Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire (théia) [HOT]

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HJ:

Tu n'étais pas le genre d'homme bavard et à parler de ta vie, ce soir t'es différent d'autre-fois, ce soir t'es libre, Cole. Une nouvelle fois, elle te tourne le dos, une nouvelle fois, tu vas devoir jouer au chat et à la souris, ce soir, c'est attrape-moi si tu peux, ce soir vous vous tourner autour, ce soir vous tournez en rond. Elle s’avance vers le canapé, tout en défaisant les bretelles sur ses épaules, des bretelles que tu aurais préféré enlevé par toi-même, reprenant tes propos d’un peu plus tôt. Tu regardes sa silhouette, maintenant presque nue s’avancer, mordillant ta lèvre inférieure en voyant ce corps marcher devant tes yeux. Sa robe lui serrait, seul le dossier du fauteuil cache désormais son corps, ce corps qui t'attires de plus en plus vers lui. Ce soir, tu as fait les choses bien, tu as attendu, ce soir, tu as agi tel un vrai homme et tu t’amuses de plus en plus. Tu brises à nouveau la distance, en t’approchant d’elle, passant simplement ta main dans ses cheveux, descendant ta main jusque dans sa nuque. D'habitude, tu n’as pas la patience de faire tout ça, même avec Victoria d’ailleurs, au fond de toi, tu commences à te poser des question sur cette relation, sachant que la jolie blonde t’attire de plus en plus par son regard, tu te dis que c’est la boisson, cette boisson qui te fait tourner la tête, cette boisson qui t’a fait échapper de ce monde pour quelques heures seulement. Ta main remonte vers les cheveux que tu tournes dans tes doigts, de plus en plus. Tant que ce n'est pas moi qui te serres... Tu la regardais, amusé, au fond, tu avais honte de lui avoir parlé comme ça, ce n’est pas dans tes habitudes, t’es plus discret, mais la boisson te fais dire des choses navrante. Son faux air triste t’amusais encore plus, tu comptais même le relever. Tu sais.. Il ne faut pas être triste, ce n’est qu’une robe.. Tes mains quittent ses cheveux pour aller entourer son visage effectuant un mouvement de caresse sur sa joue à l’aide de ton pouce. Tu tentes malgré toi de jeter un coup d’œil sur ses sous-vêtements qui attirent ton regard, des sous-vêtement en dentelles noir, un petit sourire satisfait s'étire sur ton visage. Avant, Théia ne mettais pas de dentelles, avant Théia avait des jean troués, Théia jouait au foot. Ce que tu dis est vrai et de l’avoir retrouvé dans de telles conditions t’a pas mal chamboulé l’esprit.

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Ses doigts qui glissent dans ses cheveux la font doucement frissonner. C'est agréable, un courant électrique qui la parcourt de la nuque jusqu'au bas du dos. Maintenant qu'il est face à elle, Cole peut entièrement voir son corps en sous-vêtements. Elle a le corps svelte grâce à ses récentes séances sportives, un corps dont elle est assez fière comparé à celui trop mince qu'elle a eu pendant de nombreuses années suite à son traitement pour son coeur. Ce qu'il lâche la fait rire tant c'était impulsif, inattendu. « Charmant, » souffle-t-elle en le regardant dans les yeux. Assise sur l'accoudoir du canapé, elle vient entourer son bassin de ses jambes afin de le rapprocher un peu plus d'elle. « Tu la préfères comment cette robe ? Sur moi, ou sur le sol ? » l'interroge-t-elle innocemment. Il caresse sa joue, un mouvement si doux auquel elle n'est plus habituée. Cela fait longtemps que Théia a été forcée de se montrer chaste, sans compter cette unique fois avec CJ. Même lorsqu'elle était en couple avec Oliver, jamais il ne s'est montré aussi doux que Cole en ce moment. « Avant, Théia était une enfant, » complète-t-elle. « Il y a beaucoup de choses qui ont changées, et encore heureux. Mais qui sait, peut-être que tu me trouverais sexy dans une vareuse de foot. » Elle hausse les épaules, un nouveau sourire se formant sur ses lèvres. Son regard quitte celui de Cole et sa main attrape la sienne. Elle recule dans le canapé en le tirant à elle pour qu'il la rejoigne, mais aussi pour que leurs visages soient plus proches. Vu comme elle est vêtue, reculer serait presque sadique. Elle a assez joué, du moins assez pour l'état dans lequel elle se trouve. Là, maintenant, Théia n'a plus rien à dire. Elle sent le canapé confortable venir réceptionner le bas de son dos avant qu'elle ne se retrouve à moitié couchée dessus. Une de ses mains soutient son poids, l'autre glisse jusqu'à la nuque de Cole pour pouvoir retrouver ses lèvres une énième fois.

