i can't face the dark without you (niels)

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Les jours avaient défilés, s'étaient chargés de lier leurs deux êtres comme si rien ne les avait jamais séparés, Aelya attendant toujours avec hâte les moments où ses yeux rencontreraient ceux de Niels pour s'embraser de flammes, ceux qu'il savait déclencher de par sa simple présence, laissant la passion les consumer tous les deux dans le berceau de leur amour, ce lit qui accueillait leur affection, leurs confidences, et tout ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre. Elle n'en pouvait plus d'attendre de sombrer de nouveau dans une vie de couple de manière officielle, où Aelya reviendrait pour de bon vivre entre les mêmes murs que Niels. Bercée par le son de sa voix qui se frayait toujours un chemin jusqu'à son coeur, elle avait l'impression que les fêlures de leur séparation se colmataient, qu'il n'y avait plus aucune raison d'avoir peur maintenant qu'ils semblaient avoir retrouvé leur force, leur espoir, qui avait toujours été là, juste en latence, attendant le bon moment pour exploser comme une évidence au milieu de leurs âmes collées pour ne plus jamais se détacher.

Alors qu'elle ne travaillait pas en ce jour, elle avait donc tout naturellement pris l'initiative de sortir de nouveau des cartons pour placer ses affaires à l'intérieur, quittant encore une fois son appartement pour s'installer dans celui de Niels. Elle ne lui avait rien dit, préférant miser sur l'effet de surprise alors qu'elle remplissait le coffre et la banquette arrière de sa voiture pour faire le trajet jusqu'au lieu qu'elle connaissait par coeur, son vrai chez elle. Aelya prit le temps de ranger ses affaires au travers des pièces qui avaient déjà été imprégnées par sa présence matérielle, passant la journée à faire des aller-retour pour charger et décharger tout ce qu'il lui restait pour qu'à la fin de la journée, quand Niels rentrerait, elle serait installée.

Elle avait hâte de lire sa réaction sur son visage, retrouver ses lèvres qui lui manquaient atrocement alors qu'elle les avait quitté juste quelques heures plus tôt pour le laisser partir travailler. Elle lui avait envoyé un sms, ne pouvant s'empêcher d'établir un contact avec lui alors que son esprit était rongé par son image qui tournait en boucle : "J'ai hâte que tu rentres mon amour. Tu me manques."

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 18 Mar 2019 - 17:53

Les barrières avaient sauté, se détruisant sous le poids des jours qui défilaient et qui laissaient leur amour exploser au grand jour, sans qu'il n'y ait plus de place pour les doutes de venir s'infiltrer au creux de leurs cœurs. Il avait arrêté de réfléchir, arrêté de penser à des scénarios catastrophiques, parce-qu'il perdait son temps alors qu'Aelya était là, devant lui, prête à lui donner tout ce dont il avait toujours eu besoin. Il avait compris qu'il l'était lui aussi, plus que jamais, à franchir de nouveau ce cap, à arrêter de se prendre la tête pour pas grand chose. S'il devait tomber, il tomberait. Mais plus jamais il n'avait envie de la repousser, parce-qu'il avait besoin d'elle plus que de n'importe quelle autre âme, sa vie dépendant de la sienne. Il avait appris à s'habituer de nouveau à l'avoir dans son quotidien, de plus en plus fréquemment, les jours ayant suivi leurs vraies retrouvailles. Et ça lui plaisait beaucoup trop, de voir Aelya reprendre sa place dans son appartement, celle qui lui avait toujours été destinée. Et si pour l'instant ils n'avaient rien prononcé au sujet d'un emménagement, Niels sentait que cette pensée se faisait de plus en plus urgente, parce-que dés lors qu'elle se devait de rentrer chez elle pour une quelconque raison, il ressentait toujours cette boule au ventre et ce pincement au cœur qui ne le lâchaient jamais lorsqu'Aelya était loin de lui. Il était parti travailler ce matin-là, embrassant Aelya comme il le faisait tous les jours avant de se rendre au travail, lui indiquant qu'elle pouvait rester chez lui si elle le souhaitait pour son jour de repos avant qu'ils ne se retrouvent le soir même. Parce-qu'ils avaient tenu leur parole, ne passant pas une seule nuit dans des draps séparés, conscients qu'il leur serait insupportable de trouver le sommeil dans le cas inverse. La journée était passée, les heures défilant lentement alors que Niels se hâtait de retrouver sa petite-amie. Il s'était pris à sourire lorsqu'il avait lu son message, désirant lui répondre dans la foulée. « Tu me manques aussi bébé, je serai pas long. » Il envoya son message avant de ranger son portable dans sa poche, appelé par ses collègues qui avaient besoin de lui dans le service d'à-côté. Il s'exécuta, remplissant ses tâches avant de s'engouffrer dans les vestiaires à la fin de sa journée, se changeant pour rejoindre sa voiture et retrouver Aelya. Il arriva devant l'appartement après quelques minutes de route, ouvrant la porte pour se débarrasser de ses affaires. « C'était vraiment une journée de merde. Les patients m'ont pris la tête, y'en avait pas un pour rattraper l'autre. » Se plaignit-il, avançant vers le salon avant de se stopper immédiatement lorsqu'il s'aperçut que les choses avaient bougé. Presque figé, il regarda les quatre coins de la pièce dans un silence total, ses yeux retrouvant ceux d'Aelya lorsqu'il comprit ce qu'elle avait fait en son absence. « Alors... c'est officiel ? » Souffla-t-il, un sourire naissant à la lisière de ses lèvres, son regard se chargeant d'une lueur plus brillante. Il se mordit la lèvre, incapable de cacher le bonheur qui se déversait dans ses veines. Il fit quelques pas vers elle, retrouvant amoureusement ses lèvres qu'il emprisonna, sa main se posant sur sa joue. « C'est la plus belle surprise que t'aurais pu me faire. »

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Aelya voulait aller de l'avant, laisser le passé derrière eux pour qu'ils ne pensent qu'à leur relation, à leur amour sans limite qui puisait sa force dans leur étreinte, cette complicité et cette fusion qui n'avait de cesse d'augmenter, parce qu'elle se voyait incapable de s'endormir en dehors de ses bras, sans la berceuse de son souffle paisible qui s'agitait tout près de son oreille. Elle ne pouvait plus être sans lui, sans eux, alors sans prévenir, elle avait pris l'initiative d'emménager dans son appartement une nouvelle fois, parce qu'elle était fatiguée de l'abandonner ne serait-ce que pour quelques minutes, elle le voulait en tout temps, et la seule manière d'y accéder le plus possible était de céder à ce besoin de partager non plus que ses draps mais aussi ses murs qu'elle habilla de ses affaires, profitant de l'absence de son petit ami pour tout aménager soigneusement. Elle sourit tendrement à la réception de son SMS, ressentant l'urgence de le revoir la percuter de plein fouet, avec la hâte de voir son visage s'illuminer devant cette surprise qui n'en était pas vraiment une en réalité, parce que ça n'avait été qu'une question de temps avant qu'Aelya n'en vienne à revenir officiellement vers lui, usant sa patience jusqu'à l'usure pour ne pas craquer trop vite. Et il semblait qu'elle était arrivée au bout, et qu'elle ne voulait plus se poser de questions. Elle l'aimait et l'aimerait jusqu'à la fin, c'était tout ce qui importait finalement.

Terminant de peaufiner son rangement dans la pièce principale, elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir pour laisser la plainte de Niels arriver jusqu'à ses tympans, animant un sourire amusé sur ses lèvres alors qu'elle lâcha ce qu'elle était entrain de faire pour s'intéresser à lui. Elle remarqua sa surprise, sa curiosité vis-à-vis de la décoration qui avait changé, et son visage s'imprima d'un air joueur alors qu'elle restait silencieuse. Elle hocha positivement et longuement la tête à sa question, les yeux brillants d'excitation alors qu'elle le laissa s'approcher de son corps en demande du sien. Passant ses mains sur ses flancs pour l'attirer au plus près d'elle, Aelya répondit à son baiser avec tendresse et amour, avant que son regard ne vienne retrouver le sien.

