Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Someday, somewhere.
Bowen, la ville était bien comme sur les photos, les rues et les bâtiments étaient accueillants et une ambiance de convivialité semblait y régner. A peine avais-je réglé le chauffeur de taxi et récupéré mon unique sac de voyage, que je me voyais déjà rêver de ma nouvelle vie. Me la couler douce, rencontrer de nouveaux visages, passer de longues heures au bord de la plage … Oui j’avais trouvé mon petit coin de paradis ! Mais pour que ma nouvelle vie commence, il fallait que je me trouve un logement, et vu que j’avais dépensé une bonne partie de mes économies pour me payer le billet d’avion, autant dire que cela s’annonçais difficile. Mais heureusement il me restait encore assez d’argent pour me payer une chambre d’hôtel le temps de trouver une meilleure solution. Le chauffeur de taxi m’avait déposé au nord de la ville, dans un chouette quartier plein de vie, je repérais quelques petits commerces et tentais de les mémoriser, histoire de commencer à prendre mes marques. C’est comme ça que j’aperçu un petit bar restaurant au coin d’une rue, et mon ventre commençant à crier famine, je pris mon sac sur mon dos et pris la direction du petit commerce. A l’ouverture de la porte un léger tintement retentis, une serveuse releva la tête et me salua avec un large sourire tout en me désignant une table vide se trouvant devant une fenêtre. Je m’installai en déposant mon sac sur la banquette a côté de moi.
« Bienvenu puis-je vous servir quelque chose ? »
« Je prendrais bien un hamburger frites s’il vous plait »
« Tout de suite ! »
En attendant mon plat, je me mis à observer la rue et les habitant qui passaient par la. Tout me semblait sympathique par ici, et il semblait bon d’y vivre. Perdu dans ma contemplation je ne remarquais même pas la réapparition de la serveuse avec mon repas.
« Excusez-moi ? Voilà votre commande »
« Oh.. euh oui ! Merci ! »
Cet hamburger avait l’air si appétissant que je ne pouvais résister une seconde de plus et l’attrapant des deux main je mordais dedans…
-Pourquoi tu m'a acheté un vélo? -C'est un vélo gucci!
Hécate marchait d'un bon pas dans les rues de Bowen a la recherche d'un cadeau pour son frère quand elle vit ce sac a mai. Dans la vitrine prada. Certes, ce n'était pas pour son frère, mais elle craqua et l'acheta. A peine la jeune fille était elle sortie qu'elle arborait le sac a main gris. Soudain, elle passa a côté d'un restaurant et y entra. A cause de son anorexie, elle avait une peur bleue de grossir et ne prit qu'un verre d'eau. Elle regardait son sac quand elle vit un jet rouge jaillir, et gicler sur son sac. Elle leva les yeux et vit une épaisse touffe de cheveux mordant son Hamburger degoulinant de ketchup, le même ketchup qui venait de gâcher un magnifique sac a main. Elle marmonna un «Putain de merde.» bien mérité et regarda ce garçon avant de l'interpeler. «Excusez moi... vous auriez une serviette?» a ce moment la, elle était rouge, non pas de colère, mais a cause de sa timidité maladive.
Dernière édition par Hécate C-N. Brattle le Lun 15 Avr 2013 - 22:11, édité 1 fois
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Someday, somewhere.
