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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)

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MessageSujet: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyVen 4 Fév 2022 - 16:53


« COMBIEN DE CHANCES, CROIS-TU, QUE NOUS AVONS DE NOUS RETROUVER ? »
@Léo Emerson & @"Ivy-Céleste Applewhite
J
OUR DE CHANCE ?
Touchant mollement, à l'aide de ta fourchette scintillante d'argent, les quelques nutriments équilibrés, prônant dans l'assiette de porcelaine délicate, raffinée à souhaits, ton esprit embrouiller, s'évertuer plus que de coutume, à vagabonder, rêvasser de choses et d'autres… En réalité, tu demeurais irrémédiablement ailleurs, depuis un moment, au demeurant, que tu ne prêtais guère plus attention de l'arrivée de ton cher époux, qui déboulait, arrivait, l'air distant, bougon, de si bonne heure… Arrivant à hauteur d'un bout de la spacieuse table de bois soufflé, pour s'enquérir de se verser nonchalamment, d'un flacon cristallin, gardant précieusement l'un de ses alcools de prédilections. Ne vous accordant un regard, qui se vouait assombri… Le voyant dont se servir de la sorte, devant la jeune cuisinière, se trouvant dans la cuisine ouverte1, à s'atteler minutieusement, à astiquer, nettoyer la vaisselle, le comptoir de granit forgé, tu te surprisses à froncer les sourcils, dans un semblant d'incompréhension certaine. Te demandant même, pourquoi il buvait ce poison, qui irradiait quotidiennement ses veines, telle la morsure vicieuse d'un serpent, de si bon matin. Devant vous deux, qui plus est… Quelle mouche lui piquait ? « Chéri, qu'est-ce que tu fais ? » Te risquais-tu à lui souffler presque d'un murmure, aussi léger qu'une simple brise, qui parcourrait son échine, au point de le faire frissonner, lui hérissait les sombres poils, tel un chat sauvage, enragé, tandis que ton bel apollon à la carrure magnifiquement imposante, musclée, s'avachit dans le fauteuil fort bien douillet. Ne daignant s'expliquer, sous les orbes intrigués, hasardeux de votre employée, qui se devait de se montrer appliquée, tout en restant à disposition de ton cher Montgomery, afin de pouvoir le satisfaire, se préparer à de nouvelles instructions, qui lui, semblait toujours aussi contrarié, faisait grise mine… Tu t'empressais alors de te lever, pour venir le rejoindre, à mesure que tu sentisses un soupir exaspéré s'échapper de ses lèvres pulpeuses, tandis que tu passais une main, tendrement, dans ses cheveux bruns, ébouriffés. T'agenouillant presque, pour se mettre à sa hauteur, le contempler. Lui insuffler un quelconque réconfort. « Qu'y a-t-il, mon amour ? Qu'est-ce qui ne va pas ? » Continuais-tu dans ta lancée, d'un ton qui se voulait affectueux, suave. Mélodieux, cependant qu'après quelques longues minutes, ta dite, douce et tendre moitié, te contemplait d'un air dédaigneux, accusateur. Outrancier, qui t'arrachait certaines craintes, te mettait sur le bas-côté, alors que le sol s'écroulait sous tes pieds… Qu'avais-tu encore fait ? « J'espérais vraiment que tu te raviserais, que tu reviendrais, pour rester en famille... » Te confessait-il d'une voix étrangement sereine, qui, pourtant, te fisses grincer les dents d'amertumes… Saisissant pertinemment que son comportement ne présageait rien de bon, au fond de ton être, de ta frêle silhouette… Et voilà que le sujet délicat était lancé sur le tapis, que tu te doutais parfaitement, que de ta disparition impromptue, pour retrouver ton cher ami, ton ex petit ami : Noam, allait t'imploser, à ton doux regard envoûtant, ébahis. Comme une bombe dégoupillée… « Je suis navrée, mais… Compte tenu de la situation, je ressentais le besoin de prendre l'air... » Consentais-tu à lui soufflais, néanmoins que ton séduisant anglais empourprait, évitait ton contact, comme si tu venais de le brûler, bien malgré toi… Une réaction non-surprenante, dont tu commençais, bel et bien, à en connaître les usages, les effets, lorsque tu sentais que Montgomery désirait ardemment te blâmer, te faire regretter de bafouer son autorité ; élément déclencheur, dévastateur, qui signifiait, menacer d'imploser, colorer les murs de son amère odeur de rouille - te menacer insidieusement de te ruer de coups, si cela n'avait été que trop provocant pour lui… Et en ce qui concerne ses proches… Le fait de n'avoir répondu présente pour eux, il y a quelques jours seulement, demeurait plus que suffisant, à l'égard de ton bien-aimé, de s'offusquer auprès de ton impudence engendrait envers eux… « Tu ne recommenceras plus jamais cela, Ivy… Ta place est de rester auprès de moi, auprès de nous. » Reconnusse-t-il, te fisse-t-il le sermon, afin de mieux te mettre en garde, néanmoins qu'il soutenait son regard du tien, dans l'espoir incommensurable, que, telle une enfant prise la main dans le sac, tu daignes le baisser, pour approuver ses propos. Ne plus réitérer ces actions… Une évidence moralisatrice, foudroyante… Déferlante fourberie, qui, à ton tour, t'arracher de tes lèvres rosées, un soupir exaspéré. « Alors, quoi ? Je dois à tout prix me taire, le payer, quand toi, tu te permets d'agir seul de ton côté, sans me consulter, me mettre dans la confidence, quand tu as décidé d'imposer tes lois ? De me rabaisser, me cocufier sans crier gare, à longueur de temps ? De m'accuser de tout, à tort, sous prétexte d'avoir commis involontairement cette erreur ? Et que, même avec cela, je dois jouer les femmes idiotes et parfaites, en toutes circonstances… Tout acceptait de toi, ta famille ? » Scandais-tu sur la défensive… D'un timbre, qui se voulait un peu trop criard à ton goût… Remettant à l'ordre du jour, ton étourderie, ton crime commis jadis, qui évoquait le malaise violent, la relation viscérale entre lui, ainsi que sa mère, qui s'était installée durement, durant une bonne partie de son enfance… Une peur effroyable, des liqueurs de souvenirs, dont il ne pouvait étreindre la douleur lancinante, qu'il ressentait depuis, il est vrai… Qui eusse pour effet de lui faire siffler des dents, comme un reptile imposant ; prêt à se jeter sur ton être, si tu ne t'arrêtais point là… Maintenant… Quitte à montrer son véritable visage, devant la malheureuse cordon bleue, se faisant toujours aussi discrète, mystérieuse, dans la cuisine ouverte, spacieuse, mais qui, toutefois, devait être estomaquée devant l'animosité incandescente qui y régnait, se matérialiser, une fois de plus… Sans nul doute plausible qu'elle ne connaissait pareille confession, complexité devant tout ceci… Ne saisissant guère de quoi tout ceci en résultait… Des fautes entravaient, férocement révéler, il y a quelques années, entre votre idylle que vous entreteniez à la perfection en public, mais qui s'étiolait, s'effriter en lambeaux poussiéreux, à travers les moulures délabrés de votre chaud foyer… Un peu plus encore que les semaines, les minutes s'égrener, à travers ce sablier, qui marque le déclin de cette innocente, meurtri apogée, où il ne restait plus guère que spectres ailés, amers regrets, qui rôdaient à la lisière de vos inconscients… Vous froissez, vous blessez à tour de rôle, sans le moindre état d'âme… Ne brandissant point le drapeau d'un blanc immaculé, tant que les coups, les ecchymoses ne t'étaient déversés sur ta douce peau de nacre. Tu le confessais… Tu le remarquais dont se lever brusquement, toujours aussi menaçant… Faisant tombait lourdement au sol, le fin mobilier, sur lequel il avait été soigneusement assisté. Provoquant quelques stupeurs, de vagues sursauts de frayeurs, envers l'employée, qui plaquait une main farineuse devant sa mâchoire, pour étouffer un cri, similaire à une souris ; faisant presque de même, de ton côté… À défaut, seulement, de tomber, comme la chaise de bois soufflée, à terre. Comme un pantin désarticulé, à mesure que tu laissais s'échappait un souffle court, haché, de ta trachée… Que tes billes bleutées, habiter par la terreur passagère, virulente, s'écarquillaient, se changer presque en soucoupes, en le voyant lever le bras, sa main rugueuse, pour te frapper… « Putain, Céleste ! Tu te fous de ma gueule ? » Criait ton époux, presque sur tous les toits. À faire trembler les murs, il est vrai… À ce que les voisins vous entendent, qui sait ? Tu ne pouvais en douter, tellement la violence de sentiments invétérés, demeuraient à son comble… Et tu restais là, au sol, telle une belle idiote balafrée… À contempler, si ta dite, âme-sœur, l'homme que tu tentais encore, malgré tout, d'aimer, de soutenir, allait verser son venin furibond sur ton être, ta frêle silhouette… Devant un témoin, qui plus est… Une chose que tu attendais avec peine et surdité - paralysée comme une statue de pierre reluisante, figer comme un vulgaire piquet, à mesure que l'instant ne venait point… « C'est toi qui as provoqué tout ça ! Tout ce merdier… C'est toi et uniquement toi, qui l'as causé ! » Continuait-il de s'époumoner, quitte à ce qu'ils sortent de sa cage thoracique… Restant aveugler, consumer de sa haine, sa verte jalousie ; se faisant violence pour ne succomber à viles tentations de te blesser, t'agresser, irrémédiablement… Finalement, à la place, tu le visses prendre son verre, les nombreuses chaises, d'un blanc tissu, pour les balancer dans les airs, dans le décor éblouissant de votre demeure… Brisant même certaines, son cristal d'argent, où l'alcool se rependait en gouttes caramélisées, tels des diamants ambrés, sur le fin plancher… « Si tu ne l'avais pas refait rentrer dans ma vie, dans la vie de mon père, tu... » Se risquait-il dont de vociférer, toujours aussi furieux, néanmoins que tu le visses serrer les poings, prêt à te cogner sans le moindre ménagement, alors que ton palpitant battait sensiblement, au point d'imploser ; alors, que finalement, il se retint diablement de s'exécuter... Se marquant d'une pause, qui ne fusse que trop brève, à tout doux regard circoncîmes, désespérer… « Si je voulais que tu sois là, c'est parce que notre foutue belle-sœur à annoncer qu'elle attendait un autre enfant et qu'elle se réjouissait à l'idée que tu sois sa putain de tante ! Toi ! Toi, qui es incapable d'en concevoir un, justement ! T'es qu'une... » A ces paroles durement balancées, qui te gifler davantage, te blesser plus que de raison, tu te sentisses glissé dans ce trou noir et béant, cet abysse infernal, dans lequel, tu ne savais point comment t'en réchapper… Tu ne savais que faire, comment riposter… Ton âme aurait pusse se sentir touchée - touchée à l'idée que tu avais été désignée comme une personne adorable, responsable, pour suffisant choyé, protégé ce futur petit bout… Cet être si tendre, innocent, déjà, qui restait bien au chaud dans le liquide amniotique de sa divine et charmante mère, et pourtant… Le vil comportement de cet imbécile ne t'était que trop pénible à supporter, pour te réjouir de la nouvelle… Le caprice complice du destin, l'injustice omniprésente, tu étais prisonnière de tes paroisses de verres… Briser en mille et un éclat, consumer de son manteau de fumée, qui t'envelopper… « T'es-tu seulement regardé, Montgomery ? Je ne suis pas la seule à blâmer, dans tout ça ! Toi aussi, tu créais des torts ! » Ajoutais-tu, toujours sur la défensive, bien que tu craignisses sa réaction, qui, une fois encore, le fisse grinçait des dents… Mieux valait que tu t'arrêtes ici, si tu ne désirais subir davantage son courroux… Ce serait plus avisé, plus sage, en effet… « Je ne suis pas une pouliche… Je suis une personne, avec un cœur, des sentiments… Je t'aime, mais... » Tu n'eusses le temps nécessaire de continuer dans ta lancée, bien que tu lui avouais ton amour, la stricte vérité dans tout ce désobligeant méfait, que tu te sentisses irrémédiablement giflé - une claque écarlate, vicieuse, violente, qui bien malgré toi, t'assommer, te fisses presque allongée brusquement, sur le bas-côté, cependant que tu te rattrapais, te protéger vainement, à l'aide de tes mains délicates, pour te stabiliser sur le sombre plancher… Ton souffle haché se coupait irrévocablement… Tu ne pusses rien faire de plus… Restant ainsi, sous son effroyable emprise, que, déjà, ce dernier t'agripper par tes cheveux blonds, d'habitude furibonds, qu'il désordonnait, pour te relever fort bien difficilement. Songeant même que ce ne serait que prétexte, pour mieux t'attaquer, te remettre à terre, subitement… Alors que l'essentiel t'échappait de tes doigts de fées… Une idée séduisante, une réaction anticipée, qui se fisse attendre néanmoins… « Ta gueule, Ivy ! Tu n'as pas le droit… Je ne te permets pas de me dire ça ! Surtout pas après ce que j'ai fait pour toi, pour te sortir de ta misérable vie insipide… Sans moi, tu n'es rien, absolument rien ! » Achevait-il finalement, soutenant ton regard attristé, cependant que tes sombres iris éteints, s'embuer de larmes, de gouttes cristallines, qui menaçait de poindre, de perlées le long de tes douces joues pivoines, mourir dans le creux de ton cou délicat, découvert… Les minutes semblaient se figer, irrémédiablement, tandis que le silence n'était troublé que par vos respirations courtes, dévastatrices… Avant même que ton séduisant anglais empourpré, te lâcher subitement, te faisant retomber lourdement. Comme une vulgaire poupée de chiffon… Ainsi, tu le remarquais s'échapper, beaucoup plus serein qu'il ne l'avait montré jusqu'à présent… S'évanouissant dans les brumes de la folie sidérée, à ta vue meurtrie, embrouillée… Occupée par tes larmes de non-joie, de regrets, néanmoins que la jeune femme, qui s'était toujours trouvée en retrait, dans la mesure du possible, dans la spacieuse cuisine, arriver à ta hauteur, pour t'aider à te relever, trouver un semblant de réconfort. Te demandant, dans la volée, si tu allais bien, si tu n'avais rien… Bien que tu n'avais rien contre la demoiselle, toutefois, tu ne pusses t'empêcher de l'ignorer, de t'éclipser, sans mots crier à ton tour, pour mieux te calmer, te changer ces idées qui t'ébranlaient… Qui plus est, une chaude journée de travail, t'attendait…


