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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso

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Maxine Gray
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyJeu 6 Juil 2023 - 23:20

Elle espérait qu’Orso il allai redevenir lui-même, sans pour autant y croire. Elle ne connaissait que les légendes urbaines de la cocaïne, le côté euphorique avant une descente bien plus compliquée. Max, elle ne savait pas gérer ce genre de choses, et ce soir elle découvrait une partie plus sombre de son italien. Alors, oui, elle savait qu’il pouvait être dur et tranchant avec ses mots. Elle avait pu tenter l’expérience. Ils s’en voulaient encore, de leur fin d’histoire avorter de cette manière. Maxine, elle ne lui pardonnait pas alors que tout son corps entier brûlait de désir pour lui. Sauf ce soir, elle était si inquiète pour lui. Il se mettait en danger, elle le ressentait au plus profond d’elle qu’il était sur un fil étroit. Alors elle essayait de le ramener, avec son regard et ses supplications. Son regard redevenait un peu le même, mais l’ivresse revenait, c’était un mélange compliqué, pas du tout compatible et surtout dangereux. Elle ne savait pas comment agir, ni comment il allait réagir Orso. « Non, je veux te retrouver toi. » Celui qui avait réussi à la rendre accro d’un seul regard, qui faisait ressortir son côté sauvage. Il se détachait d’elle, se rendant bien compte de la supercherie de Maxine. Elle n’allait pas coucher avec lui, parce qu’elle ne voulait pas. Maxine était têtue, mais elle savait aussi qu’Orso il ne voulait pas d’elle, en raison de son âge. Il tanguait, avançant sur un équilibre précaire, alors qu’il remettait son tee-shirt précipitamment. Max, elle le sentait qu’il voulait partir. Les raisons c’était cette putain de drogue que l’autre con lui avait donné. Si elle le revoyait celui là, il allait avoir le droit à du grand Maxine. Ce n’était jamais bon quand l’anglaise était en colère. Elle insistait, mais il n’y avait plus de raison chez Orso, plus de compréhension. Max envisageait vraiment de le ligoter, mais elle connaissait sa force et celle de l’italien. Elle le suppliait de rester, lui avouant qu’elle tenait à lui. C’était une preuve pour Maxine, elle osait dire un peu ce qu’elle ressentait. Mais elle avait le regard sévère et surtout inquiet. « Je ne marche pas au chantage Luciano. » Répondait-elle, faisant barrage entre lui et la porte. Les clés, elle ne lui redonnera que lorsqu’elle sera certaine qu’il pouvait rentrer en sécurité, elle s’en voudrait Max s’il lui arrivait quelque chose à Orso. Il revenait un peu à lui, même si ses yeux étaient encore vides. Maxine s’accroupissait devant lui, alors qu’il se retenait au mur. Ça lui faisait mal de le voir comme ça, il semblait lutter avec des démons et pendant un instant, elle se demandait si elle n’était pas la cause de tout ça. C’était peut-être présomptueux, mais ça lui fit peur cette pensée. Elle était douce, même si son regard restait sévère. « Non tu n’en as pas besoin. » Il y avait des solutions, surement. Max elle n’y connaissait rien en dépendance, en cocaïne. Elle découvrait peut-être les raisons de la décision d’Orso, ils n’avaient pas le même vécu, pas la même histoire, pas le même passé. « Tu luttes contre quoi Orso ? Tu crois que ça solutionne, tu ne peux pas être constamment sous cocaïne pour ne pas penser. » Comme Max, elle ne pouvait pas être constamment sous gin pour éviter de penser à lui, à son boulot, à sa famille qui lui manquait. Elle souriait légèrement à sa remarque, détendant le muscle de son front pour enlever cette ride d’inquiétude et d’attitude sévère. « D’accord ! » Disait-elle avec un léger sourire posant sa tête contre la jambe de l’italien. Elle ne savait pas quoi faire, alors elle lui donnait le peu de douceur qu’elle pouvait. « T’as rêvé, si tu crois que je vais te laisser seul ! » Elle riait presque. Mais s’il fallait passer une nuit avec l’italien, elle le fera. Pour l’instant, elle ignorait qu’il pouvait sombrer, avoir des idées plus noirs après le côté euphorique. « Viens avec moi ! Tu ne vas pas dormir là. » Il était hors de question qu’il rentre chez lui, et s’il fallait le garder deux jours pour qu’il rentre en sécurité elle le ferait.

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Orso Luciano
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STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyJeu 6 Juil 2023 - 23:47

J'me sentais de plus en plus fébrile. A mesure que l'envie de retrouver la cocaïne se faisait sentir. J'le savais bien qu'en prenant ce rail, j'm'exposais à retrouver tous mes démons du passé. J'avais pas envie d'les affronter, et pourtant, ils resurgissaient tous, un à un. L'ivresse avait repris le pas sur la défonce. Les effets de la coke était beaucoup trop rapide à disparaître, et j'avais oublié à quel point la descente était douloureuse. Maxine, elle tentait d'me faire revenir à la raison et ça marchait un peu. J'me reconnectais à son regard. L'envie incontrôlable de lui faire l'amour était remplacé par celle de vouloir reprendre un rail. C'était une bataille là, que j'allais devoir gagner si j'voulais pas sombrer à nouveau. Et j'crois que dans le savoir, j'étais accompagné de la meilleure des alliées pour ça : Maxine. Elle me lâcherait pas, j'le savais, comme je ne l'avais pas lâché la dernière fois. On était comme prédisposé à prendre soin l'un de l'autre, de panser les plaies qu'on s'était infligé nous même. Triste paradoxe. Tandis que je soupirais un peu, je soufflais quelques mots, mon regard reprenant un soupçon de contenance. "Je suis là, Maxine." Puis j'avais voulu partir, pour reprendre cette cocaïne, parce que c'était plus fort que tout. Mais Maxine, elle avait fait barrage et j'avais juste glisser pour m'assoir par terre, luttant contre ce début d'addiction qui revenait à grande vitesse. Maxine se mettait à ma hauteur, sa voix était toujours assez ferme mais j'sentais qu'elle s'adoucissait un peu. Sa question, elle résonnait en moi. Et j'trouvais pas de réponse. "J'sais pas, j'veux juste plus rien ressentir, c'est plus facile comme ça. Plus penser, c'est bien." Bien évidemment que je parlais de Max et moi, de notre histoire impossible et du bordel qu'elle avait mis dans mon esprit depuis qu'elle était entrée et que je ne lui avais pas laissé de place. Finalement, Maxine se radoucît une bonne fois pour toute, souriant presque. Il me faisait du bien ce sourire, parce que c'était le premier de la soirée. Maxine posa sa tête contre ma jambe et je portais ma main vers elle pour lui caresser les cheveux. J'avais bien besoin de tendresse là, pour réussir à faire taire le peu de cocaïne qui restait en moi. J'souris à mon tour quand j'entendais Maxine rire, me disant qu'elle n'allait pas me laisser tout seul. J'avais retrouvé un peu de calme, à son contact, à son ton un peu plus doux et à son rire. "J'sais pas lequel est le plus accro à l'autre.." que j'disais sans forcément me rendre compte qu'avec cette phrase là, j'lui avais dit haut et fort que moi, j'étais accro à elle. Bordel, l'ivresse et la défonce m'enlevait tous mes filtres. Finalement, elle m'invita à me relever. J'me remettais péniblement sur mes jambes, me tenant contre le mur. Bordel, j'étais quand même dans un sale état et chaque mouvement me déséquilibrait. J'sentais aussi que tout doucement, j'me refroidissais. Comme si j'avais terriblement froid en dedans. J'le connaissais que trop bien cet effet, c'était le début du manque. J'serrais un peu la mâchoire, à mesure qu'on avançait vers la chambre de Maxine. J'me tenais à chaque mur. Puis j'finissais par m'assoir sur le rebord de son lit. Posant mes coudes sur mes cuisses et plongeant ma tête entre les mains. Putain, que c'était dur. J'm'en voulais aussi d'infliger ça à Maxine. "J'vais pas être très drôle les prochaines heures Max. J'te préviens. C'est pas contre toi. Au contraire. Faut que j'arrive à dormir." J'avais froid et j'sentais chaque muscle de mon corps se contracter, comme s'il appelait la cocaïne. La lutte allait être rude. Mais pas aussi terrible que celle que j'avais pu connaître par le passé. C'était une simple prise. D'ici quelques heures, tout irait mieux.

