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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Need you now | WILLUS

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MessageSujet: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyLun 19 Sep 2016 - 21:26



   
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T
ant de chose avait évoluer dans ma vie depuis mon arrivée précipitée à Bowen. Ce n’était que des bonnes choses au final mais cela me donner aussi légèrement le vertige. Je m’intégrais à la ville, mon nouveau boulot au journal suivait son court, j’étais maintenant avec August. Mon nouveau départ semblait sur de bonne voie. J’ en étais heureuse. Ce n’était pas gagner au départ au vue des circonstances de mon arrivée mais maintenant, je ne regrettais plus mon choix, mieux, une petite voix me soufflait que finalement c’était peut-être là ou je devais être. Tout simplement. J’appréciais chaque instant, sachant pertinemment que la vie est trop courte. Les futurs événements me le prouveraient d’ailleurs. J’avais décider d’aller faire quelques courses en ville aujourd’hui. Je ne travaillais pas, mon article étant déjà prêt pour la mise en page. Je comptais donc profiter de cette journée pour me faire plaisir. Je me préparais en prenant mon temps. Je n’étais pas du genre à passer plus de temps que nécessaire à me préparer mais quelques fois, cela faisait du bien, je devais bien l’avouer. J’enfilais une tenue de tout les jours, m’occuper de lisser mes cheveux, appliquer quelques touches de maquillage par-ci par-là et me voilà prêt à conquérir le monde. Je prenais une dernière tasse de café et quittais l’appartement.
Quelques heures plus tard, j’avais déjà quelques paquets dans les bras. J’étais plutôt contente de mes achats et décider de rentrer. Il ne fallait pas abusé des bonnes choses. Je prenais donc le chemin du retour, quand le sol se mit à tanguer sous mes pieds. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Je n’étais pourtant pas du genre à perdre l’équilibre. Puis ça recommença. Plus fort. Mon sang battit à mes oreilles. Ce n’est pas possible … Un tremblement de terre. Je ne voyais aucunes autres explications. Les gens commençait à paniqués et moi aussi. Les secousses s’intensifiaient et plus elle s’intensifiaient et plus cela devenait le chaos total. Les gens criaient, couraient se mettre à l’abris, paniqués. Au loin, des enfants pleuraient. Les dégâts commençaient à s’accumuler autour de moi. Cela devenait vraiment dangereux. J’entendais les gens crier. Je voyais des gens blessés par des débris aux regards perdus, hagard, cherchant quoi faire, où aller. Mon cœur s’emballait de plus en plus. J’avais peur et j’étais seule. J’étais presque dans un état second tant la peur panique je ressentais me paralyser. Soudain, j’entendis un bruit sourd au dessus de moi. Je levais les yeux en l’air pour voir un débris provenant de je ne sais où tomber sur moi. J’essayais de l’éviter mais je fus déséquilibrer et je tombais sur le sol. La dernière chose dont je me souvienne, fut le débris continuant sa chute, vers ma jambe alors que ma tête venait taper violemment l’asphalte. Pour le reste, c’est le noir total.

J’ouvrais les yeux et les refermés instantanément, aveuglée par le trop plein de lumière que je ressentais tout d’un coup. Je gardais donc les yeux fermés, mon cerveau encore dans un épais brouillard. J’étais totalement perdue, peinant reprendre véritablement mes esprits et à me rappeler ce qu’il s’était passé. Je sentais tout mon corps lourd, pesant. Après quelques secondes, je fis une nouvelle tentative pour ouvrir les yeux. Celle-ci fut fructueuse. Je regardais tout autour de moi, cherchant à savoir ou j’étais. La luminosité, les murs blanc me mirent sur la voix, l’odeur de désinfectant fit le reste. J’étais à l’hôpital. Mon cœur s’emballa, aussitôt suivit par un bruit de bip assourdissant. Soudain, je me sentis mal. J’eu juste le temps d’attraper une espèce de bassine posé sur la tablette près de mon lit avant de vomir. Petit à petit les souvenirs me sont revenue, me rendant encore plus malade. Le tremblement de terre. Mon cœur s’emballa. Mes pensées s’éloignèrent vers August, vers Nevaeh, vers Xavier et toutes les personnes que je connaissais. Est ce qu’elles allaient bien ? Encore une accélération du bip. Soudain la porte de ma chambre s’ouvrit sur une jeune femme en blanc. Elle s’approcha de moi, posant une main sur mon épaule, posant le plateau qu’elle portait près de moi. Elle embarqua la bassine et revient quelques secondes plus tard.  Elle me fit alors un topo de la situation. Corps recouvert de bleus et de plaies, une jambe cassée mais ce qui les inquiéter le plus été ma commotion cérébrale. Je ne l’écoutais que d’une oreille, pensant aux gens qui comptaient à mes yeux. Oh mon dieu … Mes parents allaient être fou d’inquiétude … Je me mis à pleurer tout en bredouillant des paroles que j’espérais compréhensible. Elle me sourit tendrement. « Ne vous en faites pas d’accord ? On s’occupe de vous et on s’occupe aussi de contacter quelqu’un. Vous avez juste à vous reposer. » Je la regardais et hochais la tête. Je n’étais de toute façon pas en état de faire quoi que ce soit d’autre comme de leur dire que ça ne servait pas à grand chose vu que mes parents n’étaient pas en ville et que je n’avais pas vraiment d’attache, sauf August. Elle me tendit alors des cachets que je pris sans rechigner. Les médicament aident, je finis par retomber dans un sommeil agité.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyDim 25 Sep 2016 - 22:50



Les pupitres s’étaient mis à trembler. Les crayons tenus par les lycéens, comme si leur vie en dépendait, comme s’il s’agissait de la seule chose à laquelle ils pouvaient s’accrocher avant que le sol ne se dérobe sous leurs pieds, écrivaient des gribouillis sur les feuilles de papier, laissés au bon vouloir des tremblements. Les bouteilles d’eau, les coffres à crayon, les livres, tout tombait sur le carrelage de la salle de classe. Avec le nombre d’étudiants actuellement dans le lycée, chercher à s’échapper ne servait à rien. Évacuer était une mission impossible avec le peu de sorties. Créer un bouchon dans les couloirs n’aiderait pas à la cause. August, après dix ou quinze secondes d’incertitude, cria à ses élèves : « Allez sous vos pupitres ! Maintenant ! Et ne bougez pas ! » Lui-même se réfugia sous son bureau, et pendant près de deux longues minutes, il pria, oui pria, pour que le plafond ne s’écroule pas sur ses élèves. Le cœur battant la chamade, ses pensées fusaient dans toutes les directions. Il n’arrivait plus à se ramener à lui-même, à se ramener en contrôle. La panique envoyait ses idées tantôt sur ses élèves, tantôt sur Willow, dont il ignorait la localisation. Au bout de ces deux minutes, le sol cessa de vibrer sous leurs corps faibles. Il attendit, encore, sans doute trente secondes ou plus, avant de se relever. Ses élèves étaient encore tous sous leurs bureaux. Sains et saufs. Le lycée avait tenu le coup. Ils avaient tenu le coup.

L’état d’urgence lancé, les procédures d’évacuation débutèrent. Classe par classe, ils étaient appelés à sortir de l’école et à se regrouper dans la cour de récréation. August devait orchestrer ce plan de sortie, lui aussi. Comme on le lui avait appris à son embauche, lors des formations de secours. Il n’imaginait pas avoir à y recourir autrement que lors des exercices d’incendie. Des heures plus tard, après que le lycée en entier ait été vidé de ses élèves et de ses employés, les pompiers arrivèrent pour évaluer l’état des lieux. Mais tout le monde avait son congé, August y compris, une fois que les parents des élèves de sa classe soient tous passés chercher leur jeune. Le professeur d’histoire retourna à son bureau, en flèche, pour retrouver ses effets personnels, avant de ressortir là où il n’était pas une proie en cas de second séisme. Il consulta son téléphone portable à sa sortie et remarqua qu’il avait un message sur sa boîte vocale. Il espéra que c’était Willow, même si le numéro était inconnu, peut-être l’appelait-elle d’une cabine téléphonique ou d’un endroit sécuritaire. Pour le rassurer. Pour lui dire que tout allait bien. Qu’elle allait bien. Le cœur se débattant dans sa poitrine, il composa le numéro de sa boîte vocale et entendit la voix étrangère d’une infirmière qui lui apprenait que Willow était à l’hôpital, aux soins d’urgence.