Malgré la chaleur accablante, étouffante, de cette magnifique journée ensoleillée ; profitant de cette pause durant ton emploi, voilà que tu t'étais risqué de passer la devanture miroitante, alléchante, du renommé « Tea'rese », dont tu ne connaissais que de son nom, sa paisible réputation… Ton cher ami et collègue te l'avait si gentiment conseiller, et désormais que tu avais un moment pour toi, pour décompresser, pourquoi diantre, ne le testerais-tu guère ? Bien que tu demeurasses seule, pour déguster une bonne boisson chaude… Que tu t'étais soigneusement assisté dans un coin de table, à l'abri des regards indiscrets, te sentais à l'aise, te complaisais dans ta pâle sérénité, voilà que tu découvrisses, au loin, une éloquente, envoûtante apparition enchanteresse : un jeune homme à la carrure magnifiquement élancée, musclée, athlétique, qui se trouvait tout aussi seul - sans nul doute plausible, bercer de sa torpeur irréelle, rêvassant, de son côté… Un beau brun aux mèches soigneuses, divinement bouclées… Une barbe vertueusement dense, mais entretenue à la fois… Des traits fins, délicats, dans lesquels, sans pour autant te faire passer pour une pie curieuse, un brin folle à lier… À délibérément l'épier, telle une psychopathe, tu te surprisses à froncer les sourcils, dans un semblant de suspicion… Il te faisait, bel et bien, songer — physiquement, du moins — à cette charmante personne, dont vous aviez échangé quelques doux mots maladroits, amusants, sur l'application « BowenBowTie », il est vrai… Tout du moins, son visage pénétrant te parlait, agréablement, te piquer… Difficile, dans tous les cas, d'oublier un tel minois ! Même si, toutefois, tu n'étais certaine de toi… Le temps de quelques instants au demeurant, tu te questionnais, hésitais à venir… En tout bien, tout honneur, l'aborder. Au risque solennel, de t'y fourvoyer, te rendre en ridicule, tu le certifiais… Dans le cas contraire, tu présenterais tes plus humbles excuses… Voir, tu en profiterais pour lui offrir une douceur aguicheuse, proposée sur l'étal, se trouvant un peu plus loin, pour te faire aisément pardonner, avant même de revenir à ta place douillette ! Néanmoins, tu désirais ardemment en avoir le cœur net… Te levant dont délicatement… Défroissant les plis de ta sombre robe2, de ta démarche gracieusement dansante, voilà que tu arrivais à hauteur du mystérieux, ténébreux et séduisant apollon... « Léo ? » Te bravais-tu de formuler, presque d'un murmure indécis, afin de voir sa réaction… S'il s'agissait bien de lui, à mesure que tu le contemplais, te noyais irrévocablement, dans le fin fond de ses orbes bleutés, translucides… Une mélodieuse, suave connotation, qui vraisemblablement, le fisse bien réagir, et dont l'attention se porter sur ton être, ta frêle silhouette. « Bonjour. » Soufflais-tu d'une voix cristalline. Lui adressant, dans la volée, un mignon petit rictus. Avant même de te marquer d'une légère pause… Et si tu l'importunais ? Et s'il t'envoyait sur les roses, sous prétexte qu'il ne te reconnaissait ? T'aurais l'air bien fine, certes… Toutefois, à ta plus grande stupéfaction… Sans t'imposer plus que la nécessité, tu préférais refaire les présentations. En bonne et due forme, ceci dit… « J'ignore si tu te souviens véritablement, mais… Nous avons eu le plaisir de légèrement échanger, sur l'application de BowenBowTie, et… Je ne voudrais surtout pas m'imposer, encore moins te déranger, naturellement... » Tu étais stupide, trop lente… Tu parlais trop, aussi… T'allais tout sottement bafouer que tu demeurais que trop heureuse de le retrouver ici. Mais, de cette confession, cela serait que trop familière, singulière… Tu craignais de le braquer, l'effrayer, telle une chouette prise dans les phares d'une cage d'aciers… De te faire passer pour une idiote obsessionnelle, tu l'admettais… Chose pour laquelle tu ne le désirais… Tu passais délicatement une main dans ta chevelure dorée, furibonde, retombant magnifiquement en cascade, le long de tes épaules délicates, dans un semblant d'embarras… « Je ne voudrais pas me montrer trop intrusive, mais je voulais savoir comment tu allais, avant toute chose ? » Bredouillais-tu, finalement. Ne détachant tes iris des siens. Guettant la moindre réaction de sa part, afin de réaliser si, dans le doute, il y avait signe avant-coureur, pour te faire saisir que c'était le bon moment ou non, pour lui adresser la parole… Ceci étant sorti… Autant rester courtoise… Non ?




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    /i\ note personnelle /i\ : Clique sur les mots « cuisine ouverte » et « sombre robe » et regarde ce qui se passe ! :adibou: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) 2826614466
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyJeu 24 Fév 2022 - 15:10

L’avantage dans le métier de Léo c’était qu’il pouvait travailler n’importe où. Evidemment lorsqu’il était en shooting ou bien en voyage ce n’était pas aussi évident, mais quand il restait à Bowen, il avait principalement de l’administratif ou de la retouche photo. Et pour ça, il lui suffisait de son ordinateur et d’une connexion internet. Il passait beaucoup de temps chez lui dans ces cas-là, c’était le plus simple, surtout lorsqu’il traitait des images et qu’il avait besoin d’un double écran ou de la puissance de son iMac, mais il ressentait assez rapidement cette impression d’étouffer, sa maison était peut-être grande, mais il y passait de longues heures, seul, alors dans ces cas là il sortait, il s’aérait et rendait visite aux commerçants de la ville. Il appréciait beaucoup l’ambiance des salons de thé en journée, il y régnait un calme et une douceur agréables, propices à sa concentration, il y avait bien un va-et-vient de clients, mais tout semblait feutré, les gens parlaient discrètement et on pouvait même être surpris du nombre de clients solitaires, comme lui, qui passait un moment attablé devant une boisson et une douceur, à travailler ou à bouquiner, profitant de ce moment pour eux. Beaucoup pensaient que Léo aimait le monde, parce qu’il était facilement abordable, plutôt amical, il pouvait même se montrer très volubile, mais il ressentait souvent ce besoin de se recentrer sur lui-même, ces instants en solitaire qui lui étaient salutaires. Cet après-midi était donc l’une de celles-là, il avait pris ses quartiers au Tea’rese pour quelques petites heures. Il appréciait tout autant Imogen, seulement qui disait Imogen disait aussi Charlize et cette dernière n’était pas forcément la meilleure amie du photographe, alors lorsqu’il avait vu qu’elle était en boutique, il avait changé de cap, autant ne pas trop faire de vague, il n’était pas d’humeur ce jour-là. Cela faisait donc une petite heure qu’il travaillait, principalement sur le traitement de ses mails, sa tasse de latte était vide et il restait quelques morceaux de son cookie à sa droite. Il releva la tête en entendant qu’on l’apostrophait, cette voix ne lui disait rien, ce visage non plus, de prime abord. Une jolie blonde souriante lui faisait face, il la fixa quelques secondes, interdit, scrutant ses traits, son allure, petit à petit ça lui revenait, il la connaissait, c’était bien possible, pour elle, en tout cas, il n’était pas un inconnu. Alors, non sans un léger malaise, il fouillait dans les tréfonds de sa mémoire pour se souvenir, ce n’était pas une ex, il s’en rappellerait, des jambes comme celles-là, ça ne pouvait pas s’oublier. Peut-être un mannequin qu’il aurait photographié par le passé ? Il en doutait. Bonjour ! Il essayait d’avoir le plus d’assurance possible, sa voix était chantante, avenante, il était évidemment flatté de se faire aborder de la sorte, mais il se sentait de plus en plus con face à ce sourire. Elle comprit donc qu’il fallait remettre les choses dans leur contexte, intérieurement il l’en remercia si fort ! Et là tout revint, ces quelques échanges, cette photo de profil sur laquelle il avait louché sur cette stupide application un soir de détresse -et d’alcool un peu trop présent- De longs mois s’étaient écoulés depuis cette soirée, il avait même désactivé l’appli depuis, de toute façon il ne s’y était inscrit que pour de mauvaises raisons et il n’avait jamais vraiment eu l’intention de s’en servir. Céleste ! Ivy ? Ivy ! Oui, je m’en rappelle ! Désolé… Penaud, il admettait du bout des lèvres qu’il avait oublié. Non, non, tu ne t’imposes pas. Il trouvait même le timing assez particulier, plutôt bien choisi, selon comment on voyait les choses. Aujourd’hui il avait ressenti le besoin de sortir de chez lui parce qu’il y étouffait littéralement depuis des jours, il étouffait dans cette ville, il avait besoin d’ailleurs, d’autre chose. Sa vie privée se cassait la figure sous ses yeux et il se sentait terriblement impuissant. Et voilà que cette inconnue venait une nouvelle vois, comme une vague de fraîcheur, lui changer les idées. Le soir où il avait échangé avec elle, sur le BowTie, il venait de réalisé qu’Alba était inscrite sur cette application et qu’elle y était visiblement active, ce qui avait attisé sa jalousie, au moment où il pensait que quelque chose pouvait être possible entre eux. Et aujourd’hui, après plus de huit mois de relation avec Jensen, il avait l’impression de la perdre un peu plus au fil des jours, sans savoir comment arrêter la machine. La blonde lui posa cette question qui l’intrigua, est-ce que ça se voyait qu’il n’allait pas bien ? Avait-elle un sixième sens ? Il esquissa un sourire. Tu es seule ? Tu as quelques minutes ? Il ferma son Macbook, s’accordant volontiers une petite pause et l’invita à s’asseoir face à lui. Je t’offre quelque chose à boire ? Après tout, il avait bien accroché avec elle, même si leurs échanges avaient été brefs, alors c’était l’occasion de discuter davantage. Et c’était autre chose que de le faire par écrans interposés.

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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MessageSujet: Re: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyVen 11 Mar 2022 - 1:03


Introverti… La plupart des petites gens, bien fréquemment, songent à tort, que même si l'on ne connaît guère véritablement, son entourage, son petit groupe restreint d'inconnus, mais tout aussi collectif à la fois… Qu'on se sent plus ou moins proches… Ou, trouvons difficilement quelques points d'infinités, de centres de loisirs envers ces derniers… Qu'on ne les aborde point naturellement, on les met systématiquement, irrémédiablement, dans la case des timides, des introvertis… Si ce n'est que certains pourraient même les qualifier, les étiqueter, tels des parasites… Des méfiants, défiants la sombre société… Voir des sauvages, il est vrai… Hors, de cela, il n'en est rien, bien souvent. Dans le fond… C'est tout simplement, que ce vaste monde demeure brutal, incompris, incongru… Qu'on se juge constamment, sans avoir une once de compassion invétérée, une bienveillance de clarté… On nous le dit, nous fait la morale, dès notre plus tendre enfance, par ailleurs - le monde est cruel, le monde est méchant… Elle déverse sa haine furibonde. Sans état d'âme, ni pitié… Coulant dans nos veines, comme la vile morsure d'un serpent… Même dans quelques longs-métrages de « Disney », on nous la dédie. Pour sûr… Avec des mots simples, colorés, mais dont les sens sont cachés… Il ne faut compter que sur nous-mêmes… De cela, on nous le repasse, trépasse comme la rengaine d'un disque rayé, usé par les âges du temps. Manger ou être mangé… Être à terre ou continuer d'avancer… C'est comme ça et point autrement ! À défaut de ne trouver la perle rare, notre perfection… La personne, sur laquelle nous pouvons poser délicatement, notre doux visage pénétrant, sur son épaule carrée. Harmonieusement dessinée… Cet ange tombé du ciel, pour nous arracher à nos tristes tourments… Il en existe, pourtant, des êtres bienveillants ; sans nulles rancœurs… Démuni de leurs sombres démons… Celles, avec des intentions fortes louables, innocentes et pures… Mais, rares le sont, évidemment... Il suffit, simplement, de les trouver, les chérir, plus que la nécessité. Même si parfois, les obstacles, les embûches… Certaines personnes mettent, inlassablement, notre bonté et patience à rudes épreuves... Feraient tout, pour s'y braver… Nous mettre à terre… Jusqu'à ce qu'on ne devienne plus que futile amas de poussière, dont l'essentiel s'échapperait de leurs doigts calleux ; de leurs doigts, aux apparences inéluctables, de fées… De cela, tu le consens irrévocablement… Même un couple aimant, soudé comme jamais, se testent… Ne supporte guère toujours leurs raisons et sentiments mutuels… Même si, malgré tout, on fait tout pour prendre sur soi, intérioriser… Que même si, on se risque de les déplorer, on se respecte… Parce que c'est bien connu, d'autres n'aiment les altercations… Envenimant davantage, la délicate situation… Quitte à se briser, en mille-et-un éclats... Il y aura toujours un qui relèvera l'autre. Plus d'une fois… Peut-être même plus, que notre propre être, de toute une vie - l'existence dévouée de notre partenaire, notre douce et tendre moitié… Peut-être, aussi, parce que cette vague effervescente de mélancolie, ces vérités… Ce sont bien tout ce que l'on a à offrir réellement, qu'on maîtrise véritablement… C'est un bonheur engendré, éphémère. Comme le doux vol mélodieux d'un papillon, cherchant vainement à se poser… On croit pouvoir trouver son âme-sœur, trouver la bonne personne… Celle qui saura nous comprendre aisément… Qui saura panser nos plaies béantes… Nous faire sortir de ce trou noir et béant, et rester à nos doux côtés. Quoi qu'il fusse… À s'aimer mutuellement, s'accepter, tels que nous sommes… Mettre nos peurs entre parenthèses… Sans que l'autre se serve de nos erreurs commises jadis, nos faiblesses, pour nous rabaisser… Mais c'est comme cela, avec le bonheur… On croit, encore et toujours, que tout est acquis… Que les animosités, les bourdes, ne seraient-ce qu'involontaires, sont réparés, réglés… Qu'on peut avancer ensemble, main dans la main… Faire la théorie des dominos, mais à l'envers : au lieu de se faire tomber, on tente, au contraire, de se relever… Mais comme tu le songeais, on n'est guère protégé de la noirceur, des intentions des autres… Tant qu'on ne s'apprivoise véritablement, qu'on ne s'explique, de façon intelligente, diplomatique… Qu'on ne révèle ses craintes, ses sentiments, on est toujours pris pour des couards, des idiots balafrés… Des mal-aimés, des incompris… On nous accroche l'étiquette de la médiocrité, des introvertis… Parce que, d'un autre côté, les années d'humiliations et de petites vies nous ont appris à se préserver, si l'on ne désire plus guère se laisser submerger… Sombrant dans l'abysse infernal… La catégorie des personnes faibles, brisées… Cela resta ainsi, qu'on le veuille ou non… Tout ce que l'on peut faire, c'est de s'accepter, de s'aimer tels que nous sommes… Ou encore, de se changer, de se surpasser… Même si l'on ne peut toujours compter sur les autres… Faire un pas, sans eux… Que parfois, ils nous déçoivent, il est vrai… Il faut savoir faire des compromis, des choix, si l'on ne désire se laisser berner, souffrir en silence. Tu le consentais… Dans tous les cas… Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu l'avais bien apprisses à tes dépens… Si ce n'est, que tout naïvement, tu te vouais encore au stade, de vouloir conserver ton précieux pilier… Désirait ardemment, garder, ton dit, bien-aimé… De le soutenir, rester à ses côtés… Car, tel était ton devoir, la promesse dorée, que tu lui avais soufflée, insufflée, avec délice et passion… De rester, avant toute chose, l'héroïne discrète, de ta chère mère… De protéger, sans ambages, tes proches ; envers et contre tous. Contre vents et marées… De cela, tu te le devais… Au risque solennel, que ton époux te le fasse amèrement regretter… Bafouant, bien malgré toi, son autorité, qui n'était que raison suffisante, désastreuse, pour te conjurer de toute impudence… Déversant sa rancune, sa verte possession… Déferlant sa foudroyante, noire colère sur ta douce peau de nacre, dont la raison lui avait tourné le dos, il y a de cela maintes années… Te fuyant, sans contritions… Pauvres âmes en infortunées, en perditions…