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Tu te sentais bête, tu te sentais nul et tu ressens dans ses paroles que ce n'était pas top comme intervention, mais vous avez trop bu pour stagner là-dessus, assis sur l'accoudoir, ton regard dans le sien, ses jambes rejoignent ton bassin et e rapproche d'elle pendant qu'elle te questionnait, voulant savoir on, tu préférais savoir sa robe. La réponse était évidente et tu mordillais ta lèvre inférieure avant d prendre la parole, mais avant tout, tu réfléchis à ce que tu vas répondre, tu réfléchis à ne pas sortir une nouvelle gaffe pendant que tes mains entourent son visage, ce doux visage que tu caresses. Disons que je la préfère au sol. Tu te laisses de plus en plus entraîner par la jeune femme, l'écoutant dire qu'avant elle était une enfant, comme toi en fait, bien que tu sois légèrement plus âgé, tu as encore cette image d'elle, cette image d'une fillette qui aimais la vie et qui ne se prenait pas la tête. Sa remarque te faisait rire, mais tu ne relevais pas, tu commençais à te lasser de tourner en rond, mais au fond tu voulais continuer, ce jeu te plaisait. Vos yeux se quittent, vos mains se retrouvent te laissant aller lorsqu'elle t'attire sur le canapé avec elle, tu retient sa légère chute en retenant son dos, vos visages sont à nouveau proches l'un de l'autre, vos lèvres se touchèrent une première fois pour finalement se retrouver, sa main qui se glisse jusque dans ta nuque te fais frissonner, tu te sens en confiance, tu as le dessus cette fois, vos lèvres ne se décollent pas, tu te sens bien, tu reculais sa main qui la soutenais, la couchant entièrement dans se long canapé, un geste qui te force a monter un peu plus haut, continuant de l'embrasser en marquant une courte pause. C'est là que tu verras le nouveau Cole.. Disais-tu dans un léger soupir avant de retrouver ses lèvres. Désormais ton poids repose sur tes bras qui étaient sur l'accoudoir à l'opposé de celui où tout ça commençait, t'enlevais ton t-shirt que t'envoyais non loin de sa robe, bien loin derrière vous. Vos peaux se touchèrent, vos baisers s'intensifient de plus en plus, deviennent plus langoureux, plus passionnés. Toi les coup d'un soir t'en as l'habitude, t'en es pas à ton premier, Cole. Ce soir t'es partis de chez toi sobre avec comme seule ambition de t'amuser, retrouver Théia est l'une des plus belle choses qui pouvait 'arriver, passer cette soirée avec elle est au-dessus de tes espérances.