Son cœur s’emballa davantage, si seulement c’était possible, alors qu’il enfourchait son vélo et qu’il partait à vive allure dans les rues de Bowen, se frappant à des zones fermées, accidentées, déviant ses trajectoires avant de finalement arriver à l’hôpital, à bout de souffle et retardé par les foules. Il accéléra le pas après avoir poussé la porte et se rendit aux urgences, où il demanda à voir Willow Rhodes, prétextant être son conjoint, même s’ils n’en étaient pas là légalement. C’était tout comme. Il était son partenaire. On lui indiqua qu’elle avait été transférée dans une chambre puisqu’elle avait été traitée, et qu’elle se reposait. August nota mentalement le numéro de la chambre et l’étage, et s’y précipita. Quand il trouva enfin, il découvrit une Willow allongée, à la peau parsemée d’ecchymoses, au teint blême, une jambe prisonnière d’un plâtre. Au moins, les yeux fermés et endormie, elle avait l’air serein. Elle n’avait pas l’air de souffrir. À tel point qu’August n’osa pas la réveiller, ni même faire un seul bruit en s’approchant d’elle, de peur de la sortir de son sommeil qui semblait la soulager. Il approcha une chaise près de son lit, en prenant soin de la lever pour éviter le grincement sur le plancher. Le professeur s’assit à côté d’elle et posa sa main sur celle de Willow, retenant le trop-plein d’émotions et les larmes qui lui montaient à la gorge et aux yeux.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyMer 28 Sep 2016 - 10:42



   
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ans mon sommeil agité, je me retrouvais enseveli sous des décombres trop lourd pour que je puisse m’extraire toute seule, alors j’essaye de crier, de crier aussi fort que je le peux, jusqu'à bout de souffle mais aucuns son ne sort de ma bouche. J’ai peur. Si je peux pas crier, signaler ma présence, comment va t-on savoir que je suis là et venir me sauver ? On ne le pourra pas. Et alors que cette idée prend racine dans mon esprit, je retombe dans un sommeil profond, sans rêve cette fois ci.
Je redeviens petit à petit consciente de mon environnement. Je suis épuisée, vider de toute énergie. Tant physiquement que moralement. Je sens du mouvement, une présence près de moi mais mes yeux refusent de s’ouvrir et mon corps semble encore comme endormi, refusant d’écouter les ordres que je lui donne. Bizarrement, je reste assez calme et attend d’être capable de faire quoi que ce soit. Finalement, je réussis à ouvrir les yeux. D’abord doucement, me laissant le temps de m’adapter à la luminosité. Puis totalement. Le soulagement que je ressens est libérateur. Je refais surface. Je suis en vie. Et ça c’est plutôt une bonne nouvelle. Je regard autour de moi, cherchant à me souvenir ou je me trouvais. Quelques secondes passent. Ah oui. L’hôpital. Je décide alors de tenter de faire un état des lieux sur ma propre personne, voir les dégâts physiques. Je baisse les yeux sur moi et la première chose que je remarque c’est le plâtre que j’ai à la jambe gauche. Ensuite, je vois les marques sur tout mon corps et je sais que je suis loin de toute les voir. Je crois que je ne risque pas de ressortir avant un moment. Je ne suis clairement pas prête à ce que tout le monde me voit dans cet état. Remarque, avec ma jambe, les déplacements seront limités dans les jours à venir, cela tombe bien si je peux dire. Je soupire. Ca aurait pu être pire. Je le sais. Je suis pas mal amoché mais les os se ressouderont, les bleus partiront … Et ce cauchemar sera fini. Petit à petit, je reprend des forces et mon corps répond à mes signaux. Je bouge mes doigts. Ils répondent parfaitement. Je passe aux orteils. Ils font bouger le draps duquel je suis recouverte. Je prend une inspiration. Puis ce n’est qu’a ce moment là, et je m’en veux instantanément, que je remarque la main près de mon bras et la masse de cheveux noir reposant sur mon lit. Il est là. Evidement qu’il est là. Je souris. Le soulagement s’empare de moi et fait augmenter les battements de mon cœur. Il est là. Il va bien. Il a du se faire un sang d’encre pour moi. Autant que je m’en suis fais pour lui. Il doit être depuis longtemps si il s’est assoupi comme ça. Le connaissant, il a du lutter autant qu’il a pu. Je me redresse légèrement et tend le bras pour venir jouer avec ses cheveux tendrement pour le réveiller en douceur. « August … » Dis-je doucement tout en continuer de jouer avec ses cheveux. J’avais la voix rauque je ne pas avoir parler depuis un moment et elle n’était pas aussi forte que je l’aurais voulu.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyVen 7 Oct 2016 - 16:14

Des heures s’étaient écoulées sans que sa belle aux bois dormants n’ouvre les yeux. August avait essayé de continuer un peu de lectures, sans trouver la concentration. Comment le pouvait-il, après tout ? La femme qu’il aimait était allongée devant lui, blessée, souffrante, son corps marqué par la tragédie. Et c’était sans parler de tous les codes de différentes couleurs qui ne cessaient d’être criés à l’extérieur de la chambre, de vive voix ou par intercom. Et par la fenêtre dehors ; le chaos. Tout le stress avait beau ne pas être totalement retombé, la fatigue prenait tout de même le dessus. Les émotions vécues, trop intenses, avaient drainé toute son énergie. Mais il ne voulait pas dormir. Il ne le voulait pas. Il voulait être là pour Willow quand elle se réveillerait, il voulait être son point d’ancrage, il voulait être le regard rassurant qui lui ferait comprendre, malgré le brouillard du réveil, que tout irait bien. Qu’elle allait bien. Qu’elle s’en sortirait. Qu’ils s’en sortiraient. Indemnes et plus forts, tous les deux. Malheureusement, malgré les tentatives et malgré ses deux cafés maintenant vides posés sur la table de cheveux de la blessée, August s’était endormi, la tête appuyée sur le lit. Sa main posée sur le bras de Willow.

Ce qui le tira de son sommeil, ce fut d’abord le mouvement sur le lit. August retrouva peu à peu conscience, mais n’ouvrit pas les yeux, encore entre deux mondes. Cherchant à se situer, à comprendre, à se remémorer. Mais les souvenirs étaient douloureux. Il n’ouvrit les yeux que lorsqu’il sentit des doigts jouer dans ses cheveux, et qu’il entendit la douce voix de Willow murmurer son prénom. Comme il aimait son prénom lorsque c’était elle qui le disait. Elle avait beau ne pas l’avoir dit très fort, August l’aurait entendu à des kilomètres à la ronde. Parce que c’était la seule voix qu’il attendait depuis le séisme. Le trentenaire se redressa, doucement, pour ne pas brusquer sa main posée sur sa tête puis, quand elle l’eut enlevé, il termina son mouvement plus rapidement. Avec toute la hâte du monde. « Will. » Murmura-t-il à son tour, parce que l’émotion était trop forte. Il se leva de sa chaise afin de se pencher un peu plus vers sa copine et de passer une main sur son front, puis dans ses cheveux. Il se pencha pour l’embrasser, tendrement, prenant bien soin de ne toucher qu’à ses lèvres, de peur de lui faire mal. Il ne connaissait pas encore toutes ses blessures. « Comment te sens-tu ? » Demanda-t-il en la regardant avec amour et inquiétude qui s’entrecroisaient dans ses yeux. « Je devrais appeler une infirmière, hein ? » Demanda-t-il en fronçant les sourcils légèrement et cherchant le bouton près du lit afin de communiquer avec les infirmières. S’ils pouvaient savoir au plus vite l’ampleur des dégâts faits au corps de Willow, mieux ils sauraient réfléchir aux moyens à prendre pour la suite des choses.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyMer 12 Oct 2016 - 21:00