- Et c'est la surprise que je voulais te faire depuis trop longtemps déjà, admit-elle, un sourire en coin. J'ai bien fait de la faire aujourd'hui à priori, t'as pas passé une bonne journée. Mais je peux arranger ça bébé, ajouta-t-elle d'une voix joueuse alors que ses lèvres parsemèrent son cou de baisers.

Elle prit ses mains dans les siennes, renfermant ses doigts autour des siens.

- Je t'aime mon amour. Je veux qu'on revive ensemble. Et j'veux plus que ça change. Je suis heureuse avec toi, avoua-t-elle tendrement. T'es pas trop chiant comme colocataire en plus, ajouta-t-elle, amusée.

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 18 Mar 2019 - 19:33

La patience n'était certainement pas un de ses atouts, et pourtant, il se surprenait de jour en jour, feignant un calme qui ne lui ressemblait pas. Parce-qu'il bouillonnait d'impatience à l'intérieur, ne rêvant que du moment où elle reviendrait officiellement. L'envie ne lui manquait pas, même si c'était lui qui avait imposé ce rythme, préférant qu'ils puissent mettre toutes les chances de leur côté pour que la rupture ne devienne pas inévitable. Et lorsqu'il l'avait contre lui la nuit, il comprenait que ça n'était plus envisageable, qu'il ne pourrait plus se passer d'elle, même en y mettant toute la volonté du monde. Son bonheur résidait dans le creux de ses iris, les seuls qu'il voulait voir tous les matins en ouvrant les yeux et c'était de cette manière qu'il envisageait de se réveiller jusqu'à son dernier souffle. Il avait du une nouvelle fois avancer avec cette sensation qui le prenait à la gorge lorsqu'il la quittait pour rejoindre le boulot, tentant de se rassurer en se rappelant qu'elle serait là lorsqu'il rentrerait. Et il n'avait pas arrêté d'y penser toute la journée, s'apaisant dans ses songes entre un ou deux patients impossible à gérer. Il était rentré de longues heures plus tard, épuisé de sa journée, râlant dés qu'il eut passé la porte d'entrée, désirant immédiatement se débarrasser de sa frustration. Et alors qu'il s'était apprêté à rejoindre Aelya, il eut un mouvement de surprise en se rendant compte que ses affaires avaient bougé, pour laisser de la place aux siennes qui habillaient maintenant les murs de l'appartement. Il avait sûrement eu un peu de mal à réaliser qu'elle avait fait tout ça toute seule pendant son absence, son coeur battant la chamade rien qu'à l'idée de penser qu'ils étaient maintenant réunis, pour de vrai. Son sourire devint plus franc devant son hochement de tête, alors qu'il s'était rapproché d'elle pour se jeter sur ses lèvres, ne souhaitant plus perdre une seule seconde pour lui donner de l'affection et lui montrer combien il était touché par son geste. « Elle est encore plus belle aujourd'hui. » Souffla-t-il, gardant cette proximité avec ses lèvres, avant de rire à ses mots, conscient qu'il ne l'avait pas accueilli avec la meilleure humeur du monde. « C'est bizarre... mais ça va déjà beaucoup mieux là. » Répondit-il, amusé, appréciant la douceur de ses lèvres contre son cou, ses mains venant chercher les siennes. « Je t'aime aussi bébé, on est bien tous les deux, j'veux plus jamais que t'aies à partir. » Admit-il, le regard brillant, lâchant ses mains pour venir entourer ses hanches, la rapprochant plus près de lui. « Ouais, c'est exactement ce que je pensais de toi aussi. T'es pas chiante, tu t'étales un peu mais bon, on fait avec. » La taquina-t-il, le regard joueur. « On fête ça ? » Proposa-t-il, venant parsemer ses lèvres de baisers vifs, dérapant sur sa joue et son cou.

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Cet appartement était son refuge, l'antre de ses désirs et de ses espoirs qu'elle nourrissait avec lui. Depuis la première fois qu'elle était entrée dans son espace, elle avait su qu'elle serait vouée à y revenir encore et encore parce qu'elle était attirée par tout ce qu'il dégageait, par tout ce qu'il était jusqu'à ses fondations qu'il avait habillé de sa présence. C'était simple, elle voulait vivre là où il vivait, elle voulait respirer le même air que lui, pointer son regard vers le même horizon que lui. Elle n'avait jamais demandé grand chose, juste de s'imprégner de Niels jusqu'à en étouffer d'amour, mais même ça, c'était souvent trop demander, c'était trop dur à ériger ce besoin pourtant vital. Elle n'avait plus envie de faire machine arrière, elle ne voulait plus perdre une seule seconde sans profiter de lui, de ses baisers, de ses yeux posés sur elle. Attendrie et amusée par sa réaction, elle avait attrapé son baiser en plein vol, lui rendant ce geste avec toute l'affection qu'elle avait réprimé toute la journée, dans l'attente de lui donner à lui et à lui seul.

- Elle est à ton image mon amour, répondit-elle amoureusement, le complimentant.

Parce qu'il n'y avait rien d'assez beau pour le satisfaire, pour le conforter dans son choix qui visait à l'aimer comme elle le faisait sans relâche, sans le moindre effort pourtant, parce que c'était la chose la plus facile à faire que de l'aimer. Elle sourit de manière amusée contre ses lèvres, satisfaite de voir que son initiative avait pu lui remonter le moral.

- J'vais tout faire pour que ça dure, souffla-t-elle, joueuse, ses lèvres parcourant son cou amoureusement avant de se saisir de ses mains qu'elle voulait sentir à l'intérieur des siennes. Je le ferai plus bébé. J'reste avec toi jusqu'à que t'en puisses plus. En espérant que t'en auras pas marre trop vite, s'amusa-t-elle.

Elle se laissa attirer contre son corps, laissant ses mains se loger dans son dos qu'elle caressa doucement. Elle rit à sa taquinerie qui répondait à la sienne, gardant son regard empreint d'amusement dans le sien.

- T'as de la chance, j'aurais tellement pu m'étaler que j'aurais malheureusement pu me débarrasser de toutes tes planches qui traînent partout, le taquina-t-elle.

Elle frissonna en sentant les douces pressions de ses lèvres sur sa peau, venant mordiller sa lèvre inférieure sous l'effet du désir qui réchauffait son organisme.

- Ce genre de choses ça se fête ouais, et ça se fête plutôt déshabillé, il me semble, j'suis pas sûre mais j'ai cru entendre ça un jour, le chercha-t-elle de manière espiègle.

Elle passa ses doigts sous son haut, déposant des caresses brûlantes sur toute la surface de sa peau.

- T'as besoin que je t'aide à oublier ta longue journée ? Demanda-t-elle de façon rhétorique, approchant ses lèvres tout près des siennes sans leur céder, s'amusant avec la tension environnante. J'ai pas totalement fini de tout ranger bébé, faudra que tu réussisses à me convaincre là... Le defia-t-elle de manière séductrice.

