Deux chiens qui se rencontrent. FT. Asher.

Brooklyn s'était levée de bonne heure ce matin, enfin, pas vraiment levée, mais réveillée. Harlem avait fait des siennes et l'avait réveillée pour manger et surtout sortir. Un jeune chien d'un an environ et très énergique, ben c'est du travail. Bref il est tôt pour un jour de repos, mais elle est habillé, douché, préparé pour une bonne sortie en forêt avec Harlem.

Elle avait envie de changer d'endroit, pas de plage ce matin, mais un peu de fraicheur sous la voute des arbres. Elle avait pris sa voiture. Elle arrive à l'orée de la forêt et se gare sur un bord de route, le long d'un sentier. Elle sort et frissonne un peu sous la brise fraiche du matin. Elle va vite se réchauffer en courant derrière Harlem. D'ailleurs ce dernier est déjà prêt à courir et tire sur sa laisse. Elle lâche Harlem qui se met à aboyer et à courir autour d'elle tellement fou et content d'être libre et de pouvoir se défouler. Elle sourit en le regardant aussi heureux avant de l'appeler. Il lui obéit très bien et vient à son pied sagement. Elle le caresse pour le récompenser avant de se mettre à courir sur le sentier et de l'inciter à la suivre ce qu'il fait en jappant.

Ils s'enfoncent dans la forêt tous les deux et courent tranquillement. Mais après un peu plus de 20 minutes, Harlem part en courant à travers les arbres sans s'arrêter alors qu'elle l'appelle. Elle cours après lui à sa recherche et se retrouve devant une propriété privé où Harlem joue avec un autre chien comme si c'était son meilleur ami. Elle s'approche doucement de Harlem, l'appelant à revenir vers elle. Mais il est têtu. Elle reste juste à la limite de la propriété sans vraiment oser s'y aventurer, mais elle risque de devoir le faire. En tout cas, Harlem, lui s'en fiche et joue avec son nouvel ami.

Et dire que quand il était gamin, Asher pouvait dormir jusqu'à midi bien tassé sans aucun soucis. À présent, il était réveillé aux aurores, peu importe son programme de la veille. La faute à la quarantaine entamée, ou peut-être simplement à son activité peu survoltée ces dernières années. Depuis son procès, il avait petit à petit quitté la compétition, puis les mondanités, jusqu'à carrément quitter sa vie américaine pour retrouver son Australie natale. Pire, même pas Brisbane, mais la calme Bowen. Depuis qu'il s'était retiré dans la maison de ses grands-parents, ce qui l'épuisait le plus c'était les travaux qu'il avait entrepris dans cette maison. D'ailleurs, ce matin, il avait quitté très tôt la petite caravane adjacente à la maison, celle qu'il occupait le temps des travaux, pour reprendre ce qu'il avait laissé hier. Actuellement il montait une cuisine, ça lui prenait une éternité, mais en soi il avait tout son temps. Toutes fenêtres et portes ouvertes, pour laisser entrer la fraîcheur matinale, il observait distraitement Jack jouer dehors. Vivre en pleine forêt c'était l'idéal pour le staffy qui avait besoin de se défouler, ici, il avait la belle vie. Le boxeur attrapa son mug de café pour le porter à sa bouche, alors qu'il souriait en voyant son chien à l'affût, il avait visiblement repéré quelque chose d'intéressant, un écureuil, sûrement. Mais quand il vit un autre chien arriver, il s'approcha un peu plus de la baie vitrée. C'était un magnifique husky, certes, mais d'où est-ce-qu'il pouvait venir ? Jack et lui semblaient s'éclater, se roulant dans les feuilles. Cette vision avait beau être attendrissante, l'animal était sur sa propriété et Ash comptait sur le fait qu'il ne s'attende pas trop. Ne vous méprenez pas, il ne s'agissait en rien d'une immense maison, le terrain était certes grand, mais, pour l'instant, il s'agissait plutôt d'une petite bicoque qui tombait en décrépitude. Cependant c'était chez lui et s'il s'était installé à cet exact endroit, c'était pour ne pas se faire ennuyer. Il sortit alors dehors et s'approcha des deux chiens, avant de repérer cette fille, au loin. Il fit alors quelques pas pour se planter sur le chemin, l'air mal aimable. Qu'est-ce que vous faites chez moi ? Vous n'êtes pas capable de tenir votre chien ou quoi ? Au premier abord, il ne fallait pas déconner avec Ash.

