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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #100 (AL) here we go again.

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MessageSujet: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyMar 18 Sep 2012 - 20:04

Citation :

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

Je sens les muscles de mes bras tirer depuis cinq bonnes minutes, bien que j’ai l’habitude de la porter. Ouais je suis du genre à prendre soin de mon corps, mais avouez que je ne suis pas l’homme le plus musclé que vous ayez croisé. Je la porte, je fais attention comme toujours, je marche dans les rues assombries par la nuit. L’hôtel n’est pas loin, c’est une chance qu’elle se soit "endormie" à quelques rues d’ici. Elle peut surtout se sentir chanceuse d’être à présent entre de bonnes mains, même si je m’attends à une ribambelle d’insultes à son réveil, comme toujours. Nous avons nos habitudes, c’est drôle, elles ne sont pas vraiment joyeuses mais elles existent. Mes bras enroulent son corps fragile, je la serre un peu plus fort contre moi. Elle gémit, soupire, elle est consciente, je suis rassuré. Je me demande si elle s’est souvent retrouvée dans cet état depuis son arrivée en Australie. Et si oui, comment s’est-elle débrouillée sans moi ? Ok, elle peut vivre seule, je ne suis surement pas indispensable. Mais à Londres elle avait ses petits rituels, plusieurs soirs par semaine. Et elle savait qu’elle pouvait compter sur moi, qu’elle n’allait pas finir morte au milieu des rats dans un caniveau d’une rue pourrie. Là, tout est différent, et elle ne s’attend pas à me voir. Je souris, j’ai hâte de voir sa réaction. Elle m’a manqué, la petite. Ma Clody.

On approche de l’hôtel, pas très luxueux contrairement à ma vie à Londres, plutôt banal en fait, je n’ai rien trouvé de mieux. Les portes automatiques s’ouvrent, j’entre dans le petit hall en évitant de croiser le regard du réceptionniste. Toute mon attention est portée sur Al. Je lui adresse un petit « Bonsoir. » très naturel, comme si la situation était parfaitement normale. Je souris, encore, toujours. J’entre dans l’ascenseur, je ne la lâche pas. Une petite musique plutôt ringarde nous fait patienter. J’arpente ensuite les longs couloirs sombres et nous atteignons enfin ma chambre. Je dépose délicatement Al sur le sol prêt de la porte, contre le mur. Je soupire, comme soulagé d’être enfin rentré. Je cherche mes clefs dans la poche arrière de mon jean et ouvre la porte. Alors que je m’apprêtais à me pencher pour relever Clody, je me fige en me retrouvant face à son regard perdu, presque terrifié. Je lui souffle quelques mots avant de prendre son bras, « On ne change pas les bonnes habitudes. » Elle se laisse faire, bien trop paumée pour le moment, incapable de réagir. Je la laisse tomber sur le lit, allume une lumière légère, et part dans la salle de bain pour lui remplir un verre d’eau. Ouais, ça m’avait manqué.


Dernière édition par Mareck Calvetti le Ven 21 Sep 2012 - 20:59, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyMer 19 Sep 2012 - 14:05



