Kyou + J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x
Kyo se retourne et regarde Lou sur le sol et un instant détaché du temps il ne désire qu'une chose l'aider à se remettre debout et ensuite le mettre au lit,s'allonger à ses côté et le regardait dormir pendant des heures, voir ce beau visage détendu, sa bouche légèrement entrouverte, ça serait des heures, une nuit fantastique, il l'a rarement vu aussi épuisé et cela lui fait beaucoup de mal, mais un sentiment domine son être et engloutis tout le reste. Il s'en fout? Après qu'il lui ait dit que c'était une addiction... il lâche un rire amer.

-Ouah je suis privilégié ou tas juste eut pitié du pauvre Kyo qui te cours après comme un pauvre désespéré. Laisse tombé Lou et va dormir, je me casse.
Il hésite un instant posant son regard sur Lou, s'il part il y a le risque qu'il le perde, à chaque soirée ils seront chacun d'un côté s'ignorant. Kyo devra endurer la souffrance de le voir avec d'autres... le manque grandir en lui, pour devenir insupportable, mais c'est peut-être nécessaire, pour éviter que Lou soit son exclusivité qu'il succombe au désir trop brûlant de nouveau d'aimer pour ensuite, car c'est inévitable, se prendre à nouveau une claque dont il ne se relèvera pas cette fois, voilà la leçon que sa soeur lui a enseignée. Il est tout seul et il le sera toujours. Cela a duré trop longtemps. Il en oublie sa veste et il s'en moque un peu, inconsciemment il le fait surtout exprès pour lui laisser un truc de lui et Kyo qu'aura-t-il de lui pour nourrir son souvenir, pour engluer son coeur ? Rien ... C'est certainement mieux, il calque la porte et le bruit lui est assourdissant, avec une démarche nerveuse il rejoint sa caisse, avec rage il balance son pied et le feu avant explose dans une gerbe de morceaux de verre, il ouvre sa portière se glisse à l'intérieur et hurle à plein poumon sa rage, son désespoir, quel monde de fous, parfois il comprendrait presque sa soeur, presque seulement. Il pose son front contre le volant glacial reprenant tant bien que mal sa respiration.
Je prends la bonne décision... Je crois. Putain je n'aurai jamais dû te regarder, jamais du venir te parler, pourquoi je n'ai pas continué à t'ignorer putain!L'habitacle est glacial, mais il ne sent pas le froid mordant, seulement la solitude enserré à nouveau son coeur. Il va rentrer et il va boire tellement qu'il va sombrer dans un sommeil si lourd et si profond que pendant quelques heures il oubliera tout.

©️ YOU_COMPLETE_MESS

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j'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visageQui te court après comme un pauvre désespéré ? Comment ça, qui te court après ? Il te courait après ? Tu n’étais pas le premier à l’avoir remarqué ? Et il avait essayé de te faire comprendre qu’il t’avait remarqué depuis longtemps ? Quand ? Comment ? Tu te sentais encore plus perdu, et en plus d’être perdu, tu avais l’impression d’être complètement stupide. Tu avais beau essayé, tu étais incapable de percevoir le langage non-verbal, les sous-entendus et les autres choses de ce type. Tu avais besoin qu’on te dise les choses directement pour être sûr de comprendre correctement. Tu aurais aimé réussir à le regarder une dernière fois, mais tu étais bien trop épuisé pour fixer autre chose que le sol.

Tu l’entendis s’éloigner, la porte s’ouvrir, Kyo la claquer. Tu portas tes mains à tes oreilles en grimaçant, le bruit te faisait physiquement mal. Tu posas ta tête contre le sol, ou plutôt la cogna. Tu commenças à te mordre la main pour tenter de te concentrer sur autre chose que cette insupportable overdose sensorielle. Puis, une meilleure idée te vint. Avec beaucoup de difficulté, tu te levas et partis vers la cuisine, ta tasse de café à la main. Tu y versas l’équivalent d’un verre de whisky, remuas puis terminas la tasse cul sec. Cinq minutes plus tard, tu décapsulais une bière. En quelques gorgées, tu la terminas et en ouvris une autre. Après en avoir bu un quart, ton regard se posa sur le canapé. Kyo avait oublié sa veste. Ca non, tu n’allais pas aller lui rendre. Tu l’as oubliée, ben elle est à MOI maintenant. Et ouais, faut faire attention à ses affaires ! Tu fourras la bière dans la poche de ton jean et tout en titubant, tu partis vers le canapé. Et je vais pas te laisser partir comme ça. 바보 ! Tu enfilas sa veste, tes chaussures, attrapas les clés de ta voiture. Tu commençais à voir double mais ne songeas pas un instant que tu risquais de te tuer au volant. De toutes façons, ce n’était qu’un détail.

Tu terminas ta bière pendant le trajet, insultant alternativement Kyo de t’empêcher de dormir et le GPS de parler trop fort. Tu évitas de justesse un accident à deux ou trois reprises, maudissant les autres conducteurs de t’avoir réveillé car ils klaxonnaient trop fort, tout en sachant que tu étais en tort. Par chance, pas la moindre voiture de police ne croisa ton chemin. Heureusement, avec ta bière à la main, tu aurais difficilement pu t’en tirer sans problème. Au bout de vingt minutes, tu arrivas à destination, bourré mais en un morceau. Tu hésitas entre rentrer en crochetant sa serrure ou frapper à t’en exploser encore plus les tympans. Tu optas pour la première option, mais à cause de l’alcool tu ne réussis pas même à faire rentrer l’épingle à cheveux dans la serrure. Piètre mafieux que tu faisais. Tu tambourinas à la porte pendant ce qui te sembla être une éternité. Puis, la porte finit par enfin s’ouvrir. Kyo n’avait plus le même visage qu’une heure auparavant. Tu étais sûr que lui aussi était saoûl. Un vrai duo de bras cassés. Toi !, t’exclamas-tu en le pointant du doigt. Tu allais dire une connerie, tu en avais la certitude. Tu ne savais juste pas encore ce qui allait sortir de ta bouche. 바보 ! Court, direct, stupide. C’est MOI le premier à avoir remarqué ta présence la première fois qu’on s’est croisés en soirée, mais à chaque fois que t’arrivais j’étais déjà bourré et j’avais trop honte de moi pour venir te parler ! Et bah voilà, qu’est-ce qu’on disait juste avant ? L’honnêteté de l’alcool, ça ne te réussissait pas. Tu attrapas le col de son t-shirt, commençant à le secouer. Les autres j’m’en fous complètement, le matin j’pars avant qu’ils soient réveillés, alors si c’est mes défauts qui te plaisent, tu n’as pas le choix que de devoir accepter l’existence de cette putain d’addiction de merde et m’écouter quand je dis qu’à part toi j’en ai rien à foutre des autres ! Tu sais ce que c’est pourtant les addictions, tu sais ce que c’est de continuer à boire toujours plus alors que tout ce que tu veux c’est arrêter car plus tu bois plus tu vas mal mais que tu es incapable d’arrêter ? T’as rien à voir avec les autres, les autres qu’ils crèvent je m’en fous, ce qu’il me reste de ma famille peut mourir aussi, tant que toi t’es toujours vivant je m’en fous des autres ! Tu étais presque en train de pleurer. La fatigue, l’alcool, l’épuisement sensoriel, tout ça ne faisait vraiment pas bon ménage.