Brooklyn était au bord de la propriété privée à appeler Harlem pour qu'il revienne vers elle. Mais il préfère s'amuser avec son nouveau copain. Elle n'ose pas entrer sur le terrain mais elle sait qu'elle va devoir le faire au bout d'un moment. Elle n'a pas remarquer qu'elle n'était pas seule sur place. Elle tourne la tête à droit et à gauche à la recherche d'une présence humaine en plus des canins, mais elle ne voit qu'une petite maison et une caravane. Elle s'avance doucement avant d'entendre une voix grave et l'homme qui va avec sortir de la maison. Elle sursaute et grimace. Même si il a probablement raison, elle se dit qu'il pourrait-être plus aimable. Il n'y a rien eu de grave qui est arrivé. Cependant Harlem a du sentir quelque chose car il arrive rapidement à côté de Brooklyn, se posant à côté d'elle en fixant l'homme. Elle s’accroupit et pose sa main sur Harlem.

Oh Je suis désolé. Nous ... hum nous faisions un jogging dans la forêt et il a du sentir ou entendre votre chien. Il avait probablement envie d'un compagnon de jeu. Mais je vous promet qu'on a rien abimer. Et puis en forêt et pour une course je n'attache pas mon chien, il aime sa liberté.

Elle lui sourit, essayant d'adoucir l'ours grognon qui est devant elle. Elle baisse son regard sur son chien mais aussi sur le chien de l'homme qui s'approche d'elle et de Harlem sans geste défensif.

Vous avez un magnifique chien.

Elle observe son chien et le staffy qui se cherche doucement.

Il n’était pas bien méchant, en vérité, Asher. Mais il n’aimait pas qu’on l’emmerde et encore moins qu’on pénètre dans son intimité. Ça lui était arrivé plusieurs fois au cours de sa carrière, des fans, des illuminés, ou juste des curieux, qui pensaient que, parce qu’il était connu, il était un peu la propriété de chacun. Spoiler alert, c’était de la connerie ! Il n’appartenait à personne, si son visage apparaissait sur les torchons à scandale, ou, de façon un peu plus heureuse, dans les encarts publicitaires, ou, comble de la gloire, dans une interview qu’il avait accepté d’accorder à un journaliste, ça ne voulait pas dire qu’il n’avait pas envie d’être tranquille le reste du temps. Il n’avait jamais craché dans la soupe, le boxeur, ç'avait eu du bon, la célébrité, financièrement déjà et même pour son égo. Mais il n’était pas vraiment fait pour le star system, lui, c'était un sportif après tout, il ne vivait que pour la compétition, le reste, c’était accessoire. Et depuis que tout s’était arrêté, il aspirait à ce qu’on lui foute la paix, soyons clair ! Ce n’était pas pour rien qu’il s’était installé au fin fond de la forêt à Bowen, ni qu’il faisait profil bas, en essayant d’être le plus discret possible. Alors que cette femme mette un pied sur son terrain de bon matin, ça lui foutait les nerfs en pelote, même s’il comprenait qu’elle voulait juste récupérer son animal. Qu’est-ce qui vous dit que mon chien n’est pas dangereux ? En vérité ça se voyait, il avait été bien éduqué, c’était une montagne de muscles, comme son maître, mais il ne ferait pas de mal à une mouche. Et visiblement, il était content lui aussi de s’être fait un pote. Merci… Il hésita avant de reprendre. Le vôtre aussi. C’était exact, ce husky était sublime, il était difficile de ne pas l’admettre. Cependant, il n’avait pas non plus envie d’attirer sa sympathie et de continuer à faire la conversation. Même si cette fille avait l’air parfaitement inoffensive, il en avait vu d’autres, des personnes adorables qui finalement étaient intéressées. Bon jogging alors, vous allez vous refroidir. C’était la façon polie de la virer d’ici, Ash faisait un effort !