❝ Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien. ❞

Encore une journée sans réel but, encore vingt-quatre heure s'engouffrant dans un passé qui sera bien vite oublié. Pas vu Rose depuis une semaine, en même temps... elle ne semble pas en avoir envie, elle me fuie, et moi, j'en rie. Comme si elle pouvait se tromper elle-même, comme si se mentir pouvait changer pouvait changer cela. Peu importe. Ne voulant pas aller voir Nikolaï je me doute que de toute manière son bar sera encore ouvert bien tard alors. Au pire. Assez défoncée j'irais frapper à sa porte redécouvrir son corps endiablé. Mes doigts se referment, pour l'instant, sur l'objet désiré, alors qu'à côté ma cuillère en équilibre conservant se liquide porté à effusion, j'en trempe l'extrémité ingurgitant dans le tube se mélange douteux au bonheur orgueilleux. Douce échappatoire. Douce pensée qu'avec ça, tout irait mieux, tout sera comme dans un monde heureux. soupire. Reniflement, je tend mon bras expert avant de percer la peau trop habitué, et appuyé sur le bout pour le déverser. Un. Deux. Soupire. Je lâche l'aiguille sur ma table basse, fermant les yeux face à la force de l'impact. Sourire dédaigneux, sourire heureux. [...] Le reste de la soirée en fumé, le reste de la soirée entre corps qui danse, sur une plage miteuse, verres d'alcool bon marché, cigarette et autres substances vénéneuses. Je jubile retrouvant pour une énième soirée mon sport endiablé, favori pour sombrer. Et je vis, je vous jure que c'est la nuit que je vis t profite, c'est la nuit que mes yeux aveuglé se sentent enfin libéré. Je survie dans cette ville abjecte. Impact qui ne fait que subvenir, trou noir qui grandit au fur et à mesure... Des bras, le silence, un parfum que je reconnaitrais parmi cent. Sans pour autant me donner d'autre force pour me relever, et plutôt pour me dégager. a fraicheur de la nuit, les pas de cet ennemi. Ennemi, je n'en veux pas comme ami.

Des mouvements saccadés, des sons métamorphosés, j'comprend rien. Le sol, un mur, mon instinct de survit referait-il surface ?! Peu importe, je relève la tête dans un brouillard impétueux, son parfum revenant près de moi son image apparaissant. Oh non de ça je me serais bien passée. On ne change pas les bonnes habitudes. Je me sens relevé, pas part ma propre volonté, alors qu'on avance. Il avance ? Où est-ce un autre mec auxquels je lui prête ses traits ? Impossible de ce visage je m'en contre fou. Je grogne. ça c'est un mauvais bad trip... J'essaye de grogner, cela raisonnant plus comme un soupire qu'autre chose, je sens un truc mou sous moi. Un matelas. Pas le sien, pas son loft, alors le temps de disloque, j'ai l'impression de revenir à Londres avec son loft odieux. Je grogne, passant mes mains sur mon visage, essayant de me relever. Impossible, je me tourne sur le côté cherchant comment être mieux allongée. J'croyais que c'était fini ça ?! J'croyais j'étais partit pour Browen, j'croyais que j'étais loin de lui. Je me redresse la pièce tournant trop allongée, sentant cependant que mon corps part la fatigue va bientôt me lâcher. Qu'est-ce que je fais avec lui ?!
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyJeu 20 Sep 2012 - 16:15

Citation :

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
Fille fauchée, lamentable presque pitoyable! Si différente de moi, ce que je fais avec elle je n’en sais rien. Impossible pourtant de la lâcher, impossible de la laisser tomber pour ensuite l’oublier. Je devrais, car elle s’en fout. J’ai l’air con mon verre d’eau à la main, à essayer de prendre soin d’elle, à tenter de la changer. Bien trop têtue la petite, bien trop accro bien trop perdue. Incapable de vivre sans ses doses régulières de poison. Pourquoi je perds mon temps de cette façon, pourquoi l’avoir suivi ? Elle est mon poison. « J’croyais que c’était fini ça ?! » Je lâche un rire, presque moqueur. Je m’assois sur le bord du lit à ses pieds, elle se redresse, instable. Pas envie de parler, pas envie d’expliquer, je ne saurais quoi dire. La promesse faite à son frère? à oublier, elle ne doit pas le savoir, je viens ici de mon plein gré. « Tu ne peux pas te débarrasser de moi si facilement, Clody. » Elle était partie si vite. Dépendance totale, j’ai besoin d’elle et sans moi elle ne tiendrait pas ; morte dans un caniveau je vous dis. Elle ne sait pas prendre soin d’elle, son corps est un déchet. Mais ses défauts je les oublie vite, j’ai même appris à les aimer. Je place le verre d’eau dans ses mains souillées. Elle est dans un sale état, je ne m’inquiète pas j’ai déjà vu pire. Je soupire, comme blasé par la situation, je suis fatigué, elle est fatigante. « Tu peux dormir ici. » Je le dis mais ça paraît tellement évident, elle semble si troublée. Retour à la case départ, elle squattera ma chambre d’hôtel, elle se plaindra, je la supporterai. On finira par recoucher ensemble. Elle a de la chance, elle ne le sait pas. Je suis accro, je le sais.

