for worst or for better gonna give it to you in capital letters (frejas)

Andreas ne semble pas plus avancé que toi, quant à la situation actuelle. Vous êtes tout simplement perdus... Juste perdus et confus. Vous devez faire face à des sentiments que vous pensiez impossibles jusqu'ici et ça rend la situation encore plus compliquée qu'elle ne l'était déjà des années plus tôt. Pourquoi maintenant alors que tu effleures enfin le bonheur du bout des doigts ? Pourquoi maintenant alors qu'Andy semble filer le parfait amour avec Lennox ? Toutes des questions qui restent sans réponses jusqu'ici, malheureusement pour toi. « Tu as toujours été possessif envers moi, je ne pensais pas que c'était de l'amour du moins pas comme ça... » Dis-tu en fronçant légèrement les sourcils. « Si j'avais imaginé une seule seconde que tu ressentais la même chose que moi, je ne serais jamais partie. » Mais avec des si, on pourrait refaire le monde. Ça ne sert à rien de ressasser le passé, l'important c'est de se concentrer sur le présent. Et sur ce que vous allez faire, tous les deux, aujourd'hui. Lorsque le norvégien te propose d'essayer, tout est confus dans ta tête. Est-ce qu'il te demande vraiment de coucher avec toi pour voir où ça vous mène ? Et si ça ne vous mène à rien justement, est-ce que tu le supporteras ? Certainement pas. « Crois-moi j'en ai envie autant que toi, Andy, si ce n'est plus mais... » Tu es terrifiée à l'idée de tout gâcher, à l'idée de souffrir, d'être rejetée, tout ça à la fois. « Mais si tu me repousses après ça, je ne suis pas sûre de le supporter. » Dis-tu en soutenant son regard et en passant une main sur sa joue pour la caresser du bout des doigts. Tu secoues la tête lorsque l'ambulancier t'annonce qu'il ferait mieux de rentrer. Tu as besoin de plus à présent. Bien plus. Et qu'il s'en aille n'est pas acceptable pour toi, pas après toutes ses révélations. « Non reste. S'il te plaît. » Réponds-tu en agrippant sa main. « Andy mon coeur bat pour toi depuis des années mais j'ai peur de souffrir, peur que tu finisses par regretter et que tu me rejettes. Peur de te perdre, tout simplement. » Tu poses sa main sur ton coeur pour qu'il sente à quel point ton coeur vibre pour lui puis, approches tes lèvres des siennes pour y goûter à nouveau. Encore et encore, jusqu'à ce que tu doives t'arrêter pour regagner ton souffle.

Maintenant que les choses ont enfin été dites, que les mots sont enfin sortis, tu n’imagines pas une seule seconde que les choses puissent rester telles qu’elles sont. En décidant d’avouer vos sentiments à l’autre, vous avez mis automatiquement votre amitié en péril. Après ce soir, vous ne regarderez plus jamais l’autre de la même façon, c’est une certitude. Lorsque tu as avoué à ton meilleur que tu étais amoureuse de lui, en Norvège, lorsque vous avez succombé aux plaisirs de l’amour, il lui a fallu un petit temps pour digérer la nouvelle. Alors, aujourd’hui, si tes sentiments sont enfin partagés, tu n’es pas certaine d’être capable de faire une croix dessus et rester amis, comme avant. Tu as la peur au ventre de démolir votre complicité mais tu es bien plus excitée à l’idée de construire quelque chose avec Andreas. Alors non, tu n’as pas envie que vous soyez simplement amis. Ou du moins, plus maintenant. « Même si on reste amis après ça, ce ne sera plus jamais comme avant Andy. Maintenant que je sais ce que tu ressens, je ne peux plus te voir seulement comme mon meilleur ami. » Dis-tu en caressant toujours sa main dans la tienne. Maintenant que tu sais, tu ne peux pas t’empêcher d’imaginer sa main parcourant l’ensemble de ton corps, ses lèvres découvrant les tiennes à maintes reprises. Maintenant que tu sais ce qu’il ressent, tu ne peux que désirer en avoir plus. Bien plus. « J’aurais aimé que tout ça arrive plus vite… Ca aurait été bien plus facile si nous n’étions pas en couple tous les deux. » Tu ne peux t’empêcher de rire nerveusement face à cette situation plus que compliquée. « C’est vrai que je n’ai jamais été très friande des relations sérieuses mais aujourd’hui, les choses sont différentes. La seule certitude que j’ai toujours eue dans ma vie, c’est que tu sois à mes côtés. Je crois qu’inconsciemment, j’espérais toujours que tu changes d’avis et que tu me reviennes. » A tous les niveaux, sur tous les points. Qu’il soit juste à toi, pour toujours. « Moi aussi je t’aime Andy… tellement. » Dis-tu en resserrant votre étreinte. « Ce ne sera pas facile mais je crois que je n’ai pas envie d’avoir de regrets moi non plus. Je veux essayer. » Ajoutes-tu en fixant ton regard au sien pour qu’il lise toute la sincérité et l’intensité dans tes paroles.

Ca ne va pas être simple, pour vous deux, de mettre un terme à vos relations amoureuses respectives mais une fois cette épreuve passée, vous pourrez enfin vous retrouver. Et être heureux, tout simplement, ensemble. Tu as l’impression qu’en prenant conscience de ton amour pour Andreas, ça t’a enlevé un poids de la poitrine et surtout du cœur. Comme si ça te pesait depuis des années sans que tu en aies réellement conscience. « Non Andy, on assumera tous les deux. Et on affrontera les conséquences ensemble comme on l’a toujours fait. » Parce que ça a toujours été vous deux contre le reste du monde, finalement. Depuis la Norvège et même ici, à Bowen. Votre relation a subi des hauts et des bas mais malgré tout, vous avez toujours été plus forts, plus solides. Comme un roc. « Je n’en doute pas une seconde. » Dis-tu lorsqu’Andreas promet de te rendre heureuse avant d’ajouter : « Je ne pourrai jamais me lasser de toi. J’en suis persuadée. » Ca n’avait jamais été le cas jusqu’ici alors pourquoi les choses changeraient-elles ? Quand les lèvres du norvégien viennent trouver les tiennes, tu intensifies votre baiser, subjuguée par cette passion et ce désir qui t’animent à présent. Tu passes une main sous son haut, descendant le long de sa colonne vertébrale pour se poser plus bas, sur ses hanches. Tu mordilles légèrement sa lèvre inférieure avant de sourire sous le coup de ces belles paroles qu’Andreas t’offre. « Evidemment, on a tout pour être heureux. » Réponds-tu en retrouvant à nouveau ses lèvres, puis en ôtant finalement son haut pour que tes lèvres goûtent à son torse et à chaque parcelle de sa peau.

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