Brooklyn s'était retrouver au coeur de la forêt avec Harlem jusqu'à ce que ce dernier, s'amuse à la semer et à courir après elle ne sait quoi avant de se retrouver devant une propriété privé, et Harlem qui joue avec un autre chien. Elle comprend bien ce qui l'a attiré. Elle essaye de le faire revenir vers elle, sans pour autant violer la propriété privé. Mais Harlem est jeune, et même si il apprend bien et écoute dans l'ensemble plutôt bien, il en fait parfois qu'à sa tête, comme ce matin. Elle ne s'attendait pas à tomber sur un ours grincheux. Elle se force à venir s'excuser, d'un côté, elle se sent un peu coupable pour ce qu'Harlem à fait, mais il pourrait être plus sympa, il n'y a rien eu de grave. Elle essaye de récupérer Harlem, et pour finir par une note sympathique, elle compliment l'homme sur son chien, mais apparemment, elle n'aurait pas du. Elle lève le regard sur lui, étonnée par sa réflexion.

Je fais confiance à mon chien, et je suis observatrice. Mais vous avez raison, il faut toujours être prudent avec les animaux qu'on ne connait pas.

Elle est étonnée quand il la remercie. Elle sourit et fait un signe de tête en réponse, avant de vraiment sourire quand il renvoie le compliment sur Harlem. Elle adore son chien.

Merci pour lui.

Elle ne sait pas trop quoi dire d'autre et quand il la renvoie chez elle, elle comprend qu'il demande qu'elle parte.

Merci, bonne journée. Aller Harlem, vient.

Elle l'appelle, il lui lance un regard de chien battue, avant de japper et de revenir vers elle déçue. Elle se baisse et lui caresse la tête avant de se tourner pour repartir, mais elle ne fait pas attention dans son mouvement et pose le pied dans un trou cacher par des feuilles mortes. Sa cheville vrille et elle tombe de toute sa hauteur dans la rosée matinale en lâchant un cri de douleur.

Putain de merde ....

Harlem s'approche d'elle rapidement, et se met à japper, comme pour appeler au secours, alors qu'elle se redresse en grimaçant. Elle grimace alors qu'elle essaye de bouger sa cheville. Elle ressent une vive douleur et serre le dent alors que des larmes montent à ses yeux. Elle s'assoit sur les fesses et pose ses mains sur sa cheville douloureuse. Harlem vient lui donner des coups de tête sur le flanc et lui lécher les joues.