Je retire sa veste militaire qu’elle ne quitte jamais et ses grosses bottes, rien n’a changé. Je plonge dans son regard vide. « Je suis venu, c’est bien, tu verras. » Difficile à convaincre, mais elle n’est plus seule, point positif. Je dégage les mèches de cheveux qui recouvrent son teint livide, je défais les draps et attends qu’elle accepte d’y glisser son corps si frêle. En haut du placard j’attrape des oreillers supplémentaires que je dépose sur le lit. Comment ai-je pu devenir aussi bienveillant et généreux, avec elle je ne suis pas le même, comme métamorphosé. Je n’arrive pas à la changer mais elle, elle y arrive si bien. Je reste là debout planté devant elle, et je souris.


Dernière édition par Mareck Calvetti le Ven 21 Sep 2012 - 21:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyJeu 20 Sep 2012 - 22:55



❝ Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien. ❞


Il s’assoit et c'est pas un fantôme, c'ets bien trop dérangeant pour que ce soit qu'une illusion de ma tête. Et puis sérieusement, pourquoi diable irais-je rêver d'un fils de ? Fils de con ouai, Mareck certes n'est pas un con, il n'est pas comme c'est gosse doré et blindé... souvent j'aurais préféré, le haïr sous des faux semblant de gentillesse, coucher avec et s'entendre par notre méchanceté. Bon souvent c'est se qui se passe, on se ment l'un à l'autre, on se blesse, enfin je le blesse je crois, il me vexe souvent. Il peut pas me blesser, hein ?! Mais il est trop... doux, trop... différent de ces gosses là, et jamais le reconnaîtrais ce truc comme étant juste avec moi. Non et puis sérieusement c'est un fils de, sous une couche de rose bonbon de gentillesse mais ça reste qu'un con égocentrique, il le montre parfaitement bien après tout. Tu ne peux pas te débarrasser de moi si facilement, Clody. La pièce tangue autour de moi et je grogne des trucs que moi-même je comprend pas vraiment dans leur sens. Trop de substances intenables dans mon corps, je me sens légère comme une feuille, l'esprit en coton, le sourire quasiment aux lèvres, bien et mal en même temps, paradoxe habituel des conflits qui s'entretiennent en moi à longueur de temps. J'en suffoque quand je suis pas défoncée, porte de sortir pour un semblant de paradis Il est là. Pourquoi ? Aucune idée. Tu peux dormir ici. Son ton, sa voix, l'habitude, et qu'il prenne encore soin de le dire. Ça parait pourtant d'une telle évidence, et il réussit à me tirer un sourire le con, un sourire sincère. Ou presque, malgré les vagues de la défonce.

Je le sens m'enlever ma veste, je fronce les sourcil sans émettre le moindre son, le laissant viré mes bottines avec de la douceur que je n'aime pas. Je suis venu, c’est bien, tu verras. Je le regarde ses prunelles fixées sur les meinnes me dérangeant toujours encore plus quand je suis défoncée, il y a ce ... et ... je ne comprend pas. Je baisse le regard indifférente, chiante et méchante ?!! Mes doigts glissent sur mon jean que je descend en me laissant tomber sur le matelas, pas comme si il n'avait jamais vu mon corps. Je sens ses doigts dans mes cheveux, et je le laisse faire, bien trop docile tard le soir. Venant me mettre dans le lit qu'il défait si bien, dans les draps froid de cet chambre inconnue. "Je suis venu, c’est bien, tu verras." J'y repense.On sait tout les deux s'qui se passera... je répond à mi-voix. Parce que Mareck et moi, on fait pas la pair, parce qu'il semble parce je sais pas quel folie vouloir me tirer vers le haut, alors que moi je me complais de manière masochiste à amener les autres vers le bas. Il est là debout, fantôme de Londres revenant me hanter... Je finis par rouler sur le côté lui laissant indirectement une place pour venir me rejoindre, j'vous jure que ce soit lui ou moi y'en a bien un qui finira baisé !
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyVen 21 Sep 2012 - 20:50

