Invité |  Sujet: please don't kill my vibe - Sacha. Jeu 24 Oct - 18:07 | |
|  I can feel your energy from two planets away Sacha ∞ Bart Des cernes sous les yeux lui donnaient une mine terne. Elle semblait assez fatiguée et elle l'était car elle avait encore passé une soirée à trainer devant la télé. Elle n'avait même pas vu le temps passé et elle avait toujours repoussé l'heure à laquelle elle devait aller au lit. Tout ça parce que sa série préférée passait et que les épisodes s'enchaînaient. Résultat, madame Carmody s'est couchée vers trois heures du matin pour se lever à huit heures, et quatre heures de sommeil pour la jeune femme ! Génial ! Je ne vous dis même pas dans quel état elle s'est rendue au travail. Elle était épuisée et elle vendait ses bananes -et autres dérivés- avec l'énergie d'un zombie ! De plus la fatigue là rendait de mauvaise humeur et elle le faisait bien savoir aux clients, surtout quand ces derniers se plaignaient de son manque d'attention quand elle leur servait mal ce qu'elle avait à leur servir. Finalement, après avoir presque travaillé toute la journée en était fatiguée et en ayant enchaîné plusieurs types de cafés, Bart se rendit au supermarché. Son frigo commençait sérieusement à se vider et il fallait bien qu'elle mange autres choses que des restes ou bien des plats commandés. La jeune femme fît donc ses petites emplettes avant de se rendre vers la caisse, ce n'est que quand elle commença à déposer ses courses sur le tapis roulant de la caisse qu'elle remarqua que les deux adolescents devant elle avaient un comportement irrespectueux envers la caissière. Ils devaient à peine avoir dix-huit ans... C'était un comportement typique des ados de cet âge et Bart avait toujours détesté ce genre de choses ! Et malgré sa fatigue apparente, elle ne pouvait pas s'empêcher de répliquer, la méchanceté gratuite l'avait toujours dégouté. « Alors, ça te fait rire ? » Demanda-t-elle avec un ton de dégoût dans la voix. Les deux jeunes hommes se retournèrent presque immédiatement. « Tu te crois intéressant hein ? Tu te crois grand, fort parce que tu te moques d'elle ? T'es juste pathétique. » Bizarrement elle avait l’impression de revivre une scène qu’elle avait déjà vécu mais cette fois-ci elle n’était pas la personne qui était attaquée. Code by Silver Lungs |
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Invité | | Sujet: Re: please don't kill my vibe - Sacha. Mar 29 Oct - 12:06 | |
|  Sacha Blavatsky & Bart Carmody ∞ L'ennui. Voilà un mot que je détestais tant et que j'avais le malheur de rencontrer aujourd’hui. Tous les jours où je travaillais au supermarché d'ailleurs. Heureusement qu'hier était un autre jour. Un jour ou plutôt une soirée remplie de vice et de décadence comme je les aime.En fait pour dire vrai, j'étais tellement déchirée que je ne me rappelais plus réellement de ma soirée de la veille, tous ce que je peux dire c'est que je me suis vraiment amusée, enfin..je crois. J'ai été plutôt soulagé de voir qu'au réveil je me trouvais dans mon lit à moi et en un seul morceau, moi qui habituellement avait toujours le chic pour me trouver dans des situations assez bizarres. Le seul bémol par contre c'est que j'empestais l'alcool mais à un point..à en faire fuir ce moche bouledogue qui me sert de chien. Heureusement que j'eus toute la matinée pour prendre une bonne douche et faire un bon ravalement de façade pour cacher les affreuses cernes, conséquence de ma nuit bien agitée. J'entamais ensuite mon service de l'après-midi au supermarché, engagé là-bas à mi-temps. Cela allait faire deux jours que je n'avais plus mis les pieds là-bas, étant donné qu'hier c'était mardi et que le mardi je ne travaille pas. Je détestais ce boulot mais il me fallait de l'argent et même si en ce moment je commençais à bien gagner ma vie en tant qu'escort, je ne pouvais pas cracher sur de l'argent en plus. "Plus il y a du flouze, plus moi être contente!", comme j'aime si bien me le répéter...
