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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Just like fire + Leanche (-18)

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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyVen 29 Mar 2019 - 23:07

Pour une fois que Léo voulait être raisonnable, cette soirée serait presque à marquer d’une pierre blanche. Il tentait de repousser l’attraction pour ne rien abîmer, lui qui était capable de tout détruire par son manque de jugement et ses désirs un peu trop affirmés. Ce soir le barbu se montrait prudent, frileux alors que Blanche représentait la tentation dans sa forme la plus pure. Et elle jouait avec le feu, elle était tout autant passionnée, Cambridge, elle se laissait guider par ses désirs quitte à se brûler les ailes face à celui qui l’avait toujours déçue. Léo se montrait hésitant, pourtant il ne lui fallut pas plus de deux secondes dans l’enceinte du taxi pour perdre toute retenue gardée, il lui fallut le touché de cette peau trop douce pour qu’il décide du sort de la soirée. Il avait beau être plus raisonné qu’avant, il avait beau préférer la qualité à la quantité, s’agissant de cette fille là il n’avait que peu de volonté. Le trajet jusqu’à la maison sur la plage ne dura que quelques minutes, qui passèrent en une seconde pour ceux qui ne s’étaient pas décrochés l’un de l’autre. Tels deux futurs amants enflammés qui se découvraient avec envie, pourtant ils se connaissaient déjà par cœur, mais cette soirée était différente en tout point de ce qu’ils avaient déjà vécu ensemble et, en un sens, ils se redécouvraient ce soir. La course fut donc rapide et une fois que le véhicule s’arrêta Léo s’apprêtait à régler la course quand Blanche déposa une main autoritaire sur sa cuisse qui n’avait rien à voir avec une quelconque caresse. Elle sortit quelques billets de sa pochette et paya généreusement le chauffeur devant le regard médusé de notre homme. Presque froissé par le geste de la blonde, lui qui avait l’habitude de jouer l’homme galant du début à la fin, il sortit rapidement de la voiture en saluant à peine le chauffeur et claqua sèchement la portière. L’air renfrogné, il jeta un regard sombre à la blonde qui se jouait de la situation avec un rire léger. Tu n’avais pas à régler. Pour autant il se radoucit rapidement, Blanche trichait, avec son allure de sylphide elle le séduisait et elle le savait. Et joueuse jusqu’au bout, elle n’avait pas froid aux yeux visiblement, elle s’approcha du bel Emerson pour déposer un baiser sur ses lèvres, faussement sage, le baiser. Quand elle voulut s’enfuir, Léo la retint par le bras pour la forcer à rester face à lui et il s’empressa de retrouver sa bouche pour un échange bien moins en retenue. Il réfléchit une seconde à sa question, s’il ne s’agissait que de lui il n’aurait pas pensé à manger en cet instant, mais il se raisonna finalement. Je meurs de faim, en effet ils n’avaient encore rien mangé. Ils entrèrent alors dans la maison vide. Léo alluma les lumières tout en gardant une ambiance douce et tamisée. Tu veux te changer avant, peut-être, je ne voudrais pas que tu attrapes froid. Et puis lui aussi était encore trempé alors il se dirigea vers sa chambre, retira le reste de son costume et passa un jean et un t-shirt bien plus sobres. Il rapporta un grand t-shirt et un sweat bien chaud pour Blanche qu’il lui tendit. Elle connaissait la maison, si elle souhaitait un peu de d’intimité pour se changer elle saurait où aller. Qu’est ce que tu comptes nous cuisiner ? Léo se dirigea vers la cuisine et ouvrit une bouteille de vin qu’il servit dans deux verres alors que la belle australienne commençait à fouiller dans son garde manger. Il l’observait du coin de l’oeil, elle était belle dans cette cuisine, dans cette tenue qui sur lui n’aurait rien d’attirant mais qui la rendait terriblement sexy, elle. Appuyé contre le bar avec son verre à la main il la regardait sans chercher à être discret et c’est là qu’il remarqua, sur l’extérieur de sa cuisse, ce qu’il n’avait encore jamais vu sur Blanche, pourtant ce soir il aurait pu le remarquer, il ignorait comment il avait pu passer à côté. Il s’approcha alors, la fit pivoter sur elle-même. Tu as un tatouage ? Dans son ton on pouvait le sentir presque choqué ou déçu, en vérité il était juste très surpris, depuis toujours et bien que Blanche soit tatoueuse, elle disait qu'elle ne voulait pas forcément se faire tatouer. Léo appréciait cette singularité, où l'on voyait la plupart des tatoueurs avec la peau quasiment toute recouverte, elle faisait figure d’exception et ça faisait son charme. Il n'était pas forcément contre les tatouages, même si ce n'était pas non plus vraiment son truc. Il observa la pièce, pas très grosse, une fleur, très féminine, toute en sensualité. Il ne se gêna pas même pour passer la main dessus, sans savoir s’il en avait le droit. Je croyais que tu refusais de marquer ta peau. Il posa sur elle un regard curieux.

première partie

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.


Dernière édition par Léo Emerson le Jeu 18 Avr 2019 - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptySam 30 Mar 2019 - 5:08

HJ : pink :coeur: je t'aime
Tout comme le feu qui ravageait les forêts, les villages, Blanche était imprévisible. C'était pourtant son charme. Elle ne faisait pas exprès, elle ne voulait pas envouter Léo. Elle le faisait, c'était tout. On pouvait lire dans les yeux du photographe la retenue, le doute, l'envie qu'elle le raisonne, qu'elle lui fasse entendre les bons choix, ceux qui préservaient tout. Mais Blanche n'avait pas peur de brûler ses ailes, elle était le feu. Elle préférait tout perdre que regretter de ne pas avoir saisi sa chance. Et sa chance, c'était ce soir. Demain serait peut-être différent, il n'offrirait peut-être pas de parcours à deux possible, elle ne préférait pas y penser pour le moment. Ils étaient bien, c'était tout ce qui importait. Dans le taxi, ils se comportaient comme des gamins. Les yeux rivés l'un sur l'autre, des baisers volés ici et là, mais surtout beaucoup de rire alors que leurs doigts caressaient leurs cuisses mutuellement. La soirée n'avait pas terminé de les surprendre, eux deux, alors qu'enfin arrivé chez le photographe, Blanche régla la course. Il avait trop souvent été le support de leur relation, trop longtemps il avait fourni les finances nécessaires pour qu'ils puissent manger, boire, regarder un film ensemble. Il avait aidé la blonde à se sortir de la misère alors qu'elle enchainait deux jobs, sans pause, pour donner un coup de main à son frère, Charles. Aujourd'hui, elle lui rendait l'appareil. Et ça lui faisait plaisir. Surtout lorsqu'elle espionnait l'air vexé de son homme. Elle lui souriait, moqueuse, narquoise, fière de son coup. Et pourquoi donc ? Renchérit-elle lorsque l'homme l'informa qu'elle n'avait pas à payer pour lui. J'ai l'argent pour le faire. Elle croisa ses bras contre sa poitrine pulpeuse, faussement irritée par le commentaire de Léo, un sourire toujours moqueur figé sur son expression faciale. Dis moi, Emerson, où c'est écrit que la femme ne peut pas se montrer galante, elle aussi ? Il y avait un peu de vérité dans son commentaire, même si Cambridge se moquait essentiellement du brun. Elle était tout de même d'avis que les femmes avaient autant droits que les hommes de se montrer attentionnées à l'égard des hommes. Féministe sur les bords, elle avait une parfaite aberration de la société moderne qui endoctrinait les jeunes femmes à penser qu'elles ne pouvaient être sauvées que par des hommes, que rien de bon ne pouvait leur arriver sans une présence masculine à leur côté. Et bien que cet enjeu la touchait personnellement, qu'elle se faisait un devoir de changer les choses autour d'elle, tout ce qu'elle avait dit ce soir était une plaisanterie. Léo n'était pas misogyne, elle le savait très bien, mais le faire marcher était à la fois amusant et excitant. C'est à cet instant qu'elle décroisa les bras, sa poitrine rebondissant sous le mouvement de son corps, et qu'elle posa chastement ses lèvres contre celles de Léo. Prête à entrer chez lui, elle amorça un pas qui fit arrêté sèchement par l'homme lui-même, agrippant son bras et forçant la belle à se retrouver plaqué contre lui, lèvres contre lèvres, dans un baiser enflammé. Blanche usa de sa langue pour lui faire comprendre ses envies, mais alors que leurs lèvres se séparèrent elle s'improvisa chef cuisinière. Je m'occupe de toi. La blonde envoya un clin d'oeil à l'homme avant de se diriger vers la porte d'entrée. Il ne serait pas aussi facile qu'autrefois, malgré les envies, de mettre la belle dans son lit. Le jeu était exaltant.
Ils entrèrent dans la grande maison sans un bruit, Léo se chargea de tamiser les lumières. Alors qu'elle se dirigeait déjà vers la cuisine, il proposa à son invité de se réchauffer. Le brun s'éclipsa dans sa chambre à coucher où il prit la peine de se changer, retirant ses vêtements trempés et souillés par leurs chamailleries. Lorsqu'il revint aux côtés de la blonde, il lui tendit des vêtements qui la garderaient au chaud. Blanche hésita à se retirer dans une autre pièce pour les revêtir, mais elle se rappela la tenue dans laquelle elle avait passé le plus claire de sa soirée : la chemise blanche translucide de l'homme qui lui avait laissé le plaisir d'entrevoir ses sous-vêtements. La blonde se contenta de se tourner, dos à Léo qui la regardait, afin de retirer ses vêtements mouillés et d'enfiler les tissus qui sentaient bon. Elle était ridicule, dans ce t-shirt trop grand et ce sweat qui lui servaient de robe, laissant à l'homme tout le plaisir d'observer ses longues et fines jambes. Timide, dans sa tenue qui la mettait peu en valeur, elle ouvrit le garde-manger à la quête d'ingrédients pouvant bien lui servir. Léo, lui, s'occupa d'ouvrir une bouteille de vin qu'il leur versa, à chacun, dans un verre. Tu veux me souler, Emerson ? Demanda-t-elle à la blague alors qu'il lui tendit sa coupe et qu'ils trinquèrent. Une salade à l'asiatique, ça te dit ? Proposa-t-elle alors qu'elle sortait déjà les ingrédients. Blanche ne mangeait pas beaucoup de viandes. En vérité, elle n'en cuisinait jamais. Elle n'était pas prête à se proclamer végétarienne, puisqu'il lui arriver d'en commander au restaurant, néanmoins elle avait diminué sa consommation de produits animaliers drastiquement. Elle espérait plaire à son honte avec sa proposition. La belle attrapa les légumes qu'il lui fallait et commença à les couper, installée au plan de travail. Les yeux rivés sur ses doigts qui manipulaient le couteau tranchant, elle ne remarqua pas que Léo la déshabillait du regard. Ce fut la question de son amant qui sortit la tatoueuse de sa concentration alors qu'il s'exclamait sur la pièce d'art qui trônait sur son corps, la faisant pivoter sur elle même. Léo connaissait son corps par coeur, il savait les chemins qu'il devait emprunter et les raccourcis qui s'y rattachaient. Il l'avait si souvent vu, maintes et maintes fois, qu'il aurait pu faire le décompte de ses grains de beauté. Mais des tatouages, la blonde n'en avait jamais eu, même si son métier le suggérait. Elle avait toujours dit que le jour viendrait, qu'elle encrerait sa peau quand le temps serait juste, quand l'idée serait définie. Loin d'elle l'envie de regretter, d'effacer ou de couvrir l'oeuvre d'art permanente qu'elle créerait. C'était contre ses règles. Aujourd'hui, elle avait trouvé ce qui valait la peine d'immortaliser sur sa blanche peau. Il semblait déçu, lui qui s'était toujours extasié de savoir son corps pur et non gâché de ces encres qu'elle donnait aux autres. Du bout des doigts, Léo caressait le noir de l'encre qui trônait sur le côté de sa cuisse, la sensation de sa peau contre celle de l'homme brûlait. Il est caché, mis à part toi à cet instant, personne ne le voit. Commença-t-elle pour le rassurer. Il était petit, il était discret, caché en permanence sous ses vêtements. La règle était claire : j'attendais d'être certaine avant de marquer ma peau. Elle posa ses yeux sur l'homme, un regard qui avait envie de s'ouvrir. Ma grand-mère m'a contacté par courriel... Blanche sourit. On se parle souvent, on échange des courriels tous les jours presque. Elle me fait du bien, j'ai enfin l'impression d'avoir une famille. Elle regarda sa cuisse, là où le tatouage trônait. J'ai voulu lui faire un hommage avec cette rose, c'est sa fleur favorite. La tatoueuse attrapa la main de Léo et la posa sur sa cuisse, la glissant pour qu'il touche tous les pétales qu'elle avait elle-même illustrés et s'arrêta sur le seul qui ne se tenait pas droit. Je l'ai fait moi-même et je l'ai gâché. Ce pétale est horrible lorsqu'on le regarde seul. Elle glissa à nouveau la main de Léo, la sensation de ses doigts sur sa peau était agréable. Mais dans son ensemble, il ajoute une valeur à l'oeuvre. Personne n'est parfait, pas même moi. C'est un bon aide-mémoire.
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyLun 1 Avr 2019 - 18:42

