(louiam) finally, we meet again.

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finally, we meet again

ft. @louise hamilton

En quittant l'appartement de Louise trois jours plus tôt, je m'étais empressé de prendre note de son numéro dans mon smartphone, où je l'avais directement ajoutée sous le nom de Lou. Je n'avais pas attendu de rentrer chez moi, au cas où l'encre coulerait ou que sais-je encore. Si je m'étais écouté, je lui aurais envoyé un texto dans l'heure... mais je ne l'avais pas fait, en repensant à une conversation qu'on avait eue avec des potes. D'après certains d'entre eux, il fallait attendre avant de renvoyer un message au risque de paraître trop empressé. Genre, attendre au moins deux jours. Il était ressorti de cette conversation qu'une fille qui vous pense accro à tendance à fuir, et nous avions tous conclu que l'adage fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis était parole d’Évangiles – ou presque. J'avais donc attendu deux jours, pour finalement lui envoyer un message afin de lui proposer qu'on se revoit. Chose qu'elle m'avait reproché, alors que ça avait été dur de résister, à la base. Quand elle m'avait demandé pourquoi j'avais attendu aussi longtemps, j'avais préféré esquiver plutôt que de lui expliquer nos théories de comptoir bidons, mais je m'étais senti totalement débile. Ceci dit, vu qu'elle était à Sydney, le résultat aurait été le même : nous ne nous serions vus que trois jours plus tard... c'est à dire, aujourd'hui.

Je lui avais donné rendez-vous sur la plage à 17h30, à Grays Bay. C'était la plage où Violet et Terrence avaient un magasin de surf, mais j'étais quasiment sûr de ne pas les croiser à cette heure-là. J'avais opté pour la fin de journée, tout en sachant que le soleil se couchait à 18h et des poussières et qu'il n'y avait rien de plus beau qu'un coucher de soleil sur la mer. C'était horriblement cul-cul, mais j'adorais la mer et je ne pouvais pas envisager meilleur endroit pour revoir Louise. Durant les quelques jours où nous avions été séparés, je m'étais posé beaucoup de questions, et j'avais pas mal pensé à la belle fleuriste. Je m'étais même parfois demandé si ça n'avait pas été tellement génial parce que l'alcool courait encore dans nos veines le lendemain matin, tout simplement. Ce qui n'avait pas diminué mon envie de la revoir, et d'essayer. Peut-être que c'était un one shot, peut-être qu'une histoire avec cette fille qui m'avait semblé si attachante ne serait pas possible, que cela resterait un bon souvenir d'une nuit. Ou plutôt, d'une matinée. Mais je préférais me dire, sans trop m'emballer toutefois, que les choses seraient différentes avec elle. J'essayais de rester positif, comme je l'avais toujours fait, sans me prendre la tête. « Profiter du moment présent, Liam ». Je me l'étais répété à plusieurs reprises, au cours de ma journée de travail au Yoga Space.

Quand sonna la demi-heure, je m'avançais sur la plage en direction du poste des secouristes – où j'avais donné rendez-vous à la jolie brune. Le printemps arrivait à Bowen, et les fortes chaleurs avec lui. Il faisait encore 28 degrés. Je portais un simple pantalon bleu marine que j'avais retroussé sur le bas, ainsi qu'un tee-shirt blanc tout ce qu'il y a de plus simple. On ne pouvait pas vraiment dire que j'avais un look extravaguant, en dehors de ma barbe qui pouvait faire peur, si je la laissais trop pousser. Ici, en l’occurrence ce n'était pas le cas : elle était bien taillée. Louise n'étant pas encore là, je m'installai tranquillement dans le sable face à la mer, à l'ombre du poste de secours placé en hauteur. J'avais avec moi un petit panier à pique-nique, dans lequel j'avais glissé une bouteille de vin, deux verres et une couverture. Je n'avais pas pris à manger, parce que je sortais du boulot... mais je connaissais le quartier comme ma poche, et il ne me serait pas difficile de trouver un restaurant quand nous aurions faim. Un léger sourire étira mes lèvres. Elle n'était pas encore là, mais je me rendais compte que je me réjouissais de la voir.