Bref cela faisait maintenant des heures que j'étais assise sur ce siège affreusement peu confortable qui me donnait des douleurs au dos insoutenables. Je n'attendais qu'une chose: la fermeture du magasin qui sonnerait la fin de mon service. Les minutes passèrent, attendant la fin de ce supplice infernal, touché par l'ennui et un mal de tête infâme à cause de ces maudits "tuts tuts" que faisaient les produits devant le lecteur de codes barres. Une aspirine, ma seule envie du moment. Alors que je me laissais rêver et bercer par l'image d'une aspirine fondant dans ma bouche permettant d'assouvir mon bien-être, me délivrant de cet épouvantable mal de tête, quelque chose vint me couper dans mon délicieux rêve. Ou plutôt quelqu'un: un jeune homme accompagné de sa bande de potes faisant la file à ma caisse. L'homme qui au vu de son visage de poupon ne devait pas être majeur s'adressa à ses copains d'une façon pas discrète du tout. "Hé les mecs, mattez la blonde-là! Je la connais, putain! Elle est de mon quartier. C'est une pute. ". Je fis mine de n'avoir rien entendu. Mais j'avoue que j'eu peine à cacher ma réaction. J'esquissais machinalement un sourire, car quoi qu'on pourrait penser, j'aimais être remarqué, que ce soit en bien ou en mal. Malheureusement pour moi, la petite bande ne s'arrêta pas là et une fois qu'ils me firent face, ils firent preuve de très peu de tact, se moquant ouvertement de ma personne. Gestes provocants et dégradants, moqueries insultantes et dégradantes. Bref j'étais clairement en train de me faire humilier par une bande de gamins! Vu mon tempérament impulsive, il n'aurait pas été étonnant que je réplique soit en parole, soit en me levant de mon pauvre petit siège et en leur donnant un bon coup là où je pense. Sauf que pour une fois ma lucidité à devancer le reste. Si je réagissais, je risquais de me faire renvoyer comme cela est déjà arrivé auparavant et plusieurs fois.. Alors même si ça me faisait mal au coeur, je me décidais à me taire, à attendre qu'ils se barrent tout simplement. Sauf que la jeune femme se trouvant derrière eux décida d'intervenir et je vous avoue que je ne m'y attendais vraiment pas. On sentait la haine et le dégoût dans sa voix et même si physiquement elle n'étais pas terrifiante, elle su amener une pointe d'autorité qui terrorisa la petite bande. Alors que l'un, le petit rebelle de la bande sans doute, voulu renchérir, un de ses compagnons l'arrêta dans son élan. "Allez c'est bon laisse tomber, vieux!". Une fois leurs nourritures payés, ils s'en allèrent. Alors que je m'apprêtais à sortir à l'encontre de la rousse "Pourquoi t'a ouvert ta gueule, toi ? J'ai pas besoin d'aide, j'aurais très bien pu me défendre toute seule alors la prochaine mêle-toi un peu de tes fesses, sale rousse" d'une façon très hautaine et vulgaire étant donné que je détestais quand quelqu'un se la joue chevaleresque en essayant de prendre ma défense et surtout en pensant m'aider alors que ce n'est pas le cas.. Sauf que pour finir, je ne l'ai pas dit. Pourquoi ? Car au moment où j'allais le dire, je l'ai observé cette fille. Ses yeux, sa détermination, son visage fatigué, on la sentait énervé, complètement à bout. Et je me sentais exactement comme elle, avec ce même sentiment de fatigue, d'agacement. A cet instant je me suis dit "Sacha ça sert à rien de faire une histoire, regarde-là, si ça tombe elle est pareil que toi alors ne te déchaîne pas sur elle". A la place donc, je répondis en me forçant -sans trop grandes difficultés non plus- à sourire "Je suppose que c'est à ce moment-là que je dois te dire merci..? Franchement c'est sympa de ta part, c'est rare que quelqu'un vienne prendre ma défense. La plupart des gens préfère baisser les yeux et ne rien dire ou tout simplement m'enfoncer. T'es un peu ma superwoman, haha.", placer un merci dans une phrase est vraiment quelque chose de déchirant pour moi mais je dois avouer qu'au fond, elle le mérite cette gonzesse. Je m'occupais des produits de la jeune femme, que je fis passer un à un devant le lecteur de codes barres tout en continuant à parler, enchaînant automatiquement avec un " Je m'appelle Sacha" afin de commencer les présentations amicales . |
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