Citation :

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
Etrange sentiment, je me sens heureux de la revoir. J’aime la savoir prêt de moi en sécurité, j’aime veiller sur elle, j’aime la regarder. Après trois mois à prendre soin de ma Clody jours et nuits, il m’était impossible de vivre si loin d’elle. Pendant quelques jours je me suis inquiété, je stressais presque il faut l’avouer. Que fait-elle, où est-elle, trop de questions. Besoin d’être rassuré, j’ai sauté dans l’avion. « On sait tous les deux c’qui se passera… » Je hausse les épaules. Pas envie de penser à l’avenir, je veux profiter du présent. J’ai attendu ce moment trop longtemps, la revoir me fait un bien fou. Je l’observe se coucher, petite princesse junkie. Je retire mes chaussures, me sépare de mon jean et de ma chemise bien trop chère qu’elle déteste tant. Lentement je me glisse dans le lit et viens me blottir contre son corps froid. Je tire les draps qui désormais nous recouvrent, j’enroule mes bras autour de sa taille. Mon visage vient se nicher dans ses cheveux emmêlés, l’odeur de fumée et d’alcool ne me dérange plus, je suis habitué, je suis même ravi de la retrouver. Enfin je me sens bien, un sourire apaisé prend place sur mes lèvres, ces dernières lui murmurent quelques mots à l’oreille. « Je t’ai manqué. » Ce n’est pas une question, je l’affirme c’est tout. Elle doit être bien plus heureuse de dormir ici avec moi que seule dans la rue. Et puis, c’est une certaine façon de confier qu’en réalité c’est elle qui m’a manqué. Je la serre un peu plus fort, avec cette envie de ne plus jamais m’en séparer. Ma bouche se promène dans le creux de son cou, sa peau est douce malgré tout. Elle ne me mérite pas, je le sais et je m’en fous, je l’ai rencontrée et il est bien trop tard pour y renoncer. Elle fait partie de ma vie, elle y prend d’ailleurs une grosse place et ça me fait bien chier. Putain Mareck qu’est ce qui t’a pris de l’héberger pendant tant de semaines, regarde toi tu ne peux plus t’en passer. Toi qui te sentais si libre auparavant, qui vivait selon tes envies, tu te sentais si fort. Je souris à mes pensées, à présent bien trop faible bien trop accroché.

Mes mains se baladent le long de ses bras nus, je pense à ses veines abimées par ses seringues empoisonnées. « Tu te fais bien trop de mal. » je lâche dans un souffle, sachant d’avance que mes mots sont inutiles, elle ne changera pas, je n’y arriverai pas. Bien trop têtue ma Clody, bien trop fière pour oser m’écouter. Je la voudrais en bonne santé, en sécurité loin de son monde si sombre. Mais pour le moment je l’ai là, peu importe son état elle est dans mes bras, c’est tout ce qui compte. Les yeux fermés je m’endors presque, je plonge peu à peu dans un sommeil paisible. Ambiance sereine depuis que je l’ai retrouvée, loin sont ces nuits d’insomnies.
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptySam 22 Sep 2012 - 12:46



❝ Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien. ❞


Il est là et il s'en fout, comme toujours, de tout. Il est là et je m'en fou, comme toujours, de ça. Est-on à ce point ignoble l'un et l'autre ? Moi plus que lui ? Il prend on dirait soin de moi, pour je ne sais quelle raison, je prend soin de le railler à chaque fois, pour mes propres raisons. Il ne répond rien à mes paroles, et je ferme un instant les yeux l'entendant se déshabiller, j'fais pas ça par pudeur ou autre, son corps je l'ai vu maintes et maintes fois, par fois même dans des moments presque sympa où on oubliait le reste, moi de l'envoyer chier, lui et ses air de monsieur mieux que les autres. Ça aussi je les ai oublié ces moments de sourire et de rire complices, je ne les aime pas. J'veux ceux de Rose moi... Il rejoint le lit et j'ai rien à en dire, habitué, blasée, passé. Sentant ses bras autour de moi je grogne légèrement son parfum pourtant m'apaisant presque par ce souvenir du passé et de Londres qu'il ramène. Je t’ai manqué. C'est pas une question, de toute manière c'est rare que l'on s'en pose encore, et des comme ça... Tellement pas son style, à croire qu'il pense que tout le monde est en admiration devant lui. Je fixe un moment le mur qui me fait face avant de fermer les yeux relevant un peu mes genoux contre moi, restant contre lui. Sale habitude. Pas le moins du monde. Je réplique avec ténacité, parce que c'est faux, et parce que je le reconnaitrais jamais que son appart' de luxe de merde me manque, que me réveiller en découvrant qu'il ne couche pas dans son lit mais sur mon matelas du canapé, qu'il doive renvoyer une fille tard la nuit parce que je débarquais à l'improviste exprès. Lui, mais pas vraiment hein ?!