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x

Kyo est rentré sans accorder la moindre importance au Code de la route en vigueur ou à sa propre sécurité ou de celle d'autrui, il a laissé sa voiture en plein milieu de l'allée de sa maison, portière à peine repoussé, il est entré chez lui ou le silence l' envelloppe, ce silence insupportable qui bourdonne à ses oreilles, il a balancé ses chaussures dans la pièce principale qu'il a ensuite traversée vers le bar, ses mains tremblent à saisissant la bouteille, tu ne sais même pas quel genre d'alcool à la vérité tu n'en as rien à foutre, tu veux seulement te niquer la tête, que ton cerveau déconnecte une bonne fois pour tout, quelle vie de merde, dire qu'il avait tout et qu'il n'a plus rien, plus de fans l'attendant devant chez lui, plus de vrais amis avec qui sortir et ou se confier et faire les cons, plus de Lou. La vie de Kyo redevient monotone très triste sans aucune chaleur, des journées mornes l'attente, embrumé dans l'alcool et peut-être la drogue aussi, bien plus efficace que l'alcool, plus rapide surtout. Kyo s'arrête devant le mur où il a affiché toutes ses récompenses, ses pochettes d'album, des couvertures de magazine, dans le reflet de l'un d'eux il se voit, pauvre chose les cheveux lui tombant sur son visage décomposé par l'alcool et surtout par la douleur qui le gangrène lentement et aura sa peau. Il ferme le regard et Lance de toutes ses forces la bouteille quasiment vide contre le mur, une pluie de verres le heurte et tombe à la renverse sur le sol dur.
Il tape contre le sol dévasté et repousse violemment un morceau de verre qui lui a entaillé superficiellement la joue et la paume de sa main. Il se redresse et s'adosse contre le mur, le regard fermé, il n'a pas encore assez bu, il ressent encore beaucoup trop la douleur dans son coeur, car l'alcool est aussi à double sens ce soir il réveille toutes ses blessures, toutes ses souffrances et c'est intolérable. Il se redresse se coupant encore "PUTAINNNN" hurle-t-il énervé contre le monde entier et surtout contre lui il n'aurait pas dû partir, comment il peut faire sans lui il était ca lueur d'espoir, le petit point de lumière qui le maintenait sur la bonne voie et l'empêcher de ce foutre en l'air. Il lance son bras derrière lui et attrape son t-shirt et le retire il le passe sur sa joue pour sécher le petit filet de sang qui glissait lentement il s'essuie la main d'un geste brusque, il tourne le visage sur la lumière de phare passant dans son champ de vision. Il a stoppé son geste sur la bouteille qu'il porte a sa bouche, son coeur a entamé un rythme douloureux nommé espoir. Il s'appuie au bar et boit une très longue gorgée, l'alcool lui tombant sur le menton et dégoulinant le long de son torse, il ne prête pas attention au bruit sur sa porte, pas tout de suite du moins, il renfile son t-shirt taché de petite trace de sang. Il finit malgré tout à se traîner vers la porte qu'il n'avait pas verrouillée et il l'ouvre l'air froid s’engouffre dans la maison et l’enveloppe son regard tombe sur Lou, son regard et méconnaissable la fatigue et l'alcool un mélange dangereux.
Ouais c'est moi, maintenant casse toi Lou.
Lui lance-t-il d'un ton menaçant alors même qu'en lui c'est tout l'inverse qu'il souhaite. Kyo ouvre de grands yeux il ose lui parler en coréen et le traiter d'idiot.
엿먹어
Hurle-t-il presque, il se détourne de lui repoussant du pied un morceau de verre qui a glissé jusqu'à la porte d'entrée, il incline la tête vers l'arrière pour avaler encore de l'alcool il entend Lou le suivre et il se retourne brusquement le heurtant presque. Il ne dit rien et de toute façon il ne pourrait pas vu le débit rapide et un peu vacillant de Lou. Et alors quoi ? Il faut que je te crois sur parole. C'est MOI qui suis venu vers toi, MOI qui me suis traîné à tes putains de pieds pour réclamer des miettes.
Kyo lui saisit les poignets alors que Lou le secoue comme un prunier pas assez mûr, il ne se dégage pas, mais la bouteille et tombe sur le sol et le liquide se déverse derrière eux. Ses mots sont comme des coups de poing le frappant encore et encore, il tremble et finit par le faire lâcher prise, mais son t-shirt n'y résiste pas et un morceau pendouille mollement sur son torse fin.
Taie-toi Lou taie-toi....PUTAIN TAIE-TOI!!!!
Il reprend son souffle et baisse le visage, ses épaules se voûtent comme s'il avait tout le poids du monde sur ses frêles épaules. Il s'accroche à lui tombant lentement à genoux.S'il te plaît taie-toi Lou, je t'en supplie. tu l'as entraîné avec toi et vue sa fatigue ce ne fut pas difficile, tu froisses dans tes mains la belle chemise de Lou qu'il n'y a pas si longtemps tu as reboutonné avec affection, comment la soirée a pu à ce point dérapé ?! Il le sait parfaitement, c'est entièrement de sa faute, de sa putain de peur, de sa jalousie qui le ronge plus qu'il ne voudrait le dire, de cette solitude qu'il ne supporte plus. Lou est sa lumière et depuis un an leurs "relation" fonctionne ainsi, sans attache réelle, sans douleur, ou presque Car plus le temps passe plus Kyo n'arrive plus à faire semblant. Il relâche sa chemise en le repoussant, sous l'élan vous tomber en arrière, tu replies tes jambes et redresse le regard vers lui, tu ne sais pas quoi lui dire, ou tu sais trop quoi lui dire justement, mais les mots ne sortent pas."Tu es mon addiction, ma seule addiction, mon putain d'oxygène." Mais il garde les mots en lui, il attrape ses cheveux et serre, il est à bout il hurle à s'en bousiller les cordes vocales en se balançant rageusement, alors que sa voix est ce qui aime le plus chez lui. Il a le souffle court quand il bondit en avant heurtant de plein fouet Lou le faisant basculer sur le sol, son corps vient couvrir le sien et collant ta bouche à la sienne, rage, désespoir, solitude, souffrance et Amour se mêle dans ce baiser puissant, il a saisi ses cheveux et les serres dans ses poings. À bout de souffle tu le relâches et poses ton front contre son épaule.
Pardonne-moi Lou, pardonne-moi d'être un sale con, ne me laisse pas, je ferais comme tu voudras, je souffrirais en silence, mais ne me laisse pas, j'ai besoin de toi, sinon... Je pourrais pas continuer dans ce monde.

