you give me exactly what i need (elealan) - hot

J’aurais pu lui dire non, j’aurais pu trouver l’excuse que je désirais être avec ma femme ce soir, juste pour que la fois suivante, elle m’en tienne rigueur et que je doive me démener pour qu’elle m’offre ce que je désirais, pour qu’elle nous laisser s’adonner à ce que nous recherchons lorsque l’on se retrouve. Mais malgré cette envie, elle m’avait parlé du casino, elle m’avait parlé de cette robe noire qu’elle porterait sur elle, de toute l’attention qu’elle m’accorderait, de tout ce que j’avais envie d’entendre. Elle avait su me parler comme il le fallait, elle me connaissait, peut-être pas grâce à nos conversations mais grâce à tout ce que l’on partageait sans rien se dire. J’avais plus souvent touché son corps que parler avec elle, il nous arrivait de nous voir à la dernière minute, chez l’un ou chez l’autre, même parfois à l’hôtel et on ne se disait rien, on se contentait de donner à l’autre ce qu’il attendait et c’est comme ça que l’on fonctionnait.

Alors je la regarde, devant l’entrée, elle portait la robe dont elle m’avait parlé, elle savait épouser son corps comme il le fallait, juste assez pour que l’on ne puisse pas la manquer. Je la vois s’approcher et mon regard croise le sien, je lui rends son sourire et apprécie son maquillage plus marqué qu’à l’accoutumée. Je tire le bas de mon blazer pour l’ajuster correctement à ma chemise et je viens à sa rencontre. Elle m’offre un minimum, un simple baiser dans le coin des lèvres et elle ne me laisse pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle m’entraîne dans le casino, mon bras en otage. J’aime sa façon d’être, j’aime la manière dont elle cherche à diriger notre soirée et je comptais bien lui le rendre et ça commencerait par les premiers mots qu’elle m’adressa «Je ferai de mon mieux… mais s’il le faut, je saurai me faire pardonner» Elle ne serait pas la seule à être malicieuse et elle le savait aussi bien que moi, d’où ce sourire. «Prêt à tout avec une partenaire comme toi.» Je retire mon bras du sien afin de placer ma main dans le bas de son dos, la poussant légèrement afin qu’elle soit devant moi et que je puisse la diriger en direction d’une machine à sous… on commencerait par le plus simple pour finir la soirée en apothéose. Laissant mes mains se déposer sur ses hanches tandis qu'elle se tient devant moi, je laisse mes lèvres s'approcher de son oreille pour lui offrir quelques mots «Laisse-moi aller prendre de quoi jouer, je reviens…» Je laisse mes lèvres caresser sa joue afin de lui déposer un baiser et de me retirer, la laissant seule l'espace de quelques minutes, le temps de revenir avec ce qui ressemblait à un gobelet géant avec de nombreuses pièces à l'intérieur.

J’ai toujours aimé les choses interdites, toujours aimé prendre des risques et Eleanor est celle qui m’en a fait prendre de plus en plus. Il m’est arrivé de coucher avec une femme, mais jamais il ne m’était arrivé d’y prendre autant goût. Elle a ce quelque chose qui me donne toujours envie d’elle, j’ai toujours ce besoin d’être proche d’elle lorsqu’elle est avec moi, je me refuse à la laisser trop longtemps sans moi. Non, je ne l’aime pas, mais j’aime ce qu’elle est capable de me donner rien que par sa présence, par un simple regard ou sourire. Elle utilise les mots comme elle utilise mon corps, à la perfection, avec cette façon bien à elle et qui ne va qu’à elle. Elle est ce genre de femmes capable de me faire tourner la tête et dieu sait que c’est quelque chose de rare. Elle ne sait pas que lorsqu’elle dépose qu’un baiser au coin de mes lèvres, j’ai envie de le lui rendre mais en épousant parfaitement les siennes. Elle ne sait pas que s’il n’y avait pas autant