Je me laisse emporter par le sommeil, somnolant dans ses bras alors que je sens ses mains lointaines glisser sur ma peau. M'apaisant un peu plus que m'énervant ça ne me fait que plus plonger dans les bras de Morphée. Tu te fais bien trop de mal. Ses paroles trop loin m'exaspère alors que dans un grognement endormie je lui dit de se la fermer j'ai pas envie de me battre contre me sommeil, contre lui non plus, alors je m'endors , je me laisse aller dans ce sommeil où au moins je suis bien, réellement bien. Pathétiquement bien, mais bien quand même. Et c'est libérateur, de ne plus se battre, d'abaisser les armes, pour quelques heures de se sentir juste... là, comme il faut, où il faut. Peu importe ce qui nous attend le lendemain.
Et le réveille est brutale pourtant, bouche pâteuse, mal de crâne, à ne plus savoir où je suis, qui je suis. Habitude constante qui devrait me faire arrêter, mais qu'est-ce que la descente quand la monté est si bonne ?! Je m'étire légèrement un corps contre moi me bloquant plus qu'autre chose, soupirant je me décale quelque peu observant Mareck un moment. Mareck. Mareck ici. Mareck à Bowen. Mareck en Australie. Mareck plus à Londres. Attrapant mon oreiller, je le lui balance avec aucune mais alors aucune douceur sur la gueule. Me levant du lit en grognant. Bordel tu fais quoi ici ? Voit encore endormie, bien que pas vraiment contente de... ça ?!
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyDim 23 Sep 2012 - 18:40

Citation :

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

La nuit fut bien trop courte, les moments plutôt doux de la veille sont bien loin! Je me fais réveiller par un oreiller qui m'arrive violemment dans la gueule, et ces moments agréables paraissent désormais carrément irréels et impossibles. Je grogne, enfonce ma tête dans l'oreiller qui me reste et disparaît sous la couette. « Bordel tu fais quoi ici? » Ah, enfin je la reconnais ma Clody! Elle est bien lucide, aucun doute, sa rage refait surface et je sens que je vais avoir du mal à la calmer. À moitié endormi je tente de réfléchir à ma réponse, je ne compte pas tout lui dévoiler. Elle va enquêter jusqu'au bout je la connais, elle ne lâche jamais. « Mon patron m'a envoyé en reportage à Bowen. » Simple, court et véridique. Mais je m'attends à d'autres questions de sa part et vu que j'ai la flemme de discuter plus longtemps, j'ajoute quelques mots, la voix toujours bien endormie. « Je t'ai trouvé par hasard, je pensais que tu préférais dormir sur un matelas plutôt que sur le trottoir. » "Par hasard". Je me revois parcourir les rues sombres de la ville à la recherche de son corps perdu, je me rappelle être entré dans les bars les plus malfamés du quartier. Ça me fait sourire, je me sens un peu con d'être si dévoué à cette fille, mais impossible de la sortir de ma tête. Je reste silencieux et immobile un instant, tentant de retrouver le sommeil mais c'est trop tard, les rayons du soleil qui traversent la fenêtre me dérangent. Je pousse un soupir et sort des draps, je reste assis sur le bord du lit bien trop fatigué pour me lever tout de suite. Et j'ai faim, je veux mon petit déjeuner. Je passe mes mains dans mes cheveux frottant activement les noeuds qui s'y étaient formés pendant la nuit. « Et ta Rose, tu l'as retrouvée au moins? » Je la questionne d'un ton innocent comme si j'en avais rien à foutre alors qu'en réalité je suis bien trop curieux. Je veux en savoir plus sur cette fille, Al est partie et m'a lâché pour la rejoindre, j'espère pour elle que ça valait le coup de m'abandonner de la sorte! Je me lève enfin sans oublier de m'étirer de tout mon corps, petit rituel du matin, et je donnerai tout pour un café. Mon corps frôle celui d'Al lorsque je m'avance dans la salle de bain pour lui faire couler un bain. De la pièce je m'exclame, « Viens te laver, et après je t'offre le petit-déj! ». Je ne compte pas rester enfermé dans cette chambre toute la journée. Et si ma Clody refuse tant pis, elle me regardera manger pendant qu'elle me posera ses questions agaçantes. Je sors de la pièce et fixe Al' pour insister, selon moi le meilleur remède contre la gueule de bois c'est un bon bain!
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyLun 24 Sep 2012 - 22:44