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j'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visageTu rêves, hors de question que je me casse alors que j’ai failli crever avant d’arriver ici ! Tu n’avais pas l’air plus choqué que ça, mais à un moment tu avais bien cru que l’autre voiture n’allait pas s’arrêter à temps. Déjà que tu es une honte pour l’image de ta famille, si tu étais mort à cause d’un accident de la route pour lequel tu avais toute la responsabilité car tu avais bu, ils n’auraient plus qu’à revendre l’intégralité des entreprises des Phantomhive. Il te dit d’aller te faire foutre, tu répliquas 너의 입, 내가 말하는 사람이야! avant de continuer ta tirade, l’attrapant par le col, sans lui laisser le temps d’en placer une tant que tu n’avais pas terminé. Tu détestais qu’on t’interrompe pendant que tu parlais. Ah ouais, tu crois ça ? La première fois qu’on s’est retrouvés dans la même pièce c’était le 23 mai 2016, tu es arrivé il était vingt-deux heures quarante-sept et tu as pris l’une des bières à la cerise que j’étais sur le point de me descendre ! Tu crois vraiment que je m’en souviendrais autant si t’étais rien de plus qu’eux ?! Il attrapa tes poignets et tu entendis un bruit de verre brisé à travers vos hurlements mais n’y prêta pas plus attention.

Il tomba lentement au sol, t’entraînant avec lui. Ton corps était incapable d’empêcher ta chute, la fatigue et l’alcool ayant achevé tes dernières résistances physiques. Les larmes commencèrent à couler le long de tes joues, tu n’arrivais plus à les retenir, tu devais déjà lutter pour ne pas te fracasser le crâne contre un mur pour tenter d’aider ton cerveau à comprendre ce qu’il se passait. Tu réussissais à paraître plus ou moins normal en présence de Kyo jusque là, hors de question de réduire tous tes efforts d’autogestion en miettes. Tu baissas la tête, pour éviter qu’il ne voit tes larmes même si tu savais que Kyo devait ressembler à peu près à la même chose que toi. Il hurla de rage, tu te bouchas les oreilles en grimaçant encore une fois, tu avais l’impression d’être sur le point de devenir sourd avec tous ces cris et bruits de portes depuis deux heures. Le silence revint dans la pièce un court instant, avant que tu ne te retrouves plaqué au sol par le poids de Kyo. Vos lèvres se joignirent dans le baiser le plus passionné de ta vie. Tu passas tes mains sous son t-shirt, pour le rapprocher encore plus de toi, désirant que ce moment ne s’arrête jamais. Tu en avais vécu des baisers, mais c’était de loin les siens qui te faisaient le plus d’effet, et parmi tous ceux que vous aviez échangés, celui-ci n’était aucunement comparable aux précédents. Les nombreuses et innomables émotions que tu ressentais, la fatigue, l’alcool, les larmes, vos coeurs battant encore plus vite que d’habitude, tout faisait que ce baiser te submergeait mais tu n’en n’avais que faire.

Vous finîtes par devoir vous séparer, bien que mourir d’asphyxie ne t’aurait pas dérangé si l’embrasser avait été la dernière chose que tu aurais faite avant ta mort. Il laissa tomber sa tête contre ton épaule, recouverte de sa veste. A nouveau, tu ne pus empêcher les larmes de couler. Tu posas les yeux vers le plafond et ta main dans ses cheveux, recommençant à caresser doucement ses cheveux, réflexe venant encore plus facilement quand tu étais bourré comme à ce moment-là. Même si tu me laisses je te laisserais pas, même si tu meurs je t’abandonnerais pas, je veux pas perdre la personne à qui je tiens le plus, la seule personne capable de me sortir de mon apathie. Tu te sentais tellement faible face à lui, tu ne savais pas si c’était l’alcool qui faisait ça, mais à cet instant tu aurais été capable de faire n’importe quoi pour lui.

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x
Kyo a presque envie de lui rire au nez à son pseudo autorité, mais il doit aussi avouer que cela lui plaît la façon dont il vient vulgairement de le lui dire. Il se retient malgré tout de rétorquer un insulté bien plus virulent, les mots lui brûlent la langue, mais il les retient écoutant la voix emportée de Lou, il ne la jamais vue aussi en colère. Ce qui n'est pas le cas de Kyo qui a tendance à s'emporter très vite à frapper et ensuite discuter. Bien sûr jamais il ne touchera un cheveu de Lou. Il ne dit rien, il se souvient lui-même de ce fameux soir où il a franchi la barrière où il vint vers lui, ne pouvant plus faire comme s'il ne le voyait pas, comme s'il n'était pas attiré comme un stupide papillon de nuit vers sa "flamme of lover". Il serait si simple pour Kyo de lui demander, qu'est-ce qu'il est pour lui dans ce cas-là ? Mais il redoute la réponse qu'elle sois positive ou négative, étrange sensation qu'est la peur de se donner corps et âme dans une relation s'immerger dans le sentiment qu'il redoute tant, car la souffrance associer et tellement difficile à surmonter. Kyo aimerait tant lui dire ce qu'il a sur le coeur, lui hurler en pleine face, tout ce qu'il endure depuis la première fois où il l'a vu au fond de cette maudite salle, les souvenirs sont si fort, il le revoit dans la pénombre en train de rire, son visage s'est tourné et un court instant leurs regards se sont figés, comme s'il se retrouvait. C'était une évidence pour Kyo. Comme ce soir alors qu'il s'affronte de mots violents, Kyo lui arracher les poings qu'ils avaient enfermés sur son t-shirt, tellement de rage, de peur de souffrance ce soir. Kyo est au-delà de la fatigue c'est autre chose qu'il ne sait pas qualifier et malheureusement il a déjà ressenti cette souffrance, même si ce soir elle a un gout différent, plus acide.

Il l'a supplié de se taire, c'était tellement douloureux de l'entendre lui dire tout ça, il ne veut pas l'entendre il ne veut pas le croire, il ne veut pas l'aimer putain, il ne veut pas, même si au fond de lui il sait qu'il est déjà trop tard.
Tu es tout ce qui compte dans ma vie pourri, j'ai plus rien Lou, seulement toi
"Et les miettes que tu me donnes" pense-t-il douloureusement, car il en sera toujours ainsi, ce qu'il ressent sera lié étroitement à la douleur et à la jalousie. Tombé sur le sol, une chute lente, mais quand ton corps a heurté le froid du carrelage tu as compris, tu sais, oui que tu souffriras encore, que tu boiras chacun sois davantage pour supporter tout cela, pour continuer à le voir, qu'il veuille encore de toi de temps en temps. Tu tiens tellement à lui, ses sentiments que tu gardes t'explosent davantage ce soir alors ,car c'est trop fort tu t'es jeté sur lui, te perdant contre son corps et ses lèvres, délivrant plus qu'un baiser, tout entier, un abandon pur et simple, soeur c''est ôter la vie toi c'est quelques pars la même chose tu ne t'appartiens plus tout à fait. Appuyé contre son épaule les mains crispées sur lui, de peur qu'il s'échappe, qu'un autre que lui s'en empare, pathétique Kyo... enchaîné par l'amour. Ton front se décolle et tu viens le regarder quand sa douce voix épuisée a force de crier à bout de fatigue viens caresser ton ouïe. Le suivre s'il meurt, une douleur fulgurante lui traverse la poitrine, un poignard fin vient de le poignarder, jamais... un monde sans Lou perdrait de son éclat, de sa beauté. Il passe sa main sur son visage redécouvrant les formes douces de son visage, faisant trembler sa lèvre inférieure il se penche à nouveau au-dessus de lui frôlant doucement sa bouche d'un doux baiser.
Je ne veux jamais t'entendre dire cela Lou, plus jamais... Tu es bien trop précieux dans ce monde, moi je ne suis rien, qu'une ombre cherchant la lumière du jour.Toi Lou, je me consume dans ta lumière. Il se laisse tomber sur le côté et se redresse péniblement il se frotte la joue sa pique, saleté de bouts de verres, son sol en est recouvert, il se lève et tend ses mains à Lou le relevant, il sourit et réajuste " sa " veste sur les épaules de Lou.
Elle te va bien mieux à toi, garde-la s'il te plaît. Viens maintenant, j'ai plus la force de boire, ni de quoi que ce soit. Nouant ses doigts aux siens il l'entraîne au travers la pièce évitant les débris sur le sol, plusieurs cadres son tombé ce brisant au sol et un de ces disques gît entre les morceaux de verre, il s'en occupera plus tard, il poursuit son chemin jusqu'à sa chambre, seul Lou a pénétré ici et il compte bien que cela continue. Il se retourne vers lui en lui retirant la veste de ses épaules il la pose avec attention sur le coffre au pied de son lit et entreprenant de défaire les boutons de sa chemise.
Je ne te laisse pas rentrer dans cet état, tu vas dormir ici et mon lit est plus confortable que le tien.
Il esquisse l'ombre d'un sourire, il plie la chemise et le laisse s'asseoir il l'aide pas, c'est un plaisir simple mais puissant que du déshabillé et ceux même si ce soir ils ne feront que dormir l'un contre l'autre, il y a une puissance insoupçonnée dans de tels moments. Il laisse s'installer et balance sur le sol son t-shirt déchiré et tâché de sang, il passe dans la salle de bain tournant le visage il glisse un doigt sur la fine coupure, il sourit quelle soirée. Il s'assied au bord du lit surplombant Lou "un regard sombre.