Et voilà, que passer la devanture miroitante, alléchante, de l'enseigne, de ce paisible salon de thé… Que tu t'étais sagement assistée dans un coin de la pièce ; à l'abri de quelques regards indiscrets… Te complaisant dans ce charmant cadre idyllique. Un tant soit peu, bucolique… Demeurant dans ta bulle paisible, aux douces couleurs chatoyantes, à déguster une boisson chaude, malgré la folle température qui y régnait dehors… Donnant des airs d'un songe éveillé, de l'été captivant, enivrant à souhaits… À simplement savourer, profiter de ton pâle moment de répit, de ta pause, fort bien méritée, ton attention se portait soudainement, vers la silhouette, la carrure éloquente, déconcertante d'un bel apollon, qui se voulait tout aussi seul, en retrait - se voulant concentrer, affairer… Une évidence frappante, qui, de ton côté, t'intriguer… Le temps de quelques longs instants, au demeurant, ce dernier te parlait… Physiquement, du moins, il piquait ta curiosité… Te faisant songer à quelqu'un que tu ne connaissais guère, plus que de raison… Avec qui, tu avais prisses un plaisir certain de te lier, commencer une belle amitié. Mais, tu le confessais naturellement… Tu en mettrais, même, ta main délicate à couper, pour sûr qu'avec lui, tu avais eusses l'occasion d'échanger... Il te semblait pratiquement, que cela n'avait point durer bien longtemps ! Malgré tout, le courant était bel et bien passé. Agréablement… En tout bien, tout honneur, il t'avait charmé… N'étant guère une personne parfaite… Avec une mémoire infaillible, surdimensionnée, tu comprisses bien rapidement, pourtant, qu'il t'avait abordé sur l'application du « BowTie ». Si ce n'est que le beau brun, avait un prénom court, qui, toutefois, à tes orbes bleutés, lui allait à ravir, t'avais envoûtée. C'est, davantage, les quelques paroles sensées, qu'il avait employé, qui avait attisé ta curiosité, t'avais gentiment frapper… En dehors de son charme fou, pour sûr… Oui, même si cela n'avait été que trop bref, à ton goût - t'avais laissé un goût d'inachevé, tu avais particulièrement apprécié votre hilarante conversation. Une bouffée d'oxygène, affriolante, qui t'avait enveloppé de son agréable manteau de fumée. Avait capturé, le temps de quelques minutes seulement, ton esprit embrouillé, flétri de ton insomnie… Cela te revenait, à présent : Léo… Il t'avait agréablement stupéfait, avait illuminé ta nuit, il est vrai… Jusqu'à ce que, promptement, tel un doux mirage, il avait disparu dans les méandres de l'oubli, à ta vue désenchantée… Sans nul doute, que le séduisant, charmant apollon, avaient eusses ses propres raisons… Tu ne lui en tenais point rigueur, au demeurant… Tu consentais qu'il eusse bien d'autres chats à fouetter, que de tenir gentiment compagnie, à une femme mariée, barbante, telle que tu es… Cela en reste, on ne peut plus légitime, de surcroît… À dire vrai… Qui ne désirerait s'y braver, tout tenter pour attirer son attention - rester dans le creux de ses bras ? C'est dont, sans une arrière-pensée qui prônait, que tu te surprisses à te lever ; et, de ta démarche gracieusement dansante, de venir à sa hauteur. De l'aborder, en tout bien tout honneur… De retrouver ce temps perdu, pour le saluer, en toute courtoisie… De le questionner… De refaire, en toute bonne chose qui se respecte, les présentations… Sait-on jamais… En espérant de toute ton âme, ne point trop troublé sa sérénité, lui faire prendre risque de t'envoyer sur les roses, comme qui dirait… Néanmoins, que tu le visses relever la tête, te contempler… Non, sans montrer, qu'en réalité, l'attentionné et charismatique Bowenien, demeurait quelque peu embarrassé… Tentant vainement de se rappeler, de ton identité... « Bonjour ! » Te retournait-il, d'une voix assurée, suave, à mesure que ses doux traits délicats se tiraient d'un semblant blafard, réfléchi, qui aurait presque pusses t'amuser… Lui donnant, dans le fond, des airs d'une chouette apeurée. Prise dans les phares d'une sombre cage d'aciers, tandis que, pour lui tendre une perche, tenter de lui insuffler un quelconque réconfort… De te montrer bienveillante sous tous rapports ; tenter de l'aider, l'aiguiller, tu te risquais à lui faire une petite piqûre de rappel, de votre envoûtante, mais brève rencontre virtuelle. Lui adressant, dans la volée, un mignon petit rictus. Te sentant irrémédiablement amusée, bien que touchée, à l'idée que le beau brun, tentait d'y mettre du sien, de se souvenir, ne serait-ce que de ton nom... « Céleste ! Ivy ? Ivy ! Oui, je m'en rappelle ! Désolé… » Consentait-il à te souffler, presque d'un murmure. Aussi léger qu'une simple brise. Endossant pratiquement, le rôle d'un enfant renfermé, au dos voûté… Pris sur le fait… Dans les mailles d'un filet… Non, sans que tu ne t'amuses royalement à ses dépens, néanmoins, tu ne pusses t'empêcher d'échapper de tes lèvres rosées, un éclat de rire cristallin. Te sentant même touchée, attendrie par sa réaction. Si ce n'est que, si vous étiez suffisamment proches, demeuriez déjà bons amis, tu te serais machinalement, mais tendrement approcher de ce dernier. Effleurant sa douce peau de nacre, son épaule carrée, pour le rassurer… À dire vrai, si certaines petites gens se seraient probablement, sentissent indisposées, contrariées, du fait de se faire royalement oubliée de la sorte, de ton côté, en revanche, il n'en fusse rien... Tu le confessais, même, ce doux Léo te renvoyait la pâle image, d'un frêle, petit oison, qui aurait été arraché violemment de sa mère, son petit nid bien douillet… Un pauvre et délicat animal vertébré, que, sans une once de cruauté, il fallait chérir, protéger, envers et contre tous. Contre vents et marées... « Mais, il n'y a pas le moindre mal, crois-moi ! Bien au contraire, même, je trouve que tu t'en sors très bien ! » Tentais-tu de le rassurer, toujours aussi amusée. Lui gratifiant même d'un petit clin d'œil. Approuvant de par sa suggestion rhétorique, qu'il s'agissait bien de toi… Pour lui insuffler, tout autant, qu'il n'y avait la moindre animosité, la moindre rancœur qui y prônait, au fond de ton être, de ta frêle silhouette… Il fallait l'avouer, tu n'avais guère connusses d'inconnus - venant de la gante masculine, plus particulièrement, qui aurait réussi à se souvenir de ton nom… Surtout dans un moment si éphémère, comme le doux vol mélodieux d'un papillon… Et encore moins, sans avoir eusse l'occasion de vous retrouver, par la suite, en tête-à-tête. En chair et en os… Si d'aventure, tu aurais été de celles qui lui auraient fait passer des tests, sans lui avouer la vérité… Afin de déterminer, si le séduisant et avenant Bowenien en valait la peine, pour une présentation officielle, dans tous les cas, il le passait haut la main ! Mais à propos de tests, tu en profitais pour lui demander, en toute courtoisie et chaleur, si tu ne t'imposais, ne le dérangeait guère… Plus que la nécessité. Car, en toute objectivité, cela n'en était tes intentions, de le perturber, l'agacer… T'imposant, tel un maître conquérant… Tout au contraire, pour lui faire plaisir, trouver grâce à ses billes translucides ; d'un chatoyant bleu océan, dans lesquels, tu ne pouvais plus guère t'en décrocher, tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir. Pour lui. Pour lui paraître agréable. « Non, non, tu ne t'imposes pas. » Ajoutait-il, d'une voix douce, éloquente. Presque mélodieuse. Te rassurant, dans la volée. Cependant, que tu sentais tes frêles épaules, ton souffle haché, s'affaissait, retomber délicatement ; reprenant un souffle serein… Calmant quelque peu, les ardeurs lancinantes de ton palpitant, qui jouait à l'ascenseur émotionnel, dans ta cage thoracique, sur l'instant… Demeurant apaiser, même, que cela ne soit le cas… Bien que, dans le fond, tu lui aurais présenté tes plus humbles excuses, lui aurait proposé de lui offrir quelque douceur, se trouvant dans le salon, en retrait, afin de mieux te faire pardonner. Et ainsi, de t'éclipser... Retournant à ta place douillette, vacante, il est vrai... « Ah, tu m'envoies rassurée, dans ce cas ! Bien que, j'aurais parfaitement compris… Cela se serait voulu légitime, si je n'arrivais, au bon moment, tu sais ? Je… Je ne voudrais surtout pas t'importuner… De quelques manières, que cela soit, d'ailleurs… Alors, vraiment, n'hésite pas à me le faire savoir, si d'aventure, j'abuse de ta bonté, et surtout, de ton temps... » Lui retournais-tu, d'un ton doux, avenant. Sans que nuls pièges et rancœurs n'en soient perçussent, pour autant. Si pour certaines petites gens, cela s'avérait devenir un véritable passe-temps, de jouer les trouble-fêtes… De s'amuser aux dépens des autres… De les tester, pour ta part, en tout cas, ce n'était cela… Bien au contraire, si tu venais jusqu'à lui, ce n'était seulement, pour épancher ta curiosité, mettre un nom mélodieux, sur son doux visage envoûtant, pénétrant, mais parce que tes intentions se montraient tout aussi, louables et nobles… Sincères et chastes, qui plus est… Parce que, malgré tout, tu confessais sans ambages, que tu pouvais te lier de quelque amitié forte, avec ce bel apollon à la carrure magnifiquement élancée, athlétique, musclée. Du moins… Si ce dernier le désirait, évidemment ! Mais, rien que pour lui faire plaisir… Demeurait, en toute innocence invétérée, aux petits soins pour lui, tu serais belle et bien prête à tout entreprendre, réaliser. Si ce n'est, que tu étais prête à te faire mettre dans n'importe quelle case, si ce cher Léo le désirait ! Et, comme pour montrer de ta bonne foi… Mais aussi, parce que ces quelques paroles sur l'application, t'avaient davantage interpellée… Celles où le beau brun, avait soigneusement rédigé, qu'il avait échoué dessus, un peu par mégarde… Cela avait été un double-sens, qui t'avait peut-être fait songer, que, cette nuit-là, il n'avait vécu un moment évident... Qu'il ressentait le besoin inéluctable de décompresser, de se changer les idées… Tu ne savais point s'il avait eusse été confrontés à quelques ennuis, certes… Tu ne voulais, non plus, qu'il soit mis au pied du mur… Piéger, comme une vile souris. Non… Mais, si tu pouvais lui venir en aide, l'aiguiller… Lui donnait de nombreux sages conseils, comme tout bons amis qui se vouaient… Si tu pouvais, un tant soit peu, le remettre sur le droit chemin, contribuer à son bonheur, tu le ferais… Tu t'exécuterais, sans la moindre hésitation - le bonheur des autres, si tu pouvais le leur offrir, d'une manière ou d'une autre, alors… Pourquoi diantre, hésiterais-tu ? C'était tout là, l'un des attraits de ta personnalité… T'avais toujours une certaine attirance pour les démunis, les âmes brisées… Peut-être, parce que, de ton côté, tu ne pouvais connaître cela… Le goûtait, dans les bras de ton dit, tendre et romantique époux... Cela donnait un certain sens à ton existence salvatrice, Ô combien destructrice… Cela te permettait, également, de ne point perdre tout semblant de raison, qui, sans nulle cesse, t'échappe de tes petits doigts de fées… Danse furibonde, endiablée… Totalement désenchantée… Fieffée filouterie, vile créature, qu'il demeurait… À vouloir inlassablement torturer ton esprit ébranlé, te faire chanter… À cracher son venin sur ta douce peau de nacre… Sous ton regard blafard, impuissant, effrayé... « Tu es seule ? Tu as quelques minutes ? » Te questionnait dont, le séduisant et attentionné Bowenien, d'une voix cristalline, suave, à son tour. Se fendant, bien malgré lui, d'un mignon petit rictus, qui, tu ne saurais pour quelle raison apparente, réussit, pratiquement, à t'arracher quelques doux frissons, qui parcouraient ton échine... Te sentant agréablement décontenancée, troublée, il est vrai… Le voyant ainsi, refermait délicatement son ordinateur portable. T'invitant cordialement à t'assister, juste en face de lui. « Et bien, en toute franchise… Non ! Maintenant, que je suis en compagnie d'un charmant ami, tel que toi... » Lui soulignais-tu, en tout bien tout honneur… Lui retournant, te fendant d'un sourire idiot, avant même de passer une main dans tes cheveux furibonds, blonds comme les blés, sur le bas-côté, d'une de tes épaules dessinée. Comme pour t'assurer que cela ne te perturberait, si tu t'attablais, d'emblée. Remerciant chaleureusement, dans la volée, le charismatique, bienveillant Australien ; avant même de te marquer d'une légère pause… Au moins, le temps de quelques instants, au demeurant… Posant, ainsi, ta pochette, sur la mini-banquette cuivrée. « Ma foi, pour toi, j'ai tout le temps qu'il faut ! » Révélais-tu d'un ton, que tu crusses, sur le coup, rhétorique, mélodieux, avant de te marquer, une fois de plus, d'une longue pause… T'enfonçant, bien plus lourdement que tu ne le songeais, dans l'épais fauteuil… Fronçant les sourcils, tandis que tu te sentisses rougir, comme une pivoine, embarrassée… T'apercevant que ces quelques douces paroles balançaient, pouvaient quelque peu, se montraient maladroites, déplacées… Empli de sens cachés, qui pouvait porter ce dernier à confusion, sur l'instant… Au demeurant... « Je suis sincèrement navrée, pour ce que je viens de te dire… Ne pense pas, que je viens avec une arrière-pensée ou que cela sonne, comme une technique de drague, à ton égard... À dire vrai… Si tu le désires naturellement, je veux simplement qu'on apprenne à se connaître davantage, à devenir amis ? » Tentais-tu de te rattraper, de lui insuffler un quelconque semblant de confort… En toute modestie et innocence qui se vouaient… Le questionnant, tâtonnant gentiment le terrain… Avoir la possibilité d'accorder vos violons… Savoir si c'est ce qu'il recherchait, tout autant ; à mesure que tu laissais s'échapper un petit éclat de rire nerveux, dans le fond… Ne sachant comment te comporter, comment riposter, sur l'instant… On dirait que ces propos, cette attirance maladroite et certaine, que tu avais eusses en cette chaude soirée d'été, continuer à déteindre sur toi ! Il fallait te l'avouer, également... Rares étaient des hommes, qui te faisaient un tel effet, pour sûr ! Toutefois, tes intentions étaient pures, chastes… Et… Éloquent, séduisant, charmant qu'il était, probablement que cela ne devait être réciproque, pour ce tendre Léo ! Qui plus est, tu ne t'abaisserais jamais, Ô grand jamais, à t'amuser avec lui, de la sorte… De te griller, sans ménagement… De prendre risque de le draguer, l'aborder de la sorte. Du moins, sans avoir de signes révélateurs - d'avoir un dit, signal de sa part, pour le faire… Sans nul doute plausible que le beau brun devait être casé, épanoui... Heureux en ménage. Comme jamais. Du plus profond de ton âme, dans tous les cas, tu le lui souhaitais ! « Je t'offre quelque chose à boire ? » Te questionnait ce dernier, en tout bien tout honneur. D'une voix toujours aussi suave, cristalline, qui bien malgré toi, t'envoûtait délicieusement, te charmer. Bien plus que la nécessité… Tandis que tu posais, croiser tes frêles bras, les posant sur la table de bois soufflée… Que tes orbes bleutés, dardaient, entre le coin, où tu t'étais délicatement installée, un peu plus tôt, ainsi que la tiède théière, que tu avais bien finisses par écouler... Affichant dont une légère moue, songeuse. Te sentant quelque peu touchée, flatté, de ses éloquentes, tendres attentions… Tu n'allais point te jouer les difficiles, certes, mais tu y consentais… Premièrement, cela ne serait que sous certaines conditions : celles de l'inviter, payer la note, pour la prochaine, où vous aurez grand plaisir de vous croiser, à nouveau, et… Deuxièmement… Avec tous ces onctueux breuvages, tu passerais volontiers par le petit coin, vers la fin ! « Ce serait avec grand plaisir, merci ! Si… Cela ne te dérange pas, naturellement ? Toutefois, la prochaine fois, c'est moi qui t'invite ! » Préférasses-tu lui souligner, courtoise. Avec le plus doux des plaisirs sincères, qui soient. Lui adressant, une fois encore, un petit clin d'œil complice. Bien que, tu ne savais guère pour quelle raison apparente, tu tenais ton alliance dorée en tenaille, te sentant embarrassée… Comme si, tu jouais avec le feu, abuser de sa gentillesse, de surcroit… Chose que, toutefois, tu ne désirais, naturellement… Tu serais même prête à l'inviter, à la place, si ce que le bel apollon voulait ! « Mais, toi… Tu désires reprendre une boisson ? Ou même, reprendre un petit quelque chose à manger, peut-être ? » Lui retournais-tu, soufflais-tu, presque d'un murmure, aussi léger qu'une simple brise… Ne voulant point, non plus, qu'il se force à régler ta note, s'il ne se faisait plaisir, tout autant, de son côté ! Tu n'allais tout de même, l'embarrassé, l'importuné pour ce genre de méfait… Pour si peu… Si ? Tu l'avais révélé, dans le fond, ta mère t'avait bel et bien éduquer. Avec douceur et amabilité. Respectant les lois, les valeurs… Désirant ardemment, t'intéresser sincèrement à ton entourage, tes proches. À autrui… Contribuer à leurs plaisirs et bonheurs respectifs. Les aidaient, si c'est ce qu'ils recherchaient… De les protéger, du mieux que tu le pusses… Envers et contre tous, contre vents et marées. Et, pour sûr, que déjà, ce brave et séduisant Léo en faisait partie, désormais… Le reste n'est qu'abstrait, indigne de tout intérêt…
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyLun 28 Mar 2022 - 15:45