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Elle ne le trouve pas stupide, plutôt amusant. Peut-être quand dans un autre contexte, elle aurait levé les yeux au ciel et aurait dit à Cole qu'il était simplement con. Pas ce soir. Ce soir, avec l'alcool qui parcourt ses veines et l'envie de ne plus être elle-même, elle laisse passer. Elle en rit même, elle qui ne se force jamais pour simplement faire plaisir. Il lui dit préférer cette robe sur le sol, réponse à sa question qui était prévisible. Si il s'était mis à débattre sur la matière de sa tenue, Théia aurait été surprise et aurait probablement fini par s'endormir tout en l'écoutant. À la place, elle est entière éveillée et sent son ventre se nouer pendant que, dans sa poitrine, les battements de son coeur se font plus rapide. La main de Cole porte son dos pendant que la main libre de l'étudiante se faufile sous le t-shirt du jeune homme. Il coupe leur baiser pour prononcer quelques mots qui l'amusent, mais dont elle se serait bien passés. « Arrête de parler, » lui répond-elle sur un ton plus amusé qu'autoritaire. Si ils ne se découvrent que comme ça, elle ne lui en tiendra pas rigueur. Il n'a rien forcé, ils sont tous les deux coupables de la situation dans laquelle ils se trouvent. À présent débarrassé de son t-shirt, elle peut entièrement caresser son torse de ses mains avant de venir déboutonner le bouton de son pantalon. Elle le fait de deux doigts agiles pendant que ses lèvres continuent de jouer avec celles de Cole, enfin prête à s'offrir à lui après de trop longues minutes à l'avoir fait tourner en rond. Peut-être que lui est habitué aux coups d'un soir, mais elle ne l'est pas. Elle ne l'a jamais fait, elle s'est toujours contenté de quelques baisers sans jamais promettre ses formes aux premiers venus. Pourtant, même ivre, Théia sait ce qu'elle fait. Elle se fiche du futur, des conséquences, elle recourbe son dos pour qu'il puisse être en contact avec celui de Cole et elle prend plaisir avec cet échange entre deux corps qui ne se refera probablement pas.

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Tu le voulais, tu voulais connaître cette sensation d'oublis et de liberté et les retrouvailles avec Théia sont venues à point. Vous êtes là, à deux sur un canapé après de longues heures passé ensemble à vous chercher, à tournée en rond, tu parles, un peu trop, elle te le fait remarquer sur un ton amusé que tu prenais à la rigolade. Pendant que vos lèvres jouaient les unes avec les autres. Ton t-shirt au sol, sa main sur ton torse, c'est là que tu te rends compte que tout ça devient sérieux ce soir. Tu sentais ton pantalon se défaire de ta peau, ses doigts frôlent ta peau après avoir défait les boutons. Agissons. Lui répondais-tu à sa remarque, tu n'avais plus cet air amusé ou joueur, t'étais assez sérieux cette fois, concentré, toi t'es pas le genre de macho à prendre son pied et laissez la femme se débrouiller pour la suite, non, toi t'es plus le genre de mec qui profite de ta nuit avec la femme, le genre de mec qui aime faire plaisir aux femmes en prenant le tien. Tu t'autorise une main baladeuse sur son corps, commençant d'eau en bas, commençant par ça jouer, rejoignant sa poitrine qui était toujours caché par son soutien-gorge en dentelle, un soutien-gorge que tu ne tardais pas a te débarassé et d'envoyer au-dessus de ton t-shirt, laissant place à deux torses nus qui peuvent facilement se toucher. Ta main se baladait de plus en plus bas, ou tu ne poursuivais pas immédiatement afin de retrouver ses lèvres, ton pantalon commençait à tomber déjà, te le sentait descendre, laissant une partie de ton boxer déjà visible. Tes lèvres glissaient le long de son corps, descendant sur sa poitrine, une poitrine ou ne t'attardaient avant de descendre un peu plus bas sans vraiment aller là ou tu le veux, t'attends son signal, t'attends qu'elle soit prête. Ton ventre se noue, dans le creux de ton ventre, tu ressens un effet de papillons qui volent, une chose que tu ne connais pas, une chose que tu ne ressens plus depuis longtemps, même pas avec Victoria.

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Se souviendra-t-elle de cette nuit ? Oh que oui, et ça malgré le taux d'alcool qui parcourt son sang actuellement. La regrettera-t-elle ? Peut-être un peu, parce que ça ne ferait qu'appuyer la réputation qu'on lui a déjà donnée sans même savoir que c'est d'elle dont on parle. Théia, la fille qui brise les couples, la fille qui couche avec ce type qu'elle n'a plus revu depuis des années et ça dès le premier soir. Pourtant sur le moment, elle n'en a foutrement rien à faire. Elle sent l'envie monter en elle, le besoin de remonter son estime d'elle-même et de profiter une bonne fois pour toute de la vie avant qu'elle ne redevienne foireuse. C'est d'abord le t-shirt de Cole qui va rejoindre sa robe à elle, puis son pantalon dont elle l'aide à se débarrasser. Sa main sur sa poitrine ne tarde pas avant d'enlever le tissu qui l'empêche d'être en contact direct avec sa peau. Théia le laisse faire, courbant même son dos pour rendre plus facile l'accès aux agrafes de ses sous-vêtements. Alors qu'elle peut sentir ses doigts continuer leur chemin jusqu'à son nombril, sa respiration se fait plus rapide et les battements de son coeur plus fort. Elle raffermit une nouvelle fois l'emprise de ses jambes autour du bassin de Cole, n'étant cette fois plus séparés que par leurs deux dessous. Il embrasse son cou, sa poitrine, descend le long de son ventre pendant qu'une des mains de Théia s'agrippe au tissu du canapé alors que les doigts de l'autre vienne jouer dans les cheveux de son amant pour cette nuit. Elle se fiche de se réveiller seule demain, elle se fiche des conséquences et de la possibilité que quelqu'un les ait vus rentrer ensemble dans un taxi pour ensuite les afficher sur le site des Writers. Tout ce qui compte pour elle, c'est le moment présent. Un bonheur provisoire, jouissif, l'union de deux corps aux âmes en contradiction.