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j'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visageTu tentas de t’empêcher de pleurer encore plus à ses mots. Tu avais l’impression de sentir ton coeur se briser encore plus à chaque mot qu’il prononçait, tu avais l’impression que ton crâne allait imploser tant il semblait se contracter sur lui-même. Tu resserras ton emprise sur ses cheveux, tentant de te reprendre. Mais c’était impossible, tu en étais inapable. Tu voulus poser ton regard dans le sien, mais n’arriva pas à le lever plus haut que le bout de son menton. Tu étais épuisé, tellement épuisé que ça ne t’aurait pas dérangé de mourir pour ne plus avoir à vivre ainsi. Moi non plus j’ai plus rien à part toi, tu sais… j’ai plus que de la famille que je connais qu’à peine… J’ai plus mes parents.. mais surtout… je l’ai plus l-lui… Ta voix tremblait, tous tes efforts pour retenir tes larmes furent vains. Tu ne pensais que rarement à Lou. Tellement d’années avaient passées depuis la dernière fois qu’il t’avait pris dans ses bras. Le silence s’était fait. Tu recommenças à carresser doucement les cheveux de Kyo pour le rassurer, venant de réaliser que sûrement des tas de choses défilaient dans sa tête à cause de ta dernière phrase. J’avais un frère… j’ai jamais été fils unique, même avant de naître on était déjà tout le temps ensemble. Et dans ces moments où tu étais bourré et déprimé comme tu l’étais, son absence te tuait encore plus. Tu te demandas une nouvelle fois si tu aurais fini par tenter de le rejoindre, si tu n’avais pas rencontré Kyo. Quand tu buvais seul, tu finissais souvent par te poser cette question, faisant mentalement la liste de toutes les autres raisons de le faire.

Mais ce soir-là, toutes ces raisons te semblaient ridicules et insignifiantes, la présence de Kyo suffisait à amenuiser tous tes maux. Ses cheveux, son nez, ses lèvres, ses mains, le contact avec sa peau, sa voix, son odeur, le goût de ses lèvres, tout ce qui faisait de lui qui il était était imprégné en ta mémoire. Tu ne savais pas pourquoi, comment c’était arrivé. Mais cela faisait de nombreux mois désormais. Un an déjà depuis que vous aviez commencé à vous voir en dehors de soirées, depuis que votre relation avait commencé à prendre un tournant bien plus complexe que celle de sexfriends. Ce mot n’avait d’ailleurs jamais eu sa place dans votre relation, même si en apparence elle pouvait y ressembler. En profondeur, elle était justement bien plus profonde. Deux gosses perdus qui s’étaient rencontrés pour ne plus jamais vouloir se quitter.

Il roula sur le sol, t’aida à te relever. Tu réussis à le faire avec difficulté, tout autour de toi semblait tourner, tu ne sentais même plus ton corps. Tu ne réussis même pas à répondre quoi que ce soit à son compliment, tu doutais même de savoir encore comment utiliser la parole. Tu t’accrochas à sa main, comme si tu avais peur qu’il disparaisse. Il retira ta veste, commença à déboutonner la chemise qu’il avait reboutonnée un peu plus tôt. Tu levas lentement le regard vers, t’arrêtant au milieu de l’arête de son nez. Tu avais envie de lever encore plus les yeux, de fixer son regard quitte à t’en rendre malade, mais tu n’y arrivais pas. Tu te laissas tomber sur son lit, assis au bord. Dos voûté, épaules rentrées, regard baissé. Tu ne t’étais pas senti si mal depuis longtemps. D’habitude, c’était soit épuisement émotionnel, soit épuisement physique, soit épuisement sensoriel. Là, c’était les trois, beaucoup trop intensément. Tu n’arrivais pas à arrêter de penser à Lou, à Kyo, à la pathétique personne que tu étais.

Tu sentis Kyo s’asseoir à côté de toi. Lentement, tu relevas le regard. Tu croisas le sien, le maintins plusieurs secondes, tentant d’ignorer ton coeur qui battait tellement vite que tu avais l’impression qu’il allait exploser lui aussi. Sans t’y être attendu, tu tombas dans ses bras et éclatas en sanglots. Tu mis plusieurs minutes avant de réussir à prononcer le moindre mot. J’y arrive plus Kyo, j’y arrive plus, j’en peux plus de tout ça, je me déteste tellement, sûrement presque autant que tu te détestes toi-même. J’y arrive pas sans Lou, il a toujours été là pour moi, il était toujours là à l’époque où je réussissais pas à parler et que nos parents disaient qu’ils avaient honte d’avoir un fils de six ans incapable de dire un mot et bizarre comme je l’étais… Je sais pas comment je ferais sans toi, il n’y a vraiment que toi à qui je peux me raccrocher, je t’en supplie ne m’abandonne pas, je pourrais pas survivre sans toi… Les ravages de l’alcool… Le son de ta voix était étouffé par le contact avec son épaule et tu avais parlé tellement vite que tu n’étais même pas sûr qu’il ait pu comprendre un seul mot de ce que tu avais dit. Tu te mis à pleurer encore plus, t’agrippant à son dos comme s’il risquait de disparaître d’un moment à l’autre.