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Maxine Gray
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 0:25

Elle aimait se convaincre qu’elle le détestait Orso, mais force est de constater qu’elle n’y arrivait pas. Surtout pas ce soir, alors qu’il était sur un bout de la falaise près à exploser. Tout lui revenait en tête, notamment les fois où il l’avait mit en garde contre la coke. Il connaissait le schéma et les effets, et il lui ne lui donnait pas envie de tester. Il était devenu l’ombre de lui-même, se perdant dan ses pensées et se focalisant sur uniquement le sexe torride qu’elle lui avait promis. Alors elle le supplia de revenir, voulant presque entendre ces mots durs pour lui prouver qu’il n’était pas perdu. Ils avaient vécu beaucoup trop d’émotions pour une si courte relation, qu’on ne pouvait même pas appeler relation. Ça le détruisait et ça la détruisait elle. Pour l’instant, elle ne pensait pas trop à ces conclusions, mais elle faisait un bout de chemin dans l’esprit de Maxine. Son regard il changeait un tout petit peu, mais de quoi redonner un souffle à Maxine. Elle avait les yeux un peu brillants, sous couvert de l’émotion, Max elle contrôlait un peu moins ses émotions. Et elle ne tardait à avoir un regard sévère face à l’italien qui comptait s’enfuir pour retourner prendre un rail. Il était hors de question qu’il s’en aille, dans cet état il pouvait faire n’importe quoi. Est-ce qu’ils était destinés à s’éloigner l’un de l’autre et pourtant à rester proche pour veiller sur l’autre ? Max, elle n’avait pas aimé le sentiment de redevabilité qu’elle avait envers lui, cette fameuse nuit au Hendrix il l’avait sortit d’une sale situation. Maxine, ça l’avait marqué, se rendant compte de toutes les vérités qu’elle avait pu lui dire. Orso il faisait la même chose, lui avouant plus ou moins son addiction à la drogue. Il en avait besoin pour ne plus penser. Ne plus penser à elle. Maxine se rendait compte à cet instant que ça ne pouvait pas durer comme ça, ayant besoin de s’évader de leur histoire en se mettant en danger. A ses genoux, elle l’écoutait, essayant de montrer sa tendresse même si son visage restait fermé. « Tu ne peux pas, on ne peut pas ne plus penser. Ça reviendra toujours plus fort. » Comme une claque ferme. Mais elle le comprenait, elle aussi voudrait ne plus penser, arrêter de se souvenirs de la tempête de sentiment qui bouillonnait au fond d’elle. Elle finissait par sourire, posant sa tête sur ses genoux, soupirant de soulagement. La main d’Orso se frayait un chemin dans ses cheveux, et cette douce caresse elle l’appréciait. Mais c’était à elle de prendre soin de lui ce soir. Elle riait à sa phrase, se rendant compte que lui comme elle, ils se fourvoyaient un peu dans leur sentiment, mais ils étaient bien trop fiers et têtus pour engager une conversation profonde. « C’est toi le plus accro. » Disait-elle avec un léger clin d’œil en se relevant. Elle l’aidait un peu à se lever, le guidant dans sa chambre. Il se tenait à tout ce qu’il avait à porté de main, et elle le laissait s’installer sur son lit. Max, elle en profitait pour aller chercher une grande bouteille d’eau et revenait vers lui, alors qu’il tremblait. « D’accord, mais je ne bougerais pas. Tiens bois. » Disait-elle en lui tendant la bouteille d’eau. Peu importe ce qu’Orso allait vivre et allait faire une vivre à Maxine, elle resterait là. Elle se dépêchait d’aller à la salle de bains pour mettre un short et à débardeur, loin du regard de l’italien. Il l’avait déjà vu nue, mais ce soir elle estimait que c’était pour le mieux d’être éloignée de lui. En revenait, elle avait une couvrante de plus. Orso s’était allongée et Maxine elle déposait la couvrante sur lui en plus de la couette. Elle s’en moquait à l’instant s’ils étaient trop proches, si ça lui faisait mal cette proximité. Il n’y avait que le bien être de l’italien qui comptait à cet instant. Alors elle le rejoignait dans le lit, se collant à lui pour lui apporter un peu de chaleur et de tendresse. « Endors toi, je suis là. » Disait-elle, alors qu’elle se serrait à lui. Ils s’enlaçaient, Maxine espérait qu’il s’endorme vite, que ces démons le quittent pendant ce temps de repos.

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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 0:51

Ca devenait dur cette soirée là. Après l'euphorie et la toute puissance que la cocaïne m'avait procurée, j'me retrouvais dans une pente glissante. J'ressentais le manque et j'savais que ça n'allait pas être rigolo à vivre. Pas du tout même. Mais j'me sentais épaulé par Maxine. Elle a su me mettre en sécurité, elle avait su prendre soin de moi. Pour l'instant, j'me rendais pas tellement compte de tout ça, j'm'étais laissé vivre jusqu'à cet instant. Ou j'me retrouvais assis par terre, le dos contre la porte de l'appartement de Maxine et que j'retrouvais mes esprits, capable de formuler que j'avais besoin de la cocaïne pour oublier. J'lui avais dis que je ne voulais plus penser et les mots de Max résonnait en moi. Elle savait elle aussi de quoi elle parlait. Parce qu'on partageait les mêmes émotions, cette même douleur face à notre histoire impossible. Je secouais la tête, parce que je ne voulais pas accepter ses pensées. "J'ai pas envie que ça revienne." que j'murmurais. J'crois que j'étais épuisé de lutter contre mes sentiments, j'étais épuisé de cette lutte incessante entre mon coeur et la raison. J'savais plus quoi faire. Parce que j'restais assez convaincu qu'entre nous ce n'était pas possible et pourtant, à chaque fois qu'elle était dans mon cercle, j'me sentais mieux. On veillait l'un sur l'autre. Et ce soir, c'était elle qui prenait soin de moi. J'souris à ses mots, secouant la tête une fois de plus. "J'ai pas la force de te contre-dire." que j'lui disais. Et puis, elle m'aidait à trouver le chemin de la chambre. Assis par terre, j'me sentais mieux que debout à marcher. Le déséquilibre revenait et j'finissais par trouver le rebord du lit de Maxine. J'annonçais la couleur, parce que je savais que ça n'allait pas être de tout repos. J'savais pas si j'allais réussir à dormir, si j'allais réussi à trouver le sérénité suffisante pour trouver le sommeil mais j'ressentais le besoin de me reposer. Maxine me tendit une bouteille d'eau. J'la saisissais et à l'instant où je la remerciais, elle disparaissait dans la salle de bain. J'me retrouvais seul, j'dégommais la moitié de la bouteille puis j'la déposais tant bien que mal à côté du lit avant de m'effondrer. J'retirais péniblement mon pantalon, juste pour être plus à l'aise. J'me mettais sous la couette, à la recherche de chaleur. Maxine arriva finalement, me couvrant d'un plaid supplémentaire et elle se glissa à mes côtés. J'sentais son corps chaud contre le mien, ça me faisait un bien fou. J'fermais les yeux, tremblant un peu. J'sombrais assez rapidement dans un sommeil agité. J'avais toujours terriblement froid, et j'sentais mes muscles qui ne parvenait pas à se détendre. J'sais pas combien de temps ça dura, mais j'finis par me réveiller, le coeur tambourinant contre mes côtes. J'regardais un peu autour de moi. Le soleil n'était pas encore levé, j'avais du sombrer deux heures à peine. A côté de moi, Max, elle dormait. J'me levais alors, lentement, tentant de faire le moins de bruit possible. J'avais besoin d'une douche, j'avais besoin de détendre mon corps sous de l'eau brûlante. J'trouvais la force de me lever, j'me sentais beaucoup moins vacillant, mais j'ressentais un terrible mal de tête. Maxine bougea un peu dans le lit, j'devais pas être si discret que ça. J'me retrouvais dans la salle de bain, et j'me déshabillais avant de me retrouver sous la douche. Ca me faisait du bien d'sentir l'eau brûlante me réchauffer de l'intérieur. J'y restais, peut-être une quinzaine de minutes, là, silencieux, tentant comme je pouvais de lutter contre l'envie de reprendre un rail, l'envie de retrouver cet état de plénitude, de toute puissance.

