C'est un triste abonnement - Maddie

Je ne peux pas dire que j’ai retrouvé une vie normale… Je dirais même que j’y suis encore loin, je passe encore beaucoup de temps au centre de rééducation même si cela fait maintenant un peu près 4 mois que je suis sortie de mon hospitalisation complète. Mais j’ai encore 4 séances un peu près par semaine. Cela demande beaucoup de temps, mais en même temps cela me permet d’avoir un rythme de vie. Sans ça je ne sais pas trop ce que je ferais de mes journées. Car j’avoue que je peine à me remettre dans une dynamique de vie « normale ». J’ai découvert que sortir seul c’est encore un peu difficile pour moi, je le fais, car cela relève un défi pour moi. Mais j’ai toujours peur qu’il m’arrive un nouveau truc… Peur d’un nouvel incident, car je ne vois pas et n’entends pas correcte, que je ne peux pas courir pour éviter un danger ni même avoir des appuis suffisamment stables sur ma prothèse pour me défendre. C’est encore difficile, surtout que l’armée me verse des indemnités, mais ce sont les indemnités mensuelles « classiques » on va dire, j’attends encore mon paiement pour mes indemnités de préjudice causer par mon handicap, qui me permettait de me payer ma nouvelle prothèse.

Nous sommes jeudi, c’est une journée ou je n’ai pas à aller au centre, je suis donc libre comme l’air, la plupart des gens que je connais malheureusement travail, mais maman à du mal à lâcher la bride et donc généralement quand je suis tout seul à la maison et bien je le suis pas vraiment quoi ! Nous avons donc prévu d’aller faire les magasins cette après-midi, car étant maintenant H24 à la maison il se retrouve que je manque un peu de fringue. Le matin j’ai besoin d’une peu de temps pour que mon corps « chauffe » en quelque sorte, je perds plus facilement l’équilibre et la mise de la prothèse est assez désagréable. Rien d’anormal pour le moment. Je prends alors mon temps pour rejoindre ma mère dans la cuisine pour prendre le petit-déj avec elle. Je commence mon repas et elle poursuit sa petite cuisine préparant quelque chose pour ce soir. Quand soudain elle me dit ne pas se sentir très bien et je n’ai pas le temps de dire ouf qu’elle s’écroule ! Merde, cela faisait longtemps que je n’avais pas senti un coup de pression !

Je me précipite vers elle, elle respire, bon on se calme. J’appelle rapidement les secours qui arrivent rapidement. Je me retrouve alors de nouveau entre les 4 murs d’un hôpital, certes ce n’est pas pour moi, mais c’est pire dans un sensé, car la je sens que je n’ai pas le contrôle du tout… Je dois attendre, attendre quoi je ne sais pas trop, je ne suis pas habitué à être de ce côté de la barrière. J’attrape mon téléphone et t’envoie un sms.