   
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J
e le regardais, ma main dans ses cheveux noirs, me disant combien j’étais chanceuse de l’avoir rencontré. C’était encore tout nouveau et je ne voulais pas m’emballer plus que de raison mais quelque part, c’était trop tard. Je tenais énormément à lui et je savais qu’il tenait à moi. C’était comme si l’homme de mes rêves avait prit vie devant mes yeux. Tout était naturel entre nous, facile. Il savait lire en moi comme dans un livre ouvert. En quelques semaines, il avait su se faire son chemin jusqu'au plus profond de moi. Cela me faisait parfois peur, une voix médisante dans ma tête me répétant que c’était trop beau pour être vrai mais je ne l’écoutais jamais. A le voir là, endormi dans une position inconfortable, à mon chevet, renforcer mes sentiments pour lui si cela été possible. Je murmurais alors doucement son prénom, récalcitrante de le réveiller ne sachant pas si il dormait depuis longtemps mais je sais qu’il ne m’en voudra pas. J’ai quelques secondes l’impression qu’il ne m’a pas entendu puis il se mit à bouger. Mon cœur se mit à battre plus fort quand il se redressa. J’enlevais ma main pour ne pas le gêner. « Will. » Murmura t-il. Encore faible, je le regardais se lever, se pencher vers moi pour m’embrasser. Mes yeux se fermèrent alors que ses lèvres touchèrent les miennes tendrement. Son baiser était tendre, doux, comme si il avait peur de me faire mal si il faisait autrement. Il m’avait tellement manqué … A un point que je n’étais même pas sur de pouvoir exprimer correctement. «Comment te sens-tu ? » Me demanda t-il, l’inquiétude de sa voix en contraste avec l’amour que je percevais dans ses yeux. « Ca va. Je suis complètement vidée mais ça pourrait être pire. » Ma voix était faible, rauque d’avoir été silencieuse pendant un moment et peu assurée. Je glisse une main dans mes cheveux. Je ne veux même pas pensée à ce dont je dois avoir l’air à cet instant. C’est totalement puérile et superficielle mais je n’y peux rien. «Je devrais appeler une infirmière, hein ? » J’ai une furieuse envie de lui dire non, que je veux être seule avec lui encore un peu mais je sais qu’il s’inquiète et qu’il à besoin de réponse, et moi aussi, je dois bien l’avouer. Je finis par hocher la tête en souriant. «D’accord. » Je l’aide à chercher la sonner et on appelle l’une des infirmières présentes aujourd’hui. En attendant qu’elle arrive, je tapote doucement le lit pour qu’il prenne place à côté de moi. Je veux le rassurer et moi aussi par là même occasion. Quand il a prit place et après m’être retenu de rire en voyant combien il faisait attention à ne pas me toucher de peur de me faire mal, je posais ma tête sur son épaule. C’était tellement mignon et marrant à la fois de le voir faire attention comme ça. Certes j’avais l’impression d’être passer sous un train mais je n’étais pas en sucre non plus. « Je suis contente que tu sois là … J’ai eu si peur. » Soufflais-je, heureuse d’être contre lui et me sentant de mieux en mieux, grâce à lui. Quelques minutes plus tard, la porte de la chambre s’ouvrit sur une jeune femme en blouse blanche. Je me redresse et me détache d’August, un peu gênée. Elle sourit. « Bon retour parmi nous. » Elle referme la porte derrière elle. « Comment vous vous sentez ? » Me demande t-elle en s’approchant. « Ca va. Enfin je suis fatiguée mais on dirait que les médicaments font effets. » Je ris doucement. Je ne sens aucunes douleurs même si je sais que c’est du au liquide qui est lentement injecté dans mon sang par ma perfusion. Le plus gênant c’est le plâtre et les courbatures que je ressens. Je suis comme anesthésiée et il m’ait difficile de faire l’inventaire de mes blessures. Elle sourit. Puis je la vois posé un regard sur August. Je souris. « C’est mon petit ami. J’aimerais qu’il reste. » Dis-je, éludant toutes les questions qu’elle aurait pu avoir. Je n’ai rien à cacher à August et j’ai besoin qu’il soit avec moi. Elle hoche la tête avant de poursuivre. « Déjà, je veux vous rassurez. Je sais que ça à l’air sérieux mais vous allez complètement vous remettre. Ce qui nous inquiète le plus, c’est le coup que vous avez eu à la tête en tombant. Rien de grave pour le moment mais on surveille quand-même. Si vous avez des maux de tête, des vertiges ou des vomissement, il faut nous appeler. » Je hoche la tête, fébrile, essayant de ne pas paniquée. « C’est noté. » Je prend presque inconsciemment la main d’August dans la mienne. « Ensuite il y a la fracture de votre jambe. C’est sérieux mais après quelques semaines de plâtre, et de la rééducation, vous serez comme neuve. » Je l’écoute, engrangeant ses informations dans mon cerveau. Elle est rassurante mais je ne peux pas m’empêcher d’être inquiète. « Le reste ne sont que des bleus et petites éraflures qui partiront avec le temps. Il vous faudra aussi beaucoup de repos. » Termine t-elle avec un regard compatissant. Je soupire, essayant de prendre toutes ses information du mieux que je peux. Une chose est sur, je ne risque pas de rentrée à la maison tout de suite. « Merci. » Je lui souris avant qu’elle ne quitte la chambre. Je passe une main sur mon visage et finis par plonger dans le regard inquiet d’August. Je pose un doigts entre ses deux yeux, là ou l’inquiétude y forme une ride. Je souris. « Arrête ça tu veux. Je vais bien. » Lui dis-je avec conviction.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyVen 14 Oct 2016 - 2:38

Quand Willow lui répondit qu’elle se sentait complètement vidée, mais que ça aurait pu être pire, August hocha la tête. Il tenta de contrôler la vague de tristesse qui se faisait sentir en lui et qui menaçait d’embuer ses yeux de nouveau. Oui, c’aurait pu être tellement pire. Il aurait pu perdre la femme qu’il aimait, la femme avec qui il partageait sa vie, certes depuis peu, mais bien dans l’espoir que leur amour perdure. Pour de longues années à venir. Il aurait trouvé la vie si injuste de lui arracher la première femme avec qui il se voyait sincèrement terminer ses vieux jours. Mais y penser ne servait à rien d’autre qu’à semer la panique et l’inquiétude en lui. Willow était là, vivante, devant ses yeux. Il serra sa main dans la sienne comme pour confirmer ce fait, pour s’assurer qu’elle ne s’effacerait pas en poussière à son contact. Elle n’était pas qu’un rêve. Elle vivait, elle respirait. August sourit, doucement. « Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour aider ? » Demanda-t-il, impuissant. Elle aurait sans doute besoin de boire un peu d’eau, de manger peut-être, et surtout de dormir. Il n’avait pas l’impression de pouvoir réellement aider pour aucun de ces cas. C’est pourquoi le professeur d’histoire proposa d’appeler une infirmière, puisque celle-ci saurait davantage quoi faire pour soulager Willow. Elle lui administrerait peut-être une nouvelle dose d’antidouleurs, aussi. À voir le corps de sa copine, Willow avait des frissons. Il aurait voulu prendre un peu de sa souffrance et l’endurer lui aussi, pour lui en mettre un peu moins sur les épaules. Malheureusement, rien dans ce monde n’était aussi magique et mis à part l’aimer de tout son cœur et demeurer à ses côtés, August ne pourrait rien faire de plus. La jeune femme donna son accord pour appeler l’infirmière, certes à contrecœur vue la tête qu’elle faisait, mais elle l’aida tout de même à trouver le petit interrupteur qui communiquait avec le bureau central de l’aile. August tourna la tête vers la porte, comme s’il s’attendait à ce qu’une infirmière accoure jusqu’à eux. Mais Willow eut le temps, bien avant, de tapoter une place à côté d’elle. August la regarda, dubitatif. « T’es sûre ? » Demanda-t-il, consterné. Il ne savait pas si c’était une bonne idée de risquer de lui faire mal, de la forcer à se déplacer. Surtout, il ne savait pas ce qu’en dirait l’infirmière qu’ils venaient tout juste d’appeler. Cependant, Willow sembla insister, alors le professeur d’histoire obtempéra et s’assit à côté d’elle, avec beaucoup de précaution. Il s’adossa au lit légèrement relevé, de sorte à ce que Willow puisse poser sa tête sur son épaule. « J’ai eu tellement peur … quand j’ai reçu l’appel te concernant j’ai … j’ai imaginé le pire. » Il soupira. Il allait lui dire à quel point il tenait à elle, à quel point il avait eu la trouille de sa vie, mais l’infirmière arriva, souriante. August lui rendit son sourire, se redressant légèrement, visiblement gêné par sa position. Le trentenaire écouta leur conversation, et sourit à Willow quand elle le qualifia de petit ami, demandant qu’il puisse rester. On pouvait lire toute la tendresse et l’émotion dans son regard. Puis, il se concentra sur les paroles de l’infirmière, hochant la tête à chaque nouvelle information. À chaque fois qu’elle parlait d’une partie du corps de sa copine, August regardait l’endroit en question d’un air inquiet. Sa tête, sa jambe, les ecchymoses et éraflures. « Merci beaucoup. » Dit August alors que l’infirmière s’apprêtait à quitter la chambre. Une fois disparue dans le couloir, le jeune homme se tourna vers Willow, le regard inévitablement inquiet. Tout de suite, elle le somma d’arrêter cet air. « Et je vais m’assurer que ça reste ainsi quand tu seras de retour à la maison. » Elle allait peut-être bien maintenant qu’elle était à l’hôpital, sous sédatifs et bien entourées, mais une fois de retour à l’appartement, ils seraient seuls avec cette situation. « Je vais prendre quelques journées de congé jusqu’à ce que tu sois capable de te déplacer un peu. » Lui assura-t-il. De toute façon, avec les événements, les écoles seraient sans doute fermées pour quelques jours. Il aurait le temps d’aller chercher un fauteuil roulant à la pharmacie, d’aller faire une grosse épicerie pour que Willow ne manque de rien, etc. Le reste du temps, il le passerait avec Willow, au lit, à regarder des films ou de séries télévisées, à lire, à s’aimer. « Tu as une idée de quand tu auras ton congé ? » Demanda-t-il, réalisant qu’il avait encore un tas de questions non répondues. Il retournerait voir l’infirmière, si jamais Willow ignorait tout autant sa situation.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyLun 17 Oct 2016 - 15:42