Ce hamburger était bon et j’avais tellement faim que je ne pris pas la peine de manger proprement, un peu de ketchup dégoulinais le long de mes doigts mais peut importe.. Une fois mon plat entièrement remplis, je m’essuyais avec les serviettes que la serveuse m’avait apporté avec mon repas. C’est alors que j’entendis une petite voix fluette, je me retournais et remarqua qu’une jeune femme me regardais, son visage était tout rouge, surpris je restais un petit moment à la fixer avec de grands yeux avant de me rendre compte qu’elle me demandait quelque chose
« Excusez-moi… Vous auriez une serviette ? »
C’est à peine si j’entendais ça petite voix, mais sa question me rendais un peu perplexe, pourquoi me demandait-elle une serviette.. Je l’observa, sourcils froncés pour tenter de comprendre, c’est alors que je remarquais son sac, qui semblait flambant neuf, avec une petite tache rouge, surement du ketchup.. Du ketchup, cela ne fit qu’un tour dans ma tête
« Oh, c’est de ma faute la tache sur votre sac ?! Je suis vraiment désolé, tenez ! »
Je lui tendis toutes les serviettes propres qui me restaient, la serveuse m’en avait donné un bon nombre. Je me sentais tellement gêné, pour ma première rencontre avec un habitant, je n’avais pas envie de m’en faire un ennemi. Je cherchais donc un moyen de me faire pardonner, j’observa le sac.. « Prada », malheureusement ma pauvre paye de photographe ne pourras pas lui en payer un neuf.. je réfléchis donc ..
« Je suis vraiment vraiment désolé, laissez moi vous payer un bon plat pour me faire pardonner »
Ne lui laissant pas trop le choix je me leva et la pris doucement par le bras pour la guider vers la banquette qui se trouvais en face de moi avant de reprendre ma place.
-Pourquoi tu m'a acheté un vélo? -C'est un vélo gucci!
Alors quand elle demanda la serviette, Hécate vit le visage du garçon, qui semblait réfléchir, ne comprenant pas pourquoi elle lui parlait. Puis il baissa les yeux vers son sac et sembla comprendre. Il pris un air désolé et répondit « Oh, c’est de ma faute la tache sur votre sac ?! Je suis vraiment désolé, tenez ! » Avant de lui tendre une pile de serviettes en papier. Elle essaya tant bien que mal d'éponger la tache, et soupira... Tant pis, elle paiera le pressing. « Je suis vraiment vraiment désolé, laissez moi vous payer un bon plat pour me faire pardonner » Avant même qu'Hécate puisse répondre quoique ce soit, il l'attrapa par le bras et la poussa sur une banquette. « Prenez ce qui vous fera plaisir ! » Ce garçon était définitivement un boulet irrécupérable. Certes, il ne pouvait pas savoir qu'elle souffrait de troubles alimentaires, mais ce n'était pas vraiment délicat de l'asseoir de force, et encore moins de ne pas s'asseoir avec elle! Hécate décida alors d'être polie et accepta alors, mais seulement par principes. « Je prendrais juste une salade mais... tant qu'a faire, venez avec moi, et soyons seuls a deux. Au fait, vous ne vous êtes pas présenté... »
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Someday, somewhere.
Décidement mes premiers pas dans cette ville étaient des plus maladroits, je ne savais vraiment plus où me mettre par rapport a cette jeune femme. J'espérais au moins lui faire un peu plaisir en lui offrant ce plat.
« Je prendrais juste une salade mais... tant qu'a faire, venez avec moi, et soyons seuls a deux. Au fait, vous ne vous êtes pas présenté... »
« Ah euh oui oui biensur ! »
Je me releva d'un bon, pris mon sac et alla m'installer en face de la brunette.
« Salut ! Moi c'est Charlie ! Je viens de débarquer en ville »
Je tendis ma main a la jeune femme pour la saluer, un large sourire dessiné sur mon visage. J'aimais faire de nouvelles rencontres, et même si celle la n'avait pas très ben commencé j'espérais bien me rattrapper ! Après lui avoir serré la main je me tourna vite pour appeller la serveuse qui passait justement devant notre table
« S'il vous plait ? Vous pourriez nous apporter une salade ? Merci ! »
Me retournant ensuite vers l'inconnue en face de moi, je lui demandais ..
« Et toi .. tu es ? Oh euh excuse moi .. tu permet que je te tutoie ? J'aime pas vouvoyer les gens »
J'étais comme ça, toujours naturel avec les autres, certes parfois c'était maladroit, mais c'était ma façon de faire, de penser, je préférais paraitre sympathique plutôt que froid en imposant la barrière de vouvoiement..
-Pourquoi tu m'a acheté un vélo? -C'est un vélo gucci!
