cause i don't care (esras)

Samedi soir, le Adam & Yves est bondé de monde et quand on pense à tout ce travail acharné que vous donnez, April et toi, ça fait plaisir. C'est une preuve que votre travail porte ses fruits et plait aux habitants de la ville. Sinon, ils ne seraient pas aussi nombreux à affluer chaque week-end et même chaque jour de la semaine. Seulement pour vous, le repos existe peu voire pas du tout. Néanmoins, tant que vous faites ce que vous aimez et avec passion et coeur, c'est le plus important. Dernièrement, tu as pensé à tout un tas de projets comme des événements, des galas ou encore des soirées à thèmes pour divertir les clients et changer un peu d'ambiance. Mais tu n'as pas vraiment eu l'occasion d'en discuter avec April jusqu'ici. Bref, sortant du bureau, tu te diriges vers le bar pour discuter avec l'un des serveurs du planning de la semaine. C'est là que ton regard se pose sur Esras qui avance droit vers toi. Tu soupires, ne pouvant pas t'empêcher de laisser s'échapper un « Oh non. » Là, tout de suite, tu aurais aimé porter un énorme turban sur ta tête pour pouvoir éviter le jeune homme. Savoir qu'il a tout balancé à April t'a énervée et tu ne comptes pas le cacher à Esras. Malgré tout, tu n'as pas envie de le confronter ce soir alors tu espères qu'il ne t'a pas remarquée et sors ton téléphone de ta poche, envoyant un message à ta meilleure amie pour lui dire que tu as une folle envie de poulet et plus précisément de vol-au-vent et lui demander d'en acheter durant la semaine, puisque c'est à son tour de faire les courses. Malheureusement pour toi, l'ex de ta meilleure amie t'a belle et bien vue et avance toujours dans ta direction. « Salut. Si tu cherches April, elle n'est pas là ce soir. » Dis-tu d'un air indifférent, voulant couper court à la conversation. Tu n'es pas du genre à faire semblant, à t'embarquer dans des conversations cucul la praline qui n'ont aucun sens et aucun fond. Encore moins avec ce type.

La nuit était là depuis quelques heures maintenant et Esras s’ennuyait d’April. Depuis qu’ils avaient eu la discussion, il avait envie de la voir tout le temps. Il voulait rattraper le temps perdu et faire parti de sa vie comme avant. Alors il avait prit la décision d’aller au A&Y ce soir pour lui faire la surprise. Peut-être que ça la ferait chier de voir sa vieille tête d’irlandais, mais il voulait quand même essayer. En arrivant dans la boîte de nuit il y avait du monde, beaucoup trop de monde. Il était contente que ça fonctionne, ça voulait dire qu’April (et Maé) avaient réussi. Il était fier d’elle. Il s’approchait du bar pour essayer de trouver la jolie blonde, mais il ne tombait que sur la brune, certes jolie mais insupportable. Esras et Maé ne s’appréciait pas beaucoup. Ils s’étaient rencontrés en soirée, finissant la soirée ensemble. Puis ensuite il avait rencontré April qui lui avait fait rencontrer la brune officiellement. Autant quand il était avec April ils s’entendaient bien, mais à leur rupture, Maé avait déclaré la guerre froide avec l’irlandais. Il s’approchait quand même d’elle. « Salut. » Répondait-il simplement. Mais déjà elle l’ignorait. « Ah mince, je voulais la voir. » Disait-il en râlant un peu. « Est-ce que tu sais où elle est ? » Demandait-il, même s’il que Maé et son caractère pourri n’allait sûrement pas lui répondre. Il s’installait sur un tabouret en attente de sa réponse et la fixant comme pour lui faire comprendre qu’il ne lâchera rien tant qu’il ne saura pas.

