Nicky & Sam | I match you good

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Good Fuck. Oui, nous dirons cela parce que Nicky a passé un « moment » très agréable entre deux rayons de la bibliothèque. Sans prédiction, sans raison particulière ; elle avait couché avec l’agent fédéral Samuel. Enfin, non, je vous mens il y a bien une raison qui les avait poussé à s’envoyer en l’air : une profonde attirance. Il lui plaisait beaucoup, physiquement parlant. Malgré que Nicky soit bisexuelle, niveau gente masculine elle les aime/préfère plus âgé. En plus de ça, il est flic ! Si ce n’est pas le mec rêvé ?

Il le correspond pas mal. NB : Nicky ne s’attache pas. Il est important de vous le rappeler car bizarrement Nicky eu un geste affectueux avec Sam tout à l'heure. Geste dont elle n’a pas forcément l’habitude de faire avec un plan cul. Après leur b*ise monumental, Nicky avait embrassé Sam. Forcément Samuel lui plait mais elle ne s’attend pas à ce qu’il en veuille plus. Elle, de son côté, avait étrangement l’envie de le connaitre un peu plus.

Quoiqu’il en soit, il lui avait donné rendez-vous chez elle le soir même. Vous vous doutez bien qu’elle ait tout de suite accepté, la coquine. Elle s’était donc préparé, ayant lissé parfaitement ses cheveux rouges, mis sa plus belle robe rouge également, et s'est parfumé des pieds à la tête. Oui elle avait sortie le grand jeu pour le séduire.

Sachant déjà où habitait Sam, (après l’épouvante épisode de crise de jalousie Steeve-Callie) Nicky s’était rendu chez lui. Elle espère ne pas rencontrer Steeve, qui habite avec Sam. Si elle ne veut pas le voir c’est essentiellement parce qu’elle aurait souhaité un peu plus d’intimité avec Sam… Elle toque donc à la porte.

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Ca avait été rare qu’il rappelle une fille après s’être envoyé en l’air comme il s’était passé avec Nicky. Il était du genre à baiser-dormir-partir. Rien de plus. Mais la jeunesse de Nicky contrasté à son insouciance envolée… Il adorait ça. Elle était comme lui. Aussi volage, mais aussi… attiré. C’était très physique entre eux, comme une attraction de deux aimants –sans le i. Ils avaient une alchimie corporelle que peu de personnes avaient entre eux, et Samuel appréciait cela particulièrement. Il n’avait pas spécialement préparé l’arrivée de la rousse, mais il était au moins parti prendre une longue douche bien froide pour se rafraichir les idées. Il était rare qu’il revoit deux fois la même fille mais il n’avait pas pu faire autrement, obnubilé par un corps aussi parfait que le sien, il était devenu déjà accro.

Sous la douche, il pensait à ce que Steeve dirait s’il l’apprenait. Il n’avait pas connaissance de la liaison qu’il entretenait avec elle, et il ne comptait pas le mettre au courant. Il avait réussi à le convaincre de sortir ce soir, et il en était… heureux. Il se dépêcha alors de sortir de la douche, pour aller mettre les bières au frais. Il passait sa vie à boire des bières. A cinquante ans il risquait d’avoir la bedaine que tous les vieux avaient. Mais avec le sport qu’il pratiquait chaque jour, ce n’était sûrement pas possible. Il mit une serviette autour de sa taille, et il se sécha rapidement, laissant ses cheveux humides. Il alla dans la cuisine, et il se dirigea vers l’étendoir à linge où il récupéra un boxer qu’il enfila. Il mit ensuite une chemise blanche, ainsi qu’un jean basique bleu foncé, un peu délavé. Il se décida à rester pieds nus, et quand il entendit taper à la porte, il se leva pour aller ouvrir à son invité. Et il ne fut pas déçu du cadeau.