SMS : je suis aux urgences, ce n’est pas pour moi. Maman a fait un malaise…

Je me réveille tranquillement avant de prendre mon petit-déjeuner. Petite discussion matinale avec Adrian. Bientôt je vais faire sortir Lucky pour la petite promenade. Le moral est un peu remonté depuis ces dernières semaines. Je vis peut-être mieux le départ de Lisandro que je ne le pensais finalement. Peut-être parce qu’il est parti avant que les choses ne soient vraiment sérieuses. Enfin. Un peu de ménage en matinée car je ne travaille pas. Jusqu’à ce que je reçoive un sms de Tom. Je me demande bien ce qu’il me veut. Peut-être me demander de passer après ma journée. Même si ça fera très tard. Ou alors qu’on mange ensemble ce midi avant que je ne parte. Ca c’est un peu plus possible et ça me plaît bien mieux. Mais il n’en est rien de tout ça. Dès les premiers mots j’ai mon coeur qui s’emballe. Un sentiment de déjà-vu. Comme en ce jour qui remonte à quelques mois. Où j’avais débarqué à l’hôpital pour voir mon frère dans un sale état. Mais là il est question de maman. Un malaise. Ce n’est peut-être pas grand-chose mais oui je panique. Le temps d’attraper mon sac et compagnie et je file directement. Je ne suis pas très bien préparée mais je m’en fiche pas mal. Je lui réponds juste que j’arrive. Et quelques minutes plus tard, dans la panique, j’arrive enfin aux urgences. Je regarde partout dans un premier temps avant de me dire qu’il serait opportun d’aller à l’accueil plutôt. Ou d’appeler Tom. Première option donc. Et on m’indique vaguement un endroit où elle pourrait être. Ils ne sont pas sûrs. C’est toujours tellement le bazar aux urgences. Je me rends donc à cet endroit et je te vois sur une chaise en dehors d’une salle. Peut-être qu’il traite maman à l’intérieur ? Tom ! Un petit signe de la main et je me presse pour arriver à ses côtés. Me penche pour une petite embrassade et lui poser mille questions sans respirer. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Ca va ? Elle est là-dedans ? On peut aller la voir ?? Je reprends un peu mon souffle en le regardant. En attendant de voir ce qu’il va me dire. Je dois sans doute en faire trop pour pas grand-chose. Plein de gens sont victimes de malaise.

Je ne suis pas bien sûr que cela soit un simple malaise… Les urgences sont arrivées assez rapidement et puis c’était vraiment bizarre… Je ne peux pas l’expliquer, mais j’ai un mauvais pressentiment. Malheureusement mes sens d’ancien soldat sont encore en alerte et donc généralement les mauvais pressentiments il faut les écouter. Mais quand cela touche la famille on veut juste pas y croire, alors quand je te contacte je n’ai pas l’impression de minimiser plus que cela, enfin je ne sais pas trop… Cela me fait bizarre d’être de nouveau dans un hosto, mais finalement cela me fait surtout encore plus bizarre d’être de l’autre côté de la barrière… J’aurais préféré que cela soit encore moi, après tout j’y suis habitué. Aller respire de toute façon cela sera a rien d’en faire une montagne, c’est comme ça et puis c’est tout ! Si ça se trouve y a rien de grave, peut-être qu’elle accuse le coup après tous ces mois à me couver comme un œuf.

Ils ont emmené maman à l’IRM assez rapidement et je me retrouve à attendre… Je déteste cet endroit c’est bruyant, avec ma seule oreille fonctionnelle et mon œil guère mieux cela me demande une attention de tous les instants pour ne pas gêner les soignants. Je n’entends pas mon prénom pour être honnête, je suis un peu surpris en te voyant venir me faire la bise, mais je m’y suis fait. Je n’ai pas entendu ta première question, mais je me doute bien de quoi il s’agit.

« Je ne sais pas trop, elle a perdu connaissance, je crois qu’elle à cogner la tête et a repris connaissance dans l’ambulance, mais cela avait pas l’aire de trop plaire au toubib. Ils l’ont emmené faire une IRM. Faut attendre… »

Nous attendons je ne sais combien de temps pour être honnête. Un médecin arrive alors je me lève pour être au plus proche de lui afin d’être sûr de ne pas louper d’information. Il annonce que maman va monter au service de neurologie, l’IRM a montré qu’elle a fait un AVC, je ne suis pas toubib, mais en ayant vécu un moment à l’hosto je sais un peu près ce que c’est ! Et c’est un truc bizarre, car cela peut-être grave comme pas du tout…

Médecin : Pour le moment on ne peut pas connaitre l’étendue des lésions, il semblerait qu’elle ne ressente pas le côté gauche de son corps. On a réussi a débauché le vaisseau qui posait problème, alors c’est possible quelle récupère ou pas. Un neurologue dans le service vous expliquera mieux que moi.

Pourquoi encore nous ? Je ne sais pas on est une bonne famille merde… J’acquiesce malgré tout et remercie le médecin cela sert a rien de le harceler de question c’est pas sa spécialité et on ne va pas accaparer un toubib des urgences… Je pose ma main sur ton épaule.

