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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)

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MessageSujet: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyMar 14 Fév 2017 - 15:22

Hello pussycat, i'm back
Jeremy & Lilas
You were right. I was a coward running away again, but everywhere I went, you caught up with me. So I had to come back.

Dix mois que je n’avais pas mis les pieds dans cette ville. Entre la mort de maman et ma grossesse, suivie de la venue de Mélodie dans ma vie, je n’avais pas pensé à la vie que j’ai laissé derrière moi en quittant l’Australie. A savoir Lily-Anaëlle –désormais mariée- et Concho –désormais largué par sa biatch- qui avait besoin de moi. Donc, je faisais le tour de cette ville pour aller voir les gens dans mon entourage, présenter mes excuses et foutre un peu le bordel. Tout le monde a une vie pépère et ce n’est pas parce que j’ai expulsé un être humain de mon corps que je suis pour autant devenue chiante comme la pluie. D’ailleurs en parlant de mec chiant, j’voulais savoir ce qu’était devenu le fameux Strauss. Le mec il est beau comme un dieu mais il est chiant comme la pluie avec sa blonde et je suis curieuse de voir s’il l’a enfin sauté et aussi s’il s’est un peu décoincé. Pis j’adore le faire chier. Mon passe-temps préféré. Emmerder Jeremy. Je laisse donc Mélodie à sa baby-sitter avant de mettre son numéro en composition rapide au cas où. De toute, j’me connais je vais l’appeler au moins dix fois avant d’arriver au club de strip-tease. Je me colle donc au volant de la voiture de Dean Winchester (mon bébé) et je conduis jusqu’au nord de Bowen où le beau brun a élu domicile.

Je me gare devant avant de fermer ma voiture pour enfiler mon fameux cuir et perchée sur des talons de douze, j’entre dans le club. Pas le temps d’aller au bar, de toute avec la maternité je ne bois plus, je me dirige vers le bureau de mon ex-ami, client, futur plan cul. Je n’ai même pas le temps de foutre mes mains sur la poignée qu’un des gorilles de Jeremy se colle devant moi. « Brutus, ça fait longtemps. Où est Néron ? » Ils sont tellement bêtes qu’ils ne comprendront pas la référence à Bernard et Bianca. Bande d’abrutis. « Le patron est occupé, me dit-il en croisant les bras sur sa poitrine. » Je touche ses muscles. « Mais dit donc, c’est que tu t’es pris pour Vin Diesel mon bichon ? Allez laisse-moi passer, me force pas à te faire mal. » Je fais mon sourire colgate et le gars soupire pour s’écarter en grommelant que Jeremy allait le tuer. « Brave Brutus. » Je passe à ses côtés pour ouvrir la porte. Tout en délicatesse et en grace, of course. « Salut chaton, j’t’ai manqué ? » Battement de cils, sourire carnassier. Ouep, je suis revenue.



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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyDim 19 Fév 2017 - 10:04



       

         
J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour.

You were right. I was a coward running away again, but everywhere I went, you caught up with me. So I had to come back.
Jeremy & Lilas
Les choses étaient redevenue calme depuis quelques temps. Mon court séjour dans le locaux de la police était depuis longtemps oubliée. Le club marchait toujours aussi bien, tout comme mon business annexe. J’étais plutôt content et fière. J’aurais du me douter que cela ne pourrait pas durée éternellement. Assis à mon bureau club, je m’occupais des commandes à passer en priorité. Il fallait être hyper vigilant. On ne devait manquer de rien. Que ce soit en alcool ou trucs pour mes danseuses. Il ne fallait qu’on manque de rien. Ce n’était pas vraiment super excitant comme boulot mais il devait être fait. Buddy comptait sur moi pour ne rien laisser au hasard. De mon bureau, j’entendais bien la musique et le raffut que faisait les clients mais il était estomper et j’avais appris à faire en sorte que ça ne m’empêche pas de travailler. J’entendis alors du ramdam devant ma porte. Je levais les yeux juste quelques secondes, me doutant mes gardes du corps feraient leur travail et empêcheraient quiconque de venir m’emmerder pour des broutilles. Ce n’est que quand j’ai vu la porte s’ouvrir dans un relatif fracas, que je posais le stylo que je tenais. Je fronce les sourcils et une chevelure rousse apparaît. Tiens donc. Une revenante. «Salut chaton, j’t’ai manqué ? » Me dit-elle, fidèle à elle-même. Un sourire qui en disait long sur les lèvres, des battements de cils prononcés. Je secouais la tête, esquissant un sourire alors qu’un de mes gars apparaissait dans l’embrasure de la porte. Il s’excusa mais c’était plutôt moi qui était désolé pour lui qu’il est du faire face à Lilas. « C’est rien. Tu peux nous laissés. » Il hocha la tête et ressortit, me laissant seul avec Lilas à la chevelure de feu. J’avais vraiment un truc avec les rousses … Je me levais et allais m’adosser à mon bureau, lui faisant face. «Je ne sais pas. A ton avis ? T’es quand même  partie comme une voleuse. » Lui dis-je, amusé, avant de glisser une main dans mes cheveux. Je la regardais. Elle n’avait pas changée. Enfin si, quelque chose en elle avait changé mais je ne saurais pas dire quoi. « Alors, que me vaut le grand plaisir de ta visite ? » Lui demandais-je, l’observant toujours. Si ma soirée promettait d’être chiante et monotone, avec Lilas de retour, cela serait plus un scénario apocalyptique qui s’écrivait. « Tu sais, tu devrais être plus gentille avec mes gars. Ils font simplement leur travail. » Je ris, sachant pertinemment qu’elle n’en ferait rien. Elle était comme ça. Ma Lilas.

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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyDim 19 Fév 2017 - 11:05

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Jeremy & Lilas
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Ça me fait bizarre de revenir voir Jeremy. Non pas que nous fussions particulièrement proches mais nous étions plus ou moins semblables. Bon hormis le fait qu’il ait un pénis et que j’ai un vagin. Certes, il restait mon client mais j’aurai pu rester chez moi et lui envoyer un mail. Seulement, j’avais décidé de remettre les pieds dans son antre du diable. Perchée sur mes talons, veste en cuir sur le dos et cheveux détachés, je devais faire une tête de plus que le commun des mortels. Les gardes du corps me fixent avec une œillade mauvaise. Ils ne m’avaient pas pardonné le ramdam que j’avais l’année passée. Non mais les gens sont tellement puérils avec leur rancune. Je force bien entendu le passage pour atterrir dans le bureau de Jeremy. Un de ses gardes du corps m’empoigne par le bras. « Hé mon gars, ôte tes sales pattes de ma veste ou je te réduis en pièces. » J’ai beau être une femme, je sais me battre. Je me retourne donc vers le patron des lieux. Rien n’a changé depuis mon départ. Je lui souris. « C’est rien. Tu peux nous laisser. » Le garde du corps grogne. « Ouais c’est ça Médor, retourne dans ton panier. » Je lâche un rire mauvais avant de me laisser tomber sur un siège en face de lui tout sourire. Les retrouvailles ne seraient pas comme celles avec Concho pour cause que je ne dirai pas à Jeremy pour Mélodie. Nope. Mieux vaut ne pas parler maternité avec ce genre de gars. J’allais devoir dire que j’avais des seins plus gros à cause des hormones. Je retire ma veste pour l’écouter me parler. «Je ne sais pas. A ton avis ? T’es quand même partie comme une voleuse. » Mon sourire s’élargit. Tiens tiens, il allait donc me faire une scène. Je hausse un sourcil. « J’avais à faire en France, dis-je en regardant mes ongles et prenant un air détaché. Affaires de famille et ça m’a pris plus de temps que prévu. » Je croise mes longues jambes. Puis, je plante mon regard dans le sien. « Alors, que me vaut le grand plaisir de ta visite ? » Je roule des yeux. « A vrai dire, je n’ai pas trop de raisons. Tu sais à quel point, je suis impulsive. » Je me lève donc pour retourner m’asseoir au coin du bureau tel Miss Fine. Je croise mes jambes, connaissant l’effet qu’elles font aux hommes. « Tu sais, tu devrais être plus gentille avec mes gars. Ils font simplement leur travail. » J’éclate de rire avant de passer ma main dans ses cheveux comme pour les ébouriffer. « Quoi ? Brutus et Néron, ils sont nuls. Procure toi un flingue c’est plus efficace. »