Tu es au courant qu'April et Esras se revoient depuis peu de temps mais tu n'es pas réellement consciente de la nature de leur relation. Ta meilleure amie n'a pas épilogué sur le sujet. Sans doute parce qu'elle sait que tu ne portes pas le jeune homme dans ton coeur et que tu n'approuverais pas leur relation. Pourtant, dans le fond, tout ce que tu veux c'est que la jeune femme soit heureuse. Et si c'est avec lui, alors tu l'accepteras. Tant qu'il la respecte et qu'il ne joue pas au con, tu ne t'en mêleras pas. « Qu'est-ce que tu lui veux ? » Demandes-tu, curieuse et un peu sur la défensive. Sûrement qu'Esras va te faire comprendre que ça ne te regarde pas et il aurait raison. « Non j'sais pas. » Réponds-tu d'abord avant de le voir s'installer sur un tabouret haut, près du bar, comme s'il était bien décidé à ne pas te lâcher. Tu soupires tout en levant les yeux au ciel, venant t'asseoir à ses côtés. Tu poses ton téléphone sur le bar pour l'avoir toujours à vue, puis tournes ta tête vers l'ex de ta meilleure amie. « J'te le dirai mais avant je désire connaitre tes intentions. Est-ce que tu es sincère avec elle ? Et pourquoi est-ce que tu lui as parlé de la nuit qu'on a passée ensemble ? » Demandes-tu, décidant de tout déballer d'une traite pour mettre les choses à plat une bonne fois pour toutes. Il n'y a que comme ça que vous pourrez repartir du bon pied si Esras décide de faire à nouveau partie de la vie de ta meilleure amie. Parce qu'avec April, vous formez un tout. Quand on en prend une, on prend forcément l'autre avec.

Il savait qu’à un moment il allait devoir recroiser Maé. Il avait toujours su que s’il retrouvait April, il allai devoir retrouver Maé. Les deux femmes étaient trop proches pour qu’Esras ne prenne pas en compte la brune. Il savait aussi qu’elle ne l’aimait pas tant que ça et que ça n’allait pas être facile. « En quoi ça te regarde ! » Répondait rapidement Esras. Il se demandait si Maé n’avait pas participé à faire qu’April déteste vraiment Esras. Au moment de leur rupture, Esras ne pensait pas que la blonde allait autant le détester et il se demandait si avec Maé, elles ne s’amusaient pas à faire une poupée vaudou à son effigie. Esras il voulait juste savoir où était April pour la voir. Il voulait lui faire un câlin et l’embrasser, juste ça. Il soupirait à sa réponse, puis il s’asseyait. Maé savait quelque chose, mais elle ne lui dirait certainement pas. Quelques secondes après, elle se posait à ses côtés. Il relevait un sourcil. Elle savait où elle était. Il se retournait vers elle avec un sourire avant que celui-ci ne s’efface quand elle lui demandait des explications. « Je n’ai pas de compte à te rendre. » Disait-il en râlant un peu. Il en avait marre d’être le con dans l’histoire, surtout qu’il n’avait été que sincère avec April. S’il l’avait quitté c’était parce qu’elle méritait tellement mieux que lui. Il n’était que l’ombre de lui-même à l’époque. « Evidement que je suis sincère. » Disait-il en d’un air boudeur. « Il fallait bien qu’elle l’apprenne à un moment donné. Puis j’ai décidé de tout lui dire, et ça c’est la chose la plus facile à dire. » Disait-il avec honnêteté. Il ne savait pas encore comment lui expliquer son passé, surtout que c’était idiot mais lui, il avait toujours mal de cet exil caché. « Pourquoi toi tu ne lui as jamais dit ? T’avais une raison de plus pour qu’elle me déteste encore plus. » Il demandait une bière au barman, regardant Maé d’un air lui demandant ce qu’elle voulait.