   
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I
l hocha la tête à mes paroles sensé le rassurer. Je voyais bien qu’il était inquiet. Son regard, ses geste parlaient pour lui. J’avais moi-même eu très peur mais je me disais surtout que ça aurait bien pu être beaucoup plus sérieux que ça. Je refusais simplement d’y penser. Imaginer, ne serais-ce qu’un instant, que j’aurais pu le perdre me statufier sur place. Il avait prit tellement de place dans ma vie en si peu de temps que j’avais le sentiment que tout mon univers tourner autour de lui. «Est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour aider ? » Me demanda t-il, toujours aux petits soins avec moi. J’étais vraiment contente qu’il soit là. Je crois que j’aurais déteste affronter l’hôpital toute seule. Je toussais légèrement. Ma gorge me sembla être en feu, sûrement du à la poussière provenant des débris tombant sur le sol alors que j’étais immobilisé par terre. « Je voudrais … un peu d’eau s’il te plait. » Dis-je, difficilement. « Pour le reste, j’ai juste besoin que tu sois là, avec moi. » Lui avouais-je en le regardant dans les yeux. Son unique présence à mes côtés m’aider beaucoup. Elle m’aidait à être positive, à m’éviter de paniqué et, même si ça pouvait sembler totalement dingue, sa présence m’apaisé mieux que n’importe quel antalgique qu’on pourrait me donner. On finit par appeler les infirmières afin d’avoir les dernières nouvelles. J’en avais pas vraiment envie, préférant de loin rester avec August mais il fallait quand même que je sois au courant de mon été. De ce que je voyais le plus important été ma jambe mais il y avait peut-être autre chose qu’on ne voyait pas. En attendant que quelqu’un réponde à notre appel, je fis signe à August de me rejoindre sur le lit. «T’es sûre ? » Je hochais la tête, sur de moi. « Oui je suis sur. Je ne vais pas me briser par ce que tu viens près de moi. Si tu crois qu’une quelconque blessure m’empêchera d’être avec toi, tu te trompe champion. » Je lui souris et réitérais mon invitation. J’avais besoin qu’il soit près de moi. Je me fichais pas mal que cela soit possible ou pas. Il prit place à mes côtés, avec d’innombrables précautions pour ne pas me faire mal. Une fois qu’il fut installé, je posais directement ou presque ma tête sur son épaule, soupirant d’aise maintenant que j’étais tout contre lui. «J’ai eu tellement peur … quand j’ai reçu l’appel te concernant j’ai … j’ai imaginé le pire. » M’avoua t-il en soupirant. Je fermais les yeux quelques secondes avant de venir pendre sa main dans la mienne, la serrant fort, les yeux larmoyants. « Je sais … Je suis désolée. J’ai eu peur aussi. Mais c’est pour toi que je m’inquiétais. » Soufflais-je, retenant difficilement mes larmes. J’avais encore tellement de chose à lui dire et c’était sûrement son cas aussi mais on fut interrompu par l’infirmière. Elle fit alors un rapport complet sur mon état physique. Elle était plutôt rassurante mais cela ne m’empêcher de m’en faire pour la suite. Je voulais me remettre et oublier tout ça dans les bras de l’homme que j’aime. On la remercia chacun son tour puis elle repartit, nous laissant à nouveau seuls. Je vis l’inquiétude sur le visage de Gus et je tentais de dédramatiser les choses. Oui, ce n’était pas la joie mais j’irais bien. «Et je vais m’assurer que ça reste ainsi quand tu seras de retour à la maison. » Je souris légèrement devant ce ton autoritaire. « Je vais prendre quelques journées de congé jusqu’à ce que tu sois capable de te déplacer un peu. » J’avais envie de lui dire que ce n’était pas la peine mais premièrement, je crois pas qu’il me laisse vraiment le choix et de deux, égoïstement, oui, je serais plus qu’heureuse qu’il reste avec moi. Sans compter qu’effectivement, je risquais d’être pour un moment limité dans mes déplacements. Je me mordillais la lèvre. « D’accord … Tu seras sexy en infirmier. » Je le regardais dans les yeux avant de venir glisser mes doigts dans ses cheveux. J’adorais faire ça sans que je sache d’ou me venais cette envie. «Tu as une idée de quand tu auras ton congé ? » Me demanda t-il. Je secouais la tête. « Non. Je pense néanmoins que je vais rester en observation quelques jours, le temps qu’ils s’assurent que tout est bon. » Dis-je en haussant les épaules. «Mais j’espère que ça ne va pas duré longtemps. Je déteste les hôpitaux … » Soupirais-je,  voulant déjà rentrer chez moi, avec August. Je me redressais un peu, observant August. « Toi ça va ? Tu n’a rien ? Tu étais à l’abris ? » Lui demandais-je même si il ne semblait souffrir d’aucune blessure, ce qui me rassuré grandement.  
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyJeu 20 Oct 2016 - 2:44

« Je voudrais … un peu d’eau s’il te plait.» Dès que Willow lui demanda de l’eau, August s’affairant à sa tâche, comme s’il avait finalement trouvé un but à sa vie. Ou plutôt une raison d’être pour Willow. Sans doute que seul son amour aurait suffi, mais il cherchait par tous les moyens de lui faire comprendre qu’il était là pour rester. Les paroles qu’ils s’étaient échangées, n’en étaient pas de celles qui s’envolent dans les airs avec la poussière pour ne plus jamais revenir chanter à son oreille. August lui dirait, encore et encore, à quel point il tenait à elle et, un jour, bientôt peut-être, à quel point il l’aimait. Le trentenaire n’avait pas envie que ce ne soit qu’un doux passage avant d’ouvrir d’autres portes, il n’avait pas envie que leur amour soit éphémère, il n’avait pas envie que les secondes s’écoulent plus rapidement pour mieux les séparer. August allongerait ces secondes, les transformerait en minutes, en heures, en journées puis en années. Années, après années, après années. C’était sans doute précipité, c’était sans doute la fougue du commencement, mais August était sincère lorsqu’il se montrait présent pour elle, pour le temps à venir. Il revint finalement de la petite salle de bain de chambre avec un verre d’eau, puisqu’une machine se trouvait à l’intérieur, et il aida la jeune femme à boire, à coups de petites gorgées. « Pour le reste, j’ai juste besoin que tu sois là, avec moi. » Elle le regardait droit dans les yeux, comme si elle avait réellement besoin de se montrer convaincante. « Je suis là. Je ne vais nulle part. » Murmura-t-il avec un mince sourire alors qu’il peignait ses cheveux de ses doigts, avec une douceur extrême.

Ils se décidèrent finalement à appeler l’infirmière, et Willow profita de l’attente pour lui demander de s’installer à ses côtés. Évidemment, August se montra encore une fois hésitant et inquiet, désapprouvant déjà cette requête. « Oui je suis sûr. Je ne vais pas me briser par ce que tu viens près de moi. Si tu crois qu’une quelconque blessure m’empêchera d’être avec toi, tu te trompes champion. » Cette autorité émanant de Willow le fit rit plus qu’autre chose. Il ne répondit rien, sachant de toute façon fort bien que sa copine ne reviendrait pas sur sa décision. Parfois, il fallait accepter de perdre une bataille pour gagner la guerre. La guerre pour la guérison de Willow, si on veut. Il se doutait bien que c’était tout ce qu’elle désirait aussi, mais peut-être que son cœur parlait plus fort que la raison, parfois. C’était le cas d’August aussi, et c’était exactement pourquoi il s’inquiétait autant. Il avait si peur que Willow aggrave sa situation, d’une manière ou d’une autre, et il l’aimait trop pour que cela se produise. D’ailleurs, il lui fit part de toute la peur qui l’avait envahi lors du séisme. Par rapport à elle, par rapport à cet appel reçu de l’hôpital. « Je sais … Je suis désolée. J’ai eu peur aussi. Mais c’est pour toi que je m’inquiétais. » Il secoua la tête. « Tu n’as pas à t’excuser. Ce qui s’est passé n’est la faute de personne. » Ni des Kuku Yalanji, ni de ceux qui n’avaient pas voulu y croire, ni de qui que ce soit. C’était une catastrophe naturelle. Un bien malheureux chaos.