L’éducation que l’on recevait dans la famille Emerson était conservatrice, conventionnelle. Les hommes étaient les chefs de famille et les femmes restaient à leur place, sagement, dans l’ombre de ceux qui représentaient la réussite et la fierté de la lignée. Il y avait dans ce nom, l’un des plus anciens de la ville, des années de misogynie à peine masquée. Et si Léo avait réussi à se défaire un peu de ses racines, s’il était fier de se considérer comme l’électron libre qui refusait les traditions familiales, il ne pouvait nier qu’il avait toujours vu son père se considérer en mâle dominant envers sa mère, ainsi que ses oncles et ses amis, tout un monde qui tournait autour de ces grosses fortunes qui fumaient le cigare en se donnant un genre et qui laissaient les femmes parler layettes en buvant du thé, ces femmes qui se noyaient surtout dans leurs verres de vin blanc pour oublier qu’elles avaient sacrifié carrière et ambition pour mettre leurs chers maris dans la lumière. Léo n’était pas casé, comme certains de ses cousins et la vie d’homme marié, avec gamins bien sages, ne lui faisait pas envie. Il voulait profiter, il aimait sa précieuse liberté, il aimait le fait que John ne soit pas un garçon bien peigné et qu’il fasse des bêtises. Cependant dans son comportement avec les femmes on pouvait parfois retrouver quelques traces de son éducation. Je me moque de ton argent. Gronda-t-il alors qu’il fixait Blanche croiser les bras sur sa poitrine. Et toi, depuis quand tu es devenue militante féministe ? Tout le début de soirée elle s’était laissé guider par lui, elle avait accepté ses marques de galanterie, sa veste sur ses épaules, sa main pour l’aider à descendre de la roue, ses bras protecteurs autour de ses épaules, bien qu’elle n’ait pas besoin d’être surprotégée, alors pourquoi changeait-elle à présent qu’ils arrivaient chez Léo ? La réponse semblait pourtant simple, elle cherchait à bousculer leurs habitudes ancrées depuis des années.
Dans cette maison qu’elle connaissait bien, Blanche était un peu comme chez elle, Léo l’avait alors rapidement abandonné sans avoir peur qu’elle se sente gênée. D’ailleurs elle le lui prouva en se changeant devant lui, sans aucune pudeur. Le propriétaire des lieux esquissa un sourire avant de se diriger vers la cuisine. Chacun semblait avoir sa tâche, Cambridge s’affairait à chercher de quoi les nourrir alors que Léo leur servait à boire. Tu danses quand tu es saoule. Il sourit avec malice, elle était rigolote quand elle dansant au milieu de son salon, sans retenue, juste pour lui, ou pour elle tout simplement, totalement désinhibée. Il hocha la tête en écoutant l’énoncé du dîner. Oui c’est parfait. Léo n’était pas très difficile et la cuisine asiatique était parmi ses favorites. Concentrée, Blanche cuisinait consciencieusement alors que son amant était quelque peu distrait. D’ailleurs à force de l’observer il finit par remarquer ce tatouage qu’il n’avait encore jamais vu. Il avait mainte fois parcouru le corps de cette femme, il l’avait caressé de longues heures, embrassé jusqu’à l’épuisement. Il en connaissait chaque forme, chaque marque du temps, chaque particularité, mais visiblement elle était encore capable de le surprendre. Surpris par cette nouveauté et conscient de l’effet que lui faisait la peau de Blanche sous ses doigts, Léo s’appliquait alors à découvrir chaque pétale de cette rose imparfaite tout en écoutant la tatoueuse lui parler de son oeuvre. C’est un bel hommage. Il savait qu'elle tenait à sa grand-mère, ils avaient évoqué sa famille française plusieurs fois et le fait qu'elle rêvait de la connaître davantage. C'est pourquoi, d'ailleurs, Léo avait si souvent insisté pour qu'elle l'accompagne dans ses séjours parisiens. Avec ce dessin là elle ne regretterait pas jamais de s'être tatouée, il avait une signification forte et personnelle. Il retira sa main mais la blonde la replaça rapidement sur sa cuisse. Lèvres entrouvertes, sa respiration se faisant plus difficile sous l’effet du désir qu’elle provoquait en lui, il la fixa, interdit. Il n’est pas si horrible ce pétal, il est comme flétrit, s’en est presque poétique, compte tenu de ton histoire. Sa main libre trouva son chemin dans la nuque de Blanche et il lui sourit tendrement. La perfection c’est ennuyeux de toute façon. Personne n’est parfait, il était totalement d’accord avec elle, il était d’avis que l'imperfection rendait l’humain plus intéressant. Léo réprima son envie de l’embrasser encore, parce que cette proximité appelait à oublier qu’ils avaient faim. Et si à cet instant là son corps appelait à une autre faim bien plus pressante, il tentait de se rappeler qu’il tenait à apprendre à connaître celle qui lui réservait encore bien des surprises. Tête hors de l’eau avant de se noyer dans son océan de désir il la supplia presque. Arrête Blanche… J’ai… j’ai des pousses de soja quelque part, ça irait dans ta recette ? Il cherchait tout moyen de se raccrocher à la réalité et à leur repas qui menaçait de passer à la trappe. A moins que tu ais d’autres secrets à me révéler. Il était bien trop absorbé pour réussir à se cadre sérieusement alors que sa main, joueuse, remontait doucement sur la hanche de la belle.

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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyMar 2 Avr 2019 - 1:36

Blanche était une éternelle amoureuse. Elle aimait les douces attentions, les surprises, les baisers volés sans s'annoncer. Mais le romantisme n'était pas synonyme de rabaissement féminin. Blanche avait été docile, jadis, lorsqu'il était question de Léo et de leur histoire tumultueuse, mais elle ne l'était plus, à présent. Elle était Blanche, la vraie. Elle se laissait encore attendrir par les doux comportements de l'homme, l'amant lui ayant offert sa chemise et sa veste en guise de galanterie tout au long de leur soirée d'amour et elle n'avait pas rouspété. Parce qu'elle l'avait trouvé mignon, attentionné de penser à son bien-être à elle, parce que quelque part il tenait au petit bout de femme qu'elle représentait pour lui. Mais dans son idéal, la galanterie n'était pas à sens unique. Elle pouvait s'y adonner, elle aussi, lorsque le moment s'y montrait opportun. Payer le trajet jusqu'à la demeure de Léo en était en exemple fort. Pourquoi ce genre de comportement était-il réservé qu'aux hommes ? Pourquoi ne pouvait-elle pas lui offrir la course jusqu'à chez lui ? Pourquoi ne pouvait-elle pas lui offrir des fleurs ? Ou lui dire qu'elle l'aimait en premier ? Pourquoi ces comportements étaient destinés que pour la gent masculine ? Elle croyait en l'égalité des sexes, bien le contraire du monde auquel elle appartenait. Et si son père l'entendait penser ainsi, il lui ferait probablement un sermon rappelant à sa douce fille que les femmes ont pour seul travail, quoi qu'elle en pense, de s'occuper des enfants. Et ce genre de comportement l'avait poussé à défendre son point, quand il était question des hommes et des femmes. Elle n'avait pas choisi le métier le plus facile, Blanche était confrontée à d'autres hommes, du même avis que son paternel, dans le domaine du tatouage. Des misogynes incapables de se téléporter dans les années 2000, restés bien ancrés dans les années 80. En temps normal, la réplique de Léo aurait blessé Blanche. Cette fois pourtant, elle ne l'avait pas heurté. La blonde savait qu'il était vexé, son égo masculin en avait prit un coup et il parlait avec rage. Depuis toujours, Léo. Grogna-t-elle sur le même ton que lui. Je suis romantique et alors ? Ça me met dans le même panier que toutes ces filles qui attendent leur prince charmant désespérément ? Sourire aux bords des lèvres, elle le regardait, moqueuse. Ça te ferait du bien d'accepter que quelqu'un s'occupe de toi pour une fois, au lieu d'être le sauveur. Ce n'était pas un reproche. Léo jouait souvent les supermans, mais il n'acceptait jamais qu'on l'aide en retour. Il avait longtemps subvenu aux besoins de la blonde, maintenant qu'elle s'en sortait pas trop mal il lui faisait la tête pour une histoire de taxi payé. Tes beau quand tu boudes. Et c'est là qu'elle posa ses lèvres contre les siennes. Léo, incapable de se montrer vaincu aussi facilement força Blanche à rester près de lui un instant de plus. Il avait le dernier mot, Emerson et ça plaisait bien à Blanche, surtout qu'elle n'était pas prête à lâcher prise aussi facilement.
Dans la cuisine, Léo lui servit du vin en faisant référence à leurs soirées précédentes. Blanche sourcilla, en le regardant du coin de l'oeil. Alors c'est une danse que tu veux. Je vois, je vais tenter de m'en rappeler. Commenta-t-elle en riant se souvenant de ses médiocres talents en danse, mais qu'est-ce qu'elle aimait se laisser aller. Toutes ces soirées où elle avait dansé, un peu pour elle, un peu pour lui, au beau milieu de son séjour, en riant aux éclats, lui revint. Mais aussi toutes les nuits qu'elle avait passées dans cette maison. Celles qu'elle avait passées dans les bras de Léo, celles qu'elle avait passées à se confier sur ses soucis, celles qu'elle avait passées à l'écouter raconter ses voyages. Ils avaient des beaux souvenirs. Et à cette pensée, elle sourit pour elle, le regard figé sur la nourriture qu'elle coupait jusqu'à ce que le brun vienne à nouveau troubler sa concentration.
Le contact de ses doigts contre la peau de l'Australienne la fit frissonner, mais quand il voulut se détacher, Blanche le retenu. Elle insista sur chaque pétale qu'elle avait illustré, guidant les doigts de son amant à caresser l'encre de sa peau. Il haletait, sa respiration était entrecoupée. Blanche fermait les yeux, son coeur battait si fort qu'elle était certaine que Léo pouvait l'entendre. Elle lui avait parlé de sa grand-mère, la mère de sa mère, la raison pour laquelle elle avait si envie de découvrir la France. Elle avait l'impression de renouer avec une partie qui lui manquait, sans même avoir remarqué qu'elle s'en ennuyait. Le dire, à haute voix, lui faisait du bien. Et expliquer les raisons de son tatouage aussi. Parce qu'il était important pour elle d'encrer jusqu'à ses veines quelque chose qui la représentait. Léo comprenait, il saisissait exactement ce que la blonde voulait exprimer, commentant son récit avec un doux regard attendri. Et de sa main libre, il attrapa la nuque de la belle la forçant à lui faire face, le regard plongé dans ses yeux à lui. Sans vraiment s'en rendre compte, Blanche mordait sa lèvre inférieure, sa respiration était prononcée. Incapable de parler, trop absorbée par l'envie de poser une nouvelle fois ses lèvres contre le rosé des siennes, Blanche ne bronchait pas. On pouvait lire dans les yeux du photographe une grande retenue qu'il tentait de maintenir, une action qui prenait le dessus. Il était plus raisonnable que la blonde qui maintenant encore la main de son amant sur sa cuisse. Mais lorsqu'il lui demanda d'arrêter, elle ne le fit pas dire à deux reprises. Elle lâcha sa main, lui redonnant la liberté qui lui appartenait, stoppant à la fois de mordiller sa lèvre sous son envie. La blonde se racla la gorge en baissant les yeux, presque déçue qu'il l'arrête ainsi. Oui... Oui c'est une bonne idée.. Lança-t-elle alors qu'il tentait de se défiler. Et pourtant, sa main qui avait maintenant retrouvé sa liberté n'avait pas quitté sa cuisse, elle montait dangereusement contre sa hanche, en dessous du grand t-shirt qu'il lui avait fait porter. Les... Les pousses ? Où sont-elles rangées ? Lui rappela-t-elle alors qu'il l'avait imploré de cesser le feu, de cesser de le faire consommer cette envie dans son corps tout entier. Délicatement, elle posa ses lèvres brûlantes contre la joue de l'homme, un baiser chaste s'y aventura avant que leur corps essoufflés de devoir lutter ne fissent par se séparer. Après avoir pris une grosse gorgée de son verre de vin, la blonde replaça les mèches de ses cheveux derrière ses oreilles et s'arma à nouveau de son couteau. Léo s'affaira à la recherche des dites pousses alors que Blanche se remettait au travail, évoquant seulement maintenant la question de l'homme. Je vais devoir me trouver un nouvel appartement. Commença-t-elle comme si le feu qui avait grandi dans son bas ventre était éteint, alors qu'en réalité un seul regard de la part de l'homme et il enflammerait toute la pièce. Ma coloc a quitté la ville il y a quelques mois. Jusqu'à présent je m'en sortais pas trop mal, mais je pourrais pas tenir très longtemps toute seule dans un grand appartement comme celui-là. Léo passa près d'elle, son regard fut attiré par sa silhouette qui contournait le plan de travail, sa coupe à la main. Il était près, pas au point de sentir son souffle sur sa peau, mais assez pour avoir frôlé ses fesses en passant. Un nouveau frisson venait de naitre de la plante de ses pieds au sommet de sa colonne vertébrale. Elle en était à couper les carottes en rondelles, mais la concentration était défaillante. Le couteau manqua sa cible, attrapant le bout de son doigt comme victime. Blanche laissa s'échapper un Merde! de douleur, avant de lâcher l'arme qui retomba sur le tranchoir dans un bruit sourd. Elle porta rapidement son pouce à sa bouche pour éviter que le sang ne tache quoi que ce soit. Son visage s'empourprait à l'idée d'être ridule au point de se couper le doigt en voulant faire la cuisine pour son amant.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyMar 2 Avr 2019 - 16:03