→ Tenue.

awful pour Epicode

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Finally, we meet again Liam & Louise Dans l’avion qui la ramenait chez elle Louise était un peu stressée et … elle n’arrivait pas à mettre un mot sur la sensation qui l’avait envahie quand elle avait revu le visage de son agresseur. La veille elle avait été convoquée au Poste de Police de Sydney pour une identification. Ils avaient arrêté un homme qui ressemblait au portrait robot qu'elle avait établit cinq ans auparavant. Et quand elle le vit, là derrière la vitre, il n'y avait aucun doute pour elle, c'était lui. l’homme qu’ils avaient arrêté était bien lui. La vue de cette mygale tatouée sur son cou avait le don de lui foutre la chaire de poule. Après cette fameuse nuit cauchemardesque combien de fois elle avait rêvé d’araignées qui venaient s’en prendre à elle, qui grimpaient le long de ses jambes, parcourant chaque centimètre de sa peau avec leurs pattes poilues pour venir la mordre à la base du cou comme l’avait fait cette ordure. Elle finissait toujours par se réveiller en sursaut et en sueur. Le revoir avait été un supplice, il réveillait de nombreux souvenirs qu’elle avait eu tant de mal à effacer de sa mémoire ou du moins à ranger dans un coin de sa tête. Le pire moment fut, quand, elle le percuta dans le couloir en repartant - super l'organisation du commissariat- il l’avait tout de suite reconnu et menacé comme cette nuit-là. Son regard terrifiant l’avait pétrifiée. Elle avait pourtant trouvé la force de l’affronter avec un sourire narquois – alors que tout en elle était mortifié et la poussait à fuir, mais plus jamais elle ne le ferait – Elle se contenta donc de lui sourire sûr-d’elle et de lui balancer que là où il allait il ne pourrait plus rien lui faire. Du moins c’était ce que lui avait promis les flics qui l’avaient reçu. Cette fois il avait violé une femme, Louise se dit alors qu’elle avait échappé au pire et qu’elle le devait à cet homme qui était venu à son secours. Depuis, cet instant où elle l’avait revu, ce sentiment étrange de peur et de mal-être persistait dans tout son être. Il était étrange comme elle ne se sentait plus vraiment en sécurité dans cette ville chose qu’elle n’avait plus ressentit depuis deux ans, depuis qu'elle vivait à Bowen. Par chance, les messages de Liam lui avaient remonté le moral. Elle qui pendant 48h avait attendu impatiemment de ses nouvelles en vain, se reprochant de ne pas avoir pris son numéro. Mais dans le fond aurait-elle osé lui écrire ou l'appeler ? Cette question restait toujours en suspend. La jeune femme s’était convaincue qu’il avait effacé son numéro sans avoir pris le temps de le noter. Ou peut-être, finalement était-il passé à autre chose. Et un pincement au cœur, elle se forçait à croire qu’il n’était pas ainsi, parce que de son point de vue il n’était pas ce genre d’homme. Elle se rassurait, de temps à autre, en regardant la photo de lui qu’elle avait prise en cachette quand il était chez elle. Le voir, la faisait sourire, et les souvenirs d’eux refaisant surface, réveillaient en elle une douce chaleur, elle pouvait presque se rappeler le contact de ses caresses sur sa peau. Alors quand Liam l’avait enfin contacté, elle fut soulagée et tellement ravie qu’il lui donne rendez-vous sur la plage. Comme elle fut contente de le voir ensuite sur son compte instagram, il naissait en elle le sentiment et l'idée qu'il était intéressée par elle comme elle pouvait l'être par lui. Par la suite, elle ne pu résister à en faire de même parcourant le sien, apprenant de nouvelles choses le concernant, elle ne pu résister à lui laisser des commentaires. Il avait fait le premier pas, elle voulait à son tour en faire de même lui confirmant ainsi qu'il n'était pas qu'un gars rencontré en boîte de nuit, de passage dans son lit, mais qu'elle espérait un peu plus. Qu'il lui manquait même. Bien évidemment ça, elle ne pouvait lui dire.