❝ Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien. ❞


Il grogne et je m'en fou, il grogne et ce son me transporte à Londres en un rien de temps, je jubile intérieurement de cette piqure de rappelle de mon pays. Bien qu'extérieurement je reste aussi stoïque que d'habitude. Je le regarde se remettre bien dans le lit, n'y compte même pas sale gosse de riche, tu dormiras pas tant que j'aurais pas ma fichu réponse. Mon patron m'a envoyé en reportage à Bowen. Son patron ? L'envoyer ici ? Alors que limite son patron serait plus à ses ordres j'en suis sur. Après tout il a de l'argent il peut se permettre de pas suivre les ordres, non ? Et après tout qu'est-ce que j'en ai à foutre de sa venue ici. Ça m'ait égal non ? Oui totalement, je m'en fiche de lui et de ses activités, lui et sa moralité, immoralité de l'argent, peu importe je m'en moque. Je délaisse tout ça, je ne veux ni d'ami ni de lui. Pas envie. Je t'ai trouvé par hasard, je pensais que tu préférais dormir sur un matelas plutôt que sur le trottoir. Je lève les yeux au ciel, ce qui me provoque une nouvelle douleur dans la tête, je grogne. Je m'en s'rais très bien sortit sans toi ! Je me lève du lit pour aller chercher mon paquet de clope, relâchant ma veste où elle était en ouvrant la boîte métallique pour un tiré une cigarette, mes pensées s'aventurant au jour de mon départ de Londres et lorsque j'ai découvert l'argent dans le boitier que ce connard avec glissé. Je pensais ne jamais le recroisé, je crois même avoir un moment hésité, quitter cet avion laissé ce délire, rester dans son trip, rester dans son appartement pourrit. Mais pour quoi ? Pour qu'un jour il rencontre une fille de riche, princesse précieuse et arrogante, princesse à son effigie et que je ne devienne que le chien crasseux qu'on vire ? Non merci, j'veux de personne, j'peux vivre tous seule et mieux.

Avant même que je puisse parler il reprend la parole. Et ta Rose, tu l'as retrouvé au moins? Mes doigts se crispent sur mon briquet avec lequel j'allais allumer ma clope, son prénom. Il a pas le droit de le prononcé, il a pas le droit de s'en informer, il a pas le droit de tout. C'est qu'un étranger, il a pas le droit de me connaître ! Ce con. Oui je l'ai retrouvé. Je répond froidement l'assassinant du regard lui faisant clairement comprendre que ce ne sont pas ses afaires, qu'il n'a pas à demandé, pas du tout, que c'est ma vie, ma Rose, la mienne, qu'il n'a rien à savoir d'elle. Il se lève, je l'observe, planquant un demi sourire au fond de ma tête à la vision de ses léger étirement habituel qui me font pensé à un chat se réveillant. D'où est-ce que ça me fait sourire ? C'est pathétique. Il s'avance vers la salle de bain et je sens son corps près du mien alors que je lorgne sur lui pour pas qu'il s'approche trop de moi. Ne supportant pas son attention envers moi et sa fausse gentillesse. J'entend alors l'eau couler alors que je soupire me dirigeant vers mon jean dans le but de me tirer en vitesse. Viens te laver, et après je t'offre le petit-déj! Ok plus possible, je soupire en tournant la tête vers lui. Buté, tout les deux autant. Borné, lui parfois aussi chiant que moi. Mais... j'veux des réponses... j'veux savoir pourquoi il est là, pourquoi cette ville, pourquoi quoi. Je lâche ma cigarette toujorus pas allumé lui faisant une grimace sarcastique je vire mon débardeur et mon soutiens gorge le rejoignant dans la salle de bain virant le dernier bout de tissu sans complexe avant de me glisser dans l'eau brûlante, ramenant cependant la mousse contre moi mes genoux avec. Passant mes mains dans mes cheveux, je l'observe un moment attendant qu'il me rejoigne cela étant comme une stupide évidence. Pourquoi Bowen ?
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyDim 30 Sep 2012 - 18:20