Il était bien connu que Léo aimait le vin, il en avait une cave bien fournie qu’il ne manquait jamais de remplir en faisant venir des bouteilles des meilleurs domaines d’Italie ou de France, bien que celui d’Australie se défendait aussi plutôt bien, en véritable amateur il ne manquait jamais une occasion d’ouvrir une bonne bouteille pour la partager, il préférait largement ça à la bière. Il appréciait tout autant les alcools plus forts, le whisky en particulier, mais ce n’était pas vraiment de circonstance pour ce soir. Quand à son penchant affirmé pour le champagne, il l’assumait totalement, en soirée ou dîner mondain on ne le voyait jamais sans sa coupe à la main. Ce soir, pour ce dîner improvisé avec Blanche il avait ouvert une bouteille d’un vin blanc légèrement sucré, gorgé de soleil et de chaleur. Et si ce dernier faisait danser Blanche ce serait tant mieux, même si, contrairement à ce qu’il venait de dire à la blonde, le but premier n’était pas celui-ci, mais plutôt de déguster quelque chose de bon en bonne compagnie.
Les caresses et les baisers échangés toute la soirée entre les deux amants avaient un goût de nostalgie, d’une époque révolue où ils étaient encore deux gamins insouciants qui n’avaient pas à se poser de question quant à leurs actes, qui découvraient ce que c’était que de tomber amoureux sans tous les bagages derrières, sans les mensonges et les autres aventures qui pouvaient noircir le tableau. Ils avaient eu besoin de ce moment de total abandon, d’oubli de la réalité pour se rappeler ce que c’était que de se sentir simplement bien dans le regard de l’autre, de simplement apprécier ces lèvres sur les siennes et les éclats de rires en pagaille dans cette légèreté assumée qui faisait du bien. Ils revenaient de loin, Léo et Blanche, entre les mensonges, les déceptions et les désillusions, ils auraient pu ne jamais se relever. Ce soir pourtant il leur semblait que tout était possible, comme s’ils faisaient table rase du passé. Emerson lui-même n’aurait jamais cru que ce soit possible, lui qui s’obstinait à croire qu’il n’avait rien de beau à offrir à cette fille mis à part de grands espoirs qu’il piétinerait à la première occasion. Il s’était longtemps persuadé que même s’il était incapable de lui être indifférent, il ne l’aimerait jamais comme elle le voudrait, jamais assez. Il fallait cependant admettre que la belle avait de la ressource et assez d’espoir pour deux, elle lui avait prouvé, avec le temps, de façon très simple, dans sa façon même de renoncer à lui, qu’ils pourraient peut-être, contre toute attente, créer quelque chose de beau, ensemble, au delà du sexe, au delà d’une amitié biaisée, au lieu de se faire du mal. C’est pourquoi, une fois les portes de la maison refermée, alors qu’il n’y avait plus personne pour témoigner de leur complicité, alors qu’ils avaient tout loisir de se donner l’un à l’autre puiqu’ils semblaient n’attendre que ça, Léo mis un frein, comme si les choses allaient trop vite pour lui. Ils se connaissaient par coeur, ils savaient où passer leurs doigts et où placer leur bouche pour provoquer l’étincelle qui ferait tout s’embraser. Mais ce soir il ne voulait pas précipiter les choses. Il aurait presque préféré laisser Blanche rentrer chez elle et profiter encore de cette allégresse aux odeurs de barbe à papa en se couchant seul dans ses draps. Pourtant dans sa grande faiblesse il s’était laissé convaincre de prolonger le moment et elle savait s’y pendre, Blanche, pour le dérouter, pour le surprendre et le charmer. Elle était sûrement bien meilleure que lui à ce jeu là, ou peut-être que Léo était simplement trop facile à persuader quand il s’agissait d’elle. Ce tatouage en était la plus belle preuve, au départ il avait vu ce dessin sur sa peau d’un mauvais oeil et puis il avait suffit qu’elle lui parle de son histoire, qu’elle le lui fasse découvrir de la plus sensuelle des façons et à présent il la rendait encore plus désirable à ses yeux. Le barbu n’avait plus qu’une envie, l’attirer contre lui et laisser tomber la cuisine. Mais il ne se laissa pas aller, effrayé à l’idée qu’après l’amour il redeviendrait l’amant terrible qu’il était par le passé, incapable de lui offrir plus, il ne se faisait pas du tout confiance. Blanche finit de le rappeler à l’ordre et il repris ses esprits. Je vais les chercher. Elle lui vola un bisou sur la joue et ils retournèrent à leurs tâches. Elle à couper les légumes, lui à chercher ses maudites pousses de soja. Il revint deux minutes plus tard, dans cette cuisine où planait encore une électricité palpable, que la blonde fit retomber rapidement en parlant de devoir quitter son appartement. Laissant comme un froid entre eux, Léo ne répondit rien, la laissant continuer. Si vous vouliez son avis très personnel, c’était très bien que Blanche ne soit plus en colocation avec Anae, il ne s'entendait pas vraiment bien avec elle. Mais le fait qu’elle se retrouve encore en difficulté financière le peinait beaucoup, elle qui se battait depuis toujours pour s’en sortir par ses propres moyens, elle y arrivait enfin et tout basculait à nouveau. Il s’approcha doucement derrière Blanche, sa cuisine était pourtant spacieuse mais l’attraction était telle qu’il frôla ses fesses et passa furtivement sa main sur ses reins tout en déposant la boite qu’il avait dans les mains juste à côté du restes des ingrédients. Il n’en fallu pas plus pour que la belle maladroite soit déconcentrée et que le couteau ne vienne s'enfoncer dans son pouce. Le “merde” témoigna de la douleur qu’elle ressentait, le sang qui perla du doigt ne laissa aucun doute quant au fait qu’elle se l’était bel et bien entaillé. Léo attrapa un chiffon puis la main de Blanche. On va soigner ça. Il l’entraîna dans la salle d’eau où il possédait toute une trousse à pharmacie, il était équipé depuis qu’il avait un fils acrobate qui s’écorchait les genoux au moins une fois chaque week-end. Il sortit du désinfectant, une compresse et un pansement, la blessure était impressionnante mais peu profonde. On va pouvoir sauver le doigt mademoiselle. Il rit dans sa barbe. Qu’est-ce que tu disais tout à l’heure à propos des filles qui attendent leur prince charmant pour les sauver ? Tu n'es pas de celles-là, non ! Il haussa un sourcil en la regardant, presque moqueur. La situation était à son avantage et il en profitait, Blanche n’en menait pas large alors qu’elle prônait tout à l’heure être indépendante. Et bien qu’il ne doutait pas qu’elle soit capable de se soigner seule, à ce moment là elle se laissait totalement faire, docile, sous les doigts agiles de son infirmier de fortune. J’imagine que je ne dois pas te poser de question par rapport à ton appartement alors ? Tu es une femme indépendante, forte et tu trouveras toute seule sans aucune aide ? De toute façon tu n’es pas à la rue… Il la provoquait gentiment, comme s’il voulait lui faire avouer qu’elle avait besoin de lui. Bien qu’il ne sache pas bien ce qu’il pourrait faire pour elle dans une situation pareille. Un pansement Cars ça ira ? Je n’ai que ça en réserve. Jonah était fan de ce dessin animé. Il termina ses soins avec délicatesse.

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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyMer 3 Avr 2019 - 5:27

