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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.


 

 We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo

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Asher Robertson
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MessageSujet: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyLun 22 Jan 2024 - 19:03

Asher n'avait jamais fait aucun travaux dans aucun des logements qu'il avait occupé par le passé. Non pas qu'il ne sache pas faire, au contraire, il savait, mais il n'avait pas le temps, jeune il était trop accaparé par la compétition, ensuite, même si ça s'était calmé, il bougeait régulièrement aux quatre coins du monde. Et puis était arrivé la période où il gagnait trop d'argent pour se salir les mains avec de la poussière ou bien à changer un tuyau. Il avait vécu dans des maisons honteusement chères, trop grandes, trop luxueuses, au goût de Maggie généralement, lui il s'en foutait pas mal. Aujourd'hui elle se moquerait de lui, la belle actrice en voyant dans quoi il vivait. Cette vieille bicoque qui tombait en ruine au milieu de la forêt. À l'heure actuelle, il occupait même une petite caravane qu'il avait installée dans le jardin le temps des travaux. Parce qu'il avait des plans pour cette maison, de grands plans, il voulait qu'elle soit belle. Mais il n'avait pas songé un instant que tout puisse être remis en cause à cause de permis de construire, de vieilles magouilles pas tellement en règles d'une époque où l'administration n'était pas tellement regardante sur les lois. Asher était notamment tombé plusieurs fois sur une espèce d'emmerdeuse procédurière du nom de Gibson, elle, ce n'était pas sa copine ! Avec elle, il ne pouvait même pas s'expliquer, s'arranger. Il avait donc demandé un rendez-vous avec le maire en personne, au moins il arriverait peut-être à parler avec lui. Il arrivait donc, son dossier sous le bras, confiant, à la mairie de Bowen. La personne de l'accueil le reçut avec un sourire engageant, visiblement il y avait quand même du personnel sympas qui bossaient ici. Bonjour, j'ai rendez-vous avec le maire à quatorze heures. Elle consulta l'agenda et lui adressa un nouveau sourire, un peu plus figé. Je vois, oui, monsieur Robertson. On va vous recevoir dans une minute, vous pouvez vous installer dans le fauteuil bleu juste là. Il remercia avec un sourire et attendit tranquillement, jusqu'à ce qu'une jeune brune s'avance face à lui. Sûrement la secrétaire du maire. Il se redressa un peu.

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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyLun 22 Jan 2024 - 23:03

Les journées passaient et se ressemblaient. Joséphine se réveillait avec la pâteuse, les pensées brouillées par les médicaments qu’elle prenait pour s’endormir. Il lui fallait plusieurs longues minutes pour émerger totalement, passant tout les matins devant cette porte qu’elle n’ouvrait pratiquement jamais. Il lui fallait plusieurs cafés pour se réveiller, allant au travail en vélo. Au bureau, elle reprenait un café, allumait son ordinateur et regardait son agenda. Bordel, elle avait oublié son rendez-vous de l’après-midi. Robertson, cet emmerdeur qui voulait étendre sa maison mais qui ne comprenait pas que ce n’était pas possible. Les échanges de mails avaient été longs, bien trop longs et ça l’agaçait. Ça faisait plusieurs semaines qu’elle perdait son temps pour lui répondre, mettant en copie toutes les réglementations Pour l’instant, elle n’avait pas le temps d’y penser, le Maire l’attendait pour un point. Heureusement que Joséphine avait son travail pour penser à autre chose. L’accident, le coma et la convalescence avaient été longs, trop longs. Aujourd’hui, elle passait son temps dans cette mairie, à gérer toutes les affaires publiques, répondre aux journalistes et aux mails des habitants ennuyants qui ne comprenaient pas un non. Comme à l’accoutumée, elle grignotait vite fait un sandwich, une pomme et un café. Son rendez-vous n’allait pas tarder à arriver et Jo avait préparé les dossiers. Le Maire se moquait de ses rencontres, lui il voulait rencontrer les gens intéressants, ceux qui pouvaient l’aider pour rester à la tête de la ville (même si c’était Jo qui faisait tout le travail). L’agent de l’accueil lui envoya un message pour l’informer que son rendez-vous était arrivé. Son collaborateur lui souhaitait bon courage. « Merci, il m’en faut, j’ai l’impression qu’il ne comprend pas tout ce qu’on lui dit. » C’était ce qu’elle détestait le plus dans son travail. Rencontre des gens têtus qui ne comprenaient rien à l’administration et qui se pensait au-dessus des lois. Elle descendait les quelques marches qui la séparait de la salle d’attente. La personne à l’accueil lui fit un petit signe de tête vers le fauteuil bleu. « Bonjour M. Robertson, Mme Gibson. » Disait-elle avec un sourire très diplomatique et en même temps un peu sarcastique. Evidemment, elle s’était bien gardée de lui dire qu’il avait rendez-vous avec elle, son assistante lui avait juste confirmer qu’il avait rendez-vous en mairie mais sans lui donner le nom de la personne. « Je vous laisse me suivre ! » La mairie c’était chez elle, son territoire et que parfois c’était nécessaire de recevoir les gens pour faire un geste un avant même si la décision restait la même.