« Je t’en prie, entre. » Il ne pouvait s’empêcher de la dévisager. Elle était sublime dans sa robe, et il le regardait de bas en haut. Ses yeux passaient de ses mollets, jusqu’à ses cuisses, s’attardant sur les fesses et remontant vers la poitrine pour ensuite détailler son visage. Elle était belle à tomber. Divine. Il se languissait déjà. « Tu veux une bière ? »

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La porte s’ouvrit, et Samuel accueillit Nicky. Il la dévisagea et l’égo de Nicky se gonfla à bloc. La rouquine rouge sourit, poliment. Elle détenait ce regard provocateur, ce regard qu’elle arborait pour séduire. Il était très mignon, il n'y avait aucun doute là-dessus : Sam lui plaît. « Tu veux une bière ? » lui demanda t-il. Elle entra, acquiesça d’un bref signe de la tête en guise de réponse. Puis avant qu’il ne se dirige vers la cuisine, elle se rapprocha de lui et se mit sur la pointe des pieds (elle était bien plus petite que lui) et l’embrassa.

- Je ne porte pas de petite culotte.

Chuchote-t-elle au creux de son oreille. Dans l’après-midi Nicky avait envoyé un petit sms à Sam, en lui disant qu’elle avait une surprise pour lui. Elle espère que la surprise lui plaira en tout cas elle est persuadé qu’ils vont de nouveau passer un bon moment.

- Rassure-moi ni Callie, ni Steeve ne sont là ?

Interroge-t-elle alors. La présence de Steeve, elle aurait pu s’en accommoder, mais celle de Callie pas du tout. D’ailleurs elle avait revue Callie ces derniers jours et de nouveau elles se sont pris la tête. Pourtant Nicky avait essayé de la jouer cool avec elle. Elle avait essayé de la rassurer mais cela n’a servi absolument à rien, au contraire la situation s’était empiré. Callie ne voulait rien savoir, elle la voyait comme une mauvaise graine. A présent une vraie guerre s’était déclarée entre elles.

- Je suis contre les partouzes !

Rajoute-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Ce qui était vrai toutefois, car Nicky préférait largement n’avoir qu’un partenaire. Et Samuel lui suffisait amplement (a)

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Il avait conscience que ce qu’il faisait, vis-à-vis de sa sœur Callie, c’était mal. Elle n’aimait pas cette femme, elle la haïssait du plus profond de son être mais il ne pouvait s’empêcher de vouloir son corps plus qu’il n’aurait faim d’autre chose. Il avait une passion corporelle pour le sexe qu’il passait avec Nicky, et c’était sans plus attendre qu’il prit les bières pour les lui donner. Il les ouvrit avant, et il lui passa la bière. Il leva sa bière pour trinquer, il but une longue gorgée. Et les effusions de plaisir qu’il éprouva quand elle murmura qu’elle ne portait pas de sous-vêtements ne lui fit faire qu’un tour dans son sang.

« Tu n’aurais jamais dû dire ça. » Il ne le dit pas une deuxième fois, et il balança sa bière derrière lui. Il attrapa Nicky par la hanche et la tira contre lui, pour venir le coller à lui. Il la pencha en arrière, et il plaqua ses lèvres contre les siennes, en passant une main sous sa robe pour vérifier de lui-même qu’elle était quasiment nue. Il sentit sa verge gonfler de plus en plus, voulant juste éclater son jean, mais il se contenta de passer ses doigts sur ses lèvres – du bas. Il respirait lentement, et il vint à mordre sa lèvre pour mieux l’embrasser juste après.

Il voulait la dominer. Il voulait complètement dominer la situation et l’avoir pour… esclave ? Ce n’était peut-être pas le mot, mais il avait envie d’être maitre de ce qu’il se passait, et il jeta juste un coup d’œil derrière lui. Il voyait ce qu’il cherchait, et son boulot de flic lui permettait d’en avoir une belle paire… Il tendit la main, et toucha du bout des doigts les menottes pour être sûr qu’elles étaient là. « On est complètement seuls chérie… »

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La révélation de Nicky avait excité Sam, et bien plus qu’elle ne le croyait. A quoi s’attendait-elle en lui disant qu’elle n’avait pas de petite culotte ? Après tout elle l’avait bien cherché ! Evidemment, Sam se rapprocha d’elle pour la prendre par les hanches. Nicky, elle, se contenta de poser ses lèvres contre les siennes et de l’embrasser fougueusement. Alors que l’agent s’était collé à elle, Nicky sentit contre elle son entrejambe durcir.
Elle écarta les cuisses, comme pour « l’accueillir ». Sans hésiter elle entoura ses bras de son cou, pour une fois de plus l’embrasser.