En quoi ça te regarde ? En tout as-tu envie de répondre. April n'est pas juste ta meilleure amie, c'est également une soeur à tes yeux ou encore ton âme soeur. S'il y a bien quelqu'un pour qui tu donnerais ta vie, sur cette Terre, c'est elle. Elle connait tout de toi et tu connais tout d'elle alors évidemment que ça te regarde. Enfin dans le fond, pas tellement, mais tu te persuades du contraire. Pour toute réponse, tu lèves les yeux au ciel. Tu n'as pas envie d'aller au conflit, pas ce soir, pas ici, pas durant tes heures de travail. Résignée, tu t'installes sur le tabouret voisin à celui d'Esras, décidant d'entamer la conversation pour voir où il en est et ce qu'il veut. « A moi non mais à April, oui. Et je n'ai pas envie qu'elle soit encore malheureuse. » Sa rupture avec le jeune homme a été des plus compliquées et ça n'a pas été évident de ramasser ta meilleure amie à la petite cuillière. Lui, il n'était pas là pour voir ça. « J'en sais rien si tu l'es. » Réponds-tu avec empressement en haussant les épaules. Il va falloir un peu plus que des mots pour le prouver. « La chose la plus facile à dire ? Comment ça ? Tu aurais pu me prévenir que tu allais lui en parler. » Mais il désirait peut-être redorer son image en montrant que, lui, au moins, il a été honnête avec elle. A ce sujet-là, en tout cas. Car pour le reste, il y a certaines zones d'ombres qui ont l'air de persister mais tu n'en saisis pas encore le sens. « Je n'ai jamais voulu qu'elle te déteste. Je ne lui ai pas dit parce que je ne voulais pas en rajouter, elle avait déjà assez de peine. » Expliques-tu en soupirant. Tu commandes la même chose qu'Esras au barman, une bière fera totalement l'affaire. « Je ne veux plus la voir souffrir. » Dis-tu finalement en tournant la tête vers lui pour qu'il voit dans ton regard à quel point tu es sérieuse.

Non il ne lui devait rien à Maé. Son histoire avec April elle n’appartenait qu’à eux. Dans le fond, il savait qu’il avait mal agit avec la blonde, enfin il n’avait pas agit de la bonne manière. Il aurait dû lui parler dès le début. Mais Esras il n’était pas si courageux et surtout pas au début de son exil en Australie. Il avait beaucoup de colère et il savait qu’il ne la méritait pas. « Je sais que j’ai merdé ! Mais je fais tout pour me rattraper. » Disait-il en râlant. Il n’aimait pas qu’on lui pointe ses fautes. Assise à ses côtés, ça faisait longtemps que Maé et lui ne s’étaient pas retrouvés tous les deux. Ça n’était jamais arrivé sauf là fois où ils avaient couchés ensemble. Après il y avait toujours April. « Je ne joue pas avec les sentiments des gens, même si c’est ce que tu crois. » Il avait eu ses raisons pour rompre avec la plus merveilleuse des femmes, mais ça ne concernait pas la brune. Elle lui en voulait qu’il ait balancé leur aventure il y a si longtemps. « Oui Maé la plus facile ! Je ne sais pas comment lui parler de qui j’étais avant c’est tout. Désolé, je n’avais pas prévu de lui dire c’est tout. » Il soupirait avant de prendre son verre. C’était déjà dur d’en parler avec April, il n’avait pas forcément envie d’en parler avec Maé. Mais il savait qu’il fallait aussi convaincre le cœur de la brune s’il voulait refaire partie de la vie de la blonde. Il levait les yeux au ciel. Il avait compris qu’elle avait souffert April. Ce qu’elles ignoraient les deux c’était qu’il ne l’avait pas faire par gaieté de cœur et que lui aussi en souffrait. Il tapait du poing sur le bar. « Tu crois que c’est ce que je veux ? » Disait-il râleur. Les gens les regardaient mais il en avait rien à faire des autres. « Je l’aimai, je l’aime encore. Je ne voulais pas la faire souffrir. Mais je savais que si je restais avec elle à ce moment là elle n’aurait pas été heureuse parce que je devais gérer trop de chose. » Il n’avait jamais été aussi altruiste que le jour où il avait quitté April. Elle était d’une aide si précieuse et ce n’était pas à elle de porter son malheur. Il devait d’abord accepter sa nouvelle situation avant de construire quelque chose avec cette femme.