Cela se voyait peu, voir même plus, parce qu’il avait beaucoup travaillé sur lui, mais Léo avait longtemps été un garçon timide, renfermé. Il avait passé son enfance dans l’ombre de son père, cet homme charismatique qui prenait toute la lumière. Peter avait longtemps souhaité qu’il suive ses traces, comme pour ne pas qu’il le double, pour pouvoir s’attribuer, toujours la gloire d’être un père exemplaire, un homme à suivre, un modèle. Sauf que pour le jeune Léo de l’époque il était tout sauf ça, son influence l’effrayait, l’écrasait, il détestait sa façon de faire tourner son monde autour de lui et d’écraser les autres. Pour le garçon, chacun avait sa place à soi, chacun devait trouver sa voie. Et si son paternel le voyait, comme lui, dans la finance, Léo s’imaginait artiste, tourné vers les autres, ouvert. Il lui avait fallu beaucoup de courage, d’efforts de de ténacité pour sortir de l’ombre, mais il avait fini par y arriver. Le jeune garçon taiseux et pas sûr de lui s’était mué en un homme sociable, fier de qui il était devenu et de l’aisance qu’il avait à présent à appréhender le monde. Néanmoins quelques fois, quand le doute s’emparait de lui, pour quelque raison que ce soit, on pouvait apercevoir les restes de cette éducation bridée, la confusion qui le rendait vulnérable, l’espace d’un instant, cette réserve naturelle qui revenait au galop. Et c’était exactement comme ça qu’il se trouvait face à cette inconnue venue le tirer de sa rêverie, cette femme qui lui disait quelque chose sans qu’il arrive à se souvenir directement. Emerson tentait de se raccrocher à toutes les branches qu’il pouvait, il cherchait dans les tréfonds de sa mémoire pour se rappeler d’elle. Cette situation était inhabituelle, généralement il était du genre à se souvenir des autres, surtout des femmes, il avait une bonne mémoire. Et il était tout simplement rare qu’il se trouve en position de faiblesse. Mais il fallait en convenir, depuis quelques semaines, les choses n’allaient que rarement dans son sens, que ce soit la fin désastreuse de son histoire avec Alba, il n’avait pas l’habitude qu’on le quitte, surtout pas de cette façon. Et toutes les conséquences qui en avaient découlé, l’éloignement logique avec son fils, puisqu’ils avaient repris le rythme de garde des débuts et le fait de se sentir totalement déboussolé, démuni, comme s’il errait sans but depuis des jours. Il ne s’attendait pas à être dérangé ce jour-là. Et encore moins par cette femme-là, qu’il avait, il fallait bien l’avouer, totalement oublié. Du moins elle avait été relayée au souvenir plus ou moins agréable d’un dérapage incontrôlé un soir de doute. Une fois la mémoire retrouvée, il l’invitait volontiers à s’installer à sa table pour partager un instant ensemble, puisqu’elle avait fait le déplacement jusqu’à lui. Il souriait en l’écoutant, elle s’exprimait de sa voix chantante et séductrice, un brin candide, presque maladroite. S’il avait été au mieux de sa forme, en soirée, à une autre époque, il aurait pris ses réponses pour une invitation à l’indécence, mais aujourd’hui ça l’amusait simplement, il n’était pas d’humeur à se laisser draguer. Il sourit, avant de rire, en découvrant son air embêté alors qu’Ivy se rendait compte que ses mots avaient dépassé sa parole. Je ne pense rien, ne t’en fais pas ! Evidemment c’était charmant de la voir rougir de la sorte. Et comme pour l’aider à se détendre il l’invita à boire quelque chose. La blonde accepta, semblant un peu moins tendue, c’était tout de même un comble qu’elle soit si gênée alors que c’était elle qui l’avait abordé. Il débarrassa alors la table de son ordinateur qu’il rangea dans sa housse et décala un peu la tasse, comme pour faire comprendre au personnel du salon de thé qu’ils pouvaient venir l’en délester et, par la même occasion, prendre leur nouvelle commande. Vendu pour la prochaine fois ! Clama-t-il, enchanté de se dire que ce ne serait peut-être donc sûrement pas la dernière fois qu’il la verrait. Il se dégageait quelque chose de solaire de cette femme, une envie de creuser davantage. Léo remarqua vite qu’elle jouait distraitement avec son doigt, ou plus précisément avec l’alliance, surplombée d’un gros caillou tape à l’œil qu’on ne pouvait pas manquer. Il en fut surpris, même s’il ne montrait rien, surpris qu’elle soit mariée et tout aussi libre à la fois. Pourtant il ne s’en formalisait pas, de toute façon, comme nous l’avions constaté, il n’était pas dans une démarche de séduction… et quand bien même, une alliance ne l’avait jamais vraiment arrêté ! Oui, tiens, d’ailleurs, une serveuse arrive. Il apostropha la jeune fille, proposa à Ivy de lui indiquer ce qui lui ferait plaisir et lui commanda ensuite un grand café avec un assortiment de biscuits à partager. Une fois la serveuse repartie jouait du bout du doigt avec les miettes de feu son cookie et reporta son attention sur Ivy. Tu viens souvent ici ? Je ne t’y avais jamais croisé. Ils allaient faire connaissance et il était plutôt content de reprendre là où il l’avait abandonné l’autre nuit.

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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MessageSujet: Re: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyJeu 12 Mai 2022 - 0:38


Trouver sa voie… C'est une chose à laquelle on aspire tous, le long de notre existence salvatrice, Ô combien dévastatrice. Il est vrai… Mais, ce fleuve n'en demeure point toujours paisible, tranquille, comme on s'y méprend, effrontément, au demeurant… Elle n'est ni toute noire ou toute blanche, certes… Cela reste un nuancé de gris ; la lisière intemporelle, qui reflète le bon, comme le mauvais côté… Nous rendant meilleurs, nous aident à nous surpasser, comme point du tout… À ton doux visage envoûtant, tu avais pusses connaître, vivre de magnifiques événements... Comme d'autres, qui te furent des plus pénibles à supporter, à surmonter. Tu le confessais… Ton chemin sinueux, naturellement, comme beaucoup de familles, tes chers et aimants parents, se sont risqués… T'ont poussé, quelques fois, à te la choisir, la tracer, à ta place… Toi, qui fusses un temps, où tu ne connaissais, ne voyait que de tes orbes bleutés, un tant soit peu naïfs, le bon côté de la vie, la bonté des petites gens - la douceur et l'innocence de la jeunesse… Tu ne dirais guère que tu rêvassais irrémédiablement… Que tu demeurais dans ta bulle, aux couleurs chatoyantes, non… Celles dont nuls n'auraient pussent s'y braver, l'éclater, de ses doigts calleux. Parait de ses plus viles intentions… Tes anciens, eux, avaient tant désiré que tu te forges un caractère beaucoup plus trempé, irascible… Que tu prennes confiance en ton être, ta frêle silhouette… Que tu luttes de toutes tes maigres forces, pour ne point purger de ta peine ; avancer dans un monde de chimère, de misère, dans lequel tu te méconnaîtrais… À tourner dans les ruelles de pavés… À la recherche d'ivresses d'autrefois… Ternis, flétris de ses amers regrets… Évidemment, tes doux géniteurs t'avaient laissé faire tes choix, t'émanciper ; t'avaient laissé commettre tes propres erreurs… Ils t'avaient aidé, soutenus… Totalement appuyés… Ils n'avaient pas été de cette trempe à te rabaisser, contribuer à te faire refermer, telle une huître… À taire, à jamais, tes sentiments inavoués, indécis… Ils n'avaient jamais, Ô grand jamais, oser lever la main, sur toi. Fort heureusement ! Mais comme beaucoup de jeunes, découvrant la fleur de l'âge de l'adolescence, il y eusse des moments, où tu t'étais royalement fourvoyé… Où tu t'étais égarée, telle une âme en peine. Sans trêve, ni repos… Un spectre ailé, qui avait traîné ses chaînes d'aciers… Cet accident de voiture, qui avait balayé, d'un simple geste incontesté, ton rêve de toujours… T'avais été bel et bien douloureux à surmonter, il y a maintes années, tu l'admettais… Durant des jours, des semaines, au demeurant, tu avais rechigné… Tu t'étais laissé ronger par la douleur, la rancœur… Tu t'étais laissé envelopper de son futile manteau de fumée, cette fieffée filouterie, ce venin furibond, du serpent, coulant inlassablement dans tes fines veines bleutées… Le fait de plus guère monté sur le devant de la scène, passer le seuil d'une salle de danse… Te délecter, devant tes professeurs, une douce assemblée animée… Leur montraient ton savoir-faire, tes entrechats enjoués, rythmés… À défaut d'y avoir trépassé pratiquement, tu n'avais pusses te demeurer à te montrer objective, reconnaissante de ce que les médecins avaient fait pour toi, pour tes parents… Bien qu'ils aient réussi à conserver, par la même occasion, ta jambe, cette voie que tu avais chérie depuis ta plus tendre enfance… Que tu t'étais construite, pierre par pierre, avec dévotion, discipline et bonheur éphémère, c'en fusse allé, définitivement… Avec le recul, tu avais saisisses l'essence même, de cette inéluctable vérité : seuls les âges du temps, les intempéries fortes usées, nous aiderait à reconnaître nos torts, nos erreurs… Nos faiblesses et espoirs. Pour mieux se relever. Et ceux, entourés de nos proches… D'amour pur, sincère et dévoué… À ce jour, bien que tu n'avais plus de paternel… Que ta mère ne demeurait sciemment, plus véritablement consciente… Ne pouvait plus guère être auprès de toi, tu leur vouais une reconnaissance, un respect éternel... Une affection inconditionnelle. Sans eux, tu ne saurais point ce que tu serais devenue, à dire vrai… Ou encore, grâce à ce petit groupe de soutien, qui t'avait aidé, t'avais écouté, sans nul jugement… Sans qu'on ne se serve de tes faiblesses, pour s'en servir délibérément… Cela avait constitué une expérience unique, un véritable bonheur, au final… Cela t'avait aidé à lâcher prise, te faire de nouveaux amis… À retrouver confiance, en la nature humaine… En toi-même, qui plus est… D'une certaine manière, tu avais, après cet effroyable méfait, connusses le bonheur, avait vécu ton joli conte de fée, aux côtés de ton dit, cher et tendre, époux. Du moins, jusqu'à cette erreur, que tu avais involontairement commise, à son égard... Une ombre, une peur qui s'engendre à l'est, que depuis, il te le fait amèrement regretter… Déversant une haine furibonde, qui coule inlassablement dans tes veines, laisse des traces indélébiles, sur ta douce peau de nacre… Un sombre secret, un démon, tapis dans l'ombre, que tu fais tout pour enfouir, cacher derrière le rideau écarlate de la scène… Pour que ton entourage, tes proches ne soient, à leurs tours, exposés, confrontés à cette fourberie, cette fieffée filouterie… À défaut de ne pouvoir te libérer, pour l'instant, de son emprise… De préserver ces derniers, tu ferais tout ce qui est nécessaire… Tu serais prête à tout braver, envers et contre tous… Contre vents et marées… Cette voie, tu l'avais retrouvée, oui… Grâce à eux… À tes nouveaux rêves et projets à réaliser, entreprendre… À réaliser… Mais il te restait tant de chemin à parcourir, il est vrai…