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 18 Mar 2019 - 22:08

Ça lui avait fait mal de réfréner leur envie commune de revivre ensemble sans que plus rien ne compte, parce-qu’il l’aimait plus que sa propre vie, plus que tout au monde, et c’était une torture que d’avoir à attendre qu’ils puissent être aptes à se relancer dans ce genre de projet. L’échec n’était pas envisageable, plus maintenant, plus après toutes les épreuves qu’ils avaient dû affronter ensemble. Niels s’était affaibli après leur dernière rupture, se perdant dans une solitude destructrice que seule Aelya pouvait chasser. C’était dans son étreinte salvatrice qu’il reprenait des couleurs, que ses iris se remettaient à briller, avec la promesse silencieuse qu’ils ne s’éteindraient plus jamais. L’attente était longue, interminable même, alors qu’il se voyait tomber amoureux d’elle un peu plus chaque jour, comme dans un processus inarrêtable. Il était sur de ce qu’il voulait, ne pouvant plus patienter en faisant comme si tout était normal alors qu’il avait l’impression qu’on lui arrachait le cœur dés que son regard la voyait franchir la porte de son appartement pour rentrer chez elle. Cette surprise ne pouvait pas mieux tomber, et ses lèvres contre les siennes avaient tenté de le lui faire comprendre, lui délivrant tout l’amour qu’il avait pour elle. Il sourit tendrement à ses mots, flatté par l’image qu’elle avait de lui. « Elle est à notre image. » La reprit-il, un sourire amoureux ornant ses lèvres. Il les trouvait beaux, dans leur manière de s’aimer, de se battre l’un pour l’autre même lorsqu’ils risquaient d’y laisser leur peau. Semble-t-il qu’il n’y avait rien de trop beau pour leur relation. Il avait fermé les yeux pour profiter de ses lèvres qui glissaient dans son cou, égayant son désir de la retrouver un peu plus intimement. Il capta son regard à ses mots, amusé par la fin de sa réplique. « Ça fait un bon moment maintenant, je m’en sors bien. Ça se saurait si j’en avais marre de toi. » Souffla-t-il, arquant un sourcil joueur, taquin, avant de l'approcher de lui, vivant pour son contact près de son corps en demande. Il plissa les yeux à sa remarque suivante, entrant dans son jeu. « Tu prendrais des risques en le faisant... j'serais capable de disparaître pour partir à leur recherche. » Ajouta-t-il, arborant un regard de défi avant de pouffer de rire, en profitant pour la couvrir de baisers, sa lèvre inférieure rapidement piégée entre ses dents alors qu'il sentait une douce chaleur s'éprendre de lui à ses mots qui respiraient le désir. « On va suivre les indications alors, ça serait bête de prendre des risques maintenant. » Souffla-t-il, agrémentant le jeu entre eux, son regard venant se glisser sur ses courbes encore bien trop couvertes à son goût. Sa peau se parsema de frissons lorsqu'il aperçut ses mains se frayer un passage sous son haut, ses doigts s'occupant de lui caresser le corps. Il hocha la tête avec un air innocent, ses yeux dérapant sur ses lèvres qui n'attendaient que de pouvoir se fondre sur les siennes. « J'en ai vraiment, vraiment besoin. » Murmura-t-il, comme une confidence qu'il ne voulait faire qu'à elle. Il se mordit la lèvre à ses mots, amusé par son envie de se faire désirer, faisant mine de réfléchir à une manière de la convaincre. « J'vois qu'il y a encore du bazar sur la table, j'peux t'aider à tout ranger... à ma façon. » Il esquissa un sourire amusé en voyant son air questionneur, la prenant par la main pour se diriger vers la table à manger où des affaires trainaient. D'un coup de main, il déblaya le tout, faisant tomber quelques objets au sol avant de faire basculer sa petite-amie sur la table, ses lèvres venant immédiatement se réfugier dans son cou, puis sur sa poitrine, lui faisant savoir les intentions qu'il avait en tête. « Tu trouves pas que c'est bien plus sympa le rangement de cette façon-là ? »

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Aelya souffrait de cette distance pourtant plus légère maintenant, parce qu'ils se voyaient régulièrement, tous les jours même et s'ils n'étaient pas ensemble, ils s'echangeaient leur amour par le biais de leur portable, tentant de rompre le manque autant que possible, ce creux énorme qui s'ouvrait dans son cœur quand Niels n'était pas près d'elle pour le combler. Elle se sentait prête à prendre ce risque encore une fois, celui de lier son intimité au sien, celui de partager son quotidien avec lui comme ils l'avaient déjà faits et si elle avait eu peur la première fois d'entamer cette étape cruciale, c'était maintenant tout ce qu'elle voulait retrouver aujourd'hui. Elle avait évolué, s'était épanouie grâce à son affection lumineuse qui lui avait conferé assez de chaleur pour laisser grandir son amour qui ne s'arrêtait plus de prendre de l'ampleur. Elle sourit tendrement en acquiesçant à la correction de ses mots. Oui, ils étaient beaux, rayonnant même sous la tempête où ils arrivaient toujours à faire valoir leur relation si précieuse, comme un diamant qu'elle ne voulait jamais perdre ni briser. Dessinant une lignée de baisers dans son cou, elle avait émit un léger rire à sa remarque taquine.

- J'ai l'impression que ça fait une éternité que je te supporte moi, le taquina-t-elle, amusée.

Elle avait le sentiment qu'ils étaient ensemble dans le même bateau depuis des années, parce que leur relation était devenue si fusionnelle et si complice tellement rapidement, que c'en était surprenant, parce qu'Aelya n'avait jamais eu pour habitude de s'attacher aussi vite à une personne. Elle haussa un sourcil curieux à sa rétorque, continuant de rentrer dans son jeu.

- Je pourrais être une vraie sadique et te demander une rançon alors, vu à quel point t'y es attaché, je pourrais sans doute m'offrir des vacances, ajouta-t-elle malicieusement avant de rire à son tour.

Captant le contact de son corps contre le sien, les centimètres se rompant à mesure que la tension entre eux s'enflammait, elle s'était laissée dévorer doucement par ses lèvres, cherchant à attiser la même envie qu'elle pouvait lire dans son regard.

- Je suis d'accord bébé, faut qu'on reste sages pour une fois, lança-t-elle, retournant avec amusement la situation en leur faveur.

Elle sentait son sang se réchauffer alors qu'elle le voyait détailler ses courbes, ses mains ne pouvant se retenir de caresser sa peau qu'elle aimait percevoir contre la sienne. Son cœur se mit à battre plus vite sous l'effet de ses murmures brûlantes, ressentant l'envie urgente de lui donner ce qu'il voulait puisqu'ils en avaient même tous les deux besoin. Mais elle aimait le tourmenter, le faire languir pour le regarder se consumer par le désir, comme elle, parce qu'elle ne pouvait le toucher sans se brûler en même temps. Elle haussa un sourcil à sa remarque, jetant un coup d'œil à la table qui disposait en effet de pas mal d'objets en tout genre, avant de voir sa main tout déblayer sur son passage où plusieurs affaires tombèrent sur le sol, inscrivant un air joueur sur le visage d'Aelya, le laissant l'attirer contre la table où ses lèvres dans son cou et sur sa poitrine tentèrent déjà le feu ardent qui s'agitait dans son organisme. Elle rit à sa justification, la trouvant particulièrement à son goût alors que ses doigts vinrent se loger dans son dos.

- J'adore quand tu ranges de cette façon là bébé, tes idées sont toujours très arrangeantes... T'es doué pour me convaincre, souffla-t-elle, amusée.

Ses mains vinrent emprisonner son visage pour l'embrasser passionnément avant qu'elle ne glisse contre le bas de son haut pour le lui retirer, permettant à son regard de valser sur ses courbes masculines qu'elle jugeait parfaites.

- Tu me manques tout le temps, c'est horrible. Mais maintenant au moins, on sera ensemble plus souvent mon amour, murmura-t-elle avant d'accrocher ses lèvres une nouvelle fois.

Elle tendit son corps vers le sien pour que ses lèvres puissent dévorer son cou avant qu'elles ne descendent lentement afin de déposer de vifs baisers passionnés sur son torse.