L’infirmière arriva, mais quitta bien vite la chambre dès que toutes les informations eurent été données. De un, elle avait sans doute bien du pain sur la planche et de deux, elle avait sans doute bien vite remarqué qu’elle était entre de bonnes mains et qu’elle pouvait leur laisser leur intimité, maintenant. De toute façon, seul le temps guérirait Willow, maintenant. À coups d’antidouleurs, pour aider, bien sûr. August confia à la jeune femme qu’il prendrait quelques journées de congé afin de s’assurer de son bien-être dans le logement.  « D’accord … Tu seras sexy en infirmier. » August rit, se sentant plus léger maintenant qu’il savait que la situation de Willow n’était pas grave. Qu’elle irait bien. Ils s’en sortiraient, ensemble. « Je pourrais m’acheter un costume, avec la petite jupe courte, en latex blanc, tu aimerais ? » Demanda-t-il d’une douce voix, presque un murmure, en souriant. Puis, reprenant un moment de sérieux, il demanda à Willow si elle était au courant de sa date de sortie d’hôpital. « Non. Je pense néanmoins que je vais rester en observation quelques jours, le temps qu’ils s’assurent que tout est bon. Mais j’espère que ça ne va pas duré longtemps. Je déteste les hôpitaux … » Il hocha la tête. « Je déteste aussi. Et puis, ils ne me laisseront pas passer les nuits ici, avec toi. J’ai hâte de pouvoir être là, dès que tu as besoin. Chez nous. » Dit-il, mettant du poids sur ses dernières paroles, parce qu’ils n’avaient même pas eu le temps de réellement profiter de ce chez-soi qu’ils occupaient en couple, maintenant. Le mois avait été si mouvementé, et voilà que c’était encore pire. « Toi ça va ? Tu n’as rien ? Tu étais à l’abri ? » Demanda-t-elle en le scrutant du regard. Le professeur secoua la tête. « Je n’ai rien, rien du tout. J’étais à l’école, en cours. Tous les élèves vont bien aussi. Plus de peur que de mal, là-bas. » Ils se trouvaient loin de l’épicentre, heureusement. Quelle tristesse c’aurait été, tous ces enfants, prisonniers des décombres. Willow était déjà une victime de trop, il n’osait même pas imaginer comment il se serait senti si ses étudiants avaient aussi été blessés, ou pire, tués. « Il y pas mal de dégâts en ville. Bowen va mettre un temps à se reconstruire. » August pensait aux murales, certaines abîmées, gâchées par le séisme. Ces murales qui, pour lui, marquaient tant d’épisodes de l’histoire mais, aussi, le début de son histoire avec Willow. Il travaillerait d’arrache-pied pour aider à tout refaire.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyLun 24 Oct 2016 - 15:23



   
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A
peine avais-je formuler ma demande, qu’il se levait pour y répondre. J’étais si reconnaissante à la vie de m’avoir mis sur le chemin de cet homme. Je sais bien que je m’emballe, que je laisse mon cœur parlait plus que ma raison mais je sens, au plus profond de moi, que ce qu’on vit lui et moi n’est pas fait pour n’être qu’une passade. Ce n’est pas non plus écrit que cela durement toute la vie mais ce que je sais c’est qu’en quelques semaines à peine, je tiens plus à lui qu’a aucun autres hommes ayant partagée ma vie. Même ceux avec qui j’avais eu plusieurs années de relation. Je refusais d’imaginer qu’un jour August ne ferait plus partie de ma vie. Et peu importe que cela semble, aux yeux des autres, totalement dingue et précipité, je sais que je serais capable de faire n’importe quoi pour lui. Il alla donc me remplir un verre d’eau avant de revenir près de moi et de m’aider à boire, avec des gestes toujours plus doux et appliqués. L’eau glissant dans ma gorge me fit beaucoup de bien. « Merci. » Dis-je difficilement même l’eau m’avait fait du bien. « Je suis là. Je ne vais nulle part. » Me dit-il après que je lui ai dis que sa présence seul à mes côtés m’aider déjà beaucoup et que je n’avais, pour le moment, envie de rien d’autre. Un sourire s’afficha sur ses lèvres tandis qu’il glissait ses doigts dans mes cheveux, faisant parcourir mon corps de frissons. Je fermais quelques secondes les yeux, m’abandonnant à ces gestes tendres. Je souris en les ouvrant pour le regardant. « Tant mieux. J’ai besoin de toi. » Soufflais-je, refusant de me laisser aller à la fatigue.
On décida ensuite d’appeler une infirmière pour avoir les dernières informations sur mon état. En attendant, August prit place à mes côtés après hésitation. Il me raconta alors combien il avait eu peur pour moi. J’en m’en excusais auprès de lui, même si j’avais conscience que ni lui ni moi n’aurions pu prédire ce qu’il allait se passer. Je lui disais aussi que j’avais également eu très peur pour lui. Je n’avais d’ailleurs pensée qu’a lui. «Tu n’as pas à t’excuser. Ce qui s’est passé n’est la faute de personne. »Je souris, hochant la tête. « Je sais mais j’aurais voulu t’éviter cette frayeur. » Lui dis-je. « Mais bon, c’est finit maintenant n’est ce pas ? » Lançais-je, pas vraiment sur. Des répliques étaient toujours possible. Elles étaient même parfois plus puissantes encore. L’infirmière arriva peu après. Elle fit un rapide compte rendu et repartit, devant vaquer à ses occupations. Après tout, je ne devais sûrement pas être la seule personne à avoir besoin d’elle. Surtout avec le tremblement de terre.
August m’informa qu’il comptait bien s’occuper de moi durant les prochains jour. En d’autres circonstance j’aurais tout fait pour qu’il ne change pas son programme à cause de moi mais là, je dois bien avouée que savoir que je ne serais pas seule était un soulagement. Je me promettais néanmoins que de ne pas être trop égoïste de faire en sorte qu’il reprenne rapidement ses habitudes. Il aurait beau être un super infirmier sexy, je m’en voudrais si devait renoncer à certaine chose, même pour quelques jours, à cause de moi. «Je pourrais m’acheter un costume, avec la petite jupe courte, en latex blanc, tu aimerais ? » Me demanda t-il doucement avec un beau sourire sur ses lèvres. Je pouffais légèrement de rire. « Je préférerais une blouse sans rien dessous comme tenue ! » Dis-je en me mordillant la lèvre, amusée. Rire me fit du bien et permis de me libéré un peu de la tension que j’avais accumulé sans vraiment m’en rendre compte. Il chercha ensuite à savoir si je savais quand je pourrais rentrée chez moi. Chez nous. Malheureusement, je n’en avais aucune idée et après avoir parler avec l’infirmière j’avais comme l’impression que cela ne serait pas pour demain. Ce qui ne m’arrangeait pas. Je détestais les hôpitaux. J’aurais tous donné pour que August me ramène mais je savais bien que ce n’était pas prudent. «Je déteste aussi. Et puis, ils ne me laisseront pas passer les nuits ici, avec toi. J’ai hâte de pouvoir être là, dès que tu as besoin. Chez nous. » Toujours présent pour moi. Je le regardais. « Moi non plus j’ai pas envie que tu partes mais bon … Espérons que ça ne durera pas longtemps et que je puisse vite rentrée à la maison. » Dis-je avec une moue triste à l’idée qu’il allait devoir partir à la fin des heures de visites.
Je demandais ensuite de ses nouvelles. Comment allait-il ? Ou était-il pendant le tremblement de terre. La peur inondant mes veines alors même que je l’avais devant moi me poussée à enchaîner les questions en ne lui laissant pas le temps de répondre. «Je n’ai rien, rien du tout. J’étais à l’école, en cours. Tous les élèves vont bien aussi. Plus de peur que de mal, là-bas. » Je hochais la tête, rassurée. « Tant mieux. » J’étais vraiment heureuse qu’il n’ait rien eu et que ses élèves non plus. Je sais combien ils comptaient à ses yeux. «Il y pas mal de dégâts en ville. Bowen va mettre un temps à se reconstruire. » Délicatement, je venais glisser ma tête dans son cou, tremblant légèrement. « Cela doit être le chaos, là, dehors … » Dis-je en secouant la tête, refusant d’imaginer les dégâts en ville. J’espérais néanmoins que les victimes n’étaient pas trop nombreuse. C’était un tel choc pour toute la ville. August avait raison. Il nous faudrait à tous un moment avant que les choses ne redeviennent à la normale si elle le peuvent. Je le regardais, les yeux vitreux à cause des médicaments. Soudain mes yeux se remplirent de larmes. « J’ai eu si peur si tu savais ! J’ai cru que … » Commençais-je avant d’éclater en sanglots, m’accrochant à lui de toute mes maigres forces.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyMer 26 Oct 2016 - 0:51