Et voilà que tu t'étais retrouvé, sans crier gare, de ta démarche gracieusement dansante, devant la silhouette athlétique, éloquente ; un tant soit peu musclée, de ce séduisant, charismatique apollon, qui semblait des plus déconcerter, indécis… Se sentant quelque peu embarrassé, sur l'instant, de par le fait de l'avoir courtoisement abordé… Lui rappelant, dans la volée, que vous aviez pusse, ainsi, échanger quelques douces paroles censées, aviez commencé à vous connaître, avec un brin de séduction maladroite, un chatoyant soir d'été, endiablé… Un échange, qui t'avait enchantée, amusée… Plus que flattée - dont tu avais prisses un goût certain, pour le lui retourner… Avant même que ces quelques longues minutes féeriques, intimistes, ne disparaissent dans la brume incandescente… Que cet attentionné et envoûtant petit brun, ne s'évapore, subitement, à ta vue oisive. Telle une créature enchanteresse, mystérieuse… Te laissant un arrière-goût - un goût de revient-y, d'inachevé… Sans te montrer que plus offusquée, tourmentée par cette étourderie... Ou encore, de te faire passer pour une vile psychopathe obsessionnelle… Tu ne dirais point que tu t'étais sentie, sur l'instant présent, que plus frustrée, froissée à l'idée de ne continuer cette interaction lubrique entre vous, certes ! Tout au contraire, tu pouvais aisément concevoir l'idée que cet inconnu enchanteur, avait bien d'autres chats à fouetter ! Surtout, par une heure aussi tardive, il est vrai ! Seulement… Ce n'était systématiquement dans l'éthique, de l'amener dans les rouages de la passion… L'agripper, l'attraper dans les mailles, de ton fin filet, que tu désirais ardemment l'aborder, mais plutôt, parce que tu désirais sincèrement l'apprivoiser. Connaître ses centres d'intérêts… Ce qu'il appréciait ou non… Quelle profession, celui-ci exerçait. En réalité, tu espérais, de toute ton âme esseulée, pouvoir t'en faire un ami loyal, qui sait ? Sans qu'il n'y demeure quelconque fourberie malsaine, de malentendu, tu l'admettais… Du moins, bien qu'en apparence, ce cher et attendrissant Léo, se montrait charmant, abordable, rayonnant inlassablement d'apaisement… Qu'il semblait dégageait un semblant de douceur infinie, de générosité, de bienveillance invétérée, au fond de son être, de son élégante silhouette, une vague effervescente de mélancolie… Une facette assombrie, fissurée, demeurait s'y refléter… Comme si, la joute lasse de ce monde de misère, ce monde de chimère, menaçait de l'engloutir, le submerger, tout entier… L'enveloppant de son manteau de fumée… L'entraînant dans l'abysse infernal ; ce trou noir et béant, dans lequel il ne pouvait plus guère s'en réchapper… Tu ne saurais guère pour quelle raison apparente, l'intuition te le montrait, te le faisait percevoir ainsi… Comme un pâle diamant, abîmé par les âges du temps, des intempéries fortes usées, dont nulles petites gens, ne désireraient regardaient de plus près… Parce que c'est bien connu… Les gens courent tous seuls, chacun de leurs côtés… Sans s'occuper du voisin, d'aider son prochain… Une chose, pour laquelle tu n'appréciais guère… Un attrait de cette frêle personnalité, qui, bien malgré toi, t'attirer sans ménagement. Tu le consentais… Une envie de le découvrir, de le percer… De le préserver, envers et contre tous, s'il le désirait - un attrait, qui t'avait poussé à lui adresser la parole. À te faire, ainsi, courtoisement invité… Et, qui, pourtant, bien malgré toi, tu ne réussisses qu'à ne formuler, finalement, qu'une vile technique de drague absurde, qui t'embarrassait davantage… Ne sachant plus guère comment riposter, comment présenter humblement tes excuses, sans le mettre dans une situation délicate… Sans te faire passer pour une fille facile, une fille de joie… Non… Vous n'étiez point assez proches, intimes, pour que tu t'amuses à jouer de la sorte… À ses propres dépens… À te brûler les ailes, inconditionnellement, tout bêtement… Même si, oui, tu demeurais des plus charmées, attirées, tel un aimant… Physiquement, du moins, par ce ténébreux bouclé brisé… Qui t'en démontrait, pourtant, tout le contraire. Te souriant doucement… Qui manquait presque de faire chavirer ton âme ; menaçant d'imploser, colorer les murs de son amère odeur de rouille, quand, machinalement, tes propos ne se montraient que plus déplacés… Un tir, que tu avais à tout prix rectifié… Où, tout subtilement, tu t'étais rattrapé… L'enjeu n'était de se chercher, de jouer au chat et à la souris, comme qui dirait, mais bien de tenter d'approfondir, concrétiser un début de relation respectueuse. D'une amitié chaste et loyale. À tout du moins, cela te laissait croire que vous aviez peut-être, besoin, tous deux, de cela… D'avoir une personne sur qui comptait. Une épaule dessinée, sur laquelle se reposait... « Je ne pense rien, ne t'en fais pas ! » Consentait-il à t'avouer, t'insuffler un semblant de confort, d'une voix mélodieuse, cristalline, suave. Te conviant dont à t'assister, face à ce dernier, pour mieux échanger. En tout bien, tout honneur, il est vrai… Tandis que tu lui exprimais, dans la foulée, ta gratitude. Lui adressant un mignon petit rictus, à mesure que tu te sentais moins rougir d'embarras… Le voyant, ainsi, débarrasser ses effets personnels, pour vous laisser davantage d'espace ; plus d'aises entre vous deux, lorsque tu déposais, à ton tour, ton sac, qui contenait soigneusement ta tablette, quelques dossiers de clients, sur le bas-côté. Sur la banquette scintillante, cuivrée. Le gardant tout près de toi. Non point par défiance nécessitée, que tu voulais montrer, en ce paisible lieu, chaleureux à souhaits, mais quand même… Tu y tenais… Sans pour autant avoir l'air d'accuser le ravissant et séduisant apollon, dans la foulée - bien au contraire ! Néanmoins, on ne sait jamais réellement les intentions, de ce que les petites gens, se trouvant autour, ont… Et tous, ne sont nuées d'intentions bienveillantes, sincères, de surcroît… Avec un ordinateur portable, qui plus est, le bel et charmant Australien, devait en savoir quelque chose, également... Non ? « Bon, dans ce cas, tu m'envoies rassurée ! Je ne voudrais surtout pas te mettre dans une situation délicate… Bien au contraire, même ! » Lui retournais-tu, d'un ton plus fluide, naturel. Sincère et mélodieux. Lui gratifiant, même, d'un petit clin d'œil amusé, complice, mais, emprunt de douceur, d'intentions fort louables à la fois… Puis, tu le visses, l'entendisses te proposer une boisson, avant même de le voir, ainsi, s'atteler à déplacer sa tasse, sur le rebord de la table de bois soufflée, afin que le digne personnel, vienne l'en délester. Néanmoins, qu'en toute bienveillance et délicatesse, dans le doute, tu préférais te joindre à lui ; lui donner un petit coup de main, dans sa tâche. Quand bien même, elle n'en fusse point complexe à réaliser, certes… Cela demeurait, avant tout, que tu n'étais là, simplement dans l'idée de mettre les pieds sous la table et attendre que cela se passe… Sans t'adouber de faire un mauvais jeu de mots, naturellement… Mais surtout, parce qu'on t'avait surtout inculqué de bonnes manières. D'une bonne et loyale éducation... Ainsi, cela était plus aisé, concevable de prendre, qui sait, nouvelle commande, pour chacun de vous deux… Une attention délicate, qui te touchait tout autant, dans le fond… Qui te fisses saisir l'essence même, que l'image de ce cher et délicat Léo, reflétait une part de sincérité ; d'une envie certaine, de t'accorder un peu de son temps, de sa patience et générosité… De sa charmante compagnie, que déjà, tu appréciais bel et bien. Tu l'admettais… Qui se vouait, peut-être réciproque, qui plus est… C'était une chatoyante et douce invitation, pour un breuvage, une sucrerie… Un échange partagé, que tu lui retournais… Une délicate invitation, que tu lui proposais, à ton tour, avec le plus grand des plaisirs, pour une prochaine, dans tous les cas ! « Vendu pour la prochaine fois ! » Scandait-il, enthousiaste. Plus que ravit, de ce retour envisagé, naturel - et dont tu ne pusses t'empêcher de laisser s'échapper de tes lèvres légèrement rosées, un rire cristallin. Te sentant à l'aise, enjouée. Heureuse. Étrangement sereine, en sa douce compagnie. Il s'y reflétait, au fond de lui, comme une part de tendresse infinie, d'une beauté délicate et sauvage à la fois… Comme un semblant de fougue, de légèreté et de bienfaisance, en même temps… Les traits fins, tirer d'un mignon petit rictus, ce charismatique et tendre Léo semblait plus éveillé, épanouie... En harmonie avec lui-même, qu'un peu plus tôt. Tu le certifiais… Et tu ne saurais guère, réellement, expliquer pour quelle raison apparente, mais il te troublait agréablement, te touchait, un peu plus encore… En toute candeur, évidemment ! Cependant, cette joie dorée, en devenait bien contagieuse ! Toi, qui souriait, telle une belle idiote balafrée… Rien ne saurait te faire plus plaisir, que de le voir ainsi, dans cet état... Dans une bulle, aux couleurs chatoyantes, une poétique torpeur irréelle, plussoyante… De constater, également, que le poétique et délicat Australien, désirait ardemment, retentait l'agréable expérience, prochainement… Qui sait ? « Alors, tout est parfait, Monsieur… Monsieur ? » Tu aurais voulusse plaisanter, en toute volupté innocente, en le nommant respectueusement de sa connotation patriarche, mais tu te marquais d'une légère pause, bien malgré toi, pour tâtonner le terrain, apprendre à le connaître davantage. Ou, savoir, encore, s'il était originaire de ce fameux pays des kangourous, comme qui dirait… Après tout, si ta mémoire ne te jouait de vilains tours, il semblait que ce dernier t'eusses avoué, sur l'application, que c'était bien, un pur produit Bowenien ! À mesure, que vous conversiez, sagement, courtoisement… Que, sans te paraître que trop insistante, lourde à souhaits… Que le beau brun, au doux regard envoûtant, pénétrant ; ces orbes bleutés, dans lesquels, inlassablement, tu t'y plongeais… Qu'il avait agréablement réussi à te mettre des plus à l'aise, voilà que tu t'aventurais à tenir… T'amuser délicatement, avec ton alliance scintillante - l'agrippant, la tenant en tenaille. Point dans l'intention de faire savoir que, le séduisant et charismatique apollon, à la carrure magnifiquement athlétique, dessinée… Légèrement musclée, l'aperçoit… Point pour lui faire savoir que, malgré tout, il pouvait jouer dans la cour des grands. Bien au contraire ! Cela en était, même, un simple vestige de ce qui restait des quelques morceaux… De vils lambeaux, de cet embarras, qui t'avait incombé, quelques longues minutes durant, au demeurant… Mais d'une intention forte charmante, louable et élégante, que le comportement de ce cher Léo, avait chassé irrémédiablement. Sans le moindre détour, la moindre fourberie. Cette fieffée filouterie, dont tu ne t'amuserais guère à jouer, avec lui. Non… Sans nul doute plausible, que le beau brun, devait avoir une douce et tendre moitié, qui l'attendait sagement… Que bon nombre de jeunes femmes, devaient, en tout bien tout honneur, s'acharnaient, à attirer sa folle attention… De le charmer, le séduire, sans précédent. Aux détours de sensuelles caresses, de baisers langoureux, passionnés. Agrémenté d'une luxure insoumise, impétueuse, il est vrai… Toi, qui, en parallèle, demeurait que bien trop simple, banale. Indigne de tout intérêt… Toi, qui demeurait la femme trophée… L'objet possessif, tant convoité, que de ton cher époux implacable, au tempérament irascible… Certainement, que ce doux et parfait Léo, avait bien d'autres chats à fouetter, bien d'autres choses à songer, que de se frotter à une simple créature sage, discrète, que tu es… Tout ceci… Même si cela s'avérait, par un gracieux, voluptueux hasard, aller plus loin… Dans tous les cas, jamais tu ne te risquerais, à l'exposer à un potentiel danger… Ce n'était qu'une maladroite séduction, un fantasme foudroyant, affriolant, que tu devrais effacer, d'un simple regard éteint, inanimé… Ce n'était rien de plus qu'une ombre, une futile pensée à aimer, effleurer, de vos doigts fins, délicats, raffinés… De même, vous veniez, à cet instant, de vous concerter mutuellement, de vous entendre à ce propos, pour ne point dépasser cette limite tentatrice… Point aujourd'hui, point maintenant… Vous étiez suffisamment adultes, matures, qui plus est, pour en apprendre, avant toute chose, sur chacun de vous deux… D'y trouver un semblant de bien-être, de confort… De vous conseiller, qui sait, si d'aventure, vous ressentiez le besoin d'épancher vos âmes... Révéler ainsi, vos sentiments, vos espoirs, vos craintes trépassées, dans un avenir radieux, doré… Vos joies mutuelles, ou encore, votre chagrin passager - sans que l'autre s'en serve, sciemment, pour vous rabaisser… Vous mettre à terre. Jusqu'à ce que vous ne deveniez plus guère qu'un amas de poussière, dont l'essentiel s'échapperait, à jamais, dans la brume glacée… Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu en ressentais le besoin, en tout cas… Des amis, tu en avais, fort heureusement, oui… Toutefois, des loyaux… Ceux qui font partie du plus gros noyau, se font rarissimes… Et tu ne saurais réellement expliquer pourquoi, mais dans cette place magnifique, chaleureuse, importante… Dans ce rôle, ce dernier, tu le voyais parfaitement. Ce serait une douce amitié, une attention particulière, que, sans précédent, tu lui retournerais. Avec un plaisir certain. Tu le confessais... « Oui, tiens, d'ailleurs, une serveuse arrive. » Soulignait, l'attentionné et courtois jeune homme, d'un ton, qui se voulait toujours aussi doux, avenant. Des plus suaves, mélodieux, en interpellant, dans la foulée, une serveuse, qui se pointait, arrivait bien rapidement à votre hauteur, pour prendre votre nouvelle commande… Te ramenant, au demeurant, à la délicate et féerique réalité… Une fois de plus, tu en remerciais le séduisant et poétique, petit bouclé, à la barbe dense, mais soyeuse, tout autant… De se vouloir aussi aimable, galant, à ton égard... Te sentant, même, quelque peu flattée, agréablement touchée. Lui adressant un mignon petit rictus, néanmoins, qu'au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu ne te sentais aussi digne de tant de douceur infinie, de générosité, de sa part ; avant même de porter ton regard pénétrant, sur la douce demoiselle… Lui indiquant dont, que tu prendrais un thé au litchi, parsemé de pétales de roses, suivi d'une petite touche de saveur boisée, de raisin... Un chaud breuvage, se trouvant original - la nouveauté, apparemment, de la carte actuelle… Tandis que tu patientais, poser tes mirettes bleutées, sur ton charmant interlocuteur, afin de mieux noter, connaître, avec le plus vif des plaisirs, ses goûts, en matières liquides… Pour ainsi, te montrait que plus charmante ; trouver grâce, auprès de ce dernier - lui faire plaisir, qui sait, dans un jour prochain, en lui offrant une boisson ? C'est ce que tu souhaitais ardemment. De toute ton âme, même. Tu le consentais… Sans demeurer que trop flagorneuse, néanmoins… Bien au contraire… Tu l'entendisses dont prendre un grand café, suivi d'une assiette de douceurs à partager, cependant que, d'un air entendu, la jeune, ravissante timide, inscrivait le tout - fuyant à vos vues enchanteresses, chatoyantes, aussi vite qu'elle s'était imposée… Alors que le bel australien, se mit à jouer fébrilement, de ses doigts délicats ; déplaçant les quelques miettes farineuses de sa pauvre victime, que demeure le cookie. Un doux geste qui ne pouvait que te subjuguer, t'intriguait davantage… Semblait-il nerveux ? Tu n'espérais point, dans le fond… Après tout, sans mauvais jeu de mots, tu n'allais le manger tout cru, comme qui dirait… Bien au contraire, tu ne tirerais jamais sur ces ficelles, amusée… N'était-ce là, la raison de cette animée conversation ? Pour passer un agréable moment, vous apprivoisez… Sans nul jugement certain ? « Tu viens souvent ici ? Je ne t'y avais jamais croisé. » Te questionnait-il, encore et toujours, de cette troublante voix cristalline, innocente… Mélodieuse, tandis que son doux visage envoûtant, pénétrant, se reporter sur ton être, ta frêle silhouette... À mesure que, subtilement ; comme pour en prendre tes aises, tu posais ton coude, délicatement… T'appuyant même, de ton poing sous ton menton, afin de mieux l'observer… Comme pour lui faire savoir, que, tout autant, tout te semblait abstrait, indigne de tout intérêt… Qu'il n'y avait que le tendre et romantique jeune homme, à la magnifique chevelure bouclé, qui comptait. En était l'objet de toutes tes attentions... « Ah, ce n'est réellement étonnant, tu me diras ! Car, pour répondre à ta question, très cher… Non… Je n'ai jamais eu l'occasion d'y mettre les pieds ! À dire vrai, c'est un ami qui m'en a fait l'éloge... En a même agréablement piqué ma curiosité ! Et toi, alors ? Qu'est-ce que le bon vent t'a amené ici ? » Lui retournais-tu, tout autant… Courtoisement, qui plus est, en lui adressant un mignon petit rictus, dans la volée. Te perdant irrémédiablement, dans le fin fond de ses orbes bleutés - d'un délicat tintement d'un bleu acier… T'intriguant, bien plus, que tu n'osais te l'avouer… Te questionnant, brûlant tes fines lèvres, légèrement rosées… Te poussant, plus que la nécessité, à la curiosité… Comme l'envie certaine, irrépressible, de l'approcher davantage, de l'apprivoiser… En tout bien tout honneur, naturellement ! « Si je ne m'abuse, que je ne me trompe, bien sûr… Tu as bien dit que tu étais... Originaire d'ici… Non ? » Consentais-tu à le souligner - te rafraîchir, à haute voix, la mémoire, vis-à-vis de cette confession chatoyante, que ce tendre et charismatique Léo, t'avait révélé, lors de ce songe nuit d'été... Sans pour autant t'avouer, si cela en était bel et bien, l'inéluctable vérité… L'envie sincère de devenir une amie loyale, agréable… Se voulant des plus charmantes et attentives, à son égard, t'y poussait… Pour tes proches, ton entourage… Pour trouver grâce à leurs délicates mirettes, tu serais bien capable de t'y risquer… Braver moult dangers, pour qu'ils ne manquent de rien ; qu'ils demeurent heureux, épanouis. Face à l'adversité, qui menace, parfois, de les submerger… Parce que cela faisait partie de tes attraits, de ta personnalité… Pour contribuer à faire le bonheur, les vents et marées… Malgré la lancinante torpeur qui t'anime, bien souvent, tu te sentirais à même, de les braver. Oui, tu tiens à eux… Bien plus que tu ne l'avoues, aux détours de suaves, mélodieuses paroles sensées, enflammées. Et cet attentionné, poétique apollon, en faisait bien partie, désormais… Un jour… En toute chasteté, qui sait, tu le lui ferais part de tout cela… Que vous soyez ailleurs, ou ici même… Rassembler, tous deux, autour de cette table de bois soufflée… À échanger sereinement… À mesure, que cette divine serveuse, qui se ramenait, bien rapidement, à cette heure fastueuse, fatidique, pour déposer délicatement, vos chauds breuvages - dont, dans la volée, tu lui prêtais main-forte, tout en faisant attention de ne point te brûler… La remerciant chaleureusement, dans la foulée. Avant que tu la découvrisses repartir, s'atteler à de nouveaux clients… Cependant, que tu reportais toute ton attention, sur le bel australien. Oui… Quand vous serez, peut-être, suffisamment proches… Que cette magnifique, douce et chatoyante amitié, se verra aussi cultivée, raffinée et puissante… Aussi chaste et poétique, tel le premier cerisier en fleurs, pointant, dans le crépuscule vacillant… Elle sera la plus rare, la plus sublime de toutes, au demeurant. Tu ferais tout, pour la conserver, y contribuer, dans tous les cas. De cette promesse dorée, avec le plus grand des plaisirs sincères, tu la tiendrais.