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mar 19 Mar 2019 - 0:25

Il était conscient que les choses ne pourraient pas continuer de cette façon éternellement, eux qui souffraient de cette attente bien trop longue, celle à laquelle ils avaient été obligés de se soumettre pour ne pas gâcher leur seule chance de s'en sortir ensemble. Mais ces dernières semaines avaient fait comprendre à Niels qu'il pouvait arrêter d'avoir peur et de se méfier du destin, parce-qu'Aelya semblait enclin à rester dans sa vie et à ne plus y bouger. Peut-être que ses doutes avaient pu être légitimes jusqu'ici, mais aujourd'hui, il comprenait qu'ils ne faisaient que de les ralentir, les empêchant d'en arriver à ce qu'ils désiraient le plus au monde. C'était sans doute ridicule aux yeux des autres, mais dans le cœur de Niels, ça avait de l'importance que leurs quotidiens ne deviennent officiellement liés. Parce-qu'ils avaient déjà goûté au bonheur de la vie à deux pendant une courte période, et ils savaient ce qu'ils manquaient lorsqu'ils n'étaient pas ensemble. Se laissant embrasser, il feignit une moue boudeuse à ses mots, pris à son propre jeu. « Il te faut encore de l'entraînement, j'compte rester encore un bon moment. » Lâcha-t-il, d'un regard joueur, souhaitant lui faire comprendre qu'elle allait devoir faire avec lui, au moins pour toute une vie. Il s'était rapidement habitué à la vie de couple, se prenant avec surprise à apprécier l'exclusivité qu'elle impliquait, happé par l'attachement sans fin qu'il lui vouait et qu'il avait eu du mal à admettre au début de leur relation. Aujourd'hui, après les aventures qu'ils avaient vécu, il n'avait plus aucun mal à lui faire savoir ce qu'il ressentait, ne manquant jamais l'occasion de lui délivrer des marques d'amour. Il s'amusa des mots qu'elle lui adressa, levant les yeux au ciel devant son semblant de chantage. « Ok, dans ce cas, toi t'iras en vacances et moi, j'irai me tuer au travail pour récupérer tout ce que tu m'auras pris. Heureusement que j'ai des collègues sympas, elles pourront me consoler. » Joua-t-il, appuyant sur la corde sensible d'Aelya qu'il connaissait par cœur, lâchant un léger rire. Son corps contre le sien, il s'était senti frissonné à ses paroles, son désir grimpant en flèche à mesure que le jeu prenait place. Ses lèvres cherchaient les siennes, s'amusant avec elles sans se donner entièrement, ses doigts glissant vers le bas de son dos pour atteindre l'ouverture de son haut sous lequel il aventura ses mains. Rapidement, Niels lui avait fait entrevoir les images qu'il avait en tête, incapable de ne pas l'embarquer contre lui, sous son emprise brûlante, ses yeux captant les siens. « J'savais que t'allais aimer. » Souffla-t-il, venant mordiller son cou alors qu'il avait surélevé son haut de part et d'autre, ses mains se glissant contre ses flancs. Il leva les bras pour la laisser lui retirer son t-shirt, sa peau enflammée demandant à rencontrer la sienne. « On se quitte plus mon amour, on reste ici tous les deux. Pour toujours. » Ses lèvres répondirent aux siennes tandis qu'il sentit la passion s'éprendre de leur échange, sa respiration se faisant de plus en plus perturbée sous les baisers d'Aelya contre son torse. « J'devrais plus aller travailler. J'te laisse à peine quelques heures et je te retrouve complètement affamée. C'est trop dangereux. » Ajouta-t-il, arquant un sourcil amusé, son regard cherchant le sien. D'un geste précis, il colla son bassin au sien, désirant lui faire sentir le désordre qu'elle provoquait en lui et qu'il ne pouvait pas gérer. « Tu crois qu'on est capable de ne pas détruire la table ? » Souffla-t-il, avec un air malicieux, attrapant les pans de son haut pour le lui enlever, son torse venant se caler contre sa poitrine.

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Elle voulait perdurer avec lui, ne plus jamais le quitter comme elle avait pu le faire précédemment, leur relation subissant les coups de leurs doutes, abîmant leur lien qu'ils avaient mis tant de temps à parfaire, à construire sous l'effet de leur amour qu'ils se prodiguaient tout le temps, même à distance. Elle n'aurait jamais pu offrir son coeur à quelqu'un d'autre que lui parce qu'il n'y avait que Niels qui la comprenait de cette manière, qui la touchait au plus profond de son être qui respirait son parfum, les effluves de chacune de ses cellules quand il était tout près d'elle là où son âme appelait la sienne. Elle ne se lassait jamais de lui, ayant de plus en plus l'envie de le retrouver de manière officielle en franchissant une nouvelle fois cette étape qui s'était muée en échec à cause de leurs tempéraments impulsifs. Cette fois, il n'y aurait plus de défaite, Aelya désirant lui prouver qu'ils étaient simplement faits pour coexister, pour s'aimer sous le même plafond d'étoiles, sous le même toit.

- J'suis prête à user ma patience jusqu'au bout si c'est pour toi, t'as trop de privilèges bébé, je l'aurais fait pour personne. Profites-en pas trop, le vent peut tourner, s'amusa-t-elle.

Elle le taquinait, parce qu'elle le savait que rien ne changerait jamais vis-à-vis de lui, qu'elle l'attendrait toute sa vie, n'importe où, et qu'elle supporterait avec lui toutes les tempêtes qui s’abattaient sur eux. C'était lui qu'elle avait choisi d'aimer envers et contre tout, et elle le prenait tout entier, aimait parcourir chacune de ses fêlures pour mieux les apaiser, pour mieux les soigner. Elle ne voulait voir ce rôle salvateur chez aucune autre personne, se battant pour rester à ses côtés afin de monopoliser son être dont elle était complètement dépendante, attisant facilement sa jalousie quand elle pensait à toutes ces femmes qui pouvaient tenter de prendre sa place.

- Mmh... Au pire, j'peux te prendre ton argent mais rester ici. Les vacances sans toi c'est pas pareil, répondit-elle, feignant la réflexion avant de sourire de manière amusée.

Elle détestait l'idée de le voir travailler dans un milieu bondé par la gente féminine, ayant plusieurs fois manqués d'exploser dans le cadre de son travail, elle qui avait besoin de faire valoir sa présence pour détruire celles des autres qui tournoyaient bien trop autour de l'élu de son coeur, son âme-soeur qu'elle n'avait aucunement envie de voir filer dans d'autres bras. Elle savait que même dans la séparation, elle n'aurait jamais pu se résigner à le savoir avec une autre personne, sentant son coeur se disloquer rien qu'à cette seule pensée. Jouant avec la passion qui s'éprenait d'eux, elle l'avait laissé faire de la place sur la table avant de se voir allongée sur celle-ci, dans l'envie de sombrer contre ses lèvres et contre lui sans aucune résistance, parce qu'elle était incapable de ne pas faiblir devant son regard brillant qui rappelait le sien, luisant d'amour et de désir pour lui.

- En même temps, qu'est-ce que je peux ne pas aimer quand il s'agit de toi et moi, seuls dans une pièce ? Lança-t-elle, la voix joueuse et enjôleuse.

Sa respiration devenait de plus en plus superficielle alors que ses doigts s'infiltraient sous son haut, ses lèvres se posant sur sa peau dans une intention de la faire frémir d'envie, ce qu'elle ne manquait jamais de faire alors que ses mains vinrent le déposséder de son t-shirt pour accueillir la chaleur de son corps contre le sien. Elle hocha la tête, le regard amoureux devant ses paroles qu'elle voulait voir se concrétiser avant de fondre sur ses lèvres pour lui transmettre l'étendue du désir qui palpitait dans son coeur, l'invitant à se nourrir de sa peau de manière passionnelle, urgente. Elle rit légèrement à sa remarque qui n'était pas dénuée de sens au vue de la manière dont elle laissait ses lèvres grignoter son torse.

- J'en ai jamais assez de toi bébé, j'peux pas être rassasiée c'est impossible. Tu me rends trop dingue si tu savais... Si tu irais plus travailler, je passerais ma journée à te dévorer de baisers, souffla-t-elle, laissant sa respiration chaude s'échouer contre sa peau.

Elle lâcha un soupir lorsque son bassin buta contre le sien, le sang bouillonnant de passion qui la ravageait de l'intérieur alors qu'elle comprenait qu'ils étaient tous les deux désireux de ne faire qu'un, ses doigts vinrent doucement glisser contre son torse, laissant quelques marques rouges, souriant en coin à sa question.

- Au pire des cas, ça se rachète... Admit-elle, malicieusement. J'veux pas qu'on se prive, j'ai trop besoin de toi, j'ai trop envie de toi... Avoua-t-elle, plantant son regard allumé dans le sien.

Elle redressa les bras pour qu'il puisse plus facilement lui retirer son haut, retrouvant ses lèvres dans des baisers passionnés alors que sa peau s'imprégnait de sa chaleur, ses mains descendant lentement contre les boutons de son jean pour les décrocher tandis que ses jambes s'enroulaient autour de son bassin pour davantage les rapprocher, titillant son désir en fusion.

- Putain bébé, j'te veux... Murmura-t-elle contre ses lèvres, ses doigts tirant sur son jean pour le lui retirer, le souffle haletant.