de monde, je serais capable de l’attirer contre moi et faire tomber cette robe qu’elle a mise pour cette unique raison. Je dois souvent me battre avec mes envies pour ne pas flancher, car je sais que plus j’attends, plus elle en aura et plus elle me donnera en retour. Alors je me contente de la suivre et de l’écouter, me contentant de jouer que sur les mots pour le moment. «Tu me donnerais presque envie de perdre.» Je souris à sa réponse, je n’en doutais pas. Mais je ne veux pas en faire trop et me contente de garder mon sourire aux lèvres qui compensait l’absence de mes mots. Ce sourire était tout aussi explicite que ce que j’aurais pu lui dire. «Avec tant de compliments, on ne risque pas de jouer bien longtemps.» Mon regard se pose sur le sien à sa phrase, j’aime entendre ce genre de choses et elle sait le parfaitement, elle ne le fait pas innocemment. Cette fois l’envie est trop forte et je ne peux pas rester silencieux «Désolé si j’ai toujours apprécié faire attention aux femmes. Surtout quand je sais ce qu’elles m’offrent de plus que ces jeux» Ça faisait même pas quelques minutes que nous étions ensemble et nous étions déjà lancés. C’était ça, c’était nous, c’était ce que nous avions construit à force de se voir. Et c’était difficile de ne rien faire à ses côtés, c’est pour ça que je profitais de lui déposer un baiser sur la joue avant de l’abandonner, car j’avais besoin de contacts avec elle, aussi minime qu’elle puisse être. Et lorsque j’étais revenu vers elle, qu’elle avait déposé des pièces dans la machine en posant sa main sur le levier, la réponse à sa question me paraissait évidente. Je la regarde silencieusement et pose ma main sur la sienne avant d’entendre la machine se mettre à tourner. Je ne fais pas attention à la machine, je la regarde elle. Elle a le regard figé sur la machine et je souris au moment où elle s’arrête et que rien ne se passe. On a perdu. Je la regarde reprendre des pièces et en remettre dans la machine. Mon regard n’a pas quitté son visage et au moment où elle pose pour la deuxième fois sa main sur le levier, je m’approche «Il y a d’autres façons pour gagner…» Je lui dis dans un murmure avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes, appréciant la douceur de sa bouche et son souffle de surprise. Je ne décroche pas et en profite pendant qu'aveuglément, je cherche le levier où elle a sa main et pose la mienne dessus pour faire tourner la machine une seconde fois…

Ne me demandez pas pourquoi c’était Eleanor et pas une autre, pourquoi une femme d’à peine vingt-six ans ou encore pourquoi une femme mariée. Je n’en avais aucune idée et pour être honnête, je n’en avais rien à foutre. Elle devait avoir ses raisons d’avoir décidé de faire de moi son amant, comme j’avais mes raisons d’avoir fait d’elle ma maîtresse. Elle appréciait les moments que l’on s’offrait, elle me l’a déjà dit et je lui l’ai moi-même murmuré lorsque nous étions nus, l’un contre l’autre, nos corps en sueur après une nuit de ce qui devrait nous être interdit. Je n’ai jamais cherché à cacher l’attirance que j’avais pour elle, ni même à mentir sur ce qu’elle dégageait. Elle savait l’emprise qu’elle était capable d’avoir sur moi et même si je m’efforçais parfois d’être le plus indifférent possible, elle réveillait tout ce qu’il y avait en moi, elle me connaissait et savait parfaitement comme me faire réagir. Peut-être pas au point de me rendre fou car elle était incapable de se contenir bien longtemps, du moment où l’un craquait, tout finissait par s’enchaîner, on était connectés, on avait la même façon de réagir dans ce genre de situations. «Ah oui et qu'est-ce qu'elles t'offrent, ces femmes?» Elle sait. Et elle sait sûrement que j’aurais aimé