Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Dim 8 Déc 2019 - 20:33
Une fois de retour à la table, après t’être montré beaucoup plus mature que d’ordinaire, tu arboras rapidement un nouveau sourire en demandant à Alejandro s’il comptait réellement sauter, quelques minutes plus tôt. Un sourire se dessina sur le visage du costaricain à son tour. « Un peu n’importe quoi ? Bordel, c’était une chute quand même assez haute. On t’aurait peut-être retrouvé déchiqueté dans l’hélice du bateau. » Tu secouas la tête en riant, avant de reprendre un semblant de sérieux en plongeant ton regard dans le sien. « Et pourtant, j’t’ai pas menti. Si tu sautais, je sautais. Alors je suis plutôt content que t’aies retrouvé la raison. » Tu commenças à manger avec un appétit qui te revint assez rapidement. Alejandro reprit la parole, mentionnant à quel point c’était chiant d’être lui. Tu soupiras discrètement. Et, comme si t’avais lu dans les pensées d’Alejandro, tu lui répondis : « Alors change. Enfin, je sais qu’on est comme on est, and all that, mais si ça te plaît pas alors fais des efforts pour changer, pour réfléchir un peu avant d’agir. » Tu levas les paumes vers le plafond, rapidement, avant de les laisser reposer sur la table. « J’ai arrêté de compter le nombre de fois que tu m’as dragué, au café. T’as eu bien du temps, entre toutes ces rencontres, pour te rendre compte que c’était pas correct. » Et pourtant, il avait continué, Alejandro. À te faire tomber pour ses beaux yeux. Et il continuait encore involontairement cette fois, juste parce qu’il était là, juste parce qu’il était lui. Comme quoi, il était certes chiant, mais adorablement chiant. Une fois le dessert mangé en grande partie par Alejandro – toi, t’étais déjà plein à cause du repas principal -, tu suivis le costaricain jusqu’au quai. « Ouais, si j’me décide, j’te dirai ce qu’il en est. » Tu esquissas un faible sourire de côté, laissant paraître une de tes fossettes. Sans savoir si tu devais lui faire la bise, le serrer dans tes bras ou lui tendre la main, tu choisis de seulement reculer de quelques pas. « Merci encore pour le repas. Et sois pas trop dur avec toi. Ton copain il a de la chance de t’avoir. » Tu lui tournas finalement le dos et t’éloigna, l’impression d’avoir perdu ta chance avec un homme qui aurait pu compter tellement plus encore que ce que tu imaginais.
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you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro)
