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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 play with your life (hot) |ft brooke

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MessageSujet: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptySam 4 Mai - 6:25

play with your life
Il enfile son débardeur large, boutonne grossièrement son jean sûrement trop serré, qu'il est habitué à mettre pour s'entraîner. De un, parce que jamais Sacha ne porterait de jean, et de deux, parce qu'il parce qu'il sait qu'en étant inconfortable dans ses fringues, il sera plus à même de contrôler toutes les pensées qu'il lui passent par la tête. Parce que ça fait un moment maintenant que Pia a quitté le cabaret, et qu'il était quand même trop accroché, ce con, bien qu'il n'ait jamais osé l'avouer. Changer d'assistante pour le show, ça a rien de facile. Parce qu'il y a tout à refaire, faut apprendre à faire confiance à quelqu'un d'autre. En l'occurrence, bien que Brooke soit talentueuse et qu'il lui fasse confiance, il sait jamais si l'inverse est vrai. Pia comprenait comment il fonctionnait, et c'était bien plus simple, pour tout. Pas besoin de se parler, elle savait ce qu'il voulait qu'elle fasse rien qu'en le regardant. C'est le problème de pas être toujours sain dans sa tête : on prend l'habitude d'être avec certaines personnes, et rapidement, on devient dépendant. Bientôt, on oublie la sensation que ça fait quand on est seul, quand on dit non à chaque requête. Nouant son bandana sur la tête, il se fait un doigt d'honneur d'encouragement à lui-même dans le miroir. C'est son petit rituel à lui, juste au cas où il arriverait pas à gérer et que ses lames se planteraient pas dans le bois mais dans la chair humaine. A ses débuts, il faisait beaucoup de ce genre de cauchemars où une assistante lambda ou une personne du public venait sur sa roue et se faisait démembrer. Le pire, c'était la sensation qu'il éprouvait à l'époque. Il kiffait ça. L'idée de tuer, ça l'effrayait pas, il était même prêt à mourir quand on lui posait la question. C'est de là qu'on l'a envoyé dans le pire endroit du monde, comme si le mot "pire" était celui qui guidait chacun de ses pas depuis son adolescence. « Vas-y, crétin. » Habitude de se parler tout seul pour décompresser. Il se fait craquer le cou, s'échauffe rapidement les muscles de la nuque et des bras, essayant de déjà se mettre dans une ambiance de répétitions. Puis il embarque la mallette avec ses lames et quitte la loge, pour venir sur scène. Là, il pose ses affaires sur la table habituelle. Lentement, il aligne les lames, contemplant leur reflet sous la lumière sombre du cabaret. Ensuite, il se dirige vers la scène sur laquelle il a emmené la roue au préalable, et comme avant chaque répétition et chaque show, il vérifie l'état du bois, la solidité des pieds en espérant que tout soit assez bien fixé au sol pour ne pas bouger, et s'assure que les sangles de cuir sont encore en assez bon état pour ne pas craquer durant le spectacle. Et comme il lui reste un peu de temps devant lui, il s'assoit au milieu de la scène avec le carnet de dessins qu'il planque toujours pour que personne le trouve, et il se met à griffonner, relevant juste la tête en entendant du bruit, annonçant l'arrivée de quelqu'un qui ne pouvait être que son assistante. « Salut. Déjà là ? »  demande-t-il alors que son regard serein et sûr de lui se pose sur l'horloge. Il s'était pas rendu compte que le temps était passé si vite, depuis son arrivée sur le lieu de travail. « Je pensais que tu te serais fait attendre plus longtemps. » lance-t-il, sourire malicieux sur le coin des lèvres alors que son regard la détaille, comme il a l'habitude de détailler les gens, encrant dans son esprit leurs formes pour Dieu ne sait quelle raison.

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Dernière édition par Sacha Kheinov le Mar 14 Mai - 9:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptySam 4 Mai - 15:31

T'avais jamais peur, même quand ta vie était en danger. C'est plus fort que toi, tu aimes l'adrénaline que les risques te donnent, la sensation de ton coeur qui bat la chamade dans ta poitrine et de ton sang qui monte à ta tête en une faction de secondes. Les chaleurs que tu éprouves quand les précipices se montent devant tes bleus yeux. C'est ce qui te fait sentir en vie, dans son monde où tu tentes de ne rien ressentir du tout. Parce que, chaque fois, tu avais mal. Et la douleur, ce n’est pas ton truc. Elle rend faible, elle rend incontrôlable. Et le contrôle, tu aimes ça. C'est ce que tu aimais le plus dans ta tournée : contrôler les mouvements sur les musiques qui te faisaient vibrer, contrôler tes membres qui s'étiraient dans les grands tissus qui te servaient de guide aérien pour tes acrobaties. Tournoyer jusqu'à atteindre presque le sol, tête première, éviter de s'écraser contre la scène de justesse et remonter sur les longues bandes de voilages dans des pirouettes plus extravagantes les unes que les autres. Depuis que tu es de retour à Bowen, le contrôle t'a fui. Il t'évite. Il se cache. Tu dois donc apprendre à vivre dans l'abandon de ton âme, laisser les choses venir à toi comme elles se présentent. Tu ne peux pas forcer le destin, il te rattrape toujours de toute façon. Tu as donc accepté un poste d'assistante, toi qui n'es plus le centre de l'attention à présent, tu acceptes de te mettre à risque tous les soirs dans un numéro où on martèle le contour de ton corps à coups de couteau. Tu as dit au revoir au feu des projecteurs en solitaire pour accueillir un nouveau défi de coopération et ça, c'est de la nouveauté pour toi. Parce qu’habituellement, tu es plutôt indépendante. Mais à présent, tu dois compter sur ton partenaire, et lui sur toi, parce que sans vous deux, le numéro n'est pas.
Tu pousses la grande porte d'entrée du cabaret, un bruit sourd résonne, le bois grinçant sous tes pas quand tu t'avances dans la grande salle où la scène trône devant tes yeux. Il est là, Sacha, le lanceur de couteaux, assis au milieu de cette montagne noire qu'est votre lieu de travail, à gribouiller tu ne sais quoi. Mis à part lors de ton entretien, tu n'as jamais revu l'homme. Il semble surpris de te voir arriver si tôt, pourtant, la ponctualité, c'est essentiel pour toi. Tu dessines un fin sourire sur tes lèvres pulpeuses, tes tâches de rousseurs prennent de l'expansion sur ton visage. Il te lance un sourire malicieux, les yeux presque brillants, ce à quoi tu ne peux t'empêcher de répondre avec toute la répartie qui t'habite. Tu me prends pour une princesse alors ? lances-tu sur le même ton qu'il a emprunté, à la limite moqueuse. Tu t'avances vers lui, ton sourire grandissant, la lumière laisse apparaître ta silhouette qu'il reluque sans même se cacher. Tu arques un sourcil avant de lui demander : On commence par quoi ? C'est ton habitude de contrôle qui prend le dessus et, rapidement, tu tentes de t'en excuser. D'abord, comment-tu vas ? Vos liens seront importants, votre relation sera la clé de votre réussite. Tu te permets donc plus de douceur qu'à l'habitude, dans ta voix mais aussi dans sur ton visage.
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyDim 5 Mai - 2:00