« Tant mieux. J’ai besoin de toi. » Avoir besoin de lui. C’était la première fois qu’on le lui disait de cette façon. C’était un grand rôle à assumer, certes, mais devant Willow, ce n’était même pas une tâche, même pas un lourd fardeau à porter. Au contraire, il se sentait léger maintenant qu’il savait qu’elle comptait sur lui pour être là, pour l’aider, la soutenir et l’épauler. L’aimer, aussi, même si ces mots n’étaient pas encore dits avec la fluidité des vieux couples mariés. « J’ai besoin de toi aussi, alors rétablis-toi vite. » Il lui fit un clin d’œil. Il espérait réellement que Willow ne conserverait pas de séquelles de ses fractures et de son temps passé au lit. Peut-être que psychologiquement, aussi, le traumatisme laisserait des traces. Elle avait beau avoir l’air en forme, là, une fois à l’extérieur dans ce monde qui n’avait pas su la protéger, il était possible que Willow ressente une certaine peur. Que d’incertitudes se présentaient à eux, alors qu’ils faisaient du sur-place dans le brouillard. Heureusement qu’ils étaient là l’un pour l’autre, main dans la main. August partagea à sa copine toute la peur qu’il avait ressentie lors de la réception de l’appel de l’hôpital. « Je sais mais j’aurais voulu t’éviter cette frayeur. Mais bon, c’est fini maintenant n’est-ce pas ? » August hocha la tête. Ça ne servait à rien de ressasser les souvenirs de la frayeur, malgré qu’ils soient si récents. Ils pouvaient déjà les mettre derrière eux, parce qu’ils allaient bien tous les deux. Ils s’en étaient sortis, chacun de leur côté. « Oui, c’est terminé. Le pire est passé, maintenant, il faut se concentrer sur ta guérison. Ce ne sera pas facile non plus, par moment, mais je serai là cette fois. Ok ? » Dit-il en continuant de caresser ses cheveux avec un sourire bienveillant. Il n’avait pas su être à ses côtés lors du séisme, mais il serait là pour l’accompagner dans sa convalescence. C’était ce qu’il avait de mieux à donner, mais il donnerait le meilleur de lui-même pour Willow.

Ils divaguèrent pendant un moment sur la tenue d’infirmier qu’August porterait pendant les quelques jours de congé qu’il prendrait pour rester auprès d’elle. Cela faisait du bien de rire, ça changeait des pleurs, des cris et de l’inquiétude qui se faisaient entendre à l’extérieur. Même dans l’hôpital, avec tous les blessés et les décès constatés, l’ambiance était des plus lourdes. Mais seul le rire de Willow arrivait à chasser les tourments d’August. « Je préférerais une blouse sans rien dessous comme tenue ! » August arqua un sourcil, prenant un air coquin, réagissant à elle qui se mordillait la lèvre. Il jeta un coup d’œil à la porte fermée, et au couloir vide qu’il apercevait par la fenêtre. Puis, il regarda de nouveau sa copine. « Tu sais, en ce moment, c’est toi qui a une petite robe d’hôpital avec rien en-dessous … » Releva-t-il en baissant les yeux vers le col ouvert de la blouse. « Faudrait pas me donner des idées … » Dit-il avant de rire et de se pencher pour embrasser Willow. Bien franchement, si August avait aussi peur de toucher la jeune femme de peur de lui faire mal, ce ne serait forcément pas maintenant qu’il essayerait quoi que ce soit de plus.

Ils parlèrent ensuite de l’éventuel congé de Willow, qui ne serait certainement pas pour ce soir, vu son état et les dires de l’infirmière. August n’avait franchement pas envie de dormir seul avec tout ce qui s’était passé aujourd’hui, mais il n’aurait pas le choix. Sans doute resterait-il éveillé toute la nuit, peut-être à la rhumerie pour constater les dégâts et remettre en ordre ce qui avait subi des dégâts. « Moi non plus j’ai pas envie que tu partes mais bon … Espérons que ça ne durera pas longtemps et que je puisse vite rentrer à la maison. » August hocha la tête, tout aussi déçu qu’elle par la situation. « De toute façon je serai ici à la première heure demain matin. Avec les médicaments, tu tomberas comme une roche dès que je serai parti, et à ton réveil, je serai là. » Du moins, il l’espérait. Si Willow passait une mauvaise nuit à se réveiller à tout bout de champ, alors il s’en voudrait de ne pas être là pour l’aider à passer le temps ou à retrouver le sommeil. Bref, August lui parla d’où il se trouvait lors du séisme, du fait que les enfants allaient bien et que lui aussi s’en était tiré sans une seule égratignure. Au moins un des deux qui avait eu de la chance. « Cela doit être le chaos, là, dehors … » August eut comme réflexe de lever la tête vers la fenêtre, même si d’ici il n’apercevait que le ciel, le ciel bleu malgré toute la poussière qui flottait dans l’air. « Je ne veux même pas connaître l’ampleur des dégâts … » Là, ils étaient à l’hôpital, protégés des images horribles. Mais des personnes avaient perdu la vie, d’autres leur maison, leurs proches, leurs commerces. Bowen était en deuil, et August ne savait même pas encore à quel point. « J’ai eu si peur si tu savais ! J’ai cru que … » Willow éclata en sanglots, laissant enfin le surplus d’émotions sortir d’elle. Elle s’était montrée forte jusqu’à maintenant, mais elle était humaine, tout comme August. Il fallait que le stress, l’angoisse, s’évacuent. August l’entoura de ses bras, prenant soin de ne pas lui faire mal, et l’embrassa sur le dessus de la tête. « Shh, shh, ça va Willow, tout va bien. Tu n’as plus à avoir peur, c’est fini. » Il la caressait, la balançant tout légèrement avec lui. « C’est pas un séisme qui va nous séparer. » Dit-il avec une pointe d’humour pour dédramatiser, même si l’heure n’était plus vraiment aux rires. « Je t’aime, Willow. » Dit-il en s’arrêtant et en la regardant, le cœur serré, le regard brillant.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyDim 6 Nov 2016 - 19:20