pouvoir lui montrer ce qu’elles m’offraient mais elle savait aussi que je ne le pouvais pas ici, pas avec autant de monde. «Enormément, peut-être même que l’on aura l’occasion d’en parler plus tard.» Parler n’était pas le terme, mais je n’avais pas besoin d’être explicite avec elle, elle savait parfaitement où je voulais en venir. Alors je me contente juste de la regarder devant cette machine, une machine qui ne nous fait pas gagner, mais ce n’est que partie remise. C’est alors qu’en l’embrassant, elle fait de même, je sens sa main se poser dans mon cou, elle en avait envie et je sens en moi ce désir de la faire reculer contre ce mur pour que nos lèvres restent scellées encore quelques secondes… mais la machine se met à sonner et je sens son sourire briser notre baiser. Je lui souris et encore plus lorsqu’elle saute contre moi, passant ses bras derrière ma nuque. Je laisse mes mains sur ses hanches que je garde proche de moi, j’ai envie qu’elle reste là, presque contre moi. Son visage se tient proche du mien et je ne peux m’empêcher de fixer ses lèvres que je venais d’embrasser. «Il faut croire que cette façon de gagner est très efficace.» Je me mets à rire et n’ai pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle m’offre ses lèvres d’une manière plus douce que tout à l’heure, un baiser court mais qui me donnait l’envie d’y regoûter. «On devrait remettre ça pour chaque jeu qu'on essaie. Mais je ne suis pas sûre qu'on en essayera beaucoup alors.» La fin de se phrase me transcende. Mon regard transperce le sien, ma gorge est soudainement sèche lorsqu’elle laisse son corps se coller contre le mien. Je sens sa poitrine venir contre mon torse tandis que son bassin est parfaitement collé au mien. Elle sait. Mes yeux fixent les siens et mes mains quittent ses hanches pour glisser sur l’arrière de ses cuisses. Je remonte discrètement l’une d’elles sur ses fesses, ma main se referme délicatement tandis que mon regard est tombé sur ses lèvres. «J’ai d’autres genres de jeux à te proposer. Le genre de jeux où…» L’envie est trop forte et je mets fin à ma phrase, mes lèvres venant trouver les siennes pour la troisième fois ce soir. Ma main délaisse ses fesses pour se déposer dans sa nuque afin de prolonger le baiser, laissant ma langue venir trouver la sienne avant que je n’y mette fin, presque à contre-cœur. «Récupère ces pièces…» Un simple murmure alors que mes lèvres caressaient presque les siennes, ce n’était pas une proposition mais davantage un ordre. J’avais envie d’elle et ma main qui s’était resserrée derrière sa cuisse ne faisait que renforcer ce que je pensais.

Est-ce que cette relation prendrait fin un jour? Est-ce que j’allais me lasser de cette belle brune avec laquelle j’échangeais plus de baisers que de mots, plus de caresses que de compliments? Est-ce qu’un jour, elle n’aurait plus rien à me donner pour que je songe à la rejeter comme je l’avais fait dans le passé avec les autres? Je n’en savais rien, la seule chose dont j’étais persuadé c’était qu’à chaque fois que je la retrouvais, j’avais envie de la retrouver nue devant moi, de laisser mes mains parcourir son corps pour qu’elle en soupire de plaisir. L’envie de sentir sa peau sous mes doigts ou mes lèvres me rendait faible face à elle, une envie qui était trop difficile à effacer, trop difficile à surmonter pour que je reste sage. Eleanor dégageait beaucoup de choses, elle savait jouer de son regard ou de ses lèvres pour me parler, elle savait être suggestive lorsqu’il le fallait, m’ignorer lorsqu’elle désirait que j’en fasse plus. Je ne sais pas si elle était comme ça avec tous les hommes mais j’aimais me dire qu’elle n’offrait cette attitude qu’à moi, que j’étais le seul avec