Effectivement, Asher avait tout d’un ours mal léché ce matin, on ne pouvait pas mieux le qualifier que ça ! Mais sous cette apparence volontairement froide et un tantinet agressive, carapace qu’il avait adopté depuis quelques années déjà, se cachait un homme sympa. Mais comme il était doué pour jouer à cache-cache, ne comptez pas sur lui pour qu’il se déride trop vite. Il fallait qu’il se sente en confiance pour montrer l’homme avenant et agréable qu’il pouvait être. Et malheureusement pour la jolie joggeuse, il ne la connaissait pas. Le regard médusé qu’elle lui lança parlait de lui-même et ses paroles le confirmèrent, elle n’était pas dupe. On voyait bien que Jack n’était pas agressif, à la façon dont il jouait avec l’autre chien, il n’avait rien d’un animal dangereux. Mais il finit tout de même par la remercier et même lui retourner le compliment, hey, il était bon prince ! Tiens, elle sourit, bon, ça allait, il n’y avait pas de mal, elle n’était pas méchante, lui non plus fin de chantier, elle pouvait retourner à sa sortie, en quittant son terrain. L’inconnue avait compris, il fit un léger signe de tête. Bonne journée. Et il s’adressa à son chien. Jack, ici ! Appela-t-il d'un ton ferme pour que le staffy vienne auprès de lui et que ledit Harlem ne soit pas tenté de s’attarder. Ils allaient rentrer dans la maison quand il entendit un bruit sourd, puis un juron. Ash se retourna vivement et découvrit la blonde étalée sur les feuilles mortes. Il faillit lui aussi lâcher un nom d’oiseau, hésita un instant, avouons-le, se demanda si elle ne l’avait pas fait exprès (oui, il serait presque du genre à croire aux théories du complot à ce point-là), puis, enfin, se décida à venir lui venir en aide. Jack était bien plus gentleman que son maître, n’avait pas hésité une seconde et il était déjà au chevet de la blessée. C’est la première fois que vous faites un jogging en forêt ou quoi ? Demanda-t-il en arrivant à sa hauteur. Il ne pouvait décidément pas s’empêcher d’être désagréable. Mais il s’accroupit et remarqua si visage défait, elle était bien trop pâle pour sa carnation. Vous pouvez vous lever ? Quelque chose lui dit que ça allait être compliqué. Il la souleva donc sans vraiment attendre de réponse et l’emmena vers sa caravane, plutôt que dans la maison pleine de poussière. Le boxeur était bien installé, malgré son impression constante de faire du camping, il avait un petit salon de jardin avec une table et des chaises juste devant la caravane. Il déposa le plus délicatement possible la jeune femme sur une chaise. Puis essaya d’évaluer les dégâts. C’est la cheville, donc. Vous pouvez essayer de la bouger ? Ne forcez pas surtout. Il n’était absolument pas médecin, mais dans son autre vie, il s’était suffisamment blessé pour être capable d’évaluer la gravité d’un accident pareil.

Brooklyn n'était pas une femme grincheuse ou méchante, surtout si on fait un métier qui côtoie du public. Mais ne pensez pas pour autant qu'elle se laisse marcher sur les pieds ou ne sait pas se défendre. Elle a du caractère et sait assez bien le montrer quand il le faut. Cependant, ce matin, même si elle est fasse à un grincheux en puissance, elle sait aussi qu'elle est la fautive, enfin que Harlem est le fautif, et donc par conséquence, elle aussi. Et elle sait assumé ses erreurs quand il le faut. Elle sait aussi quand il faut partir et ne pas insister, enfin quand on le peut. Alors qu'elle s'était retournée pour reprendre sa route, la nature en avait décidé autrement. Son pied s'était pris dans un trou caché par des feuilles mortes, et la suite n'est pas très agréable. Elle fini le corps allongé sur le sol humide, mais surtout la cheville tordue et douloureuse.

Elle se tient la cheville alors que la douleur pousse des larmes à glisser le long de ses joues. Harlem reste à ses côtés. Elle remarque le chien de l'homme venir lui aussi à sa rescousse. Elle relève la tête alors qu'elle voit cet homme devant elle. Elle serre les dents et grimace et pas à cause de la douleur, mais plutôt sous ce qu'il lui dit et un peu sous la honte de se retrouver ici, les fesses dans la rosée humide du matin. Elle grogne un peu et alors qu'il demande si elle peut se relever. Elle essaye devant lui, et au moment où elle s'appuie sur son pied, elle lâche un cri de douleur et retombe sur ses fesses.

Je vais avoir besoin d'aide. Désolé, je ne voulais pas vous déranger plus.

Elle se retrouve dans ses bras avant même qu'elle est pu en demander plus. Et apparemment c'était assez facile pour lui. Elle s'accroche à son cou, alors qu'il l'entraine vers sa caravane. Elle se laisse faire alors qu'il la pose sur une chaise devant la caravane. Elle le regarde alors qu'il demande si elle peut bouger sa cheville. Elle regarde cette dernière appréhendant la douleur avant même qu'elle l'est bougé. Elle se concentre et bouge d'abord des orteils avant de bouger sa cheville et de serrer les dents sous la douleur.