- Prends-moi.

Chuchota t-elle contre son oreille. Elle passa sa langue sur la laube de son oreille puis déposa plusieurs baisers sur son cou. Ravie d’apprendre qu’ils étaient seuls, Nicky se détendit (bien qu’elle était déjà bien détendue).

- Prends-moi Sam…

Répète-t-elle avec plus d’infirmation. Maintenant qu’ils étaient seuls elle n’allait pas se gêner pour exprimer son désir/plaisir. Alors qu’elle l’embrassait, Nicky ne se doutait pas qu’il détenait sur lui des menottes. En tout cas elle est loin d’être au bout de ses surprises, l’agent fédéral a plus d’un tour dans son sac.

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Et sans attendre plus longtemps, il prit ses deux poignets entre ses doigts pour enfermer à double tour dans les menottes ses mains si frêles. Il les bloqua derrière une barre pour ne pas qu’elle puisse s’échapper, et il sourit de manière presque machiavélique. Il passa les mains le long de sa hanche et descendit légèrement pour soulever sa robe et l’enlever complètement. Il voulait jouer. Jouer encore longtemps avec ce corps qu’il avait du mal à partager. Il la jeta à terre, et il releva les yeux vers la silhouette parfaite, en plongeant son regard dans le sien. Une étincelle se créa entre eux, quelque chose de profondément doux, mais violent à la fois. Il passa sa langue entre les lèvres, et il plongea entre ses jambes. Elle ne pouvait pas se débattre, et de toute façon, elle ne pouvait pas lui échapper. Elle était prisonnière du canapé sur lequel il l’avait poussé, et il glissa sa langue le long de son sexe, sentant l’humidité qu’elle produisait au bout de ses lèvres. Elle était excitée et c’est ce qui rendait le moment beaucoup plus intense. Il passa sa main le long de sa cuisse, fine, douche et si blanche. Il créa des frissons en glissant ses doigts le long de sa peau, et il continuait à lui donner du plaisir.

Il remonta juste après pour venir embrasser son cou, et il en profita pour retirer son pantalon, ainsi que son chemise. Il se dit que s’exécuter à ce qu’elle demandait était un bon moyen pour se soumettre, mais il ne pouvait pas s’empêcher de faire ce qu’elle voulait, et il passa main vers ses poignets, complètement soumise à lui. Il appréciait ça, et il sourit. Il pénétra en elle sans attendre, d’un coup rapide, violent, sec et brutal. Il poussa un long râle de plaisir dans le creux de son oreille, et il murmura doucement. « Tu es à moi. »

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Imaginez la tête de Nicky lorsque l’agent fédéral lui serra les poignets avec ses menottes. Un mélange de surprise et d’excitation sommeilla en elle. Elle se laissa faire, de toute façon elle n’avait plus du tout le choix. Les mains bloquées contre une barrière du canapé, elle était prisonnière de ses mouvements. Il y avait entre eux une tension sexuelle qui n’avait plus de limite, cela allait au-delà d’une simple attirance physique.

Nicky se donnerait à Sam avec une passion que personne ne pourrait d’autre ne pourrait donner. Elle vit le regard coquin de Sam, qui la déshabilla assez rapidement. Son corps était nue, blanche comme une poupée de porcelaine. Aucune imperfection, lisse et blanc qui éveillait la jeunesse. C’était très frustrant de ne pas pouvoir le déshabiller à son tour, mais Nicky consentit. Elle releva la jambe, pour qu’il s’approche de lui. La langue de Sam caressa son sexe, et elle ferma les yeux pour se laisser aller. Des frissons lui parcoururent tout le long de son corps, et elle sentit en bas du ventre une chaleur monter.

