j'ai vu qu'on allait se lâcher tout en laissant faire ce qu'on voulait pourtant cacher - maxine

Max n’avait pas de doute sur le désir qu’avait Orso pour elle. Il lui suffisait de voir son regard pour savoir qu’il la voulait autant qu’elle le voulait. Elle qui était un peu venue à reculons, stressée de ne pas réussir à escalader les roches et sauter dans le vide. Finalement, c’était un grand saut dans le vide qu’elle faisait, rougissante dans les bras de l’italien. Elle se sentait libre d’être elle-même, à susurrer des mots à l’oreille de son amant. Il n’y avait rien qui clochait chez Orso, entre cette force et cette douceur. Ils ne pouvaient pas être plus proches de l’autres, et pourtant Maxine voulait s’approcher encore plus. Elle le sentait, tout son désir enfermé dans son caleçon près d’elle. Elle riait légèrement à sa remarque, répondant à son baiser langoureux. Elle ondulait des hanches, accentuant cette proximité. « J’ai envie de toi ! » Avouait-elle à demi-mot, alors que capturait une nouvelle fois ses lèvres si tentatrice. Mais Orso, il la ramenait à cette réalité bien trop brutalement. Et les doutes arrivaient, sur le travail d’Orso, et le préservatif. Sans l’intervention de l’italien, Max aurait sûrement oublié tout ces principes. Cet homme, elle le désirait tellement qu’elle oubliait toute logique. Les pieds dans l’eau, elle retrouvait légèrement ses esprits, mais ça n’enlevait pas le désir et l’excitation. « Je ne veux pas que tu sois viré. » Les rouages du cerveau de Max commençait à tourner, réfléchissant à une proposition, à une suite de ce début si prometteur. Elle pourrait attendre, difficilement néanmoins, la fin de son service. Peut-être qu’elle pourrait le convaincre de rentrer dans son palatin. Son appartement qu’elle considérait comme son palais, où chaque objet lui était cher. Ainsi, son autre crainte serait également réglée, parce que Max elle en avait des préservatifs chez elle. Pourtant, ça ne semblait pas perturbé Orso plus que ça, ayant la même réponse à chaque fois. Max soulève le sourcil, curieuse de son petit sourire malicieux. Il se détache, s’éloignant de l’anglaise. Ça ne lui plaisait de ne plus sentir la chaleur d’Orso. Elle le suivait, sortant de cette eau fraîche pour retrouver un peu d’intimité dans la tente. Il manquait un bardeau pour en faire un petit coin de dur dans la nature. Max rentrait, s’éloignant d’Orso qui fermait le bivouac. Il revenait vers elle, avec le petit bout de protection entre ses doigts. Et Max, elle souriait. Finalement, elle ne voulait pas attendre. Finalement, elle le voulait maintenant. Son regard plongeait dans le sien. « Je n’attends que ça ! Mais il nous en faudra plus. » Répondait-elle avant de refusionner avec l’italien. Il était inconcevable qu’ile ne fassent qu’une fois pour Max. Cela lui était inconcevable qu’elle se satisfasse que d’une fois. Son dos se cambrait aux caresses de l’italien, alors qu’elle reculait pour poser ses fesses sur la table un peu bancal. D’un coup de bas, sans détacher ses lèvres d’Orso, elle dégageait la vaisselle en plastique qui traînait sur la table. Plus à l’aise que dans l’eau, Max partait à la découverte des autres parties du corps d’Orso, d’abord ses fesses puis le bas de son dos et le bas de ventre. Ils ne s’arrêteraient, Max le voulait tellement. « Tu me rends dingue ! » Soufflait-elle alors qu’il s’amusait à détacher la ficelle de son maillot de bain.

FIN