lequel elle se montrait aussi douée. Il m’en faut peu pour réagir avec elle et lorsque ma main se ferme sur sa fesse, je sens son soupire glisser d’entre ses lèvres, réveiller en moi ce qu’elle veut parce qu’elle sait que j’aime ça, j’aime quand une femme ne se cache pas de ce qu’elle aime et de ce qu’elle veut. Mes lèvres rencontrent les siennes et les choses deviennent encore un peu plus intenses, son corps réagit et je le sens contre moi, entre mes mains que j’ai posé sur elle. J’ai envie d’elle et j’ai qu’une envie, qu’elle récupère ce qu’elle a gagné «J'aime quand tu te montres sévère.» Ma mâchoire se contracte à l’entente de ses mots. Si elle savait ce qu’elle allait aimer, si elle savait que j’allais lui donner. Je reste silencieux, mon regard se pose sur ses courbes lorsqu’elle se penche légèrement pour ramasser ses pièces. Je m’approche pour poser une main sur elle mais elle la prend, m’attire entre les machines pour que l’on se retrouve finalement dans les toilettes. Je me retourne lorsqu’elle ferme la porte et je sens ses lèvres venir agripper les miennes, des lèvres chaudes qui m’empêchent de lui dire quoi que ce soit. «J'ai besoin de toi, là tout de suite.» Ses mots me brûlent de l’intérieur et mes yeux transpercent les siens qui ne cherchent qu’à me demander une chose, que je m’occupe d’elle. Je fais tomber la veste que je porte au sol puis laisse mes mains faire glisser les bretelles de sa robe ainsi que du soutien-gorge qu’elle portait, mes lèvres s’approchant des siennes sans pour autant les toucher. Je la fais reculer contre le mur et la retourne, son dos s’offrant à moi pendant que mes doigts attiraient sa robe jusqu’à ses hanches, avant qu’ils ne remontent venir dégrafer le soutien-gorge qui tomba par-terre. Mes lèvres se posent dans sa nuque, je l’embrasse, la mordille par moment alors que je laisse une main caresser sa poitrine fermement pendant que l’autre termine de faire glisser sa robe le long de ses jambes. Elle est presque nue et il m’est difficile d’y faire abstraction. J’ai envie de lui donner ce qu’elle a réclamé, mais j’ai envie qu’elle le redemande, alors je l’empêche de se retourner, je l’attire contre moi et sens ses fesses contre mon bassin, je suis loin d’y être indifférent et je sais qu’elle l’aura remarqué. Alors je fais tomber ma main sur le bas de son ventre, mes doigts caressant le tissu du dernier sous-vêtement qu’elle portait pour remarquer qu’elle était tout aussi réceptive à ce qu’il se passait. Je souris, je laisse mon souffle se perdre dans son cou et lui dépose plusieurs baisers jusqu’à arriver à quelques centimètre de son oreille «Je n’ai pas bien entendu ce que tu as dit juste avant…» Un murmure, une simple provocation pour l’animer davantage. Mes doigts se font sentir encore un peu plus entre ses jambes, au-dessus de ce tissu que je rêve d’enlever… mais je n’en fais rien, je le délaisse même pour que mes mains attrapent les hanches de cette sublime brune afin de la retourner, de la retrouver face à moi en la plaquant contre le mur et de poser mon regard sur sa poitrine. J’ai envie d’elle, j’ai envie de toi. Mais surtout, j’avais envie de ressentir ses lèvres contre les miennes et je ne m’en prive pas, l’embrassant langoureusement pendant que je déboutonnais cette foutue chemise que je ne supportais plus, j’avais besoin de sentir sa poitrine contre la mienne, son corps contre le mien. J’avais envie qu’elle soit à moi, comme elle l’était à chaque fois que l’on se retrouvait. Elle et moi, personne d'autre. Mon corps réclamait le sien et le feu en moi grandissait au fur et à mesure que ce baiser durait et que ma chemise s'ouvrait, laissant nos bustes se coller l'un à l'autre dans un mouvement brusque.

