Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: taken by vultures; pv.alexander Sam 2 Mar 2019 - 20:44
♛ taken by vultures ;
i know we're daring, this hour's drawing off. already kings because we simply wait the worst. i know your anger and all this stuff from us, it's not the time I guess for giving up now. inside we're cold, i mean colder than ice, but your haze i swear we already wait the worst. you're all i need, that's why i peg for us, there's no better time to stay for holding up now
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- Tu ne crois pas que j'ai autre chose à faire là tout de suite ?! crie Olivia à l'adresse de l'aide-soignante qui vient de lui laisser entre les bras un lit occupé par le corps d'un homme décédé une heure plus tôt.
Ruminant et pestant contre cette incapable, Olivia récupère les sacs du patient que la soignante vient de remplir de ses affaires. Elle pose tout sur le lit, vide ce qu'il reste dans la chambre. C'était un cas plutôt difficile, aussi n'a-t-elle pas été surprise de devoir appeler un médecin pour constater son décès, peu avant... Habituellement, ce n'est pas elle qui s'occupe de descendre les patients au service de la morgue. La famille de l'homme ne pouvant pas arriver avant plusieurs heures, Olivia et ses collègues sont obligées de sortir le corps de la chambre dans les plus brefs délais afin qu'il ne subisse aucun dommage. Ne pouvant pas s'en occuper seule et n'ayant aucune autre soignante sous la main étant donné l'heure avancée de la journée et le million d'autres tâches attendant qu'on s'en occupe, Olivia décide de faire appel à l'une de ses collègues infirmières. En se rendant à la salle de soins pour lui demander de l'aider, la blonde prend quelques secondes pour fermer toutes les portes des chambres qui se trouvent sur le chemin vers l'ascenseur à brancards. Elle ne doit pas laisser entrevoir qu'un cadavre se trouve sur un lit... Cela fait, elle convainc en quelques secondes sa collègue de l'aider, et c'est en dédramatisant la situation qu'elles emportent le lit vers le plus grand des ascenseurs au bout du couloir.
Arrivées à la morgue, elles entreprennent d'amener le lit vers l'une des salles de repos. La table réfrigérante branchée, et alors qu'elles allaient transférer le corps sur cette dernière, Olivia se rappelle avoir laissé un sac en chambre. Sa collègue se propose pour aller le chercher, mais s'en va avant qu'Olivia ait pu lui rappeler qu'elles ont un corps à transférer, et qu'elle pourra difficilement le faire seule étant donné son poids... Marmonnant toujours contre cette soirée aux imprévus et collègues difficiles, la blonde part en quête d'aide dans la grande salle de la morgue.
- Excusez-moi ? J'aurais besoin d'aide pour un transfert, si quelqu'un est...
Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'elle reçoit un "Pas maintenant" d'un homme aux airs sombres qui lui tourne le dos.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Sujet: Re: taken by vultures; pv.alexander Dim 3 Mar 2019 - 17:37
taken by vultures
Olivia & Alexander
L'après-midi à la morgue de l'hôpital avait été naturellement calme, sans pour autant être de tout repos. Il y avait de ça une large heure, deux demandes de soins de conservations s'étaient ajoutées inopinément juste avant qu'il n'ai finit ce qui aurait dût être le dernier défunt de la journée. Ce qui ne l'avait pas pour autant fait refuser. D'ailleurs, venant d'achever le premier invité surprise de ce début de soirée, il pouvait s'accorder une minute et redresser sa colonne vertébrale afin d'avoir une meilleure vue sur son travail. Un froncement perplexe creuse alors les sourcils d'Alexander qui pouvait jurer voir une micro-coupure commencer à apparaître sous le menton du défunt.
L'espace d'un clignement de paupières tandis qu'il courbait l'échine pour observer de plus près la présumée faute, et le corps allongé n'avait plus aucune similarité avec celui sur lequel il avait travaillé plus d'une heure. Elizabeth, sa femme, était paisiblement étendue sur la table, comme endormie. Le grand brun eut le malheur de tendre la pointe de ses doigts vers elle mais la luisance pourpre de son gant détourna son attention brièvement de sa défunte épouse. À la vue de ses paumes maculées de sang ses iris rebasculèrent brusquement sur le corps immobile, l'entaille presque indiscernable semblant s'élargir sous une force tranchante et invisible dans une effusion vermeille. Vint ensuite un brouhaha trop familier, amas de mots dissonants en octaves mais laissant transparaître le même discours, tels des parasites s’insinuant dans son flux de pensées jusqu’à maintenant serein. Il y avait bien peu de choses plus désagréables. Car à la différence de toutes ces fois où il avait beau être psychologiquement hanté, voir et entendre une ou deux personnes n’était pas si incapacitant que cela, le plus souvent. Il avait eut le temps et la sagesse d’apprendre à faire abstraction de ces nuisances. Cet instant en revanche faisait partie d’autres cas, de ceux où les propos semblaient si changeant constamment, tant au niveau de la hauteur que du volume et de l’amplitude, qu’il était bien moins aisé de se focaliser assidûment sur le travail à exécuter. Et être distrait ne pouvait conduire à un résultat abouti, idée tout bonnement révoltante. Il se détourna finalement du corps, rejoignant en de vives foulées l'étroit évier pour laver machinalement ses mains une fois les gants préalablement retirés et jetés. Gonflant ses poumons de longues et lentes inspirations, Alexander ôta ses lunettes, clos les yeux et ancra fermement ses mains sur les rebords de l'évier. Son espoir de se concentrer sur le son calme et monotone de l'eau s'échappant du robinet fut moins crédible qu'à ses attentes, la cacophonie dans sa tête le rendant hermétique aux bruits de son environnement. Après un soupir las, le thanatopracteur glissa à nouveau ses doigts sous l'eau, marmonnant d’une voix plus audible et agacée qu’il ne l’aurait voulu.