L’avion avait pris du retard, elle atterrissait à 13h au lieu de 10h. Son amie lui avait envoyé un texto l’informant qu’elle était très occupée aujourd’hui et que Louise ne pourrait récupérer son chat que le lendemain. De retour à la maison, enfin ! Lachait-elle appuyée le dos contre la porte qu'elle venait de refermer. La demoiselle était contente de rentrer chez elle, laissant tomber sa valise à ses pieds. Machinalement elle ôta sa veste, ses chaussures, se déshabillant peu à peu sur le chemin de sa chambre où elle s’effondra sur le lit. Toutes ces émotions – positives comme négatives – l’avaient empêché de trouver le sommeil la veille, elle était crevée et s’endormie assez rapidement. Puis elle émergea enfin des bras de Morphée, allongée sur le ventre, elle ouvrait les yeux, son regard un peu flou se posa sur le réveil qui indiquait 15h30.

Merde !!! LIAM …. J’vais être en retard

Elle se leva d’un bond, se pris les pieds dans le drap et tomba en avant se réceptionnant sur les genoux. Le choc fut un peu douloureux mais pas de temps à perdre, elle se redressa, fila dans la salle de bain prit une bonne douche, se lavant avec son gel à la vanille. S’entoura dans une serviette et fila rapidement dans sa chambre. Elle ne savait quoi se mettre sur le dos. Elle voulait opter pour une tenue plutôt simple critère qui la caractérisait assez bien mais en même temps c’était son premier rendez-vous avec Liam. Enfin le second, si on considère le précédent comme un premier rendez-vous. Il faut dire que leur histoire commençait d’une étrange façon. Curieuse oui mais plutôt marrante et agréable. Louise en gardait de merveilleux souvenirs. Elle sortait un tas d’habits de son armoire qu'elle jetait sur le lit, ne cessant de jeter un oeil à l'heure, elle ne voulait pas être en retard.

Soit toi-même ! tout simplement.

Elle opta pour une robe longue blanche à petites fleurs bleues. Quoi de mieux pour une fleuriste et la saison qu’une robe printanière. De retour dans la salle de bain, elle se maquilla très légèrement, mis un peu de parfum et relevait ses mèches de devant pour dégager son visage les attachants derrière sa tête avec une pince en forme de papillon bleu. Dans le couloir elle enfila ses baskets blanches puis quitta l’appartement sans oublier de prendre son sac à main, dans lequel elle glissa au préalable son portable. Direction Grays Bay, sur le chemin, des sentiments de toutes sortes l’accaparaient, le revoir après ce qui c’était passé chez elle, après trois jours sans presque se parler. Elle était comme une lycéenne à son premier rendez-vous ne sachant ce qu’elle allait lui dire, ayant peur de faire des gaffes, mais elle était envahie d’un sentiment si léger et si agréable que tout ce qu’elle souhaitait était de le retrouver. Presque arrivée, ses pas se faisaient plus lents comme pour profiter encore un peu de la sensation qui l'avait envahie et aussi pour réfléchir un peu. La légère brise faisait flotter sa robe, qui caressait délicatement sa peau au passage. Il faisait si bon, la vue était magnifique, elle y était enfin. Son cœur se mit à battre un peu plus vite. Du regard elle le cherchait, vu sa taille il ne pouvait passer inaperçu, il était là, assis sur le sable. Un sourire s’accrocha à ses lèvres. Louise avançait dans sa direction, doucement, elle voulait comme graver cette sensation, ce sentiment qui l’envahissait tout à coup. Il était là à quelques centimètres de lui, juste derrière lui, il ne l’avait pas entendu venir surement trop absorbé par la vue magnifique que lui offrait la mer.

Une petite place pour moi dans tes pensées ?

Spoiler:

©️ Justayne

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ft. @louise hamilton

Absorbé par la vue sur mer, je n'avais pas vu Louise arriver. Ainsi, sa voix parvint à me surprendre et mon cœur loupa un battement. Je me tournai légèrement et relevai les yeux vers elle, qui était comme dans mon souvenir – sinon encore plus jolie. Ses cheveux étaient attachés et dévoilaient sa nuque délicate, elle portait une ravissante robe blanche à petites fleurs, ce qui me fit sourire. « Charmante tenue pour une fleuriste » notai-je, tandis que mes lèvres s'étiraient en un grand sourire. Je me relevai et époussetai mon pantalon, comme pour me donner une contenance. Je me rendais compte que je ne savais pas comment agir avec elle, comment lui dire bonjour. Devais-je l'embrasser sur la joue ? Sur les lèvres, comme j'avais envie de le faire ? Ou simplement... l'étreindre, comme un ami ? Je me mordis la lèvre en plongeant mon regard dans le sien, y cherchant une réponse à ma question silencieuse. Je choisis de répondre à sa question, avant toute chose. Pas de plaisanterie pour moi, ou en tout cas... pas tout de suite. J'étais d'une humeur un peu plus sérieuse que lors de notre rencontre au saut du lit. « Pour la place... je ne sais pas, tu acceptes de partager ? Parce que ça fait trois jours qu'une belle brune aux yeux bleus squatte la place, et je dois dire que j'ai du mal à arrêter de penser à elle ». Je lui souris, ne doutant pas une seconde qu'elle comprendrait que je parlais d'elle – ça me semblait tellement évident. Entre temps, j'avais pris une décision concernant la façon de lui dire bonjour. Ainsi, je me rapprochai d'elle et comblai l'espace qui nous séparait encore. Je ne la quittais pas des yeux, était-ce l'impatience de la revoir qui la rendait aussi belle ? Doucement, je glissai une main dans son cou et l'autre sur sa hanche, pour l'attirer vers moi et lui voler un baiser léger, chaste et tout en retenue. Ma main lâcha son cou assez rapidement, mais je laissai l'autre sur sa hanche – ne désirant pas la voir s'éloigner de moi trop rapidement. « Bonjour » murmurai-je, finalement. Puis, parce que c'était dans ma nature, j'ajoutai : « j'attends la baffe pour ce baiser sans autorisation, ou tu crois que je vais y échapper ? » J'avais envie de lui dire qu'elle m'avait manqué, mais je ne voulais pas donner l'impression de me précipiter. Pourtant, c'était vrai. J'avais beaucoup pensé à elle en l'espace de quelques jours, je m'étais dit à de – trop – nombreuses reprises que j'avais envie de la revoir. A présent que c'était le cas, je me sentais bien. Sur un petit nuage. « Tu es ravissante, Lou ».