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mar 19 Mar 2019 - 22:58

Il croyait en eux, en leur capacité à surmonter les épreuves, comme ils l'avaient déjà prouvé par le passé. Et si certaines de leurs tentatives s'étaient soldées par un échec, Niels savait qu'il ne laisserait plus jamais Aelya s'échapper, parce-que la rupture n'avait jamais été la solution adaptée pour eux, pour leurs deux âmes qui ne fonctionnaient que lorsqu'elles cohabitaient. Son cœur lui appartenait intégralement et il désirait que cela puisse perdurer jusqu'à la fin des temps, comme s'il était persuadé que l'aimer resterait l'unique domaine dans lequel il excellait, dans lequel il continuerait de se surpasser sans jamais se lasser. Il aurait certainement ri au nez des personnes qui lui auraient dit qu'il posséderait un jour un cœur doué de sentiments amoureux, sûrement parce-qu'il n'avait jamais connu ça avant qu'Aelya ne débarque dans sa vie. Et pourtant, avec elle, il avait appris à aimer, sans même avoir besoin de se forcer à le faire parce-que tout était authentique et naturel. Il se mit à sourire à ses mots, tenté de voir comment les choses pourraient tourner. « C'est des menaces ? Tu sais que ça me donne très envie de te pousser à bout... » Souffla-t-il, approchant ses lèvres des siennes dans le simple but de la tenter, juste pour qu'elle sache qu'il serait toujours prêt à relever les défis, prêt à jouer n'importe quel jeu si c'était pour la rendre dingue. Il aimait lui tourner autour, comme depuis le premier soir, complètement happé par son charme indescriptible, celui pour lequel il se damnerait jusqu'à la fin des temps. Il l'avait taquiné gentiment, se servant de ses conditions de travail pour éveiller sa jalousie, prenant un air faussement innocent. Il haussa finalement les épaules à sa réponse, bien conscient qu'elle ne le laisserait pas s'en sortir comme ça. « Comme tu veux hein... t'avais le choix d'être enfin tranquille sans moi. » S'amusa-t-il, feignant le sérieux avant d'esquisser un sourire malicieux, lui volant un baiser vif alors qu'il captait son regard. « Jamais j'te laisserai partir sans moi. Je tiendrai pas un jour sans toi bébé. » S'ils devaient parcourir le monde, ils le feraient ensemble, main dans la main et c'était quelque chose qui avait le don de le faire rêver. Il désirait être la seule âme avec laquelle elle se voyait vivre n'importe où, prêt à tout pour faire fuir ceux qui l'enviaient, ceux qui désiraient les voir tomber pour s'approcher un peu plus de son trésor. Il était déjà terriblement jaloux de savoir qu'il n'était pas le seul à pouvoir profiter de la vue de son corps, celui qu'elle exposait tous les soirs pour créer du désir chez d'autres. Épris d'une vague de chaleur, il avait débarrassé la table d'un coup de main, attirant Aelya sur celle-ci avec le désir de lui montrer qu'il avait bien d'autres idées en tête en ce qui concernait la suite de leur soirée. « Ouais je sais pas non plus, j'me pose tout le temps la question. » Souffla-t-il, sur le même ton qu'elle, ses lèvres taquinant les siennes alors que son t-shirt tomba au sol, livré aux mains expertes d'Aelya qui n'avait de cesse de faire naître un millier de frissons sur sa peau dénudée. Son regard devint plus brillant à ses mots qui égayaient son désir de la voir continuer, appréciant bien trop les brûlures délicieuses que ses lèvres lui laissaient sur la peau. « Ça serait le rêve bébé, j'aime trop te voir me dévorer, ça me rend fou. » Lâcha-t-il, peinant à contrôler sa respiration déjà bien hachée par l'excitation qui grandissait, son corps émettant les premiers signes d'un désir certain. Son bassin se rapprochant du sien, il capta son regard joueur, se mordillant la lèvre à ses mots. « J'suis d'accord. Y'a des choses qui attendent pas. Et nous, on fait partie de ces choses là. » Murmura-t-il, l'embrassant à pleine bouche après lui avoir retiré son haut, ses mains glissant jusqu'à sa poitrine, puis vers le bas de son dos, lâchant un soupir indiscret en sentant ses doigts détacher les boutons de son jean. « J'ai trop envie de te faire l'amour bébé. » Souffla-t-il entre deux soupirs, laissant une de ses mains atteindre son bas pour le détacher à son tour. Une de ses mains entoura son dos pour la surélever, lui permettant de faire glisser son jean le long de ses jambes, ne laissant plus qu'une dernière barrière de tissus entre leurs bassins qui se cherchaient déjà, Niels la tentant en effectuant quelques mouvements à peine perceptibles. « Tu crois qu'on se sautera dessus à chaque fois que je rentrerais du boulot ? » S'amusa-t-il, se moquant avec malice de ce désir inépuisable entre eux. Ses mains dérapèrent de part et d'autre de sa taille, atteignant l'élastique de son sous-vêtement qu'il tira vers le bas, l'envoyant valser derrière lui, ses doigts venant se réfugier entre ses cuisses pour la faire pâlir de plaisir.

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Elle savait maintenant pourquoi elle n'avait jamais laissé personne s'approcher de son âme un peu trop près, par peur de la déception, de l'abandon, de la déchirure qu'on pouvait lui laisser dans le coeur à chaque fois qu'un mot tranchant l'atteindrait de manière profonde, préférant passer à côté de la vie plutôt que de souffrir, et puis quand Niels était arrivé, il avait bousculé tous ses principes, faisant exploser toutes ses défenses pour lui faire comprendre qu'ils méritaient de prendre ce risque à deux, et elle ne regretterait jamais de l'avoir fait. Parce qu'au milieu de la douleur qu'ils pouvaient se causer, il y avait surtout de l'amour, limpide, vif, qui prenait la plus grande partie, et c'était tout ce qui comptait.

- Pousse moi à bout bébé, tu te brûleras dans tous les cas avec moi, parce que c'est toujours comme ça entre nous, le défia-t-elle, joueuse, le regard valsant entre ses lèvres et ses yeux.

Les mains jointes ensemble comme la liaison de leurs deux âmes, ils aimaient, détestaient, subissaient tout en même temps sans la moindre chance d'éviter de recevoir les dommages collatéraux qu'ils créaient dans leurs travers et ça arrangeait l'air de rien grandement Aelya de ne faire qu'un dans n'importe quelle situation avec Niels, parce qu'il faisait partie d'elle. Elle roula des yeux, feignant l'exaspération devant son ton qui se voulait faussement innocent.

- L'espace de deux secondes, j'avais oublié que je pourrais jamais te laisser seul plus de cinq minutes sans m'inquiéter qu'une femme te saute dessus, et j'aurais surement pas envie que ça t'arrange, lança-t-elle, une pointe de jalousie dans la voix.

Elle sourit contre ses lèvres alors qu'il vint déposer un baiser rapide sur ses lèvres, satisfaite d'entendre qu'ils ne pourraient jamais se passer de l'un et l'autre.

- J'ai même pas envie d'essayer de tenir sans toi bébé, j'veux que tu sois partout où je suis, avoua-t-elle amoureusement.

Elle voulait fouler les mêmes terres que lui, planter son regard vers les mêmes horizons, se coucher devant le même clair de Lune, et ne jamais s'arrêter de le vouloir à ses côtés, de l'aimer comme ce n'était pas permis parce que tout était beaucoup trop intense entre eux, mais Aelya ne savait pas comment l'aimer autrement, lui qui représentait le monde entier à ses yeux. De retour dans son appartement qui était redevenu officiellement le leur, elle avait envie de marquer le coup encore une fois, comme à leur habitude, aimant user de ce prétexte pour sombrer dans son étreinte où elle aimait se perdre. Elle rit légèrement contre ses lèvres à sa remarque, passant ses mains le long de ses flancs pour l'attirer contre elle, lui permettant de laisser ses mains se nourrir de sa peau qu'elle dénuda rapidement, avant que ses lèvres ne prennent possession de son corps dans le désir d'attiser la passion, augmentant l'urgence de son envie.

- J'veux continuer à te faire tourner la tête bébé, admit-elle, mordillant sa peau à différents endroits, laissant de légères traces rouges sur son torse.

Sentant son bassin contre le sien, son coeur se déchaina dans sa poitrine, invitant le désir à se déverser en masse dans chacune de ses cellules alors que ses gestes se pressaient pour éteindre la frustration de le voir encore bien trop habillé.