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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyLun 20 Fév 2017 - 11:35



       

         
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Evidement, Lilas a choisit de faire une entrée de celle dont elle a le secret. Elle apparaît dans mon bureau alors qu’un de mes gars la retient par le bras. Je secoue la tête, exaspéré et en même temps, je fois l’avouer, content de la voir. Elle ne ferait jamais rien comme les autres cette fille-là et c’était ce que j’appréciais chez elle. «Hé mon gars, ôte tes sales pattes de ma veste ou je te réduis en pièces. » Menace t-elle mon employé. Le pauvre n’avait pas de chance. Je crois que c’était aussi avec lui qu’elle s’était engueuler la dernière fois. Je lui demande de s’en aller. J’allais tenté de gérer au mieux la tornade rousse qui avait débarquée dans mon bureau. Il semble mécontent et je suis presque touché de sa loyauté mais il vaut mieux qu’il me laisse seul avec Lilas. «Ouais c’est ça Médor, retourne dans ton panier. » Dit-elle, mauvaise au possible. Je soupire alors qu’il finit par lâcher l’affaire et s’en aller. Le pauvre n’avait aucune chance avec elle. Elle aurait toujours le dessus. Un grand sourire amusée vient prendre place sur mes lèvres. Lilas n’avait pas changé et elle était un adversaire à ma mesure, ça c’était certain. Lilas vient s’installait sur un des siège en face de moi. Elle me demande alors si elle m’a manquée et évidemment comme toujours entre nous, je ne peux que lui répliquer une phrase acerbe. Elle était partie un peu comme une voleuse après tout et la voilà débarquant dans mon bureau comme une fleur. Son sourire s’agrandit. Evidemment. Ça l’amuse. «J’avais à faire en France. Affaires de famille et ça m’a pris plus de temps que prévu. » Me dit-elle, regardant ses ongles d’un air détachée. Je fronce les sourcils. Je trouve sa réponse bizarrement bien trop évasive. Cela ne lui ressemble pas. Elle croise ses longues jambes et accroche mon regard. Je soutiens son regard, amusé. « Que de mystère. Moi qui pensait qu’on se disait tout … » Lui dis-je, faisant mine d’être déçu. Alors qu’on se regard l’un l’autre, yeux dans les yeux, je lui demande la raison de sa visite, après si longtemps sans nouvelles. Elle roule des yeux comme si la réponse à ma question découlait d’elle-même. «A vrai dire, je n’ai pas trop de raisons. Tu sais à quel point, je suis impulsive. » Je souris. Ca oui, cela ne faisait aucun doute. Je l’observe se lever, venir s’asseoir sur le coin de mon bureau, me foutant, exprès j’en suis sur, ses divines jambes sous mes yeux. « Je suis sûr que je t’ai manqué. » Lançais-je, levant mes yeux de ses jambes vers son regard troublant. Je reste quelques minutes silencieux avant de lui faire remarquer qu’elle devrait être plus gentille avec mes employés. J’allais me retrouver sans protection si elle continuait. Elle éclate de rire avant de passer sa main dans chevelure de feu. J’aurais du m’en douté. «Quoi ? Brutus et Néron, ils sont nuls. » Je ne peux m’empêcher de pouffer en entendant les surnoms dont elle avait affublé mes gardes du corps. « Procure toi un flingue c’est plus efficace. » Je la regarde, jouant de mes doigts sur le bureau. « Qui te dis que je n’en ai pas déjà un ? » Lui fis-je remarquer, du tac au tac. Je finis par sourire, me reculant bien dans le fond de mon confortable fauteuil. « Alors, comment tu vas ma chère Lilas ? Tu as l’air en forme en tous cas. ».

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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyLun 20 Fév 2017 - 14:41

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Le garde du corps dégage et je pousse un soupir d’exaspération avant de reporter mon attention sur Jeremy. Il semble occupé sous une montagne de papiers. PDG d’une boite de striptease, on aura tout vu. Mais Jeremy fait partie de ce genre de mecs dangereux qui attirent toutes les filles. Je suis également concernée car il dégage quelque chose de sexuel. Je ne dirai pas que c’est le genre de garçon que je pourrais présenter à ma mère (elle ferait une attaque) mais pourquoi pas pour une nuit. A vrai dire, je m’étais déjà posée cette question il y a quelques mois avant mon départ. Comme pour paraitre poli, il me demande pourquoi je suis partie. Je hausse un sourcil. Depuis est-ce qu’il s’intéresse à ma vie ? « Que de mystère. Moi qui pensait qu’on se disait tout … » Je lâche un petit rire car c’est tout moi. Je pense même que la définition du mot mystère comporte mon prénom. Mon véritable prénom. Bon et si on l’achevait d’un coup ? « Ma mère est morte. » Premier coup de massue. « Elle m’a avouée sur son lit de mort qu’elle m’avait enlevée à ma famille quand j’avais 4 ans. » Second coup de massue. Je pense que je lui porterai le coup de grâce plus tard. En somme, je venais de dire à Jeremy un pan de ma vie qui était assez personnelle. On commence à parler de son personnel et je jette un coup d’œil à la porte avant de me lever pour aller m’asseoir sur les bords du bureau. Je croise mes longues jambes pour voir Jeremy les reluquer. « Je suis sûr que je t’ai manqué. » Je soupire. La réponse est que je n’en sais rien. Ce n’est pas comme si nous étions amis. Il était mon client. Ancien client puisque j’allais ranger mon costume de hacker au placard. Je le regarde dans les yeux. Qu’est-ce que je dois lui répondre ? La vérité. « Sans doute. Comment se porte ta blondasse ? » Il le sait que je suis possessive et jalouse de toute façon. Rousse au tempérament de feu qui lance des pics dès qu’elle en a l’occasion. Je continue de le regarder dans les yeux. Son beau regard de velours. Tandis qu’il continue à me parler de Brutus et Néron. On dirait deux chiots qu’on siffle à la première occasion. Je lui parle d’un flingue car c’est plus efficace que deux débiles qui ne savent pas se servir de leurs cerveaux. « Qui te dis que je n’en ai pas déjà un ? » Il se recule dans son siège et j’en profite pour glisser sur ses genoux. Après tout, je n’ai jamais eu aucune pudeur envers lui. « Arrête chaton, toutes les filles aiment les bad boy. Et je suis certaine que t’en as un. » Je baisse le regard vers son entrejambe en souriant. « Pardon, deux. » J’éclate de rire avant de passer ma main dans ses cheveux. Ils ont poussé en un an. Ça lui va mieux. « Alors, comment tu vas ma chère Lilas ? Tu as l’air en forme en tous cas. ». Sa chère Lilas ? Je hausse un sourcil en le regardant. Je suis crevée à cause d’un bambin d’un mois et demi qui pleure toutes les nuits. Je retire ma veste dévoilant une poitrine un peu plus grosse –merci la maternité- et je pose ma veste par terre. « Ils sont vrais avant que tu me demandes si je les ai fait refaire. » Très sympathique comme jeune demoiselle. « Je vais bien. Je suis venue telle une wonderwoman pour réconforter un ami qui venait de se faire plaquer. Et je me cherche un boulot honnête. Et toi, chaton ? Est-ce que t’as enfin conclu avec ta blonde ? » J’approche mon visage du sien. Tout près. Si près que je peux sentir son souffle. « Ou serais-tu devenu impuissant ? »