« Viens-on monter dans le service, on va la voir… »



Constater les dégâts, j’ai besoin de savoir si ce qu’il a dit est vrai.

Je fais aussi vite que je peux. Ce n’est qu’un malaise diront certains. Je ne peux leur donner tort mais je suis quand même très inquiète. Et si c’était plus que cela hein ? Ce que je ne souhaite évidemment pas. J’ai envie d’arriver le plus rapidement possible afin d’être rassurée. Ou d’être mise au courant tout simplement. Après mon frère, j’espère que ce n’est pas ma mère qui va avoir un drôle de tour. J’aperçois donc Tom et je déverse mon flot de questions. Morte d’inquiétude. La dernière fois que je suis venue pour une mauvaise nouvelle a été assez terrible. Je m’en souviens comme si c’était hier. Et on ne peut pas dire que les mots de mon frère m’apaise. Comment ça pas trop plaire ?? Il a pas été plus précis que ça ? Il aurait pu dire ce qui lui passait par la tête ! Ca me semble logique ! Bon après il ne voulait pas nous inquiétait d’avance j’imagine. Et … Mais on perd pas connaissance comme ça. Comment c’est arrivé ? Elle allait bien ? Je m’arrête là mais je pourrais poser mille questions. Heureusement que Tom était à la maison. Je le lui dis déjà une première fois d’ailleurs alors qu’on discute en attendant un docteur. Qui tarde très clairement à arriver selon moi ! Et lorsqu’il vient enfin, ce n’est pas pour une bonne nouvelle loin de là. Je deviens blanche. Je mets ma main devant ma bouche. Une paralysie d’un côté ? Mais … A peine le temps de lui demander plus ample information qu’il s’en va ! C’est pas vrai. Je peux pas y croire. Et pourtant. Est-ce que je peux encaisser le choc de voir ma mère dans un état … comme tel qu’il nous l’a décrit ? Il va bien falloir j’imagine. Oui … Oui … Allez on se dépêche ! Bon évidemment je ne cours pas. J’attends Tom. Je crois que je vais avoir besoin de lui quand on arrivera à la chambre de maman. Le simple fait de devoir aller parler à un neurologue veut tout dire. C’est grave. Mais pourtant il n’y a pas d’antécédent ! Et les bilans de santé de maman ont toujours été bons ! Ca me dépasse oui. On prend l’ascenseur, on monte d’un étage. Le coeur qui bat. J’essaye tant bien que mal de me préparer. On sort et on demande notre chemin à l’espace d’accueil de cet étage. Une infirmière est au courant de la situation. Elle voit comment je suis alors … elle me dit des choses qui me font encore plus flipper. De me préparer ou je ne sais trop quoi. Allez il … Il faut y aller …

Personnellement je préfère un toubib qui attend les résultats d’examens plutôt qu’une toubib qui t’annonce quelque chose sans réellement savoir et que finalement c’est tout autre chose. Que cela soit moins grave ou plus grave, je préfère être dans la certitude ! Enfin si certitude il peut y avoir dans un cas médical. Je te comprends dans ton désir de tout savoir tout de suite, mais j’étais à la place du patient il y a peu et j’assure que je préfère attendre les résultats d’examen.

« Je pense juste que la tête c’est complexe avec le cerveau, il pouvait ne rien avancer avec certitude sans examen. »

Le matin c’est vrai que j’ai du mal à démarrer, pourtant avant j’étais le premier à mettre le pied hors de mon couchage, mais quand on ne peut plus sortir de son lit tout seul pendant des mois, je crois qu’on prend à lever le pied, façon de parler… Mais un peu trop dans mon cas, car à ta question je suis incapable d’y répondre avec certitude. Elle m’avait l’air elle bien, mais nous n’avons même pas eu le temps d’échanger des mots.