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Tes doigts qui parcourent son corps, ce même corps qui fait frissonner le tien, ce même qui est doux à la fois. La pièce est calme, seule les bruits de vos corps qui bougent de temps en temps dans ce canapé se font entendre, des bruits de vêtements atterrissant sur le sol, son soutien qui rejoint les autres après avoir défait les agrafes d'un simple mouvement de doigt, laissant place à sa poitrine nue, contre la tienne. Nue, après l'avoir fait se coucher au fond du canapé, une fois couchée tu l’embrassais, descendant de plus en plus bas, arrivant sur sa poitrine, descendant toujours plus bas, arrivant à la hauteur de la ceinture où tu restais bloqué, attendant un signale de la parte de ton amante de ce soir. Tu sentais une main passer dans tes cheveux, que tu prenais pour un vas-y. Tu descends un peu plus bas, lui enlevant son dernier bout de tissus qui restait, la seule et unique barrière qu'il lui restait avant de se retrouver telle qu'elle est, totalement nue. Ce tissu qui terminait loin de vos autres vêtements, ne sachant pas où tu l'avais envoyé. Désormais, tu te concentres sur l’intimité de ton amie d’enfance, une chose que tu ne croyais jamais faire, étant petit, tu n’avais jamais évoqué le sujet de la revoir étant plus grand. Mais tu ne t'attardes pas bien plus que ça, tu remontais vers elle, voir ce qu’elle voulais, sans un mot, tout se joue avec vos regards respectif, tu veux savoir ce qu’elle veut, ce soir vous passez la nuit ensemble, tu te contre-fiches que certains photographes de The Writers vous ont repéré, vous ont vu rentrer ensemble. Ce soir, tu ne veux qu’une chose, elle, oublier tes soucis du quotidiens, ta soeur, Victoria et lui offrir une nuit qu’elle n’oubliera pas. Tu en assumeras les conséquences, tu sais qu’au fond, il y a des risque que tu ne la revoies pas, mais ce n’est pas ce que tu veux. Tes lèvres se posent sur les siennes, ton désir d’elle monte intérieurement, mais tu n’es pas un animal et tu sais attendre, tu sais faire les choses bien, ce soir, tu te le prouves, encore une fois. Encore maintenant, le silence total entre vous, ta main se balade sur ce corps, ce corps que t’apprécies de plus en plus

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À mesure que la température augmente dans la pièce, Théia sent de plus en plus sa tête lui tourner. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû boire autant, finalement. C'est connu, l'alcool a toujours été le meilleur moyen pour combler un vide et donner l'impression d'être plus désirable. Le départ d'Oliver, l'histoire avec CJ, un trop plein qui l'a poussée à se saouler et à se jeter dans les bras du premier venu. Il aura fallu que ce premier venu soit Cole, un ami d'enfance, un homme qu'elle sera certainement amenée à revoir par la suite. À présent nue contre lui, sa tête lui envoie plusieurs signes contradictoires. Clairement, elle ne sait plus ce qu'elle fait. Théia est dans le brouillard, et elle aimerait que la pièce arrête de tourner autour d'elle. Pour ça, elle ferme les yeux et se sent incapable de repousser cet homme qui se trouve au-dessus d'elle, sous sa ceinture. Lorsqu'il remonte vers son visage, elle passe son pouce sur ses lèvres avant de répondre à son baiser. Si il est là, autant en profiter. Laisser les interrogations pour demain ainsi que le possible malaise que ce rapprochement va engendrer. Elle l'embrasse sensuellement, rapprochant son bassin du sien pendant que ses pensées se dirigent soudainement vers la personne avec qui elle a vécu un moment similaire seulement quelques jours plus tôt. Et merde. Elle a l'impression de sentir la barbe du canadien picoter ses joues alors que Cole n'en a pas, de sentir sur son corps des mains qui n'appartiennent pas à son ami. Mentalement, Théia se fait la promesse de ne plus boire autant.