J’ai envie d’avoir les choses en main, je refuse qu’elle prenne le contrôle, je veux que ce soit elle qui s’impatiente, elle qui cède. J’ai envie que les mains que je pose sur son corps la fasse trembler, que mes lèvres qui caressent sa peau la fasse vibrer. Je veux sentir chacune de ses réactions, entendre chacun de ses soupirs, je veux qu’ils se multiplient, qu’elle tente de me guider comme lorsqu’elle vient poser sa main sur la mienne pour que je ne relâche pas l’emprise que j’ai sur sa poitrine. Je la sens bouger contre moi, son bassin jouant dangereusement avec le mien, je ne peux m’empêcher de pincer sa peau de mes lèvres, signe que j’aime la sentir ainsi, signe que je baisse ma garde, une première erreur. Je tente de la corriger en laissant ma main se poser sur son sous-vêtement, laissant mes doigts la caresser juste assez pour qu’elle apprécie et qu’elle en veuille plus. Alors je m’arrête, je la retourne et la regarde, attendant qu’elle prononce les mots que j’attendais «S'il te plaît. Je te veux.» Je joue avec le feu, je joue avec mes propres limites et je me sens flancher lorsqu’elle m’embrasse avec plus de fougue, que ses lèvres prennent possession des miennes. Ma chemise me paraît en trop, elle m’empêche de ressentir le corps de cette femme que j’ai envie de posséder, alors je cherche à la retirer, la rejetant derrière moi pendant qu’Eleanor s’occupe de défaire ma ceinture, faisant tomber mon pantalon en l’espace de quelques secondes avant qu’elle n’en fasse de même avec mon boxer. Je n’ai pas le temps de réagir que je sens sa main sur mon sexe, m’obligeant de rompre ce baiser pour laisser un soupir de surprise quitter ma bouche, ma main se posant contre le mur tandis que mon regard cherche celui de la brune qui venait de retourner la situation. J’étais incapable de bouger lorsque ses lèvres se mirent à parcourir mon corps, je la regardais sans rien dire, me crispant à chacun des contacts qu’elle offrait avec ses lèvres sur mon torse, puis sur le bas de mon ventre jusqu’à ce qu’elle se retrouve à genoux, à caresser mon entre-jambe de ses doigts, tout en me regardant. «Dis-le.» Mon regard l’incendie à ses mots, elle veut que je lui rende la pareille parce qu’elle sait parfaitement que désormais, c’est moi qui suis en train de flancher, que c’est moi qui veux l’entendre, moi qui veux être la cause du plaisir qu’elle désire ressentir, elle sait. Ma main vient se poser dans ses cheveux, j’essaie de rester silencieux mais je sens mes lèvres qui s’entrouvrent, j’ai envie qu’elle le sache mais plus encore, je n’ai pas envie de la laisser gagner, je n’ai pas envie qu’elle me contrôle comme elle est en train de le faire et pourtant j’aime ça, j’aime ce qu’elle ose avec moi. «J’ai envie de toi…» Ma main tire légèrement sur ses cheveux pour qu’elle se redresse, puis encore un peu plus fort pour qu’elle relève son visage vers le mien. Je rapproche mon corps du sien, mon membre sentant ce tissu que je n’avais pas eu le temps d’enlever, pris de vitesse par celle qui soutenait mon regard. Mais ce n’est qu’une question de secondes, le temps que ma main fasse glisser sa petite culotte, tombant au sol. Mon corps est en feu, le contact de sa poitrine contre mon torse m’excite encore un peu plus alors que mon membre est emprisonné entre nos deux corps. «Tu me rends fou…» Et c’est vrai, je suis perdu entre tout ce qu’elle me fait ressentir, tout ce désir qui ne cesse de grandir quand je me retrouve avec elle. «… toi, ton corps et… Tu es à moi.» Mes mains prennent possession de ses cuisses alors que j’emprisonne sa lèvre inférieure avec les miennes. Mon front est collé au sien et j’ai plus envie de parler, j’ai envie d’agir. Alors je la fais décoller du sol, mes mains tenant fermement ses cuisses pendant que ses jambes s’enroulent autour de ma taille. Mes lèvres gardent les siennes, mon regard ne quitte plus le sien. Ma respiration s’arrête au moment où je l’élève encore un peu pour finalement entrer en elle d’un coup de rein rapide, incapable de me contenir face à tout cette tension. J’étouffe mon soupire en mordant sa lèvre avant de la relâcher, mon regard fixe toujours le sien. Mes mouvements sont lents mais puissant car maintenant que je suis en elle, je veux qu’elle me sente, je veux qu’elle soit complètement à moi. Je sens ses jambes se resserrer autour de ma taille à chaque coup de rein, à chaque fois que je cherche à aller plus loin en elle. Mes lèvres laissent échapper des gémissements que j’étouffe en tentant d’attraper ses lèvres, pour les embrasser et sentir sa langue contre la mienne, comme je sentais sa poitrine contre mon buste qui se contractait à chaque mouvement en elle.

