéressé par le ciel. Pourquoi ne pas me l'avoir dit dès le départ, Léo ? s'enquit-elle. Pourquoi avoir entretenu le mystère ? Blanche baissa les yeux. Maintenant, tu es pris au piège avec moi. La vérité était que, bien que la blonde n'avait pas particulièrement d'intérêt pour ces évènements caractérisant le ciel, Blanche n'avait à présent plus envie de le fuir, mais elle ne serait pas la meilleure compagnie pour cette soirée particulière. Elle n'était pas connaissante du ciel, elle ne pourrait commenter comme il le ferait, en connaissance de cause, elle ne se contenterait que de regarder.

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