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Il hausse les épaules. « Non. J'ai jamais aimé les princesses. » lance-t-il franchement, se moquant bien de tout ce qu'elle peut comprendre entre ces lignes. Lui il dit parce qu'il le pense, qu'elle mérite mieux que d'être une pauvre princesse en robe longue qui attend sagement un prince qui n'existe pas. De toute façon, les princes sont des bouffons qui ne savent comment faire jouir une femme, contrairement à d'autres. Se redressant, il laisse son carnet à croquis refermé près des lames, sans que son regard ne quitte une seule seconde Brooke, qu'il contourne pour éviter que leurs corps ne puissent ni se toucher ni se frôler. Il s'apprête à répondre à sa question, mais la seconde suivante, elle en rajoute une qui le fait se figer tandis qu'il sent ses muscles se raidir quelque peu. Son regard se pose à nouveau sur elle, interloqué. Personne ne lui demande jamais comment ça va, pour la simple et bonne raison que Sacha décide tout ce qui est doux et mielleux. Parce que ça lui rappelle des choses qu'il n'a jamais connues. Ou du moins, qu'il a préféré oublier, effacées par des souvenirs plus douloureux encore. Alors, fidèle à lui-même, il répond pas si ça va ou non. Il s'en fout, de ce détail qui n'a aucune importance. Parce que même si ça va pas, elle pourra jamais rien y faire. L'humanité est conne de poser cette question à tout moment de la journée. « On s'en fout, tu devrais même pas me demander ça, et ne recommence pas. Étire tes muscles pour commencer. » lance-t-il, s'emparant d'une première lame qu'il fait tourner au creux de sa paume, le regard dans le vide que comblerait le public les prochains soirs. Si elle se froisse ne serait-ce qu'un muscle dès les premiers vrais entraînements, il serait bien dans la merde. Alors, il fourre son couteau dans l'étui qu'il vient de fixer à sa taille et se dirige d'un pas nonchalant vers la roue, sur laquelle il défait les sangles, prêtes à accueillir la jeune femme. Mais avant qu'elle n'y monte, il se pose une question cruciale. « A quel point tu es prête à me faire confiance ? » Si elle ment, il le saura immédiatement. D'ailleurs, il se décale un peu et désigne la roue de sa main droite, la gauche serrée sur le manche du couteau qui ne demande qu'à sortir. Il va rien en faire pour l'instant, c'est juste un simple réflexe. « Je t'ai sentie un peu tendue l'autre soir, alors je veux m'assurer que tu me fasses un minimum confiance. » Il s'humecte les lèvres, les pince aussi, les idées tournant en rond dans sa tête, en boucle. Il a une idée de show, de chorégraphie. Il veut contrôler les choses lui aussi, sauf qu'il a quelque peu la trouille que ça se passe pas aussi bien qu'avec ses précédentes assistantes. Que ce soit en Russie ou à Bowen, les règles changent pas. Lui non plus. « Je vais te montrer un truc. Installe-toi. » ordonne-t-il malgré lui, peu habitué aux formules de politesse. Tic qu'il a montré dès le début, comme pour chacune de ses relations. Et il lui tourne le dos cette fois, restant concentré, à l'affût du moindre bruit pouvant surgir derrière lui. Il vient se placer au milieu de la scène, bien plus loin que d'habitude et s'empare de la télécommande pour ajuster la luminosité de la pièce et de la scène, tentant de cacher à quel point il était nerveux pour ces répétitions.

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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyDim 5 Mai - 19:21

Tu affichas un sourire aux coins des lèvres. Sur ce point, vous étiez sur la même longueur d'onde : les princesses qui attentent leur prince charmant du haut de leur tour d'ivoire n'existent pas. Et même, si elles étaient de ce monde, tu ne voudrais certainement pas te retrouver dans ce rôle. Toi, t'es pas du genre à attendre sagement qu'on vienne te délivrer. Tu passes à l'action, tu prends les devants. T'es une âme vagabonde. Impossible d'attendre le prince venu, si ça se trouve, tu irais toi-même le chercher, ton foutu prince. Et tu lui dirais au passage que tu ne joueras pas à la demoiselle en détresse. C'est pas toi. Il fait le tour de ton corps, observant tes courbes, mais ta question lui coupe son élan. Il se fige sur place et te regarde froidement refusant tes formules de politesse. Tu hausses un sourcil, presque vexée. Et si toi, tu avais envie de savoir dans quel état il se trouvait alors qu'il s'apprêtait à lancer des lames tranchantes en ta direction ? C'est quand même de ta vie que l'on parle et même si le danger ne te fait pas peur, la moindre des choses est de savoir s'il est plus agressif, impatient ou pacifique en cette journée d'entrainement. Il te prévient de ne pas commencer; tu ne répondis rien, mais ton esprit lui pense que tu le referas, si telle est ton envie. C’est pas lui qui t'en interdira. Puis, tu finis par céder à ses ordres, te rapprochant du mur du fond pour t'étirer un peu. Pour démarquer ta souplesse, tu lèves une jambe et la pose contre le mur, fente debout pour étirer tes muscles. Puis, dans une vrille gracieuse, tu laisses retomber ta jambe et recommences le mouvement de l'autre côté. Lui, il contourne la roue sur laquelle te devras t'installer dans quelques instants avec ce même air froid qu'au tout début de vos échanges. Ça ne te fait pas peur, ça t'intrigue même, alors que la plupart des gens ne seraient pas réellement rassurés. À ce propos, il te demande au combien tu lui fais confiance. Tu souris, cette fois à pleine dent, une brillance dans ton regard bleu, replaçant la longue chevelure rousse dans une queue de cheval basse, laissant des mèches rebelles encercler ton visage. J'ai soif du risque, commences-tu alors que ton visage s'illuminait. Mets-moi sur cette roue que je te montre si j'te fais confiance, finis-tu en t'avançant un peu de l'objet de bois qui te servira de prison. Tendue, tu l'avais été, en effet, mais pas pour les raisons qu'il pouvait s'imaginer. T'avais pas peur de te faire transpercer, la mort, ce n’était pas une hantise à tes yeux. T'avais plutôt agi de la sorte parce que t'avais jamais dû partager les rênes avec quelqu'un. Toi, t'es habituée au travail solitaire. Tu restes calme, parce qu'en réalité, tu n'étais pas paniqué. Cette fois, quand il t'ordonne de te placer sur la roue, tu ne ronchonnes pas, tu t'exécutes avec rapidité. C'était ce que tu voulais depuis le début, avoir l'occasion de lui montrer ce que tu savais faire, ce que sur papier on ne pouvait lire ou comprendre. Les sangles te serrent la peau, mais elles sont symboles que tu tiens maintenant sur l'objet de bois et que tu es complètement à sa merci. Dans un signe lent, tu fermes les yeux et tu respires profondément, accrochant sur tes lèvres, cette fois, un sourire charmeur Montre-moi ce que tu as dans le ventre, Sacha, ta voix est défiante, tu veux voir à qui tu avais réellement à faire. L'homme se place au centre de la scène, mais tu ne peux percevoir ton visage. T'as l'impression qu'il te teste, qu'il veut voir comment tu réagiras. Tu le sondes, plissant tes yeux, attendant le premier couteau lancé, attendant qu'il commence à s'échauffer. Tu ignores pourquoi, mais ça t'excite. Le danger qui te frôle, cette confrontation grandissante, t'as envie de plus. Tu veux le voir à l'oeuvre, tu l'implores presque de tes yeux qui tentent de se planter dans les siens.
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyMer 8 Mai - 14:09