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x

Ce qui fut le plus dur pour Kyo c'est de voir les larmes de Lou, son doux visage crispé par la tristesse, il se sent terriblement mal, tout cela c'est de sa faute, il ne mérite pas la présence de Lou près de lui, il ne mérite rien du tout d'ailleurs, à chaque jour sa peine, voilà sa devise depuis plusieurs années maintenant et aujourd'hui elle est très lourde à porter. Il aimererle serrer longuement, éternellement, dans ses bras faire cesser ses larmes, il ne veut voir que se doux sourire, ou cette bouille adorable qu'il a si souvent. Il penche le visage sur le côté, oui ils sont comme deux orphelins, même si ses parents sont encore en vie là-bas en Corée, mais il ne l'a pas revu depuis presque deux ans maintenant, sa mère l'appelle souvent, mais il n'a aucune nouvelle de son père qui ne veut tout simplement plus lui adresser la parole. Kyo a mal pour lui pour sa souffrance... Puis ses tout derniers mots, lui lacèrent le coeur " Lui ? Qui Lou ?! Un autre dors dans ton coeur" Kyo vacillé au bord du précipite et sent presque la lame passée sur ses poignets et sa vie lui échapper. Il baisse même les yeux sur son poignet qui est barré depuis si longtemps d'une cicatrice blanche. Il redresse le visage vers Lou, le sien est décomposé par une souffrance intolérable.
L'oxygène revient dans ses poumons, un frère . Il ne lui en a jamais parlé et vu ses mots il devine que c'était un frère jumeau, un deuxième comme lui. Il a un sourire triste, il a perdu sa soeur, il sait combien cela est douloureux la perte brutale d'un être cher.
Je ne le savais pas, tu me parles très peu de choses personnelles... Autant que moi d'ailleurs. Je sais ce que tu ressens, tu connais la raison de mon ivresse perpétuelle.
Il parle peu de sa vie d'avant de sa carrière, de sa famille de ses proches, de sa solitude absolue et tous le reste, ils sont si secret, néanmoins Kyo sait que s'il devait ce confier ça serait inévitablement à Lou.
Le chemin jusqu'à sa chambre fut laborieux, bien pire qu'un grand soir où l'alcool a remplacé son sang, car tout l'alcool du monde ne peut les mètres dans l'état où ils sont surtout Lou si fatigué dès le début de la soirée et maintenant quelques heures plus tard il tient tout juste debout encore une fois il se dit qu'il est un salopard, mais comment fuir maintenant comment le laissé, il ne peut pas et même s'il sait qu'il serait peut-être mieux sans lui.
Assis côte à côte, les yeux dans les yeux, du moins autant que Lou puisse le supporter et c'est déjà tellement fou, même si ce soir c'est aussi lui qui a du mal à soutenir son doux regard. Soudainement tu ouvres tes bras comme si tu l'avais senti arriver, Lou s’effondra dans tes bras, tu l'enserres et le maintien tout contre toi, sa joue posée sur ses cheveux noirs, tu caresses son dos attendant que ses larmes se tarissent, que le plus gros cette déverse, comme cela fait mal de le voir ainsi, le sentir tremblé sous les sanglots, la fatigue avec l'alcool et cet ascenseur émotionnel qu'ils viennent de vivre, c'est naturel que Lou craque. Kyo tient le coup, mais tous juste, il ne veut pas s’effondrait devant lui et surtout pas ce soir alors qu'il a besoin de lui. Il finit par cette redresse et Kyo se penche pour saisir la boîte de mouchoir posé sur la table de chevet. Les mots de Lou sont poignants tellement que cela le prend aux tripes, mais il fronce les sourcils alors qu'il parle de ce frère en le nommant comme lui, il est tellement fatigué qu'il s'embrouille, même s'il trouve cela étrange, comment peut-on confondre le nom de son jumeaux avec le sien, mais il ce soir il ne posera pas la question, il met cela sur le compte de la fatigue physique et moral de Lou..Lou il n'y en a qu'un. Il prend un mouchoir et essuie avec douceur de visage de Lou le regard perdu ailleurs dans un fond noir où Kyo va mettre des heures à sortir, mais avec la présence de Lou il y arrivera plus aisément que d'autres fois.
Bien sûre que tu y arrives Lou, Lou c'est toi, ton frère ce n'est pas toi.
Regarde ta vie Lou, tu gères l'entreprise familiale et c'est un franc sucés, tu n'imagines pas comme je suis admiratif de ton parcours et ce malgré tes débuts chaotiques dans la vie. Regarde-moi Lou... J'ai tout laissé tomber, ma gloire, ma musique, mes fans qui n'attendaient que mon retour, j'ai fui en lâche, je me terre ici, je me noie dans l'alcool et la luxure. La seule chose que j'ai fait de bien c'est venir t'aborder, tu as donné l'étincelle de lumière et de vie pour continuer. Tu m'as sauvé de bien des façon Lou.
Kyo est un lâche, mais Lou ce qui fait chaque jour c'est formidable, il aimerait qu'il voie l'homme qu'il est malgré ses difficultés, il est un modèle pour lui. C'est depuis qu'il le connaît qu'il a recommencé a composer, il a créé près de 10 chansons et il le lui doit, même si personne ne les entendra jamais. Avec douceur il le pousse vers le lit, il s'allonge à côté de lui se tenant de côté sur un coude pour continuer à le regardait, pourquoi ce privé il est là et ses yeux, tous son être, a besoin de sa présence.
Une chose est sûre Lou, on ne peut se passer l'un de l'autre, tu es bien puissant qu'un man, que d'alcool je te lâcherai j'en suis incapable je l'ai prouvé ce soir. Je serais revenu tu sais, c'était inévitable que je te retrouve.

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j'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visageTu reniflas à la remarque de Kyo. Je ne parle presque jamais de moi. Je n’aime pas ça, je hais la pitié des gens. Et tu la connaissais bien, la pitié. Tu avais tellement entendu les proches de tes parents les plaindre de devoir s’occuper d’un enfant autiste. Une fois, tu avais même entendu l’une de tes tantes demander à ta mère pourquoi elle n’avait jamais tenté de te tuer. Ca pourrait très facilement passer en mort accidentelle, tu sais. Tu lui avais lancé un livre vers elle, mais avais raté son visage. Ta mère t’avait ensuite enfermé dans ta chambre pour pouvoir discuter tranquillement. Heureusement que tu avais Lou pour te dire qu’il t’aimait, même à l’époque où tu ne voulais pas lui répondre, à lui ou à n’importe qui d’autre.