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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptySam 25 Fév 2017 - 13:53



       

         
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Lilas est retour. Je ne sais pas encore si je suis content ou pas et si c’est une bonne chose ou non. C’est compliqué. Lilas, et bien, c’est Lilas. Rien n’est jamais simple avec elle. La preuve. Elle disparaît pendant des mois et la revoilà, débarquant dans mon bureau comme une fleur. Je l’interroge, cherchant à savoir ou elle était et ce qu’elle avait durant cette absence, ce qui semble la surprendre. Elle ne semble pas décidée à parler, alors je joue les offensé. Elle rit. «Ma mère est morte. » Je la regarde, surpris. Pour le coup, je me suis fais prendre à mon  propre jeu et elle le sait. Je ne pensais pas que c’était quelques chose d’aussi sérieux et je me retrouve bel et bien comme un con, ce qui ne manquera pas de l’amusé, j’en suis sur. «Elle m’a avouée sur son lit de mort qu’elle m’avait enlevée à ma famille quand j’avais 4 ans. » Ok. Les choses prennent une tournure que je n’avais pas imaginé et je reste silencieux à la regarder, gêné et ne sachant pas quoi dire. Quelques secondes passent avant que je puisse lui parler. « Je suis désolé pour ta mère. Cela n’a pas du être facile d’apprendre tout ça et de la perdre ensuite. » Dis-je, sérieux. Moi je n’avais pas connu ma mère. Elle était morte en accouchant de moi et mon père me l’avait fait payer tout au long de mon enfance, avant que je ne sois capable de me tirer de là et de vivre ma vie, aussi merdique soit elle.
Elle vit s’asseoir sur mon bureau, ses jambes offerte à mon regard carnassier. Elle le fait exprès, je n’en doute pas une seule seconde. Taquin, je lui affirme que je sais que je lui ai manquée. Elle soupire. Pas vrai la réaction que j’attendais. «Sans doute. » J’esquisse un sourire. Au moins n’a t-elle pas réfuter violemment. Je prend ça comme une victoire. « Comment se porte ta blondasse ? »  Me demande t-elle, ses yeux dans mes miens. Je souris en entendant la jalousie dans ses mots, dans son ton. Je roule des yeux. « Ce n’est pas ‘ma’ blondasse, et je doute que tu t’en soucis réellement n’est ce pas ? » Je soutiens son regard. Je ne sais pas trop pourquoi, mais la savoir jalouse me met du baume au cœur.
On parle ensuite de Brutu et Néron, comme elle les appelaient, mes gardes du corps. Elle semblait prendre un malin plaisir à leur faire vivre un enfer dès qu’elle me rendait visite. Elle me dit alors qu’un flingue serait plus efficace. Elle n’avait pas tord. Pour ça que j’en avais un. Elle glisse de mon bureau sur mes genoux quand je me met au fond de mon siège. Je la regarde, esquissant un sourire en coin. «Arrête chaton, toutes les filles aiment les bad boy. Et je suis certaine que t’en as un. » Je souris et je la vois baisser son regard vers mon entrejambe. «Pardon, deux. » Elle éclate de rire et je lève les yeux en l’air, amusé. « Et ils ne manquent jamais leur cible. » Lâchais-je alors, ne pouvant pas la laisser prendre encore plus l’avantage maintenant qu’elle était sur mes genoux. Elle glisse ma main dans mes cheveux. Mon cuir chevelu me picote au passage de ses doigts. Je lui alors comment elle va, ma cher Lilas. Cette formulation lui fait froncer ses sourcils. Je souris. Elle enlève sa veste et m’offre son opulente poitrine. Elle semble d’ailleurs plus opulente que dans mes souvenirs. Peut-être que c’est sa tenue qui fait cette effet là. Elle semble lire dans mes pensées puisqu’elle ajoute une réplique de son cru. «Ils sont vrais avant que tu me demandes si je les ai fait refaire. » Je secoue la tête. . «Je vais bien. Je suis venue telle une wonderwoman pour réconforter un ami qui venait de se faire plaquer. Et je me cherche un boulot honnête. Et toi, chaton ? Est-ce que t’as enfin conclu avec ta blonde ? » Me dit-elle, répondant à ma question. Ainsi donc il y a un cœur qui bat dans cette plastique irréprochable ? Intéressant. Son visage se rapproche du mien. Nos lèvres se touchent presque, sa poitrine touche mon torse et nos souffles se mêlent. «Ou serais-tu devenu impuissant ? » Je tiquais. Elle me cherchait. Je le savais. Elle était douée pour ça d’ailleurs. Seulement elle ne serait pas la seule à jouer. Elle le savait aussi. Je ris. Mes mains viennent prendre son visage. Je la regarde, amusé. «T’es mignonne quand tu es jalouse, tu sais ? Je t’assure que tout fonctionne. » Lâchais-je, souriant, approchant mon visage encore plus prêt du siens, le touchant presque. J’esquissais un sourire en coin avant de lâcher son visage, reposant mes mains sur les accoudoirs. « Alors comme ça tu cherches du boulot ? Moi qui pensé que t’adorait ton ‘job’.  Je vois que y a eu pas mal de changement pour toi. En plus de tes plus gros seins. » J’esquisse un sourire mais je suis sérieux. « Si je peux t’aider, fais le moi savoir. » Lui dis-je. J’avais beau sembler être le pire connard du monde pour beaucoup. J’avais quand même un cœur et si elle avait besoin d’aide, et que je pouvais lui offrir, je n’hésiterais pas.