Le simple fait qu'Esras veuille se rattraper et admette qu'il a merdé, te rassure un peu. C'est la preuve qu'il désire faire mieux et qu'il sait qu'April n'est pas le genre de femmes qu'on laisse passer. Elle est merveilleuse, attachante, généreuse, incroyable. Ce n'est pas pour rien que tu la considères comme ton âme soeur après tant d'années d'amitié. Elle mérite ce qu'il y a de mieux et si son bonheur se trouve aux côtés du jeune homme, tu ne t'immisceras pas dans leur histoire. « Je ne crois pas que tu joues volontairement avec les sentiments des gens. J'crois que tu es surtout maladroit mais c'est à toi d'être vigilant là-dessus. » Réponds-tu avec un peu plus de douceur dans la voix. « L'honnêteté ça paie toujours. Celui que tu étais avant ne définit pas celui que tu es aujourd'hui. A toi de lui prouver. » Même si tu ne sais pas réellement ce qu'il veut dire par-là, tu doutes qu'Esras était un serial killer dans le passé. En plus, malgré tout ce qu'il s'est passé, tu as passé une belle et unique nuit aux côtés du brun. Et si April est amoureuse de lui, c'est que, forcément, il a de beaux côtés, de belles qualités. Elle ne tomberait pas amoureuse du premier venu. Tu fronces les sourcils en le voyant taper du poing sur le bar. Tu adresses un coup d'oeil rassuré au serveur qui s'inquiète pour toi, secouant légèrement la tête pour lui signifier que tout va bien. « Calme-toi ou tu risques de te faire sortir. N'oublie pas que tu parles à l'une des patronnes. » Dis-tu avec un faible sourire au coin des lèvres. Ce n'est pas une menace, juste une façon de détendre un peu l'atmosphère. Tu ne voulais pas le mettre à cran, juste lui faire comprendre que tu es là, au cas où il aurait encore la fâcheuse manie de faire souffrir ta meilleure amie. « Tu sais qu'il aurait été plus simple de lui dire ça. De lui expliquer ce que tu ressentais, à ce moment-là. Tu sais à quel point April peut être compréhensive. La preuve, elle ne m'en a même pas voulu plus d'une minute pour notre aventure d'un soir. » Alors qu'elle aurait clairement pu. Le mensonge n'a pas sa place entre vous et aurait pu ruiner votre amitié.

Si Esras avait une chance de retrouver April, il n’allait pas la laisser passer. Il avait changé. Il n’était plus ce petit con arrogant. Evidemment qu’il restait le même avec sa prétention et son caractère imbuvable. Mais Esras était honnête dans ses sentiments. Il n’appréciait clairement pas que Maé lui fasse la morale. Même si elle était proche d’April, même si elle l’âme sœur d’April. Son histoire avec la belle ne la concernait pas. Il savait qu’il avait fait la bonne chose parce qu’à force il l’aurait détruite April. Il n’était pas prêt pour se faire aimer d’une personne. Il devait apprendre à s’aimer et ç’avait été un long parcours. « Ouai si tu le dis. » Répondait-il en levant les yeux au ciel. « Ecoute Maé, je ne fais que ça de lui prouver. Mais je ne vais pas non plus la supplier de me reprendre. » Esras n’était pas come ça et il ne le sera jamais. Peut-être que son éducation l’avait rendu trop arrogant, mais il ne comptait pas supplier la blonde. Il s’était déjà excusé et il le ferait encore s’il le fallait. Maé n’avait pas l’air de le croire. Elle se méfiait de lui et c’était légitime, mais Esras ne savait pas quoi faire pour prouver qu’il n’était pas celui qu’il était il y a six ans. Il ne remarquait pas la sécurité qui s’approchait de lui. Montrer une certaine hostilité envers une des gérante de la boite n’était peut-être pas une bonne idée. Comme un petit garçon qui venait de se faire punir, Esras se rasseyait, les épaules baissés. « Pardon ! » Répondait-il avant de prendre son verre pour boire. Il comprenait que Maé lui reproche d’avoir balancer à April pour leur aventure. Mais en même temps, il n’avait pas prévu ça. Il riait à sa remarque. « Elle m’aurait répondu qu’elle aurait pu gérer. Tu l’as connais avec sa gentillesse innée. » Il levait les yeux mais dans le fond il était si admiratif de cette qualité. « T’as de la chance, moi elle m’en a voulu au moins trois minutes. » Disait-il en riant légèrement.