- J'attendrai jamais trop longtemps pour te sauter dessus mon amour, j'en suis incapable, avoua-t-elle, le regard allumé.

Elle fondit sur ses lèvres dans un baiser passionné, son souffle s'entrechoquant avec le sien, émettant quelques soupirs brûlants alors qu'elle sentait ses mains parcourir ses courbes, réchauffant sa peau qui semblait s'embraser. S'affairant à détacher son jean sans lâcher ses lèvres, elle frémit sous l'effet de ses mots, de ses gestes qui rendaient l'envie de son corps de plus en plus urgent alors qu'elle l'aida à se débarrasser de son propre jean, du sien, tout ça pour retrouver sa peau sans perdre de temps. Laissant leur deux bassins se chercher, ses jambes emprisonnait ses flancs pour le garder tout près d'elle comme dans une volonté qu'il ne s'en échappe jamais. Elle sourit en coin à sa question, haussant les épaules de manière malicieuse.

- Je crois qu'on a pas le choix tant que tu t'arrêtes pas d'être aussi sexy mon amour, souffla-t-elle avant d'accrocher ses lèvres dans un baiser vif. C'est plus fort que moi, tu m'attires trop, et puis... C'est pas toi qui avait besoin d'un petit remontant ? Lança-t-elle, joueuse, en venant mordiller sa lèvre inférieure.

Elle le regarda faire tomber le dernier tissu qu'il lui restait, les yeux brillants d'excitation avant d'allonger son corps sur la table lorsqu'il laissa ses mains s'aventurer au niveau de la zone de son désir, son échine se cambrant sous l'effet du plaisir qu'elle ressentait, ses cuisses se contractant autour de son bassin, lui signifiant l'effet qu'il lui prodiguait.

- Bébé... Fais moi l'amour, j'en peux plus, souffla-t-elle, la respiration saccadée.

Elle se redressa vivement, lui retirant son sous-vêtement avant de laisser ses mains explorer sa zone érogène dans des gestes habiles, continuant à déposer des baisers passionnés sur l’étendue de son corps pour l'inciter à lui céder entièrement.

- T'es trop beau mon amour, si tu savais tout ce que tu me provoques là tout de suite quand je te regarde... Je te veux, murmura-t-elle, le regard planté dans le sien.

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mer 20 Mar 2019 - 21:36

Jusqu'à Aelya, Niels n'avait jamais ressenti le besoin d'appartenir à quelqu'un, se persuadant qu'il n'y avait rien de bon à tirer de ce genre de relation. Et il s'était mis en tête qu'il pourrait continuer de la sorte, sans être touché par l'affection ou l'attachement, peut-être parce-qu'il n'était simplement pas fait pour ça. Niels, il avait longtemps été considéré comme le type qu'on ne croisait que le temps d'une nuit tout au plus, ne s'autorisant jamais à enfreindre les règles de la relation sans lendemain qu'il avait respecté à la règle pendant une bonne partie de son existence. Il peinait encore à comprendre comment Aelya avait réussi à briser ses principes, à le faire sortir de sa zone de confort sans même qu'il ne ressente la moindre peur. Il s'était vu d'un œil extérieur, tomber lentement amoureux d'elle, sans avoir la force d'arrêter le processus qui était de toute façon voué à l'embarquer dans ce nouveau mode de vie. Elle était la seule qui comptait et c'était aussi la première fois qu'on réussissait à l'atteindre aussi profondément. « Ça a jamais été quelque chose qui me dérangeait de toute façon... » Rétorqua-t-il, de son air malicieux, surprenant les yeux d'Aelya faire des aller-retours entre ses lèvres et ses yeux, ressentant soudainement l'envie folle de dévorer les siennes, la tension se faisant de plus en plus insoutenable. Il aimait se faire désirer, et Aelya était la partenaire parfaite pour ça, pour le faire se sentir important, elle qui ne manquait jamais une occasion de le flatter, de lui faire comprendre qu'elle ne laisserait jamais quelqu'un prendre sa propre place qui n'était de toute façon dédiée qu'à elle et elle seule. « Ça va que tu me harcèles pas toutes les deux minutes quand j'suis au boulot. On aurait pu en arriver à là. » S'amusa-t-il, finissant par lui offrir un baiser insaisissable, esquissant un sourire aux mots qu'elle ajouta et qui faisaient fondre son cœur, parce-qu'ils faisaient écho à tous les sentiments qu'il avait pour elle. « J'irai nul part sans toi mon amour. Et puis j'oublie pas... tu m'as bien dit que tu voulais porter mon nom un jour, nan ? » Demanda-t-il, feignant la réflexion innocemment, alors qu'un rictus amusé était venu naître à la lisière de ses lèvres. Il n'avait jamais été question de ça entre eux, mais il fallait bien avouer que Niels ne se voyait passer sa vie avec personne d'autre qu'elle. Ça n'était probablement pas une nécessité, ni un besoin particulier pour eux deux, parce-qu'il n'y avait pas besoin d'autre chose que de cet amour qui explosait déjà pour savoir qu'ils désiraient passer leur vie ensemble, que cela ne devienne encore plus officiel ou non. Le jeu s'était embrasé, mettant naissance à des flammes qui menaçaient de tout ravager sur leur passage, leurs corps ne pouvant plus attendre de se rejoindre l'un et l'autre. Le cœur déchaîné, il avait rompu la distance avec Aelya, mettant fin au supplice que représentaient ces barrières de vêtements qui les empêchaient de se toucher. Il se mordit la lèvre à ses mots, sa cage thoracique se soulevant de manière plus perceptible au vue de sa respiration qui devenait plus désordonnée. « Je te le demanderai jamais bébé, j'te veux contre moi tout le temps, ça changera jamais. » Il se laissa embrasser, laissant ses mains parcourir son corps à la recherche de ses derniers vêtements qui obstruaient le passage entre leurs deux corps, désireux de se fondre en elle. Il capta son regard l'espace de quelques secondes, esquissant un sourire amoureux, le regard brillant de bonheur et d'excitation avant que ses lèvres ne retrouvent les siennes, sa langue cherchant à taquiner la sienne. Il hocha la tête à son semblant de question, exagérant correctement l'expression de son visage pour qu'elle ne puisse jamais arrêter ce qu'elle lui faisait. « Si, et j'en ai toujours besoin. Et j'crois bien que j'en aurais besoin très très souvent bébé. » Répondit-il, joueur, sa lèvre attirée par les siennes qui s'amusaient à le tenter, accompagnant son corps contre la table qui devait être bien froide comparée à leurs peaux en fusion. Il lâcha un soupir près de son oreille en percevant ses mains descendre jusqu'à son bas ventre, se forçant à contracter les muscles pour réprimer les soupirs plus indiscrets qui menaçaient de s'échapper dans l'air. « Tout ce que tu veux mon amour. » Souffla-t-il, attrapant ses lèvres au passage alors que son corps vint se coller au sien pour les lier, s'occupant d'effectuer des mouvements lents et mesurés, cherchant à décupler ses sensations. « Je t'aime tellement, j'suis prêt à tout pour toi. » Lâcha-t-il, entre deux souffles saccadés, ses mains s'agrippant aux hanches d'Aelya pour laisser son bassin buter contre le sien. Il se redressa, penchant légèrement la tête en arrière alors que le plaisir le percutait déjà, son regard retrouvant celui de sa petite-amie. « T'es passionnante mon amour. » La complimenta-t-il, le regard épris d'une lueur amoureuse, ses pupilles dilatées de désir.

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Elle se disait que si elle ne s'était jamais ouvert le coeur pour personne, c'était sans doute parce que personne n'avait été apte à le recevoir, à l'appréhender, et que tout naturellement, celui-ci s'était réservé pour Niels, la bonne personne, celle qu'elle avait toujours attendu sans même le savoir. Son coeur était maintenant scellé à double tour dans le coffre fort de cet amour qui n'était porté que vers lui, l'homme de sa vie avec qui elle s'apprêtait revivre une vie à deux, parce qu'ils méritaient de se redonner une chance, ils méritaient de croire eux aussi, en quelque chose de fort et de beau qui les changeait de tout ce qui s’abattait sur leur relation.

- C'est pour ça qu'on va super bien ensemble. T'aimes les gens infréquentables, s'amusa-t-elle, faisant référence à sa propre personne.

