Livio's phone

Mon ventre se chargera de récupéré un peu de place pour moi. Elle rit chaleureusement. Et tu n'as pas emporté de boules quies j'imagine...elle pinça les lèvres puis but une nouvelle gorgée de sa boisson chaude au citron. Je te l'ai dis, Fede est devenu un vrai australien ! Elle regarda tendrement Livio, puis sourit. Oui, elle est cool ! Ca me fait du bien qu'elle soit là. Je n'ai jamais vraiment eu de soeur alors...enfin, hormis, Gisella... Elle lui manquait, mais Aura préféra rapidement changé de sujet. Alors, c'est quoi ton programme pour demain ?

Elle sourit tendrement Justement, je préférais que tu t'économises tant que tu peux encore dormir. Les nuits risquaient, en effet, d'être assez courtes dès l'arrivée de leur fils. Un rire passa la barrière de ses lèvres lorsque Livio évoqua les origines de Fede. Oui, j'y compte bien aussi. Un homme passa devant l'écran et salua Aura qui, ne s'y attendant pas, écarquilla les yeux de surprise. Euh...oui, salut. L'ami de Livio s'en alla aussi rapidement qu'il était venu et Aura ne pu s'empêcher de rire. Il connait mon prénom ? La conversation repris. C'est chouette, tu profiteras pour moi...de mon côté, je pense que je vais nettoyer la petite table que j'ai ramené du magasin. Je pense la mettre dans un coin du salon comme desserte. Mais elle a besoin d'un gros coup de neuf. Et maintenant que je suis en congé maternité, il faut bien que je m'occupe !

L'entrée de Gianni dans la pièce avait fait sourire Aura. Tu ne leur dis pas trop que je suis chiante, j'espère... Quand Aura évoqua la table qu'elle avait ramené de la boutique, elle aurait pu parier sur la réaction de Livio. C'est pas du travail ! dit elle avec un petit sourire innocent. C'est pour la maison. Et puis je ne vais pas passer mes journées à lézarder à la piscine, lire ou faire des puzzles. C'est alors que Livio lui suggéra de profiter de la dernière ligne droite de sa grossesse pour se faire chouchouter. Aura fronça légèrement le nez. Ouais, mais je préfère mon masseur personnel...Elle laissa un silence couler. Je vais l'appeler, tiens, voir s'il est dispo ! fit-elle sur le ton de la plaisenterie avant de lancé un regard espiègle à Livio.

Elle plisse les yeux en l'entendant dire qu'il la présentait comme un tyran. Ils t'ont plains, j'espère. Elle rit, puis elle lève les yeux au ciel quand il insinue qu'elle pourrait profiter de son absence pour remplir la maison de nouveaux meubles. J'enrichie notre nid douillé ! contra-t-elle en riant. Le congé maternité venait à peine de commencé, et Livio voulait qu'elle en profite pour se reposer, elle le comprenais mais...Je vais prendre du temps pour moi, promis. Mais ça me détends aussi de m'occuper de ce meuble. Et tu me manques moins quand je suis occupée. Cela ne faisait que deux jours qu'ils étaient séparé, et pourtant, elle avait déjà eu le temps de s'ennuyer de lui. Terriblement. Mais très vite, il la fit rire de nouveau. Oui, je te filerai son numéro. Elle le regarda avec tendresse. Tu as peut-être envie que je te laisse dormir ?

Elle sourit. Bien sûr que je t'enverrai une photo. La conversation prend une tournure plus humoristique, elle rit face à la remarque de Livio. Personne ne peut égaler tes doigts de fée, dit-elle avec sérieux. Il lui manquait. Beaucoup, mais elle tâchait de ne pas trop le montrer. D'accord, mais ne te fais pas trop de soucis. Tout va bien. Bébé réclame à manger...Elle place une main sur son ventre et grimace, le temps visiblement que les coups de pied cessent ou se calment un peu. Elle rit doucement. Mais il reste bien accroché, il est bien au chaud. Elle lui sourit. Bonne nuit. Moi aussi je t'aime. L'appel se coupe.

Appel en cours

En grand soulagement la saisit dès qu'elle entend la voix de Livio. Mon amour...je suis contente que tu m'en parle. Je sens que tu n'es pas bien.... On entend les clapotis de l'eau alors qu'elle bouge ses pieds qu'elle a plongé dans la piscine.

Oh mon chéri...elle est émue de l'entendre ainsi. Ca nous prouve au moins qu'on est fort tous les deux. Elle le pensait. Ils avaient dépassé le stade des jalousies, dépassé la peur quelque chose les sépare. Un socle s'était créer. Oui...enfin, j'ai trempé les pieds seulement. Elle se tait un instant, puis soupire. Je n'aime pas te savoir comme ça...

Elle le savait bien sûr, qu'ils étaient forts tous les deux, mais de le verbaliser, c'était autre chose. Ca lui donnait confiance. Il me tarde que tu rentres...encore plus. Elle était venu trempé les pieds dans la piscine et regarder le soleil se coucher à l'horizon. Cela l'apaisait. Tout va bien, il prend sa place. Elle rit.