   
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vec August tout près de moi, je me sentais déjà beaucoup mieux. Bien sur les blessures physiques étaient là, bien visible mais elles finiraient par partir. Il m’apaisait et savoir qu’il ne comptait pas m’abandonner, même si je ne l’avais jamais pensée, me rendait le sourire. J’avais besoin de lui. Un besoin presque vital. Je vivais, avec et grâce à lui, des choses dont je ne pensais pas avoir droit. Je pensais que ma dernière relation était une belle relation, de celle qui compte mais j’étais dans le faux. En à peine un clignement d’œil, ce que je vivais avec August était plus fort que toute autre chose. «J’ai besoin de toi aussi, alors rétablis-toi vite. » M’implora t-il avec un clin d’œil. Je souris. « Promis. » Lui dis-je. Je n’aurais voulu personne d’autre à mes côtés en cet instant. Même mes parents. Je finis par m’excuser. Je ne savais pas véritablement pour quelles raisons. Après tout je n’étais pas responsable du tremblement de terre mais je m’en voulais de lui avoir fait une tel peur. Je sais que si les rôles avaient été inversé, je serais morte d’inquiétude. J’essayais de me raisonner en me disant que c’était finit, que j’étais en sécurité, avec l’homme qui fait battre mon cœur. Rien de grave ne pourrait m’arriver. August se fit rassurant en confirmant d’un hochement de tête. «Oui, c’est terminé. Le pire est passé, maintenant, il faut se concentrer sur ta guérison. Ce ne sera pas facile non plus, par moment, mais je serai là cette fois. Ok ? » Me dit-il en me caressant les cheveux. J’étais tellement bien et apaisé par son geste que j’aurais ronronner tel un chat. Je fermais d’ailleurs les yeux quelques secondes. Je levais ensuite les yeux vers lui, hochant la tête. « On oubliera tous ça ensemble. » J’esquissais un faible sourire, convaincue que tout irait bien si je pouvais compter sur lui.
Pour détendre l’atmosphère, je m’amusais à rebondir sur le désir d’August de jouer les infirmiers pour moi. La tenue allant avec devait bien être obligatoire non ? Rire me faisait du bien. Cela chassait les souvenirs. Je lui suggéré donc une blouse sans rien dessous comme tenue. C’était une bonne idée selon moi ! Je ris doucement en regard le regard mi-lubrique mi-bienveillant. «Tu sais, en ce moment, c’est toi qui a une petite robe d’hôpital avec rien en-dessous … »  Me fit-il remarquer en glissant un regard sur mon décolleté. Je rougis jusqu’au pointes de mes oreilles tout en faisait un « o » avec mes lèvres. «Faudrait pas me donner des idées … » Dit-il en riant avant de se pencher pour m’embrasser. Je répondis à son baiser avec envie. En une secondes je n’étais plus sur un lit d’hôpital mais dans notre bulle à August et moi. Celle dans laquelle on se réfugiait dès qu’on était ensemble et qui nous coupait du monde extérieur. A bout de souffle une fois nos lèvres détachées, je pouffais de rire. « J’aime bien tes idées moi. » Remarquais-je avec une moue angélique dont il ne résisterait pas.
On aborda ensuite ma sortie et mon retour à la maison. Cela ne serait malheureusement pas pour tout de suite et je redoutais déjà de me retrouver seule cette nuit. Je n’avais pas le choix. August ne pouvait pas rester et même, je n’aurais pas voulu qu’il dorme inconfortablement dans ma chambre. Cela aurait été égoïste de ma part. Je vis bien clairement que lui n’avait pas non plus envie de partir. «De toute façon je serai ici à la première heure demain matin. Avec les médicaments, tu tomberas comme une roche dès que je serai parti, et à ton réveil, je serai là. » Je hochais la tête. « Oui. Ca va aller t’en fais pas. Garde quand même ton téléphone près de toi d’accord ? » Lui dis-je, presque suppliante. Je l’interrogeais alors sur le séisme en lui-même et comment il avait vécue les choses. Il me rassura en me disant qu’il avait été en sécurité. J’étais soulagé mais on s’accorda sur le fait que les dégâts en ville devaient être conséquence. En reparlant de tout ça, une vague d’angoisse que j’avais tenté de contenir depuis que j’avais ouvert les yeux déferla sur moi. Je craquais alors dans les bras d’August. J’avais voulu être forte et maintenant toutes les émotions me revenaient en pleine figure semblant être encore plus forte. J’avais eu si peur. Peur de mourir, peur qu’il arrive quelque chose à August ou à mes amis. August m’entoura de ses bras pour me calmer. «Shh, shh, ça va Willow, tout va bien. Tu n’as plus à avoir peur, c’est fini. » Ses paroles rassurantes m’aidaient mais toute ces émotions devaient sortir et j’avais du mal à les contenir pour le moment. «C’est pas un séisme qui va nous séparer. » Me dit-il, ironisant. J’esquissais un sourire entre mes pleurs et mes sanglots tout sauf charmant. « Je t’aime, Willow. » Mon cœur s’arrêta un instant et mes yeux trouvèrent les siens qui m’observaient intensément. Je le regardais, me perdant dans ses yeux. « Je t’aime aussi August. C’est peut-être complètement dingue mais c’est ce que je ressens au plus profond de moi. » Je glissais mes doigts sur mes joues pour essuyer les larmes.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptySam 26 Nov 2016 - 19:42

Oublier, August ne pensait pas en être capable, à moins que ce soit sa mémoire qui lui fasse défaut encore une fois comme séquelle de son accident l’an dernier. Mais la perte de souvenir se serait déjà produite, si ça devait être le cas. Il n’oublierait donc pas. Et tout ce dont August se souvenait, dans la vie en général, il s’y accrochait. Que ce soit de beaux ou de mauvais souvenirs. Des images rassurantes ou difficiles à encaisser. De cette façon, il gardait bien en vue ce qui était important, ce qui avait de la valeur à ses yeux. Et toute la peur qu’il avait ressentie en sachant que Willow s’était retrouvée à l’hôpital en raison du séisme lui confirmait que Willow était chère à ses yeux. Bien plus qu’il ne l’aurait prédit en ouvrant la porte de son appartement pour la première fois à cette jeune et nouvelle colocataire fraîchement partie de Sydney. Elle avait gagné son cœur plus rapidement que n’importe qui auparavant. Elle était là pour y rester. August se souviendrait toujours de cette journée bien précise parce qu’elle soulignait ce moment où il avait eu tellement peur de la perdre qu’il avait aussi réalisé à quel point il était éperdument amoureux d’elle. Ce n’était pas rien. « Je ne veux pas oublier. Parce que ça nous rend plus forts. Mais je veux bien passer à autre chose, ça, oui. » Il la regarda tendrement, avec un sourire. Son ton de voix était si doux que Willow ne pouvait pas avoir l’impression d’être contredite. August désirait seulement lui rappeler que chaque événement d’une vie permettait de se construire. Et eux se construisaient à deux, maintenant.

Une fois l’ambiance calmée et les idées remises en place, les deux tourtereaux s’amusèrent à blaguer sur la convalescence de Willow. August se promit de lui faire la blague de l’infirmier. Elle aurait bien besoin d’un peu de réconfort à un moment ou à un autre de ses longues journées de rétablissement. La jeune journaliste avait beau avoir un fort caractère et beaucoup de résilience, n’importe qui craquerait après autant d’immobilité, de repos et d’ennui. Il était bien placé pour le savoir, puisque sa convalescence de l’année dernière lui avait fait cet effet, lui qui était pourtant si positif dans tous les aspects de sa vie. August détourna l’attention de son hypothétique déguisement d’infirmier à lui et parla plutôt de la petite tenue d’hôpital actuelle de Willow. « Je ne pense pas que le personnel de l’hôpital aimerait bien mes idées, moi … » Et le corps blessé de Willow non plus. Même si la jeune femme était sexy peu importe son accoutrement, August savait bien que ce n’était pas raisonnable de s’emporter. La seule idée de lui donner un baiser sur les lèvres l’inquiétait, alors il n’irait certainement pas plus loin que cela. Pas ici, pas maintenant.

Ils parlèrent ensuite de l’éventuel retour de Willow chez eux, date qui leur était encore inconnue à cette heure-ci. Ce n’était pas plus grave, même si August n’avait pas envie de la laisser seule ici, il savait que c’était pour le mieux. Et puis, elle était entre de bonnes mains, il n’en avait aucun doute. Malgré que l’hôpital soit bien chargé en raison du séisme et de ses nombreux blessés, Willow était tout de même traitée aux petits soins. « Promis, je l’aurai à côté de moi toute la nuit. » Lui assura-t-il. Il changerait sa sonnerie de téléphone afin de la rendre la plus désagréable possible, question d’être bien certain de se réveiller si jamais elle appelait. « Appelle-moi pour n’importe quelle raison, d’accord ? Si tu te réveilles à 3h du matin et que tu t’ennuies, téléphone-moi, on s’parlera jusqu’à ce que tu te rendormes. » De toute façon, August se doutait bien qu’il ne trouverait pas le sommeil cette nuit. Déjà qu’il allait rarement au lit avant l’heure mentionnée, justement, les récents événements n’aideraient en rien son repos. Bref, comme la tension retombait peu à peu, les émotions de Willow commencèrent à se laisser aller dans tous les sens, incontrôlables. August tenta tant bien que mal de la consoler, de sécher ses pleurs. Dès qu’il prononça les mots si importants pour un jeune couple, Willow cessa de pleurer et leva la tête vers lui, se perdant en lui. Et lui en elle. Il sourit bêtement à sa réponse. « Soyons dingues à deux, alors. » Une infirmière passa sa tête à l’intérieur de la chambre pour leur indiquer que les heures de visite se terminaient dans quinze minutes, avant de repartir après qu’ils aient acquiescé. August regarda Willow de nouveau, un faible soupir s’échappant de ses lèvres. « Tu veux que je t’amène quelque chose pour demain ? Des livres, des films ? » Proposa-t-il.
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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyDim 4 Déc 2016 - 16:28