Parce qu'à la vue de son casier judiciaire, de son passif explosif, on ne pouvait surement pas dire qu'elle faisait partie de ces personnes à qui tout réussissait, et pourtant, Niels l'avait quand même choisi, décelant des parties de son âme qu'elle-même n'avait jamais soupçonné. Elle roula des yeux à sa remarque qui mettait en avant le fait que sa jalousie aurait pu prendre des propensions beaucoup plus grandes.

- C'est pas l'envie qui me manque en tout cas parfois, répondit-elle en soupirant, exaspérée, tendant la nuque pour savourer son baiser.

Elle lui faisait confiance donc elle n'avait aucune envie d'en arriver à ce stade même si une part d'elle était toujours en éveil pour lui rappeler qu'on pouvait lui dérober le trésor qu'elle avait mis tant de temps à trouver. Ses yeux s'illuminèrent aux mots qu'il prononça ensuite, son coeur palpitant sous l'effet des images qu'il inscrivit dans son esprit.

- C'est toujours d'actualité, j'veux être tienne pour toujours, y'a que ton nom que je veux porter mon amour, je me vois bien entant que ta femme, ajouta-t-elle tendrement, le regard amoureux.

Elle était déterminée à rester à ses côtés pour toujours, à lui montrer qu'elle lui était dévouée jusqu'à la fin, que ses poumons respiraient son nom, son oxygène qui la maintenait en vie, et que même sans officialisation particulière, ça ne changerait rien à tout ce qui la liait à lui, parce qu'elle n'avait besoin d'aucune étiquette pour lui faire part de son affection. Se laissant guider contre la table, son désir s'était réveillé d'un seul coup, embrasant ses sens qui désiraient l'amener contre Niels pour ne faire qu'un, pour s'imprégner de son être qui l'avait complètement rendu dépendante de son contact, à tel point, qu'elle ressentait le manque tout le temps, à chaque fois qu'ils se quittaient pour satisfaire leurs obligations. Ses mains glissaient sur sa peau, caressant chaque parcelle qu'elle avait devant ses yeux allumés par la flamme du désir qu'elle ne savait jamais réprimer.

- Alors tu te débarrasseras jamais de moi bébé, je t'attirerai contre moi jusqu'à l'épuisement, lança-t-elle, la voix charmeuse.

Rejoignant ses lèvres dans un baiser passionné, elle s'évertua à rapprocher leurs deux corps en jouant avec la tension de ses muscles autour de son bassin, souriant tout contre son visage alors qu'il capta son regard, reflétant l'amour qu'Aelya ressentait à son regard en partageant cet échange silencieux jusqu'à son affection ne vienne s'exprimer par le biais de ses baisers, ses mains venant encadrer ses joues pour profiter pleinement de ce geste. Elle rit légèrement devant l'expression sérieuse de son visage, se mordant la lèvre inférieure devant cette nécessité qu'ils avaient en commun, celle de se retrouver tout le temps.

- Comme mon but est de te rendre heureux, j'ai pas le choix que de me plier à tes besoins bébé... Même si d'un côté, ça m'arrange assez bien, ajouta-t-elle, joueuse.

Elle brûlait de désir pour lui, désirant s'abandonner à son corps qu'elle aimait tant et qui s'agitait doucement contre le sien pour les amener tous les deux vers l'explosion de leur désir impérissable et tempétueux alors qu'Aelya se chargeait de lui retirer sa dernière couche de vêtements, ses mains s'aventurant avec envie vers la zone de son plaisir pour le pousser à bout contre elle, sa respiration déjà saccadée par l'afflux de passion qui se déversait dans son organisme. Elle lâcha un soupir contre ses lèvres, s'échouant dans un baiser alors qu'il vint lier leurs deux êtres ensemble, sa main glissant dans son cou pour venir se réfugier sur son torse, alors qu'elle ressentait déjà une vague de plaisir la submerger. Son coeur loupa un battement à l'entente de ses mots doux qui contrastaient avec la ferveur de son désir agité.

- Reste à moi mon amour. M'abandonne jamais, je sais pas vivre sans toi, avoua-t-elle, captant son regard.

Comme dans une volonté de le garder près d'elle à tout jamais, ses bras l'avaient encerclé dans son étreinte pour le rapprocher davantage de son corps, de sa poitrine où son coeur battait la chamade pour lui alors qu'il intensifia les ondulations, approfondissant leur danse endiablée. Elle se délectait de la vision qu'elle avait de Niels alors qu'il subissait le même plaisir qu'elle, son bassin venant se coller au sien pour intensifier ses sensations.

- C'est toi ma passion, bébé, répondit-elle amoureusement.

Elle tendit la nuque afin de venir grignoter son cou en laissant de belles marques violacées, ses mains s'occupant de caresser son dos en le rapprochant encore d'elle.

- T'es la plus belle personne que je connaisse, mon amour. T'es parfait.

Ses lèvres entamèrent leur descente le long de son torse avant qu'elle ne vienne poser sa tête contre la table froide pour se cambrer, laissant le plaisir se décupler entre eux, ses soupirs devenant de plus en plus bruyants alors que le meuble tremblait légèrement sous leur l'échange.

- J'ai jamais autant crié que quand tu me fais l'amour... Sourit-elle, amusée.

Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Jeu 21 Mar 2019 - 18:41

Il n'avait jamais prétendu être un type parfait, convaincu qu'il était comme la plupart du monde, jonché d'imperfections, de défauts, ceux qui faisaient de lui l'homme qu'il était et ceux pour lesquels on avait toujours eu tendance à le juger. Mais Aelya, elle, elle avait toujours porté plus d'intérêt à l'être qu'il était en profondeur, lui laissant une chance pour lui montrer ce qu'il valait, en dehors de tous ses défauts. Et elle avait réussi à l'accepter tel qu'il était, avec son lourd passé et son histoire, comme pour lui montrer qu'il était plus que ça, plus que l'étiquette qu'on essayait de lui donner. Il avait souri à sa réplique aussi malicieuse soit-elle, approuvant en hochant légèrement la tête. « Ouais, y'a qu'eux qui m'attirent. J'ai toujours aimé le danger, j'suis servi avec toi. » Leur relation n'avait jamais respiré la grande tranquillité et pourtant, ils continuaient de se battre pour faire valoir ce qui les liait, cette alchimie indescriptible qui s'établissait dés lors qu'ils se retrouvaient dans la même pièce. Il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle ne laisserait jamais une femme l'approcher de trop près, comme il le faisait avec les hommes qui tentaient de s'immiscer entre eux. Niels n'envisageait absolument pas de la perdre, souhaitant s'accrocher à elle comme au plus précieux des diamants, parce-que c'était elle son plus beau trésor. Il ne vivait que pour voir ses yeux briller, pour percevoir son palpitant pulser contre le sien à chaque fois qu'il lui murmurait qu'il l'aimait. « T'as rien à craindre bébé, tu le sais bien. » Il savait pourtant que ça resterait toujours compliqué pour eux de faire taire leur jalousie, probablement parce-qu'ils avaient tous les deux franchi quelques barrières professionnelles par le passé. Il fondit à ses mots suivants qui lui faisaient savoir qu'ils étaient toujours sur la même longueur d'onde, prêts à se donner l'un à l'autre intégralement même s'il n'y avait jamais eu besoin de rendre les choses officielles entre eux. « Ça serait ma plus grande fierté mon amour. » Répondit-il amoureusement, songeant à leur futur un instant. Il aimait penser qu'ils continueraient de s'aimer avec cette même intensité dans quelques années, bien qu'Aelya et Niels ne cherchaient jamais à se projeter, désirant déjà profiter de l'instant présent parce-qu'ils savaient combien il était précieux. Et d'ailleurs, il lui avait fait part de son envie de se lier à elle en l'attirant contre la table, son corps réclamant le sien. Ses lèvres se chargeaient de parcourir sa peau qu'il dénudait, ses mains caressant son échine pour faire naître la même envie dans son organisme. Il se mordit la lèvre à ses mots, avant de dévorer les siennes dans un baiser évocateur de son désir, mêlant passion et tendresse, son cœur redoublant de vitesse lorsqu'il sentit ses cuisses entourer son bassin pour le rapprocher du sien. « J'sais pas pourquoi, y'a quelque chose qui me dit que ça risque de prendre un bon moment. » Souffla-t-il, feignant la réflexion avec malice, faisant référence au fait qu'il ne s'épuiserait jamais dans leur étreinte, parce-qu'il se nourrissait de son affection pour fonctionner. Finissant de l'embrasser, il retrouva son regard, ses yeux venant détailler ses lèvres rougies par leur échange. « On parle de besoins vitaux là en plus, t'as pas intérêt de me priver de ça bébé. » Souffla-t-il, amusé et joueur, avant de laisser son corps se fondre contre celui d'Aelya, le coeur battant, la peau frémissante. Il ferma les yeux en ressentant les premières vagues de plaisir affluer dans le creux de son abdomen, ses soupirs se confondant à son souffle altéré alors qu'il resserrait son étreinte autour de ses hanches pour décupler ses sensations. « Promis bébé. J'sais pas faire sans toi non plus. » Lança-t-il, à travers une nouvelle confidence, ses yeux captant les siens. Une de ses mains entoura son dos lorsqu'elle le rapprocha de lui, son autre main s'appuyant sur la table pour l'aider dans ses mouvements, ne relâchant pas l'effort et le rythme qui devenait de plus en plus soutenu, son cœur s'emballant à ses mots doux. Il profita de leur proximité pour envahir son cou de baisers, redressant la nuque lorsqu'elle s'occupa de le marquer, conscient que son cou garderait la trace de leur passion pendant les semaines à suivre. « Mon amour... » Soupira-t-il, sentant son désir le percuter de plein fouet, leur passion faisant légèrement vaciller la table. « J'veux être le seul à t'entendre de cette façon. Enfin... moi et les voisins. » Répondit-il, son sourire faisant écho au sien alors qu'il s'imprégnait des traits de son visage, souhaitant les voir se teinter de plaisir et de soulagement. Il passa sa main sous son dos, au niveau de sa cambrure, accentuant ses coups de rein en la maintenant fermement contre lui, lâchant des soupirs qui se muaient en gémissements jusqu'à l'atteinte du plaisir le plus pur, son corps se relâchant soudainement contre le sien, le souffle court. « L'attente vaut le coup si c'est pour qu'on se retrouve comme ça tous les jours. » S'amusa-t-il, son corps restant un moment lié au sien jusqu'à ce qu'il ne décide de rompre leur étreinte, tendant la nuque vers elle pour lui offrir un baiser vif. « Merci pour la surprise mon amour. » Murmura-t-il, contre ses lèvres, une lueur brillante venant éclairer ses iris.