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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 18:39

Elle le comprenait tellement Orso. Il aurait été plus facile de tout oublier, ne plus rien ressentir et continuer leur vie chacun de leur côté. Ils finiraient par y arriver, une fois que le manque passerait et que les autres rencontres seront le remède de leur guérison. Pour le moment, ils n’y arrivaient pas croisant inlassablement le chemin de l’autre. Maxine n’aimait pas le voir comme ça, si perdu, vulnérable dans ces émotions. Elle ne le trouvait pas moins attirant, mais elle savait qu’elle faisait partie des maux de l’italien, et que sans leur rencontre, ils seraient peut-être chacun dans un meilleur état. Ce n’était pas le moment d’en parler, d’essayer de communiquer sur cette histoire qui semblait impossible. Mais le chemin se frayait dans l’esprit de l’anglaise, se rendant compte que finalement ils avaient passé plus de temps à se déchirer qu’à profiter des moments ensemble. « Je sais, mais ça reviendra alors essaye d’affronter les choses maintenant. » Elle caressait Orso, essayant de le rassurer, de montrer sa présence. Ce soir, il était la personne qui comptait le plus. Il n’était pas concevable qu’il parte, risquant pour sa sécurité, sa vie. Elle s’en voudrait Maxine si jamais il lui arrivait quelque chose. Et en même temps, est-ce qu’elle était capable de gérer cette situation ? La tête sur ses genoux, ils s’autorisaient un petit moment de douceur, comme ils savaient si bien le faire. Elle riait à sa remarque. « J’ai toujours raison de toute manière. » Elle se relevait, aidant son ex amant à aller jusque dans la chambre. Il était si fébrile, tremblant et l’avertissant que la suite allait être compliquée. Il fallait juste qu’il dorme. Max elle lui passait de l’eau, alors qu’elle partait se changer. En revenant, il était allongé et elle le rejoignait vite. Son corps entra en contact avec le sien, et elle le serrait Max voulant lui donner un peu de sa chaleur. Il sombrait assez rapidement, alors qu’elle était bien réveillée Maxine. Pendant quelques minutes, elle l’observait, tout ces muscles étaient crispés, il ne se détendait pas. Dans ses bras, elle se sentait bien, caressant son bras pour lui apporter un peu de réconfort. Puis elle finit par s’endormir Maxine, mais pas profondément, en alerte au moindre mouvement d’Orso. Elle le sentait se lever, alors que son corps à elle demandait du sommeil, il ne faisait pas de bruit et pourtant elle sentit le corps de l’Italien se détacher du sien. Il faisait froid d’un seul coup. Max elle replongeait dans un semi sommeil, attendant le retour d’Orso. Il était sous la douche, alors Max lui laissait cette intimité. Il y restait un petit moment, un trop long moment pour que ça suffise à inquiéter Maxine. Elle se levait péniblement, entrant dans sa salle de bain. Il était caché derrière le rideau de douche. « Ça va Orso ? » Demandait-elle timidement, avant d’ouvrir légèrement le rideau pour le voir. Ce n’était pas de l’indiscrétion, elle s’inquiétait. Et Orso, il n’avait plus ce regard vide, mais ses traits étaient tirés. Il luttait contre quelque chose. « Dis moi ce dont tu as besoin. » Il pouvait tout lui demander, à part peut être un rail de coke et coucher avec elle.

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Le p'tit moment de tendresse qu'on avait eu, la dans l'entrée de l'appartement de Maxine, ça me faisait un peu d'bien. Ca me reconnectait un peu à la réalité et elle était pas très belle cette réalité. Ca me rappelait que j'allais passer une sale nuit, à lutter contre le manque. Mais j'voyais bien que Maxine était déterminée à m'aider, à m'épauler et ça me donnait d'la force. Elle tentait d'me convaincre qu'il valait mieux affronter les choses directement, frontalement, sans passer par l'exutoire que me procurait la poudre blanche. Je haussais un peu les épaules, pas tellement convaincu. Soupirant et fermant les yeux, me concentrant sur ma main qui caressait les cheveux de Maxine. Elle m'arracha un sourire, lorsqu'elle soulignait qu'elle avait raison. "J'suis plutôt pas d'accord avec ça." que j'lui disais, toujours le sourire aux lèvres. J'avais pas tellement la force de lui tenir tête là, et puis j'étais pas en position de le faire de toute manière. Une fois dans la chambre, Maxine avait continué à prendre soin de moi, me donnant de l'eau et sa chaleur corporelle. C'était agréable mais pas suffisamment pour apaiser les tensions nerveuses de mon corps. J'avais tenté de dormir, luttant contre le manque, sans parvenir à me détendre. J'dormais un peu, sentant le corps de Maxine contre le mien. J'pensais qu'elle dormait, du moins, je l'espérais. Je m'étais levé, pour aller prendre une douche. Pour me changer les idées, pour tenter de me détendre sous l'eau brûlante. J'faisais couler l'eau, de longues minutes. Fermant les yeux, recherchant la sérénité qui ne venait pas. J'attendais la porte de la salle de bain s'ouvrir, Maxine était là, prévenante, à l'affut de mon bien-être. Elle ouvrait un peu le rideau de la douche et j'ouvrais les yeux. J'plantais mon regard dans le sien. Mes yeux n'étaient plus aussi vides qu'avant, mais au fond d'mes iris, on pouvait ressentir une certaine forme de détresse. Je secouais la tête à sa question. Sans répondre oralement. Non, ça n'allait pas. J'luttais à chaque seconde contre l'envie de reprendre un rail. Juste un tout p'tit dernier. Bordel, j'étais en train de replonger. Maxine me demanda ce que je voulais. J'cherchais la validation dans ses yeux. "Un tout p'tit rail, juste un." que j'lui disais, murmurant presque, connaissant parfaitement la réponse qu'elle allait me donner. J'avais les poings et la mâchoire serrés. Je prenais une grande inspiration puis j'expirais, pour tenter d'me détendre. Ca marchait un peu. A mesure que les minutes s'écoulaient, j'sentais que j'me sentais un tout petit peu mieux. J'allais vers du positif, très lentement, mais j'y allais quand même. J'tendais la main vers Maxine, caressant sa joue, tendrement. "Ca va aller, j'te le promets." C'était une promesse pour elle mais aussi pour moi. J'supportais pas l'image que j'renvoyais de moi à cet instant. "J'te rejoins dans une minute." que j'lui dis, toujours un peu perdu. Maxine quitta la salle de bain et j'terminais ma douche, le gel douche, son odeur parfumé, ça m'apaisait un peu. Ce genre de détail, en tant normal, j'y accordais aucune importance, mais là, tous mes sens étaient à vifs. J'quittais à contre coeur l'eau brûlante, j'me séchais et j'enfilais juste mon boxer, revenant silencieusement dans le lit de Maxine. J'm'installais, j'me sentais mieux. Un peu. J'allais pouvoir m'endormir, j'le sentais. "J'suis désolé Max." que j'disais à l'instant où je fermais les yeux. Son corps contre le mien, son coeur qui battait contre ma peau, j'le sentais et j'me calais sur son rythme, et je sombrais, une bonne fois pour toute. Un sommeil plus lourd, moins agité. Jusqu'à ce que la lumière envahissent la chambre. La seconde phase du manque, c'était la somnolence, le manque d'énergie, et là, j'sentais que j'rentrais dans cette étape. Moins violente que la première. J'avais passé le plus dur. Mais ouvrir les yeux, me lever, parler, tout ça, ça me paraissait impossible à réaliser.