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C'est si rare d'entendre quelqu'un partager le même goût du risque que lui qu'il en sourit, sincèrement. Et il commence à se dire qu'elle n'est pas au bout de ses surprises. En effet, le lanceur de couteaux est relativement calme aujourd'hui. Il n'y a pas eu d'événement provoquant chez lui assez de rage et de colère pour avoir envie de se défouler. Et il sait que c'est mieux comme ça, car ça le fait se sentir un peu plus normal que d'ordinaire. Au moins, quand il est dans cet état d'esprit concentré, prêt à faire le show, dans le contrôle parfait de son corps et de son esprit, il ne ressemble pas à son géniteur. Quand il est dans cet état, il est prêt à sourire à la vie, à montrer à son frère et à sa sœur qu'ils n'ont plus aucune raison de s'inquiéter pour lui. Mais que les plus naïfs se méfient... Car sa névrose est trop forte parfois, et elle a tendance à revenir sans qu'il ne s'en rende compte. Alors, quand ça arrive, ses doigts se mettent à trembler. Pas aujourd'hui, pense-t-il quand il croise le regard de Brooke. Un échange intense digne d'une lionne et d'un lion qui se défient lentement du regard, souhaitant prouver leur valeur l'un à l'autre. Des frissons parcourent même l'échine de Sacha quand la rousse lui intime de lui montrer à quel point il peut être spectaculaire dans ses mouvements. De simples paroles qui parviennent tout de même à redorer son ego et qui donnent envie au russe de se surpasser. Il a l'impression que, même s'ils ne travaillent ensemble que depuis peu, ils peuvent réaliser de grandes choses ensemble. Il l'entend alors s'installer, et reste dos à elle, tandis que son esprit dérive lentement. Ne serait-ce pas un fantasme que de pouvoir f aire ce que l'on veut d'une femme qui n'a plus aucun contrôle ? Attachée ainsi sur cette roue, il pourrait faire ce qu'il veut d'elle. Et alors qu'il y songe, il parvient à faire le vide dans son esprit. Le silence règne enfin, et le souffles des deux collègues est à peine perceptible. L'ambiance lourde a quelque chose de rassurant, donne envie à l'artiste de donner le meilleur de lui-même pour que chaque chose soit à sa place et qu'aucun détail ne chamboule l'harmonie instaurée. C'est ainsi qu'il se met à compter dans sa tête. Un, deux, trois... Jusqu'à atteindre soixante-six. Le temps semble ralentir alors qu'il lève enfin le coude. Pour lui, c'est comme s'il effectuait ces gestes avec lenteur et précision, alors que pour un public tout à fait lambda, il est rapide et ne laisserait à personne le temps de réagir. Vif, il s'empare d'une première lame en pivotant légèrement sur lui-même. Il l'envoie dans la salle observe à peine le couteau se planter dans le bois d'une table, et réitère l'expérience avec une seconde lame. Cet élan lui permet de se retrouver enfin face à Brooke, à quelques mètres de lui. De ses doigts fins, il cale quatre lames entre ses phalanges et d'un coup sec du poignet, les envoient chacun leur tour en direction de la jeune femme, venant frôler ses bras et ses jambes pour se planter dans le bois, faisant résonner dans la pièce un bruit si agréable à ses oreilles. Or, le show ne se termine pas là. Il en saisit une cinquième, calée à sa ceinture -la préférée de toute sa collection, ornementée de fleurs sauvages-, et l'envoie de sorte qu'elle se cale juste au dessus de la tête de son assistante. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il se permet un grand sourire satisfait, faisant claquer ses chaussures sur la scène tandis qu'il se rapproche, assez près pour que leurs corps puissent ressentir la chaleur l'un de l'autre. Il vient chercher ses couteaux, les rangent dans les étuis à sa taille, gardant pourtant un unique et dernier entre ses doigts. Là, il vient le caler sous la gorge de Brooke, sûr de lui alors qu'un geste de travers lui trancherait la gorge. Geste symbolique qui n'est que le début de tant d'autres. « Tu te débrouilles pas mal. » lance-t-il, amusé alors qu'il en pense bien plus que cela. Il déteste juste les compliments, préfère ne pas donner totale satisfaction à ses partenaires de ce côté-ci. Il veut voir s'il y a un moyen de la déstabiliser, ou si elle a plus de couilles qu'il n'aurait pu l'imaginer jusqu'ici.

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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyMer 8 Mai - 21:19

C'était lors de la dernière représentation que tu avais appris pour la fermeture du cirque. T'étais dans les airs, sur ton bout de tissu, à t'enrouler et à t'étirer de tout ton long sous les applaudissements des spectateurs qui s'exclamaient à chaque vrille, à chaque tour. Dans ton maillot à paillette, le sourire aux lèvres, tu faisais fantasmer les hommes qui ne pouvaient décrocher leur regard de ton corps qui valsait au son de la musique et jalouser les femmes qui voulaient te ressembler. T'étais époustouflante, resplendissante, mais quand tes pieds touchèrent finalement le sol à nouveau, tout ton rêve s'était effondré. Ça ne rapportait pas assez d'argent considérant les dépenses que le projet engendrait et, à force de vivre une vie de paillettes et de luxure, à force de vivre au-dessus de leurs moyens, les propriétaires du cirque avaient été forcés de mettre la clé sous la porte. Et toi, t'étais de retour à Bowen. Ça t'avait pas vraiment changé, le cirque, ça ne t'avait pas monté à la tête. Au fond, t'étais toujours la petite fille de 3 ans, lettre dans les mains, retrouvée dans un appartement, seule. Tu n’avais pas froid aux yeux, pas avant, pas maintenant. T'installer sur cette roue, malgré les sangles qui te retenaient en place, ça ne te fait pas peur. Au contraire, ça t'excite. Tu t'es installée sans broncher, puis t'as posé tes yeux sur lui, l'homme mystérieux qui se trouvait devant toi, une boule dans le ventre qui menaçait de rugir toute l'envie qu'elle contenait. T'as chaud, tu mordilles ta lèvre inférieure en attente langoureuse de ses premières actions. Il pivote sur lui-même et lance le premier couteau dans un geste rapide, précis, vif. La lame s'enfonce dans une table de la salle. De tes yeux, t'as suivi sa trajectoire sans arrêter de te mordre la lèvre. Sacha s'exécute à nouveau, il lance un second couteau qui va se poser sur la table voisine, un bruit résonnant lorsque la pointe vise la table. Toi, t'es silencieuse. Parler, ce serait dangereux, extrêmement dangereux. Pas le genre de danger que t'aimes chatouillé. Tu ne sais pas comment il travaille, Sacha, tu ne sais pas où sont ses limites et c'est peut-être dangereux pour ta vie de le déconcentrer. Alors tu te contentes de le regarder faire, le feu dans les yeux, l'envie qu'il se rue vers toi, qu'il s'occupe de ton corps qui l'implore presque d'avoir un peu d'attention. On aurait dit qu'il lit dans tes pensées, parce que l'artiste se déplace vers toi, demeurant à la même distance, mais pivotant son corps, quatre couteaux dans les mains prêts à transpercer le bois qui enlace ton corps. Un à la suite de l'autre, ils viennent se planter et faire le tour de ta peau. Tu les reçois sans cligner des yeux, plantant ton regard dans le sien. T'as pas peur, tu veux qu'il le sache. Tu veux qu'il le sente. Tu veux qu'il découvre ce que, toi, t'as dans le ventre. Tu souris lorsqu'il sort son dernier couteau et qu'il l'envoie dans un mouvement sec se perdre juste au-dessus de ta tête, frôlant la cime de ton crâne. Un centimètre de plus et t'explosais. Un centimètre de plus et il transperçait ton squelette. Celui-là, il t'a un peu fiché la trouille. Tu l'as pas vu venir. Mais t'as pas cligné des yeux, tu l'as laissé faire son spectacle, tu l'as laissé faire sa performance sans le lâcher du regard. Là, t'as qu'une envie, c'est qu'il s'approche de toi et qu'il te détache de ta prison de cuir, qu'il retire les sangles qui te retiennent. Tu veux sentir son odeur, sentir son souffle près de toi alors qu'il défait tes menottes. Il s'approche de toi pour retirer un à un les couteaux de la planche de bois qui craque lorsque le métal s'en éloigne. Il range soigneusement ses précieux outils à leur endroit, bien au chaud au fond de leurs étuis, gardant celui qui trônait à ton crâne comme dernier butin. Il le retire soigneusement, mais le garde dans ses mains. Tu y vois maintenant tout le détail, les fleurs sauvages qui y sont représentés, qui ressemblent à des pivoines, tes fleurs favorites, celles qui avaient inspiré ton surnom. Tes yeux suivent la lame dans ses mouvements qu'il éxhibide devant toi puis il vient le loger devant ta trachée, sur ta gorge, là où ça s'avérait mortel. Sacha te complimente, tu souris alors que son corps est beaucoup trop près du tien, dangereusement près. Mais tu ne dis rien. Tu te contentes de regarder la lame qui touche ta peau. C'est étrange si j'te dis avoir envie de plus ? Finis-tu par dire, remontant tes yeux vers les siens. Tu sais pas trop ce qu'il se passe dans ton corps, tu ne comprends pas les messages qu'il t'envoie. Ton coeur bat rapidement, mais t'as pas peur. Ça te démange, ça te chatouille dans tout ton être. Tu ne veux pas qu'il recule, il te fascine. T'es dérangé, t'es complètement fêlée. Attachée par les sangles, il contrôle ta vie, ton corps, et toi t'aimes ça. T'en demandes encore.
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyJeu 9 Mai - 1:16