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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyMar 30 Jan 2024 - 0:09

A l'époque où Asher avait encore un agent, c'était lui qui réglait les problèmes à sa place. Si quelque chose ne convenait pas au boxeur, il n'avait qu'un coup de fil à passer. Il ne s'occupait pas de comment ni pourquoi, mais les choses étaient réglées assez rapidement, l'autre savait qui contacter, son avocat, son coiffeur, etc... Il avait perdu cet homme, comme tout le reste, dans son procès. La vérité, c'était qui ne savait pas faire seul, qu'il était paumé, parce qu'il n'avait jamais appris. Et cette histoire avec sa maison en était la preuve. Il avait naïvement cru qu'il n'avait qu'à sortir l'argent pour acheter ces terres, des matériaux pour les travaux et qu'en quelques mois, un an maximum, tout serait réglé. Ça faisait environ six mois qu'il avait posé ses valises à Bowen et il était encore loin du but. Elle était bien mignonne, Gibson, elle lui avait envoyé les textes, elle lui avait expliqué les choses dans des mails très formels et barbants. Mais Ash s'en foutait, il était chez lui, il n'emmerdait personne, il n'abattait même pas un seul arbre, pour refaire sa maison. Au fond, il se disait qu'il aurait dû ne jamais rien dire, faire son truc tout seul et personne ne serait venu lui chercher de problèmes. Mais il avait voulu faire les choses dans les règles, quelle connerie ! C'était peut-être pour cette raison que ses grands-parents n'avaient jamais demandé de permis de construire pour faire les précédents changements. Il espérait qu'en s'adressant directement au maire, cette fois, les choses bougeraient un peu. Il était prêt à lui graisser la patte s'il fallait, étant au courant que cet homme n'était pas contre un peu de corruption. Mais en vérité, il espérait ne pas en arriver là, après son procès, il souhaitait rester dans les clous. Dans cet espace d'attente, il vit arriver cette brune avec son sourire un peu trop assuré. Il comprit très vite pourquoi. C'était une blague. Ash se crispa d'un coup, il espérait que ce ne serait qu'une transition et qu'il n'avait pas réellement rendez-vous avec cette femme. Rob se leva sans se dérider, sans un bonjour non plus, puis la suivit jusque dans son bureau. Une fois la porte close, il se retourna vivement sur elle. J'avais expressément demandé à parler à une autre personne que vous, il me semble. Le ton était donné, il ne comptait pas la jouer sympa.
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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyDim 4 Fév 2024 - 17:01

