Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Cela faisait quelques jours qu'avec Isménia on s'évitait, enfin je crois peut-être que ce n'était pas le cas, mais j'en avais l'impression. L'appartement était calme, et je pense que Kimberley devait soupçonner quelque chose mais elle ne disait rien, comme souvent, donc on pouvait éviter la conversation. Quant à moi, cela faisait des jours que je tournais en rond, il n'y avait rien à faire, et je n'avais pas envie de continuer ma vie comme elle l'était, j'aimais sortir, boire, faire la fête, mais il me fallait cesser de coucher à droite et à gauche. Enfin, c'était pas facile, j'aimais ça moi, les petits coups rapide pour décompresser, pour se libérer. Mais depuis la dernière fois avec la petite tête blonde, je crois que quelque chose à changé en moi. Je ne sais pas quoi, mais je me sens différent, et coupable aussi, c'est dur. La seule chose que je peux faire, c'est me lamenter, et ça marche bien je pense. J'étais allongé sur le lit, à ne rien faire, parce que je n'avais pas eu d'appels depuis des jours, ou je n'avais pas décroché. Dans un sens je faisais peur à voir. J'allumais ma chaîne, pour faire défiler Saez, et puis sa musique alternant entre bourrin et calme de détendait.
Depuis qu'on avait coucher ensemble Anton et moi c'était tendu à la maison, lui restait de son côté et moi du mien puis quand on ce croisait c'était un regard et un bonjour mais rien de plus. On devait s'en vouloir un peu mutuellement, moi de pas vouloir être fidèle et lui que je n'es pas accepter ce défaut chez lui. J'étais en bas en train de parler avec Kim et elle avait bien vu que c'était tendu donc avant qu'elle quitte l'appartement elle m'avait demander de monter le courrier à Anton et même si j'avais pas spécialement envie de le voir vu la distance qu'on avait prise je pouvais pas continuer comme ça à être si distance pourtant j'étais attacher à lui et sa me faisait mal. Je pris alors son courrier dans mes mains et je monta dans la chambre de Anton ou je frappa avant d'ouvrir pour passer ma tête. "Je peux entrer??"
J'étais toujours allongé, je crois que je n'allais pas bouger de là, une fois de plus. Je n'avais rien à faire, je tournais en rond. Et j'allais devenir fou. Je me penchais à la fenêtre un moment, j'aurais pu sauter, sortir et m'échapper pour une folle nuit, mais on était au rez-de-chaussé donc devait même pas y avoir plus d'un mètre, et puis j'allais passer pour un fou, je suis plutôt du genre en m'en foutre d'habitude, mais là non. Je n'avais pas entendu Isménia toquer à la porte, et donc en me retournant pour m'allonger à nouveau, j'ai sursauté en la voyant. Avec la musique, je crois que je ne l'ai pas entendu non plus. J'attrapais la télécommande pour baisser le son avant de m'approcher d'elle. « 'Soir ! »
Je m'en voulais un peu d'un côté parce que c'était dur de rester loin de lui surtout après le moment qu'on avait passer ensemble et je lui en voulait de pas être sur de lui sur ce qui nous concerne nous deux mais au moins je savais que je ne comptais pas plus que sa pour lui et sa m'évitait de me faire des films. J'entrais en le voyant prendre peur et je grimaça en m'excusant du regard puis quand il s'approcha je répondis en fuyant légèrement son regard. "Bonsoir.. Je t'es ramener ton courrier il trainait en bas." Je lui tendit un paquet avec son courrier avant de me mordre la lèvre sans savoir quoi dire du coup je m'apprêtais à repartir.
Je ne savais que dire en fait, je me trouvais là, face à elle, comme un con, sans savoir quoi faire. Quand elle m'expliqua qu'elle venait pour le courrier, j'aurais du m'en douter, pourquoi venir pour moi ? Je lui ai fait du mal. Et je ne le voulais pas, enfin c'était pas prévu, je pensais qu'elle aurait pu m'aider, mais non. « Merci, c'est gentil à toi de me l'avoir apporté. » Et oui, elle aurait très bien pu le laisser traîner, et il aurait bouger son cul, parce que du coup, il perdait un peu ses privilèges. Mais il perdait aussi Isménia, et c'était ça le pire de tout.
J'étais assez triste d'avoir perdu mon amitié avec Anton après tout ça seulement j'avais coucher avec lui parce qu'il me plaisait mais lui n'était pas prêt pour une relation à la différence de moi. Je le regarda après lui avoir donner son courrier et j'allais repartir mais je pouvais pas continuer comme ça, on pouvait pas s'ignorer comme ça c'était pesant, je me tourna alors pour le regarder après avoir soupiré. "Sérieux Anton on va continuer à s'éviter comme ça pendant longtemps??"
Elle se retournais, si elle partais, je me voyais lui attraper le bras, et la tirer contre moi, mais après en aurais-je la force ? Je n'en savais rien, et je n'aurais pas l'occasion de le savoir, puisqu'elle s'était retournée aussi vite demandant si ça allait durer encore longtemps. « Je ne t'évite pas, c'est juste que je ne sais pas quoi te dire, j'me sens comme un con, j'sais pas quoi faire. J'suis peut-être stupide mais j'vois pas. » C'est vrai, ils ne pouvaient pas repartir comme avant, comme si de rien n'était, parce qu'avant il y avait la tension sexuelle certes, mais aussi l'amusement entre eux, et ça, ils l'avaient perdus.
