dance the night (grark)

J’avoue que j’avais hâte d’être ce soir. Ma vie amoureuse n’a plus rien de palpitant depuis un moment, si elle l’a déjà été. J’ai décidé il y a un moment de ne plus rien attendre de ce côté-là, de me concentrer sur d’autres choses qui peuvent aussi m’apporter de la joie et c’est le cas avec l’ouverture du café il y a un peu plus d’un mois. Il continue à me prendre beaucoup de temps et d’énergie, mais maintenant que je peux avoir le retour des clients, je me sens beaucoup moins seule dans l’aventure et je vois mon projet se concrétiser pour de vrai. Mais malgré ça, je reste à traîner par moments sur bbt, à matcher, à discuter un peu et un peu plus avec les personnes avec qui ça match bien. Depuis quelques jours je discute avec Arlo, on a décidé de se voir pour un petit cours de danse, faut bien trouver une excuse, mais on a quand même continuer à discuter après avoir convenu de notre date, si c’en est un. J’attends de voir comment ça se passe en vrai pour me faire une vraie idée, de voir si ça match bien et surtout je n’attends absolument rien, comme je lui ai dit, j’ai eu trop de déceptions pour espérer des choses maintenant (en mode j’ai vingt-cinq histoires dans ma vie alors que j’ai même pas vingt-cinq ans, bref). On s’est donné rendez-vous en boîte de nuit, l’endroit parfait pour danser. J’aime bien y aller pour me défouler, parce que bon j’ai promis un cours de danse mais j’ai tout de même précisé que je ne suis pas du tout une grande danseuse, j’aime juste bouger pour me défouler, c’est à peu près le seul sport que je fais. J’ai enfilé une combi-short argenté, laissé mes cheveux au naturel parce que ça fait longtemps que je prends plus la peine de leur faire subir des lissages et autres tortures pour qu’ils soient lisses, j’aime mes cheveux comme ils sont. J’ai mis des paillettes un peu partout, me sentant plutôt d’humeur festive et joyeuse, et finalement j’ai enfilé des chaussures à talon compensés, un truc pas trop galère pour danser. J’aurais pu mettre des baskets, j’en mets souvent, mais là j’avais envie d’autre chose. Sur le trajet jusqu’à la boîte je vois plusieurs mecs me reluquer, bonne ambiance, j’ai hâte de me changer les idées. Pour se retrouver on s’est donné un point de rendez-vous à l’intérieur assez précis, à savoir vers la gauche du bar, on devrait se reconnaître de toute façon je pense. Je cherche autour de moi une fois entrée et je l’aperçois, enfin je pense que c’est lui, je m’avance alors avec un grand sourire en disant « Hey Arlo ! »