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Son regard se fait tout de suite plus intrigué, comme si elle venait de trouver un point faible dans son esprit pour le faire vaciller. Dans ces moments-là, la raison n'existe plus, alors qu'il en a besoin plus que tout. Ce n'est que le début de l'entraînement, il aurait pu la recadrer aussitôt pour qu'elle retrouve elle aussi un semblant de lucidité, et qu'elle oublie tout ce qui pouvait lui passer par la tête, sauf qu'il ne l'aide pas à reprendre le contrôle. « Plus de lames ? » susurre-t-il, plongeant lui aussi son regard dans celui de la jeune femme. Il le fait exprès, c'est pas de ça qu'elle veut parler, sinon, pourquoi sourirait-elle autant ? Le cabaret a beau être un lieu surprenant, tous ne peuvent pas être complètement fous, à moins que les modalités de recrutement aient été revues à la baisse, pour plus de spectacle. Ses doigts hésitent alors, pris d'un léger tremblement incontrôlable. Là, Sacha déglutit et pousse un soupir, presque déçu d'avoir été pris à son propre piège si facilement. Puis ses lippes s'étirent à nouveau, visage torturé entre des mimiques que lui seul peut comprendre. Il finit par retirer la lame de ce cou qu'il pourrait embrasser s'il n'avait pas eu envie de la faire languir plus longtemps. Calant la lame entre leurs deux visages, il finit par lécher le métal aussi tranchant qu'un couteau de cuisine, geste stupide qui ne fait que faire perler du sang sur le muscle de sa bouche. Il s'en moque. C'est du défi pour lui que de faire ça en fixant Brooke du regard. De toute façon, c'est pas une entaille profonde, ça l'inquiète pas. Et le goût de sang qui envahit sa bouche, bien léger, l'électrise un peu plus. Ce jeu n'a rien à voir avec le show, elle vient juste de l'aider à passer un point de non retour, terrifiant. Plus de lames, plus de frissons, plus de libido, plus de folie, plus de show, plus de son corps contre le sien. Il a envie de plus de tout, lui aussi. D'ailleurs, sa main libre glisse contre la hanche de la jeune femme puis sur sa cuisse de manière plus qu'explicite. « Si c'est le seul moyen pour que j'ai ton entière confiance... » Il sent une petite goutte humide glisser le long de sa lèvre, de son menton avant de venir s'écraser par terre quand un nouveau sourire vient accentuer son regard fou. Moment de grâce qu'il suspend dans les airs en reculant, cessant de titiller la jeune femme avec la chaleur de son corps. Il s'essuie le menton, laissant une trace rouge sur celui-ci ainsi que sur le revers de sa main. Il s'est peut-être entaillé un peu plus qu'il n'aurait dû. Y'a le sang qui se mêle à la salive. De toute façon, il peut rien faire contre ça, il va juste devoir attendre que ça cicatrice. C'est comme un piercing, ça finit par passer. Sauf qu'il peut pas s'éloigner trop longtemps. Il a plus du tout envie de s'entraîner pour le show, actuellement. Il revient vers elle comme attiré par un aimant, plaque son corps contre le sien contre cette roue solide, vient murmurer à son oreille. « T'as déjà fait ça les yeux bandés ? » Ses mouvements ressemblent malgré tout à un spectacle, quand il part puis revient vers elle, à la fois gracieusement et sauvagement, ses paroles pouvant être interprétées de multiples manières. Comme une danse fougueuse qui n'aurait qu'une seule issue. Là, il détache ce bandana accroché autour de son cou tatoué, et vient le nouer autour des yeux de la rousse pour qu'elle n'ait plus aucune conscience de son environnement. Il vient ensuite attraper son menton de sa main droite tandis que ses lèvres viennent chercher les siennes avidement, partageant le goût de son propre sang de manière malsaine. Juste quelques secondes, parce qu'il en mourrait d'envie et que ça lui fait plaisir de la voir ainsi à sa merci. Il finit pourtant par s'écarter, retournant près de la table sur lesquels sont alignés les couteaux, sort son téléphone, qu'il connecte à l'enceinte bluetooth qu'il laissait toujours ici pour les entraînements. Il lance l'album Aventine qui se met à résonner subtilement dans la pièce. « Prête ? » demande-t-il par dessus les notes de piano d'Agnes Obel, voulant s'assurer que Brooke allait supporter ce qui allait suivre.

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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyJeu 9 Mai - 6:51

Plus de lames ou plus de son corps, c'est un peu de tout ça que tu parles. C'est stupide, tu le connais à peine, tu l'as vu deux fois, mais tu sens, quand tu poses tes yeux sur lui, quelque chose qui se construit et ça n'a rien à voir avec la confiance professionnelle qui s'installe entre vous. C'est plus fort que ça, c'est un désir poignant qui transperce toute ton âme, qui vient réveiller le feu dans ton bas ventre, qui te donne le tournis tant il est violent. C'est l'envie de sentir sa langue de poser contre ton cou, de caresser ta chair, plutôt que cette lame froide qui parle. Et c'est sans doute mal, sans doute dangereux, ça finira en éclat de verre toute cette histoire à force de mélanger travail et attraction. Mais tu t'en fous. Tu t'en fous parce que si ça ne fonctionne pas, tu trouveras autre chose. T'es brisée, t'es qu'une pauvre artiste brisée depuis que le cirque a emporté avec lui dans sa tombe toute ta carrière. T'es travaillante, faut pas mal interpréter, et jamais tu ne ferais exprès de te planter, t'as aussi un amour propre à entretenir, mais ces histoires de coucheries entre collègues, tu le sais que ça se termine toujours mal. Tu t'attaches pas, seulement à cette roue, les sangles de cuirs comme alliées, les humains, eux, tu les gardes loin. Il faut que ce soit clair, c'est dans ces moments que ça dérape; quand on finit par penser à l'autre plus souvent qu'on le voudrait et pas juste pour le plaisir charnel. Sacha a entendu tes prières silencieuses, il retire la lame de ton cou et tu te sens enfin respirer. Le manque d'oxygène à ton cerveau, ça t'excite, mais ce n’est pas de ça que tu souhaites. Tu souhaites qu'il t'enlève cette envie oppressante de ne faire qu'un. Il finit par sortir sa langue, mais alors que tu implorais qu'il la pose sur ta peau, qu'il te goute juste un peu, il la pose sur le métal du couteau et toi tu le regardes faire en te mordant de plus belle la lèvre. T'en peu plus de ces courroies, elles sont une barrière entre toi et ton désir, mais il les a laissé entre vous par exprès, parce qu'il te contrôle. Il te contrôlera toujours, d'ailleurs, sans lui, t'es rien sur scène, sauf si tu sors le tissu, là t'as pas besoin de personne pour briller. Mais quand il est question de couteaux, il te le faut. Parce qu'une assistante sans lanceur, ce n’est pas très spectaculaire. Tu le fais briller de ton immobilité, il te fait rayonner par le risque. Quand il se coupe, tu retiens ton souffle. Il ne grince pas, il ne fronce pas les sourcils, ça ne lui fait pas mal. Le sang perle sur sa langue, ça ne te rebute pas. C'est con, ça en aurait fait fuir d'autres, mais toi t'es encore là. Il n'y a pas grand-chose qui te repousse. T'as juste pas envie qu'il te dise des mots d'amour, ça, ça aurait le don de te faire déguerpir sans attendre, d'arracher les menottes de cuirs de tes poignets et de prendre tes jambes à ton cou. D'une main agile, l'artiste caresse ta hanche, glisse sur tes vêtements pour rejoindre ta cuisse dénudée par ton short. Son doigté ne cache pas ses sous-entendus et pourtant il s'éloigne de toi, te laissant là, seule sur la roue, avec ton désir grandissant. Tu te dandines, parce que le désir monte, il monte trop, il est fort, il veut exploser, mais Sacha ne te donne pas ce que tu veux. Pas tout de suite, pas maintenant, ça serait trop simple. Et il revient. Il joue au yo-yo avec toi et il se marre le brun, il a du plaisir à le faire. À la même vitesse qu'il sait lancer les couteaux, il plaque son corps contre le tien, il l'ondule. T'aimes ça. La tête appuyée contre la roue, les yeux fermés, tu tentes de répondre à ses mouvements du mieux que tu peux, dans le peu de latitude que ton corps peut lui offrir, corps qui est toujours pris au piège dans cette prison de bois. Il murmure à ton oreille, ta chair se hérisse sur tes bras, sur ton ventre, sur ta poitrine. Tu sens tes mamelons durcir par l'envie entre les piercings qu'ils arborent. Tu sais plus s'il parle des couteaux ou d'autre chose, t'en as rien à faire, un ou l'autre, ça te va, tant qu'il s'occupe de toi. Non, lâches-tu simplement en le regardant défaire le bandana qu'il avait noué précédemment autour de son cou, dévoilant l'encre de sa peau, trait physique que vous partagez tous les deux. Il met le tissu sur tes yeux, tu vois plus rien, t'es à sa merci. Il peut faire ce qu'il veut de toi, t'en sauras jamais rien. Tu sens sa main contre ton menton et rapidement ses lèvres sur les tiennes. Il te contrôle, à nouveau. Mais tu réponds avec fougue, caressant sa langue de la tienne. T'as pas dit ton dernier mot, t'es peut-être attaché à cette roue, t'es peut-être immobile, mais tu ne te laisses pas complètement faire. T'aurais pu enrouler tes jambes autour de sa taille, si elles n'avaient pas été clouées au bois, mais le baiser ne dura pas assez longtemps pour t'en laisser l'occasion. Juste assez pour te titiller. Tu l'entends s'éloigner, mettre de la musique, un piano retentit. Tu ne sais pas où il est, tu ne sais pas ce qu'il va faire, mais tu affiches un sourire séduisant sur tes lèvres pulpeuses. Et maintenant quoi ? Tu lui réponds par une question, inefficacement domptable, et tu tentes de déterminer de quel côté il viendra te prendre d'assaut dans le noir total que créer le bandana sur tes yeux.  
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyVen 10 Mai - 14:56