Je peux, ... mais ... c'est douloureux.

Elle prend une inspiration d'un coup, avant d'arrêter. Bon elle se doute que si elle la bouge, c'est probablement pas casser. Cependant, la douleur est assez vive. Elle imagine déjà une belle entorse, cela risque de compliquer assez de chose dans son boulot, ou sa vie, si c'est le cas. Mais pour l'instant, le gros problème va être de retrouver sa voiture et de rentrer chez elle. Elle regarde Harlem qui reste à côté d'elle, même si il a probablement envie d'aller jouer avec son nouvel ami, Jack.

Vous avez ... hum ... quelques choses, qui me permettent de rentrer chez au moins ? je me débrouillerais après.

Elle ne veut pas le déranger plus qu'elle ne l'a déjà fait.

Ce genre de blessure était extrêmement douloureux sur le coup, la douleur violente vous faisait à coup sûr passer l’envie de faire le malin. Et pour Asher, voir cette fille avec le visage tiré lui fit regretter de s’être moqué d’elle quelques secondes plus tôt. Il pouvait être con quand il le voulait, mais il n’était pas si mauvais bougre, juste sur la défensive. Il avait de quoi en même temps, bien que l’inconnue l’ignore. Elle tenta de se lever, mais sa cheville la faisait visiblement souffrir. Là, le boxeur n’attendit pas son accord pour la soulever de terre et l’emmener s’assoir au sec, sans faire plus d’histoire ou de réflexion. Elle enroula ses bras autour de son cou pour l’aider à la transporter et ils firent ainsi quelques pas jusqu’au salon de jardin. Il essaya d’évaluer la gravité de la situation. La blonde pouvait bouger, ça ne devait pas être si grave que ça, ce qui était déjà bien. Ne forcez pas alors. Ash se levait déjà pour aller chercher de la glace, mais elle le retint avec sa question. Je ne vais pas vous laisser repartir maintenant, vous n’êtes pas en état de marcher. Je vais chercher de la glace, je reviens. Jack était visiblement perdu, il ne savait pas s’il devait suivre son maître ou rester auprès de l’inconnue, s’il pouvait jouer avec Harlem ou se tenir tranquille. Le barbu rentra dans la caravane et en ressortit quelques courtes minutes plus tard avec un pain de glace et un torchon propre, ainsi qu’un verre d’eau. Il lui tendit la glace. Prenez ça déjà. Vous habitez loin ? Je pourrais vous raccompagner si ça peut vous aider. Il s’était assis sur l’accoudoir d’un des fauteuils en face de la jeune femme, son visage plissé dans une expression soucieuse, il n’était plus sur la défensive comme lors de leurs premiers échanges. Je suis Asher, au fait. Autant qu’il se présente au point où ils en étaient.

Brooklyn s'était déjà blesser en faisant du sport, bon au surf, elle s'était retrouvée sous l'eau plus d'une fois et s'était même parfois bien égratigner sur les fond rocheux. Elle était aussi tombé en courant ou autre et quand elle était petite, elle s'était fracturé un bras alors qu'elle faisait la casse-cou, mais elle n'avait encore jamais eu ce genre de blessure. Et elle n'avait pas imaginer une aussi forte douleur. Son visage devait être tendu sous la douleur. elle ne peut pas penser à autre chose sur le moment. Enfin, elle se demande quand même comment elle va rentrer chez elle. Elle s'est retrouvée dans ses bras avant qu'il ne l'a dépose sur un fauteuil devant sa caravane. Elle fait des tests. Elle peut bouger sa cheville, mais la douleur est bien présente. Elle acquiesce quand il lui dit de ne pas forcer. Elle le regarde se lever et entrer dans la caravane et s'arrêter pour lui répondre. Elle rougit un peu de honte, elle ne voulais pas le déranger déjà de base et encore moins maintenant. Elle le regarde partir alors que son chien regarde son maitre puis elle, puis Harlem, sans savoir ce qu'il doit faire. Elle lui sourit et lui tend la main. Et le chien vient vers elle, se frottant à sa main. Elle regarde l'homme ressortir avec de la glace et un torchon. Elle prend la glace et le torchon et pose le tout sur sa cheville en grimaçant, c'est froid et la douleur est toujours là quand même. Elle relève son regard sur lui.