@Arlo Gray

Depuis le début de la semaine, Arlo échangeait des messages avec Vega, cette fille avec qui il avait matché sur l'application de rencontres de la ville. Il n'avait pas vraiment d'attente en installant l'application, il ne cherchait pas le grand amour ni des one nights, il ne cherchait rien, en fait. Ou tout. Amoureux de la vie et des gens, il ne disait jamais non à rencontre de nouvelles personnes. Après, ce qui en découlait était entre les mains du destin. Ce soir, c'était entre leurs mains à Vega et lui, qui s'étaient donné rendez-vous à la boîte de nuit pour une leçon de danse privée. Bon, presque privée et presqu'une vraie leçon. Ça le faisait rire de s'imaginer dans ce contexte, mais plus il textait Vega, plus il avait eu envie de la rencontrer. Hors de question de la ghoster. Qui plus est, c'était une belle jeune femme qui semblait avoir de belles valeurs. Après son quart de travail à l'hôpital, Arlo avait prit la route de la salle de sport pour s'entraîner rapidement. Écouteurs aux oreilles, il s'était choisit une playlist pour se préparer à la soirée qui l'attendait. Une heure plus tard, en sueur, il ramassa ses affaires et rentra à l'appart prendre une douche. Il devait rejoindre Vega dans plus ou moins une heure et demie, ce qui lui laissait le temps de se préparer et de manger. Il enfila un pantalon ample noir et un t-shirt ajusté tout aussi noir. Sa couleur de prédilection. Il ramassa ses clés et son téléphone, texta sa soeur pour lui dire qu'il ne savait pas à quelle heure il rentrait et lui souhaiter une belle soirée, puis se dirigea vers la boîte de nuit. Arlo était arrivé quelques peu d'avance et se trouvait au bar, sur la gauche, tel qu'ils s'étaient donnés rendez-vous. Soucieux, il s'était assuré d'arriver avant Vega pour ne pas la laisser attendre seule dans un tel environnement. Ce n'était pas toujours facile d'être une femme de nos jours. Alors qu'il jasait avec une des employées du bar, on appela son nom. Arlo se retourna et aperçu Vega, dans une superbe tenue de soirée. « Vega, salut ! » dit-il en oubliant complètement la conversation qu'il tenait avec la blonde derrière le bar. Il s'approcha de la jeune femme pour lui faire la bise. « Je peux ? » Elle était magnifique, encore plus en vrai. « Tu es sublime, je ne suis pas à la hauteur » dit-il en pointant son habillement et en laissant échapper un rire.

J’avais une micro-peur qu’il me pose un lapin, mais vu toute notre conversation cette semaine, ça me paraissait peu probable et s’il le faisait, j’aurais pu définitivement dire qu’il va avec tous ces mecs nuls, dans une poubelle, hop bon débarras. Mais non il est là Arlo, discutant avec la barmaid en m’attendant. Son enthousiasme semble égal au mien et ça me fait plaisir. Il s’approche pour me faire la bise, me demandant s’il peut. « Oui, oui. » Je lui confirme. J’ai l’impression qu’il n’est plus vraiment un inconnu pour moi, avec toutes les choses qu’on s’est raconté, c’est presque comme si on ne se voyait pas pour la première fois finalement. Mais l’avoir en face de moi, ça me fait vraiment plaisir et ça me confirme qu’il ne me laisse pas du tout indifférente. Il est mignon c’est clair, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus chez quelqu’un, c’est un tout, l’attitude m’attire bien plus que le physique. Il y a une époque où je pouvais baver devant des mecs torses nus, avec mes copines de l’époque, mais depuis j’ai bien changé. Déjà je bave aussi devant les femmes en bikini, mais surtout je m’attache bien plus à la personne derrière l’apparence, que seulement le physique. Contrairement à moi, il a plutôt joué la carte de la sobriété, tout en noir. « Merci. » je réponds en souriant à son compliment. « Même si on pourrait te confondre avec le décor, tu rayonnes t’en fais pas. » Je le rassure un peu tout de même. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas sorti un ensemble multicolore et des paillettes qu’il n’est pas à la hauteur. Du moment qu’il est lui-même, c’est tout ce qui compte. « Et tu vas briller quand on sera sur la piste. » Pour briller sur la piste, il suffit de se laisser aller, de laisser la musique nous guider. « On va danser ? » Je lui demandes, ayant hâte de partager ce moment avec lui, un prétexte pour se rapprocher, comme s’il avait besoin d’en avoir quand on se retrouve dans une boîte de nuit.