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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 21:20

Cette tendresse elle était naturelle entre eux, comme si à force d’essayer de se détester ils revenaient toujours l’un vers l’autre. Max elle ne voulait plus se battre, surtout quand ils perdaient tous les deux. Sa petite remarque, c’était du grand Maxine, un peu d’ironie et d’humour. Elle vit son léger sourire à Orso, celui qui pouvait le rendre heureuse. Il manquait tout de même de soleil, souhaitant retrouver la personnalité solaire d’Orso. Il ne le savait peut-être pas, mais il illuminait sur son passage avec son aura jaune, il arrivait à mettre les gens à l’aise. Il arrivait à rendre Maxine un peu moins sauvage – hormis au lit – dévoilant une personnalité plus douce. Dans le fond, Max ce n’était pas tant une teigne, mais c’était son moyen de protection, et son assurance parce qu’elle n’avait jamais vécu de drames dans sa vie l’anglaise. Sa vie avait été parfaite, venant d’une famille privilégiée et elle en avait bien conscience. Dans ce lit, elle essayait de le calmer Orso, lui apporter le peu de soutien qu’elle était capable de lui donner. Ça la brisait de le voir comme ça, ce n’était pas aussi drôle qu’elle. Il dévoilait une toute autre facette de lui, la dépendance, la drogue. Ce n’était pas commun pour Max, parce qu’elle avait toujours été protégé par rapport à ça. Heureusement qu’elle n’en avait pas prit la dernière fois et qu’il ait été là. Doucement, elle finissait par s’endormir, même si le réveil d’Orso la sortait de ses songes. L’Italie prenait sa douche, et ça durait longtemps. Max elle était trop inquiète pour quelqu’un qui soit disant ne comptait pas pour elle. Il lui avait peut-être avouer plus ou moins ses sentiments dans la voiture, Max lui montrait par cette inquiétude constante. Son regard n’était plus vide, mais elle lisait toute la détresse. Elle voulait retrouver son Orso, avec son assurance, ses piques glaciales, son caractère tout pourri. Elle s’y attendait à cette demande, la preuve qu’Orso il était dingue de cette drogue. « Non tu n’en as pas besoin. » Et qu’est-ce qui se passerait s’il en reprenait ? Il retournerait sûrement dans cette état euphorique, à vouloir le corps de l’anglaise. Sous cocaïne, il avait envie d’elle, presque comme si les derniers événements n’avaient jamais existé. Tout était contracté en lui, et Max, elle posait juste sa main sur son bras, l’avertissant de sa présence. Quelques minutes après, il posait sa main mouillée sur la joue de Maxine, elle tournait légèrement la tête pour venir embrasser sa main. « D’accord ! Je t’attends. » Elle savait qu’il n’y avait pas de drogues chez elle et qu’il n’aurait pas le temps de partir pour retrouver son dealer. Alors elle le laissait retournant dans son lit. Ils s’enlaçaient une nouvelle fois, et Max mettait sa tête dans cou, voulant sentir son cœur, sa respiration. « Tu n’as pas à t’excuser. » Elle souriait délicatement. Elle savait qu’ils allaient devoir parler à un moment, s’expliquer mais pas cette nuit. Elle attendait qu’il s’endorme, s’assurant qu’il était relaxé. Elle relevait la tête. « Je t’en supplie reste comme tu étais, tu n’as pas besoin de ça pour être exceptionnel. » Elle se parlait plus à elle-même, tout doucement, vu qu’il dormait, jamais elle ne lui aurait dit à voix haute, sa rancœur était encore présente. Mais à cet instant, elle voulait retrouver celui qui l’avait fait perdre la tête. Elle finissait par se rendormir, plongeant enfin dans un sommeil réparateur. Ce n’était que quelques heures plus tard, qu’elle sursautait en se réveillant. Tout lui revenait en tête, la soirée, Orso. Il était là à côté d’elle. Il avait les yeux fermés, mais il ne semblait pas dormir. « Comment tu te sens ? » Demandait-elle avec plein d’inquiétude dans sa voix.

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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 21:42