« Ça avait l’air d’aller, elle me préparait le petit déjeuner, je venais tout juste de rejoindre la cuisine, on n’a pas eu le temps de parler… »

Le médecin arrive et ce n’est guère de bonne nouvelle… Mais pour être certain de ce que tout cela incombe je pense en effet qu’un neurologue sera plus amené à répondre à nos questions qu’une urgentiste déborder. Je ne sais pas si c’est parce que je suis passé par là en tant que patient, mais j’ai pas forcement de mal a croire en tout ça, j’ai vu tellement de choses en passant devant les chambres de cet hosto. Je te prends alors la main.

« Calme-toi… Faut pas inquiété maman, respire un coup avant… »

Dis je en commençant à marcher quand même, t’obligeant ainsi à prendre mon rythme. Je sais que maman a toujours été solide, mais parfois y a juste pas d’explication et puis avec cette année difficile après mon retour de l’armée pas sur qu’elle était si en forme que cela… Ça y est je vais commencer à culpabiliser moi… Une infirmière nous accueil, j’aurais aimer voir le neurologue avant de voir maman histoire d’être plus éclairé sur la question et pouvoir répondre aux questions que maman doit ce poser elle aussi. Mais bien évidemment le médecin est trop occupé pour l’instant. Certaine infirmière on le dont de traumatiser les choses je trouve. Je reste plutôt silencieux moi et j’entre dans la chambre 243.

« Coucou, maman. »

Dis je avec le sourire, cela ne sera a rien de la stresser. Mais remarque immédiatement que cela ne va pas fort quand même. Le côté de gauche de visage semble différent, je me dis que c’est temporaire enfin je l’espère, après tout elle est ici pour être soigné. Je sais bien que cela ne fait pas tout j’en suis la preuve vivante, les miracles n’ont pas toujours lieu.

Oui oui … Il a raison. Et mieux vaut pour eux qu’ils ne se trompent pas car je ne leur pardonnerai pas cette fois-ci ! J’ai peur que ce soit quelque chose de grave. De plus grave que mon frère encore. Alors forcément je lui demande s’il avait remarqué quelque chose. Parfois on voit ce genre de chose à l’avance. Mais non. Enfin il n’en sait rien. Je vois. Tu n’as pas eu le temps de voir ce qu’il en était réellement alors. Mais t’es arrivé au bon moment quand même ! Heureusement qu’il est à la maison pour le moment. Ca aussi c’est très inquiétant ! Comme quoi tout peut arriver n’importe quand. A une personne en bonne santé en plus ! Le médecin vient nous parler, je panique. Et tout ce que Tom trouve à me dire c’est de me calmer. Comme si c’était possible ! Pas là, pas maintenant. Je voudrai bien mais ça va être difficile. Tu sais bien comment je suis. Surtout quand cela touche la famille. Là, je m’inquiète au quart de tour. Si j’étais zen, je serais une fille indigne. Mon frère a su gérer ce genre d’émotion. Parce que c’est un homme et puis il y a l’armée aussi. Mais moi non. Alors je stresse et ça empire quand on arrive devant la chambre. J’ai envie d’y foncer mais en même temps pas du tout. Seulement on ne va pas rester planté là. Alors on entre.  Maman ! Je me précipite un peu à ses côtés et je vois tout de suite son demi-sourire. Un côté du visage totalement inexpressif. Ca fait drôle, ça fait peur. J’essaye bien de ne rien laisser transparaitre mais impossible vous vous doutez bien. On … On a vu le médecin il nous a un peu expliqué. Comment tu te sens ? Elle essaye de parler mais la paralysie l’empêche de correctement articuler. Et bouh ça me donne presque envie de pleurer. C’est plus fort que moi mais je l’imagine déjà rester comme ça toute sa vie. On comprend globalement ses mots mais c’est compliqué oui. Tu … Tu veux quelque chose ? Elle semble tout avoir à portée de main. Mais je demande. Je veux être aux soins pour elle.