Blanche tenait difficilement l'alcool, Léo le savait. Lorsqu'elle en consommait, rapidement les effets se faisaient ressentir dans tout son corps. Ses joues devenaient chaudes, sa peau pâle rougissait, elle ne cessait de rire, les paroles devenaient un pêle-mêle de mots qui parfois ne faisaient aucun sens et elle dansait, comme un pied, mais elle dansait. Comble de son malheur, elle avait longtemps arrondi les fins de mois en servant dans un bar de la ville où elle se faisait constamment offrir des verres. Au début, la blonde pensait n'être jamais en mesure de suivre la cadence que lui demandait cet emploi. Et pourtant, elle s'était trouvé des trucs pour accepter les verres qu'on lui payait, sans être ivre tous les soirs. Lorsqu'elle blagua sur les intentions du photographe, alors qu'il venait de déboucher une bouteille de vin, Blanche savait qu'en réalité un verre lui suffisait pour être échauffée par la boisson. La soirée était agréable, elle s'y présentait bien, elle accepta le verre qu'il lui offrit, un blanc doux, frais, fruité, à l'image de la fille qui, de sous-vêtements vêtus, cuisinait dans la cuisine du brun. Il n'y avait pas à dire, Léo avait du goût. Surtout en vin, un peu en filles. Elle ne savait toujours pas ce qu'il pouvait bien lui trouver, à elle, Blanche la gamine avec qui il avait grandi. Mais ses douces attentions, ses yeux qui se posaient sur elle tendrement comme s’il n'existait qu'eux, du moins pour une soirée, elle les chérissait. À cet instant, alors qu'ils partageaient des moments qu'ils ne s'étaient jamais autorisés de vivre, elle aurait tout donné pour se permettre de les revivre tous les jours. Alors qu'ils échangeaient des sourires, des regards plus profonds qu'une simple envie d'entrelacer leurs corps, Blanche tombait définitivement amoureuse de lui. Un vrai amour. Pas seulement celui qui naissait des rapports physiques, celui qu'on confondait trop souvent avec le vrai. Elle était totalement amoureuse et bien trop timide pour le lui avouer. Toute leur vie, les deux amants ne s'étaient jamais posé de questions, ils avaient toujours fait ce que leur coeur leur dictait au moment où ils vivaient les choses. Mais pas ce soir. Ce soir, Léo réfléchissait, armé d'une retenue qui ne leur ressemblait pas. Il y avait quelque chose de beau dans la demande de l'homme, même si l'envie de son corps se faisait ressentir comme un besoin vital. Il y avait une promesse que cette fois c'était unique, que cette fois c'était spécial. Qu'il ne voulait plus la traiter comme l'amante de service, mais plutôt qu'il voulait apprendre à la connaître, elle, la vraie Blanche. Et elle en avait aussi envie. Elle voulait savoir ce qui se passait dans sa tête à lui, ce qui se passait dans son coeur. Tenter réellement de bâtir quelque chose entre eux. Ils savaient déjà qu'ils s'entendaient bien au lit, qu'ils savaient se faire plaisir. Maintenant, il ne demeurait que la validation de leur esprit. Blanche devait avouer que l'homme qui lui résistait, Léo qui repoussait ses avances physiques l'excitait encore plus. Elle avait envie de le faire craquer, de lui plaire jusqu'à ce qu'il le demande, jusqu'à ce qu'il prononce lui-même l'envie de découvrir son corps d'une nouvelle façon, une façon plus tendre, rempli de sentiments. Il respectait Blanche, il respectait sa personne et c'est de cette Blanche amante et amoureuse qu'il voulait se lier en cette soirée improvisée. La blonde l'aimait encore plus pour cette raison. Il était pourtant encore lié à elle, la main sur sa hanche, caressant sa peau chaude qui brûlait d'envie. Ce fut Blanche qui le raisonna, cette fois. Elle lui rappela de la plus douce des façons ce qu'il venait de lui implorer, ce qu'il venait de lui supplier, sans oublier de laisser sa marque sur la peau de l'homme, un baiser qui se voulait plus fort que des paroles.
Ils avaient chacun leur tâche. Blanche tâchait de demeurer concentrée sur ce qu'elle se devait de faire, tailler les légumes sans lever les yeux vers celui qui lui donnait le tournis. Elle y était bien arrivée, jusqu'à présent, mais il fallut qu'il passe trop près d'elle, que son corps ne frôle celui de la tatoueuse peu vêtue pour que les chaleurs lui reprennent et que sa raison disparaisse. Son bras faibli, le couteau manqua sa cible et un juron plus tard elle se retrouva le pouce en bouge et un arrière goût de sang qui se fit ressentir. Elle s'en voulait d'avoir été assez faible pour perdre le contrôle sur sa découpe, pour s'être tranché elle-même le doigt alors qu'elle cuisinait plutôt bien quand il n'était pas dans les parages. Léo attrapa la main de Blanche et improvisa un garrot autour de son doigt entaillé avec un chiffon à vaisselle. Se sentant ridicule, elle sourit à l'homme qui, encore dans le rôle de héros, affirma qu'il allait s'occuper d'elle, qu'il allait la soigner. Merci... chuchota-t-elle alors qu'il l'entrainait vers la salle d'eau où elle prit assise sur la cuvette de toilette. Elle le connaissait sauveur de ses dames, héros de la situation, mais jamais aussi attentionné qu'il l'était à l'instant même qu'il entreprenait de nettoyer la plaie de la blonde. Elle se sentait spécial. C'était peut-être l'alcool ou la vue du sang qui l'affaiblissait, mais Blanche se sentait unique aux yeux du globe-trotteur. Léo se moquait, mais la belle ne bronchait pas. Elle s'était jouée de lui plus d'une fois dans la soirée, il pouvait bien se marrer un peu de la maladresse qui l'habitait. Elle aussi souriait en coin alors qu'il annonça être en mesure de sauver son doigt. Sur un ton amusé, Blanche commenta. Encore heureux! Mais il profita de la situation pour rapporter les mots qu'elle avait elle-même utilisés quelques instants plus tôt, les femmes qui n'avaient pas besoin d'attendre un homme pour les sauver. Blanche paraissait de l'inverse à cet instant, en position vulnérable dans la petite salle d'eau, l'homme pour panser sa blessure. En même temps, tu ne m'as pas vraiment donné la chance de me soigner seule. Répliqua-t-elle, armée de sa répartie. Elle rit rapidement, serrant le bras de l'homme de sa main encore valide. Mais je suis contente que tu t'occupes de moi, Léo, sincèrement. Même les femmes indépendantes aiment les douces attentions. Confia-t-elle, le regard un peu plus doux. Elle retira sa main qui avait servi d'assurance à ses paroles du bras de son amant pour le laisser travailler en toute liberté sur sa blessure qui, au final, avait l'air bien mauvaise, mais qui n'était pas bien grave. Elle se montra docile, preuve qu'elle aimait les attentions de son homme malgré son désir d'indépendance. Il renchérit sur la discussion qu'ils avaient eue juste avant qu'elle ne se blesse. La foulée des évènements ne lui avait pas laissé la chance de conclure le fond de sa pensée, d'expliquer les véritables raisons pour lesquelles elle lui confiait tout cela. Elle n'avait pas encore tout dit à Léo. Il la provoquait, gentiment, comme s'il cherchait à lui faire avouer qu'il était indispensable à sa vie. J'aurais préféré un pansement Frozen, mais Cars ça ira pour cette fois. Si on voulait parler d'indépendance, Frozen en était un beau clin d'oeil alors que pour la première fois dans l'histoire de Disney on n'avait pas représenté une princesse sauvée par un prince charmant. Blanche lui tira la langue, rieuse à son tour, avant de reprendre son sérieux, admirant le petit diachylon aux allures du dessin animé qui trônait sur son doigt, toujours assise sur la cuvette fermée. Léo rangeait les articles qui provenaient de sa trousse de premiers soins, il la regardait à peine. La blonde frottait ses mains moites sur ses cuisses nues. Je ne t'ai pas tout dit, Léo... Elle racla sa gorge avant de poursuivre. En fait, oui, je suis un peu à la rue... Elle bondit de son assise et prit à nouveau la direction vers la cuisine en avertissant l'homme qui devait déjà crier au mensonge dans son esprit. Je t'arrête tout de suite, sans même que tu aies dit quoi que ce soit. Léo, cette situation me rend mal à l'aise. Elle avisait avant qu'il parte en guerre avec elle. Elle n'était pas de nature timide, pas avec Léo. Elle savait tout lui dire, mis à part ses sentiments, mais cette fois elle ne savait pas comment lui dire sans qu'il interprète ses paroles comme le retour à la case départ pour la belle, sans qu'il ne voit que le retour du balancier, elle qui était incapable de se sortir de ses pétrins d'argents seule. Je dois quitter l'appartement avant la fin mars et je n'ai encore rien trouvé... Elle soupira avant d'enchainer. Je pensais vraiment pouvoir m'en sortir et même si le studio va bien, j'ai pas les moyens de me payer un appartement toute seule.
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyMer 3 Avr 2019 - 22:17

Est-ce que Léo avait fait exprès de s’approcher trop près de Blanche, malgré le fait qu’il se martelait intérieurement qu’il devait rester sur sa réserve, ne pas trop la provoquer, qu’il ne devait pas céder à la tentation pour mieux savourer cette soirée différente des autres avec elle ? Malgré toutes ces bonnes raisons, il était possible qu'inconsciemment il entretenait cette tension entre eux. Pour autant il ne pensait pas avoir cet effet là sur elle, de la déconcentrer au point de se couper le doigt. Il s’en voulut un peu, mais la culpabilité passa vite quand il vit que ce n’était pas grave. Et puis il avait une nouvelle fois l’occasion de se rapprocher d’elle, d’une façon différente cette fois. Soigner les bobos il connaissait bien à présent, ça ne lui faisait pas peur, il avait subi les hurlements de son fils bien des fois, les grosses larmes de crocodile et les chagrins presque inconsolables, les bosses, les plaies, les bisous magiques aussi, une idée de son ex, certainement. Il détestait quand il se faisait mal mais en contrepartie ce n’était pas désagréable de se voir comme un héros dans les yeux de John. Et ce soir il crut voir sensiblement le même éclat briller dans les yeux de Blanche, qui n’était, certes plus une enfant, mais qui était amoureuse de lui, indéniablement. Si c’est ça je peux repartir, je te laisse te débrouiller ! Déjà il faisait comme s’il allait quitté la pièce, pour mieux se faire supplier de rester. Ce qu’elle fit de façon discrète, en attrapant son bras, le serrant avec sa main libre. Léo sourit doucement alors qu’elle reconnut être contente qu’il s’occupe d’elle. Emerson était un homme attentionné, il avait de nombreux défauts mais quand il appréciait quelqu’un il était capable de beaucoup de choses. Ami dévoué, petit ami romantique, il gagnait à être connu pour ces qualités là, même s’il ne les mettait pas forcément en avant de prime abord. Il était souvent considéré comme quelqu’un d'un peu macho avec les femmes, de volage, tant amicalement que sentimentalement, parce qu’il partait sans crier gare à l’autre bout du monde, parfois pour de longs séjours de quelques mois, puis revenait à Bowen comme si de rien n’était, on pensait qu’il attendait qu’on l’accueille à bras ouverts comme s’il n’était jamais parti, qu’on le comprenne et qu’on l’attende, comme si tout tournait autour de lui, on le pensait égocentrique et peu attentionné envers les autre. Mais on se trompait et il se moquait bien de ce qu’on pensait de lui. Parce qu’il savait très bien que ses voyages fragilisaient ses relations avec ses proches, il connaissait le risque de perdre ses amis ou sa copine du moment lorsqu’il partait. Mais il prenait ce risque, parce qu’il avait besoin de s’enfuir, il avait besoin de découvrir le monde et de s’ouvrir aux autres. Et puis les colporteurs de rumeurs ne savaient rien de lui, ils ne savait pas qu’il comptait finalement peu de véritables amis, mais c’était des amis de toujours, Woody, Lily, Mia,... ces personnes si importantes à ses yeux et qui le connaissaient suffisamment pour ne pas le juger et le prendre comme il était. Léo était peut-être à part, un peu en marge de la société, il ne rêvait pas de stabilité, il rêvait de liberté, quitte à tout perdre peut-être même les femmes de sa vie. Pourtant quand il était en présence de ses proches, si chers à son équilibre, il leur était totalement dévoué. Comme il l’était ce soir avec Blanche. Et il sourit, en baissant la tête, concentré, presque intimidé par cette proximité différente. Il retrouva son franc parlé en raillant son soit-disant féminisme pour faire passer avec légèreté l'obligation pour la blonde de changer d'appartement. Ce sur quoi elle ne rebondit pas, préférant se plaindre faussement des pansements. Quand j'aurais une fille j'aurai une collection plus large. Quand… comme si un jour il allait avoir d'autres enfants, ce qui n'était pas du tout prévu au programme pour celui qui avait du mal à se projeter. Une fois que les soins furent terminés, Léo sentit bien un froid entre eux, qu'il n'expliquait pas. Ce fut quand Blanche, soudainement devenue muette, reprit la parole, qu'il releva sur elle un regard interrogateur. Elle commença ses grands mouvements, preuve qu'elle était mal à l'aise. Ok, alors dis-moi au lieu de faire tant de manières. Tu peux tout me dire, je crois. Il redoutait une annonce, n'importe quoi, le fait qu'elle lui dise qu'elle avait peut être une solution de repli qui ne plairait pas au jaloux qu'il était, une solution avec un autre peut-être, ou n’importe quoi d’autre, c'est pourquoi il prit un ton si sec pour s'adresser à celle qui le plantait déjà là. En fait Blanche expliqua à son amant qu'elle avait eu beau chercher, elle n'avait rien trouvé qui soit dans ses moyens. Il grimaça furtivement avant de passé une main dans sa nuque, encore un soucis d’argent, malgré qu’elle lui ait fait croire que tout allait bien en réglant le taxi. Fin mars, c'est bientôt. Il ne jugeait absolument pas sa situation, ça ne lui passa même pas par la tête. Cambridge était préoccupée et ça se voyait, c'était la seule chose qui l'inquiétait. Après avoir rangé sa trousse à pharmacie, Léo s'approcha d'elle, dans ce couloir étroit il fut rapidement proche, il dégagea ces mèches folles qui cachaient le visage boudeur de la blonde. Tu trouveras une solution. Il lui offrit un sourire encourageant, certain que les choses allaient s'arranger, sans proposer forcément de solution, lui qui avait toujours quelque chose à dire, il restait intimidé face à la détresse de la belle. N'y pense pas pour ce soir. Il se pencha sur Blanche pour attraper son visage, goûter ses lèvres avec cette urgence dans ses gestes, celle de lui faire oublier ses peurs. Cette soirée était spéciale depuis le départ, à part, hors du temps et Emerson, fidèle à lui-même, faisait l'autruche face à la réalité. Il avait pourtant sa propre idée pour aider mais les ennuis il y penserait plus tard, pour l'instant il ne voulait qu'elle, cédant finalement à l’envie de retrouver leur complicité physique.