Oh, j'habite en ville. Je suis venue avec ma voiture, elle est en lisière. Je vous ai déjà assez dérangé, je vais me débrouiller.

Elle ne sait pas trop comment mais elle ne veut pas trop le déranger, elle a bien compris dès le début qu'elle l'avait déjà fait. Elle le regarde alors qu'elle maintient toujours la poche de glace sur sa cheville. Elle remarque qu'il a l'air plus détendue. Elle lui sourit quand il se présente à elle.

Enchantée Asher. Moi c'est Brooklyn et lui Harlem, enfin vous l'aviez probablement remarquer. Encore merci de m'aider.

Elle regarde son chien qui est sagement assis à côté d'elle, alors qu'il regarde son compagnon avec qui il aimerait probablement aller jouer. Elle relève sa poche de glace un peu pour la déplacer sur la cheville parce que vraiment c'est très froid et cela commençait à lui faire mal, d'ailleurs sa peau était vraiment très rouge. Elle observe sa cheville qui a enflée légèrement.

Je crois que je suis bonne pour avoir mal pendant un moment et faire un tour chez le doc.

Peut-être que ce n'était pas grave, peut-être qu'une fois passé la douleur de la chute ça se calmerait et la blonde pourrait marcher normalement. Ou bien c'était au contraire plus grave et l'accident nécessitait un tour aux urgences. Une blessure mal soignée, ça pouvait être handicapant sur le long terme, surtout si la jeune femme était sportive. Asher était un peu embêté, il ne savait pas quoi faire d'elle et de son chien également. Même s'il la déposait à l'hôpital, qui s'occuperait d'Harlem ? C'est pourquoi il préféra l'installer confortablement, ne pas se précipiter et voir ce que ça donnerait. Visiblement, elle tentait des mouvements, mais c'était douloureux. Vous ne comptez tout de même pas conduire dans cet état ? Il avait l'air réellement outré par cette proposition stupide. C'est arrivé chez moi, c'est un peu ma responsabilité après tout. Il ne disait pas qu'elle ne le dérangeait pas, parce qu'elle le dérangeait bien, en effet. Elle bouleversait tous ses plans, lui qui était déjà en retard dans son chantier, ça n'allait pas arranger son affaire. Néanmoins, il était déjà en retard, alors une journée de plus ou de moins, ça ne changerait pas grand-chose au point où il en était. Et puis, passé le premier contact froid et mal aimable, on réalisait que le gaillard n'était pas si désagréable que ça. Oui, j'avais compris. Il esquissa un mince sourire, effectivement, il avait déjà retenu le nom du chien. C'est le moment où j'apprends que tu as une horde de chiens qui portent tous le nom d'un quartier de New-York ? Il faisait référence à son nom et celui de canidé, l'idée lui semblait drôle. Il regarda la cheville en même temps que Brooklyn, elle avait déjà commencé à enfler. C'est moche. Qu'il commenta sans détoure, il était sans filtre, le boxeur. Peut-être qu'un tour aux urgences ne serait pas de trop, même, histoire qu'ils fassent quelques examens. Tu bosses dans quoi ? Si elle faisait un job de bureau, ça irait probablement. Il lui tendit le verre d'eau. C'est pour toi. Tu veux une couverture ou quelque chose sur toi, pour que ton corps ne refroidisse pas trop vite après l'effort ? Les vieux réflexes, ne jamais se refroidir trop vite, faire attention à ses muscles. Tout ce qu'il détestait quand il avait commencé la compétition et qui, finalement, étaient primordial pour la récupération physique.