Tu peinas à reprendre ton souffle et à faire cesser tes sanglots assez longtemps pour pouvoir répondre à Kyo. Q-quand… quand on m’a demandé mon prénom… j’ai rien été capable de répondre hormis son nom… Ils ont pris ça pour une réponse… ils auraient tellement été déçus de savoir que je n’étais pas lui. Que c’était l’idiot d’autiste bon à rien qui s’était échappé de sa chambre avant que l’un des ennemis de son père ne foute le feu. Je me souviens encore de son visage, de ses cheveux, de sa silhouette... Tu te balançais frénétiquement d’avant en arrière. Tu avais longtemps cherché son nom. Et, il y avait deux ans, tu avais mis fin à sa misérable vie de tes propres mains. La seule fois où tu avais utilisé le réseau criminel de la famille pour ton profit et non par obligation, c’était pour le retrouver. Au final, ça t’avait à peine soulagé. Tu ne savais pas trop ce que tu espérais. C’était évident que ça n’allait pas faire revenir Lou. Et pourtant, c’était comme si quelque chose en toi l’avait espéré… Je ne gère presque rien. Il y a trop de choses à faire, je fais à peine un dizième de ce que faisait mon père… Tu le laisses t’allonger doucement à côté de lui, tu tentes de te calmer. Quand il reprends la parole, tu recommences à pleurer un peu plus. Un léger sourire se dessine sur ton visage, à travers tes larmes. C’est moi qui suis venu te retrouver, pas toi. Lui, il avait fuit en espérant que tu ne le retrouves jamais. Tu attrapas ses mains, emmêlas vos doigts et caressa doucement le dos de ses mains. Tu relevas un peu le regard, frôlant le sien à peine une fraction de seconde. Je m’appelle Clément. Et c’était la seule personne à le savoir.

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x
Moi je suis les gens ?Lâche-t-il presque vexé. Jamais il ne c'est moqué de lui et il a en encore moins pitié de lui. Depuis le premier jour il a de-suite remarqué qu'il n'était pas comme les autres son regard fuyant, ses gestes parfois maladroits comme s'il ne savait pas comment convenablement s'en servir, mais tous ses petits détails ont créé une dépendance plutôt que l'inverse. La seule chose qu'il déteste peut-être c'est son regard fuyants, mais Loule sait, son regard lui plaît tellement, il a encore le souvenir de ce regard qu'il a posé sur lui tout à l'heure, jamais il ne la fixé aussi longtemps, il en ressent encore les effets au fond de lui, c'est très agréable, dans les moments ou la noirceur essayera de le mettre à terre se souvenir fera jaillir la lumière et l'espoir que demain sera meilleure pour lui. Ce soir si on oublie la dispute, les bris de verres et l'alcool, il ne retiendra que le meilleur. Kyo est légèrement troublé par les déclarations de Lou, par ses yeux trempés de larmes, par l'émotion poignante à chacun de ses mots et aussi par ce qui lui a dit qui ne cesse de l'interpeller, comme s'il avait lu dans ses pensées Lou reprend doucement la parole de sa voix brisée par l'émotion et la grande fatigue. Kyo ouvre de grands yeux, qu'est-ce qu'il lui dit !. Lou n'est pas vraiment Lou, il se passe la main dans les cheveux et cherche instinctivement le goulot d'une bouteille, mais il ne rencontre que le vide, il ne lui a jamais parlé de ça, que des broutilles sur sa vie... et la mort de ses parents et de son frère dont il ne connaissait pas l'existence, cela fait beaucoup pour Kyo, ce soir il ne sait pas s'il peut assumer toute ces révélations " qui es-tu ou ?" se demande-t-il silencieusement.
Attends une seconde... Tu es en train de me perdre là Lou... enfin putain!... Tu es en train de me dire que tu as endossé l'identité de ton frère...Tu n'es pas Lou !
Il se lève et fait un aller-retour dans la longueur de sa chambre, il est comme fou, ses gestes sont brusques, s'il avait un batte entre les mains il casserait tout dans cette pièce et revient s'asseoir finalement à côté de lui le regard comme le canon d'un revolver.
Okey c'est qui ce gars, au point où en est ma vie, avoir du sang sur les mains ne me fait pas peur, surtout si c'est pour toi. Puis il en a déjà, c'est un peu de sa faute si sa soeur est passée à l'acte. Il y a tant de choses qu'ils ne savent pas l'un sur l'autre, mais pas tout est bon à dire, il faut garder certains secrets, il ne lui a jamais parler de son ex par exemple de ce qu'il a souffert par sa faute, s'il est là aujourd'hui il en est en grande partie responsable. Kyo a du mal à voir Lou ou Dieu sait qui, ainsi, il passe ses bras autour de lui le stoppant dans son balancement.Arrête Lou.
Lou... pour lui il sera toujours Lou ?! Il n'a pas la réponse à cette question par ce soir où tout se brouille en lui, ou certaines certitudes volent en éclats. Tu ne serais pas un sur-homme, mais arrêtes de te dévaloriser putain, je suis incapable de gérer ma propre vie alors que toi avec ton handicap tu le fais, tu te lèves chaque matin et tu endosses un costume trop grand pour toi et tu fais le job L..
Kyo ricané à ses mots, il lui essuie les yeux et pose un baiser sur son front, oui il est venu, il a pris des risques vu son état physique. Kyo a été surpris de le voir là et tellement soulagé aussi, il se sentait tellement minable, il était et il est encore, persuader qu'il n'est pas assez bien pour lui, mais il est venu pour lui, car il ne veut pas que leurs histoires peu importe le nom qu'on donne à leurs relations ne finissent. Il ne le souhaite pas, jamais tant pis s'il doit souffrir et mourir à petit feu, auprès de lui, cela vaut la peine. Kyo baisse le regard sur les mains de Lou venant s'entrelacer aux siennes, il sert doucement ses doigts pour intensifier la pression, comme pour lui dire, "rejoins-moi toujours." Leur regard se croise une seconde et la voix fêler prononce un prénom, "Clément" il pose son regard sur lui comme s'il le voyait pour la première fois c'est une sensation fort désagréable. Il ne sait pas vraiment ce qu'il ressent à vrai dire. Il détourne le regard fixant un coin de la chambre éclairée par une simple lampe de chevet. Une minute puis une deuxième passe dans un silence total ou presque leurs respirations, les larmes de.... Il reporte son regard brillant de larmes qui ne couleront pas ce soir, il cligne des paupières chassant la douleur loin au fond de lui.
Tu seras toujours Lou pour moi.. ou dois-je te nommer différemment..clément ?

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j'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visageNon. Tu ne l’es pas. Tu es tout l’inverse. Mais… j’ai trop eu l’habitude de faire pitié que je m’attends toujours à ce que tout le monde me voit comme ça. C’était probablement à cause de ça que tu forçais toujours au travail. Tu négligeais toujours ta santé. Les chiffres des entreprises familiales passaient avant tout le reste, ton état physique compris. Tes collègues, enfin, employés avaient l’habitude de te voir comater en réunion car tu étais malade mais que tu jugeais que c’était ton état normal. Il y avait quelques années, l’un d’eux t’avaient même obligé à rentrer chez toi. Tu t’étais laissé faire car il avait dit que tu risquais de refiler ta grippe à toutes les personnes présentes dans la pièce.

L’alcool et la fatigue t’empêchaient de réfléchir avant de parler, laissant ta tristesse se déverser sans barrière. Tu parlas de Lou en le nommant sans le réaliser, te retrouvant contraint d’avouer à Kyo ce secret que tu étais pourtant persuadé de pouvoir emporter dans ta tombe. Tu n’étais pas Lou, tu n’avais rien de Lou, si ce n’était son apparence. Kyo se leva d’un bond, tu fermas les yeux et posas les mains sur tes oreilles, le voir bouger ainsi t’étourdissait et le bruit de ses pas rapides résonnaient dans des tympans. Il finit par se calmer, par revenir s’asseoir à côté de toi. Tu rouvris doucement les yeux et baissas tes mains, mettant plusieurs minutes avant d’oser lui répondre. Il… Si tu parles de le tuer, ce… c’est déjà fait… Ta voix avait légèrement tremblé. Ca non plus, tu n’en n’avais jamais parlé à personne et n’avais aucune intention de le faire. Rien ne se passait comme prévu, ce soir-là.