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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyMer 8 Juin 2022 - 16:19

Pour Léo il n’y avait rien de délicat à partager sa table avec une jolie femme, après tout ça n’engageait à rien de prendre un café ensemble. Ils pouvaient tout à fait être en rendez-vous professionnel ou simplement discuter entre amis. Et quand bien même, s’il y avait de la séduction entre eux, ça ne concernerait qu’eux. Evidemment c’était bien plus simple pour lui qui était fraîchement célibataire de penser ainsi. D’ailleurs il avait dit vrai, il ne pensait rien, il n’avait aucune arrière pensée alors que la blonde lui faisait face. C’était une agréable surprise de la recroiser, pour de vrai cette fois et d’avoir l’occasion d’échanger alors que le photographe était en pleine possession de ses moyens. La première fois l’alcool avait un peu embué son comportement, le poussant à être entreprenant envers cette parfaite inconnue. Aujourd’hui il n’avait pris qu’un café mais la sensation restait inchangée, elle était belle, bien plus que sur sa photo de profil, elle était solaire, avec son grand sourire et son air avenant. Elle avait tout pour plaire en définitive, alors autant ne pas la renvoyer à sa table. Il sourit en baissant la tête alors qu’Ivy tentait de connaître son patronyme, à quoi bon s’en embarrasser, il ne lui serait pas d’une grande utilité. Et puis Léo aimait bien n’être que Léo et pas le jeune Emerson, descendant d’une des grandes fortunes de la région, fils et petit-fils d’hommes d’affaires autant craint que réputés. C’était parfois bien trop lourd à porter alors que son prénom, enfin son diminutif, Léo, semblait bien plus léger. Fut une époque où il poussait même le vice à se faire appeler par son deuxième prénom, Charles, celui qu’il utilisait d’ailleurs pour signer ses photographies, de cette façon il n’était que lui-même, sans aucun jugement de valeur, sans vision biaisée. Léo, c’est largement suffisant. Qu’il répondit dans un sourire un brin énigmatique. Il l’observa jouer avec son alliance, comme si la blonde voulait lui signifier qu’elle n’était, finalement, pas si libre que ça. Il en fut surpris, évidemment, mais pas heurté pour autant, si elle cherchait à tromper son époux en s’inscrivant sur un site de rencontre ça ne regardait qu’elle, pour Léo le mariage n’était qu’un bout de papier que l’on signait, il ne signifiait pas grand-chose de plus. La preuve, son père avait bien trompé sa mère un nombre incalculable de fois, elle était au courant et pourtant elle restait, alors le mariage, il s’en foutait totalement. En réalité, en la regardant jouer avec cet anneau tout en lui souriant avec douceur, il était d’autant plus intrigué par cette femme, presque attiré même, par les secrets qu’elle n’avait pas encore révélés et par cette beauté faussement sage. Il la questionnait alors sur sa présence ici et sa fréquentation du lieu, pour faire la conversation, pour être courtois. Ton ami a bon goût. Moi je cherche régulièrement des prétextes pour m’échapper de chez moi. Je travaille généralement de la maison et quand c’est le cas je peux facilement passer des jours sans voir personne. C’est pesant à la longue. Alors j’emmène mon ordi et je sors. Ici ou ailleurs, je commence à être un habitué de tous les cafés et salons de thé de la ville. Et puis les gâteaux sont très bons ici, ce n’est pas négligeable. Il lui sourit alors qu’elle le fixait de ses yeux clairs, le genre de regard dans lequel on plongerait volontiers. Oui ! Je suis un pur produit Bowenien ! Qu’il répondit avec une pointe de fierté, cette ville il l’aimait, il était plutôt fier de ses origines. La famille de mon père est ici depuis des générations, on dit même que c’est l’une des familles qui ont fondé cette ville. Quant à ma mère elle puise ses origines en France, mes grands-parents ont quitté l’Europe pour s’installer ici il y a de nombreuses années. J’ai encore pas mal de famille là-bas. S’il ne donnait pas son nom de famille, il n’était pas avare de conversation sur ses ancêtres, il s’estimait plutôt bien loti d’avoir du sang australien et européen. Et toi belle Ivy, tu viens d’où ? Il n’était pas non plus avare de compliments, jamais, il disait ce qu’il pensait et quand il trouvait qu’une femme était belle il ne le cachait pas, c’était plutôt flatteur de sa part, mais pas forcément séducteur, il n’était pas consciemment dans cette démarche-là. Mais il restait au fond un charmeur invétéré.

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"Is that alright ?"
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MessageSujet: Re: ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.)   ∞ JOUR DE CHANCE ? (Léo E.) EmptyJeu 24 Nov 2022 - 22:59


La famille, l'arbre généalogique, retraçant les lignes… L'amère odeur de rouille, à travers les intempéries, forts bien usées, les âges du temps… Ils fussent, dans ton existence salvatrice, Ô combien destructrice, d'une importance inculquée, primordiale, de par tes géniteurs, depuis ta plus tendre enfance, oui… Sans que tu n'eusses saisir l'essence même de ces quelques propos, timidement échangés... À tenter, vainement, de te faire savoir qu'il fallait tout donner, tout troquer, pour préserver les souvenirs perpétrés… Dignement conservés de par ses anciens, il est vrai… Des flashs, des souvenirs lointains, sublimement ou sombrement orchestrer… Demeuraient présents, les protéger, envers et contre tous. Contre vents et marées… Quand tu n'étais que jeune fille, un brin plussoyante… Quelque peu naïve, tu ne comprenais guère cela… Que chaque membre de ta famille devait avoir sa place, avoir une importance capitale… Du moins, quand tu voyais que cela ne s'était toujours montré des plus simplistes, avenants… Que certaines petites gens, qui demeuraient la chair de ta chair, le sang de ton sang, qui coule inlassablement dans vos veines, tel un venin furibond… Comme la vicieuse morsure d'un serpent, n'étaient voués, paraient de douces intentions… Que de nombreuses personnes avaient tourné le dos à tes parents ; avaient pillé, souillé de leurs effroyables actions, leurs âmes chastes, innocentes et pures… Leur plantant, inéluctablement, quelques vils couteaux, tu ne pouvais aisément concevoir, qu'il fallait fermer tes paupières, sur tes orbes ténébreuses… Te montrait des plus douces, charmantes. Parfaites en tous points… Le seul membre de ta famille, dont tu te sentais liée à jamais… Où tu vouais une admiration, une sincère affection… Où tu lui avais accordé une confiance, presque aveugle… Une relation des plus magnifiques, attendrissantes… Celle dont l'apanage, des rouages du temps, avait réussi à cultiver cette enivrante, affriolante complicité… Celle dont tu te sentais la plus proche - y compris en cet instant, était Tiffany. D'aussi longtemps, que tu t'en souviennes désormais, tu serais prête à tout, pour être à ses côtés, la chérir… De répondre présente, pour elle. Trouver grâce à ses mirettes bleutées… De la préserver, contre moults dangers, qui cherchent, sans le moindre ménagement, à vous broyer… De veiller à son confort, son réconfort, il est vrai… Vous, qui vous côtoyez depuis le berceau, pratiquement… Vous, à qui le moindre secret ; aussi sombre, délicat ou magnifique fusse-t-il, ne pouvait se vouer bien longtemps, réduit au silence… Quand on te révélait qu'on ne choisissait sa famille, mais ses amis, pour exemple… Il fusse bien loin ce temps, où tu songeais cela… Où tu te complaisais, plus ou moins, à te faire un tri sélectif de celles et ceux, à qui tu osais, bel et bien, accorder tout semblant de raison, de réels sentiments… Tu n'avais été que trop idiote, idéaliste, à tes propres revendications, ton point de vue inassouvi, oui… Toutefois, tu n'avais forgé ton existence, tes expériences… Tout ton être, ta frêle silhouette, seule. Tu le consentais… Tu n'avais, en ces quelques années trépassées, entreprisses de grands choix, commisses des erreurs, que tu eusses, d'emblée, d'amèrement regretter… Tu n'avais eusses vent, de toutes les confidences, toutes les clefs incommensurables, de délicates et troublantes situations, dans lesquelles tes proches avaient été maintes fois confrontés... Foudroyante félonie, sombrant dans la mélomanie, qui les avaient tant incombaient… Nul n'est parfait… Cela n'était que coutumes et remparts délabrés… Des mots torturés, des expériences, que tu as pusses, toi-même, découvrir - des erreurs et sentiments mélangés… Ponctuaient de pâles couleurs clairsemées… Des nuances de gris, dans un monde de misère, de chimère, qui vous coupe de cette joute lasse. Une existence, composer d'un film en noir et blanc, un film muet… Colorant des années de droitures, d'humiliations et de petites vies, dont, en cette belle journée ensoleillée, ambiante à souhaits, tu saisissais… Que tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, en ta vaine possession, pour te rattraper… Pour renouer avec les êtres chers, ou lesdits spectres ailés, qui te sont liés, à toi, comme à ta famille, au demeurant… Car tel était ton devoir, ton héritage, tu le confessais… Que tu y consentes ou non… Malgré la distance, la souffrance effervescente vécusse irrévocablement engendrée… Parsemés d'éphémères moments de bonheur, tout autant, la famille demeure le pilier de nos vies estimées. Que nous toutes et tous, sommes liés à jamais. Et que, de nos petits doigts délicats, de fées, l'essentiel nous échappera toujours…


