Where are gentlemen when girls need them ? → Romane, suite

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« Bon alors, allons-y ! » Il suivit la jeune femme, et si dirigea avec elle vers la forêt. Il n'était pas tôt, mais bon, Hadès n'était pas trop éméché et il saurait faire attention. Puis comme on dit, les problèmes n'arrivent qu'aux autres. La conversation ne fut pas très riche sur le chemin. Une fois arrivés à la forêt, Hadès jeta un oeil sur Romane. « Tu veux ma veste, peut être ? » Il ne faisait pas chaud, et elle n'avait pas l'air protégée du froid avec sa maigre veste. Lui, il était totalement insensible au froid, il n'avait jamais été frileux, et ça ne le dérangerait pas de lui

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Dès que je sortis du restaurant, je regrettais immédiatement d'avoir accepter de sortir. Et puis d'aller dans la forêt aussi. Qu'est ce qui me prend d'avoir des idées aussi idiotes que celle ci ? Sur le chemin, j'essayais de retenir mes claquements de dents et essayait de me persuader que j'étais en plein soleil et que je mourrais de chaud. Plus facile à dire qu'à faire ! Mais Hadès avait remarqué mon malaise. « Tu veux ma veste ? » J'hésitais un instant même si je mourrais d'envie de la prendre. « Mais toi, tu vas avoir froid... »

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L'air était très frais, il fallait le reconnaître. Les femmes étaient frileuses de nature, ça Hadès le savait. Alors il lui proposa sa veste. « Mais toi, tu vas avoir froid... » Le professeur de sciences naturelles lui sourit. « Moi, je suis incapable d'avoir froid, je peux sortir sous moins quinze torse nu que je ne ressentirais rien... » En finissant sa phrase, il retira sa veste pour la poser délicatement sur les épaules de Romane.

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« Moi, je suis incapable d'avoir froid, je peux sortir sous moins quinze torse nu que je ne ressentirais rien... » A ces mots, il retira sa veste et la posa sur mes épaules. Je soupirais, un peu soulagée en sentant la chaleur se répandre sur mes épaules. « Merci. Je voudrais bien voir ça moi un jour. » Même s'il devait se faire tard, on entendait encore les bruits de la ville, sûrement une fête sur la plage, peut être même un feu de camp. Mais j'avais besoin de calme. A peine entrés dans la forêt, le silence fut de mise. Seulement les petits bruits de la nuit se faisaient entendre.

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La jeune femme soupira, apparemment de soulagement. « Merci. Je voudrais bien voir ça moi un jour. » Hadès étouffa un rire amusé. Malgré tout, ils devaient avoir bien une dizaine d'années de différence. Pas que ça dérangeait le professeur de sciences naturelles sur un plan éthique, mais tout de même. « Y a une liste d'attente, il te faudra attendre ! » Manière détournée de ne pas répondre directement à sa requête cachée.

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« Y a une liste d'attente, il te faudra attendre ! » Je laisssais un petit rire s'échapper. C'était complètement pour s'amuser, il est bien trop vieux pour moi. Mais plaisanter dans une soirée comme celle ci, c'est plutôt pas mal. « Je serais la combientième, la 10 ème, 20 ème ? » Soudain, quelque chose commenca à bouger sur ma gauche. Je frissonnais et ne lâchais plus des yeux le buisson. « C'était.. quoi ça ? »

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« Je serais la combientième, la 10 ème, 20 ème ? » Hadès fit semblant de compter, de se renseigner sur la question. « Oulah, au moins ! Faut dire que j'ai arrêté de compter ! » Il ne se jetait pas des fleurs, loin de là, ce n'était pas son habitude. Juste de quoi s'amuser un peu en cette soirée qui n'avait pas si bien commencé. Passé cet instant, un bruit provint de l'arrière d'un buisson. « C'était.. quoi ça ? » « Aucune idée... Attends. » Pas plus impressionné que cela, il s'approcha du buisson prudemment et lentement, décidé à voir ce qui vient de faire bouger le feuillage.

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« Oulah, au moins ! Faut dire que j'ai arrêté de compter ! » J'avais envie de rire mais ce mouvement dans les buisson m'avait coupée net dans ma lancée. Je resserrais la veste d'Hadès sur mes épaules, peu rassurée par la sinistre ambiance de la forêt. « Aucune idée... Attends. » J'ai toujours été de nature plutôt peureuse, Hadès devait me prendre pour une idiote à avoir peur d'un simple bruit..

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La forêt avait-elle été une bonne idée à une heure si tardive ? Hadès commençait à se poser la question très sérieusement. La jeune femme ne semblait pas du tout rassurée par la situation, mais le professeur de sciences naturelles s'en moquait assez, à vrai dire. Après tout ce qu'il avait vu, un buisson qui bouge devait-il vraiment lui faire peur ? Il se pressa donc pour voir derrière le buisson, mais ne vit rien. Sûrement la pénombre qui cachait tout, ou tout simplement qu'il n'y avait rien derrière cette fougère. « Désolé, je crois que c'est notre paranoïa, je n'ai rien vu... »

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Je restais en retrait en le laissant observer l'arrière du buisson. « Désolé, je crois que c'est notre paranoïa, je n'ai rien vu... » Je secouais la tête en riant, passant une main dans mes cheveux, machinalement comme si un simple geste pouvait me remettre les idées en place. « C'est pas ta paranoïa, c'est la mienne. Excuse moi. Promis je dis plus rien. » J'attrapais le bras d'Hadès et m'y cramponnait tout en me remettant à marcher tranquillement.

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Hadès eut beau chercher derrière les buissons, rien ne paraissait être là. Rien ne les menaçait donc. C'est pas ta paranoïa, c'est la mienne. Excuse moi. Promis je dis plus rien. :01:

» Il sourit à sa remarque, de toute manière, mieux valait être sur ses gardes plutôt que croire que rien n'arrivera et se faire avoir. La jeune femme agrippa le bras du professeurs de sciences naturelles, puis ils se remirent tous les deux à marcher le long du chemin. Il ne savait trop que dire pour alimenter la conversation, ce n'était pas un grand bavard, et il ressentait cette espèce de pression qui lui pesait souvent sur les épaules quand il était incapable de trouver un sujet de discussion et qu'un blanc s'installait entre lui et son locuteur.

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» Where are gentlemen when girls need them ? → Romane (ended)
» Good girls go to heaven, bad girls go to paradise. † Levi
» Good girls go to heaven, bad girls go everywhere. † Kolby
» Let's play we're gentlemen | Adonis
» (#17) hey babe ! (romane)