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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyJeu 4 Avr 2019 - 4:36

Il était clair que malgré eux ils avaient entretenu la tension qui planait entre eux, tous les deux étaient responsables. Les petits jeux de séduction qui s'étaient installés étaient excitants, mais il ne fallut qu'un mouvement de trop pour déconcentrer la blonde qui s'entailla le doigt, une maladresse embarrassante. Léo n'avait pas hésité à s'occuper de la blonde comme s'il en avait l'habitude. Avec l'arrivée de Jonh, il avait s'était transformé en parfait infirmier sachant soigner toutes les blessures, petites et grosses, passant des écorchures aux genoux aux maux de coeur. Et à voir comment il s'occupait de Blanche, la blonde pouvait s'imaginer à quel point il remplissait avec brio le rôle de papa qu'il se devait d'incarner. Blanche le regardait avec une brillance dans les yeux, une reconnaissance. Personne ne s'était occupé d'elle de cette façon, mais ce soir Léo lui donnait envie d'accepter ce genre d'attention plus souvent. Le verre qu'il lui avait offert au début de la soirée, la chemise qu'il lui avait donnée, les baisers qu'il lui avait servis, la veste qu'il avait passé sur ses épaules, les doux mots qu'il avait prononcés quand elle avait abordé sa grand-mère, les moqueries qu'il lui faisait subir : toutes ces choses, elle aurait aimé qu'elles durent. Léo feinta de quitter la salle d'eau, Blanche ravala sa fierté de femme indépendante en lui ouvrant son coeur, justifiant par la même occasion les yeux brillants qu'elle avait quand elle le regardait faire. Elle aimait le voir attentionné, impliqué avec elle de cette façon. Et elle le lui confia avec une sincérité dans la voix. Léo lui sourit comme s'il n'attendait que ça, comme s'il avait besoin de l'entendre avant de se remettre à désinfecter l'entaille. Blanche souriait comme une adolescente, les joues rosées un peu par la timidité de sa maladresse, un peu par le touché de la peau de l'homme sur la sienne, un peu par l'alcool qu'elle avait ingéré. Elle le regardait faire, absorbée par ses douces actions et la minutie qu'il avait utilisée. Ils étaient bien ensemble, tout était simple à présent que la vérité avait fait surface, qu'ils s'étaient tous les deux avoués tomber un peu plus l'un pour l'autre chaque jour. Blanche ne pouvait à présent plus cacher son envie de vivre ces moments encore et encore. Elle n'avait pas peur du caractère solitaire de l'homme, ni de son besoin de liberté. Il pouvait partir, faire ses voyages comme il l'entendait, et revenir vers elle quand il le pouvait. La blonde avait elle aussi besoin de ses moments de solitudes. Ils pourraient se retrouver à son retour, renouer avec le temps qu'ils avaient passés séparer. C'était peut-être fou de rêver, de se dire que ça pouvait fonctionner, mais la blonde y croyait. Elle pouvait se projeter dans ce genre de situation. Il commenta son intervention, mais les mots que le photographe employa firent un drôle d'effet dans le coeur de la belle. Elle ignorait qu'il souhaitait avoir un deuxième enfant, il ne lui en avait jamais parlé avant. En fait, il ne lui parlait pas même de Jonh.
Léo profita de l'occasion pour poursuivre la conversation inachevée qu'ils avaient commencée juste avant qu'elle ne se blesse. Mais Blanche choisit plutôt de contourner le sujet, commentant le choix de pansement qu'il avait à lui offrir. Elle se sentait plutôt mal lorsqu'elle pensait à cette discussion, parce qu'elle n'avait pas osé tout lui dire. Elle ne savait pas comment aborder ses problèmes financiers qui refaisaient surface, cette fois pas pour les mêmes raisons. Un an plus tôt, Léo l'avait aidé à payer son loyer, et ce à plusieurs reprises. À cette époque, tout l'argent que la belle amassait servait à sortir son frère du pétrin, frère qui séjournait en prison depuis quelques années déjà. Mais à force de l'aider, elle s'était oubliée et elle s'était épuisée entre ses deux jobs et sa vie sociale peu active. Blanche avait fait un choix, elle s'était imposé une pause d'humanisme. Elle avait choisi de s'occuper d'elle avant de s'occuper de son frère, avant de faire passer quelqu'un qui n'était pas même reconnaissant de ce qu'elle avait fait pour lui. Cette fois, ce n'était pas la même histoire. Elle s'était sortie de la misère, elle s'était débarrassée de son emploi de serveuse pour se consacrer à son studio qui marchait bien, mais jamais elle ne s'était imaginé qu'Anae quitterait la ville. Son départ n'était pas arrivé dans un bon moment, alors que Blanche venait tout juste de s'inscrire à l'université. Elle prévoyait son retour aux études depuis longtemps, elle n'attendait que d'avoir une sécurité financière pour le faire. À mi-temps, elle espérait compléter une formation en graphisme. Maintenant, elle devait mettre sur pause son projet. Elle ne voulait pas que Léo voit la situation comme un mensonge, comme si elle lui cachait des informations, alors elle se justifia avant même d'expliquer la situation. Je sais bien, c'est juste que la situation est délicate... Commença-t-elle alors qu'il lui rappelait qu'elle pouvait tout lui dire en la suivant dans l'étroit couloir qui séparait la salle d'eau de la cuisine. D'accord, d'accord.. Puis elle lui confia qu'en réalité elle était vraiment sans domicile. Elle n'avait pas de solution de rechange, elle n'avait pas vraiment d'amies chez avec qui elle pouvait habiter. Elle aurait bien pu demander à Clive de l'héberger deux ou trois jours, le temps qu'elle trouve une solution, son ex l'aurait accepté sans aucun doute, mais elle sentait que c'était mal. Elle se retrouvait donc sans solution de rechange, presque à la date limite. Léo semblait touché par son stress, il tenta de la rassurer de ses mots qui faisait du bien et de sa main qui retrouvait le chemin vers la nuque de la blonde. Elle lui sourit timidement alors qu'il dégageait son visage apeuré, bouleversée en réalisant qu'en effet la fin mars était bien plus tôt qu'elle l'aurait cru. Il y avait bien une solution possible, une solution qui règlerait son problème. Pourtant, ni lui ni elle ne l'avaient abordé. Blanche n'oserait jamais demander cette aide à son ex, il l'avait bien trop aidé par le passé. La blonde se sentait déjà redevable à son égard.
Ce fut une surprise quand le brun se pencha sur Blanche pour l'embrasser, posant ses lèvres brulantes de désirs contre celles de sa douce en lui demander de ne plus y penser, du moins pour ce soir. Ses ennuis, ils pouvaient attendre. Blanche répondit au baiser enflammé, passant ses bras autour de la nuque de l'homme, pressant son corps contre le sien. Contre ses lèvres, elle sourit. Tu n'avais pas faim? Dit-elle alors qu'elle renchérissait avec un nouveau baiser, ses mains caressant le dos de l'homme, passant parfois près de l'arrêt de ses fesses, parfois près de la naissance de ses cheveux. Blanche finit par se détacher de ses lèvres pour embrasser sa joue et pour descendre dans son cou avant de retirer son t-shirt pour mieux caresser son torse maintenant nu. Blanche en avait envie, plus que jamais, elle avait envie de renouer avec Léo, avec son corps qu'elle voulait redécouvrir. Ce soir, ça n'avait rien à voir avec un amour physique, un amour charnel qui fanerait au petit matin. Son envie témoignait de tout l'amour que contenait son coeur pour lui, tout ce qu'elle ne pouvait encore dire avec des mots, mais qu'elle pouvait lui montrer avec des gestes. Elle en était prête, mais seulement s'il le voulait bien. Entre les baisers qu'elle adressait à son corps, elle prit le temps de l'observer avant de lui demander : Tu es certain? Loin d'elle l'envie de le sentir obliger, pour faire oublier à la blonde qu'elle avait des ennuies. Elle voulait savoir qu'il en avait autant envie qu'elle, qu'il lui confirme ce qu'elle aussi ressentait. En attendant sa réponse, elle lui jeta un regard remplit de sous-entendu avant de descendre lentement la fermeture éclaire du sweat qu'il lui avait prêté et de l'envoyer sur le sol en un mouvement décidé, ne laissant sur son corps que le grand t-shirt qui lui servait de robe. On pouvait apercevoir les courbes de son corps, ses hanches qui quémandaient de s'unir à celles de l'homme.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyJeu 4 Avr 2019 - 20:14

Léo ne demanderait jamais à Blanche de l’attendre, il n’en avait pas le droit. Elle l’avait suffisamment attendu durant des années alors que lui n’en avait rien à faire. Il avait trop longtemps joué avec elle pour la garder bien au chaud, au cas où il se sentirait seul, sans se rendre compte des dommages que cela causait chez elle. Cette fille devait rester libre, elle était trop précieuse pour s’abîmer à l’attendre alors qu’il ne savait pas ce qu’il voulait lui-même. Depuis quelques mois il comprenait qu’elle comptait bien plus qu’il n’avait voulu l’admettre, cependant il n’était toujours pas prête pour la stabilité. Et elle n’était pas vraiment prête à le suivre dans ses voyages. Ils avaient encore bien du chemin à parcourir pour au moins espérer être sur le même rythme un jour. Alors même si cette soirée était idéale, un souffle d’espoir et de libération pour tous les deux, elle ne changerait pas tout. Léo retrouverait vite la bougeotte et avec elle cette possibilité de décevoir Blanche. Et quand bien même il reviendrait, il retrouverait ses bras, ce ne serait que pour retrouver ces mauvaises habitudes qu’ils avaient gardé bien trop longtemps. Ce serait toujours cette fille, trop pleine de rêves d’avenir, qui attendrait celui qui aimait trop s’échapper, incapable de trouver une stabilité et ça Léo le refusait. Les choses pourraient peut-être fonctionner entre eux, un jour arrêterait-il de courir, mais il était incapable de le promettre. Un autre enfant, une fille, c’était des paroles en l’air, une sorte de plaisanterie de la part du photographe, rien de sérieux. Il était loin de se douter que la jolie romantique se prêtait à rêver. De toute façon ils furent bien vite préoccupés par un sujet bien plus grave, celui de l’expropriation proche de Blanche. Léo aurait pu proposer de l’aider à payer son loyer, comme il l’avait déjà fait, mais là il ne s’agissait pas d’un problème d’argent ponctuel, elle lui avait bien dit, elle était incapable d’assumer ce loyer qu’elles étaient au départ deux à payer, alors qu’il lui donne de l’argent n’était pas une solution. Elle devait trouver autre chose et vite. Il aurait pu lui proposer de l’héberger, sa maison était assez grande, il avait une chambre d’amis. Il aurait pu, oui, mais il n’osa pas. La seule solution qu’il trouva fut bien futile, comme si l’embrasser pouvait faire passer tous ses problèmes. Il se servait de sa belle gueule et du pouvoir d’attraction qu’il avait sur elle pour détourner son esprit et finalement son idée fonctionna plutôt bien. C’était provisoire, il faudrait bien qu’ils reprennent leur conversation, Léo ne pourrait pas laisser Blanche dans une telle situation, mais pour l’heure il ne voulait plus y penser et laisser la magie de cette soirée renaître à nouveau. Il avait fait son choix entre la raison et l’envie et ne laissait à son ex aucun doute sur ce qu’il choisissait. Accrochés l’un à l’autre dans un baiser empli de fougue, ce fut Blanche qui le freina pour s'inquiéter de sa faim. Emerson se contenta de sourire alors, contre sa bouche, sans rien dire avant de s’approcher alors plus près d’elle pour qu’elle soit dos au mur. Il intensifia ses caresses en la décoiffant puis alors qu'elle quittait ses lèvres pour embrasser sa joue mangée par la barbe, Léo baissa les yeux sur le corps de Blanche, commença à descendre la fermeture de son sweat pour s'arrêter en chemin et jouer de ses doigts sur sa jambe, remonter son t-shirt jusqu'à la naissance de sa poitrine. Il fut arrêté en route par la belle, plus rapide, qui lui ôta son haut sans ménagement. Levant les bras, se laissant faire sans rien dire, il se laissa aller à ses baisers sur son corps. Si Léo était toujours celui qui menait la danse dans leur relation tumultueuse et ce depuis des années, lorsqu’il s’agissait de se retrouver dans l’intimité il se laissait faire volontiers, laissant Blanche mener la danse autant qu’elle le voulait puisqu’elle le connaissait si bien. Elle jouait avec son corps qui ne lui appartenait jamais autant que dans ces moment là. Il lâcha presque un soupire lorsqu’elle s’arrêta, lui jetant un regard interrogateur. Il se recula alors, avec un sourire au coin des lèvres. Sa question était légitime, après ce qu’elle venait de lui avouer, il était légitime que Cambridge s’inquiète des réelles motivations de son amant qui, dans la cuisine un peu plus tôt, freinait leurs ardeurs. Il aurait simplement pu répondre que oui, il en mourrait d’envie, mais il laissa planer sa réponse, ce qui poussa la blonde à s’effeuiller face à lui. Alors Léo s’approcha d’elle, la délesta du t-shirt bien trop grand, il plaqua ses lèvres sur les siennes et ses mains sur ses fesses pour la soulever, ainsi elle pouvait enrouler ses jambes autour de sa taille pour qu’ils soient au plus près l’un de l’autre. Il dévorait sa peau, avide de retrouver celle qui lui avait déjà trop manqué, reprenant son souffle, de sa respiration saccadée, il la fixa fiévreusement. J’ai toujours envie de toi, Blanche. Il souleva ses cheveux pour embrasser sa nuque et ses épaules, descendit sur ses seins qui s’élevaient fièrement face à lui, preuve de tout le désir qu’elle éprouvait pour lui.