Tu n'avais crusses un seul instant, au demeurant, que le caprice complice du destin, s'amuserait agréablement, à tes dépens… Que tu finirais par tomber dans l'âtre chaleureux, intimiste du « Tea'Rease » ... À l'éloquente, la chatoyante et séduisante rencontre, de ce charismatique, mystérieux jeune homme, dont la prestance irrémédiable, de sa présence délicate, avait réussi à piquer ta folle curiosité, à dire vrai… Tu l'avais aperçusses le regard pénétrant, concentré sur son ordinateur portable… Sagement prostrée, en retrait, qui, sans que tu n'eusses le confessait, t'avait charmé. Te questionnant, dans la volée, s'il s'agissait bien de ce bel apollon, à la carrure magnifiquement élancée, gracieuse… Un tant soit peu musclée, qui t'avait, sans nuls détours, aborder, il y a quelques moins trépassés ; mais dont l'échange fastidieux, un brin fougueux, n'avait été que trop bref, à ton goût. Tu le certifiais… Non point que, de base, tu étais partie dans l'éthique certaine, de répondre à ses avances, de le séduire… Encore moins d'avoir l'audace, même, l'élucubration dorée, de cocufier ton cher et tendre mari, en t'inscrivant, sans ambages, sur l'application ! Quand tu lui avais soufflé, dessus, qu'en réalité, tu n'arrivais à trouver le sommeil profond, cela s'est avéré être véridique ! Si ce n'est que tu avais pénétré, était rentré dans un cycle où, tu t'aventurais à faire de mauvais songes, de sombres cauchemars… Empreint à l'émoi, l'incompréhension silencieuse, il est vrai… Cela faisait fort bien longtemps, que tu n'avais enduré cela, pour sûr… Sans nul doute plausible, au fait, que tu demeurais contrarier, quelque peu stressée, angoissée, au demeurant - cela t'avait poussé à te distraire, chasser ces tourments… Ses spectres ailés, de ton esprit embrouillé, embrumé, oui… Tu n'avais seulement prémédité, que le séduisant, énigmatique, troublant petit brun, saurait te toucher, te décontenancer, plus que nécessité… Voilà pourquoi, diantre, en cette folle journée ensoleillée, ambiante à souhaits, tu t'étais risqué, bien malgré toi, à venir à sa hauteur… De pouvoir, en tout bien tout honneur, lui adressait la parole. Lui rafraîchissant, dans la foulée, la mémoire… Non, que cela ne te déconcerte, t'empourpre davantage, tu le confessais ! Quelques courtoisies soigneusement balancées… Une alléchante proposition, de se joindre à ce dernier, néanmoins qu'il avait délicatement rangé son appareil - le mettant, instinctivement, sur le bas-côté… À mesure que tu t'installais, prenait place, juste en face de ce dernier… Profitant, de ce fait, de toiser, contempler, son doux visage pénétrant, avec intérêt décuplé… Service échangé, délicats breuvages déposés sur la table de bois soufflée, dont le bienveillant, séduisant australien, t'invitait cordialement… Douces attentions qui te touchaient, bien plus, que tu n'osais l'avouer… Proposition déposée, qu'avec le plus grand des plaisirs certains, que d'aventure, tu lui retournerais, c'est paré de délicates, enivrantes intentions, fort louables… Clairsemé d'un léger embarras, que tu te surprisses, en toute chaste amitié, de le questionner, de le côtoyer… D'apprendre à l'apprivoiser… Cherchant davantage, à le percer, découvrir, comme il se fusse, son patronyme, sa foudroyante, séduisante identité. Pour ne point commettre de désobligeants méfaits, certes, mais surtout, parce que tu le consentais… Bien malgré toi, il te décontenançait, te charmer… Il y demeurait chez lui, un attrait mystérieux, qui, sans te montrer pour une vile psychopathe innée, agréablement, t'obnubiler… Te poussait à le connaître réellement… À te sentir plus que troublée. Tu n'étais poussé dans tes derniers retranchements… Tu n'étais venu, dans le fol espoir de l'attraper irrévocablement, dans les mailles de ton filet, mais il y avait un pouvoir d'attraction qui sonnait, t'irradier agréablement, dans les veines furibondes de ton être, ta pale silhouette… Quelque chose dont tu ne saurais te délier, de son affriolante emprise… Léo, il avait, vraisemblablement, une chose, qui t'insufflait le confort, le réconfort. Le bien-être. Mais tu sentais également quelque chose de fissuré, de brisé… Et tu ne saurais dire pour quelle raison apparente, mais à tes orbes bleutés, t'avait un goût certain pour les êtres fébriles, les estropiées… Les âmes effilochées… Sans nul doute plausible, que ton aimante mère, t'avait inculqué à porter de l'aide à autrui… À systématiquement les soulager… Tu n'étais guère un ange tombé du ciel, pour arracher aux petites gens, le moindre de leurs heurts, de leurs sombres tourments… Non, mais tu ne pouvais te permettre, pour autant, de leur tourner le dos… Ébahis de la violence de sentiments inavoués… Et chez le troublant, bienveillant australien, c'est ce que tu ressentais… Peut-être, avait-il besoin, tout comme toi, d'avoir un ami, sur lequel comptait ? Même si tu admettais, qu'il t'envoûtait, te séduisait d'une certaine manière... « Léo, c'est largement suffisant. » Ajoutait-il d'une voix douce, cristalline, néanmoins qu'il se fendisse d'un mignon petit rictus… Un tant soit peu, mystérieux, qui, presque, couper ton souffle saccadé, aussi léger qu'un simple vol mélodieux d'un papillon, cherchant vainement à se poser. Mais, dont les ailes, en étaient agréablement brûlés… Effet qui t'arrachait de doux frissons, qui parcouraient ton échine... Tandis, que tu fusses d'autant plus séduite, envoûter, par son éloquente, enivrante, délicate personnalité. Merde… Il y arrivait ! Cette proximité inéluctable, ce gracieux toucher… Tu demeurais diablement chamboulée, renverser ! Sans nul doute plausible, que beaucoup, à ta place, seraient prêtes à tout pour se battre, avec férocité… Pour se trouver dans le creux de ses bras… Goûter à la saveur affriolante, sucrée, de ses baisers… De pousser jusqu'à l'extrême, ce sentiment de luxure, de folle passion invétérée… De l'attirer, dans les rouages, de draps de soie, plissés… Aux détours de sensuelles caresses, de plaisirs lascifs échappés... Ou devait-il avoir une dulcinée, qui en était parfaitement heureuse, épanouie, face à l'adversité ? Simplement, divinement comblée à ses doux côtés, qui sait ? Ce serait tout à son honneur, dans tous les cas ! Chanceuse qu'elle demeurait… Et toi, comme une vile idiote balafrée, tu en fusses que plus embarrassée, stupide, il est vrai… Tu te surprisses, même, à jouer, tenir en tenaille, ton alliance dorée… Nul besoin de jouer avec le feu… De devenir une briseuse de ménage… Tu n'avais que trop de vécu, dans ce domaine-là… Tu n'aimais cela… Et t'amuser effroyablement, avec le palpitant, de sa douce et tendre moitié… De jouer avec les affriolants sentiments, de ce charmant, séduisant jeune homme… Non, tu ne pouvais concevoir cela… De tes lancinantes pulsions, tu devais les chasser, les enfouir à jamais… Pour le bien de tous… Même si, tu en étais diablement subjuguée, attirée vers les sombres abîmes infernaux, endiablés... « Et bien, Léo, c'est largement suffisant, je trouve que cela vous va à ravir ! » Consentais-tu à lui souffler, finalement… Bien qu'avec la plus grande courtoisie, la plus chaleureuse des sincérités qu'ils fussent… Pour détendre davantage l'atmosphère, dont les secondes égrenées, s'écouler royalement, à travers ce sablier, qui marque votre temps, votre apogée. Coincée, agréablement, dans la stratosphère… Un moment féerique, que tu marquais sur le ton de la plaisanterie… Non sans une once de tendresse chatoyante, d'amitié rayonnante, qui s'y décelait, pour autant… Comme pour lui faire savoir, au demeurant, que, même si tu en fusses davantage piquée par la curiosité… Que son éloquente, sa sulfureuse prestance, te décontenancer, te séduisait… Te mettant irrémédiablement sur le bas-côté, tu ne te risquais néanmoins de tirer sur une corde sensible, qui sait… Toutefois, si le charmant, sexy, parfait, beau brun, se décidait, à l'avenir, de te faire part d'une troublante vérité… De son passif, tel qu'il fusse, dont il ne pouvait guère s'en délivrer… Malgré les efforts, l'animosité qui le hantait, qui sait, tu répondrais présente… Demeurerait à ses côtés, pour lui prêter une oreille attentive, de l'épauler... De lui insuffler un quelconque semblant de confort, de réconfort, si c'était ce qu'il désirait… Jamais, Ô grand jamais, dans tous les cas, tu ne te risquerais à le provoquer, le contrarier, plus que nécessité… De notamment, amèrement, le juger… Ce n'était point dans tes attributions… Tu n'aimais cela, qui plus est… Puis, Léo… Juste Léo, c'était fort bien mignon, charmant… Tu avais une folle envie de le souligner, au travers du signe astrologique, à dire vrai ! Sans grande originalité... « Ou, peut-être que je devrais t'appeler "petit lion" ? Je suis certaine que ça t'irait d'autant plus ! Ce serait encore plus mignon, je dois dire ! » Lui révélais-tu, d'une voix sereine, mélodieuse. Avant même de laisser s'échapper de tes lèvres légèrement rosées, un petit éclat de rire cristallin. Aussi léger, qu'une simple brise glacée... Le charriant gentiment, tout en lui adressant un petit clin d'œil complice. Bien qu'il n'y sonnait de quelconques médisances ou moqueries furibondes, tu le confessais… Et alors que la douce, envoûtante, animée conversation entre vous s'emboîtait parfaitement, harmonieusement, dans l'âtre chaleureux du salon ; que les fins breuvages, eussent étaient déposés délicatement, sur la table de bois soufflée, tu te risquais à porter ta tasse à tes fines lèvres rosées. Soufflant presque machinalement, mais doucement, dedans, pour apaiser la folle température, éviter de te brûler, fort bêtement, tandis que ce dernier en profitait subtilement pour la questionner : lui demander que diantre pouvait être la raison de sa venue, en ces fastes lieux paisibles - une raison toute aussi simpliste, que tu lui soufflais… Comme quoi, un ami et collègue, te l'avait sagement recommandé… Pour laquelle tu n'avais jamais eusse le plaisir certain d'y franchir le seuil ; et que, par la curiosité, le caprice complice du hasard, tu te retrouvais ici, sans nuls détours… Non sans te faire le plus grand plaisir… Te surprenant, plus que nécessité ! Car, dans tous les cas, tu n'aurais eusses l'occasion de croiser le délicat, charmant, séduisant jeune homme à la barbe soyeuse, dense, éloquente... De l'aborder agréablement, qui plus est… Paré de cette pique courtoise, mais curieuse, au demeurant, tu lui retournais ainsi sa question. Demeurant toi-même, toute aussi intéressée, par sa charmante personnalité… Par la raison, qui l'avait poussé à s'attabler, avec, pour seules compagnies, quelques douceurs posées, son ordinateur portable, qui l'avait si promptement déplacé, sur le divan moelleux, cuivré… Avant même que finalement, vos regards envoûtants, pénétrants, ne se croisent furtivement. Plongeant mutuellement, dans l'intensité sidérante, troublante, de vos mirettes bleutées, grisâtres, foudroyantes… Digne d'un abysse infernal, dans son infinie beauté, qui te subjuguait… Où tu ne pouvais plus guère t'en détacher, désormais... « Ton ami a bon goût. Moi, je cherche régulièrement des prétextes pour m'échapper de chez moi… Je travaille généralement de la maison et quand c'est le cas, je peux facilement passer des jours, sans voir personne. C'est pesant à la longue… Alors, j'emmène mon ordi et je sors. Ici ou ailleurs, je commence à être un habitué de tous les cafés et salons de thé de la ville. Et puis, les gâteaux sont très bons, ici, ce n'est pas négligeable. » Te soufflait-il, d'un ton doux, avenant, cristallin. Bien que tu y décelais-la, presque une pointe de mélancolie sidérée… Presque las… Meurtri de cette bulle évanescente de solitude décuplée, qui semblait, pour le moins, le retenir, l'entourer… L'étouffer de ces paroisses de verres, dans lesquels il demeurait prisonnier… Le fragile petit lapin, dans son vulgaire clapier doré… Cela te faisait peut-être songer, qu'en réalité, le bel Australien, avait eusse l'air d'être seul, de faire bande à part… De n'avoir nuls petites gens, pour voir sa détresse apparente, sa pâle sérénité, qu'il consentait faussement à montrer. Juste pour sourire, pour faire croire que tout allait bien, dans son existence salvatrice, Ô combien, destructrice… Que son histoire, c'est simplement, tout bonnement, pour donner le change. Et tu ne saurais point l'exprimer, mais au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu en fusses autant pantoise, que sincèrement peinée, de le voir ainsi… Personne ne devrait avoir à subir, vivre cela… Sans jamais n'avoir qui que ce fusse, pour l'écouter, avec le plus grand intérêt… Pour l'épauler, le rassurer. Pour le prendre dans le creux de ses frêles bras… Pour l'aimer… Tu ne saurais guère le prouver, le montrer, mais tu avais le palpitant qui se resserrait d'amertume. Tu ne pouvais tolérer cela… Qui, diable, serait assez cruel, égoïste, pour le laisser dans un tel état ? « Je suis sincèrement navrée, que tu aies à endurer cela… Seul. Enfin, je veux dire… Je me doute bien, que tu ne dois pas l'être constamment, tout le temps… Que tu sois bien entouré d'êtres qui te sont proches et importants, fort heureusement, mais… Même si c'est pour le travail, je… J'imagine combien ça doit être parfois pénible, intolérable... » Lui soulignais-tu, pratiquement d'un léger murmure… Avant même de te marquer, bien malgré toi, d'une pause, le temps de quelques instants, seulement… Non, tu n'étais là pour remuer le couteau dans la plaie… Tu ne désirais lui miner le moral… Qu'il fasse grise mine, mais tu pouvais, néanmoins, t'apercevoir de cette souffrance irascible, de son mal-être, omniprésent… Et que, c'est, bel et bien, connu : nul n'est bien armé contre la solitude… Rien ne peut sembler plus délicat, effroyable, que cela… De vivre reclus, en retrait… À l'abri de regards curieux, indiscrets… Il y a de quoi devenir fou à lier, à dire vrai... « Tu fais bien de sortir, en tout cas ! Surtout si tu peux te faire du bien, te faire plaisir… Ne serait-ce qu'avec des petits bonheurs simples, comme on dit… Et surtout, je te crois sur parole, concernant le fait que tu commences à être un habitué de ces lieux ! Qui plus est, je saurai à qui m'adresser, si je ressens le besoin de trouver certaines bonnes adresses… Ou, d'être en aussi charmante et belle compagnie, que la tienne ! » Renchérissais-tu, d'emblée. D'une voix douce, chantante… Lui vouant une profonde tendresse. Chaste, pour le coup, mais sincère, puissante. Tu l'admettais… Peut-être aussi, pour lui démontrer que cela ne t'effrayait plus que de raison… Que ce n'était guère le fait, qu'on se mettait à nu, qu'on montrait son véritable visage… Qu'on laissait tomber le masque ; enlevait le voile carmin, que tu allais t'amuser à ses dépens… Pire encore, lui tourner le dos… Ébahis de la violence de sentiments inavoués, d'inéluctables tourments… Nuls n'est tout noir ou tout blanc… Encore moins parfaits… Peut-être aussi, parce que tu l'appréciais véritablement, pour tout ce qu'il demeurait, tout ce qu'il représentait… Que tu n'étais là, pour jouer les trouble-fêtes, l'attirer vers les bas-fonds… Ce n'était une main délicate, que tu lui tendais… Tu n'étais guère aussi intime, pour t'amuser à jouer les héroïnes du jour… Lui certifiait que tu n'étais cet ange tombé du ciel, pour l'arracher à ses sombres tourments… Ce n'était, hélas, ton rôle dans tout cela… Mais, si tu pouvais répondre présente pour lui… Pour l'aider, le soutenir, sans jamais, Ô grand jamais, le juger… De