Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Petite virée entre copines. | Azraël M. Calopsy. Lun 3 Sep 2012 - 20:08
Petite virée entre copines. Ft. Azraël.
Voilà vingt minutes que je roulais sur une route inconnue en compagnie Azraël. La perspective de me retrouvée une journée de plus enfermée avec cette larve d'Alec me rendait complètement dingue. Ce qui m'avait poussé à prendre mon téléphone a appeler Az pour lui proposer cette sortie. Premièrement malgré nos disputes assez fréquentes Azra et moi on se comprend bien et c'est plutôt agréable d'être en compagnie d'une personne qui vous comprend. Et puis je savais aussi qu'elle accepterais sans problème. Je n'avais prévus aucune destination particulière juste partir et prendre l'air. Ça me rappelait quand j'étais petite avec mon frère nous partions à vélo, faire les aventuriers. On prenait une route au hasard et nous la suivions jusqu'à ne plus pouvoir pédaler, à ce moment là nous sonnions chez quelqu'un pour qu'il nous prête son téléphone et que l'on appeler nos parents. Nous faisions très bien les enfants abandonnés. Je peux vous dire que quand nos parents débarquaient chez les gens.. ils étaient morts de honte. C'était notre petite vengeance sur ce qu'ils allaient nous faire quelque années plus tard. Aujourd'hui est était un jour particulièrement chaud j'ouvris donc toute les fenêtre regrettant de pas avoir de décapotable. Mais bon ce n'était pas mon job qui allait me payer une voiture du genre. C'est pourquoi je devais mon contenter de ma vieille Ford, cadeau que j'avais eu à l'occasion de mon diplôme de fin d'année c'était mon père qui me l'avait offerte et bien qu'elle soit dépourvue d'un toit ouvrant, elle était pour un luxe que je n'aurais pu me payer seule. En regardant Azraël je lance « Alors, comment tu vas ma belle ? » Ça fait un petit bout de temps que l'on a pas parlé toute les deux. Cette virée sera l'occasion d'y remédier.
J’avais de suite accepté l’invitation de la belle Izaé. Une journée loin de l’appartement. Dans un ailleurs. Je voulais. Ça faisait bien longtemps et en plus avec Izaé, ça risquait d’être quelque chose plein de souvenir. Je m’habillais en conséquence. J’embrassais mon meilleur ami posé sur le canapé, sur le front. J’entendis la voiture d’Izaé. Un coup d’œil rapide je sus que c’était elle. « Bye Isaac’ ! Je t’aime … Ferme quand tu pars ! ». Et je partis moi. J’allais néanmoins un peu trop vite. Et je dû m’arrêter cinq seconde, histoire de faire passer cette putain de nausée. Les femmes ne mentaient décidément pas sur ce cas-là. Puis je repartis comme si de rien n’était. Je comptais lui dire à Iz’ aujourd’hui. Elle devait savoir. Même si je n’étais encore pas sûr, même loin de l’être, de garder ce bébé. Fallait qu’elle le sache. J’avais besoin qu’une personne de plus le sache. Et puis c’était Iz’ quoi ! On avait beau se disputer, se crêper le chignon. Iz’ elle restait Iz’ et je l’adorais celle-là. On se comprenait et c’était si rare de nos jours. Alors c’était fort appréciable. Je montais dans la voiture d’Iz’. Et c’était partie.
Vingt minutes que nous roulions, sur cette route, inconnu au bataillon. Aujourd’hui malheureusement pour nous, fessait chaud. Toutes les fenêtres étaient grandes ouverte. Mes cheveux volaient au rythme des rafales de vent. Iz’ s’était déjà cool qu’elle est une voiture. Pas tout le monde n’avait cette chance. J’avais celle de mon grand frère, mais je n’osais y toucher. Elle me la rappelait trop. Et c’était encore bien trop frais. Ça ne faisait que quelques mois qu’il était parti rejoindre les anges. Même si je faisais celle à qui ça ne faisait rien. Il arrivait des soirs où je pleurais, je pleurais à ne plus en pouvoir. Seule. Ma main se porta instinctivement à mon pendentif – son pendentif de l’armée, avec son numéro et son nom - Et un sourire se dessina sur mes lèvres. « Alors, comment tu vas ma belle ? » . Je posais mon regard azur sur la belle et lui offris un beau sourire. Une seconde après je répondis net. « Je pense que pour la situation je vais très bien. J’ai des nausées tous les matins. Je suis dans une indécision comme pas possible. J’ai couchée avec deux mecs. Un des deux est le père. Seulement un. Je suis enceinte Iz’ ! ». Autant que le voyage commence par des vérités et de la franchise. Et puis de toute façon, au pire je lui aurais dit, oui ça va. Alors que je suis totalement perdue à cause de ça. Non je lui devais la vérité. Toute façon, vue comme c’était partie ce matin, elle allait devoir s’arrêtais à intervalle régulier. ‘Fin bref. Comment annoncer une nouvelle pareille ? Je voulais pas passer par quatre chemins et je pense y être allé franco là. Je souris. Un sourire, à la fois sérieux et triste. Je rajoutais de suite après. « Et toi ça va comment ? ».