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MessageSujet: Just like fire + Leanche (+18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyJeu 4 Avr 2019 - 23:49

Attendre, c'était dépassé. Attendre, c'était bien assez. Blanche n'allait plus passer sa vie à attendre que son prince charmant revienne sur son cheval blanc pour la sortir de sa solitude. Ce n'était pas le but. Même si longtemps elle avait semblé le faire, en réalité ce n'était pas vraiment l'enjeu final. Elle s'était montrée présente pour Léo alors qu'on aurait pu croire qu'il revenait vers elle comme pour entretenir son besoin de retrouver ses racines lorsqu'il était de retour à Bowen. Mais s'ils faisaient le pas vers une nouvelle vision des choses, son laissé allé n'aurait rien à voir avec ça. Il témoignerait simplement de son acceptation pour la personne qu'était le photographe. Il était impossible de le changer, Léo était ainsi avec toutes ses qualités, mais aussi avec ses défauts ancrés et lorsqu'il choisissait quelque chose, dure de l'en faire démordre. Sa liberté, il y tenait et jamais Blanche ne la lui enlèverait. C'était par amour qu'elle le faisait. Parce qu'en réalité, lorsque l'on aime, on aime tout : des qualités aux défauts. Et elle était bien prête à accepter ses excursions, s'il le voulait bien, un jour, quand le temps serait bon. Jusque là, elle ferait sa vie, indépendante, insouciante, rêveuse sans trop s'y laisser atteindre. Qui sait réellement ce que l'avenir leur réservait ? Personne. Il n'y avait pas de devin. Peut-être qu'un jour elle accepterait de le suivre, peut-être feraient-ils le tour du monde, peut-être seraient-ils partenaires de bien des choses. Ou peut-être pas, rien n'était certain, encore moins avec eux. Pour elle, il était l'élu. Et quoi qu'ils choisissent, ensemble, bien ou mal, elle l'accepterait. Par amour, elle pouvait faire ce sacrifice. Ils avaient encore bien des choses à régler entre eux, cette soirée leur permettait de renouer avec des parties de leur relation qu'ils avaient perdue de vues par la hâtise de consommer leurs corps et elle faisait du bien. Mais on ne pouvait pas banaliser cette attraction qui régnait entre eux. Elle était là, elle était palpable. Elle était une électricité statique qui ne pouvait disparaitre sans qu'on la consomme. Après coup, ils seraient plus aptes à discuter. Mais pour l'instant, ils se mangeaient du regard. Ils avaient faim de leurs corps. Ils ne pouvaient retenir plus longtemps ce désir qu'ils avaient proscrit pendant un an. Même si Blanche avait évoqué son expropriation, même s'ils avaient frôlé des sujets sensibles, l'heure était aux véritables retrouvailles pour mieux ouvrir leur coeur par la suite, la tête et les idées claires. Impossible de réfléchir quand il se tenait près d'elle ainsi, lorsqu'il jouait de sa faiblesse pour l'exciter, pour lui faire vivre l'envie de lui.
Il avait plaqué ses lèvres contre celles de la blonde, il avait été taquin avec la fermeture éclair de son sweat, embrassant ses seins au travers du t-shirt qu'elle revêtait toujours alors que Blanche, elle, caressait le dos de son amant avec une douceur nouvelle. Il y avait urgence de ne faire qu'un, ils pouvaient s'entendre là-dessus, mais cette urgence était aussi émotionnelle, plus que les autres fois. Cette fois, elle pouvait sentir qu'en lui aussi il y avait plus. Pas encore de l'amour, le pur, le vrai, mais une liaison bien plus forte qu'une envie d'assouvir des besoins et des pulsions sexuelles. Ils se retrouvèrent rapidement plaqués encore plus l'un à l'autre, comme s’il y avait un besoin de se sentir encore plus près, bien qu'on aurait pu distinguer la distance entre eux. Blanche prise au piège entre le mur et l'homme. Elle lança un soupir d'excitation, le désir se manifestant dans tout son corps, le bas de son abdomen qui s'enflammait, les chatouilles intimes qui naissaient. Elle en avait envie, plus que jamais, mais il lui avait demandé de freine, d'attendre, elle ne voulait pas accélérer le pas. C'est pourquoi, avant même que leur aventure n'aille plus elle, elle lui demanda s'il en avait envie. Un oui de la part du brun et la machine s'enclencheraient. Mais, un oui et ils entreraient dans une nouvelle dimension de ce qu'on pouvait appeler leur relation. Plus que de simples amants, mais pas des amoureux. L'entre deux qui n'avait pas vraiment de nom, qu'ils appelaient par la contraction de leurs deux prénoms. Sans même pouvoir y réfléchir, Blanche se trouva débarrassée du t-shirt bien trop grand pour son svelte corps. En une fraction de seconde, elle se retrouva contre Léo, les jambes autour de ses hanches, comblée de baisers sur sa peau maintenant presque dénudée en son entier, les sous-vêtements comme seule barrière à son intimité. Elle frissonnait, sa peau laissait parraître la chair de poule qui découlait de ses touchers. Léo la rendait folle et avant qu'il n'embrasse son cou dégagé de sa longue chevelure blonde et en bataille il plongea son regard fiévreux en sa direction et lui autorisa plus que de simples baisers. Elle ne put s'empêcher de sourire à pleines dents, tout en relâchant sa tête vers l'arrière sous la douce sensation des baisers de son amant, sa poitrine bien dressée pour lui. Excitée, elle resserrait ses jambes autour de la taille de l'homme ressentant son envie bien évidente qui se dressait contre elle et qui, sans décrocher ses lèvres de celles de son invitée, les mena jusqu'à sa chambre où il l'a posa sur le lit. Blanche était assise sur le bord du lit, les yeux rivés sur Léo qui souriait en sa direction, elle se tenant à la hauteur de sa ceinture. Elle le débarrassa de son t-shirt, à son tour, avant de poser ses lèvres contre son torse et de descendre juste au niveau de l'interdit. L'ambiance s'était échaudée dans la grande pièce, Blanche embrassait toutes les parties de son corps qu'elle le pouvait, l'ayant défait de tous les bouts de tissus qui habillaient encore son corps. Il n'avait pas pu résister à la tentation, l'ayant liquidé de tous ses vêtements, Léo poussa Blanche sur le lit et en un geste ferme, mais doux, il entra en elle. Blanche laissa ses soupirs témoigner de son plaisir, resserrant tantôt ses jambes autour des reins de l'homme, tantôt ses bras autour de sa nuque et dans une jouissance commune ils finirent par tombés, tous les deux, épuisés par l'amour qu'ils eussent partagé. Collés l'un à l'autre, ils s'étaient endormis quelques instants. Blanche finit par se défaire de l'étreinte de son amant pour regagner la cuisine, simplement vêtue du grand t-shirt qu'elle avait porté plus tôt, sans même avoir pris la peine de remettre ses sous-vêtements. Elle finit de préparer quièttement la salade qu'elle lui avait promise, tâchant de faire le moins de bruit possible. Elle trouva dans les armoires un grand cabaret de service où elle y installa deux bols bien remplit ainsi que deux nouvelles coupes de vin. Puis, elle se replongea dans la chambre qui avait été témoin de leur réunion et se pencha au-dessus de l'homme pour le réveiller. J'ai une surprise pour toi, tu dois être affamé. Elle lui avait préparer un repas du soir au lit, lumière tamisée, coupe de vin pour agrémenter le tout. Elle aussi, elle pouvait se montrer romantique.
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyLun 8 Avr 2019 - 1:18

Dire que l’issue de cette soirée était connue d’avance serait faux. Léo avait repoussé le plus longtemps possible, refréné l’envie de Blanche jusqu’à ce qu’elle arrive à son paroxysme. Il avait même cru possible de la raccompagner gentiment chez elle sans aucune arrière pensée et terminer la nuit seul dans son lit, au terme d’un tête à tête délicieux. Mais il avait compris, dès qu’ils étaient monté dans le taxi, que cette soirée ne pourrait se terminer autrement que dans un corps à corps ardent, celui de deux amants qui avaient attendu trop longtemps avant de se retrouver. Ils avaient rejoué avec délice le jeu des adolescents timides qui se découvraient pour la première fois, qui partageaient des baisers fougueux mais timides, qui se mangeaient du regard sans oser aller trop loin. Pourtant ils étaient loin d’être ces deux gamins-là, ils n’étaient plus aussi sages et bien trop avides de la peau de l’autre pour s’en tenir à ce stade de soupirants. L’amour qu’ils étaient sur le point de partager alors que Léo embrassait Blanche avec envie dans ce couloir n’était néanmoins pas dénué de sentiments, au delà du rapprochement physique il y avait dans la façon dont il la regardait, dans les baisers qu’il lui donnait, cette envie de plus, de voir jusqu’où ça pourrait mener, entre eux. C’était dans la continuité de cette soirée basée sur l’acceptation qu’ils pourraient se laisser une chance, même en ignorant totalement où ils allaient ni si ça pourrait fonctionner. A partir de ce soir ils ne seraient plus de simples amants, plus ces amis qu’ils s’obstinaient à rester depuis des années. Léo ne pourrait plus ignorer que Blanche l’aimait depuis toujours et faire comme s’il ne voyait rien, il ne pourrait plus non plus fermer les yeux sur ce qu’il ressentait également. Mais il en avait assez de se poser des questions ou de prendre ses jambes à son cou à chaque fois qu’il perdait le contrôle. Cette fois il acceptait de ne pas tout maîtriser et de se laisser aller à la folie de l’inconnu, quitte à foncer droit dans le mur, quitte à vivre quelque chose de vraiment beau. Sans ajouter plus de mots que les quelques soupires qui s’échappaient de leurs lèvres entrouvertes, Léo et Blanche se laissèrent entraîner par cette vague de plaisir. La blonde enroulée contre son corps, sa bouche réclamant la sienne, il se dirigea jusqu’à sa chambre et la déposa sur le lit. La dominant, encore debout face à elle, il ne chercha pourtant pas à aller trop vite, il profita encore quelques instants des caresses de Blanche avant de se pencher sur elle, retirant l’ultime barrière qui lui restait. La petite culotte se retrouva au pied du lit alors que les deux amants ne firent enfin plus qu’un sans plus de préliminaires, le barbu ayant jugé qu’ils s’étaient suffisamment désiré toute la soirée pour se passer de cette étape là. Pour tout avouer, il n’avait pas vraiment réfléchi, il avait bien trop envie de la retrouver, de s’emparer de son corps, ce à quoi la blonde ne trouva rien à redire, à tel point qu’il ne leur fallut pas longtemps pour atteindre la jouissance ultime, retombant, enlacés, rompus, sur les oreillers moelleux du grand lit. Léo s’assoupit rapidement, exténué par cette soirée, par ce trop plein d’émotions, il sombrait dans les limbes, apaisé par la chaleur de Blanche contre lui. A tel point qu’il ne remarqua pas qu’elle s’était relevée. Il lui fallut un moment pour réaliser qu’elle lui parlait, doucement, sa voix lui donnait l’impression de venir de très loin, jusqu’à ce qu’il ouvre un œil. Cambridge baignait dans une douce lumière, Léo lui sourit, encore tout endormi et les cheveux en bataille dont une partie retombait sur son front. Salut ! Il se redressa doucement et baissa les yeux sur le plateau qu’elle venait de préparer et déposer sur le lit. Tu as fait tout ça ? Son sourire s’élargit un peu plus, réalisant qu’ils n’avaient rien mangé de la soirée, elle avait raison, il était affamé. Merci. Il se hissa jusqu’à ses lèvres pour venir l’embrasser tendrement. Puis il attrapa le verre de vin et but une gorgée avant de picorer quelques morceaux de sa salade du bout des doigts. C’est bon ! Il prit sa fourchette pour attaquer sérieusement le plat alors que son estomac criait famine et ensemble ils partagèrent leur dîner au lit. Emerson n’avait aucune idée de l’heure qu’il était et même s’il était épuisé et affamé, à chaque regard qu’il posait sur Blanche il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il avait hâte de la retrouver contre lui. Il finit par briser le silence qui s’était installé doucement, témoignant qu’ils étaient chacun dans leurs pensées, pas gênés l’un par l’autre, mais malgré tout préoccupés puisque leur étreinte n’avait pas pour vocation de régler tous les problèmes. Viens vivre ici. Le nez dans sa salade, il prenait conscience de ce qu’il venait de proposer, il savait que c’était insensé, déraisonnable, mais il n’avait pas d’autre solution pour Blanche et il refusait de la laisser dans la peur de ne pas trouver de logement. J’ai une chambre d’amis. Ca te laisserait le temps de te retourner sans te mettre la pression, tu pourrais chercher un logement qui te plairait et qui entrerait dans tes moyens. Léo ne se voilait pas totalement la face, il savait que le prétexte de la chambre d’amis était presque bidon, connaissant l’attirance qu’ils avaient l’un pour l’autre, si Blanche vivait sous le même toit que lui elle passerait sûrement le plus claire de ses nuits dans son lit à lui, mais il n’avait pas non plus l’intention de lui proposer de vivre avec lui, cette solution avait vocation à être provisoire, il n’était absolument pas prêt à s’engager à nouveau avec quelqu’un. S’il était indéniablement épris de cette blonde, son cœur n’était pas encore totalement réparé.