Lorsque Kyo te prit dans ses bras, tu te collas à lui autant que possible. Tu souris à travers tes larmes à ses derniers mots. Comment tu sais qu’il est trop grand ? On t’avait de nombreuses fois répété d’aller chez un tailleur, mais c’était hors de questions. Tu aimais trop dérouler les manches trop longues de la veste pour te tenir chaud aux mains.

Allongé à côté de lui, tu serras un peu plus sa main quand il serra davantage la tienne. Avec lui, tu étais tellement loin d’être la personne que tout le monde connaissait. Il était le seul avec qui tu ne forçais pas pour te faire passer pour quelqu’un que tu n’étais pas, pour l’adulte qu’aurait été Lou. Tu n’avais jamais ressenti ce genre de choses auparavant. La présence et le soutien de Lou étaient tout pour toi quand il était encore en vie, mais ce que tu ressentais envers Kyo, ça n’avait rien de comparable. Même les sensations physiques qu’il te provoquaient étaient différentes. Elles étaient bien plus nombreuses, bien plus intenses. Parfois désagréables comme ce soir-là, mais bien souvent tellement agréables qu’il en devenait addictif. C’était la seule personne dont tu pouvais apprécier la simple compagnie, à ne rien faire d’autre sur un lit que vous tenir les mains.

Non. Lou c’est très bien. Je te le dis juste parce que… tu n’es pas “les autres”.

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x
Kyo préfère rester silencieux après sa déclaration, il serait tenté de s'emporter, les discriminations il les a en horreur, c'est ce qui a affaibli mentalement sa soeur, ont là souvent montré du doigt et torturé psychologiquement et il porte la douleur purulente du résultat, donc là il préfére ne pas s'attarder sur cela, mais Kyo verra peut-être ou pas la rage dans son regard dans la raideur de son corps, s'il voit un jour quelqu'un osé faire cela a Lou, même s'il ne pèse pas bien lourd il foncera malgré tout dans le tas. Mais visiblement cette soirée n'aidera pas Kyo à se détendre, une colère bouillonnante vibre en lui et les quelques pas qu'il a effectués dans la pièce ne l'ont pas un brin calmé, comment le pourrait-il ? Il n'a pas assez bu, pour cela, l'alcool a simplement renforcé sa colère, il pense que quand Lou finira par sombrer dans le sommeil il ira dans son studio insonorisé et se défoulera un bon coup, il sait que de toute façon il ne pourra pas trouver le sommeil, il y a trop de révélation ce soir, son cerveau est sur le point d'imploser. Punaise-Il va peut-être exploser tout de suite.
Pardon ? Qui Lou ? TOI ? QUAND Putain ?!! Si c'est toi et si tu ne m'en a pas parler alors qu'on ce connaissaient, je vais t'en vouloir pendant longtemps.
Très longtemps même est pour tout un tas de raisons diverses. Dans quel merdier il sait fourrer. "Putain !" Kyo a envie de se relever et de taper contre un mur à s'en briser les phalanges, il tremble si fort, s'il ne tenait pas Lou dans ses bras il aura déjà les poings en sang, cela ne changerait rien, mais cela le soulagerait un tant soit peu. Il essaie de trouver une respiration plus calme en berçant Lou contre lui il aimerait qu'il se calme, mais la fatigue ne peut pas l'aide, passé de la rage au rire, une première pour Kyo, mais quand Lou lui sort cette interrogation sur son costume il explose de rire, il est trop adorable, il lui saisit le visage et lui colle un baiser sonnant avec un immense sourire ensuite.
Toi je t'adore, grande banane va... C'était une métaphore Lou... Cela n'a aucun rapport avec la coupe de ta veste... Simplement que tu gères une immense entreprise c'est "trop grand" pour toi, mais malgré tout tu le fais et je pense que tu es hyper sexy dans tes costumes... Cela avait un peu allégé la tension entre eux, même s'il avait l'impression ce soir de ne pas connaitre la personne qu'il tient tout contre lui et qui trempe son torse de ses larmes. Lou... Clément ? C'est tellement fou comme révélation, il ne sait plus quoi pensé, il a quelque par l'impression d'avoir été dupé, avec raideur il lui a demandé comment il devait le nommer, sachant d'avance qu'il ne pourrait jamais le nommer différemment que De. Il cherche son regard, du moins quelques instants suspendus dans le temps, où il laisse le silence remplir les "non dits" il y aurait tellement à dire, mais ce soir ils ne devraient, ils sont épuisés, surtout Lou.
D'accord.
Il laisse un soupirer de s'échapper de ses lèvres, il repousse les cheveux de Lou collé à son front, bordel, il est parti ce soir, car il lui manquait tellement, qu'il avait besoin de le voir, l'embrasser, peut-être se coller à lui un moment, il avait même espéré qu'il l'inviterait à dormir chez lui de quoi prolonger ce moment prêt de lui et apaiser ce manque qu'il ressentait. Mais tout avait dérapé complètement. Mais il va essayer de voir que le positif Lou est là près de lui et il sait que Lou ne le considère pas comme tous les autres et ça...pour Kyo c'est énorme.
Tu devrais dormir Lou demain est un autre jour. sauf si tu as d'autres révélation fracassante a me dire.

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j'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visageTu sentais sa colère à travers les tremblements de son corps, il te serrait un peu plus fort à cause d’elle. Tu pensais que tes aveux l’auraient apaisé, ce fut tout le contraire. Tenait-il tant que ça à tuer pour toi ? Si c’était le cas, tu pouvais lui donner d’autres noms. Ceux de gens qui s’étaient moqués de toi, avaient profité de toi ou bien des gens qui travaillaient avec l’homme qui t’avait fait perdre ta famille. Tu songeas que tu aurais très bien pu mourir avec eux ce soir-là. Si tu t’étais sauvé de ta chambre, c’était parce que tu avais vu un groupe d’écureuils dans le jardin et que les écureuils, c’était tes animaux préférés. Tu n’avais jamais répondu au pourquoi tu étais dehors. On prenait ton silence pour une réaction tout à fait normale face au choc. Et des années après, plus personne n’en n’avait quelque chose à faire. Tu ne savais pas quoi lui répondre, tu ne savais même plus si vous vous connaissiez déjà, à l’époque. Et même si vous ne vous connaissiez pas, tu doutais que ça change quelque chose. Ton silence avait probablement répondu à ta place, ça ne servirait à rien de mentir, hormis faire douter un peu plus Kyo de la confiance que tu plaçais en lui. Tu finis tout de même par lui donner une réponse, tout en continuant d’essayer de te calmer. Oui, c’est moi. On ne se connaissait pas encore, et… Tu marquas une longue pause, sans réaliser qu’elle risquerait de stresser encore plus Kyo. De toutes façons, vu ce que tu hésitais à dire, son anxiété se verrait largement justifiée. Le fils aîné Phantomhive n’hérite pas uniquement du poste de PDG des entreprises. Ma famille paternelle est… depuis des générations, on doit gérer l’intégralité de l’héritage. J’ai tellement de sang sur les mains que je pourrais finir ma vie en prison. Une nouvelle pause. Mon apathie m’aide tellement pour ce côté-là de ma vie professionnelle…, ajoutas-tu plus bas. Tu te collas encore plus à Kyo, visage enfoui dans le creux de son épaule. Ne m’abandonne pas s’il te plaît, ne me déteste pas... Tu t’agrippais à lui tellement fort qu’il aurait sans doute des traces de griffures demain matin.