Je ris à sa remarque, l’imaginant se coller au mur tandis que moi je m’éclate au milieu de la piste. En vrai, je n’aimerais pas que les choses tournent comme ça, surtout que vu comment il a décrit ses talents en danse, il risque effectivement de ne pas être à la hauteur de mes déhanchements. Enfin, comme je lui ai dit, je n’ai rien d’une experte en danse, j’aime juste m’amuser et me défouler en bougeant. Le seul niveau que j’ai en danse c’est sur Dance dance revolution mais ça ne sera pas le programme de la soirée, à part si on se décide d’aller quelque part se faire une partie. Mais bon, j’avoue que si on sort tous les deux de la boîte de nuit, c’est pas aller dans une salle d’arcade qui me fera le plus envie. « Nan, je refuse que tu te fondes dans le décor ! » Je lui dis avant de le rassurer un peu. J’ai envie qu’il soit en confiance et qu’il se lâche. Je souris à sa réponse, c’est cute en vrai et mon côté romantique apprécie beaucoup, surtout que je trouve pas ça si cliché, pas comme : ton père est un voleur, il a mis toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. Oui il y a déjà eu des gars qui se croyaient poètes en me sortant ça. « Tu seras la lune de mon soleil alors. » Je lui réponds, toujours en souriant. Sans plus attendre, je lui propose d’aller danser, il me tend la main pour qu’on aille sur la piste de danse. « Monsieur. » Je lui réponds en l’attrapant avant d’ajouter « Ça fait très formel quand même, on va pas danser la valse je te rassure. » Même si c’est une danse très simple à danser, c’est quand même hyper répétitif et surtout pas du tout approprié à une boîte de nuit. On se retrouve alors au milieu des gens qui dansent, je me rapproche un peu parce qu’on n’a pas énormément d’espace et pour qu’il puisse m’entendre avec le bruit autour. « Bon je vais te donner un conseil bateau mais le mieux c’est juste de suivre ton envie et bouger comme ça te plaît sur la musique. » Le but n’est pas de faire des supers choré mais de s’amuser. Je commence moi-même un peu à bouger avec la musique qui passe, le genre énergique qui donne envie de sauter partout.

J’aime bien l’idée qu’on soit la lune et le soleil, c’est vrai que c’est un peu poétique et ça me rappelle cette période où je trouvais l’astronomie passionnante. C’est à ce moment-là que j’ai changé de prénom, Vega ne vient pas de nul part. C’est le nom d’une étoile, une des plus brillantes du ciel, une sorte de soleil de la constellation de la Lyre. Je ne sais pas s’il y a des lunes autour de Vega, ça serait marrant qu’il y en ait une qui s’appelle Arlo. En tout cas, la force d’attraction est là, de mon côté, je ne sais pas du sien comment sont les choses. « C’est mon talent caché. » Je lui réponds en souriant, parlant de la poésie, alors que j’écris pas et que je ne suis pas la plus douée avec les mots. J’ai bien essayé d’écrire quelques textes engagés mais à chaque fois je trouvais que ça sonnait mal, pas aussi percutant que tout ce que je peux lire. Mon amie Aïnhoa écrit des textes que je trouve fabuleux, je préfère la mettre en lumière elle plutôt que de me risquer à cet exercice qui ne me convient pas tant. On s’avança vers le centre de la boîte, là où les gens dansent sans se soucier des autres, de quoi avoir un peu notre moment à nous malgré la foule du samedi soir. Je souris tandis qu’on danse et je vois Arlo bouger, il a l’air plutôt dans son élément finalement. Une autre musique démarre et il semble particulièrement l’apprécier, je ris quand il m’attrape les mains pour qu’on danse tous les deux. Je le suis dans ses mouvements, je ris, je souris, je suis bien. « Mais en fait tu sais danser ! » Contrairement à ce qu’il m’a dit, il ne semble pas avoir besoin de deux trois verres pour bien bouger, à part s’il a bu avant que j’arrive. Je n’ai donc rien à lui apprendre, et ça m’arrange pas mal parce que je ne suis pas douée pour donner des cours, surtout sur un sujet que je ne maîtrise pas tant.