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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptySam 25 Fév 2017 - 17:29

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Jeremy & Lilas
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J’avais beaucoup d’affection pour Jeremy. Sans doute parce nous étions pareils dans le fond. Beaux, riches et en frôlant l’inégalité. J’étais hacker et lui dirigeait le réseau de drogues de Bowen. Comme quoi, on trouve de cette saloperie un peu partout. Je me souviens encore des soirées que j’ai faites avec l’élite française après la mort de ma mère. La coke trainait partout sur les tables et on se passait de l’ecstasy à tour de bras. Bien entendu, je n’en ai jamais pris. J’ai fumé un joint lorsque j’avais seize ans et je n’ai pas particulièrement appréciée le goût mais les gens ont de drôles d’addictions. Le sexe, la nicotine, l’endorphine ou encore la drogue. J’ai la mienne. L’adrénaline. Conduire ma voiture extrêmement vite, faire du saut à l’élastique ou constamment me mettre en danger. L’adrénaline. Jeremy, cependant, me surprend à s’inquiéter de mon départ. Je sais que je ne devrais pas lui dire mais pourquoi lui cacher ? Nous sommes tous les deux des hors la loi et je sais qu’il ne me trahira pas. Il n’a pas intérêt ou je vide ses comptes en un claquement de doigts et je balance toutes ses petites magouilles aux flics. « Je suis désolé pour ta mère. Cela n’a pas dû être facile d’apprendre tout ça et de la perdre ensuite. » Je hausse les épaules. Evidemment que ça n’a pas été facile puisque j’ai beaucoup fait la fête. J’ai couché avec pas mal de monde filles ou garçons. Et je suis tombée enceinte. Revenue à Bowen et à peine sur le territoire australien je faisais une tentative de suicide pour finir en Hopital Psychiatrique avec Jayden. 2016, année pourrie par excellence. Mais désolée Jeremy, je ne te montrerai pas ma figure humaine ce soir. Je préfère de loin passer pour une pétasse sans cœur plutôt que de passer pour la folle de service bien que les cicatrices soient encore visibles à mes poignets. « J’ai retrouvé ma véritable famille et appris que j’avais un grand frère. Gérer sa possessivité, ça ce ne fut pas facile. Sinon en ce qui concerne Jeanne, karma is a bitch. »

Je me levai pour aller m’adosser au bord du bureau en croisant mes jambes pour détailler Jeremy. Comment peut-on rester le même en un an ? Je n’en ai aucune idée mais il n’a pas pris une ride. Je demande des nouvelles de la fameuse Tiffany avec un ton cinglant. Je ne suis pas particulièrement partageuse. Bien que je ne considère pas Jeremy comme étant à moi puisque de toute façon, nous n’avons même pas couché ensembles mais je déteste les blondes. Sans doute parce que le fils de pute qui m’a mis enceinte s’est barré avec une blonde. « Ce n’est pas ‘ma’ blondasse, et je doute que tu t’en soucis réellement n’est-ce pas ? » Si les regards pouvaient tuer. Le mien aurait déjà assassiné Jeremy. Je finis par lever les yeux au ciel. « Effectivement. Je déteste les blondes. D’ailleurs, je n’ai aucune amie blonde. Je suis raciste envers ses pétasses sans cervelle. » J’avais dit tout ceci comme avec une voix plus rauque. Limite un grognement de félins. Je ne suis pas particulièrement partageuse. D’où ma possessivité avec Concho ou encore Jeremy. J’aime que les hommes qui sont dans ma vie ne voient que moi bien que je me doute qu’ils ne se sont pas serrés la ceinture pendant un an. Dix mois sans sexe pour ma part. Foutue grossesse.

Je finis par glisser sur ses genoux, croisant mes jambes immenses avant de passer une main derrière sa nuque pour la caresser distraitement. Encore heureux que je ne sois pas l’une de ses pouffiasses qui fait des manucures à tout bout de champ. On se met à parler d’armes et je pense à la mienne qui doit moisir au fond de mon sac. Alec avait fait un arrêt quand il l’avait trouvé mais bon j’ai un permis et j’aime me défendre. On ne sait jamais à quel client j’ai affaire. « Et ils ne manquent jamais leur cible. » J’éclate alors de rire. Quel petit présomptueux. « Et t’as une nouvelle cible en vue ? » Sourire carnassier, je passe une main dans ses cheveux. Je me sens comme un gros chat en train de jouer avec ma nourriture. Maintenant, il me restait à décider si j’allais manger Jeremy ce soir ou si j’allais encore le faire mariner. Je retire doucement ma veste en cuir. Vêtue d’un mini-short avec des collants et d’un débardeur, ce dernier offrait une vue plongeante sur ma poitrine. Je ne peux m’empêcher de remarquer le regard de Jeremy qui dérive. Je soupire en ajoutant l’authenticité. Après tout, j’avais demandé à mon médecin s’ils allaient rester comme ça. Réponse affirmative. J’avais bien dû gagner deux bonnets. Fort heureusement puisque j’étais une planche à pain auparavant. Je décide de pimenter un peu le jeu en m’approchant de Jeremy pour effleurer doucement ses lèvres et lancer LA remarque qui blesse tous les garçons. Il pose ses mains sur mon visage et je ne bouge pas. Je suis très douée pour réprimer mon désir. Bien que merde, dix mois. Et ce mec est un véritable appel au sexe. «T’es mignonne quand tu es jalouse, tu sais ? Je t’assure que tout fonctionne. » Je feule comme un tigre tandis qu’il repose ses mains sur les accoudoirs. Je le fixe tandis que ma main monte le long de son torse. « Je suis française, tu t’attendais à quoi ? Nous sommes possessifs. » Je ne perds pas mon temps à nier. Ma franchise m’en empêche. Ainsi que faire des minauderies. Ce n’est pas mon genre. Je suis plus du genre à attraper la souris et la regarder se débattre dans mes imposantes pattes avant de la garder captive jusqu’à temps qu’elle soit mûre. « Alors comme ça tu cherches du boulot ? Moi qui pensé que t’adorait ton ‘job’. Je vois qu’y a eu pas mal de changement pour toi. En plus de tes plus gros seins. » Je hausse un sourcil. Il est charmant. Je passe ma jambe pour finir à califourchon sur lui et prendre appui sur ses cuisses. « T’as pas idée à quel point ma vie a changé, dis-je de nouveau avec un sourire mauvais, je pense que tu serais choqué. » D’ailleurs, ça me fait penser que je n’ai pas de nouvelles de Jayden qui est occupée à garder Mélodie. Si je reviens et qu’elle ne dort pas, je l’assassine dans son sommeil. « Si je peux t’aider, fais le moi savoir. » Je regarde alors le bureau où je vois un bordel sans nom. Puis c’est comme si une petite ampoule s’allumait dans ma tête de surdouée. « Tu peux m’embaucher comme assistante. Ou dissimulatrice de faits compromettants si tu préfères. Comme tu sais, je suis très douée avec mes mains. » Je cille un peu sans dissimuler un certain amusement dans le regard. Alors, je me rapproche pour passer mes mains autour de son cou, mes cheveux effleurant son magnifique visage. « Par contre, je n’ai pas l’intention de me comporter comme les pauvres femmes que tu embauches à côté. Je resterai vêtue. » Je lui souris. « Je veux un contrat et un dîner d’affaires. Ou rencard comme tu préfères. Je n’écarte plus les cuisses le ventre vide. » Parce qu’on savait tous les deux qu’on allait finir dans le même lit mais j’aime qu’on me courtise un minimum avant.



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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptySam 25 Fév 2017 - 23:00



       

         
J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour.