Après qu'Hécate ai proposé, le garçon répondit « Ah euh oui oui biensur ! » et pris ses affaires avant de s'installer avec elle. Il finissait de se poser quand il répondit « Salut ! Moi c'est Charlie ! Je viens de débarquer en ville » Ça, Hécate aurait pu prévoir qu'il venait d'arriver, et ce rien qu'a sa déguaine. Qui serait assez fou pour porter une veste a Bowen, alors qu'il faisait 32°C ce midi là? Il se tourna vers la serveuse et dit « S'il vous plait ? Vous pourriez nous apporter une salade ? Merci ! » avant de se retourner vers Hécate et de lui demander « Et toi .. tu es ? Oh euh excuse moi .. tu permet que je te tutoie ? J'aime pas vouvoyer les gens » voilà au moins un point sur lequel ils s'accordaient: Hécate détestait vouvoyer les gens, que ce soit au boulot, ou dans la rue. C'est tellement déagréable de vouvoyer, alors qu'on a l'air bien plus gentil en tutoyant... « Je m'appelle Hécate. J'habite ici depuis cinq, alors je vois bien que tu ne peu qu'être nouveau, porter une veste par cette chaleur! Tu viens d'où?» Hécate faisait un peu peur au premier abords, avec son air fermée sur elle même, mais au fond, elle était plus douce qu'une fleur.
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Someday, somewhere.
« Je m'appelle Hécate. J'habite ici depuis cinq ans, alors je vois bien que tu ne peu qu'être nouveau, porter une veste par cette chaleur! Tu viens d'où? »
Une discussion commençais a s'engager entre nous, ce qui me soulagea, je détestais rester en face de quelqu'un, le regard vide, à attendre que le temps passe , car aucun des deux a quelque chose a dire. La remarque de la jeune femme concernant ma veste me fit légèrement rire, il est vrai que je portais encore une veste, mais c'était une sorte d'habitude pour moi, cette veste était un peu pour moi comme un porte bonheur, et je l'avais gardé sur moi espérant qu'elle me porte chance pour la journée, ce qui n'avait pas vraiment marché pour le moment vu que j'avais enchainé les maladresses avec ma nouvelle rencontre.
« Ah ça... j'espérais qu'elle me porte chance pour la journée, mais apparement c'est plutôt raté »
Dis-je en désignant le sac gaché de la jeune femme d'un signe de la tête.
« Je viens de Seattle, j'avais besoin de changer d'air quelques temps .. Et me voilà ici ! Et toi alors ? Où étais-tu il y a 5ans ? »
Parfois certaines personnes me trouvais un peu trop curieux, il est vrai que bien trop souvent je posais beaucoup de questions, mais j'aimais découvrir les gens, apprendre leur passé et découvrir ce qui les a poussés à devenir ce qu'il sont aujourd'hui. D'un coté je trouve ça fascinant, chaque personne à sa propre histoire à raconter, ses anecdotes, et j'adorais les écouter pendant des heures !
-Pourquoi tu m'a acheté un vélo? -C'est un vélo gucci!
« Ah ça... j'espérais qu'elle me porte chance pour la journée, mais apparement c'est plutôt raté » Hécate souris et le regarda avant de répondre: «C'est pas grave ça, je suis la reine de la malchance! Si ça n'avait pas été du ketchup, je l'aurais sûrement oublié quelque part ou déchiré en m'accrochant quelque part alors...» Ça oui, Hécate était la reine de la malchance. Elle enchaînait les bourdes, elle perdait ses affaires et elle avait toujours les pires ennuis. Elle avait fait griller les plombs le matin même, se faisant crier dessus par son frère et son colloc.« Je viens de Seattle, j'avais besoin de changer d'air quelques temps .. Et me voilà ici ! Et toi alors ? Où étais-tu il y a 5ans ? »«Boston. J'y vivais avec mes parents adoptifs mais... Charlie, tu va vivre ou? Tu a un appart?» Non pas qu'Hécate voulait particulièrement le voir chez elle, mais il avait l'air a l'ouest, et en cette période, les hôtels de Bowen était tous pleins.