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Il aurait pu écouter son instinct de mâle plutôt que celui d'artiste, profiter de cet échange langoureux pour aller plus loin. Sauf qu'il gardait à l'esprit qu'il ne pouvait pas toujours se permettre de se la jouer ainsi. Certes, le désir était souvent là, mais il ne pouvait pas s'autoriser à le relâcher n'importe quand. Parce qu'ils avaient un show à préparer, ou du moins, il fallait que Brooke apprenne les codes de ce dernier. Que Sacha lui montre tout ce qu'il ferait lors de ces nombreuses soirées. Parce que même si elle avait assuré avec brio les premiers shows, elle pouvait encore s'améliorer, et il avait encore énormément d'idées pour que les choses deviennent plus intéressantes. Peut-être que plus tard, il se laisserait aller à ce genre de plaisirs, que ce soit avec son assistante ou non. Alors, il prend tout le courage dont il a besoin et il s'éloigne d'elle pour se caler au milieu de la pièce. De là, il est pas tenté de regarder son décolleté ou la peau de ses cuisses si attirantes. Il sait que ça va lui attirer des emmerdes, autant que ça en a attiré avec sa précédente partenaire. A croire qu'il n'est qu'un chien en chaleur, incapable de laisser sa queue dans sa poche ne serait-ce que pour une journée. Il essaie, pourtant, de redescendre en pression. Il respire fort, mais se focalise sur la musique pour reprendre son calme et que sa respiration revienne à la normale. C'est son seul moyen d'oublier qu'il pourrait bander rien qu'en imaginant déshabiller Brooke sur sa roue. Il se retourne vers elle pour la regarder, la voit s'agiter un minimum, ce qui pose problème au lanceur de couteaux. Il soupire et attend quelques secondes avant de lui répondre. « Maintenant, tu te concentres. Pas sur mon corps nu, mais sur le numéro. » Il s'empare de nouvelles lames, les calent à sa ceinture et en garde cinq entre ses doigts. Ses yeux parcourent le corps de la jeune femme, qu'il trouve soudainement beaucoup trop tendu. A croire que ce petit jeu la rend plus fébrile qu'il n'aurait pu l'imaginer. C'est plutôt agréable à observer comme phénomène, et en même temps, elle risque de tressauter, de faire un pas de travers et il risque de la planter. « Respire. Doucement. » ordonne-t-il. Son ton commence à se faire moins chaud, tout à coup. Il a peur pour la vie de Brooke. Si elle se déconcentre aussi facilement, il finira en taule plus rapidement. Il reprend le silence, espérant qu'elle puisse profiter de cette accalmie pour retrouver la totalité de ses moyens. Et quand la musique atteint son apothéose et explose à leurs tympans, résonnant comme un orchestre dans une petite pièce, il saisit ses premières lames. Cinq à cinq, il en lance dix vers la roue, plus concentré que jamais. Les lames se plantent une à une dans le bois, créant un bruit de résonance dans toute la pièce et ce, malgré l'album qui a enchaîné sur la seconde chanson. Il observe le travail accompli, et se dit qu'elle y a échappé de peu. Il ne peut donc pas aller plus loin tant qu'elle n'a pas trouvé le moyen de se détendre. Il s'approche donc à pas de loups, et retire chaque couteau petit à petit, dans un fracas assourdissant. Et quand le dernier tombe enfin, il s'accroupit pour détacher uniquement les chevilles de Brooke, afin qu'il puisse avoir plus facilement accès par la suite, si les choses partaient en ce sens. Son corps contre le sien, il glisse ses doigts agiles sous le haut de la jeune femme, caressant d'abord la peau de sa taille avant de palper celle de sa poitrine, venant jouer avec les piercings qu'elle arbore aux tétons. Il sait que ça n'a rien de discret alors que n'importe quel collègue pourrait passer la porte, mais il n'y a plus une once de raison dans son esprit. « Toujours envie de plus ? » demande-t-il, venant caler ses lèvres dans le cou de la jeune femme, à la recherche de cette dose de frissons qu'il pourrait lui procurer. Ils pourraient toujours le reprendre les entraînements après, si de l'énergie il leur restait.

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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyVen 10 Mai - 23:58

Tu dois te l'avouer, éviter de te voiler la face de cette vérité plus que criante quand on analyse les réactions physiques de ton corps : en ce moment, tu ne penses pas qu'aux couteaux, pas qu'au numéro que vous devez monter. Et ça ne te ressemble pas. Il ne faut pas s'y méprendre, toi, le sexe, t'aimes ça. T'en es même un peu droguée. Mais t'es quand même pas une totale obsédée, t'es capable de faire la part des choses et de savoir reconnaitre les moments opportuns, les signaux. Là, les signaux se troublent dans ta tête. Tu sais plus où donner de la tête. Sacha, il te perturbe. Il créer dans ton bas ventre un raz de marré comme jamais t'en as vécu auparavant. Il t'attire, physiquement, mais il t'intrigue aussi. T'as beau vouloir te concentrer, ton esprit vagabond sur son corps que tu imagines dévêtis, il se laisse tenter parce la valse que vos deux enveloppes corporelles pourraient danser. T'as allumé la première flamme et il t'a enflammé, répondant avec envie à tes sous-entendus. Son corps contre le tien qui ondulait et qui laissait réellement croire que plus que les lames s'en suivraient. Il a bandé tes yeux, t'étais prête à t'offrir à lui, mais rapidement ta fougue a été brisée. Te concentrer, sur le numéro et pas sur ce que vous pourriez faire dans l'intimité. T'es peut-être pas son genre, ou peut-être qu'il veut garder une distance professionnelle entre vous, parce qu'il ne fait pas mélanger le travail avec les relations intimes, tu ne sais pas, en réalité tu t'en fou. Tout ce que tu sais c'est qu'il a refusé tes avances et même si tes yeux sont bandés, même s'il ne voit pas ta réaction faciale, tu fronces légèrement les sourcils, surprise qu'on te refuse ce genre d'avance qui habituellement se terminent union. Mais comme le désir a monté, comme il t'habite à présent, tu ne peux le libérer en claquant des doigts. Même si tu tentes de recentrer ton esprit. Ton corps se tortille tout de même encore, l'envie pressante de recevoir de l'attention encore présente. Sacha gronde, d'un ton sec il t'ordonne de te concentrer sur ton travail. Tu obéis, ton corps se raidit sur place, bien ancré sur la roue. Tu ne veux pas qu'il te perçoive comme ça, tu ne veux pas qu'il pense que t'es pas capable de faire la distinction entre le travail et le plaisir. Tu ne veux pas perdre ton job. D'accord, craches-tu sur le même ton qu'il emploie. Et tu respires. Doucement. Lentement. Tu tentes de contrôler tant l'envie de lui que la rage qu'il créer en toi parce qu'il tente de te contrôler jusqu'à tes émotions, jusqu’à tes ressentiments, tu n’aimes pas ça. Tu te braques. Tu te braques tellement que tu deviens rigide. Tu vois rien, les yeux bandés, tu ne sais pas ce qu'il fait devant toi. La musique est forte, elle ensevelit les gestes de l'homme. T'as conscience de rien, bon exercice pour travailler la confiance, mauvais timing. Mais tu restes là, immobile, comme si t'avais deviné que c'était plus raisonnable pour ta vie. Au même moment, tu sens une brise effleurer ta peau et le bruit d'une dizaine de couteaux qui se plantent dans le bois, épousant les formes de ton corps et t'emprisonnant sur place. Il s'approche à nouveau de toi et te laisse délivrance des lames, délivrance des sangles de cuir à tes chevilles et son corps vient se loger encore une fois près du tien. Il joue avec ta peau, il titille ta chair jusqu'à accéder à ta poitrine, il tient tes mamelons entre ses doigts, les masses, les caresses. T'aimes ça, t'as envie de plus, mais dans ta tête tu ne cesses de te rappeler la coupure sèche et brutale qu'il t'avait imposée plus tôt. Ça ne t'avait pas plut, toi, t'es pas habitué qu'on te refuse des avances. Tu dragues, tu séduis, tu sais comment t'y prendre avec les hommes. On ne te refuse rien. Et ton égo en a pris un coup. Plus de lames, tu veux dire ? Répliques-tu alors qu'il reprend tes paroles. Tu sais ce qu'il veut dire, la main posée sur sa poitrine voluptueuse ne cache pas ses non-dits, mais tu joues la naïve. Ton corps, on le mérite. Ton corps, on ne le refuse pas. Tu veux qu'il le sache. On a terminé la pratique pour aujourd'hui ? Ajoutes-tu. Détache-moi, Sacha. T'empresses-tu de lui demander. Tu veux contrôler, t'as pas l'habitude de te laisser mener ainsi. La colère, la rage, ton caractère qui menace t'exploser, tu sens que ça va mal se terminer. Une grande inspiration, une grande bouffée d'air entre dans tes poumons meurtris par la cigarette. J'ai besoin d'une clope. Détache-moi. S'il ne le fait pas, tu ne t'empêcheras pas de crier pour qu'on vienne à ton secours.
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptySam 11 Mai - 1:45