You were right. I was a coward running away again, but everywhere I went, you caught up with me. So I had to come back.
Jeremy & Lilas
Quand j’ai commencé à m’en faire pour elle, à être sérieux, j’aurais du savoir que cela n’allait pas durée. Cela ne durée jamais longtemps le moment ou on pouvait entrapercevoir la véritable Lilas. Je comprenais ça. J’étais pareil qu’elle au fond. Pour ça qu’entre nous c’était … comme c’était. Elle haussa les épaules quand je lui être désolé qu’elle ait perdue même si apparemment, c‘était un histoire compliquée. «J’ai retrouvé ma véritable famille et appris que j’avais un grand frère. Gérer sa possessivité, ça ce ne fut pas facile. Sinon en ce qui concerne Jeanne, karma is a bitch. » Je la regardais, un peu déçu qu’on en revienne toujours au même point même si c’était, je le crois, forcément inévitable et qu’on final, on était simplement comme ça tout les deux. « Maintenant au moins, tu connais la vérité. » Lâchais-je en haussant les épaules, même si j’en conviens cela arrivé un peu tard et que le mal était déjà fait.
Elle vient sur mon bureau, ses jambes à damner sous mes yeux. Elle me regarde et je donnerais cher pour savoir ce qu’elle pense, là, tout de suite. Elle me parles alors de Tiffany. Ma blondasse comme elle l’appelle. Amusé, je lui dis que ce n’est pas MA blondasse, loin de là et que de toute façon, je ne pense pas me tromper en disant qu’elle s’en foutait pas mal en faite de Tiffany. Sa jalousie m’amuse. Il ne s’est rien passé entre nous même si c’est clair que cela ne dérangerait ni l’un ni l’autre si cela était le cas. Le regard qu’elle me lance ne m’amuse que plus encore. Elle finit par lever les yeux en l’air. «[color=#cc66cc]Effectivement. Je déteste les blondes. D’ailleurs, je n’ai aucune amie blonde. Je suis raciste envers ses pétasses sans cervelle. » Je me met alors à rire, levant les mains en l’air. « Wow, doucement la tigresse ! Je plains toutes les blondes de cette planète … » Clamais-je, amusé. Sa possessivité à mon égard gonfle un peu plus mon ego. Elle glisse ensuite de mon bureau sur mes genoux, réduisant encore un peu plus la distance entre nous. Lilas a tout du félin fondant sur sa proie, et sa proie, c’est moi. Elle me parle de mes gorilles, puis de flingue, tous ça en asseyant son petit jeu, essayant de m’attraper dans ses filets mais je suis une proie qui se débat avec ardeur, essayant de lui rendre coup pour coup. Elle fait des métaphores sur mon anatomie masculine et je la suis sur ce jeu là, lui assurant ne jamais raté ma cible. Elle éclate de rire et ce son fait plaisir à entendre. «Et t’as une nouvelle cible en vue ? » Ses doigts dans mes cheveux m’électrise. Je la regarde franchement, souriant. « Peut-être. Mais y a tellement de choix … Dur d’en choisir une seule, tu comprend ? » Dis-je, sachant très bien que ça ne risque pas de lui plaire. Je m’en fou. Elle veut jouer, je peux jouer aussi bien qu’elle.
Je demande alors de ses nouvelles alors qu’elle réduit toujours plus la distance, réduite maintenant à rien du tout, entre nous. Elle enlève sa veste et m’offre une vue imprenable sur sa poitrine plus généreuse que dans mes souvenirs, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Elle semble voir mon intérêt soudain puisqu’elle m’assure qu’ils sont vrais. Je reste perplexe. Il me semble vraiment plus … fournit que lorsqu’elle est partit. Elle me dit aller bien, être revenu pour soutenir un ami après une rupture. Je m’en étonne et me demande qui est cet ami même si je ne risque pas de lui posé la question. Elle me demande ou j’en suis avec ma blonde avant d’insinuer que je suis peut-être impuissant. C’est clairement pas quelque chose qu’un mec souhaite entendre mais je sais qu’elle me teste, qu’elle joue avec moi. Je m’amuse moi aussi en lui disant combien elle était mignonne quand elle était jalouse avant de la rassurer. Je n’avais aucun problème. Il ne manquerait plus que ça tiens …« Je suis française, tu t’attendais à quoi ? Nous sommes possessifs. » Je la regarde, esquissant un sourire en coin. « J’ai cru remarqué oui. » Je me demande alors comment elle réagirait en apprenant pour Zelda ou pour les autres. Je reviens alors sur ce qu’elle m’a dit plus tôt. Elle cherche un boulot honnête. Etre une pirate informatique sexy semblait lui et là j’apprend qu’elle veut un boulot « honnête ». Je me demande ce qui a pu encore changer pour elle durant son absence à part sa famille, ses seins et son job. «T’as pas idée à quel point ma vie a changé, je pense que tu serais choqué. » Je fronce les sourcils. Alors j’avais vu juste, elle ne me disait pas tout. « Il en faut beaucoup pour me choqué. Dis plutôt que tu n’a pas envie de m’en parler. » Dis-je, avec une légère moue boudeuse alors que son corps et le miens sont presque coller l’un à l’autre. Je lui assure qu’elle pourra toujours avoir mon aide si elle en a besoin. «Tu peux m’embaucher comme assistante. Ou dissimulatrice de faits compromettants si tu préfères. Comme tu sais, je suis très douée avec mes mains. » J’esquisse un sourire. Ses yeux à elle sont rieurs. L’idée est plus que tentante, je dois bien l‘avouer. Elle noue ses bras autour de mon cou, achevant de réduire à néant la distance entre nous. Enfin. Je glisse mes mains dans son dos et mes doigts jouent avec ses cheveux de feu. «Par contre, je n’ai pas l’intention de me comporter comme les pauvres femmes que tu embauches à côté. Je resterai vêtue. » Je m’esclaffe. « C’est tellement dommage pour moi … » Taquin, je frôle ses lèvres des miennes, sans pour autant les touchées. « Je veux un contrat et un dîner d’affaires. Ou rencard comme tu préfères. Je n’écarte plus les cuisses le ventre vide. » Je souris avant de simplement hocher la tête. Mes mains passent de son dos a ses bras, je caresse doucement de haut en bas. Je viens délié ses bras pour y venir déposer mes lèvres. Mon regard passe sur ses poignets ou j’aperçois de fine cicatrice. Je fronce les sourcils, approchant son poignet pour que j’y vois mieux. Je reste là, son poignet dans ma main. «C’est quoi ça ? » Lui dis-je en quittant son poignet pour venir accroché son regard. Je jure que si elle me dit que c’est rien, je ne répond plus de moi.

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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptySam 25 Fév 2017 - 23:36

Hello pussycat, i'm back
Jeremy & Lilas
You were right. I was a coward running away again, but everywhere I went, you caught up with me. So I had to come back.

La vérité, c’est que je n’étais plus qu’une coquille vide depuis que Jeanne m’a dit ses six mots. « Je ne suis pas ta mère. » La vérité, c’est que je suis restée prostrée dans un coin pendant un moment dans la chambre où elle reposait en proie aux larmes et au hurlement. Mais à l’enterrement mes yeux étaient secs. Je suis revenue. Je suis revenue à Bowen mais au fond, je ne suis qu’un être humain. Seulement mon cerveau trop intelligent sait comment réagir en fonction des individus. Et si je ne voulais pas perdre Jeremy, je devais apprendre à me taire. Je devais apprendre à tenir ma langue car si je me confiai trop à lui, que se passerait-il ? Jeremy c’est typiquement le genre de garçon dont on tombe amoureuse et qui nous brise en mille morceaux. Sauf que je suis Lilas et il est Jeremy. Je ne suis pas Amélia en sa présence. « Maintenant au moins, tu connais la vérité. » Me complaisant dans mon mutisme, je me contente de hocher la tête, le regard quelque peu perdu dans le vide.