- Prends-moi s’il-te-plaît, Sam !

Elle l’avait presque supplié, elle ne pouvait plus attendre plus longtemps. Elle voulait lui, là/maintenant/tout de suite. Il se déshabilla et vint à elle. Il avait posé ses mains contre les siennes, et alors qu’elle pense qu’il allait la détacher, il la pénétra. Nicky poussa un gémissement. Il avait été rapide, sec, violent. Mais il y avait une douceur inexplicable dans leur regard. Oui comme il venait de le dire, elle était à lui. Toute à lui. Ca devenait tellement excitant et troublant à la fois. Elle ne pouvait rien faire, à part se laisser aller.

- Encore, plus fort.

Ordonna-t-elle, provocatrice. Etant donné qu'elle n'était pas libre de ses gestes, il fallait bien qu'elle joue les tentatrices. Elle l’embrassa, et toujours avec cette mystérieuse passion.

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Il était trop bien là. La sensation qu’il éprouvait pour la jeune femme était assez différent de d’habitude. Il appréciait sa présence, son corps, et il ne pouvait s’empêcher d’aimer ce qu’elle était. Il ressentait énormément de plaisir, et il passa sa langue le long de son cou, pour venir aspirer sa peau, et faire apparaitre quelques petits points rouges. Il suça légèrement sa peau de façon à déposer sa marque et lui faire un suçon presque violet. Il bloqua ses mouvements avec les menottes, et il savait qu’elle prenait beaucoup de plaisir. Il vint mordre sa lèvre inférieure en la lui arrachant légèrement. Il voulait lui faire le plus de bien possible, et c’est ce qu’il faisait.

Sa hanche bougeait d’avant en arrière, et son bassin suivait le tout. Il savait taper au fond du corps de la petite rousse, la brisant de plaisir. Il faisait chaud, beaucoup trop chaud dans cette pièce, et il sentait son corps commencer à perler de sueur. Mais sans savoir pourquoi, il sentait que son corps le lâchait. Il contractait son corps, mais rien n’y faisait, il perdait de la vitesse, de la force, mais aussi de la vitalité. Ca ne lui était jamais arrivé. Il sentait qu’il n’était plus en forme, pas forcément ses muscles mais… son plaisir. Il en avait toujours autant mais c’était ce qu’il avait entre les jambes qui était en train de cesser de fonctionner. Une panne. Il n’avait jamais eu de panne de toute sa vie et c’était aujourd’hui que ça arrivait. Il se sentait ridicule. Honteux. Il était mal. Il ne savait pas où se mettre. Si ça avait été une fille comme les autres, qu’il ne connaissait pas, un coup d’un soir, il n’aurait rien attendu, mais c’était Nicky. La fille qui lui plaisait le plus en ce moment, cette femme qui le rendait nerveux. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle allait être morte de rire. Il vivait une situation très embarrassante, et il recula légèrement, détachant les menottes. Heureusement qu’il faisait sombre dans la pièce, sinon elle aurait pu voir à quel point il pouvait être mal. « Euh… J’sais pas vraiment ce qu’il m’arrive… J’suis désolée… »

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L’excitation montait et Nicky désirait Samuel plus que tout. Ses mouvements s’amplifiaient et la chaleur montait d’un cran. Et peu à peu Sam perdait de l’endurance, et son entrejambe devenait…mou. Comme du chew-gum. Sam s’était arrêté. Qu’est-ce qu’il se passe ? Étant donné que Nicky était attaché, elle se sentait impuissante de ses mouvements. Mais Samuel la relâcha ensuite, lui dit qu’il était désolé et il l’avait l’air vraiment. Il venait d’avoir une panne, mais ce genre de chose n’arrive t-il pas lorsqu’on n’éprouve pas de désir envers sa partenaire ? Non, il en éprouvait et Nicky en est persuadé. Il était dur comme de la roche il y a à peine cinq minutes. Peut-être avait-il était un peu nerveux ?