Cette soirée là, ça m'aidait absolument à y voir plus clair dans mes sentiments pour Maxine. J'avais dis des truc sous l'effet de la cocaïne, des trucs vrais mais que j'me refusais habituellement à dire. Tout comme la dernière fois, quand Max, dans son ivresse, avait dit des choses inavouables. On avait vraiment un soucis dans cette relation. On était capable du pire comme du meilleur. Et j'sais pas tellement où ça nous menait tout ça. J'étais pas en mesure de réfléchir ce soir là. J'étais juste épuisé, épuisé de lutter contre mes addictions. J'étais accro à Maxine alors pour oublier ça, j'avais juste pris un p'tit rail. Et j'étais pas dans les bonnes dispositions pour en prendre. C'était pas sain. J'avais juste voulu me détruire. Arrêter de penser. Et ça donnait quelque chose de moche. J'étais plus vraiment moi même, et j'me rendais pas tellement compte de ce que je pouvais renvoyer là. J'avais d'la détresse dans les yeux et d'la tension partout dans le corps. Finalement, c'est le temps qui réussi à me faire passer ce moment désagréable. La douche aussi, et la présence de Maxine. Elle avait été là, à chaque instant. Si je n'avais pas croisé son chemin, j'crois que j'aurais repris d'la cocaïne à outrance, et j'aurais plongé dans une spirale sans fin. J'avais simplement dit à Maxine que j'avais besoin d'un peu de cocaïne mais sans grande surprise elle avait balayé l'idée d'un revers de manche. J'savais bien que c'était pas la solution, même si j'aurais donner beaucoup juste pour en avoir encore un peu. Et puis, tout doucement, le manque s'estompait. J'arrivais réussi à retrouver le sommeil, près de Maxine. J'sentais son corps contre le mien, ça m'apaisait. Bordel, qu'est ce que j'aimais être à ses côtés. J'aimais tant de choses chez elle, sa témérité, son humour, son p'tit côté sûre d'elle. Tout m'attirait chez elle. J'me sentais comme hypnotisée par elle. Et à mesure que ma raison la repoussait, mon coeur lui, tentait de se rapprocher d'elle. On allait devoir avoir une sacrée explication le lendemain, il fallait qu'on mette les choses aux clairs. Il fallait qu'on mette des mots sur tout ça. Parce qu'on était en train d'se détruire, et c'était pas beau. Même si paradoxalement, on était présent l'un pour l'autre, quoi qu'il arrive. Je m'endormais, sans attendre les mots de Maxine. J'sombrais, j'dormais profondément. Jusqu'à ce que je retrouve conscience, au petit matin. Ma tête me faisait horriblement mal. J'trouvais pas la force d'ouvrir les yeux. J'étais juste écrasé par le manque. J'avais l'impression que mon corps ne serait plus jamais capable de bouger. J'entendais et je ressentais tout par contre. J'entendais Maxine qui se réveillait, sa voix douce qui me parvenait. J'râlais un peu. Déjà que j'étais pas du matin, là, c'était l'apothéose de la léthargie que je vivais. "J'me sens .." Chaque mot me demandait un effort épuisant. "si mal." Chaque mouvement me procurait un mal de crâne de l'espace. Sauf que là, j'avais pleinement conscience de mon état. Même si j'avais juste des petites bribes de souvenirs de la veille, je peinais à recomposer l'entièrement du puzzle. "J'veux pas que tu me vois comme ça Max." Mais c'était bien trop tard pour ça. Elle voyait le pire là. J'crois que je préférais encore quand j'étais un connard prétentieux, au moins, j'étais vraiment en vie. "J'voudrais dormir encore .. des heures." J'ouvrais un peu les yeux, histoire de voir Maxine, son beau visage et son regard inquiet. J'levais péniblement la main vers sa joue, que j'caressais de mon pouce. "J'voudrais pas abuser, mais j'aurais bien besoin d'un antalgique. Un truc pour ma tête. T'aurais ça?" Si j'pouvais faire taire le mal de crâne, j'me sentirais déjà un peu mieux. J'laissais retomber ma main à l'instant où je refermais les yeux. "J'me déteste." que j'soufflais, comme pour moi même. Putain qu'il était rude ce réveil. Et encore, je n'avais pas pris le temps de penser à nous .. et ça, j'le redoutais beaucoup aussi.

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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 22:07

Avec cette soirée, les choses devenaient plus claires pour Maxine. Rien n’allait entre eux, ils ne pouvaient se contenter de soirée éphémère où ils se retrouvaient dans un état lamentable. Leur histoire ne valait pas tout le mal qu’ils se faisaient. Elle le savait au fond d’elle que ce n’était plus viable, surtout en voyant Orso dans cet état. Max s’en voulait d’avoir été une des causes de cette chute ou rechute, elle qui finalement ne connaissait pas grand-chose de l’italien. Mais elle serait là, jusqu’au matin ou même jusqu’au lendemain si Orso avait besoin de tout ce temps pour s’en remettre. Hazel n’était pas à Bowen ce week-end, ça leur permettait d’être seuls, à l’abri de tous les autres regards. Personne n’avait à savoir ce que vivait Orso, de toute façon à qui aurait-elle pu le dire ? Ils ne connaissaient rien de la vie de l’autre, elle avait juste croiser une fois la colocataire d’Orso, furtivement. Il n’y avait personne à qui parler, personne à prévenir. Sur le coup, elle se sentait démunie Maxine, parce qu’elle savait au fond d’elle, qu’elle ne pourrait pas s’assurer qu’Orso aille bien dans les prochains jours et les prochaines semaines. Rien que ses pensées lui faisaient mal, elle préférait remettre cette réflexion à plus tard, préférant mettre toute son attention sur lui et son bien être. Il ne l’entendit pas, elle aurait presque pu lui avouer ses sentiments, si Max avait eu le courage de les affronter elle-même. Dans ses bras, elle se sentait bien. Sa respiration se calmait à Orso, et Maxine se sentait rassurée. Ils s’étaient des mots durs, mais jamais elle ne pourrait être indifférente à cet homme qui avait bousculé sa vie d’un revers. Evidemment qu’elle avait refusé qu’il reprenne un rail, c’était même hors de question. Orso, il devait réussir à affronter ses démons et ses addictions sans ça.

Elle sentait le jour se lever. Dans son sommeil, elle ressentait le souffle chaud de quelqu’un près de son épaule, le poids d’un bras autour de sa taille. Ils avaient légèrement bougé durant cette courte nuit, mais ils avaient gardé ce contact physique. Toute la soirée revenait à Maxine, qui se levait précipitamment. Orso, il était toujours là à côté d’elle, son visage plissé de souffrance. Il avait mal, et Max, elle posait la main sur son visage, caressant son front et sa joue. « Comment je peux t’aider ? » Il gardait les yeux fermés, elle ignorait la douleur qu’il ressentait, mais surtout la honte. « Je m’en moque Orso. » Vraiment, elle s’en foutait de le voir comme ça, tout ce qui l’importait c’était qu’il aille mieux. Ils croisèrent leur regard, Orso était dans le flou et Maxine avait la tête au-dessus de la tienne. Il cherchait également le contact. « Oui j’ai ça, je reviens ! » Sa main retombait lourdement, alors que Max elle était déjà en direction de la salle de bains pour trouver un antalgique. Elle revenait dans la chambre s’asseyant près de lui le cachet et un verre d’eau à la main. « Il faut que tu te relèves un peu. » Mais elle l’aidait, son corps était lourd à Orso, il avait l’air d’être encore défoncé. Une fois le médicament pris, elle le reposait délicatement. « Redors un peu, je reste là. » Maxine elle n’était plus en état de dormir. Elle attendait qu’il s’apaise, peut-être qu’il ne dormait pas, mais il n’était pas en état de faire quoi que ce soit. Max, elle se levait, prenait sa douche. Il restait dans ce lit plusieurs heures, Maxine avait eu le temps de manger, bosser un peu ses cours. Puis elle revenait dans la chambre, une assiette quelques légumes, des pâtes et un œuf. Elle se posait à côté de lui, caressant doucement son visage. « Il faut que tu manges. » La journée était bien entamée et Orso n’avait pas mangé depuis la veille.