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« Non, je parle pas de lames. Pas de celles-ci. » Il tente son humour habituel, mais ça ne marche pas. Il est aveugle, pourtant, pensant qu'elle lui fait des sous-entendus, et qu'elle est froide avec lui uniquement pour le rendre fou. Une technique qu'il n'approuve pas, parce qu'il veut être celui qui domine. Alors il continue ses baisers dans son cou, à la recherche de cette douce sensation de désir qui ne vient pas. Il sait à ce moment-là qu'il y a un truc qui merde, et que ça se passe pas comme il veut. Il s'écarte à peine, juste pour observer son visage et ses yeux bandés. « Eh bien, ça dépend de quel genre de pratique tu parles. » Il sent la tension émaner du corps de la jeune femme, cette volonté de mettre fin à ce qu'il avait entreprit et ça l'emmerde. Parce qu'il comprend pas pourquoi elle est comme ça. Ça lui vient même pas à l'idée, que ce soit lui qui ait provoqué ce scénario incongru. « Quoi ? » demande-t-il, manquant de s'étouffer. D'habitude, on lui demande le contraire, ou du moins, dans ses fantasmes, on veut qu'il attache plutôt qu'il détache. Grimace aux bords des lèvres, il la dévisage alors qu'il retire les mains de sa poitrine. « Tu te fous de moi ? » Il sent cette lueur malsaine monter au fond de lui. Son regard s'assombrit alors qu'il n'obéit pas. Comme toujours, il lui faut le temps d'assimiler les choses. Et comme toujours, il est trop fou pour s'imaginer que c'est un non. Même s'il hésite, qu'il suspend ses gestes dans les airs, il espère au fond de lui qu'elle fait ça pour l'exciter. Rageusement, trop peut-être, il retire le bandana qui lui couvre les yeux, pour plonger son regard dans le sien. Geste de défi, parce que lui, s'était finalement dit qu'ils auraient pu bien s'amuser. D'ailleurs, un petit sourire digne de Dexter éclaire son visage alors qu'il secoue la tête. « Et si je refuse, qu'est-ce que tu vas faire ? T'as accepté de monter là-dessus, personne peut rien dire. » Il pose ses mains sur le bois, de chaque côté du visage de son assistante. Corps collé contre le sien, il est trop con pour avoir envie de la détacher. Lui qui pensait qu'ils pourraient se faire confiance. Sauf qu'en faisant ça, il allait griller sa couverture. Il se souvient alors des paroles de sa psy, les seules paroles qui arrivent à le convaincre de revenir à la raison, quand il commence ce genre de crises, et que ce n'est plus le regard de Sacha mais celui d'un inconnu sur son visage. Sa main gauche vient frôler les sangles de ses poignets, mais glisse bien vite le long du bras de la rousse, passant rapidement dans son cou tatoué, continue sa route contre son corps, venant agripper le bord de son short. Il a même pas conscience de la douleur que ça peut être, d'être collé à cette roue, et d'être incapable de faire le moindre mouvement pendant de longues minutes. Il aurait pu choisir une planche de bois qui donne moins l'impression d'être un instrument de torture, sans sangles, mais non. Monsieur a le goût du spectacle. Sauf qu'il ne s'amuse plus autant qu'avant. Le cœur noir, il s'ennuie d'être là. C'est un air blasé qui le hante désormais, alors qu'il la relâche. Il serre le poing, une fois, deux fois, mais ne peut pas se résoudre à lui mettre un coup. Parce que ça ébranlerait la confiance qu'elle aurait pu lui donner, et que c'est lui qui va finir viré si toutes ses assistantes démissionnent. Le patron va se dire qu'il y a un problème. Alors, il se met à jurer en russe, sa langue natale. Il n'a plus qu'à à la bouche alors qu'il finit par se résoudre à détacher ces sangles. Il s'écarte rapidement, s'empresse de ramasser ses lames étalées par terre, les enfile à sa ceinture avant de les aligner à nouveau sur la table. Là, il les range méticuleusement dans sa valise, ne jette plus un seul regard à Brooke, incapable de la regarder autrement que par la haine. « Dégage. Vas te faire foutre, j'veux pas te voir. » Il crache entre ses dents, son accent européen tranchant avec les mots anglais qu'il peut prononcer. Il a déjà les doigts qui tremblent de colère, et il claque la valise pour la refermer. C'est un chien fou que personne ne semble pouvoir ni vouloir arrêter.

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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptySam 11 Mai - 4:36