L’AVC est quelque chose de très soudain, il est très rare qu’il y ait vraiment des signes avant couvert. Cela arrive comme ça, certes y a toujours des facteurs de risque. Combien de fois en passant dans les couloirs, j’entendais parler de surpoids, de cholestérol, la cigarette. Mais maman à rien de tout cela, enfin peut-être du cholestérol, mais comme tout le monde, non ? Surement, la fatiguer avec ces derniers mois. Alors oui je me sens un peu fautif dans tout ça, je suis sûr que le toubib me dira qu’il n’en est rien, mais me faire changer d’avis ce n’est pas gagner.

« Ouais c’est sur. »

Cela sert à rien de paniquer, le mal est fait. On va pas résoudre le problème en perdant son calme, cela risque même d’être pire, je suis pas sûr que l’angoisse va aider maman à aller mieux. Je sais bien que tu es une angoissée de la vie. Je t’offre un simple sourire, confirmant ce que tu dis. Je rentre dans la chambre, et te laisse foncer. Je prends plus de recul, comme toujours. J’ai vu pas mal de patients dans le cas de maman, mais j’avoue que le voir sur maman c’est différent, ça prend au cœur. Je lui souris simplement. Je remarque bien dans son regard qu’elle ne comprend pas ce qui se passe.

« Ça va aller maman, le médecin a dit qu’ils t’ont traité pour essayer que tu récupères au mieux. »

Bon on ne sait pas trop si cela va aller vite ou pas, mais j’ai bonne espoir. On est tous des battants dans notre famille, je remarche alors que ce n’était pas gagner et bien c’est pareil pour elle. Je remarque que sur la table ce n’est pas de l’eau, mais une espèce de gel étrange dans une coupelle. C’est alors qu’on toc à la porte.

Médecin : Bonjour je suis la neurologue qui s’occupe de votre maman. Je pense que vous avez besoin d’information et que vous avez des questions.

Le moment fatidique. Un moment que je n'aimerais pour autant pas repousser. Un moment que j'aimerais déjà mettre derrière moi. Tom essaye de faire ce qu'il peut pour tenter de me rassurer mais on sait très bien qu'il peut dire tout ce qu'il veut, ça ne changera rien. Je suis ainsi faite voila tout. On entre donc dans la chambre et oui, ça me fait peur. Ca me fait un drôle de truc dans l'estomac. Maman n'a pas mérité ça. Mon frère et moi nous inquiétons alors de son état. Et moi pas plus que lui même si c'est ce qu'on pourrait croire à cause de mon comportement. C'est qu'il intériorise beaucoup lui. Trop même. Oui. Ils doivent encore faire quelques petits examens. Je crois qu'il ne devrait pas tarder à arriver pour nous expliquer un peu. C'est un réel supplice que de l'entendre essayer de parler. Je n'ose imaginer si les nouvelles ne sont pas très bonnes. On va peut-être d'ailleurs en avoir un peu car un docteur entre. Et bien sûr que j'en ai des questions ! Maman aussi puisqu'elle demande globalement ce qu'il se passe. Elle est limite là à dire qu'elle se sent bien et qu'elle n'a pas grand chose. Avant que je ne l'assaillisse de questions, je le laisse parler. Un cas classique selon lui. Des conséquences ni mineures, ni vraiment majeures. Il n'ose pas se prononcer sur la guérison. Mais est-ce ... elle va devoir se faire opérer ? Et comment on sait que ça ne se reproduira plus ?? Tout en le disant je viens serrer la main de maman. Je la regarde, je regarde Tom aussi avant d'écouter le médecin. Pas d'opération de prévue pour le moment puisqu'elle peut se rétablir d'elle-même. et quand bien même, il ne voit pas trop ce qui serait possible de faire. Pourtant c'est son boulot enfin !! Et à part des examens plus réguliers il ne peut pas être précis sur l'avenir. Ce n'est parfois pas une science exacte à ce que je vois ... Il doit bien y avoir quelque chose ! Ca n'arrive pas comme ça. Hein ?? Je me tourne encore une fois vers Tom pour qu'il appuie dans mon sens. Si ça se trouve, les médecins n'ont pas encore exploré toutes les possibilités.