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Le réveil, il était difficile. Beaucoup trop dur pour que j'sois en mesure de prendre du recul sur la situation. Là, j'vivais chaque seconde les unes après les autres, me concentrant sur ma douleur et sur mon état un peu critique. J'allais m'en sortir hein, pas de doute la dessus, mais j'avais oublié à quel point la sensation de manque était rude. J'avais eu un p'tit moment d'éveil, au matin, lorsque Maxine m'avait demandé comment j'allais. J'avais pas brillé par ma vigueur, loin de là. J'étais encore l'ombre de moi même. J'avais trouvé la force de parler un peu, mais chaque mot me coutait beaucoup. Maxine m'avait apporté un antalgique. Elle m'aidait à me relever dans le lit. Bordel, j'étais tombé bien bas là, en l'espace d'une nuit. La cocaïne, c'était genre un chasseur tapit dans l'ombre, prêt à me bondir dessus et je n'avais pas couru assez vite la nuit dernière. J'avalais la pilule, tout à fait certain que ça me ferait du bien. J'me sentais un peu mieux, parce que Maxine elle m'envoyait plein de bonnes ondes. C'était indéniable à quel point on tenait l'un à l'autre. J'savais pas trop ce que donnerait nos discussions, une fois rétabli, mais j'y pensais pas pour l'instant. Ma bataille, elle était contre le manque. Rien d'autre. J'avais pas été en mesure de dire quoi que ce soit de plus. Maxine, elle m'avait dit qu'elle restait là. Ca me suffisait moi, pour m'apaiser un peu. J'sombrais à nouveau dans un sommeil, cette fois ci beaucoup plus réparateur que les précédents. J'emmagasinais de l'énergie. Pendant plusieurs heures. J'entendais même pas que Maxine faisait sa vie à côté de moi. J'étais comme absent, bien parti dans le sommeil. La cocaïne avait cet effet, une fois qu'elle se dissipait, celui d'se sentir écrasé par la fatigue. Il faut dire que mon organisme luttait aussi contre les doses inconsidérables d'alcool que j'avais ingurgitées en plus du reste. Finalement, Maxine entra à nouveau dans la chambre. J'ouvrais les yeux lorsque je sentais sa main caresser mon visage. Mes yeux avaient repris d'la contenance et ils étaient un peu plus vifs. J'me sentais assurément mieux. J'me relevais alors dans le lit, me mettant assis, reposant mon dos sur l'oreiller. Maxine elle m'avait apporté à manger. J'souris, sincèrement. Le premier depuis bien longtemps. Ca me faisait du bien de retrouver des émotions et des sentiments véritables. "Fais gaffe, j'vais finir par prendre goût à toutes ces attentions, Max." J'lâchais un petit rire, qui me fit tout de même mal à la tête mais j'me sentais en possession de mes moyens, depuis de longues heures. J'attrapais l'assiette que je calais devant moi. J'me rendais compte effectivement que je crevais de faim. La première bouchée, elle était délicieuse. C'était simple pourtant ce qu'elle m'avait préparé Maxine, mais ça avait une p'tite saveur particulière, parce que ça venait d'elle. "Mmmh, è perfetto, Maxine!" que j'disais, avant de rajouter, cette fois-ci dans une langue que Max comprenait. (bien qu'elle avait certainement compris ce que j'avais dis juste avant.) "C'est délice, merci, vraiment." Maintenant que j'reprenais des forces, j'lui devais bien des excuses, en bonne et dût forme. J'reposais ma fourchette, finissant ma bouchée avant de reprendre la parole. "J'suis sincèrement désolé pour .. tout. J'ai pas brillé hier soir." J'disais ça avec beaucoup de sincérité, parce que Maxine, elle était pas obligée de faire tout ce qu'elle avait fait. Mais elle avait été là, et ça comptait beaucoup pour moi.

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Pendant qu’Orso dormait, Maxine elle avait fait plein de choses notamment sortir ses cours d’histoire, fait un peu de ménage. Il faut dire que la journée était bien avancée, et que Max n’avait pas besoin autant de repos. Elle ne luttait contre rien, elle avait à peine bu la veille. Evidemment, elle passait quelques fois vérifier qu’Orso allait bien. Elle avait prit de très longues minutes à se renseigner sur la cocaïne et les effets, ça lui permettait de juger un peu de l’état d’Orso. Les phases par lesquelles il était passé ne semblait pas unique, tout avait déjà été notifié dans les différents articles qu’elle avait lu. Il restait à présent, le réveil ça lui permettait aussi de voir s’il en avait prit une de bonne ou de mauvaise qualité. Ça jouait beaucoup et Max elle espérait vraiment qu’il ait bon goût en matière de drogue. C’était presque stupide de penser ça, mais elle préférait qu’il se défonce avec de la cocaïne de bonne qualité plutôt qu’une qui pourrait le rendre encore plus mal. Il avait dormit six heures, assez pour voir s’il était réveillé. Elle apportait une assiette mais également un nouvel antalgique pour l’aider à passer le mal de tête s’il l’avait encore. Elle posait délicatement sa main sur lui, ne voulant pas le réveiller s’il dormait encore profondément, mais il ouvrait les yeux. C’était la première qu’elle vit, ce regard plus animé, encore un peu fatigué mais tellement plus proche de la réalité. Puis il souriait, et Maxine sentit son cœur battre. C’était illogique, surtout qu’ils passaient leur temps à se fuir. Mais la remarque d’Orso fit sourire Maxine, de ce genre de sourire sincère. Elle l’enlaçait sans contrôle, tellement rassurée de revoir le Orso qu’elle connaissait. Il avait opté pour de la bonne qualité, et il était redevenu lui-même. Elle le gardait près de lui quelques secondes de plus, s’assurant qu’il était bien avec elle, en bonne santé, avant de s’en éloigner. Elle rougissait un peu l’anglaise de ce geste d’affection, mais finalement ils avaient déjà passé cette étape. Ce n’était pas la première fois qu’ils vivaient ce genre de situation. « Je t’assure que la prochaine fois, je ne serais pas aussi tendre. » Elle souriait un peu moins là, prête à lui faire une leçon de moral. Et en même temps, elle n’en avait l’envie. Elle lui tendait l’assiette et l’antalgique, alors qu’elle s’asseyait en tailleur en face d’elle. Il lui parlait Italien, et un sourire sincère se dessinait sur les lèvres de Maxine. Il lui faisait même la traduction, comme s’il se souvenait de toutes leurs conversations. « Avec plaisir ! » Disait-elle, alors que clairement Maxine ce n’était pas une excellente cuisinière. Elle savait faire cuire des choses pour ne pas mourir de faim, rajouter un peu de sel et d’épice pour le goût mais ça s’arrêtait là. Il reprenait un peu des forces avant de déposer son assiette. La conversation allait d’un seul coup devenir plus sérieuse, et Max elle ne savait pas si elle était en capacité de lui dire tout ce à quoi elle avait pensé durant cette nuit et cette journée. « Ne refais plus jamais ça Orso… » Avouait-elle à demi-mot. Ses yeux plongèrent dans ceux de l’italien, il pouvait lire la peur qu’elle avait eu, la tristesse également. « C’est quoi ton deal avec la cocaïne ? » Elle ne comptait pas lui faire une leçon de moral, elle avait juste besoin de comprendre. Orso de cette nuit il n’avait été que l’ombre de lui-même.