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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyMar 9 Avr 2019 - 17:31

Amour saisissable, amour déboussolant, amour troublant, amour charnel, amour passionnant, amour langoureux, doux amour qui naissait silencieusement alors que leurs corps, eux, valsaient dans une danse qu'ils connaissaient bien. Ils n'étaient pas maladroits, même s'ils se redécouvraient en cette soirée de renouveau, même si cette fois l'amour n'était rien d'ordinaire. À partir de cette nuit où, malgré la résistance, ils ont tous deux choisi de céder aux tentations, délivrés de ce besoin de se retrouver, ils ne pourraient nier leurs sentiments. Léo et Blanche se l'étaient tous deux avoué, ressentir quelque chose de fort l'un pour l'autre, quelque chose qu'on ne pouvait pas encore qualifier avec des mots. Maintenant, ils laissaient leurs coeurs et leurs envies vaquer sans restrictions, sans se poser trop de questions. Ils étaient peut-être déraisonnables, mais il valait mieux tenter que regretter de ne jamais avoir gouté à cette relation nouvelle qui se créait entre eux. Leurs deux corps s'étaient unis, Léo, dominant, caressant la peau de sa blanche fleure dans des coups de bassins qui rythmaient avec leurs soupires avant de tombé rassasiés, pour le moment seulement, de l'amour qu'ils avaient consommé. Ils trouvèrent repos dans les bras l'un de l'autre, leur chaleur mutuelle comme une berceuse. Rapidement, tous deux fermèrent les yeux et leur respiration redevint naturelle. Mais Blanche ne put se laisser bercer par ce sommeil agréable très longtemps. Quelque chose lui trottait dans la tête, quelque chose qu'elle avait évoqué plus tôt et qu'elle devait vite régler. À force de penser, à force de ressasser les moindres options qu'elle avait, la blonde finit par se lever, se détachant sans faire un bruit de l'homme qu'elle aimait pour lui faire plaisir, différemment cette fois. Elle se rendit donc à la cuisine, là où elle avait laissé en plan les ingrédients pour leur repas. Et comme si de rien n'était, elle reprit là où elle en était rendue, coupant les légumes cette fois avec attention. Rien ne pouvait la distraire, excepté ses pensées qui vaquaient sur ses problèmes financiers, mais ça, ce n'était pas aussi déroutant que l'attirance qu'il y avait entre elle et le photographe. C'était vrai, des options, elle n'en avait pas des tonnes. Même si elle adorait son appartement et son grand balcon qui menait sur une vue dégagée de la ville, pas trop encombrée par des arbres et des habitations, elle ne pouvait pas y rester. Le propriétaire avait été clair avec elle, il ne lui ferait pas de mauvaise publicité si on l'appelait pour des références, mais il ne pouvait plus endosser ses loyers incomplets. Il fallait donc trouver autre part où vivre, et rapidement. À la rue, elle aurait toujours son studio. Elle y avait d'ailleurs installé un canapé plutôt confortable qui pourrait dépanner la tatoueuse quelque temps. Mais à long terme, ce n'était pas trop l'idéal. En assaisonnant son plat, elle chassa ses tourments avant de tout mettre dans un plateau de service qu'elle apporta à la belle au bois dormant qui ronflait jusqu'à la cuisine.
Dans la chambre, elle se pencha au-dessus de Léo pour le réveiller doucement accompagné d'un petit baiser sur son épaule dénudée. Le brun ouvrit les yeux, encore tout endormi, avant de voir qu'elle lui avait préparé un repas. Sn sourire grandit en y prenant compte, celui de Blanche l'imita alors qu'il la questionnait. Ce n'est rien Léo. Souffla-t-elle mélodieusement. Sans plus tarder, il attrapa son verre de vin pour désaltérer sa gorge encore rauque de son sommeil profond. Blanche se glissa dans le lit, tout près de Léo, alors qu'il prenait impatiemment, avec ses doigts, une première bouchée de son plat. Il la complimenta, Blanche rougit. Sa grand-mère, dans les nombreux courriels qu'elles s'étaient échangés, lui avait dit qu'on charmait un homme par l'estomac et qu'elle avait d'ailleurs charmé son grand-père avec une recette de biscuits aux brisures de chocolats. Depuis, ils étaient inséparables. Blanche sourit un peu plus à cette pensée, sans vraiment croire qu'elle avait charmé Léo au point de devenir inséparable dans sa vie. Dans leur situation, il y avait bien des choses à régler avant de penser devenir son indispensable. Blanche mangeait silencieusement, tantôt prise de chaleur en croisant le regard du photographe, tantôt prise d'anxiété pensant à son problème sans solution. Viens vivre ici. Avait-il lâché sans même la regarder, le nez toujours dans son plat qu'il dévorait lentement. Blanche fronça légèrement les sourcils en posant son regard sur lui, confus. Pardon ? Avait-elle bien entendu, rêvait-elle ? Léo démentit le malentendu. Elle avait bien compris, il lui proposa sa maison comme échappatoire à ses soucis. Émue, mais confuse, Blanche demeura silencieuse un moment. Je... Je ne peux pas t'imposer ça.. Même s'il lui avait offert la chambre d'amis, même s'il tentait de mettre une barrière claire entre elle et lui, que cette cohabitation n'avait rien de permanent et qu'il ne s'agissait pas d'une demande à ne plus jamais le quitter, elle s'imposait dans sa vie, pour une courte durée, alors qu'il en avait déjà fait beaucoup, beaucoup trop. Il lui avait donné de l'argent un nombre de fois incalculable, il s'était toujours présenté comme un chevalier servant avec elle, elle ne pouvait accepter. C'est pas toi qui a des soucis, c'est moi. J'peux dormir au studio ou, même, à la limite, louer un vieux motel pas trop loin de Bowen... Elle savait qu'en acceptant, quelque chose entre eux serait unique. Elle ne dormirait probablement pas tous les soirs dans la chambre d'amis. Elle ne serait probablement pas toujours seule sous la douche. Elle ne cuisinerait probablement pas toujours que pour elle. Elle ne serait probablement pas éternellement vêtue de tous ses vêtements. Et sans vraiment l'avouer, Blanche avait peur que cette proximité finisse par lui plaire, ou pire, par lui briser le coeur. Mais elle connaissait Léo. Lorsqu'une idée lui passait par la tête, difficile de l'en faire démordre. Il ne lâcherait pas le morceau. Avant toute chose, je veux que tu saches que je ne suis pas à la rue parce que j'ai grillé tout mon argent dans l'avenir de Charles... Son grand frère à qui elle avait l'habitude de verser de l'argent, en prison, pour le faire vivre. Ou même pour payer ses innombrables dettes, à l'extérieur des murs du pénitencier. ...Ça fait d'ailleurs longtemps que je ne l'ai pas visité. Elle souffla. Il lui manquait, son frère, même s'il était une douleur quotidienne à sa vie. C'est parce que je me suis inscrite à la faculté des arts de Bowen... Elle sourit bêtement. En graphisme. Comme si c'était une réponse que Léo attendant, Blanche lui avait livré un secret que personne ne connaissait encore. Alors, si ça ne te dérange pas vraiment d'avoir une coloc temporaire qui étudie un peu dans ton salon... Elle s'avança très près de lui, son visage presque collé. ...Je pense que je pourrais accepter ta proposition. Puis elle posa ses lèvres contre celles de Léo pour l'embrasser tendrement. Rien de tout cela n'était permanent, c'était clair entre eux, juste le temps qu'elle évalue un budget raisonnable pour vivre son indépendance et laisser sa liberté à Léo qui lui en faisait don pour sa soulager.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyVen 12 Avr 2019 - 0:57

Il était rare que Léo se réveille en voyant Blanche encore à ses côtés, souvent, après leurs étreintes, l’un ou l’autre repartait dans la nuit, sans bruit, comme s’ils n’étaient qu’une ombre dans la vie de chacun, un vent de douceur qui se calmait une fois l’amour consommé. Mais cette nuit, différente de toutes les autres, il répondait au sourire du minois ponctué de taches de rousseurs qui se penchait sur lui avec tendresse. C’était bon de se laisser aller à cette simple idée du bonheur, de la douceur de vivre qu’ils touchaient du doigt comme si elle leur était offerte, autorisée. En voyant le repas qu’elle avait déposé devant lui le photographe se pris à se dire qu’il aurait aimé la surprendre à pas de loup dans la cuisine, la découvrir nue sous le grand t-shirt qu’elle avait revêtu et la prendre dans ses bras en se collant contre son dos, plonger son nez dans ses cheveux pour sentir leur parfum et la regarder cuisiner pour lui dans un moment complice. Mais découvrir le plat, déjà tout fait à déguster au lit, c’était plutôt agréable aussi. Léo était facile à séduire par la cuisine, en véritable gourmand et gourmet il aimait profiter d’un bon plat, il aimait cuisiner et faire plaisir mais c’était aussi bien que l’on cuisine pour lui et visiblement la blonde avait un talent caché qu’il découvrait ce soir. Ils mangeaient en silence, sans manquer de se bouffer des yeux à certains moments, conscient tous les deux qu’ils n’avaient pas encore usé tout le désir qu’ils avaient l’un pour l’autre, mais le temps des retrouvailles physiques pourrait attendre un peu, il y avait plus important à ce moment là. Comme la proposition que Léo venait de lâcher à mi mot, presque comme s’il ne l’assumait pas. Il finit par relever les yeux et les poser sur une Blanche interdite. Il sourit en coin avant de préciser son idée. Il ne lui proposait pas de vivre avec lui mais simplement chez lui, pour un temps, celui qu’elle se retourne, qu’elle ne se presse pas, pour qu’elle soit plus à l’aise pour repartir sur de bonnes bases. Tu ne me l’imposes pas si c’est moi qui le propose. C’était pourtant simple, du moins pour lui ça semblait très simple à lui, elle faisait ses cartons et les emmenait ici, elle prenait possession de la chambre du fond, celle qui servait à tout un tas de choses mais dont il n’avait pas réellement l’utilité. Et puis ils pourraient se croiser, s’apprivoiser, se chercher, se trouver, tout un programme qui, en cet instant, lui semblait des plus agréables. Arrête, ne dis pas de bêtise, je te l’ai dis, j’ai une chambre, tu es ici chez toi, tu l’as toujours été. Tu ne vas pas dormir au salon et encore moins dans un motel miteux ! Voilà qu’il s'indignait en imaginant la belle blonde dans un endroit sordide à des kilomètres d’ici alors qu’il avait une solution pour elle. Il replongea le nez dans sa salade, de toute façon il avait pris une décision, s’il fallait il l’aiderait même à emballer ses cartons, mais il ne la laisserait pas sur la paille et Blanche le connaissait bien, quand il avait une idée, c’était déjà tout vu, elle n’aurait donc pas le choix, le garçon était du genre têtu et à détester qu’on lui refuse quoi que ce soit. Je ne te demande rien Blanche. Et quand bien même tu claquerais ton argent pour lui ça ne me regarde pas, Charles est ton frère, c’est normal que tu l’aides. Même si, au fond de lui, Léo pensait que l’aîné des enfants Cambridge avait coulé sa sœur par le fond avec ses conneries, qu’il était un égoïste fini à lui réclamer de l’argent alors qu’elle était en difficulté, mais il ne jugeait pas le comportement de Blanche, elle aimait son frère et elle voulait l’aider, c’était tout à fait légitime. Pour autant, cette fois il ne s’agissait pas de ça et elle le lui expliqua. Léo fut surpris de cette nouvelle, il ignorait totalement qu’elle souhaitait reprendre des études. Tu prends des cours ?! Tu veux arrêter le tatouage ? Et son esprit divagua quelques secondes vers Grace qui avait repris ses études pour devenir fleuriste, décidément, les femmes de sa vie étaient surprenantes. C’est bien, que tu penses à toi j’entends. Et puis une étudiante séduisante dans mon salon ça ne peut que me plaire comme idée… Il la laissa s’approcher pour l’embrasser et quand Blanche posa ses lèvres sur les siennes il la fit basculer sur le lit. Je ne suis pas certain de te laisser étudier sagement, tu acceptes alors de vivre avec un éternel adolescent ! Il parcourut sa peau frissonnante de baisers, son cou, son buste, jusqu’à l’échancrure du t-shirt.