Pour moi danser c’est pas connaître des move extraordinaire et être capable de faire une battle de fou, c’est juste bouger avec la musique s’amuser et réussir à se décoincer en quelque sorte, pour avoir des mouvements fluides et ne pas ressembler à un robot. Je ne suis peut-être pas très exigeante mais le principal c’est de s’amuser, de passer un bon moment avec de la musique comme fond sonore. Et actuellement on s’amuse bien tous les deux, comme les gens autour de nous, mais je ne fais pas attention à eux. Même s’il est tout en noir, il n’y a qu’Arlo que je regarde, admirant d’un œil tout à fait professionnel ses mouvements. Il se rapproche un peu plus pour me dire qu’il est du genre à apprendre vite. « T’apprends vite ou tu m’as caché qu’en fait tu danses tous les samedis soir en boîte ? » Je lui réponds, en restant proche de lui pour qu’il m’entende. Alors que la musique se terminait, il me demanda un nouveau conseil. Je réfléchis quelques instants, parce qu’en vrai je n’ai pas réellement de conseil à donner. « Autre conseil : s’amuser ! » Oui s’il comptait vraiment apprendre des trucs, il est mal tombé. Je tourne sur moi-même et le fait tourner à son tour, puis attrape à nouveau ses mains dans les miennes pour danser un peu plus rapidement, sur la musique qui donne envie de se bouger à fond.

Est-ce que je serai en train de changer les habitudes d’Arlo ? En tout cas, contrairement à moi, lorsqu’il sort en boîte, il ne passe pas son temps à danser. Moi c’est ce que je préfère faire, discuter ce n’est pas franchement le plus pratique, les verres sont souvent chers et les autres activités plutôt limitées dans ce genre d’endroits. « Tu vas me faire de la concurrence. » Je lui réponds en souriant avant de lui prodiguer un deuxième conseil toujours aussi peu précis en matière de danse : s’amuser. Mes conseils pas fous n’ont pas l’air de le déranger, on s’amuse bien là tous les deux, à danser en s’en fichant des autres. J’ai bien fait de mettre des talons relativement confortables, ça reste des talons, sinon j’aurais rapidement eu les pieds en compote à force de sauter dans tous les sens et de bouger. Après plusieurs chansons passées à danser, par moments main dans la main, d’autres seulement proches l’un de l’autre, Arlo me demande si je veux faire une pause. « Contrairement à toi j’fais pas de sport mais pour danser sur la piste, j’ai une endurance de fou ! » C’est souvent quand je m’arrête de danser que je me rends compte que je meurs de soif ou que j’ai envie d’aller faire pipi, ou de dormir. « Mais on peut faire une pause si tu veux. » Je le rassure, je n’ai pas envie qu’il se sente obligé de danser s’il veut boire un truc ou juste être un peu plus au calme. Du moment que ça ne signe pas la fin de notre soirée, tout me va.

C'est vrai que ce genre d'endroits n'était pas le meilleur pour s'asseoir et avoir une discussion, ce n'est pas non plus ce que recherchait Arlo lorsqu'il sortait en boîte avec Orso. Les deux hommes prenaient un verre, se poussait une blague ou deux, dansaient parfois avec des filles, mais la majorité du temps, ils faisaient la fête entre mecs, quoi. Il hocha la tête, d'un air sérieux, lorsque Vega lui dit qu'il allait lui faire compétition. Elle n'avait rien à craindre, mais ça le faisait rire d'imaginer le contraire. Gray ne pu garder son sérieux bien longtemps et continua de danser avec elle. Il commençait à avoir chaud, mais rien qui ne l'incommodait. Le jeune homme proposa une pause à sa partenaire de danse, pas qu'il en avait besoin, mais plutôt pour s'assurer que de son côté, tout allait bien. « Je vois bien ça, tu es en feu ! » dit-il en souriant, en réponse à son commentaire sur son endurance. Une chance qu'Arlo avait l'habitude de faire beaucoup de cardio à la salle de gym, pas comme ces monsieurs-gros-bras qui ne faisaient que penser à lever des poids. Lui, il s'assurait de faire travailler tout son corps lors de ses séances de sport et même s'il s'était déjà entraîné aujourd'hui, il ne ressentait pas la fatigue encore. « Non, non, je t'assure. Je voulais être certain que tout allait pour toi », lui répond-t-il, toujours aussi près d'elle. Il continua à danser, reprenant ses mains entre les siennes.