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Le retour à la réalité, ça me faisait du bien. J'me sentais à présent en possession de mes capacités de réflexion. J'étais pas encore débordant d'énergie hein, mais ça allait mieux. Maxine, elle prenait soin de moi comme personne, elle avait été précieuse cette nuit là. Ca me faisait chier de l'admettre mais ouais, là, elle était très très importante Max, encore plus qu'avant. Mais c'était pas valide qu'on se détruise comme ça, à coup d'alcool et de cocaïne. Fallait que ça cesse et j'savais pas si j'étais en mesure d'arrêter ce que j'avais commencé la veille. J'me savais fébrile avec cette poudre blanche et j'avais juste le sentiment d'avoir ouvert une brèche, que Maxine avait tenté de refermer. Alors que j'avais ouvert les yeux, je lui avais souris. Pour la première fois depuis longtemps. Elle s'était réfugié dans mes bras, me donnant une étreinte qui continuait de me réchauffer encore un peu plus. J'avais posé mon bras sur son omoplate, la serrant contre moi, comme je pouvais, malgré ma faiblesse actuelle. Mais ça faisait du bien, ce p'tit contact là. Maxine, elle gardait toujours son p'tit côté farouche et j'continuais de rire en écoutant ses mots. "Ohh, ça je le sais bien Maxine." Ouais elle avait été tendre avec moi, elle avait prit soin de moi et j'savais pourtant qu'elle gardait encore beaucoup de rancoeur en elle. Moi aussi d'ailleurs. J'avalais le repas qu'elle m'avait préparé, avec beaucoup d'appétit. Une fois que j'avais fini de manger, j'avais délicatement posé l'assiette sur la table de nuit et j'avais fini le reste de la bouteille d'eau, avant de m'excuser, sincèrement, pour mon comportement de la veille. Maxine, elle avait une certaine forme d'inquiétude dans sa voix. J'm'en voulais si fort de lui avoir infligé ça. Lorsqu'elle me supplia presque de ne plus jamais refaire ça, je baissais un peu les yeux. Penaud de mon comportement. J'relevais les yeux vers elle, lorsqu'elle me questionna sur mon rapport à la cocaïne. J'serrais un peu la mâchoire. J'étais vraiment au pied du mur là. J'avais deux choix : dire la vérité ou mentir. J'secouais la tête. "Y a rien du tout. J'me suis pas contrôlé hier. C'est tout." Ouais, j'avais opté pour le mensonge. La pire des options très certainement. J'sentais bien là, que la conversation n'allait pas tourner à mon avantage. J'étais en position de faiblesse, comme depuis hier soir, sauf que là, j'avais repris mes esprits. J'soupirais. "J'ai pas envie d'en parler, Max. C'était juste une erreur. Rien de plus." Maxine, elle me connaissait, elle saurait certainement lire dans mon regard que j'disais pas la vérité. Mais j'tentais le mensonge parce que j'voulais pas verbaliser mon problème d'addiction à la cocaïne. J'sortais du lit, me mettant assis sur le rebord. J'bougeais doucement pour ne pas faire repartir de mal de tête à la hausse. J'me frottais le visage pour tenter de me dynamiser un peu. J'serais bien parti là, le problème c'est que j'étais pas certain que mes jambes ne me portent suffisamment loin pour quitter sa chambre. Alors de là à prendre la voiture, c'était impensable. "J'me suis excusé, j'vais mieux, maintenant c'est de l'histoire ancienne." que j'lâchais assez froidement. Bordel, j'étais encore sur un fil. Le manque, ça pouvait aussi créer une certaine irritabilité, parfois. Mais là, j'savais pas si c'était vraiment le manque ou le retour à la réalité qui me rendait un peu nerveux. Mes sentiments pour Maxine étaient bien clairs dans mon coeur, mais ma raison continuait à m'éloigner d'elle, inlassablement.

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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptyVen 7 Juil 2023 - 23:40

Maxine elle avait souhaité beaucoup de choses à Orso, pas toujours positives quand elle s’énervait. Elle se souvenait qu’en rentrant chez elle, après leur première dispute elle avait souhaité très fort qu’il se chope plein de morpions. C’était le genre de pensée qu’elle avait Maxine, pour minimiser sa peine. Mais jamais elle ne voulait le revoir dans cet état, c’était trop dur. Les sentiments qu’elle avait pour lui ne lui permettait plus de lui souhaiter des choses pas cools, parce qu’elle voulait qu’il soit heureux, en bonne santé même si c’était sans elle, surtout sans elle. Max elle ne savait pas comment passer au-dessus de sa rancœur, elle ne savait pas si elle voulait passer au-dessus. Mais le voir sourire et blaguer ça lui réchauffait son cœur et apaiser ses tensions à elle. Elle profitait de cette étreinte, même si clairement elle préférait ne jamais le revoir ainsi. La tendresse elle l’aurait encore parce qu’elle ne le contrôlait pas. Tout ce qu’elle avait voulu hier soir c’était de protéger et le mettre en sécurité. Il mangeait, et Max en profitait pour le scruter, essayer de voir les effets de la drogue de la veille. Ses yeux étaient encore fatigués, mais son regard il était perçant. C’était bien les yeux d’Orso, ceux dans lesquels elle pouvait tout lire. C’était leur petit truc à eux, ces regards insistantes et la révélation de leur émotion par ça. C’était plus facile qu’à la dire à voix haute, parce que chacun dans son entêtement n’était pas prêt à faire le premier pas. Il s’excusait, une fois le repas terminé. A cet instant, elle sentait un peu plus libre pour lui supplier de ne pas le refaire, sa voix était encore légèrement inquiète. Ça elle ne pouvait pas le contrôler Maxine. Il hésitait quelques secondes avant de répondre à sa question. Max, elle ne voulait pas toutes l’histoire, juste les informations. Il était dépendant de cette drogue, et ça elle ne le savait pas au préalable. « Pas contrôlé ? Orso, tu as voulu conduire, coucher avec moi. Tu as même boudé parce que je ne voulais pas. » Et elle se gardait de lui révéler ce qu’il avait dit sur elle. C’était son secret à lui, quelque chose d’intime qui même si ça la concernait, elle voulait qu’il lui dise quand il se sentait prêt. Et non à cause de la drogue. Elle fronçait les sourcils Maxine, vraiment pas satisfaite des réponses de l’italien. « Non Orso, l’erreur c’est quand moi j’ai voulu en prendre ! J’ai le droit à des explications. » Elle aurait voulu rajouter après tout ce que j’ai fais, mais elle ne disait rien. Elle ne s’attendait pas à ce qu’Orso se sente redevable, elle l’avait juste aidé à un moment où il n’était plus en état de s’occuper de lui. Orso il allait un peu mieux, mais ce n’était pas encore ça. Surtout qu’il y avait également la fatigue liée à l’alcool. Il devenait froid Orso, imposant son choix et ça l’agaçait l’anglaise. « Tu as encore besoin de plusieurs heures pour retrouver toutes ces facultés ! » Disait-elle froidement, se relevant et sortant de la chambre. Elle gardait bien les clés de voiture, mais elle préférait s’éloigner de lui.

Mais Max, elle était trop entêtée pour s’arrêter là. Orso était toujours sur son lit, à attendre peut-être le réveil de ses muscles. Max, elle était accoudé à la porte, le regardant avec colère. « On ne peut pas continuer comme ça ! » Elle le regardait, assez consciente de la suite de la conversation. Maxine, elle avait eu le temps de penser. « On ne peut pas se bourrer la gueule ou se défoncer juste pour oublier l’autre. » Surtout qu’elle se doutait qu’Orso il avait un problème avec la cocaïne, et il était hors de questions qu’il replonge dedans par la faute de l’anglaise.