Jo détestait ce genre de rendez-vous. Il y avait 7000 habitants à Bowen, et elle en avait marre de donner de l’importance aux quelques habitants chiants qui se plaignaient. Pour elle, les choses étaient assez logiques en soit, la règle imposait la non construction, elle n’allait pas changer la loi. Pour autant, Robertson se pensait supérieur à la législation, il me démordait pas de sa position. Après des longs échanges de mail, il voulait rencontrer le Maire. Mais évidemment, comme s’il n’avait que ça à faire. A la fin, Jo aurait revu le dossier et la réponse aurait toujours été négative. Comment elle pourrait justifier aux autres habitants cet avis favorable ? Bien décidé à mettre terme au dossier, elle avait accepté de le rencontrer, même si elle y allait à reculons. Son assistante et elle avaient bien ri. Jo avait préféré lui donner un rendez-vous sans vraiment confirmer la présence du Maire. A force, elle connaissait le public qu’elle rencontrait. Ce Robertson faisait partit de la catégorie des chiants et elle pariait que dans quelques années il serait le petit vieux à toujours râler. Jo trouvait qu’elle avait déjà perdu assez de temps sur ce sujet, il y en avait d’autres bien plus urgents. Mais la persistance payait parfois. Elle avait la conviction qu’il viendrait un jour en mairie, alors autant anticiper ce moment. Assis sur sa chaise, il avait l’air confiant. Intérieurement, elle riait Jo. Elle n’avait rien à prouvé à personne et aujourd’hui les personnes savaient que c’était elle qui prenait plus les décisions que le Maire. Enfin, elle le conseillait et il suivait les conseils. Depuis quelques temps, il faisait un peu profil bas à cause de quelques soupçons de corruption, acceptent quelques pots de vin. Il n’était plus question de jouer à ce jeu là et à présent les choses se faisaient dans les règles. Il était crispé, mais il la suivait. Jo ne l’invitait pas à s’asseoir, mais fermant la porte. Les hostilités commençaient déjà. Ça n’allait pas être aussi facile et elle n’aimait pas son ton. Elle fronçait les sourcils. « On va mettre les choses au clair de suite. Le Maire à autre chose à faire que de vous rencontrer. Et même si vous arrivez à le convaincre, je dirais non à cet agrandissement parce qu’il ne respecte pas le règlement. » Elle comptait bien lui faire comprendre que c’était elle à cet instant qui serait déterminante. « Alors soit vous partez et votre maison reste comme tel, soit on trouve un compromis entre ce que vous souhaitez et ce que la loi vous permet ! » Son ton était sec et tranchant. Il n’y aurait pas de négociation possible. Jo décidait de s’asseoir, lui laissant le choix.

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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyMar 6 Fév 2024 - 17:17

Il avait rarement été pénible, Asher, généralement, il se pliait aux règles et faisait en sorte que tout aille au mieux pour tout le monde. Peut-être était-ce parce qu’il n’avait pas tellement le temps de s’occuper de ce genre de choses par le passé, qu’il laissait son agent tout gérer. À présent, il avait du temps à perdre, alors il se montrait pointilleux et insistant. Peut-être qu’il vieillissait et qu’il devenait, par extension, un vieux con. Et puis cette miss Gibson, elle lui avait carrément tapé sur les nerfs, ça n’avait pas aidé non plus. Mais il comptait bien inverser la tendance, il avait bien compris que le dossier n’était pas en sa faveur, il n’était pas dans les clous au niveau de la loi, c’était un fait. Cependant, il avait entendu que le Maire était du genre sympa et qu’il acceptait régulièrement des donations de tout ordre. Par exemple, l’un des gymnases que le boxeur fréquentait aurait bien besoin d’être réhabilité, il imaginait qu’il n’était pas le seul. Et puis, qu’importe, au fond, même si le Maire mettait son argent directement dans sa poche, ça ne le regarderait pas, s’il obtenait son précieux permis. Il n’était pas du genre corrompu où à corrompre les autres, Ash, la preuve, il avait assumé son procès sans broncher, jusqu’au dernier jour, se lavant de tous soupçons quels qu’ils soient. Mais il ne s’agissait pas de la même chose aujourd’hui. Il était question de cette maison, de ce terrain, de cet endroit où il avait envie de vivre en paix sans emmerder personne. Il ne demandait pas la lune, simplement pouvoir faire une véranda ouverte sur la nature et une pièce adjacente pour y installer sa salle de sport. Alors s’il ne faisait pas de mal, il n’était pas contre pousser un peu le destin auprès du Maire. Seulement, il ne s’imaginait pas que cet homme soit une femme aux longues jambes et au regard froid. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il s’agissait de Gibson. Ils attaquaient fort tous les deux, si Asher aboyait, elle montrait les dents, la porte était à peine fermée que le ton montait déjà. Il croisa les bras sur son torse, l’air renfrogné. C’était une chose, de lui tête par e-mail, mais c’était tout autre chose de lui rentrer dedans de vive voix, visiblement, elle n’hésitait pas. Qu’est-ce que vous appelez un compromis alors ? Parce que si c’est juste aller dans votre sens, alors je n’appelle pas ça un compromis, vous voyez ! Il soupira bruyamment. Ma famille possède cette propriété depuis des générations, il y a eu des dizaines de modifications apportées dans la maison et ça n’a jamais dérangé personne visiblement. C’est pas mon problème si les autorités en charge de ce genre de choses n’ont pas fait leur travail correctement. Aujourd’hui c’est moi qui devrais en payer les conséquences ? C’est trop facile ! Alors qu’elle s’était assise derrière son bureau, son regard glacial toujours rivé sur lui, Asher faisait les cent pas, il était comme un lion en cage.
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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyMer 10 Avr 2024 - 22:42