Il n'a rien compris. Ou alors il s’exalte de ton irritation. Tu ne peux pas en être certaine, les yeux bandés. Mais il a lâché sa phrase sans désinvolte, parlant de sa queue qui aurait, en temps normal fait frissonné ton corps. Tu l’avais voulu, t’étais sur le point de l’avoir. Mais pas comme ça. Tu t’étais sentie ordure, déchet, repoussé. Et le rejet, ça te mettait hors de toi. Pourtant il avait eu raison, t’allais pas l’avouer, mais il te protégeait. Parce qu’une seconde de décontraction était nécessaire pour te tuer. Sacha ne voulait pas faire les manchettes du journal local, ni celui d’Australie, pour avoir éventré devant public son assistante risquant son job et sa vie en liberté. Légitime comportement. Puis, à la base, vous étiez là pour bosser, pour vous entraîner, pas pour baiser. Mais tu ne pouvais tout de même accepter le refus. Il rétorque a ta question en sous-entendu. Tu soupires alors qu’il continu ses baises dans ton cou, il sort sa langue et la fait glisser contre tes veines, dépeint tes tatouages de ses lèvres. Tu tournes la tête vers la gauche, l’éloignant de lui le plus possible que l’impossible de la roue te donne. Tu caches qu’au fond, t’es excité par ses baisers par ton expression faciale, mais s’il s’égarait, s’il aventurait une main dans ta culotte il se rendrait compte que malgré ton ton froid et sec, t’as envie de lui. T’as respiration se fait maintenant rapide, saccadée et ton corps devient de plus en plus raide. J’ai dit, détache-moi, répètes-tu en appuyant sur chaque mot une pointe d’agacement dans ton air. Il se moque, il refuse. Au moins, il a rangé ses baisers qui allaient te rendre folle, qui allaient gâcher le contrôle que tu tentes d’instaurer. Il faut qu’il comprenne, Sacha, il faut qu’il comprenne qu’on ne te parle pas comme ça. Tu vois finalement, tes yeux s’habituent à la lumière, bien que tamisée, du cabaret. Ton corps lui, subit encore le choque du bandana qu’il t’a violemment arraché. Ton regard est noir, il le transperce de la colère qui monte en toi. Il sourit d’un rictus qui pourrait faire peur. Quoi, tu vas me tenir en captivité, c’est ce que tu me dis ? il n’allait quand même pas te violer ? C’était ta première pensée, mais aussi fou qu’il te semblait à l’instant alors que tu sentais ses bras s’être posés chaque côté du bois et que t’es à deux pouces de sa respiration, tu ne l’espères pas séreux. Il lève enfin le bras vers les sangles, mais il continue à te titiller. L’homme les caresse, puis descend sur ta peau tachetée  et encrée. Il s’amuse à tirer sur tes vêtements alors que tu fermes les yeux pour contrôler l’envie de lui envoyer un coup de pied à l’endroit qui calmerait ses ardeurs. Tu respires, tu contrôles ta rage. Inspire, expire. Ça ne ferait qu’aggraver ton cas. Tu grouilles sur tes pieds déjà détachés, il le remarque sans doute, mais à ce stade il n’en a rien à faire de toi. C’est même plus drôle, c’est même plus excitant. T’es pas l’objet de ses désirs, t’es juste un défi à ses yeux. T’as osé lui dire non. T’aurais pu être moche qu’il agirait de la sorte avec toi.  J’te le redirai pas une fois de plus, putain, détache-moi, craches-tu avec toute la rage qui t’habite. Il jure, tu ne comprends rien parce que ce n’est pas ta langue, mais à voir son visage ce n’est rien de beau à ton sujet. Et il finit par de libérer.  Lui aussi il bouillonne, les point serrer, t’es même surprise qu’il t’en colle pas une à en lire son expression faciale. Mais il finit par se résonner et il s’éloigne de toi. C’est mieux, parce que t’es encore torturée entre rentrer chez toi ou lui sauter dessus. T’as la sensation de sa langue sur ton corps encore en tête, tu veux plus, toujours plus, incapable d’être raisonnable. Tu touches tes poignets qui, à force de te tortiller sur place, sont rougis par les sangles. Tu les masses en le regardant s’éloigner de toi, ranger ses couteaux soigneusement dans leur pochette. Tu tentes de t’approcher, il sent ta présence et il te grogne dessus. Sacha est hors de lui, tu le vois trembler, mais t’es trop insultée pour être amadouée. Pardon !? lâches-tu quand il te donne congé. Les sourcils froncés, tu le défis de te regarder et de te cracher ces mots dans ton visage. T’as aucun droit de me parler comme ça, continues-tu alors qu’il est toujours dos à toi. T’avances encore, tu le pousse pour qu’il réagisse. Mauvaise idée. Tu le sens. Mais tu restes là, faut-il le rappeler que tu aimes le danger. Tu arques un sourcil, ta chevelure rousse complètement en bataille qui laisse quelques mèches se coller à ton visage. Il n’a pas idée à quel point t’as l’horreur qu’on te repousse. Tes pieds sont plantés dans le sol, tu refuses de bouger même s’il te regarde froidement. Si je me barre, j’reviens plus. Avec toi, c’est blanc ou noir. Le gris, tu ne connais pas.
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyDim 12 Mai - 0:52

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Tout aurait pu se passer autrement si l'un et l'autre n'avaient pas réagi de la sorte. Si Sacha n'avait premièrement pas refusé les avances de Brooke, si Brooke n'avait pas refusé ensuite les avances de Sacha, qui semblait prendre du plaisir malsain dans la scène. Il savait que c'était mauvais, que jouer avec elle comme ça était risqué. Tous les deux pouvaient se détruire mutuellement. Et si jamais toute cette histoire se savait, si ça créait des tensions entre eux, brisant le show, ils y risquaient leur peau et leur spectacle. Il suffirait d'une seule engueulade pour qu'il rate volontairement son coup, pour la faire regretter et qu'elle se plie à toutes ses volontés. C'était cruel, mais il savait qu'il en était capable. Alors, il se refuse de la détacher en premier lieu. Pour la faire flipper, pour qu'elle comprenne qu'elle n'avait aucun pouvoir sur lui. Ou du moins, tout ça n'était qu'une mascarade dans laquelle il s'était lui-même embourbé. La rousse lui faisait de l'effet, et il savait pertinemment qu'il ferait n'importe quoi pour qu'elle lui fasse entièrement confiance. Seulement, il n'avait jamais été habitué avec les rapports humains, et chacun de ses efforts se transformait en catastrophe. Il lui suffisait de repenser à sa jeunesse, à cette soirée où il avait traîné sa cousine dans l'espoir qu'elle brise la confiance que son père avait en elle. Il l'avait fait passer par son amie, parce qu'il se souvient avoir été tenté par elle à l'époque, et il avait assez bu pour que ça se voit sur son visage. Et même s'il détestait le monde de l'avoir fait fou aujourd'hui, à l'époque, il ignorait avoir un sérieux problème, car il n'osait en parler à personne. Et il avait embrassé sa cousine suite à un jeu, pour lui éviter aussi de finir avec n'importe quel crétin qui aurait bien voulu la mettre enceinte. C'était à partir de là que tout avait merdé. A partir de là qu'il avait perdu les pédales, qu'il avait voulu se droguer, fumer, baiser. Cet événement, qu'il préférait oublier pour laisser place à d'autres souvenirs, habitait son esprit. Il serait capable de recommencer aujourd'hui, avec les mêmes conditions, avec Brooke. Lui faire boire de douces paroles dans le seul but de parvenir à ses fins, parce qu'elle lui plait et qu'il est incapable de retenir ses pulsions, quelles qu'elles soient. « J'ai dit, dégage. » répète-t-il en entendant la jeune femme hausser la voix. Il s'attendait à ce qu'elle le fasse, qu'elle s'en aille pour leur éviter toute confrontation. D'habitude, c'est ce que les filles normales font. Et c'est là qu'elle ose le pousser. Mâchoire serré, il regarde ses lames, hésitant. Il en a encore une sur lui, comme toujours dès qu'il s'apprête à sortir, et il se retourne vers Brooke, semblant avoir atteint le point de non retour en matière de colère. « Tu n'as aucun droit de me pousser comme ça ! » hurle-t-il, oubliant momentanément ce qu'elle vient de dire. « Je t'interdis de te barrer et de ne plus jamais revenir. Tu m'entends ? » Difficile de ne pas t'entendre, Sacha. Mais y'a quand même cette petite part de raison quelque part au fond de lui. Il peut pas la laisser partir. Et en même temps, il a envie qu'elle le fuit le plus vite possible. Parce qu'il a déjà levé la main, et qu'elle est suspendue dans les airs, tremblante de colère. Il s'est rapproché d'un pas pour la surplomber de toute sa hauteur, et s'est retenu au dernier moment de la gifler. Il est en pleine crise. Il est encore étonnant qu'il se soit arrêté dans son élan. La gifle aurait pu être violente. Il a l'impression qu'il n'y a plus aucune chance pour qu'ils fassent quoi que ce soit de peu catholique, comme ils avaient commencé tout à l'heure. Pourtant, y'a le désir qui est là, animé par la colère. Dans ces moments-là, il a juste envie de la prendre assez violemment pour qu'elle ne recommence jamais à jouer comme ça avec lui. Avec son ex, c'est ce qui arrivait à chaque fois. Sauf qu'elle avait fini par faire exprès de l'énerver parce qu'elle adorait finalement ça. Alors, lentement, il s'approche de Brooke, lui pousse l'épaule pour qu'elle recule. Pour qu'il la guide jusqu'à ce qu'elle se retrouve bloquée à nouveau contre cette planche de bois, qui n'avait plus rien de rassurant désormais. « Je sais pas ce qui m'empêche de t'en foutre une, ou de t'attacher là et d'me barrer. » Narines gonflées, veine saillante sur le front, il fait tous les efforts du monde pour ne pas la blesser et ça se voit. Il recule même de quelques pas, range ses mains dans ses poches pour se contrôler. « Ferme-la, où je jure que j'te frappe, mais ça me ferait mal d'abîmer ton beau visage. » Cette fois, le ton est redescendu. Parce qu'il est sincère derrière toute cette soudaine hargne. « Tu me rends fou. » Cette fois, il passe une main sur son visage, essayant de respirer correctement pour redescendre en pression. Sauf que tout seul, il n'a jamais réussi. Il a la nausée, et la tête qui lui tourne presque. « T'es ma meilleure assistante. On devrait pas se chamailler comme ça. J'ai pas envie de ça, pas avec toi. J'ai juste envie de toi, tu vois ? » Foutu médocs.