   
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L
a seule chose qui me faisait tenir le coup s’était la présence de mon chéri près de moi dans cette hideuse chambre d’hôpital. Il m’aidait à garder mon calme, à ne pas trop pensé à ce qui aurait pu se passait là-dehors, alors que la terre tremblait autour de moi. Maintenant qu’il était à mes côtés, on pouvait oublier ce qu’il s’était passé et avancer, ensemble. «Je ne veux pas oublier. Parce que ça nous rend plus forts. Mais je veux bien passer à autre chose, ça, oui. » Me dit-il en me regardant le plus tendrement du monde. Je n’étais pas dupe mais je lui souris, hochant la tête, me rangeant à son avis. « Tu as raison. Allons de l’avant alors. Tout les deux. » Lui dis-je, consciente malgré tout qu’il nous serait de toute façon difficile d’oublier totalement cette journée alors qu’il faudrait à la ville des jours voir des semaines avant que tout ne revienne à la normale. Après quelques minutes nous étions tout les deux rassurés et nous plaisantions sur ma convalescence. Cela faisait du bien de rire à nouveau après ses horribles dernières heures. August me parla ensuite de ma tenue, qui semblait-il lui donné des idées. Je ne sais pas si c’était le contre-coup de tout ça ou les médicaments qu’on m’avait donné mais elles me plaisaient ses idées. Elles étaient affreusement tentante en faite mais comme à son habitude, August était la voix de la raison et je devais bien avouer qu’il avait raison même si c’était loin de m’enchanter. «Je ne pense pas que le personnel de l’hôpital aimerait bien mes idées, moi … » Je soupirais avant de venir glisser mes doigts sur ses lèvres en le regardant. « Je sais … Je crois que les doses qu’ils m’ont misent sont trop fortes. » Lançais-je en gloussant en me remettant tout contre lui, ou j’étais le mieux au monde. Je n’aurais voulu être nul part ailleurs.
Je n’avais pas envie d’être seule, surtout pas à l’hôpital, mais plus le temps passait et plus je redoutais le moment ou August devra partir, rentrer chez nous, me laissant seule dans cette chambre jusqu’au matin. Je ne dis pas que je n’étais pas bien, j’étais sur qu’on s’occuperait bien de moi mais j’aurais vraiment aimé ne pas avoir à dormir toute seule. Je le rassurais avant de le supplier de garder son téléphone à proximité pour que je puisse le joindre. «Promis, je l’aurai à côté de moi toute la nuit. Appelle-moi pour n’importe quelle raison, d’accord ? Si tu te réveilles à 3h du matin et que tu t’ennuies, téléphone-moi, on s’parlera jusqu’à ce que tu te rendormes. » Je le regardais, me demandant comment j’avais eu autant de chance de tomber sur lui au moment exact ou j’en avais eu le plus besoin. Il était mon univers, mon oxygène à présent. Lui savait comme personne calmer mes angoisses, prendre soins de moi et me faire me sentir aimer et apprécier pour de bonnes raison. Jamais, de toute ma vie, je ne m’étais sentis aussi bien, en sécurité et aimée. Même si j’ai du chercher longtemps, j’en suis contente par ce qu’aujourd’hui, j’apprécie deux fois plus ce qu’il m’arrive. Je venais l’embrassais longuement, langoureusement, lui faisant ressentir tout l’amour que j’avais déjà pour lui. « Merci … » Soufflais-je, reprenant mon souffle et mes esprits. « Ce n’est pas que j’ai peur tu sais mais c’est juste que me retrouver seule dans une chambre comme ça, après tout ce qu’il s’est passé, ce n’est pas franchement rassurant. Savoir que tu ne seras qu’à un coup de fil m’aide beaucoup. » J’étais vraiment soulagée de savoir qu’au moindre soucis, je pouvais l’appeler et comme toujours, il trouverait les mots pour m’apaiser, me rassurer. Il était doué à ce jeu là et c’est pourquoi je tenais autant à lui. Mes insécurités fondaient comme neige au soleil avec lui.
Je finis par craquer, le flot d’émotion de la journée se faisant trop fort. Je m’en voulais de craquer comme ça, devant lui alors que j’avais tout pour être bien. J’étais en sécurité et avec l’homme que j’aime. Pourtant c’était plus fort que moi. Ses paroles rassurantes firent leur effet et mes pleurs se calmèrent petit à petit. Sa déclaration termina de m’achever, dans le bon sens. Je m’y étais pas attendu et ça ne rendait la chose que plus parfaite justement. Je devais être horrible à voir, yeux gonflé d’avoir pleurer, le corps recouvert d’échymoses et une tenue des plus saillante sur le dos. Pendant quelques secondes, ces paroles restèrent suspendue entre nous. Je finis par capter son regard que je ne lâchais plus comme il ne lâcha plus le miens, même alors que je trouvais enfin les mots pour lui dire que ses sentiments étaient partagée et plus encore même si c’était peut-être totalement dingue. «Soyons dingues à deux, alors. » Mon sourire était sûrement le plus grand dont j’étais capable. Ses simples petits mots étaient des promesses à un avenir commun que j’imagine incroyable.
Lorsqu’une infirmière passa la porte pour nous avertir de la fin des visites, je ne pu que grogner et m’accrocher plus fort à mon professeur d’histoire préféré. « nonn … nonnn » Grommelais-je contre lui avant de me redresser, prenant mon courage à deux mains. «Tu veux que je t’amène quelque chose pour demain ? Des livres, des films ? » Me demanda mon chéri après soupirer, l’air aussi enthousiaste que moi. Je réfléchis quelques secondes. « [color=#330033]Je veux bien oui ! Et mon ordinateur aussi. Il faut que je sois occupée pour que le temps passe plus vite. Puis prend-moi des affaires aussi s’il te plait. Pas question que je reste avec cette horrible chemise ! » Lançais-je, avec un air déterminée qui ne manquerait sûrement par de le faire rire. Je me tournais alors vers lui en soupirant. « Je ne veux pas que tu partes. » Rechignais-je en le regardant, puisant ma force dans son regard.
WILDBIRD


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MessageSujet: Re: Need you now | WILLUS   Need you now | WILLUS EmptyMar 20 Déc 2016 - 22:49

Willow était adorable et amusante, que ce soit l’effet des médicaments ou non, August était conquis à nouveau rien qu’à la regarder glousser de la sorte après leurs échanges qui laissaient place au désir. Évidemment, ce n’était que des paroles, pour le moment. Le jeune homme savait bien que ce n’était que dans les films que les patients et leurs proches se rapprochaient de la sorte. Non seulement la porte pouvait s’ouvrir à n’importe quel moment pour laisser place à une infirmière mais, en plus, Willow était loin d’être assez en forme pour faire des acrobaties, aussi légères furent-elles. « Rappelle-moi de te donner des doses aussi fortes quand on sera de retour chez nous … » Dit-il en riant lui aussi, plaisantant bien évidemment. August allait faire en sorte que Willow lâche la morphine le plus rapidement possible, pour ne pas lui créer une dépendance. Les risques étaient là, même si Willow était forte. Le temps de partir arrivait à grands pas, alors ils parlèrent de la façon de se rejoindre si jamais l’un ou l’autre avait besoin de se parler. C’était surtout Willow qui parlait de son angoisse de se retrouver seule, mais il était vrai que le professeur d’histoire n’avait pas envie non plus de la laisser seule ici pour la nuit. Même si elle était entre de très bonnes mains, de meilleures que celles d’August pour le coup, il aurait préféré pouvoir être à son chevet jusqu’à ce qu’on lui donne son congé. « Je sais, je comprends, Will, c’est pareil pour moi … avec toutes les peurs de la journée, j’aurais bien aimé être avec toi … » Mais les règles étaient les règles, d’ailleurs une infirmière ne tarda pas à venir les rappeler alors qu’ils venaient de vivre un moment des plus intimes, soit les premiers je t’aime tant attendus d’une relation. Ça donnait encore moins envie à August de partir, mais le côté responsable de l’homme prit le dessus pour proposer à sa copine de lui ramener ses effets personnels le lendemain matin. Willow, elle, grommelait contre l’épaule du professeur qui avait le cœur brisé de la voir ainsi. Elle soupira, reprenant le contrôle de ses émotions, et demanda à avoir des vêtements et son ordinateur. August fronça les sourcils. « Tu peux t’occuper autrement qu’en bossant, non ? » Il était lui aussi un accro au travail, pas pour rien qu’il avait deux boulots à temps plein presque, mais là elle était en convalescence. Il ne voulait pas qu’elle se fatigue pour rien. « J’dois partir … mais je serai pas loin … » Dit-il avec douceur en sortant son téléphone portable de ses mains et en le brandissant devant les yeux de sa douce. Il se pencha vers elle et l’embrassa sur les lèvres, puis sur le front. « Essaie de dormir, le temps passera plus vite. » Il se leva, ne put résister à l’embrasser une autre fois, et recula. « Je t’aime, à demain matin ! » Il lui sourit, serra sa main dans la sienne, puis s’en alla vers la porte, lui adressant un dernier regard bienveillant avant de s’éclipser, le cœur lourd.
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