Je finis donc par me lever pour le laisser admirer la carrosserie. Du moins en apparence. Mon regard rencontre le sien, tandis qu’un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Je mets de l’intensité dans mon regard comme pour dire « Je te veux. » Mais je ne dis rien. J’ai les hormones en ébullition à cause de la grossesse. Je me contente donc de faire craquer ma nuque dans un geste sexy en diable. J’ai l’habitude de jouer avec mes proies. Et j’avais un adversaire à ma hauteur. Cependant, je ne peux pas oublier comment nous en sommes venus à nous rencontrer en personne. Squirrel et Monsieur Strauss. Je sors donc mes griffes pour feuler lorsque je parle de Tiffany. Une colère, une certaine possessivité brille dans mon regard tandis que Jeremy sent tout l’etendue de la situation. « Wow, doucement la tigresse ! Je plains toutes les blondes de cette planète … » Je me contente de rire à sa remarque. Le rire mauvais, diabolique en soi. Je commence donc à le fixer pour glisser sur ses genoux. Je croise mes longues jambes avant de retirer dans un geste plus qu’expressif ma veste. Puis mes lèvres commencent à effleurer les siennes. Je sais que c’est un jeu dangereux. Je sais qu’il me veut car je le sens. Mes doigts parcourent sa poitrine et j’esquisse un sourire. On en parle de cible. Il veut me mettre en colère mais ça ne fait qu’agrandir mon sourire. « Tout comme moi. » Tu veux jouer Strauss, attention, tu vas te brûler. Mes doigts remontent doucement sur ses avant-bras tels des caresses interdites. Je sens la température de la pièce monter.

Dans un geste gracieux et parfaitement maitrisé, mon autre jambe passe par-dessus et je me retrouve à califourchon. Alors je m’avance vers lui, les yeux dans les yeux. Mon regard ne quitte pas le sien tandis qu’on en vient à parler boulot. Je sens qu’il regarde ma poitrine. J’ai envie de lui dire pour Mélodie. Je me sens possessive, si bien que pour sa remarque de toute à l’heure, je plante mes griffes dans son dos, sans être agressif et rendant le geste purement érotique. J’ai un nouveau feulement tandis que je lui dis que je suis d’humeur possessive. Un mec comme lui, je le veux tout entier bien que je doute que l’exclusivité soit son truc. Je sais qu’il se contrefout de moi comme d’une guigne et que je suis un jouet. Comme toutes les autres poupées qu’il a mises dans son lit. Mes yeux étincèlent cependant d’une nouvelle lueur. « Il en faut beaucoup pour me choqué. Dis plutôt que tu n’a pas envie de m’en parler. » J’éclate de rire avant de me pencher à son oreille que je prends délicatement entre mes dents. « Si je te le dis, chuchotai-je, tu ne voudras plus de moi. » Une maman, ça fait fuir tout le monde. Je me demande cependant s’il voudrait m’embaucher. Autant liée le professionnalisme à l’agréable. Je noue mes bras autour de son cou, nos lèvres s’effleurent à nouveau. « Il ne faut pas mélanger sexe et business. Je sais que je ne suis qu’un objet parmi tant d’autres. » Ses mains commencent à m’effleurer jusqu’à arriver sur mes cicatrices et je me raidis. Sa voix se fait alors plus forte et je me recule d’un bond. «C’est quoi ça ? » Je me relève, prise d’une panique subite. « J’ai peut-être menti en disant que ce n’était rien. Je suis revenue l’année dernière et en vous voyant tous heureux… J’ai peut-être tenté de me suicider. » Je mets mes mains devant moi comme pour les contempler tandis que dans un grondement animal, je place mon pied entre ses cuisses pour pousser son siège contre le mur. « On va augmenter le jeu d’un cran veux-tu ? »

Musique

Je sors donc de la pièce pour passer devant Brutus et Néron. « Profitez du spectacle. » Puis, je me penche vers le mec qui gère les musiques pour lui demander de mettre Stripper de Sohodolls. La musique de Gossip Girl. Blair fait un strip-tease dessus. J’allais montrer à Jeremy que je n’avais pas froid aux yeux. Alors, je me tourne pour regarder s’il était bien présent avant d’afficher un sourire mauvais. On parlera suicide plus tard. Du moins, je ne suis pas prête à faire face à la réalité. Alors, je lève les mains hauts pour commencer à balancer des hanches au rythme de la musique avant d’agiter la tête, jouant mes longs cheveux roux. Puis, j’ôte mon débardeur, dévoilant un soutien-gorge de dentelle noire. Enfin me tournant, sous les acclamations des hommes présents dans la pièce, je déboutonne mon short pour me mordre la lèvre, je me baisse ôtant mon short, dévoilant mes porte-jarretelles et le fait que je porte de longues cuissardes noires. Enfin, je me saisis de la barre pour tourner gracieusement autour comme une voltigeuse. Enfin, une fois la chanson terminée, je me contente de rester debout sur scène en regardant Jeremy, un rictus satisfait au visage. Game Over, Strauss.




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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyMer 1 Mar 2017 - 15:24



       