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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyDim 12 Mai - 8:16

Combat de coq, orgueils qui prennent le dessus, incapables de se raisonner, de mettre chacun de l'eau dans votre vin. Obsédés par votre envie commune de tout contrôlés, vous aviez perdu la magie de la tension qui s'était installée dans la salle de spectacle. Tension électrisante, air remplit de cette envie charnelle palpable, la pièce se retrouve maintenant plongée dans une friction des peu agréables. Tu n'as plus envie d'être là, d'être attachée, t'as envie de retrouver ta liberté perdue. Ce n'est plus un jeu, plus un fantasme de te faire encercler par les lames, de frôler les tourmentes du risque ou même d'être attachée à sa merci pour assouvir ses désirs de domination. T'es un premier choix, pas un prix de consolation. Ça t'excitait, mais maintenant ça te rebute. Tu ne prends aucun plaisir à le voir s'extasier de tes demandes de libération et quand, enfin, Sacha cède à tes requêtes, c'est la cruauté, le dédain qui s'installe entre vous. Confrontation sur confrontation, vous vous lancez la balle. Tu lèves le ton, il réplique. Dégage qu'il te dit. Tu bouillonnes, tu deviens rouge de rage, on ne te parle pas comme ça. Tu t'approches, tu l'avertis, il ne réagit pas. Tu oses le toucher, le pousser pour attirer ton attention et là, t'as signé ton arrêt de mort. Tu le sais, tu le vois à son regard. Il hurle sur toi, il t'interdit de partir et de le planter. Et sinon, quoi ? C'est dangereux, tu le défis de lui désobéir. Ton visage est froid, sec, dur. La mâchoire serrée, tu tournes ta langue dans ta bouche, expression que l'on recommande pour éviter de dire n'importe quoi. Dans ton cas, c'est pour éviter de le contrarier davantage. Parce que, là, la colère l'habite pour de bon. Il va te frapper, il va te gifler. Il va te faire mal, sa main est dressée fièrement dans les airs, prête à heurter ton visage. Tu fermes les yeux pour encaisser le coup, ce n'est pas la première fois qu'un homme lève la main sur toi. Tu n'as quand même pas dit ton dernier mot, t'es prête à accepter le coup, mais répliquer n'est pas loin dans ton esprit. La gifle, elle ne vient pas. Mais tu sens sa main se poser fermement sur ton épaule et diriger tes pas. Tu te retrouves plaqué entre lui et le bois, son souffle à quelques centimètres de ton visage. Fais-le, si tu me hais à ce point. Fais-le. S'il aurait pu te cracher au visage, il l'aurait fait. Mais l'artiste recule. À nouveau, il t'insulte, t'ordonnes d'arrêter de répliquer. Il est plus calme, malgré la colère qui se lit toujours sur son visage pâle. Blême, c'est comme s'il avait réellement peur de te faire mal, de te blesser ou te faire fuir. Alors, même si en temps normal tu ne le laisserais pas se défiler aussi facilement, tu te la fermes, comme il t'a demandé. C'est réciproque, ajoutes-tu à son aveu. Mais, lui, il ne veut pas dire la même chose que toi. Tu le rends fou, vraiment fou, malade. Il passe ses mains sur son visage, il a l'air perdu. Et ça te fait flipper. Qu'est-ce que tu lui as fait, bon sang ? Tu ne peux pas t'en empêcher, tu ne peux pas fermer ta gueule. Tu avances vers lui, rassurante, plus aucune colère sur ton visage et tu oses le toucher. C'est peut-être mal, il va peut-être te repousser. Tant pis, tu prends le risque. Tes douces mains viennent s'agripper à ses bras dans un geste qui se veut apaisant comme si tu tentes d'absorber tout son malêtre par le toucher de ta peau sur la sienne. Tu le forces à te regarder, montant tes mains vers son visage que tu emprisonnes. Calme-toi Sacha. Respire, doucement, lentement. Tu sens que tu vas le perdre, tu maintiens son regard dans le bleu du tien. Et il finit par te parler. Se chamailler, tu ne veux pas toi non plus. Tu souris, au coin de tes lèves rougies, tes joues deviennent roses, mais tes tâches de rousseurs le dissimulent. C'est bien le seul avantage qu'elles ont. Tu comprends alors que l'envie, tant pour lui que pour toi, est beaucoup trop forte. C'est un besoin, une nécessité de retrouver la passion du début de l'entraînnement. C'est pour ça que tu l'embrasses, vos lèvres s'unissant finalement avec désir, fougue, tes mains migrant de son visage à ses cheveux, ton corps se pressant contre le sien avec envie. Ta respiration accélère, ton pouls aussi, tu deviens fiévreuse de son corps et ton esprit s'embourbe d'images qui te font frémir.
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MessageSujet: Re: play with your life (hot) |ft brooke   play with your life (hot) |ft brooke EmptyMar 14 Mai - 9:05

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Le sang est monté trop vite à la tête et son corps n'est même plus capable d'assumer. Il espère juste que ses yeux sont pas révulsés ou injectés de sang à cause de ses conneries. Parce qu'il se rend même plus compte de son environnement, de ce qu'il y voit, de ce qu'il entend aussi. Y'a tout qui devient flou, puis blanc, puis noir. Et puis y'a les mains s'agrippent à ses bras et ça le fait sursauter. Il aurait envie de les repousser, mais il ne le fait pas, car c'est sa seule bouée vers la réalité. Ces gestes n'ont plus rien à voir avec les précédents. La peau est douce, fait frissonner son corps même s'il n'en a pas envie. Il sait que c'est elle, Brooke, qu'il avait envie de frapper précédemment. Et y'a sa voix qui lui revient, et même s'il a envie de faire le sourd, son subconscient se décide de la suivre, d'écouter ses mots et d'appliquer ses conseils, se forçant à respirer là où le souffle lui manquait. Au fond, ça le fait chier de lui obéir, parce qu'il est pas comme ça lui, y'a que lui qui dirige les autres et certainement pas l'inverse. A l'instar de sa psy, elle sait quoi faire pour le calmer. Enfin, jusqu'à ce que ses mains remontent le long de ses bras, jusqu'à son visage. Là, il n'a d'autre choix que d'ouvrir les yeux et de la regarder. Un instant, il est perdu, il sait pas où il est et il est prêt à craquer. Il se noie, et il a l'impression que c'est la fin, comme chaque fois qu'il en arrive là. Parce que son corps tremble de désir et de haine, que son cerveau peut pas faire le tri de ce qui est bon ou non pour lui. Y'a le cœur qui bat dans sa cage thoracique alors qu'il pensait qu'il n'y avait plus rien depuis longtemps, et que c'était tant mieux comme ça. Au moins, y'avait aucun risque qu'on le lui brise ou que ce soit l'inverse. C'est pas de l'amour qu'il y sent, c'est du désespoir, la fin d'une époque. Il est plus un gamin même s'il agit bien souvent comme tel. Il faut juste que ça remonte à son esprit, maintenant, qu'il prenne conscience de ce que tout ça signifie pour lui. Son frère va se foutre de sa gueule. Parce qu'il est en train de détruire Brooke et de se détruire par la même occasion. « Arrête. » qu'il peste, souhaitant détourner le regard et fuir, mais il en est incapable. Il a besoin d'elle même s'il prétend le contraire, et ce, aussi bien sur scène qu'en dehors. Il aurait voulu éviter qu'il y ait cette alchimie entre eux. Quel con il était, d'avoir toujours envie de se taper ses assistantes, de se laisser toujours charmer par leur caractère de feu et leur corps de rêve. Elle lui avait fait oublier sa précédente. Et à l'instant où Brooke pressait ses lèvres contre les siennes, elle réveilla le brasier qui sommeillait en lui. Cette union de leurs chairs et de leurs lèvres tandis que sa langue vient instinctivement rejoindre la sienne. Ses mains se referment sur le dos de la jeune femme, et viennent s'emparer de la chair de ses fesses.
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