Contrairement à toutes les autres, elle avait quelque chose en plus, quelque chose de dangereusement tentant. Quelque chose qui arrivait à me faire oublier que j’étais marié, quelque chose qui savait repousser ma femme loin dans mes pensées car à aucun moment je ne pensais à elle, à aucun moment je me disais que j’aurais préféré que ce soit les lèvres de celle que j’ai épousée au contact de ma peau. Non, lorsqu’Eleanor est avec moi, je m’abandonne complètement à elle, je ne fais pas attention à une autre, je n’en ai pas l’envie car elle a tout ce dont il me faut. Peut-être parce qu’elle sait parfaitement comment captiver mon attention, parce qu’elle a su me connaître, trouver en moi certaines faiblesses qui lui permettent de m’avoir rien que pour elle. A aucun moment depuis qu’elle m’avait attiré dans ce casino mon regard s’était posé sur une autre, à aucun moment j’ai songé à regarder une autre car je savais qu’à quelques centimètres de moi, tout était réuni en elle. Je n’en avais peut-être pas conscience, mais à chaque fois que je me retrouvais avec elle, c’était une partie de moi que je lui donnais et avec le temps, je risquerais de l’être totalement, sans le savoir, sans même le voir venir. Ce jour-là, j’en serais épris, encore plus que je l’étais à ce jour, contre elle, dans ces toilettes où elle me fit comprendre que j’étais à elle, en déposant une main sur mon torse et mon entre-jambe. «Et tout ça, c'est à moi. A moi.» Et je ne pourrais la contredire, je ne pourrais pas non plus l’en priver, ça me tuerait. Alors je l’embrasse, je lui crie mon désir à travers ce baiser et je la surélève peu à peu pour finalement l’emmener au septième ciel. Nos corps se contractent sous cette onde de plaisir qui les traversent simultanément, ils sont en parfaite union, parfaitement accordés, réagissant à chaque mouvement. Je sens sa main qui tire sur mes cheveux, ses cris qui se confondent parfois aux miens alors que mes coups de reins recherchent à lui faire perdre pied. Je n’arrive plus à l’embrasser, mon souffle est trop court et elle agrippe malgré tout mes lèvres pour me les mordiller puis elle cherche ma langue avant qu’un nouveau gémissement sépare nos lèvres. Je suis en train de flancher, mes jambes tremblent face à ce plaisir qui me transcende, ses gémissements ne font qu’amplifier ce plaisir qui grandit en moi et elle le sait. Elle en sait trop, par ses gestes, par ses attitudes, elle fait tout pour que je lui sois totalement dévoué et ça m’excite, à un tel point que mes coups de rein deviennent plus rapides, faisant monter ce feu en moi qui ne demande qu’à sortir. J’ai envie que son corps tout entier brûle de l’intérieur et je veux en être la cause. Mes doigts s’enfoncent dans les muscles de ses cuisses qu’elle tient fermement contre moi, ma bouche s’entrouvre légèrement au moment où son corps tout entier se contracte alors qu’elle atteint l’orgasme. A mon tour, je me sens venir, laissant alors ce feu glisser en elle pendant que mes lèvres retrouvent les siennes. J’ai l’impression que mon corps va s’écrouler, l’impression d’être dépourvu de toutes forces au moment où je reste paralysé en elle. Peu à peu, un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres, le souffle court et bruyant qui est en parfaite harmonie avec le sien. Je sens mon corps en sueur qui glisse contre le sien, mes mains relâchant gentiment ses jambes alors que je suis encore en elle pour quelques secondes. «Je crois que, toi aussi, tu me rends folle.» Mes lèvres s’étirent à l’entente de ses paroles alors que mes yeux se posent sur les siens. Le contact de ses doigts sur ma joue a le don de me faire frissonner tandis que ses lèvres retrouvent les miennes, de manière presque délicate, contrastant avec ces coups de rein qu’elle avait su apprécier quelques secondes plus tôt. Une délicatesse qui vient peu à peu calmer tout ce qu’il se passe en moi, laissant mes muscles se décontracter, ses pieds retrouvant le contact du sol tandis