Comment réagir ? Qu’est-ce que Nicky pouvait lui dire après ça ? Les questions fusaient. Elle ne pouvait pas lui dire que ce n’était pas grave, ce n’est pas le genre de chose à dire et qui conforte. Alors instinctivement elle le prit par le cou, et l’embrassa tendrement.

- Tu me plais beaucoup, Sam.

Dit-elle dans un murmure, au creux de son oreille. En aucun cas elle voulait évoquer ce qui venait de se passer, Samuel risquerait de très mal réagir et c’est bien la dernière chose dont la rouquine rouge souhaitait.

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Une honte monumentale. Il se tapait une honte monumentale. Il était mal, il n’osait plus parler, il voulait juste que Nicky parte pour qu’il puisse se morfondre et ne jamais la revoir pour éviter de se recevoir en pleine face la réalité à chaque fois qu’il la voyait. Il passa sa langue entre les lèvres, et il frotta son front, puis ensuite sa nuque. Qu’est ce qu’il s’était passé ? Avait-il été dépassé par ses sentiments ? Ou était-ce juste un coup de pompe ? La première proposition était plausible, car la seconde situation ne lui était jamais arrivée auparavant. Mais Nicky n’avait pas l’air… humiliante. Elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise mais lui dit ce qu’il voulait entendre. Soupirant de soulagement, il secoua la tête, en pinçant ses lèvres, et il prit sa main. Il lui plaisait. Elle lui plaisait. C’était réciproque et ça le rassurait.

« Tu me plais aussi, chérie. » Il accueillit son baiser comme si elle ne voulait pas parler de l’événement… honteux qu’il venait de subir, et il l’embrassa, les yeux fermés, le souffle court, la honte aux joues. Il se sentait bien trop mal pour en parler. Il n’en parlerait jamais, et il espérait qu’elle non plus.

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Une panne sexuelle, on en parle ou pas ? La réponse est non. Comme si elle allait se foutre de lui ! Samuel n’est pas n’importe qui. D’abord il est beaucoup plus âgé qu’elle, d’onze ans précisément, et elle éprouve bien trop de respect pour lui. Chose rarissime chez Nicky, mais que l’on doit souligner. Sam ce n’est pas n’importe qui. A ses yeux, c’est le mec avec qui elle pourrait envisager une histoire.

Nicky a beau y penser elle lui donnerait un million d’excuses : stress, fatigue, alcool, pression… Peu importe ce qui s’est passé, elle le gardera au fond d’un tiroir dans sa mémoire. Et lorsque Samuel la rassure, lui avoue qu’il lui plaît aussi ; elle est plus que soulagé. Elle sourit, peut-être qu'il ne le voit pas parce qu'il fait sombre. Finalement, elle n’est pas qu’un « plan cul » comme elle le redoutait. Et cette panne était sans doute parce qu’il voulait être à la hauteur ou peut-être ses sentiments avaient pris les dessus ? En tout cas Nicky envisage cette hypothèse. Elle en est même plutôt flattée.

Lorsqu’il l’embrasse, elle se doute bien qu’il est encore gêné de ce qui venait de se passer. De toute façon elle ne comptait pas lui en reparler. Elle se contentait de faire comme si rien ne s’était passé et de l’enlacer tendrement.

- Je peux dormir ici, ce soir ?

Demande Nicky, en se blottissant dans ses bras.

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Pouf. Paf. Boum. Zap. Il éliminait cette image de sa tête pour toujours, passant cette scène qu’il l’avait humilié complètement. Il n’était pas en forme, car il se sentait mal, comme jamais, mais c’était passé. Peut-être qu’elle allait se cogner la tête demain matin contre le sol et elle allait oublier elle aussi ? Mais ce n’était pas possible. Elle souhaitait dormir ici. Pourquoi refuserait-il ? Il passa sa main sur sa joue, dégageant ainsi une mèche rouge qui se trouvait sur son visage, puis il déposa un baiser sur ses lèvres. « Bien sûr que tu peux. » Il s’appuya contre la tête de lit, assis, le drap sur son corps, et il fit signe à Nicky de s’approcher de lui pour qu’elle vienne se poser contre lui. Il secoua légèrement la tête.