awful pour Epicode

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Finally, we meet again Liam & Louise Ses yeux savouraient ce magnifique paysage Liam assis face à la mer. Un sourire s'attachait aux lèvres de la jeune femme, un sourire tendre et soulagé, heureuse de le retrouver. Et quand son regard agrippa le sien les battements de son cœur s’accélérèrent un court instant. Il la complimentait expliquant qu’elle était charmante dans sa robe tout à fait adéquate pour son métier. Louise amusée attrapa le tissu sa robe du bout des doigts de ses deux mains et la releva légèrement laissant découvrir ses jambes et tourna sur elle-même. Je l’ai choisie pour toi ! Répliquait-elle. En un sens c’était vrai. Elle avait mis du temps pour choisir ce qu’elle allait porter pour leur rendez-vous. Elle voulait être belle pour lui tout en gardant sa simplicité. Car elle aurait pu être encore plus simple ou plus sophistiquée ou plus sexy. Mais ce qu’elle voulait ce soir était lui faire découvrir la femme qu'elle était. Et le sourire qu’il arborait la rassurait sur son choix, sa robe faisait son petit effet. Lui aussi était séduisant et naturel à la fois. Tu es très beau aussi Lui avouait-elle alors que le jeune homme se levait pour lui faire face ôtant le sable de sa tenue. Et voilà ! Il était là ! Face à elle. Louise ne savait que faire. Après tout ce qu’ils avaient pu vivre dans sa chambre pourquoi se sentait-elle si démunie ? Elle avait la sensation d'être une nouvelle fois nue devant lui. Devait-elle se jeter sur lui comme le lui dictait son cœur et son impulsivité ou bien attendre qu’il face le premier pas ou encore déposer une légère bise sur sa joue comme le lui imposait son esprit raisonnable. La brunette souriait à nouveau, en le voyant mordiller sa lèvre, lui aussi était comme mal à l’aise ou indécis sur la manière de faire et ça la rassurait tout en l'amusant également, car elle ne l'aurait jamais imaginé ainsi. Elle allait se lancer, mais il répondit enfin à sa question. Précisant qu’il espérait qu’elle soit du genre à partager. Et alors elle comprit que ce n'était pas de la gêne mais qu'il s'agissait d'autre chose, d'une autre femme en l’occurrence. L'esprit de Louise s’emballa, son cœur se serrait, se recroquevillait. Un déferlement de questions et de doutes l’envahissaient soudain - presque les mêmes qu'à Sydney - … Quand … son cœur semblait exploser à ses mots. La demoiselle comprenait qu'en réalité il parlait d'elle tout en elle se relâchait, elle était soulagée. Elle voulait le frapper d’un coup de poing sur l’épaule pour ce qu’il venait de lui faire vivre ces dernières secondes. Mais au lieu de ça elle esquissa un large sourire. C’est avec elle que tu devrais passer cette soirée, alors. Répondait-elle taquine. Une touche de provocation dans les yeux et attachée à ses lèvres. Et voilà que son cœur s’emballait à nouveau en le voyant se rapprocher. Ce qu’elle pouvait être idiote par moment, ils avaient fait l'amour ensemble, elle l’avait vu entièrement nu alors pourquoi agissait-elle comme une collégienne à son premier rendez-vous ? Il était là, tout près, face à elle, son regard plongeait dans le sien, elle ne pouvait que sourire nerveusement. Louise en avait le souffle coupé. Ses mains douces l'une dans son cou et l'autre sur sa hanche la faisait frissonner. Des bribes de souvenirs se rappelaient à elle et réveillait son désir. Et voilà qu’il l’amenait à lui d’un coup léger et l’embrassait. Louise ferma les yeux sous le plaisir, sa bouche si délicieuse ouvrait son appétit, mais ce fut de si courte durée qu’elle resta sur sa faim et le vide l’envahit elle ré-ouvrait alors les yeux, s’accrochant au sien. Il enlevait la main de son cou et la saluait tout en plaisantant de nouveau. Parlant d’une baffe qu’elle pourrait lui donner mais c’était tout le contraire. La demoiselle se mordit l’intérieure de la lèvre, retenant un sourire, elle se rapprocha encore un peu plus de lui, ses lèvres effleuraient les siennes. Tu en mériterais une pour ce baiser gamin que tu viens de me donner. C’est tout ce que je t’inspire ?

Louise se lâchait, laissant encore une fois son désir et sa personnalité agir. Elle partageait un baiser passionné et enflammé. Ce dernier traduisait tout ce qu'elle ressentait à cet instant, de le retrouver mais aussi de ce que son appel avait réveillé et effacé en elle. Attendre son appel avait été une torture. Le doute avait pris une telle place en elle à un moment où Lou était déjà si fragile et avait bien besoin de positif et c’est ce que son appel avait éveillé en elle. Sans quitter ses lèvres charnues ses deux mains venaient envelopper le visage de Liam d'une douce chaleur,caressant sa barbe. Allait-elle un peu trop vite ? Trop loin ? Possible mais c’est ainsi qu’elle le vivait sur le moment. Quittant ses lèvres, son corps se plaquait tout contre le sien, ses bras venaient enlacer son cou alors que son visage se collait au sien. Louise lui murmurait à l’oreille. Serre moi contre toi ! Elle en avait tellement besoin. Le sentir contre elle pour se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un rêve. Mais également pour se rassurer et effacer les sentiments qu'avaient fait naître en elle ces derniers jours horribles. Tu vas me prendre pour une folle ... Confia-t-elle dans un éclat de rire. Après tout ils ne se connaissaient que depuis peu mais pourtant ...Tu m’as manqué ! J’ai cru que tu ne m’appellerais jamais.

Sensible et romantique elle l’était. Mais il y avait bien plus. Ces derniers jours avaient été difficiles pour elle et au creux de ses bras, elle se sentait en sécurité mais surtout ses doutes et peurs s'effaçaient soudain. En le retrouvant toutes ses angoisses et peurs. – peurs d’affronter le regard de son agresseur, peur de s’être trompée au sujet de Liam et de ne plus le revoir. – Il faut dire que durant les 48 h sans nouvelles de lui elle avait eu tout lieu de se poser un milliard de questions.

©️️ Justayne

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