         
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Comme souvent avec Lilas, les choses dérapent vite. Je suis plutôt content de la voir jalouse et possessive envers moi. Ca n’engage en rien mais je sais qu’elle sait que notre petit jeu n’a pas énormément de différente façon de se terminé. Elle crache sur Tiffany, ayant tout l’air d’une tigresse avec sa chevelure de feu. Moi ça me fait marrer mais je vois la colère dans son regard. Je crois même si elle avait voulu la cacher, faire son petit numéro, elle n’aurait pas pu faire disparaître cet éclat féroce dans ses yeux. Je plains véritablement toutes les rivales et plus généralement tout les ennemis de cette fille. Elle ne faisait aucun cadeau. Encore moins à moi d’ailleurs. Elle me rendait coup pour coup, rendant cette confrontation que plus intéressante. Le sujet dévia sur mes employés de sécurité. Lilas prétexta qu’un flingue serait plus efficace. Elle dit tout ça en glissant sur mes genoux, jouant avec moi. Elle me sort une métaphore que trop vu sur mon anatomie masculine. Je joue son jeu, prétextant que ces flingues-là ne manquent jamais leur cible. Et c’est vrai. Il est rare que je n’arrive pas à mes fins avec une femme, ou dans la vie en général. Je sais, je crois, plutôt bien cerné les gens ce qui m’offre un avantage plus que conséquent. Je m’en sers autant pour attirer de sublime créature dans mes draps que pour gérer mes business. «Tout comme moi. » Dit-elle, sur d’elle, alors que son sourire s’agrandit. Elle pense avoir l’avantage, être en position de force. C’est peut-être le cas mais je suis bien décidé à lui offrir le combat de sa vie. Ce n’est pas mon genre d’abandonné la partie. Et puis quoi ? Cela enlèverait tout le piment à notre « relation ». Ses doigts fins et agiles glissent sur mes avant bras. « Hmm. Si tu le dis. » Lâchais-je, maîtrisant à la perfection des émotions.
La voilà sur mes genoux, plus proche que jamais. Des émotions, des sensation contradictoires s’emparent presque de moi. Alors qu’elle est contre moi ou presque, je ne peux pas m’empêcher de la regarder et je sais qu’elle me voit faire mais je m’en fou et de toute façon, je sais qu’elle ne s’en offusquera pas. Je m’attarde sur sa poitrine, peut-être un peu trop mais ils me semblent qu’ils sont plus gros. Il semble y avoir tellement de chose qui a changé pour elle. Ses mains sont dans mon dos, ses ongles éraflant légèrement ma peau par dessus mon haut, faisant payer ma remarque d’une façon bien à elle. Ma respiration s’emballe un peu plus alors qu’elle feule, tout son être suintant la possessivité. Elle me veut et elle me le fait comprendre. D’un autre coté, elle semble vouloir s’amuser avoir moi. Boudeur, je l’accuse de ne pas vouloir me parler. Elle a beau se cachée derrière tout ce qu’elle veut, ça ne marche pas. Elle ferait bien de dire les choses au lieu d’en faire tout un mystère, qui n’a d’autre effet que de me pousser à vouloir savoir. Elle ne veut pas m’en parler ? Qu’elle me le dise. Bien sur, cela me ferait chié mais c’est sa vie, ses histoires. Ma moue boudeuse l’a fait rire. Je serre les dents, frustré. Elle se penche à mon oreille qu’elle prend entre ses dents, envoyant des signaux électriques dans tout mon corps. Je lutte pour rester impassible alors qu’elle met à rude épreuve mon self-contrôle. « Si je te le dis, tu ne voudras plus de moi. » Je fronce les sourcils, intrigué et commençant dans ma tête à chercher toutes les choses qui pourraient faire que Lilas ne m’intéresse plus. J’esquisse un sourire en levant les yeux vers elle. « Je doute que ça soit possible. Tu veux rien me dire, aucun problème, c’est tes affaires après tout. » Dis-je simplement, mais très sérieux, peut-être trop sérieux d’ailleurs. M’ayant dit qu’elle recherchait un boulot honnête, elle se propose d’être mon assistante tout en me prévenant qu’en aucune façon elle ne s’habillera à l’image de mes danseuses. Evidement, j’y vais de me remarque. Je trouve ça dommage bien que je n’en attendais pas moins d’elle. Il n’empêche que voir Lilas, tout les jours, à moitié dévêtue à quelque chose de véritablement alléchant. Ses bras se nouent autour de mon cou et nos lèvres se frôlent, semblent se cherchées. C’est une véritable torture mais je ne veux et ne peux lui faire le plaisir de céder. «Il ne faut pas mélanger sexe et business. Je sais que je ne suis qu’un objet parmi tant d’autres. » Nos soufflent s’entremêlant, ma respiration s’emballant encore un peu plus. Je la regarde, amusé. « Quoi ? C’est quoi cette histoire ? Un objet permis d’autres ? » Lui demandais-je, me demandant bien d’ou ça lui venait. Mes lèvres viennent à leur tours frôlaient les siennes alors que mes mains baladeuses glissent sur ses bras. Soudain, sur ses poignets, des cicatrices attirent mon attention. Elles sont trop nettes pour que je ne comprenne pas d’ou elles viennent. Mon sang ne fait qu’un tour alors que j’interroge Lilas. «J’ai peut-être menti en disant que ce n’était rien. Je suis revenue l’année dernière et en vous voyant tous heureux… J’ai peut-être tenté de me suicider. » Je la regarde alors qu’elle contemple ses mains devant elle. Je n’arrive pas à y croire. Mes mains tremblent. Je me saisis de ses poignets vivement. « Pourquoi tu n’es pas passé me voir ? Tu crois vraiment que je suis heureux ?! » Clamais-je, haussant le ton de ma voix. Elle gronde et je sais que je l’ai perdue. Son pied glisse entre mes jambes et elle repousse mon fauteuil d’un petit mouvement. «On va augmenter le jeu d’un cran veux-tu ? » Me dit-elle alors que mon fauteuil vient taper légèrement contre le mur. Elle se lève avant que j’ai pu faire quoi que soit. « Lilas ? Qu’est ce que tu fais ? Lila ! » Lui dis-je alors qu’elle sort de mon bureau en passant devant mes gars. Je me lève comme sur un ressort de la suit dans le club. Ce que je ressens change par intervalle. A un moment j’ai envie de lui hurler dessus et cela d’après j’ai simplement envie de l’emprisonnée dans mon lit pendant des jours. Elle fila à travers la salle jusqu'à responsable de la sono. Je ne peux rien faire pour ne pas créer d’esclandre au milieu des clients. Et je doute, de toute façon de pouvoir l’arrêter. Une musique s’élève dans la salle et Lilas monte sur la scène. Elle me lance un regard mauvais, un regard précédant mon salut à n’en pas doutée. Elle commence alors à se déhancher sur la scène, devant les clients. Je n’arrive pas à croire qu’elle fait ça. Ses mouvements gracieux, sa candeur, tout en elle me fait de l’effet. Sûrement son but pour tout ça. Puis elle enleva son débardeur. Souffle coupé. Je ne peux détournais mes yeux d’elle, tout comme mes clients, ce qui est loin de me faire plaisir. Elle est simplement magnifique, sexy et diabolique. Elle se tourne et bientôt, son short glisse sur ses longues jambes dévoilant des porte-jarretelles et ses cuissarde noires. Souffle coupé. Cœur qui s’emballe. Picotement de tout mon corps. L’effet qu’elle me fait est dingue alors que je la regarde depuis un coin de la salle. Je ne vois finalement plus qu’elle, oubliant les clients, qu’on est au club. Elle se dirige vers la barre et fais le spectacle. Et là, alors que je la regarde, une réalité s’offre à moi. Elle a gagnée. Elle a été plus forte, ou j’ai été trop faible face à ses arguments de poids. Elle a gagnée et je dirais presque que je m’en fou. Je m’avançais vers la scène, comme hypnotisé. La musique se fait plus lente et finit par s’éteindre. Elle reste sur la scène, éblouissante de fierté et de satisfaction alors que son regard se pose sur moi. Je ferme les yeux quelques secondes avant de tendre ma main vers elle pour l’aider à descendre de la scène. Je la regard, un regard la dissuadant de continuer de jouer avec moi ce soir. Et pour la première fois depuis une éternité, moi, Jeremy Strauss, est là, au pied d’une femme, ayant le sentiment que cette fois, c’était moi le jouet parmi tant d’autre et non plus l’inverse comme elle semblait le pensée tout à l’heure.

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MessageSujet: Re: J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy)   J'suis de retour pour te jouer un mauvais tour (Lilamy) EmptyJeu 2 Mar 2017 - 2:34

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Jeremy & Lilas
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Avec Jeremy, j’ai souvent eu l’impression d’être sur des montagnes russes. Moi qui pensais juste revenir pour lui dire bonjour, je me retrouvai à la draguer comme d’habitude. Mon dieu, ça faisait presque dix mois que je n’avais rien ressenti dans mon plancher pelvien. Sauf bien entendu le jour de l’accouchement. Ça, ce fut affreux. J’ai eu l’impression qu’on essayait de m’ouvrir de l’intérieur et je n’ai voulu que d’une seule personne dans la salle d’accouchement : mon grand frère Alec. Je ne parlais pas de Mélodie à Jeremy. Il le saurait tôt ou tard et tard me convenait parfaitement. Je ne voulais pas qu’il me file entre les doigts dès qu’il saurait que la plus grande salope de Bowen était devenue maman. Enfin si on s’en fiait aux infos de ses pseudo gossip-girl je n’étais pas la seule à avoir donné la vie. Pauvre Aisling. Je regardai donc Jeremy, jalouse comme pas deux. Sans doute parce que je savais que cette fille était l’autre. Je m’étais confiée auparavant à Concho sur le fait que j’étais la fille qu’on baisait mais pas qu’on épouse. Avec Jeremy, l’exemple était parfait. Je glisse donc sur ses genoux en caressant ses magnifiques cheveux d’un geste désinvolte. J’ai tendance à normaliser ce genre de cheveux. Avant la naissance de Mélodie, je n’étais pas particulièrement tactile. Au contraire, j’étais la reine des glaces et me voilà chaude comme une baraque à frites. Je lui sors cependant que je continue de coucher à tout va –FAUX- et il n’en tient pas rigueur. « Hmm. Si tu le dis. » Je me contente de hausser les épaules. Quand je disais qu’un geste anormal pouvait paraitre banal avec moi.