Citation :

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal, parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
Au fond ma Clody elle doit savoir que j'ai raison, que j'ai bien fait de venir ici et de la retrouver. Elle doit se sentir moins seule maintenant, elle a quelqu'un sur qui compter. Il ne faut pas oublier que la situation l'arrangeait bien à Londres, elle avait un toit où passer ses journées et un matelas où passer ses nuits, elle m'avait moi pour aller la chercher. Et ses retrouvailles avec sa Rose ne semblent pas la réjouir plus que ça, toujours de mauvaise humeur toujours à grogner, jamais contente et pas plus heureuse qu'avant. Elle s'approche enfin et s'installe dans le bain chaud, je retire mon t-shirt et mon caleçon pour la rejoindre, habitué aux douches de Londres dans lesquels nous passions de longs moments. Un sourire s'affiche sur mes lèvres à ces pensées alors que je m'assois derrière elle, passant mes jambes autour de son corps. J'attrape le pommeau de douche et laisse lentement couler l'eau sur ses longs cheveux bruns pendant que mes doigts se promènent dans le creux de sa nuque. Il ne faut pas attendre longtemps avant de l'entendre à nouveau poser des questions. Pourquoi Bowen ? Je lâche un rire dans un souffle. Mon patron voulait m'envoyer en Australie dans des villes connues et mouvementées. Sachant qu'Al se trouvait à Bowen je lui ai laissé croire que cette minuscule ville se montrait très très intéressante, que j'allais être très inspiré et que je reviendrais avec des dizaines d'articles. En vérité j'ai bien du mal à trouver des sujets, j'arpente tous les jours les rues à la recherche d'une bonne idée et j'attends comme un fou qu'un évènement intéressant se déroule. Pour impressionner mon patron - même s'il sait déjà à quel point je suis talentueux - il faudrait que je ramène un bon dossier sur une horrible tempête qui débarquerait en pleine journée! Je n'ai plus qu'à attendre l'ouragan (hahaha)! Ça te surprend? Cette ville est pourtant si intéressante! Je me retiens de rire, imaginant sa tête que je ne vois pas. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'Al ne correspond pas du tout à Bowen, elle a besoin d'une ville active comme Londres, elle doit gravement s'ennuyer ici. Je suis maintenant certain que 'notre' grand appartement lui manque. J'insiste un peu pour me moquer. Tu n'es pas de mon avis?

J'attrape la minuscule bouteille de shampoing sur laquelle figure le nom de l'hôtel et la vide sur la tête d'Al. Si on avait été à Londres on aurait surement les chaussons de bain et les peignoirs assortis, mais je ne vais pas commencer à me plaindre. Je me contente de ce shampoing dont le parfum est bien trop fort. Je le fais mousser sur ses cheveux et je me rends compte que ce que je suis en train de faire, je serais incapable de le faire avec quelqu'un d'autre. Ça ne me ressemble tellement pas, je n'ai jamais pris soin de personne à part de moi-même avant de rencontrer Clody. Je fronce les sourcils pendant que mes mains massent sa tête, j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi ces moments avec elle me plaisent tant. Je rince le savon qui se transforme en petits tas de mousse, ils viennent se déposer sur la surface et nous entourent. Je m'approche d'Al et mon corps touche le sien, je contemple sa peau qui m'avait bien trop manquée pendant ces semaines passées dans la solitude. Je la redécouvre bien que je la connaisse par coeur, mes bras s'enroulent autour des siens et je viens caresser ses mains fines. Passant ma tête par dessus son épaule, je la regarde en souriant.
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MessageSujet: Re: #100 (AL) here we go again.    #100 (AL) here we go again.  EmptyDim 7 Oct 2012 - 16:16