Parfois Joséphine détestait son travail … Aujourd’hui c’était un de ces jours. Rencontrer les habitants étaient finalement le pire parce qu’ils étaient persuadés d’être dans leur bon droit et d’avoir raison. La plupart des personnes ne pensaient qu’à leur intérêt privé, sans se soucier de l’intérêt commun que la femme tentait en vain de le mettre en forme chaque jour de sa vie. C’était un métier passion, parce qu’il mêlait l’adrénaline, et elle se sentait utile, même si travailler avec le maire n’était pas tous les jours faciles. Il y avait un passif, tout le monde le connaissait, entre corruption, magouille et intérêt personnel, le maire n’était pas un maître de l’exemplarité. Elle avait été embauchée pour ça. Remettre un peu d’ordre et de légalité dans les procédure, tout en instaurant une relation de confiance et en appliquant le plan de charge du maire. Ces derniers temps, son travail avait payé – puisqu’elle y avait passé les trois quart de son temps – le maire acceptait moins les pots de vin. Ce n’était certainement pas ce vieux boxeur déchu qui allait tout chambouler. Evidemment qu’elle s’était renseignée Gibson, c’était son métier, avoir toujours un coup d’avance et l’information était la clé de son travail. Ce Robertson n’avait aucune idée de la personne qui se trouvait en face d’elle, ni de son parcours, ni de sa témérité. Elle avait su se battre, mener des campagnes de front et monter des stratégies, il ne faisait pas le poids. Jo aimait ce pouvoir, elle n’en abusait pas toujours, ou si elle le faisait elle gardait l’intérêt collectif comme objectif premier. Plein de choses n’allaient pas à Bowen, notamment plusieurs constructions au bord de mer ou en pleine forêt, où les gens avaient oublié les règles qui s’appliquaient. Jo était une négociatrice, et elle pesait les risques. Même s’il n’avait presque plus de notoriété, cet homme avait été célère malgré lui, il connaissait les rouages et il pouvait faire une très mauvaise pub à la municipalité. Mais elle ne comptait pas céder néanmoins, agacée que ce soit toujours les mêmes qui gagnent. Le compromis était possible, et elle sortait les plans du terrain, pendant que lui s’agaçait, faisant éclater sa voix. « Ce n’est pas aller dans mon sens, mais dans celui de loi. Je vous rappelle qu’elles ne sont pas là pour vous faire chier mais pour sécuriser et éviter que chacun fasse comme il veuille. » Son problème à lui, c’était que son terrain n’était pas éligible à la construction parce qu’il était au beau milieu de la nature. La mode actuelle n’était pas à l’artificialisation des sols. « Estimez vous heureux qu’on ne vous oblige pas de démolir tout travaux qui ne respectent pas les conditions, parce qu’on le pourrait. » Concluait-elle en s’agaçant. Elle croisait les bras en la toisant. Puis elle se relevait. « Qu’on soit bien clair, soit vous écoutez ma proposition, soit vous partez et dans ce cas là vous n’aurez rien. Ne vous inquiétez pas je serai en mesure de faire passer des agents pour contrôler qu’il n’y a pas de travaux illégaux en cours pour m’assurez du bon respect de la loi ! » Jo pouvait menacer les gens également, mais c’était elle en position de force, elle avait la force publique de son côté.

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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyMar 16 Avr 2024 - 18:00