Je m’amuse bien, je passe une bonne soirée. On ne parle pas beaucoup mais la musique et le monde autour ne permettent pas de grandes discussions mais ce n’est pas très grave, on a déjà pu pas mal échanger avant par messages, alors autant profiter de ce qu’on ne pouvait pas faire par message : danser. Je lui dis que je pourrais continuer longtemps à danser, je souris à nouveau quand il me dit que je suis en feu. Je pense que sa compagnie m’aide aussi à être bien dans ce moment et à vouloir le continuer. Il fait un bon partenaire de danse de boîte. Mais je ne voudrais pas qu’il se retrouve à mourir de chaud ou de soif au milieu de la piste, alors je lui dis que s’il veut qu’on fasse une pause, ça ne me dérange pas. Je ne suis pas trop chiante là-dessus, je veux bien suivre ce qu’il préfère, d’autant plus que je n’ai pas envie qu’il se souvienne de moi comme la fille qui n’a fait que danser sans lui laisser une seconde de répit. Arlo me répond qu’il veut bien continuer et je trouve ça mignon qu’il soit prévenant. Pour moi c’est très important d’être à l’écoute des besoins de l’autre et de ne pas penser seulement à son propre bien-être. Je pense que beaucoup de gens se disent ça mais dans les faits, il n’y en a pas de si nombreux à l’appliquer. « Oui moi ça va super. » Je lui réponds en le regardant. Ses mains reprennent les miennes et on se remet à danser. J’aime bien ce moment simple qu’on vit, tout ce temps passer à danser ensemble. Quelques instants plus tard, je me penche vers son oreille pour lui dire « Mais y’a un truc que j’aimerais bien faire quand même...t’embrasser. » Oui je ne tourne pas trop autour du pot et en vrai, j’avais déjà cette idée avant même d’arriver ce soir, je voulais seulement attendre un peu et aussi profiter un peu avant qu’il ne me mettre possiblement un râteau.

On danse et j'ai vraiment un bon feeling, qui confirme celui que j'ai eu durant toute cette semaine où on a discuté. Je me sens bien là, dans mon élément à bouger au rythme de la musique, à tourner avec lui, à s'échanger des regards et des sourires. Je profite d'un instant où on discute pour lui dire ce que j'ai en tête, que j'ai envie de l'embrasser, et j'espère que lui aussi, mais s'il ne veut pas, c'est pas grave, je n'ai pas du tout envie de lui mettre la pression, qu'il se sente obligé où je sais pas quoi. Il se glisse contre mon oreille pour me répondre qu'il a aussi envie de m'embrasser, je souris et sens les petits papillons dans mon ventre s'agiter et mon rythme cardiaque s'accélérer encore un peu. Mon cœur travaille plus à cette nouvelle qu'en dansant. Sa main remonte doucement vers ma nuque et je sens un frisson me parcourir. Je glisse une des miennes dans son dos, l'autre tenant toujours sa main avec nos doigts qui s'enlacent. Nos visages se rapprochent, nos lèvres s'effleurent, je sens son souffle contre le mien et une envie irrépressible de venir caresser ses lèvres avec les miennes. Je ne suis pas très patiente et ce n'est pas mon genre de tourner autour du pot pendant mille ans, je fonce, tête baissée en général. Mais là j'attends un peu, toujours un sourire fixé à mes lèvres puis je ferme les yeux et avance un petit peu pour venir coller mes lèvres aux siennes et l'embrasser, mon corps se collant un peu au sien, ma main serrant un peu plus la sienne. J'oublie le monde autour, la musique, les lumières, je suis dans ma petite bulle avec Arlo et je suis bien à cet instant, je me sens bien. Je remonte la main qui s'était calée dans son dos pour venir la poser sur sa joue. J'ai envie de l'embrasser un peu plus, de me laisser guider par mon envie mais je n'ai pas envie d'aller trop vite pour lui et de laisser mon impatience tout emporter.