que nos corps restent collés l’un à l’autre, mes deux mains remontant son corps, sentant ses cotes sous mes doigts, effleurant sa poitrine que j’aurais voulu pouvoir toucher aussi de mes lèvres. Mes deux mains finissent par rejoindre son visage, doucement, alors que mes lèvres délaissent les siennes sans trop s’en écarter. J’entends quelqu’un qui frappe à la porte mais je ne détourne pas mon regard, pour rien au monde je ne manquerais ce désir qu’elle me lance à travers ses yeux. «La prochaine fois on pensera à se trouver une chambre pour qu’on ait le loisir de recommencer…» Je l’embrasse brièvement dans le coin des lèvres, puis longe sa mâchoire avant de m’enfuir dans son cou, sentant le parfum de son corps qui allait coller à ma peau une fois sortis d’ici, qui allait me manquer une fois qu’il s’estomperait au moment de me glisser sous cette douche sous laquelle j’aurais tué pour qu’elle soit avec moi. «… car je ne pense pas que tu te rendes compte de l’effort que ça me donne de te laisser remettre cette foutue robe.» Mes lèvres embrassent une dernière fois son cou et difficilement, je me recule, mon regard dévalant sur chacune des courbes de son corps. Tout semble trop parfait chez elle, tout me semble trop harmonieux et j’ai la sensation qu’un poignard se retourne dans mon cœur lorsque je pose mon regard à mes pieds où se trouvent le boxer et le pantalon qu’elle avait fait tomber en un rien de temps. Je remets ce sous-vêtement et sens encore l’excitation présente, je me rappelle encore de ses mains posées sur moi. Je suis incapable de reposer mon regard sur elle, je sais qu’un rien suffirait à me pousser contre elle à nouveau. Alors je me fais violence et remonte mon pantalon, laissant un soupire s’échapper de mes lèvres. Elle n’est pas qu’une femme, elle est devenue une drogue et j’en ressens déjà le manque… Je suis à elle comme elle est à moi.

Au plus profond de moi, j’avais cet espoir qu’elle soit satisfaite, que ce que nous venions d’avoir dans ses toilettes l’avait comblée. Assez pour qu’elle s’en contente et n’en redemande pas. Mais cet espoir était vite balayé parce ce corps qui était devant moi, par ses formes que j’aimais tant parcourir de mes yeux. Les siens brûlaient de désir, ils reflétaient ce que les miens étaient lorsque je la regardais, lorsque mes mains touchaient encore à sa peau brûlante. Je ne peux pas m’empêcher de lui montrer une certaine frustration d’avoir du me contenter d’un endroit comme celui-ci, d’être forcé de la laisser se rhabiller afin que la personne qui s’impatientait dehors n’avertisse pas la sécurité.Tu sais, ils ont des chambres ici, rien ne nous empêche d'en louer une.Elle est folle, complètement folle. Elle ne peut pas me dire ça, pas après ce que je viens de lui dire. Je n’ai pas envie de lui répondre, je n’ai pas envie de nous faire du mal. Elle nous torture déjà assez et j’ai ce besoin de laisser mes lèvres sur elle, le besoin qu’elle comprenne que je la désire encore. A contre cœur, je n’ai pas le choix de m’écarter et je me rhabille petit à petit, presque hésitant tellement l’envie de la regarder et de revenir contre elle me tente. Je sens son regard sur moi mais garde mon visage baissé, j’essaie de me concentrer sur cette chemise que je boutonne en sentant mon souffle revenir peu à peu à la normale, contrairement à cette tentation qui se tient debout devant moi, immobile.Il nous faut une foutue chambre.Mes doigts agrippent fermement le col de ma chemise, ses mots sont loin de me laisser insensible tant j’entends dans sa voix ce besoin qu’elle ressent.Et si on prend cette chambre, je te laisserai arracher ma robe une bonne fois pour toute.Je ne peux m’empêcher de relever mon visage et de laisser mes yeux pénétrer les siens. Je fais un pas en avant alors qu’elle se baisse pour se rhabiller. Je l’observe se pencher, se redresser, faire ressortir sa poitrine au moment où elle enfile son soutien-gorge, me laissant sans-voix, complètement dépassé. Mes poings