Je me rapproche un peu plus de lui si bien que ma soyeuse chevelure en vient à caresser son visage dans un geste pseudo-érotique. J’ai toujours été très douée pour faire perdre leurs moyens aux mecs. Sauf que souvent, je les laisse sur le carreau. Je fixe Jeremy tandis que ma main caresse doucement son torse et que l’autre continue d’effleurer du bout de mes doigts sa nuque. Je pourrais presque sentir nos souffles s’entremêler. Je mentirai si je disais que je n’étais pas un peu troublée par cet échange. Foutus hormones de grossesse. Tu en as pour un an. Génial, un an à vouloir me faire sauter ou alors à pleurer comme une madeleine quand ma fille pique une colère. Déjà qu’elle fait peu ses nuits. Je déteste ma vie. On commence à parler de ma vie, de la raison de mon départ. Je lui affirme que s’il savait pour Mélodie, il ne voudrait plus de moi. « Je doute que ça soit possible. Tu veux rien me dire, aucun problème, c’est tes affaires après tout. » Il est trop sérieux et une étincelle furtive passe dans mes yeux. Je repense à ses mots que l’on m’a dits. Tu es maman maintenant, oublie les garçons et les relations. Les garçons me fuiraient comme la peste. Que dis-je, les hommes. « Pardon, je rectifie, tu ne voudras plus coucher avec moi. » J’insiste sur le mot coucher. Je me savais en position de vulnérabilité, brisant un peu ma carapace. Montrant le peu de confiance en moi que j’avais et le manque d’affection grandissant. Lilas, on te baise, point. Je suis toujours l’autre fille et j’avais conscience que même aux côtés de Jeremy, ça serait le cas. J’inspire en reprenant mon air de garce pour passer mes bras autour de son cou. Seulement quelques secondes se sont écoulées. Avec un peu de chance, il ne remarquera rien. « Quoi ? C’est quoi cette histoire ? Un objet permis d’autres ? » Je me recule un peu tandis que c’est à son tour de se rapprocher pour que nos lèvres s’effleurent. Je gronde. « Tu sais très bien que dès que tu m’auras eu dans ton lit, tu me jetteras comme tu l’as fait pour toutes les filles. Je ne suis qu’une parmi tant d’autres. Du moins… » Je ne termine pas ma phrase, me mordant ma lèvre inférieure tandis que mon regard se détourne du sien pour regarder plus loin. « C’est ce qu’il m’a dit. Le mec avec qui j’étais l’année dernière et qui m’a larguée pour une blonde dans le genre de ta Tiffany. » Allez bim, la confidence. Lilas, reine des glaces, Elsa dans toute sa puissance qui a eu une relation avec un mec. Ses mains effleurent mes bras et je me raidis tandis qu’elles passent sur mes cicatrices. Je déglutis. Je me raidis, retirant mes mains autour de son cou pour lui mentionner ma tentative de suicide. Passons le séjour de trois mois en hôpital psychiatrique sous silence. J’amène mes mains devant mon visage. Trois balafres devant chaque poignet. Si l’on ne m’avait pas trouvé, je serai morte. C’était l’effet recherché après tout. « Pourquoi tu n’es pas passé me voir ? Tu crois vraiment que je suis heureux ?! » Alors, j’explose. Je me mets à gronder plus fort que d’habitude tandis que j’arrache mes mains de son emprise. Je me relève avant de planter le talon de ma cuissarde dans le fauteuil pour le coller contre le mur avec violence. « Tu as ta blonde, sifflai-je, ce n’est pas pour ça que tu m’as engagé au premier abord. L’avoir pour toi tout seul. Non ? » J’allais mettre fin à ce jeu plus rapidement que prévu. D’un geste contrôlé, je ramasse la veste pour sortir de la pièce sans prendre la peine de claquer la porte. J’entends Jeremy qui hurle derrière moi, alors je fais volte-face pour lui lancer ma veste. « Watch and learn. » Je vais finir ce jeu stupide en exactement trois minutes.

Je m’approche du DJ pour lui demander de changer la chanson. Je peux voir que les filles sont perplexes. Forcément, nous sommes loin des chansons électro qu’il passait auparavant. Puis, je siffle le mec du projecteur qu’il braque directement sur moi. Je commence à claquer des doigts au rythme du tempo tandis que mes hanches bougent en rythme. Merci les cours de danse lascive il y a quelques années. Mes mains remontent gracieusement le long de mon corps découvrant peu à peu ma peau d’albâtre. Je me fais l’effet d’une statue. Peau d’ivoire, lèvres rouges. Je passe le débardeur au-dessus de ma tête pour le laisser négligemment retomber à terre. Puis, je me tourne sous les yeux des hommes qui semblent me dévorer des yeux tandis que j’agite mes cheveux. Hair porn les gars. Puis, en levant une jambe que je pose devant un client. Ce dernier veut la caresser mais je lui donne une tape sur la main. Je défais lentement mon short qui glisse le long de mes porte-jarretelles. Désolée les filles mais je ne fais pas dans la vulgarité. J’ai conscience que découvrir partiellement ma peau est nettement plus attirant que me mettre complètement nue soit plus érotique. Puis, sans un regard pour Jeremy, j’attrape maudite barre froide pour me coller tête à l’envers, faisant enroulant mes jambes interminables autour d’elle. Je lâche les mains effectuant une cabriole, retombant sur mes pieds, tel un chat qui se respecte. A peine eussé-je touché le sol que je vois Jeremy qui me tend la main. Je ramasse donc mes affaires avant de descendre telle la panthère prête à manger sa proie. J’ai conscience que j’ai gagnée. Que le jeu est désormais fini. Je remets donc mes vêtements avant de le fixer. Je sens mon téléphone qui vibre dans ma poche. Je sors l’une de mes cartes de visite de ma poche avant de m’approcher de Jeremy. Je caresse donc sa joue du bout de mon doigt. Je remarque que je suis plus grande que lui. Je me baisse donc pour déposer mes lèvres sur les siennes dans un baiser encore plus érotique que la scène qui vient de se passer, tout en retenu. Puis, je lui colle ma carte de visite dans la bouche. « Jeudi, 20h, passe me prendre chez moi. Je mettrai une jolie robe. » Puis, je glisse à son oreille. « J’ai dit que je ne coucherai pas avec toi, où serait le plaisir ? » Puis je fais un clin d’œil à ses deux gardes du corps. « A plus tard, chéri. »





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