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Au fur et à mesure, tu sens Théia déstabiliser, ce qu'il t'inquiète, tu ne veux pas son mal, au contraire, tu ne sais plus comment agir, ni quoi faire, t'es bloqué au fond de toi, tu ne sais pas si c'est bien ce que vous vous préparez à faire, surtout dans son état. Tu te relèves légèrement, penchant ton visage sur le côté. Ca va? Un regard interrogateur s'affiche sur ton visage, voulant entendre la vérité, ce qui ne va pas, ce qui cloche. Il est vrai que vous avez beaucoup bu ce soir, et votre cas s'est empirer ici, chez elle en ouvrant la bouteille de champagne. Ta tête tourne, t'essaye de faire le vide autour de toi, clignant rapidement des yeux, espérant que la pièce cesse de tourner, mais t'es encore conscient, tu es encore toi, tu sais ce que tu fais là, ta main passe sur la joue de la jeune femme, caressant sa joue comme au part avant, beaucoup de tendresse à son égard, tu veux qu'elle se sente rassurée, qu'elle se sente bien, que la lueur joueuse revienne dans ses yeux comme un peu plus tôt, lorsque vous dansiez sur cette piste de danse qui vous appartenait, cette piste ou vous y avez passer de longues minutes à vous retrouver, rapprochez, mais surtout jouer et tourner l'un autour de l'autre. Ton autre main passe dans ses cheveux, une nouvelle fois avec lesquels tu joues un peu, attendant une réaction de sa porte, un signe, un geste.

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Quand il lui demande si elle va bien, Théia ouvre les yeux. Sa tête lui tourne moins quand elle n'est pas dans le noir complet et quand elle a quelque chose sur quoi porter son attention, en occurrence le regard inquiet de Cole qui semble la dévisager. D'abord intriguée, elle fronce légèrement les sourcils sans comprendre. « Si tu te demandes si je vais te vomir dessus, la réponse est non je te rassure. » Elle rit doucement, mais comprend bien vite que la question ne portait pas sur sa capacité à s'empêcher de recracher son alcool sur lui. Visiblement, Cole n'aura pas grandi stupide. Elle qui a pourtant toujours été si douée pour cacher ses véritables émotions et sentiments, il semblerait pourtant que ceux-ci aient été assez imposants que pour réussir à percer une fissure dans sa carapace. Fissure qu'il a remarquée, et ça malgré son état. Leur état. En sentant ses doigts effleurer sa joue, Théia a l'impression de sentir tous les muscles de son corps s’apaiser. « J'ai juste.. plus envie d'être vue comme la fille faible, celle à qui on demande sans arrêt comment elle va. » Ses doigts glissent contre la nuque de Cole, mais ils retombent bien vite le long de son corps. Soudainement, son ventre se noue et elle attrape un plaid posé sur l'accoudoir du canapé afin de recouvrir une partie de son corps. « Est-ce que ne pas vouloir passer la soirée seule fait de moi une personne faible ? » lui demande-t-elle, tout d'un coup plus sérieuse. Cette soudaine redescende sur Terre suffit à faire resurgir dans sa tête des images qu'elle aimerait oublier, à faire tourner dans sa tête les raisons de pourquoi elle a préféré se bourrer la gueule ce soir plutôt que de s'amuser avec ses amies. Parce qu'elle est seule, Théia. Effroyablement seule. Et pour une fois, elle aurait aimé pouvoir sentir le contact d'un corps contre le sien sans avoir à le regretter le lendemain.

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