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Elle se sentait bien dans ses bras, belle dans son regard, régnant sur un royaume qui n'appartenait qu'à eux bien que les autres cherchaient toujours à venir les envahir pour les faire faiblir, croupir dans les doutes acérés qui ne faisaient que de les éloigner pour mieux les briser, mais leur lien était indestructible, comme s'il renaissait de ses cendres à chaque fois qu'il brûlait dans les flammes d'un amour trop intense qui ne connaissait jamais de fin. Parce que c'était en Aelya, c'était incrusté dans chacune de ses cellules qui ne vivaient que pour s'accorder à celles de celui qu'elle avait choisi en dépit de tout, et qu'elle choisirait toujours.

- Si t'es heureux avec moi, c'est l'essentiel, ajouta-t-elle avec un léger sourire.

Cetait malheureusement ce qu'elle était, un aimant à problèmes, les mêmes qui l'avaient poussé à s'extirper de cette relation pour ne pas qu'elle finisse par définitivement abolir la sécurité de Niels. Mais en réalité, ils ne se protégeaient de rien dans la distance, ils ouvraient simplement un creux bien plus béant, laissant les ténèbres les consumer pour les détruire de l'intérieur. Comme la jalousie qu'elle ressentait trop souvent quand elle pouvait voir Niels en compagnie d'autres femmes, la colère et la peur se mélangeant pour créer une réaction anarchique, extrême. Elle hocha la tête à sa remarque, sachant pertinemment qu'elle pouvait lui faire confiance, qu'il ne tenterait jamais de lui faire du mal sans s'en faire à lui aussi, parce qu'ils étaient pareils, liés dans la même symbiose.

- C'est toi ma plus grande fierté mon amour. Je regretterai jamais de te choisir et te vouloir dans ma vie, t'es ma seule famille maintenant, j'ai plus que toi, admit-elle amoureusement.

Elle aimait vivre le moment présent pour profiter de chaque minute en sa présence, pour user de la vie jusqu'au bout avec Niels, sans se poser de questions, sans s'imposer quoique ce soit. Le plus important, c'était eux, ce qu'ils avaient créé ensemble. Frissonnant au contact de ses mains sur sa peau en fusion, ses doigts valsaient sur son corps, comme si cela faisait des années qu'elle n'avait pas pu avoir accès à lui. Elle lui rendit chacun de ses baisers en y apportant encore plus d'énergie, son souffle bruyant se mêlant au sien, traduisant l'urgence de l'envie qui pulsait dans ses veines. Elle sourit à sa réponse, hochant légèrement la tête de manière amusée.

- J'ai beaucoup de résistance et d'endurance quand il s'agit de toi, c'est très pratique, parce que je veux continuer à m'épuiser avec toi, t'es le seul qui sait comment faire, souffla-t-elle, enjoleuse, dévorant ses lèvres pour lui faire comprendre qu'elle le désirait comme personne. T'as pas à t'inquiéter bébé, je suis plus douée pour te faire céder que pour te priver, le rassura-t-elle de manière malicieuse.

C'était la première à lui céder, à ce corps qui attirait le sien comme dans un magnétisme, lui donnant l'envie de ne jamais se détacher de lui alors qu'il ondulait contre elle, lui décrochant quelques soupirs indiscrets, laissant son sang bouillir de plaisir sous l'effet de la chaleur qu'il lui procurait. Elle fondit sur ses lèvres à sa confession, touchée par ses mots qui l'atteignaient au plus profond de son être alors qu'elle le laissa le rapprocher de son corps avec l'aide de sa main dans son dos tandis que les siennes avaient glissé sur ses flancs qu'elle pressa sous l'effet de ses mouvements, sa température corporelle grimpant en flèche. Elle se mordit violemment la lèvre quand elle sentit les brûlures de ses baisers dans son cou, lâchant des gémissements au travers de la pièce, perdue dans leur univers où elle voulait y vivre pour toujours. Ses mots doux vinrent s'infiltrer jusqu'à ses tympans, déclenchant des soubresauts dans son cœur en pleine tachycardie alors qu'elle s'évertuait à laisser sa marque dans son cou.

- Les voisins doivent connaître ton talent à force, ils doivent te jalouser bébé, s'amusa-t-elle.

Elle resserra l'étreinte contre son corps, se mouvant contre son bassin dans une harmonie et dans une passion qui la laissait hors d'haleine, ses cordes vocales émettant des sons de plus en plus bruyants qu'elle éteignait dans ses baisers, croulant complètement sous le plaisir de le voir aussi proche d'elle là aucune personne n'avait déjà pu y accéder de cette manière, s'abandonnant finalement à lui, l'explosion de son plaisir qui résonna dans son organisme, provoquant une vague de détente qu'elle laissa échapper dans un long soupir brûlant.

- Ça vaut toujours le coup avec toi, même quand y'a pas d'attente mon amour. J'aime pas quand tu me manques, et tu me manques tout le temps, avoua-t-elle tendrement, caressant doucement son torse, tendant sa nuque pour répondre à son baiser. C'est notre surprise à tous les deux mon amour, j'suis tellement heureuse d'être enfin avec toi pour de vrai. J'ai hâte qu'on recommence notre vie à deux, ajouta-t-elle, enjouée.

Elle jeta un coup d'œil à la table avant de se redresser, allant chercher ses sous vêtements sur le sol pour les remettre sur son corps.

- La table a survécu. C'est bien une table fait pour notre vie mouvementée, rigola-t-elle.

Elle s'avança vers lui, enlaçant ses bras autour de lui, le regard amoureux planté dans ses iris.

- J'aime trop savoir que t'es mon premier petit ami et le premier avec qui je vis officiellement.

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