❝ Caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien. ❞


Je le regarde se déshabiller sans gêne, alors qu'il vient me rejoindre dans la baignoire et que je m'avance par habitude étrange pour le laisser s'installer derrière moi. Je sens ses jambes venir encadrer ma taille alors que je ne suis nullement gênée de notre nudité ou de sa présence et sa proximité. L'eau recommence à couler et je frissonne légèrement en la sentant sur mes épaules et mes cheveux. Je le laisse faire attendant sa réponse ensuite à ma question. Oui pourquoi Bowen ? C'est nul ici, il n'y a rien, pas de foule pour se dissimuler, pas de building d'acier, de squatte où dormir. Il n'y a rien pour disparaître comme à Londres, j'étais bien, invisible. Le silence se pose un instant entre nous, brisé par le pommeau de la douche qui rejette de l'eau qui se perd dans la baignoire. Ça te surprend? Cette ville est pourtant si intéressante! Intéressante ? Bowen ?! Je décèle rapidement l'ironie dans sa voix levant les yeux au ciel avec une grimace. Intéressante. Il n'y a rien dans cette ville, un espèce de dealeur qui se fournit dans la ville voisine, des jeunes bon chic bon genre, des familels qui se connaissent depuis des décennies, je n'aime pas cette ville, ce calme, les regards lorsque je sors encore défoncé ou avec ma gueule de bois... Il n'y a que Rodrigue mon patron de librairie qui trouve un peu grâce à mes yeux. Et rose. Ma Rose. Elle s'est différent, exilé ici je sais très bien qu'au fond elle n'y est pas bien. Je la connais elle ne peut pas y être à l'aise, on s'est trop longuement fréquenté, je sais trop sont malaise qui nous relie toutes les deux. Personnes ne peut le comprendre, sauf moi. Et je sais que pour elle aussi donc cette ville est affreuse. Tu n'es pas de mon avis? Sa question rompant de nouveau le silence, je passe mes mains sur mes avants bras remontant mes genoux hors de l'eau un instant en profitant de la chaleur de celle-ci. Tu connais la réponse. Personne peut être bien ici sauf si on veut s'y enterrer vivant JE répond avec ma légendaire humeur grinçante.

Je sens un liquide frais sur ma tête et je grince des dents ne me débattant pourtant pas en sentant ses doigts dans mes cheveux, l'odeur me faisant cependant plisser le nez ce shampoing étant trop... je ne sais pas. Les secondes s'écoulent alors que ses mains continuent de laver mes cheveux, bientôt le jet d'eau chaud couvrant de produit l'ensemble de l'eau, mes mains glissant dessous et m'amusant avec ces minuscules bulles, mes cheveux trempés collant contre mon dos, je ne peux m'en servir pour les faire tomber devant mon visage. L'eau se coupe et de nouveau le silence revient sans que j'en sois gênée. Sentant son torse rencontrer mon dos et son corps entier se collant contre le mien, je m'appuie contre lui sans un mot, sentant son menton sur mon épaule, je finis par au bout d'un moment tourner le regard vers lui. Son sourire me faisant soupirer, m’exaspérant alors que j'ai envie de le frapper. De lui dire que j'ai pas besoin de lui, qu'il se croit indispensable mais que j'ai très bien vécut sans lui avant. J'ai envie de lui cracher tous ça à la figure, mais j'ai mal au crâne et puis... Je dépose mes lèvres sur les siennes, ma main se glissant dans sa nuque que je peux atteindre malgré notre position, mes lèvres trouvant son contact ma langue en faisant de même.
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