Asher était quasiment persuadé que la brune jubilait de sa posture de force face à lui. C’était facile, pour Gibson, elle sortait ses textes de loi et se cachait derrière, pour éviter de discuter. Évidemment, le boxeur n’avait rien à dire, il ne pouvait rien répondre, puisque qu’il n’y connaissait rien. Ce qui le mettait hors de lui, ce n’était pas que la loi soit contre lui, il n’avait pas l’intention d’aller à l’encontre des règles. Mais jamais elle ne l’avait laissé lui exposer son projet, croyez bien pourtant qu’il y avait réfléchi. Il ne comptait abattre aucun arbre, il voulait faire des modifications de façon le plus écologique que possible, aucun mètre carré de nature ne serait dégradé. La maison serait à peine agrandie, mais sur un sol mainte et mainte fois foulé par l’homme, à tel point que plus rien n’y poussait depuis des décennies. Et sans parler de nature, l’aspect purement esthétique ne jurerait en rien avec l’environnement, ça aussi, il y avait pensé. Non, en soi, s’il n’avait pas essayé de faire les choses dans les règles, personne n’aurait même remarqué ses modifications, mais voilà, il était trop honnête et ça lui retombait sur le coin de nez. Asher était tellement énervé par ce constat. Dans ce bureau, il comprenait donc qu’il n’obtiendrait pas ce qu’il voulait de la manière dont il le voulait. Il ne s’agissait plus d’offrir un pot-de-vin au Maire pour l’avoir dans la poche, ni de faire fonctionner ses relations ou sa réputation. D’ailleurs, il y avait fort à parier pour que la jeune femme se soit renseignée sur lui et qu’elle n’aime pas le personnage. Ça se voyait à la façon dont elle le toisait, comme si elle le défiait. À ce jeu-là, il était fort aussi, ce n’était pas un problème. Du coin de l’œil il l’observait sortir ses plans et sa paperasse, toujours la même chose. Il faisait des aller-retours nerveux, elle le mettait dans un sale état. Sécuriser ? Mais je ne compte pas tout faire péter à coup de dynamite quand même ! Vous n’avez rien lu de mon projet, de mes mails, mes intentions sont parfaitement cohérentes et raisonnables, bordel ! S’il avait eu un sac de frappe à ce moment-là, sachez que le pauvre aurait morflé. Sa dernière menace le glaça, il se figea et la fixa avec l’air mauvais. Essayez un peu ! Détruisez tout ce que ma famille a bâti depuis des années. Vous n’en avez rien à foutre ! Et à présent, elle l’accusait de vouloir tricher, de mieux en mieux, la situation s’envenimait toujours un peu plus. Asher finit par soupirer. Croisant à son tour ses bras sur sa poitrine, en miroir à Joséphine. Si j’avais eu envie de faire ça dans votre dos, je ne serais pas dans ce bureau aujourd’hui. Il releva le menton, en la défiant du regard. J’vous écoute. Il cédait le premier, il n’avait pas tellement le choix, il le savait bien. Mais il était persuadé que ça n’allait pas lui plaire, sans parler du fait que ça le rendait fou de rage de céder du terrain face à cette femme.
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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyMar 23 Avr 2024 - 16:08

Connue dans le métier comme étant dur, Joséphine avait du mal à dire oui, et plus spécialement quand les personnes insistaient lourdement. Toujours elle s’appuyait sur des données précises, la réglementation et sur le projet du maire. En soit l’agrandissement de la maison de Robertson ne la gênait pas personnellement. C’était à l’autre bout de chez elle, elle n’allait pas souvent dans cette partie de la ville, et il n’y avait personne. Sauf que malheureusement pour lui, les règles avaient changé, durcissant les rénovations sur des lieux en pleine nature. Peut-être qu’il en avait rien à faire de l’environnement, mais d’autres si. Pendant des années, Jo était même très attachée à rendre le monde meilleur pour sa fille. Finalement, elle ne verrait pas les dégâts de l’homme sur la planète, elle n’allait pas passer les pires canicules jamais enregistrées, elle ne verrait pas l’eau se rarifier. C’était peut-être pour le mieux. Cette pensée bloquait les poumons de Joséphine, ne supportant pas le manque. C’était pour cette raison qu’elle s’acharnait au travail, impassible. Elle l’avait bien vu son projet, puisqu’elle avait répondu point par point à ce qu’il n’allait pas. Certes, il y avait des efforts, mais qui demeurait concernait les fondation pour maintenir l’agrandissement. Elle s’était renseignée sur Asher Robertson, et ses frasques judiciaires elle s’en moquait un peu. Mais il avait l’air surtout têtu, et pas très enclin à toujours suivre les règles. Surtout qu’elle étaient là pour une bonne raison. « Je parle de votre sécurité ! » Lâcha-t-elle en grondant. Si seulement il pouvait s’asseoir pour écouter sa proposition, parce que même si elle avait dit non depuis le début, maintenant qu’il était devant elle, la rousse essayait de trouver des solutions. Elle ne le menaçait pas, juste établissait les faits. Il attaquait à chacune de ses remarques, la faisant souffler d’agacement. « Je ne compte rien détruire du tout ! » Jo avait l’impression que la discussion ne se ferait pas, alors elle le mettait en garde qu’à présent elle serait attentive à tout travaux par là-bas si jamais il décidait de ne pas suivre ses recommandations. « Parfait ! Quand vous aurez arrêté de crier plus fort, est-ce que vous pouvez vous poser que je vous explique ? » Habituellement elle gardait son calme, mais lui était sacrément agaçant et Jo détestait céder. Elle ouvrait les plans. « En gros ici et ici il y a des zones protégées. » Disait-elle en montrant les points. « Alors bâtir du dur c’est compliqué, voir interdit, mais il y a la possibilité de faire une extension si les fondations ne sont pas à même le sol. » De sa petite pochette elle sortait des exemples de maisons à pilotis, certaines ressemblaient à son projet, mais les travaux seraient juste un peu différent. Elle lui donnait pour qu’il se fasse lui-même une idée, parce que malheureusement, ça demanderait plus d’entretien à l’avenir.