représenter une douce compagnie… Une chère amie, loyale et dévouée, à ses mirettes chatoyantes, bleutées, de cela, tu pouvais… Avec la plus grande sincérité, la plus douce sérénité solaire, qu'il fusse... « Je suis totalement d'accord avec toi, qui plus est ! Ces biscuits sont vraiment à s'en damner ! Et… Je te remercie sincèrement pour mon ami… C'est adorable de ta part, tu sais ? Je ne manquerais pas le fait de le lui retourner. » Achevais-tu, finalement. Avant même de te risquer à piquer une miette de ces petites douceurs, pour la porter à tes lèvres. Lui adressant un mignon petit rictus, amusé, dans la volée… Bien avant, de te surprendre, quelque peu, à froncer les sourcils… Tentant, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, de te rappeler vainement, de sa profession… Il faut dire que ce n'était chose première, que tu avais toisé, cette nuit-là… Vile créature idiote, que tu demeurais... « Ne va pas croire que je n'en avais que faire de cela, mais… Je ne suis plus certaine de bien me rappeler… Si je peux me permettre, naturellement… Tu exerces dans quel métier ? » Le questionnais-tu, intriguée. Bien que tu passais une main délicate, dans ta chevelure furibonde, blonds comme les blés, quelque peu embarrassée… Ne sachant point comment te mettre, que riposter… Tu ne voulais lui paraître idiote, inintéressée… Que trop ignare, surfaite, sur l'instant… Ce n'était guère dans tes intentions, qui, pour autant, se vouaient fort louables, il est vrai… Ce n'était guère l'idée, tu le consentais… Posant, dont, doucement, la porcelaine, d'un blanc immaculé… Aux motifs raffinés, sur le noble étale... Faisant attention à ne rien renverser, dans la foulée, tu en profitais pour t'appuyer de tes coudes, tes frêles bras dessinés, dessus - de trouver appui, à ton doux visage, de tes mains délicates, pour le contempler… Plonger avec délice, dans l'immortalité de ses iris bleutés. Aux épurés éclats de gris, agrémenter de ses miroitantes pupilles, qui, sans ambages, agréablement, subtilement, te décontenancer… Et les secondes s'écoulaient... Les minutes s'égrenaient doucement, à travers ce sablier, qui marque votre apogée, votre temps… Tandis que tu lui prêtais une attention bien particulière, au demeurant… À mesure que tu te rappelai soudainement… Mais sans nul saisir l'essence même de tes propos, de tes théories dorées… Ou si, au contraire, tu t'y fourvoyais… À savoir, si ce cher et tendre, Léo, était bel et bien originaire d'ici… D'avoir ouvert, pour la première fois, ses yeux mi-clos, dans les fines bordures de l'Australie… Anecdote, curiosité renouvelée, que tu ne manquais point de lui poser... « Oui ! Je suis un pur produit Bowenien ! » Confirmait ainsi, le séduisant, charismatique, parfait apollon à la carrure magnifiquement élancée, athlétique. Musclée. D'un air valeureux, fier. Souriant, même, au point que tu sentisses ton âme manquait d'un battement, que ton souffle régulier, se coupait pratiquement, tellement tu fusses agréablement charmée. Presque séduite, frapper par sa beauté naturelle, éloquente. Foudroyante… Buvant avec intérêt, à ses paroles, sagement balancées. Croyant presque, avec hilarité, qu'il allait gonfler son torse imposant, sur l'instant… À n'en guère douter… Toutefois, tu ne pipais mot de ton côté… Le contemplant sagement… Prenant ton mal en patience, pour que le tendre australien, s'ouvre un peu plus encore… À cœur ouvert, comme qui dirait... « La famille de mon père est ici depuis des générations. On dit même que c'est l'une des familles qui ont fondé cette ville. Quant à ma mère, elle puise ses origines en France. Mes grands-parents ont quitté l'Europe, pour s'installer ici, il y a de nombreuses années… J'ai encore pas mal de familles, là-bas. » Achevait, dont, l'envoûtant, troublant photographe, d'un air bienveillant, valeureux… De cette pointe charmeuse, mélodieuse, qui aspirait, pour autant, à une certaine prestance dorée… Une réputation, sans ambages, dont son paternel, sa chère et aimante mère, qui semblait des plus respectables, puissantes, mais soudées… Une douce révélation, qui, positivement, t'intriguer, te stupéfiait plus que nécessité… À dire vrai, tu n'aurais crusses en voyant, aux premiers abords, que ses ancêtres, sa charmante personne, étaient originaires de France, d'Europe… Encore moins, que son géniteur, avait apporté sa pierre à l'édifice, comme qui dirait ! À côté, ton existence ne paraissait que bien banale, superflue. Désuète… Tu n'avais l'âme d'une aventurière innée… Rien de croustillant à mettre sous la dent… Rien de sophistiqué… Une vie salvatrice, qui ne pourrait sonner que bien calme, aux orbes de certaines petites gens... « Vraiment ? C'est… C'est plutôt surprenant en voyant ton parcours, tes origines ! Je dois même avouer que je m'attendais à tout, sauf à cela ! Je suis sacrément bluffée, mais… Dans le bon sens du terme, naturellement ! J'imagine que toi et tes proches, vous devez avoir un statut imposant, une place assez importante, tout de même ! Ce… Ce n'est pas trop épuisant à gérer… Ces regards curieux, sa réputation ? Au quotidien, je veux dire ? Et… Le reste de ta famille… Ils doivent te manquer… Non ? » Consentais-tu à lui souffler, d'une voix cristalline… Presque d'un murmure, sur l'instant… Te marquant, bien malgré toi, d'une légère pause. Te mordant, même, la lèvre inférieure, délicatement… Tu serais presque tenté de lui demander, si lui et ses chers parents, avaient tenté de convaincre, au reste de leurs proches, de venir les rejoindre ici, dans les fines bordures, que Bowen ruisselait élégamment. Tout comme l'avaient fait ses grands-parents, mais tu craignais l'idée de le braquer, de te montrer que trop intrusive, au demeurant… Alors, comme pour chasser, sans nul détour, ces viles pensées, tu te surprisses à reprendre une gorgée de ton thé, bien chaud, savoureux. Ne détachant, pour autant, tes iris bleutés des siennes. Le contemplant, attentive. « Et toi, belle Ivy, tu viens d'où ? » Te retournait-il finalement, d'un timbre chantant, mélodieux. Te complimentant, dans la foulée… Une chose que tu n'avais plus pour habitude de recevoir, qui plus est… Non point que tu cherchais ce genre de choses, de proximité… Qu'on vienne à toi, t'aborder… Te charmer, à dire vrai… Pourtant, quand on pourrait te toiser, te jauger… T'analyser, plus que de raison, tu abordais une carrure, une démarche gracieusement dansante… Presque parfaite à toute épreuve, oui… Mais cela ne se montrait que par une simpliste éducation... Quelques visuels loisirs, où il fallait être au sommet, s'il fallusse être sous la rampe des projecteurs, comme qui dirait - peut-être aussi, parce que tu avais prisses pour habitude de te montrer ainsi… Aguicher aux bras musclés de ton cher mari, dont la réputation, l'influence se devait d'être pointilleuse, impeccable à tout égard... En réalité, toi, quand on te connaissait, bel et bien, tu étais le genre discrète, réservée, effacée… Le genre de personne qui tentait de rester naturelle, d'aimer les petits bonheurs simples de la vie… De tout bonnement exister, te faire sincèrement aimer, sans te faire broyer, qui plus est… C'est ainsi, que, quand tu entendais le séduisant, charmant apollon te souffler cela, tu ne pusses t'empêcher, pratiquement, de t'étouffer, avec ton chaud breuvage, au demeurant… Posant, dont, promptement, la fine tasse. Te sentant rougir comme une pivoine, à mesure que tu ne savais que dire, que riposter... « Hum… Belle, je… Je ne suis pas si je le suis réellement, mais… Je te remercie sincèrement, profondément, pour ce doux compliment. Ça fait toujours plaisir à entendre ! Mais c'est plutôt moi qui te le retourne, charmant, petit lion ! Je dois dire que tu es vraiment séduisant. Un véritable canon, si je puis me le permettre ! » Approuvais-tu, sincèrement. Lui adressant un mignon petit rictus agrémentait d'un doux petit clin d'œil, complice. Bien que tu te sentais toujours aussi empourprée, sur l'instant… Il faisait chaud, qui plus est… Non ? Quand bien même, tu venais de le lui révéler, de lui retourner tous ces tendres mots, ces sensuelles flatteries, tu devais te douter, pertinemment, que le charismatique, éloquent, parfait, petit brun, devait avoir bon nombre de conquêtes, dans son existence salvatrice, dans son chaud duvet… Ou une petite amie, une femme à chérir, qui sait ? Et bien que cette démarche, ne te déplaisait, tu devais te l'admettre… Le certifiait, même, que jamais, ô grand jamais, tu ne te risquerais à troubler le bonheur idéal, la sérénité d'un couple, follement heureux, épanoui. Amoureux… De jouer les trouble-fêtes, les briseuses de ménages… L'adultère, tu en connaissais désormais, un rayon, auprès de ta dite, douce et tendre moitié… Encore à ce jour, tu en souffrais terriblement… Et si tel était le cas, ce n'était pour tirer sur les ficelles, amusée… Ternir sa toile étoilée... Scintillante, inlassablement, dans le firmament... « Mais c'est promis, je saurais me tenir à carreau. Je… Je ne voudrais surtout pas attirer le moindre ennui, tel qu'il soit, si tu as quelqu'un dans ta vie... » Entonnais-tu, sincèrement. D'un ton doux, suave, mais bienveillant… Pour lui faire savoir, que tu t'en tiendrais ; que tu tiendrais cette solennelle promesse… Que tes intentions à son égard, se vouaient des plus nobles et purs, il est vrai. Que jamais, tu ne t'abaisserais à tout plaquer, tout envoyer valser, d'un simple revers de main, un regard inanimé… De lui causer le moindre heurt, à lui ou à sa compagne. Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu ne pourrais guère supporter cela. Pour sûr… Oui, tu resterais sage, très sage. Si ce n'est que c'était ton deuxième prénom ! Qui plus est, cela te permettait, outre mesure, de tâtonner le terrain… De savoir, qui sait, dans quel diantre d'histoire, tu t'embarquais... « Je crains, hélas, de n'avoir des origines dignes de ce nom, ou encore, une vie très palpitante, contrairement à la tienne, mon chou, mais… Pour répondre à ta question, tout humblement… En réalité, je viens d'Autriche. De Vienne, plus précisément... » Commençais-tu, dont, toujours de ce ton serein, courtois. Chantant. Plongeant, une fois encore, dans l'immortalité de ses mirettes bleutées. Aux fins éclats de gris ; avec volupté et délice affriolant… Avant même de te marquer d'une légère pause, au demeurant… Souriant, presque nostalgique… Naturellement, bien que tu eusses pris goût, un plaisir certain de t'établir, aux côtés de ton cher Montgomery, il y a de cela maintes années… Qu'un peu de ton entourage, avait prissent marques et repères, dans les chatoyantes bordures de la ville, de l'Australie, il n'était point rare que ta mère patrie, te manquait parfois. Il est vrai… Notamment, depuis que tu n'étais en présence, partager d'intenses moments, auprès de ta mère biologique, dont l'état de légume, semblait à déplorer… La distance ne faisait rien pour y contribuer, vous soulagez… Néanmoins, c'était une promesse solennelle, que tu avais consenti de tenir, de signer, sur le blanc papier, en te liant, d'emblée, à ta dite, douce et tendre moitié… Et à moins de ne te séparer de ce dernier… De prononcer un quelconque divorce, de célébrer vos promptes retrouvailles, avec la malheureuse… Revenir, fouler de ton pâle tracé, les terres verdoyantes, enneigées, de l'Autriche, ne pouvaient être, encore à l'ordre du jour… Tout bonnement planifier... « Ma mère, ainsi que mes grands-parents, ont toujours vécu là-bas. Les croyances, les plaisirs culturels, comme la musique… Ils ont toujours baigné dedans, et y demeurent très attachés… Pour dire que ma mère, c'était forgé une belle carrière de violoniste, était plutôt bien reconnu, par ailleurs ! Quant à mon père… C'était un homme, tout à fait aimant et respectueux. Particulièrement, envers la nature ! Et je pense que le paysage, très Scottish, y a beaucoup joué... » Lui révélais-tu, en souriant, telle une idiote balafrée. Laissant même s'échapper un petit éclat de rire cristallin, avant même de te marquer d'une autre pause, seulement… Profitant de ce fait pour hausser délicatement les épaules. Amenant ta tasse d'un blanc immaculé, à tes fines lèvres rosées. « Mais j'ai pas mal de membres de ma famille qui vivent ici, également, depuis plusieurs années, désormais… Tout comme mon mari, à dire vrai… C'est pourquoi, quand on lui a proposé un poste, ici même, on s'est dit que de s'y établir, commencer sur de nouvelles bases, ne seraient pas plus mal ! Et personnellement, je trouve que c'est une excellente idée, car Bowen est vraiment magnifique. Et les gens s'y trouvant sont tellement chaleureux, bienveillants et charmants ! C'est un réel plaisir, de pouvoir faire de belles rencontres… Comme la tienne, en tout cas ! » Consentais-tu à lui avouait, en lui adressant un mignon petit clin d'œil. Mais, te voulant, avant toute chose, sincère… Véritablement charmée, agréablement stupéfaite. Autant de par sa sublime personnalité, que par la ville… Oui, Bowen était une petite bourgade, comme qui dirait, où bons nombres s'y côtoyaient depuis des siècles durant… Et pourtant, elle regorgeait de bien des surprises… Que ce soit niveau attractif et social, que de par ses bucoliques paysages… Cela te changeait d'Aberdeen, de Vienne, pour sûr… Elles qui se vouaient de grandes villes cosmopolites, reconnues pour ses patrimoines majestueux et touristiques… Ses icônes trépassées, mais Ô combien fortes, éloquentes, admirables… Ici, c'était un train de vie bien plus calme, plus paisible. Cosy. Tu t'y sentais bien, heureuse. Presque épanouie, tu le confessais… Seule une peur lancinante, une ombre fantomatique s'engendrait à l'est… Noircissant davantage ton tableau, que plus encore, au fil des secondes égrenaient... Un secret, que tu te contentais de contenir, pour protéger les êtres qui te sont chers, que tu aimais… Envers et contre tous, contre vents et marées… Jouant ainsi, cette vile tocade, tandis qu'il tirait sur les bouts de ficelle, amusé… Déversant sa haine furibonde, sur ta douce peau de nacre, tu l'admettais... « Comme je le disais, cela parait bien simple, mais cela me plaît. Pour rien au monde, je ne voudrais changer cela… Même si, j'imagine, que, comme tout le monde, ma famille, mes ancêtres me manquent... » Achevais-tu, finalement. Ne t'attardant, plus que nécessité, sur les points sombres, les spectres ailés de ton passé… Rodant à la lisière de ton subconscient… Te voulant des plus énigmatiques, mystérieuses, à ton tour, à son égard... Ou, peut-être parce que tu souhaitais préserver, enfouir les immondices de tes vils tourments, dont, au quotidien, tu subissais silencieusement ; dans un silence qui n'était troublé que par ta respiration lente, régulière, mais désunie… Miroitant dans les méandres de la mélancolie sidérée… Ballon noir, que sans nulle cesse, ton époux te raccrochait inéluctablement les pieds… Oui, lui montrer que tu menais une existence bien futile, désuète, en tous points parfaite… Jouer les fines actrices, c'était bien dans tes cordes, ce que tu pouvais te permettre d'endosser… Après tout, un contrat était stipulé, signé… C'était, bel et bien, toi et toi seule, qui t'était entraînée, avait glissé dans ce trou noir et béant… Et toi seule pouvait y remédier, pour te reconstruire, te sauver… Quoi qu'il fusse… Ce fardeau, il n'était que trop lourd à porter… Léo ne pouvait être cet ange tombé du ciel, pour t'arracher à tes sombres tourments…




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