« J’me sens assez con là. » Il avait du mal à encaisser ; c’était sa virilité, sa fierté qui était en jeu ! Il avait du mal à laisser passer, mais bon, il essayait tant bien que mal de ravaler ses nerfs, mais le seul moyen était de changer de sujet. Il demanda. « La suite, nous deux, tu le vois comment ? Qu’est ce que tu as envie, toi ? » Il voulait parler de leur futur, à eux deux. Si elle était avec lui pour se venger de Callie ou parce qu’elle avait de réels sentiments pour Samuel.

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Nicky posa sa tête contre le torse de Samuel, et ferma les yeux un court instant. Il accepta qu’il dorme chez lui, et ça lui faisait plus que plaisir. Elle aimait passer du temps avec lui, et elle voulait profiter du moment présent. Il était hors de question de revenir sur sa « panne » sexuelle. Alors lorsqu’il dit qu’il se sentait con, elle ne dit un mot. Heureusement qu’il changea de sujet, bien que Nicky ne savait quoi dire sur le coup. Avait-il bien prononcé le mot « nous » ? Elle se conforta dans l’idée qu’elle n’était pas qu’une relation d’un soir aux yeux de Samuel.

- Tu sais, d’habitude… je ne suis pas très branché relation. C’est un peu compliqué, j’m’attache pas aux gens, tu vois.

Explique-t-elle très sincèrement. Puis elle attrapa la main de Samuel, elle évita son regard.

- Mais toi tu me plais beaucoup. Et je ne veux pas que tu crois, que t’es mon plan cul. Parce que je ne veux pas être ton plan cul !

Elle se tut un moment, avant de rajouter enfin :

- Et toi ? T’en pense quoi ?

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Il réfléchit un instant à ce qu’il pouvait lui répondre. Il n’était pas du genre à se poser avec une fille, en ce moment, mais serait-ce le moment de faire ça, aujourd’hui ? Avec Nicky ? La personne la plus détestée par sa meilleure amie ? Aurait-il le cran de lui faire cet affront ? Malheureusement, oui. Il appréciait trop cette rousse pour l’abandonner, et il avait vraiment envie de se poser avec elle. Elle était… le bonheur incarné, pour lui, en ce moment. Il voulait y croire, réellement. « Je suis prêt vraiment, à me poser avec quelqu’un. » Il passa une main sur son visage, et il embrassa le dessus de sa tête, fortement.

Il caressa ensuite son bras, pour lui créer de légers frissons. « Je me fous de ce que les gens disent. J’suis vraiment fou de toi, alors j’vois pas pourquoi on pourrait pas être ensemble. Je veux vraiment, vraiment qu’on te voie à mon bras. » Il embrassa ensuite sa main, en entrecroisant les deux doigts des deux mains.

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Nicky se serra plus fort contre Samuel, qui lui avoua qu’il était prêt à se poser avec quelqu’un. D’un coup elle a peu peur, en même temps c’est normal elle n’a connu qu’une seule relation amoureuse qui s’est voué à l’échec. Mais ses peurs se dissipèrent aux paroles de Samuel, il avait vraiment l’air d’être sincère. Il voulait qu’ils soient ensemble et ça malgré ce que les gens pouvaient dire.

- Moi aussi, je le veux vraiment.

Dit-elle, en attrapant sa main où elle déposa un baiser.

- Tu sais que ça risque d’être compliqué ?

Elle voulait parler de Callie, qui la détestait et ce qui était tout à fais réciproque. Mais elle sait pertinemment que Callie sera contre cette relation, qu’elle essaiera de lui dissuader qu’elle n’est pas une fille pour elle. Quant à Steeve, le meilleur ami de Sam, elle pense qu’il n’y aura pas de problème. Etant donné qu’il les apprécie tout les deux, il sera sans aucun doute heureux pour eux. Mais n’oublions pas tout ses gens qui vont parler sur leur différence d’âge. Oui ça risque d’être compliqué, donc est-ce que Samuel en était bien conscient ?

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