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MessageSujet: Re: We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo   We're not the ones who're meant to follow for that's enough to argue + Jo EmptyDim 5 Mai 2024 - 9:33

On ne pouvait pas dire qu’Asher était la personne la plus écolo qu’il soit, il fallait bien l’admettre. Il avait longtemps pris l'avion à outrance, des jet privés la plupart du temps, pris une voiture avec chauffeur pour quelques mètres, juste pour éviter la foule. Il avait fait beaucoup d'abus, vécu dans l'opulence, juste parce qu'il le pouvait. Mais aujourd'hui, cette maison, il n’était pas question d’un énième caprice de riche. Il s'était renseigné sur la façon de la rénover en respectant la nature, de manière plus écologique. Il n’avait pas envie d’un gros bloc de béton qui allait gâcher le paysage. Il l'aimait sa forêt, celle qui l'avait vu courir et grimper aux arbres dès son plus jeune âge. Il la respectait profondément. Mais la bicoque de ses vieux était vieille elle aussi, elle n'était pas pratique, elle avait besoin d’un bon coup de neuf. Et dans le bureau de cette madame je-sais-tout, il avait la très désagréable sensation que son projet lui échappait totalement. Pour la première fois depuis son retour à Bowen, il se disait que c'était peut-être une mauvaise idée d’avoir racheté cet endroit. Pourtant il ne s'avouait pas vaincu, pas tant que le combat n'était pas terminé. De quelle sécurité vous parlez ? Ne devenez pas hypocrite, s'il vous plaît. Ça vous plairait bien que je me blesse, au moins ça mettrait un terme à mon projet. Il secoua la tête. En vérité, à ce stade, on était plus que deux gamins qui se prenaient la tête et ne voulaient rien lâcher. Il ne s’agissait plus d’une bataille administrative, puisque Asher avait perdu, il ne pouvait rien faire contre la loi, contre cette femme trop rigide qui ne voulait pas plier. Il n'était plus question de pot de vin, de négociation. Il s'agissait seulement de la fierté de chacun, de celle du boxeur qui était trop grosse et de Gibson qui se savait en position de force. Le problème était qu’Asher détestait perdre et qu’il se battait toujours jusqu'au bout. Finalement, après avoir gueulé dans le vent, il se renfrogna et accepta d'écouter, le visage fermé, les bras croisés. Il la fixa avec un regard de défi alors qu’elle le provoquait à nouveau. J’ai dit que je vous écoutais, ça ne sert à rien de prendre cet air supérieur. Joséphine lui avait demandé de se poser mais il s'avança au contraire plus près d’elle pour regarder les plans, pour lui mettre la pression également. La jeune femme lui montra différents points sur le plan, elle était pro, sérieuse, mais un peu moins désagréable. Ash s'approcha encore pour mieux comprendre, imaginer. Il finit par croiser son regard, il la dévisageait. Vous me parlez de pilotis ? Il soupira en esquissant une moue peu convaincue. Puis il lui prit ses photos des mains et reprit la parole tout en les étudiant. Vous avez tout prévu je vois… Ce n'était pas exactement un reproche, il constatait qu’elle avait définitivement réponse à tout et que ses idées étaient loin d'être stupides. Évidemment il faudrait qu’il revoit ses plans, il ne s’agissait plus de travailler seul, il devrait faire appel à un entrepreneur. Mais là n'était pas le problème, le problème c'est que l’idée lui plaisait mais qu’il n'avait aucune envie de donner satisfaction à cette femme. Il releva la tête pour la toiser, entretenant une certaine tension entre eux. Vous êtes une vraie emmerdeuse, vous en êtes consciente ? Il n'attendait pas tellement de réponse, il savait que oui, elle en était consciente.
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