J'avais aucune envie de partir de cette chambre et rester aussi distante avec lui et d'un autre côté je pouvais rien faire pour arranger, je tenais à lui et la tension sexuelle c'était transformé en quelque chose de fort de mon côté. Je le regarda dans les yeux en me mordant la lèvre doucement puis quand il me répondit ceci je soupira. "Le faite qu'on est couché ensemble alors à tout gâcher??" Je voyais bien que tout était casser mais je trouvais sa dommage. "Tu sait ce que je ressens pour toi Anton, de ton côté c'est différent mais je pensais pas qu'on s'éviterait autant."
je l'écoutais demander si tout était gâcher, mais je ne pouvais pas dire oui, je n'en savais rien, elle me manquait, il faut le dire, mais je ne savais pas quoi faire.. « J'en sais rien, tu me manques Isménia. Ton sourire, nos attaques de coussins.. » Je lui avait dit la vérité, comme je savais si bien le faire, et ce qui avait tout gâché. Mais avec un peu de bonne volonté, on pouvait peut-être arranger les choses, je l’espérais du moins. « Tu sais très bien que ce n'est pas ça, je t'aime beaucoup, je peux juste pas changer ma personne en claquant des doigts, c'est pas possible, mais je fais des efforts, ça fait quelques jours que je suis pas sorti.. »
Je ne regrettais pas ce qui c'était passer entre nous mais si j'avais su que sa finirait comme ça entre nous et surtout si j'avais su que j'aurais mal en sachant qu'il pouvait pas me jurer d'être fidèle alors j'aurais rien fait et j'aurais garder mon attirance pour lui au plus profond de moi. "Tu me manque aussi Anton mais tu ne partage pas les mêmes sentiments que moi." Je le regardais dans les yeux sans savoir quoi répondre ni quoi penser vu que c'était compliquer niveau sentiment de son côté. "Tu m'aime surement pas assez pour oublier les autres nanas... Je sais tu est rester cloitrer ici Anton mais des que tu ira mieux qui me dit que sa recommencera pas et que ton côté séducteur refera surface des que tu verra une jolie nana."
J'avais l'air con, très con même. En même temps, la dernière fois que j'avais tenté de la faire rire, elle n'avait pas voulu sourire, elle était fachée contre moi et je pouvais le comprendre, mais elle ne comprenait pas. « Isménia.. » Elle remettait cette histoire de sentiments sur le tapis, ce qui avait tendant à m'énerver, rien n'était question de sentiment, c'était moi, ma nature de séducteur qu'il fallait changer. Et puis j'étais un homme, c'est normal qu'un homme regarde une autre femme de temps en temps, que me jette la première pierre, celui qui ne l'a jamais fait. « Tu sais bien que ça n'a rien à voir avec mes sentiments, je t'aime.. beaucoup, j'aurai aimé tenté quelque chose avec toi, mais il me faut changer, et j'essaie de changer, si tu crois que je fais des efforts juste parce que je vais mal, tu te trompes, je veux changer, pour toi. »
Je ne savais pas quoi lui dire, je savais qu'il faisait des choses pour moi, enfin je savais qu'il avait été cloitrer dans sa chambre après notre petite prise de bec qui nous avait un peu éloigné mais au fond c'est lui qui avait fait un grand pas en arrière quand on avait parler de sentiments J'entendais la fin de sa phrase et sa me faisait sourire mais entendre sa remarque comme quoi il faisait ces efforts pour moi me faisait sourire et me faisait plaisir "Le fait d'entendre sa me donne envie de me blottir dans tes bras et t'embrasser Anton mais j'ai peur de souffrir à la fin
Il n'avait jamais connu l'amour ou presque, la seule fois c'était à Paris, alors qu'il était encore ado, il l'avait follement aimé mais elle est partie, le laissant, il s'est durci le coeur, pour ne plus souffrir, et n'a fait que connaître des relations d'un soir, d'une nuit, parfois il avait des partenaires régulières mais il préferait éviter, pour les sentiments. Et puis il y avait Isménia, jeune, fraîche et dynamique, elle le faisait sourire, le monde était beau. Et puis il y avait les sentiments, il en ressentait, mais par son caractère égoïste de charmeur, il ne pouvait pas se mettre en couple, alors qu'il s'en sentait incapable, pour le moment, alors il faisait des efforts, pour changer. « Alors ne le fais pas, et laisse-moi le temps, de changer, de devenir un homme meilleur. »
Attendre je pouvais mais attendre trop longtemps non, j'allais pas me priver de rencontrer d'autres hommes si lui était pas prêt à vivre une histoire d'amour dans les prochains jours. Je le regarda dans les yeux en restant alors ou j'étais sans rien faire et heureusement d'ailleurs sinon j'aurais surement reçu un stop mais après avoir coucher avec lui j'avais du mal à rester loin de ces bras. "Je pourrais pas attendre éternellement Anton."
Décidément, une fille ça ne sera jamais contente. Là que je faisais des efforts pour changer, elle m'annonce qu'elle ne m'attendra pas, et moi, je suis censé faire quoi maintenant ? Au moins, si je me range, je pourrais trouver l'âme soeur plus facilement, mais si je fais des efforts pour une fille que je ne pourrais pas avoir, je n'en comprenais pas l'intêrét. Je me grattais la tête, je ne savais pas quoi lui répondre moi, j'avais juste l'air d'un parfait idiot, c'est ça, un parfait idiot. « Vous n'êtes jamais contente, vous les femmes.. » J'étais clair sur ce point, moi je ne savais plus où donner de la tête, est-ce qu'un mois serait suffisant pour changer ? Je n'en savais rien, il fallait que je renie tout, toutes mes pulsions, toutes mes envies, que tout ça n'existe plus, qu'ils soient concentrés sur une seule personne. Ma foi, c'était horrible d'être un mec, surtout quand on pense avec son sexe.