se reserrent dans mes poches pour ne pas me jeter sur elle et pourtant, j’en avais envie, terriblement envie. «Je n’arracherai pas que ta robe, j’arracherai tout ce qui m’empêche de voir ton corps sous toutes ses formes…» Je lui dis les lèvres pincer tandis qu’elle se rapproche de moi, se retournant et m’offrant son dos. Je laisse une main remonter lentement sa fermeture éclaire jusqu’à ce qu’elle ne puisse s’empêcher de venir se frotter à mon bassin. Je laisse un souffle s’échapper de mes lèvres et pose une main sur sa hanche pour qu’elle me sente bien, j’ai envie qu’elle sache que je suis toujours là et que je suis prêt à lui en redonner. Je la libère finalement et la regarde ouvrir la porte avant de faire face à des regards médusés tandis que je souris, le regard amusé. Voilà une raison de plus de prendre une chambreJe laisse ma main tomber dans le dos d’Eleanor pour la faire avancer en direction des ascenseurs. «Attends-moi là-bas… je m’occupe de la chambre» Je l’abandonne, laisse les mètres nous séparer. Arrivant au comptoir, je ressens déjà l’absence du plus anodin de nos contacts. «Une chambre s’il vous paît. Peu importe, ce qu’il vous reste, peu importe le prix, mais donnez-moi une chambre…» Je suis impatient, j’ai envie qu’il se dépêche et il s’exécute. Je vois le prix s’afficher sur l’ordinateur et tends ma carte de crédit. Mon regard la cherche du regard et je la vois, à me regarder tout aussi envieuse que l’on puisse monter pour se laisser aller librement à ce que nous voulions tous les deux. Je récupère la carte de crédit et la carte magnétique de la chambre, j’ignore le réceptionniste et me dirige vers Eleanor en lui faisant signe d’appeler l’ascenseur. Arrivant à sa hauteur, les portes s’ouvrent, je l’entraine alors à l’intérieur et appuie à plusieurs reprises sur le bouton de notre étage. Les portes se referment et je la regarde, je m’approche dangereusement de ses lèvres sans rien faire «Pas ici… Si je commence, je n’arrêterai pas.» Ma main caresse délicatement sa joue, je me retiens de rapprocher mes lèvres, je me fais violence. Le temps me paraît long jusqu’à entendre la sonnerie de l’ascenseur et les portes s’ouvrir. J’emmène Eleanor par la main, je l’entraîne dans le couloir, mon regard passant d’une porte à une autre jusqu’à trouver la nôtre. Je l’ouvre, j’attire Eleanor avec moi et referme derrière nous avant de laisser mes lèvres retrouver après bien trop longtemps celles de la belle brune. Mes mains se posent sur chacune de ses joues, ma langue se mêlant à ce baiser à travers lequel j’oublie toute la retenue que j’ai eue depuis que l’on a quitté ces toilettes. Je la dirige à l’aveugle et je fais glisser la fermeture claire de sa robe sur quelques centimètres avant de m’impatienter. Je tire sèchement sur sa tenue, je me fous si je l’ai déchirée, je lui en rachèterai une si besoin, ce n’est pas qui m’importe. Je tire une seconde fois dessus pour que sa robe tombe à ses pieds et je la pousse, la faisant basculer sur le canapé où elle s’étale de tout son long. Je jette ma veste et tire sur ma chemise pour défaire chacun des boutons. Je n’ai pas envie de perdre de temps, j’ai envie de lui donner ce qu’elle veut, mais j’ai surtout envie de prendre mon temps, de découvrir chaque parcelle de son corps à l’inverse de ce qu’il s’était passé quelques étages plus bas. Je la rejoins finalement, me retrouvant au-dessus d’elle, mes lèvres s’emparant de son cou tandis que je retire ma chemise. Mes mains se posent sur les siennes pour les plaquer contre le canapé, je n’ai pas envie de lui laisser la moindre occasion de retourner la situation. Cette fois, elle serait complètement à moi, elle ne pourrait rien faire, uniquement subir tout ce que je comptais lui faire et lui donner. J’avais envie que tout son corps me réclame et tout en gardant mes lèvres contre sa peau, je laisse mon bassin se frotter contre le sien, pour l’instant séparés par ce pantalon les sous-vêtements qu’elle portait encore.