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Orso Luciano
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STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptySam 8 Juil 2023 - 0:03

Comme à chaque fois, on était toujours sur un fil. On avait débordé de tendresse, lorsque je m'étais réveillé. Elle m'avait prise dans ses bras et j'lui avais rendu cette étreinte, parce que j'en avais besoin et que j'me rendais compte un peu plus, à chaque seconde, que j'avais vraiment besoin d'elle dans mon espace vital pour me sentir bien. On pouvait tout lire dans nos yeux, on communiquait essentiellement comme ça, depuis qu'on se connaissait. Les premières fois, les premiers regards qu'on avait échangé au bord de la rivière, on avait su lire l'envie et de désir dans les yeux de l'autre. Et là aujourd'hui, c'était pareil. Sauf que c'était plus du désir et de l'envie, c'était d'la rancoeur et une sacrée dose de sentiments qui se percutaient. J'arrivais pas à être focus, j'vacillais entre mon mal-être physique et mon inconfort mental. Maxine, elle continuait de prendre soin de moi, m'ayant préparé à manger et j'pouvais voir dans ses yeux à cet instant là, qu'elle était assez soulagée que j'me sente mieux, que j'reprenne un peu de force. Même si, à ce stade, ça se résumait à seulement me tenir assis dans le lit, et être capable de parler. Maxine, elle était entrée dans le vif du sujet, dans un sujet que j'voulais à tout prix éviter. Celui d'mon rapport à la cocaïne. Alors, j'avais feint la réalité, minimisant ma prise de la veille. Sa réponse ne tarda pas à claquer. Ouais, j'avais rien contrôlé mais j'étais pas d'humeur à l'avouer. Alors j'plantais mon regard dans le sien, et j'répondais presque du tac au tac. "Bah quoi, conduire, vouloir coucher avec toi et bouder, c'est trois trucs que j'fais en temps normal. Donc non, j'vois pas le problème." J'savais bien que je prenais le sujet à l'envers mais ça me permettait juste de fuir cette conversation que je ne voulais pas avoir. Maxine, elle en démordait pas, elle voulait des explications. J'secouais la tête. "Mais tu veux quoi Max? Que j'te dise que j'suis un cocaïnoman et que par miracle tu vas réussir à me sauver de tout ça?" J'continuais de secouer la tête. "C'est beaucoup plus compliqué que ça." J'restais froid et j'm'étais extirpé de dessous la couette, m'asseyant au bord du lit, fuyant son regard. J'me rendais bien compte que là, j'pouvais pas aller très loin. Maxine pointait du doigt que j'avais encore beaucoup de temps à attendre pour me sortir entièrement d'affaire. J'relevais la tête, toujours dos à elle. "Ah ouais? Depuis quand t'es devenue une spécialiste de la coke, toi?" Voilà, j'étais à nouveau en train de bouder. Refusant d'aller plus loin dans cette conversation. Maxine quitta finalement la chambre, me laissant seul avec mon corps encore beaucoup trop faible pour me lever. Bordel, j'étais coincé ici. Maxine elle revint, s'accoudant dans l'encadrement de la porte. J'pouvais entendre la colère dans sa voix. Et moi, ça m'aidait pas à redescendre. Je n'avais que très rarement été à l'origine d'une accalmie durant nos altercations. J'avais toujours pas tourné la tête vers elle. "Belle perspicacité." que j'lui lâchais. Bien sûr que non ça pouvait plus durer ainsi. J'levais les yeux vers elle, lorsqu'elle formulait que nos défonces et nos cuites, elles étaient juste là pour tenter d'oublier l'autre. "On fait comment alors?" J'étais sérieux, j'lui posais la question premier degré parce que j'avais aucune putain d'idée de comment me la sortir de la tête. "On a passé un step dans notre relation là. Y aura pas de retour en arrière, c'est impossible." J'étais un peu morose, le manque provoquait aussi des idées un peu noires, un sentiment que plus rien ne pouvait être sauver. Et c'était exactement ce que j'avais là, dans ma tête. Un sensation de vide, un gouffre.

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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.

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STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
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MessageSujet: Re: j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso   j'sais rien faire de mieux, me dis pas que tout est possible j'sais même pas ce que je veux - maxso - Page 2 EmptySam 8 Juil 2023 - 0:44

Entre Orso et Maxine, rien n’avait été simple. Cette découverte de leur corps dans cette eau froide et ce bivouac n’avait pas été simple, parce que le désir il avait été très fort et très intense. Il n’avait suffit que d’un regard pour les embraser tous les deux. Et depuis c’était un perpétuel recommencement, entre les moments de tendresse, de dispute, de rancœur. Il n’y avait pas de juste milieu, s’attachant de plus en plus à l’autre. Cette étreinte, ils en avaient besoin tous les deux. Maxine parce qu’elle avait eu si peur pour Orso. Ses petites blagues agaçantes elle lui fit du bien à l’anglaise, parce que c’était avec ses petits sourires, sa nonchalance et plein d’autres choses qu’elle était tombée amoureuse. Ils auraient pu apprécier ces moments, et se rendre compte que finalement c’était plus agréable les caresses et la tendresse que toutes les fois où ils se disputaient. Il n’avait fallu d’un rien pour que les tensions reviennent entre les deux. Même cette petite pause douceur n’avait pas suffi, alors que Maxine le savait qu’elle aimait avoir Orso près d’elle. Dormir dans ses bras avait été agréable, elle se sentait à sa place. Mais il lui mentait, les yeux dans les yeux, alors qu’elle savait le lire. C’était irrespectueux, pour ce qu’elle avait traversé cette nuit. Il minimisait la cocaïne et son état de la veille, ça l’agaçait Maxine, sentant la colère arriver. La réponse d’Orso, ça le fit lever les yeux au ciel. « Le problème c’est qu’habituellement tu évites de coucher avec moi, alors que là t’avais oublié tout tes foutus principes ! » Elle élevait un peu la voix, avant de rebaisser le ton. Orso il avait mal à la tête, mais ce n’était pas de sa faute à Maxine s’il la mettait hors d’elle. Il redevenait dur avec ses mots, Max elle fronçait encore plus les sourcils, perdant la tendresse dont elle avait fait preuve un peu plus tôt. Ça elle s’en doutait qu’il était accro à la coke. « Je n’ai pas la prétention de sauver qui que ce soit ! C’est toi qui a un problème avec ça, c’est à toi de t’en sortir. » Max elle n’était pas toujours bienveillante, ayant parfois des mots peu compatissants. Pourtant, elle compatissait et elle voulait vraiment qu’il ne replonge plus dans cette merde. « J’imagine que je suis trop jeune pour comprendre. » Concluait-elle en se levant, vexée. Elle avait la capacité de bouger comme elle le souhaitait, alors qu’Orso il était encore bien faible. Max savait qu’il en avait encore pour plusieurs heures, parce que ça ne disparaissait pas, et qu’il y avait d’autres phases. « Depuis que je me suis inquiétée pour toi toute la nuit. » Répondait-elle froidement en sortant de la chambre. Orso avait peut-être vécu un enfer, mais Maxine aussi. Il n’était pas agréable de voir une personne qui comptait être aussi mal. Et cette autodestruction fallait qu’elle s’arrête. Alors elle revenait à la charge Maxine, se prenant l’ironie d’Orso en plein phase. Jusqu’à ce qu’il pose une question sérieuse, trop sérieuse. Il avait raison, il n’y avait pas de retour en arrière, ils étaient trop touchés, plein de rancœur et de sentiments contradictoires. « Toi tu te fais aider d’abord ! » Et Max elle ne comptait pas dans ces personnes là. « Et on arrête. » Elle y avait réfléchi toute la nuit l’anglaise, de cette conversation. Elle aurait voulu qu’elle arrive plus tard, qu’Orso se sente mieux. « On arrête de se faire du mal, on arrête de s’embrasser, s’enlacer et on apprend à vivre sans. » Cela paraissait si simple et pourtant à chaque mot qu’elle prononçait elle sentait son cœur se serrer.

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