« Pas maintenant. »
C’était typiquement ce genre de moment où il regrettait d’avoir voulu échapper au sommeil si drastiquement ces deux derniers jours, plutôt que de s’assommer jusqu’à s’endormir quitte à subir d’autres déplaisirs. Penché pour porter ses mains en coupe emplies d'eau à son visage, il se rafraîchie avant de couper le robinet et relever la tête vers le miroir qui surplombait. Voir ses traits anguleux couverts d'un voile rouge rubis ne fut plus surprenant à ce stade, quelques perles écarlates mouchetant et coulant sur le col de sa chemise immaculée. Le reflet d'une jeune femme blonde derrière lui en revanche eut le mérite de l'interloquer, provoquant ce détestable frisson qui avait le don de le saisir lorsqu'il était prit au dépourvu. Faisant volte-face un peu trop sèchement malgré lui pour ne pas avoir l'air surprit, Alexander posa ses prunelles sur la femme qui s'était aventurée jusqu'ici, jetant encore par réflexe un coup d’œil vers son reflet pour y voir une image de lui tout à fait normal. Conservant pour sa personne son soulagement, le brun attrapa ses carreaux abandonnés sur l'évier, s'exprimant dans le même mouvement pour ne pas passer pour l'un de ces rustres incapables de politesse. « Mes excuses, je ne vous ai pas entendue. » Il sécha ensuite promptement son visage avec une serviette jetable puis percha ses lunettes sur son nez, cet outil offrant un bonus pour dissimuler ses traits légèrement tirés par l’absence de repos. Tirant une nouvelle feuille absorbante pour ses mains en reportant son attention sur celle qu’il replaçait à peine maintenant comme Olivia Walker, il chercha la confirmation en reprenant la parole.
« Mademoiselle Walker c’est ça ? Fit-il en esquissant un demi sourire aussi détendu que sa situation le lui permettait. « Je peux vous être d’une quelconque assistance ? »
Sujet: Re: taken by vultures; pv.alexander Mer 6 Mar 2019 - 16:03
♛ taken by vultures ;
i know we're daring, this hour's drawing off. already kings because we simply wait the worst. i know your anger and all this stuff from us, it's not the time I guess for giving up now. inside we're cold, i mean colder than ice, but your haze i swear we already wait the worst. you're all i need, that's why i peg for us, there's no better time to stay for holding up now
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Olivia voit son reflet dans un miroir mural, devant lequel se trouve un évier sur lequel l'homme était appuyé avant de remarquer la présence de l'infirmière. Elle lui trouve un air particulièrement sombre et quand il se tourne Olivia ne tarde pas à reconnaître celui qu'on lui a déjà présenté succinctement par le passé comme étant le nouvel employé de la morgue. Elle se souvient à peine de lui, et ne parvient pas à remettre son nom. Directement, il s'excuse de ne pas l'avoir entendue, ce qu'Olivia trouve curieux étant donné que le son de la grande salle porte pas mal. Elle l'observe quelques secondes pendant son manège devant l'évier avant qu'il ne reprenne à nouveau la parole en lui demandant en quoi il pourrait bien aider la blonde. Cette dernière se reconcentre sur le motif de sa venue et répond :
- Euh... Oui, c'est bien ça. J'ai besoin d'aide pour un transfert, ma collègue est partie chercher un sac restant. Le corps est en salle deux.
Elle n'attend pas la fin de sa phrase pour se détacher de l'étrange thanatopracteur et se diriger elle-même vers la seconde salle de la morgue. Le patient est encore couvert du linge de lit de l'hôpital. Alors que l'homme est encore dans le couloir, Olivia commence à découvrir le corps du défunt afin de pouvoir accéder aux alèses du lit. Elle rapproche ensuite la table réfrigérante du lit alors que le thanatopracteur se glisse à côté d'elle pour tirer au niveau du haut du corps.
- Je suis désolée je ne me souviens pas de votre prénom... s'excuse Olivia en le regardant.
- Tu ne crois pas que j'ai autre chose à faire là tout de suite ?! crie Olivia à l'adresse de l'aide-soignante qui vient de lui laisser entre les bras un lit occupé par le corps d'un homme décédé une heure plus tôt. 