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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyLun 15 Avr 2019 - 18:29



Teintée d'amour interdit, de sentiments qui ne devaient pas se dévoiler aux grands jours, leur relation n'avait jamais vraiment été tendre. Il était vrai que rares étaient les matins où les deux amants se réveillaient, l'un à côté de l'autre. Comme pour préserver la magie de leurs ébats, ils s'évadaient une fois l'acte terminé et reprenaient le cours de leur vie habituelle. Quelques rares matins, Blanche s'était retrouvée chez Léo, trop bien assoupis pour penser quitter la veille. Aujourd'hui, plus rien n'était de nature connu entre eux. Non seulement ils s'étaient permis de se retrouver comme un couple en construction, mais ils s'étaient permis de se toucher avec des sentiments, avec des émotions que longtemps ils avaient dû réprimer pour éviter de se blesser. Ils avaient fait vibrer leurs corps sur des chansons nouvelles qui les amenaient à se comporte complètement différemment ensemble, à l'opposée de ce qu'ils connaissaient. Ce qui mena à deux amants entrelacés dans un petit coin du grand lit de la chambre principale, leur chaleur comme seule couverture, leurs souffles comme seule musique de fond. Deux amants qui s'autorisaient, cette fois, à ne pas fuir ce moment post-action, ce moment où la tendresse était à son comble. Lorsque Blanche sortit du lit, ce ne fut pas pour fuir, mais plutôt pour ajouter à la douceur qu'ils s'octroyaient déjà un peu de sa touche personnelle. Cuisiner un repas pour lui, ça lui faisait du bien. Elle se sentait enfin elle-même, la Blanche attentionnée.
Sans se quitter des yeux, comme si la passion n'était jamais disparue, comme si retrouver leurs corps avait créé un besoin ardent qui ne cessait de quémander plus, ils commencèrent à manger. Silencieusement. Blanche était loin de se douter que le silence de Léo cachait une proposition qui apaiserait tous les maux. Lorsqu'il la fit, les yeux rivés sur son plat comme s'il se rendait compte de l'absence de raison de ses paroles, Blanche le regarda avec de grands yeux. Deux billes vertes posées sur lui, deux billes remplies d'incompréhension. Deux billes qui n'avaient pas osé demander une telle aide parce que l'idée était bien trop folle. Léo s'empressa de répondre à l'hésitation de la blonde. Comme à son habitude, il avait prévu le coup, sachant quoi dire et quoi ajouter pour la convaincre. C'était comme ça, avec lui, et puis en réalité, Blanche en mourrait d'envie. Elle avait bien hâte que tout le stress entourant son évincement disparaisse pour lui laisser toute l'énergie nécessaire pour se remettre sur ses deux pieds. L'aide de Léo serait bien appréciée. Des solutions, il y en avait. Elle pourrait vivre temporairement au salon, elle payait déjà l'endroit et il y avait tout pour y vivre. Mais ce n'était pas idéal, c'était petit, chargé, et trop commun pour séparer travail et vie privée. Pourtant, elle aurait pu s'y faire. Léo, lui, s'indignait d'une telle avenue ce qui fit rire la blonde. Tu as réponse à tout, hein ? (aha) Commença-t-elle avant de lui avouer les réelles raisons entourant son besoin de trouver un nouveau chez elle. Parce que sans son nouveau projet, elle aurait pu s'en sortir. Évidemment, Blanche aurait été limitée dans les folies et dans ses dépenses, mais elle aurait pu y arriver. Elle et ses grands projets d'envergure, elle s'était inscrite à l'université sans trop y penser et la voilà, quelques mois plus tard, acceptée dans le programme qui lui demanderait de placer toutes ses économies dans sa future carrière. Je sais que tu ne me demandes rien, mais c'est important pour moi que tu le saches. ajouta-t-elle alors que Léo précisait sa pensée. Il ne la jugeait pas, même s'il n'avait jamais vraiment aimé Charles et l'emprise qu'il avait sur elle, c'était évident. Et c'était bien ce qui le rendait adorable, Léo, c'est qu'il la respectait pour ce qu'elle était, même au travers de ses idées folles. La réaction de Léo fut attendue, son visage affichait la surprise. Blanche lui sourit tendrement, posant sa main sur celle de l'homme comme un réconfort à son coeur. Je veux toujours faire du tatouage, seulement je sais que je ne voudrai pas en faire jusqu'à la fin de mes jours. J'ai envie de plus.. Son sourire s'amincit alors qu'elle pensait à sa carrière en dent-de-scie. Elle aimait ce qu'elle faisait et elle appréciait que, dans ce domaine, elle était différente des autres, unique, douce à l'apparence, mais bourrée d'explosif. Et pourtant, il lui manquait quelque chose. Elle avait envie de pouvoir vivre de nouveaux défis, d'accepter des challenges qui la feraient grandir en tant que personne, mais aussi en tant qu'artiste. L'art, c'était toute sa vie. Elle avait toujours rêvé de faire du graphisme, seulement elle n'en avait jamais eu les moyens. Maintenant, elle ne les avait pas vraiment, mais elle se donnait le droit de le faire. Il lui souriait, répliquant qu'elle pensait à elle et que ça lui plaisait. Son sourire était attirant, elle ne pouvait s'en défaire, si bien qu'elle s'en était dangereusement approchée pour l'embrasser. Au moment où ses lèvres touchèrent celles du brun, elle se vit basculer, dos contre le matelas, le poids de Léo contre son corps. Elle laissa échapper un hybride entre un cri et un gloussement alors qu'il parcourait sa peau de baisers. C'est pas du jeu, tu essaies de me séduire pour que j'accepte ! L'accusa-t-elle en riant alors qu'il déposait des baisers sur toutes les parties apparentes de sa peau, créant derrière lui des frissons de désirs. Évidemment, ils n'étaient pas rassasiés complètement. Léo, encore nu, la dominait. Blanche se tortillait sous lui, l'envie qui montait à nouveau en elle. Elle ébouriffa ses cheveux. Vivre avec un éternel adolescent pas très sage, c'est aussi bien si tu veux mon avis. Elle affichait un sourire sur ses lèvres, ce à quoi Léo répondit. Le sien, néanmoins, était plus triomphant, fier de l'avoir convaincu. Mais en réalité, elle n'était pas bien difficile à convaincre Blanche, elle en avait envie de ce moment de répit. Il posa alors fermement ses lèvres contre celles de la blonde pour celer leur décision, baiser auquel elle répondit avec ardeur en cambrant son corps. Entre deux baisers, elle souffla : Mais, j'veux que ce soit clair entre nous, je ne veux pas que ma présence te restreigne. Blanche caressa le visage de Léo avant d'ajouter : Tu t'en fais pas pour moi, ok ? Tu continues ta vie comme tu en as l'habitude. C'est temporaire, c'est juste le temps que je trouve quelque chose. Ça ne change rien à tes habitudes, ok ? C'était important pour elle, de mettre les choses au clair, de mettre les limites. Elle était ici en invitée, pas en amoureuse. S'il voulait sortir faire la fête, rencontrer d'autres filles, rentrer complètement bourrer, ça ne regardait que lui. Il ne devait pas s'en empêcher parce qu'elle dormait dans la pièce du fond. Sa liberté, il y tenait, Blanche ne serait pas celle qui la lui enlèverait. Ce serait à lui d'en décider autrement.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Just like fire + Leanche (-18)   Just like fire + Leanche (-18) EmptyJeu 18 Avr 2019 - 22:47

Emerson avait réponse à tout, oui. On pouvait penser qu'il agissait toujours sur un coup de tête, qu'il n'était pas réfléchi, lui qui semblait de marcher qu'au coup de cœur. Cependant il savait ce qu'il voulait et ce qu'il ne voulait pas, sous son caractère faussement volcanique, il était posé, il ne lui fallait simplement pas longtemps pour exprimer ses désirs. Et en bon fils unique qui avait toujours eu ce qu'il voulait, il ne supportait pas qu'on lui refuse quoi que ce soit. Un brin capricieux et têtu , il savait aller jusqu'au bout pour avoir gain de cause. Alors sa réaction face à la situation de Blanche n'était pas surprenante, elle avait besoin, il réagissait au quart de tour et ce qu'il avait décidé, il partait du principe que c'était acquis, elle n'avait plus vraiment son mot à dire. Ça pouvait le faire passer pour possessif, peut-être l'était il d'ailleurs, mais c'était sa façon à lui de trouver des solutions aux problèmes. Toi aussi tu as réponse à tout. Ils semblaient si identiques dans leur façon de réagir, sur bien des points leurs caractères convergeaient, c'était peut-être l'héritage de leurs éducations semblables, même si la blonde rejetait le milieu duquel elle venait, elle ne pouvait nier qu'elle portait en elle cette façon d'être, acquise, qu'elle le veuille ou non. Finalement elle lui expliqua la raison de son manque d'argent, Léo ne demandait rien, il n'avait pas besoin qu'elle se justifie pour qu'il lui tende la main, elle était son amie, elle comptait pour lui, bien au-delà de ce qu'il voulait admettre. Mais Blanche avait besoin de s'expliquer et ses arguments étaient compréhensibles. Tu pourrais faire beaucoup de choses, tu as du talent. Le photographe avait l'œil et il avait déjà remarqué son coup de crayon, la finesse de ses traits, la délicatesse qui en sortait, Cambridge était une artiste, elle s'exprimait par le tatouage mais elle pouvait le faire dans bien d'autres domaines.
Leur accord était donc scellé, ils allaient cohabiter, Léo ne prenait sûrement pas conscience de tout ce que ça impliquait, il se disait qu'ils verraient, pour l'heure il était plutôt d'humeur taquine et badine. Il fondit sur Blanche pour la faire basculer sur le lit, ils rirent comme des gamins alors qu'il la parcourait de baisers avec l'envie d'elle qui ne l'avait pas quitté. Il ne mentait pas, parfois il pouvait être un vrai ado en rûte, surtout en présence d'une fille qui l'attirait. Je n'essaie pas de te séduire, tu es déjà séduite et je savais que tu accepterais, j'obtiens toujours ce que je veux. Le plus triomphant des deux c'était lui, un vrai coq, de l’homme sûr de lui, parce que dans ce cas là il ne pouvait pas se tromper, il savait que Blanche lui était acquise que ce soit une bonne ou une mauvaise chose et il était assez tenace pour obtenir ce qu’il voulait, nous en avons déjà parlé. Sa nudité ne cachait rien de son désir de renouer avec le corps de la belle mais Léo n’en avait rien à faire, de toute façon il n’allait pas en avoir honte, surtout que Blanche ne semblait pas le repousser. Pourtant elle semblait vouloir ajouter quelques termes à leur accord oral de cohabitation. Il sourit alors, de toutes ses dents, joueur jusqu’au bout. Se redressant pour attraper son verre de vin il l’observait du coin de l’oeil. Ne t’en fais pas pour moi, je vais continuer ma vie d’homme célibataire, je continuerais à regarder les matchs de rugby avec Woody et Mia en buvant de la bière et je ramènerais des filles plus belles les unes que les autres. Alors que toi tu seras le nez plongé dans tes bouquins. Il allait la rendre folle de rage, il le savait. Et même si cette répartie plus ou moins sérieuse, plus ou moins douteuse surtout, n’était pas à prendre au premier degré, elle révélait tout de même une vérité, Léo avait sa vie déjà bien remplie, Blanche allait en être témoin et il ne savait pas encore quelle place lui attribuer, il avait ses amis, il avait son fils un week-end sur deux, celui dont il ne voulait pas parler avec elle mais qu’elle allait pourtant devoir côtoyer en vivant dans cette maison. Et plus que tout, il n’avait aucun idée de s’il voulait quelque chose de sérieux avec elle, s’il voulait vraiment sauter le pas de tenter l’aventure ou s’il tenait trop à sa liberté retrouvée depuis quelques mois. Il aimait l’idée de n’avoir aucune attache et surtout de ne plus risquer de se faire piétiner le cœur, il se sentait bien dans sa solitude, parce qu’en vérité peu de femmes étaient venues la briser depuis sa rupture avec Grace, il y soignait ses blessures doucement et se remettait de ses désillusions. Mais Blanche était arrivé pour tout chambouler, pour le bousculer un peu, lui qui pensait tout savoir sur leur avenir et leur pseudo histoire, alors qu’il ne savait rien. Elle lui ouvrait les yeux sur une voie à laquelle il n’avait jamais osé penser, un chemin sur lequel ils pourraient avancer tous les deux et peut-être construire quelque chose, s’il leur laissait leur chance. Parce que cette fois il s’agissait bien de lui et de lui seul, Léo avait toutes les cartes en main, Blanche lui était offerte, elle n’attendait que ça, qu’il ait enfin confiance en eux, c’était à lui de choisir. Et ce soir il en était tout bonnement incapable, il était dans l’euphorie de ces retrouvailles et de ces sentiments qui explosaient mais il ne savait pas de quoi serait fait le lendemain et si toute cette magie n’allait pas tout simplement retomber aussi vite qu’elle était arrivée. Il haussa un sourcil, un tantinet moqueur. C’est bien de ça qu’il s’agissait quand tu parlais de mes habitudes, non ? Il posa le verre pour retourner tout près d’elle. J’t’ai dit que j’étais un gamin ! Cette nuit tu m’appartiens Cambridge et je compte bien en profiter jusqu’au matin. Il lui retira son t-shirt qui mit Blanche sur un pied d’égalité avec lui au point de vue de la nudité et il entrepris d’embrasser ses seins puis de descendre de son ventre jusqu’à son intimité. Si leur première étreinte fut rapide et pleine de fougue, cette fois il comptait bien prendre son temps pour lui donner du plaisir et graver cette nuit dans sa mémoire comme celle qui ne ressemblait à aucune autre qu’ils avaient passé ensemble, celle qui ferait naître tous les possibles.

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