Tu essaies vraiment d'être compatissante, à l'écoute et ouverte à la discussion mais voir Esras lever les yeux au ciel, comme ça, ça t'insupporte. Tu as juste envie de l'envoyer chier et de lui dire de se débrouiller avec ses problèmes mais tu n'en fais rien parce qu'il est question d'April. Et que tu sais que cet homme compte encore énormément pour elle. Sans doute l'aime-t-elle encore, d'ailleurs. « Je ne t'ai pas dit de te mettre à genoux. » Dis-tu en soupirant, agacée. « Juste de poser des actes qui lui feront comprendre que tu veux te rattraper. » Les actes sont bien plus importants que les mots et c'est ça qui va définir ce qu'Esras est prêt à faire pour se racheter. Le ton monte légèrement entre vous, enfin, surtout du côté du jeune homme qui attire l'attention des vigiles. Etant donné que tu es la patronne des lieux, enfin la co-gérante, ils font encore deux fois plus attention à ta sécurité. Seulement, tu sais pertinemment que tu ne risques rien avec l'ex d'April. Ce n'est pas parce qu'il élève la voix qu'il risque de lever la main sur toi. Tu hoches la tête en entendant ses excuses, essayant d'alléger quelque peu l'atmosphère entre vous. « Tu as raison. » Réponds-tu avec un faible sourire. « Trois minutes... c'est long, wow ! Tu as dû en souffrir atrocement. » Rétorques-tu en riant à ton tour, plus détendue. « Est-ce qu'on peut repartir du bon pied, tous les deux, pour April ? » Demandes-tu avant de boire une gorgée de ton verre. Tu espères sincèrement que les choses peuvent s'arranger. D'ailleurs, cela semble déjà commencer. Mais tu veux avoir confirmation auprès du principal concerné, également. April mérite bien ça.

Il n’avait jamais aimé les leçons de moral. Il en avait accepté pas mal de la part de ses parents et de son frère jusqu’à se rebeller. Et celle de Maé ne passait clairement pas. Elle connaissait April, mais différemment de lui. Elle n’était pas la seule à connaître la blonde. Il l’écoutait quand même, peut-être qu’elle avait de bonnes idées pour retrouver son ex qu’il aimait encore. Depuis ce baiser, il ne pensait qu’à elle. Il soupirait quand elle parlait de faire des actes. Il ne faisait que ça bordel. Cela eu le don de l’énerver. « Je ne fais que ça ! Tu te rends compte que j’attends qu’elle revienne. Je ne sais pas ce qu’elle fait. » Et lui … il ne couchait avec personne parce qu’il ne désirait qu’elle. Il se ressayait en ne voyant pas les vigiles se reculer après le regard de la brune. Esras était incapable de faire du mal à quelqu’un même alcoolisé. Il faisait des conneries, il avait perdu l’homme de sa vie mais jamais il n’était violent. Au pire il se ferait mal mais ça s’arrêtera là. Il était un peu misérable ce soir, voulant absolument voir la blonde qui hantait ses pensées. La conversation se détendait alors qu’il parlait du fait qu’Esras avait avoué pour lui et Maé. April avait pardonné. Prenant son air le plus offusqué, il jalousait Maé pour rire. « Enormément attend ! Une minute, t’es chanceuse. » Il pouffait de rire avant de sourire timidement à la brune. « Peut-être ça dépend. » Il prit son verre. « Tu couches avec moi et on repart du bon pied. » Il la regardait sérieusement avant d’exploser de rire comme un enfant contente de sa blague. « Je déconne Maé, tu aurais vu ta tête. » Ce mec était un peu lunatique, mais il savait que si Maé l’appréciait, ça serait plus facile avec April.