Tu le dévisageas sans trop comprendre. Grande banane ? Tu n’étais pourtant pas blond, ni grand, alors pourquoi t’appeler ainsi…? A la suite de sa phrase, tu en déduis qu’il s’agissait d’une expression. Tu n’avais jamais entendu parler de la métaphore qu’il avait utilisée et n’aurait jamais pu le deviner. Tout ce qui était discours imagé et second degré, tu avais du mal à en saisir le sens. Du coup, ça faisait souvent rire les gens quand tu prenais au sens littéral tout ce qui n’était pas à prendre au sens littéral. Oh… Tu ne répondis rien de plus. Tu te sentais stupide, mais tu avais l’habitude.

Le silence s’installa, un silence bien plus agréable que tous vos cris depuis un certain temps. Tu pouvais te concentrer sur sa respiration et uniquement ça. Tu réussissais à occulter les bruits parasites, te concentrant sur la seule chose qui comptait. Son souffle sur ton visage, la douceur de ses mains, sa présence, son existence. Tu étais heureux que quelqu’un comme lui existe, ça rendait le monde un peu moins triste et sombre. Tant qu’il était près de toi, tu avais l’impression que plus rien ne comptait. Toujours plus alourdies par le sommeil, tes paupières se fermèrent. Tu entendis la voix de Kyo prononcer quelque mots mais t’endormis avant de pouvoir réfléchir à leur sens.

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J'ai longtemps parcouru son corps, effleuré cent fois son visage x Lou & Kyo x

Il ne sait pas s'il est soulagé ou pas qu'à l'époque il ne connaissait pas Lou. Comment aurait-il réagi alors, ça non plus il ne le sait pas, ce qui est sûr c'est que jamais il ne l'aurait laissé agi seul, il a tellement l'impression parfois que c'est lui qui a tué sa soeur et c'est un poids tellement lourd à porter qu'il n'ose imaginer face à un véritable meurtre, vengeance ou pas. Mais parfois quand il n'y a pas d'autre choix, comme si... il avait été là à cette époque comme il l'est aujourd'hui il aurait préféré bousiller la vie merdique qu'il a plutôt que d'imposer ce poids à Lou. Il ne sait quoi lui dire en fait, il a la gorge nouée et cette envie de fracasser n'importe quoi devient un besoin urgent. Depuis qu'il connaît Lou, il voit la personne qu'il est, il gère plusieurs casquettes et il le fait à merveille, mais cela l'épuise aussi physiquement et psychologiquement, il n'a qu'à voir ce soir, comment il la retrouver, combien cela lui a coûté de le fixer droit dans les yeux à peine vingt secondes, peut-être moins d'ailleurs, mélangé à l'alcool il découvre une facette de Lou qu'il n'a jamais vu, ou sa langue se délie et où les révélations le laissent... Perdu, Oui Kyo est perdu ce soir. Il reste encore silencieux, s'il ouvre la bouche il va hurler plus que parler, déversé un ressentie trop lourd à supporter et les mots seront trop faibles et il risque de s'emporter et casser un truc ou tout ce qui sera a porter de main et vue l'état de Lou, ce ne serait pas une très bonne idée, alors puisant Dieu sait où il ne bouge pas, seul son tremblement et la noirceur profonde de son regard trahit la rage en lui. Lou de sa voix de plus en plus faible poursuit sur sa lancée des révélations, Kyo l'écoute et il finit par le lâcher pas qu'il ne veut plus le toucher, mais surtout qu'il a bien trop peur de lui faire mal.
J'ai du mal à tout comprendre Lou... J'ai... putain... ...J'ai l'impression de ne pas te connaitre... tu es qui au fond ? Tu m'as raconté que des mensonges Lou... CLÉMENT!
Je ne sais plus qui tu es ce soir... PUTAIN ne t'approche pas de MOI.
Car il a bien vu qu'il s'avancait au bord du lit, s''il venait à le toucher par la folie qui est en train de prendre le dessus sur lui. Kyo sait qu'il ne ce le pardonnerait jamais. Il faut qu'il se calme, mais c'est dur ce soir avec tout ce qu'il s'est passé dans cette maudite soirée, il n'aurait pas du pour de bon, céder à son manque, a ce besoin trop puissant de voir Lou de le sentir proche de lui une semaine sans lui c'était trop, mais quand il voit combien la soirée à dégénérer... Il en aurait presque des regrets, il a décuvé d'un seul coup et ça aussi ce n'est pas bon, ou s'il ne sait même plus tellement il est perdu et quand il est comme ça Kyo sombre dans noirceur. Il marche à nouveau d'un pas rapide dans sa chambre. Il a saisi la batte suspendue à son mur un cadeau que sa chère soeur lui avait fait, la batte est froide, comme elle aujourd'hui, il la tient sur son épaule le poids sur sa chair le maintient dans la réalité, son regard vient sur Lou. Ces mots, son "ne m'abandonnent pas". La batte lui glisse des mains et tombe dans un grand fracas. L'abandonner ?, c'est ça le pire il en est incapable, il est sa faiblesse, la balance qui le fera toujours basculer de son côté à lui. Il pousse du pied la batte sans lâcher du regard Lou qui lutte contre une fatigue bien trop importante pour lui. Comment pourrait-il garder une distance, alors même qu'il en aurait besoin, sa colère enfle en lui, mais il contrôle, sa voix, ses mots on fait flancher le mal dominant en son être. Il donne un coup dans la lampe de chevet qui s'écrase au sol et la pénombre règne dans la pièce, encore tremblant il remonte sur le lit, puisant Dieu sait où la force de rester calme il reprend Lou dans ses bras et cela devient plus facile, la chaleur de son corps, sa joue se posant contre sa peau il s'est agrippé tellement à lui, que Kyo as senti la chair ce tendre et légèrement craqué, mais dans l'état où tu es tu ne sens rien, juste le besoin de Lou, tu l'enserres à nouveau de tes bras, la paix elle est ici dans la chaleur de Lou, il sera toujours ton sanctuaire, tu le sais... alors que tu regardes son regard ce fermé, ses traits se détendres, tu lui pardonneras toujours tout, même les pires choses qu'il pourra te faire, tu le sais, tu la toujours su dès ce premier regard que tu a essayé d'ignorer, il est ton enfer et ton paradis. Kyo s'est laissé aller contre le mur le corps de Lou tout contre lui, il a tiré sur leurs corps un bout de drap, pas sûr que le sommeil le prenne, ce ne sera pas sa première nuit blanche ni la dernière, il va laisser la nuit et le silence troublé simplement par le souffle de Lou contre lui le bercer et apaiser le feu en lui.

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